Wallaby Posté(e) le 21 novembre 2021 Share Posté(e) le 21 novembre 2021 Il y a 4 heures, g4lly a dit : Remplacer les usines de ciment ? La production de ciment produit naturellement du CO2 par décarbonation du calcaire pour produire la chaux. Techniquement ici soit on passe par une recapture totale soit on ne produit plus du tout de ciment. Il faut supprimer le ciment et construire en terre crue : Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 22 novembre 2021 Share Posté(e) le 22 novembre 2021 7 hours ago, Wallaby said: Il faut supprimer le ciment et construire en terre crue : Des maisons individuelles !!! Sale écolo traître ! 3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 22 novembre 2021 Share Posté(e) le 22 novembre 2021 Il y a 12 heures, Wallaby a dit : Il faut supprimer le ciment et construire en terre crue : alors que pour lutter contre les deperditions, les écolos proscrivent les maisons individuelles... on en reparlera quand un immeuble de 3 etages et plus en terre aura passé son vingtieme anniversaire.. 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 novembre 2021 Share Posté(e) le 22 novembre 2021 il y a 4 minutes, christophe 38 a dit : on en reparlera quand un immeuble de 3 etages et plus en terre aura passé son vingtieme anniversaire.. http://passerelles.bnf.fr/reperes/terre_crue_01.php Les premiers gratte-ciel du monde datent du XVIe siècle et ils sont en briques crues ! On les trouve dans la ville de Shibam au Yémen. Ces bâtiments hauts de 30 m comptent huit étages et datent pour certains du XVIe siècle. Pour éviter qu’ils ne s’effondrent, les constructeurs ont développé des techniques élaborées pour alléger les édifices : les murs sont beaucoup plus épais à la base qu’au sommet ; les ouvertures sont plus nombreuses et plus larges au fur et à mesure que l’on monte. source : https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Shibam 3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 22 novembre 2021 Share Posté(e) le 22 novembre 2021 Et tu va les qualifié sismo aussi ... ... Parce que sinon on sais construire en brique et en bois des immeubles. Mais malheureusement ce n'est pas extensible a l'infini comme mode de construction. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 novembre 2021 Share Posté(e) le 30 novembre 2021 A écouter ou réécouter ... ou comment nature et culture n'était jusqu'à hier qu'un pour l'immense majorité de l'humanité. https://www.franceculture.fr/emissions/l-invite-e-des-matins/l-invite-des-matins-du-mardi-30-novembre-2021 Quote L'homme face à l'animal, une histoire de violence et d'empathie. Avec Charles Stépanoff La multiplication des accidents humains liés à la chasse, mais aussi notre attention croissante au bien-être animal, amènent une défiance grandissante des Français à l’égard des chasseurs : ils sont 80% à se dire opposés à la chasse. Dans le même temps, une part au moins aussi grande de nos concitoyens consomment pourtant une viande issue de l’élevage industriel, produite avec une violence bien plus rationalisée et systématisée que celle de la chasse. Comment comprendre cette coexistence paradoxale d’une forte tendresse envers les animaux qui se manifeste à travers le dégoût moral pour la chasse, et d’une relative tolérance à l’égard de l’industrialisation de la viande ? C’est la question que pose Charles Stépanoff dans son dernier ouvrage. Il choisit d’y répondre en voyant dans cette tension non pas une contradiction, mais une relation de complémentarité entre deux pôles : dans la bienveillance contemplative envers quelques espèces que l’on protège et la froideur envers celles que l’on exploite, règne une même séparation étanche entre le monde animal de la nature et le monde humain de la culture. La chasse, quant à elle, ne semble pas trouver immédiatement sa place dans ce couple fondateur de l’Occident moderne : si elle relève bien entendu d’une forme de violence, elle se caractérise aussi par sa capacité à prendre en compte l’altérité animale dans la constitution de l’identité du chasseur, conduisant à une paradoxale intégration du vivant dans nos rapports au milieu. Charles Stépanoff : maître de conférences à l’EPHE et directeur d’études à l’EHESS depuis 2021, membre du Laboratoire d’anthropologie sociale (LAS) et spécialisé notamment dans les relations entre humains et animaux. Il publie L’Animal et la mort. Chasses, modernité et crise du sauvage (La Découverte, 2021). Les accidents de chasse : un conflit d'usages Que vous inspirent les différents accidents de chasse qui ont mis très récemment la chasse au cœur de l'actualité ? C'est vrai que ces accidents se reproduisent chaque année. C'est dramatique, absolument, comme tout accident mortel. Ce qu'il faut observer, c'est que statistiquement, il y a des progrès. Il faut aussi voir les causes écologiques derrière : les chasseurs se sont armés ces dernières décennies d'armes plus dangereuses, qui tirent à balle plutôt qu'au plomb. Il y a de moins en moins de chasse au petit gibier, et de plus en plus de chasse au grand gibier. On a là des transformations écologiques de nos paysages qui affectent la faune, le paysage et l'actualité dans ces accidents. Est-ce que ces accidents sont un motif de préoccupation pour les chasseurs ou est-ce qu'ils les considèrent comme instrumentalisés par les militants anti-chasse ? La sécurité fait partie de la formation, et il y a un encadrement par l'Etat à ce niveau. On a maintenant un examen pour le permis de chasse. Mais derrière cela, il faut aussi voir les causes sociologiques de ces conflits. On a une rencontre souvent compliquée entre des usages de la nature contradictoires qui sont porteurs de visions sur la place de l'humain dans le milieu naturel. Ce n'est pas du tout dans la culture paysanne, par exemple, de se promener juste pour se promener. D'un côté, il y a une vision de la nature comme décor, comme paysage calme et voué à la contemplation, et d'un autre côté, un usage de populations locales enracinées dans des traditions paysannes qui ont un rapport plus productif à la nature. "Les chasseurs" dans le débat public Willy Schraen a récemment déclaré que les chasseurs n'en avaient "rien à foutre" de réguler. En tant qu'anthropologue de la chasse, comment analysez-vous ce discours ? On voit les difficultés des institutions de la chasse à tenir un discours cohérent. Elles se sont engagées, ces dernières décennies, dans un travail d'encadrement et de discipline, qui consistait à enseigner non seulement la sécurité mais aussi la gestion du gibier. C'est ce que j'ai appelé une "révolution gestionnaire", pour nommer une rationalisation de pratiques paysannes jugées trop vivrières. On a enseigné un rapport sportif à la chasse. C'est une vision bourgeoise, et un choix de classe. Il n'y a pas d'homogénéité dans le monde de la chasse. Quand on parle des chasseurs dans les médias, qu'il s'agisse des institutions ou des critiques anti-chasse, le discours homogénéise un groupe en réalité très divers. Entre la chasse paysanne, qui est tournée vers un aspect vivrier, et la chasse en parc commercial où la viande part directement à Rungis, il n'y a quasiment pas de rapport. C'est très différent encore de la chasse en safari, de la chasse à courre... On perd de vue les conflits internes à ce milieu en disant "les chasseurs". Chasse et régulation écologique La question des sangliers se pose, dans le cadre de cette question de régulation : ce n'est pas un vain mot. Il y a de plus en plus de sangliers, et c'est une population très difficile à maîtriser. Ce sont à la fois des questions écologiques et politiques, c'est complètement entremêlé. C'est ce qui est fascinant pour l'anthropologue : on ne peut pas séparer des questions de nature, de culture et de politique quand on traite de la chasse. Donc il faut développer une approche socio-écologique pour les sangliers. Le problème des pouvoirs publics au sortir de la Seconde Guerre mondiale, c'est qu'on a deux courbes opposées : la courbe des chasseurs, qui ne cesse d'augmenter (c'est le loisir des ouvriers, soutenu par le PCF) ; d'un autre côté, la faune visée par cette petite chasse populaire diminue déjà à cause de la modernisation de l'agriculture. Le choix des pouvoirs publics a été d'artificialiser encore plus les choses, contre les alertes lancées par les chasseurs. L'institution fait le choix de l'élevage de gibier : il n'y en a plus dans les milieux naturels, donc on va en produire. On voit advenir l'utopie d'une faune produite par les humains. Mutations de la chasse Aujourd'hui, avec ces mutations, on voit aussi nécessairement s'opérer une transformation de la chasse ? Premièrement, il y a des gens qui ont arrêté. En 40 ans, un million de personnes rangent leur fusil. Il y a les gens qui pratiquent la chasse populaire et qui ne voient plus de lapins, de faisans, donc renoncent à tuer les derniers animaux présents car ils aiment les avoir autour d'eux. C'est aussi un rejet des politiques des institutions de la chasse, notamment du côté de la marchandisation. Sur le même thème, Charles Stépanoff raconte l'histoire de la duchesse d'Uzès, un écho aux clivages actuels autour de la chasse. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 5 décembre 2021 Share Posté(e) le 5 décembre 2021 (modifié) Le problème aussi c'est qu'en Europe les climats sont beaucoup plus pluvieux et humides qu'au Moyen-Orient. Ce n'est pas dit que ces constructions résistent longtemps à la "douceur" du climat belge. Modifié le 5 décembre 2021 par Kiriyama 1 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 5 décembre 2021 Share Posté(e) le 5 décembre 2021 Quand j'était en Bretagne j'avais assisté à la construction d'une maison en terre crue compressée. À l'époque c'était très original. 30 ans plus tard, elle est toujours là. Et le climat breton n'est pas réputé pour son aridité... 1 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 5 décembre 2021 Share Posté(e) le 5 décembre 2021 Il y a 12 heures, Kiriyama a dit : Le problème aussi c'est qu'en Europe les climats sont beaucoup plus pluvieux et humides qu'au Moyen-Orient. Ce n'est pas dit que ces constructions résistent longtemps à la "douceur" du climat belge. http://theses.insa-lyon.fr/publication/2008ISAL0093/these.pdf STABILITE DES STRUCTURES EN PISE : DURABILITE, CARACTERISTIQUES MECANIQUES - 2008 par BUI Quoc-Bao (Ingenieur génie civil de l’Ecole Polytechnique de Ho Chi Minh Ville - Vietnam) 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 décembre 2021 Share Posté(e) le 9 décembre 2021 Le 30/11/2021 à 17:31, g4lly a dit : Premièrement, il y a des gens qui ont arrêté. En 40 ans, un million de personnes rangent leur fusil. Il y a les gens qui pratiquent la chasse populaire et qui ne voient plus de lapins, de faisans, Et on est en droit de se demander pourquoi il faudrait forcément voir des faisans, sachant que ce n'est pas une espèce endémique européenne. On pourrait la considérer comme une espèce invasive : https://fr.wikipedia.org/wiki/Faisan_de_Colchide Le Faisan de Colchide, faisan à collier ou faisan de chasse (Phasianus colchicus), est une espèce d'oiseaux galliformes de la famille des Phasianidae originaire d'Asie et introduit en Europe dès le Moyen Âge. https://reporterre.net/A-Rambouillet-des-faisans-massacres-pour-le-plaisir-des-riches La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) dénonce le cercle vicieux qu’engendrent ces pratiques : nés dans des couvoirs sous des lampes chauffantes, les faisandeaux n’ont pas de mère pour leur apprendre à se nourrir et à échapper aux prédateurs, leur inexpérience limitant fortement leur espérance de vie. Alors, pour éviter que les faisans d’élevage ne soient décimés par la faune sauvage — renards et divers mustélidés (belettes, putois, blaireaux, etc.) —, les chasseurs abattent et piègent leurs concurrents à fourrure, à Rambouillet comme partout en France. « Cela prive les agriculteurs d’alliés précieux, sachant que chaque renard consomme 4 000 à 5 000 micromammifères par an, essentiellement des rongeurs », déplore le directeur général de la LPO, Yves Verilhac. 3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 9 décembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 décembre 2021 La mort de Pierre Rabhi est l'occasion d'un coup de projecteur dans la nébuleuse agro-écologique : https://www.franceculture.fr/emissions/l-humeur-du-matin-par-guillaume-erner/pierre-rabhi-est-mort-et-cela-coupe-la-france-en-deux Mais les choses se gâtent après… Car voila que cet homme devenu prophète en son pays se révèle profondément conservateur, voire réac, en matière de mœurs, tenant des propos homophobes, misogynes, se montrant par exemple plus que réservé sur la PMA, et finalement très irrationaliste. Une enquête publiée dans le Monde Diplomatique finit par déboulonner la statue. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Rabhi#Sur_ses_techniques_agricoles Le côté pseudo-scientifique est notamment décrit par l'agronome et écologiste René Dumont, lors d'une évaluation du centre d'agroécologie de Gorom-Gorom au Burkina Faso, en 1986 : « Mis à la tête du centre d’Agro-écologie et chargé de former des vulgarisateurs agricoles burkinabés, Pierre Rabhi a présenté le compost comme une sorte de « potion magique » et jeté l’anathème sur les engrais chimiques, et même sur les fumiers et purins. Il enseignait encore que les vibrations des astres et les phases de la lune jouaient un rôle essentiel en agriculture et propageait les thèses antiscientifiques de Steiner, tout en condamnant Pasteur. Le sociologue Gérald Bronner, membres du comité de parrainage de l'AFIS48, considère que « Rabhi est peut-être adorable, mais, lorsqu’il affirme que ses techniques agricoles pourraient nourrir la planète, il trompe nos concitoyens. Sa ferme ne survit que parce qu’elle peut compter sur le travail de 150 bénévoles ! ». https://www.monde-diplomatique.fr/2018/08/MALET/58981 Le premier ministre Édouard Philippe le cite lorsqu’il présente son « plan antigaspillage » (23 avril 2018). « Cet homme est arrivé comme une véritable lumière dans ma vie », affirme son ancienne éditrice, désormais ministre de la culture, Mme Françoise Nyssen (2). « Pierre a permis à ma conscience de s’épanouir et de se préciser. Il l’a instruite et il l’a nourrie. Quelque part, il a été son révélateur », ajoute M. Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire (3). Cet homme qui parle continuellement de lui-même incarne aux yeux de ses admirateurs et des journalistes la modestie et le sens des limites. Rues, parcs, centres sociaux, hameaux portent le nom de ce saint laïque, promu en 2017 chevalier de la Légion d’honneur. Dans les médias, l’auteur de Vers la sobriété heureuse (Actes Sud, 2010) jouit d’une popularité telle que France Inter peut transformer sa matinale en édition spéciale en direct de son domicile (13 mars 2014) et France 2 consacrer trente-cinq minutes, à l’heure du déjeuner, le 7 octobre 2017, à louanger ce « paysan, penseur, écrivain, philosophe et poète » qui « propose une révolution ». Ces idées ruissellent dans les médias, charmés par ce « bon client », mais aussi à travers les activités du mouvement Colibris, fondé en 2006 par Rabhi et dirigé jusqu’en 2013 par le romancier et réalisateur Cyril Dion. Directeur de collection chez Actes Sud, fondateur en 2012 du magazine Kaizen, partenaire des Colibris, Dion a réalisé en 2015 avec l’actrice Mélanie Laurent le film Demain, qui met en scène le credo du mouvement et qui a attiré plus d’un million de spectateurs en salles. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyril_Dion#Activisme_climatique Le 25 avril 2019, Emmanuel Macron annonce la création d'une Convention citoyenne pour le climat composée de 150 citoyens tirés au sort pour aborder les questions environnementales jugées « conflictuelles ». En juillet 2019, il est désigné comme l'un des trois garants chargés « d'assurer l'indépendance des travaux de la convention, en veillant notamment au respect des principes d'impartialité et de sincérité ». 1 4 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
WizardOfLinn Posté(e) le 9 décembre 2021 Share Posté(e) le 9 décembre 2021 A vrai dire, on s'en tape un peu qu'il soit misogyne, ou de ses opinions sur la PMA. Il est plus intéressant est de savoir si ses techniques agricoles apportent quelque chose ou si ce sont des trucs de charlatan pour vendre des bouquins. 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 9 décembre 2021 Share Posté(e) le 9 décembre 2021 (modifié) Il y a 10 heures, Wallaby a dit : Mais les choses se gâtent après… Car voila que cet homme devenu prophète en son pays se révèle profondément conservateur, voire réac, en matière de mœurs, tenant des propos homophobes, misogynes, se montrant par exemple plus que réservé sur la PMA, et finalement très irrationaliste. Une enquête publiée dans le Monde Diplomatique finit par déboulonner la statue. C'est tout à fait son droit d'être profondément conservateur et contre la PMA. Pour les propos homophobes et misogynes c'est malheureux d'avoir cette vision des choses, mais là encore si c'est tenu lors de conversations privées c'est également son droit et son problème. Modifié le 9 décembre 2021 par Kiriyama Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 9 décembre 2021 Share Posté(e) le 9 décembre 2021 Il y a 8 heures, WizardOfLinn a dit : A vrai dire, on s'en tape un peu qu'il soit misogyne, ou de ses opinions sur la PMA. Il est plus intéressant est de savoir si ses techniques agricoles apportent quelque chose ou si ce sont des trucs de charlatan pour vendre des bouquins. Si l'on en croit ce qui est recensé dans Wikipedia (supra Walliby) : "Le sociologue Gérald Bronner, membres du comité de parrainage de l'AFIS48, considère que « Rabhi est peut-être adorable, mais, lorsqu’il affirme que ses techniques agricoles pourraient nourrir la planète, il trompe nos concitoyens. Sa ferme ne survit que parce qu’elle peut compter sur le travail de 150 bénévoles !49 ». Il critique également son utilisation de méthodes non scientifiques50. Selon le journaliste Jean-Baptiste Malet, « Toutes les associations qui suivent les principes de Pierre Rabhi, en réalité ne sont pas autosuffisantes en ce qui concerne leur production, et sur leur modèle économique elles ne vivent pas de ce qu'elles produisent, mais elles vivent de leur facturation de formations : de jeunes précaires paient parfois très cher des formations au maraîchage, et quand on se penche sur les comptes on s'aperçoit que ce ne sont pas les rendements qui [financent les fermes] »" 1 1 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 10 décembre 2021 Share Posté(e) le 10 décembre 2021 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 décembre 2021 Share Posté(e) le 10 décembre 2021 Il y a 11 heures, Kiriyama a dit : C'est tout à fait son droit d'être profondément conservateur et contre la PMA. Pour les propos homophobes et misogynes c'est malheureux d'avoir cette vision des choses, mais là encore si c'est tenu lors de conversations privées c'est également son droit et son problème. C'est un peu une évidence que de dire que les Amish, qui sont une sorte d'arrêt sur image du XVIIe siècle, ne sont pas généralement pas très progressistes sur le plan des moeurs. Il y a une certaine cohérence entre conservation de la nature et conservation des anciennes moeurs. Je ne voudrais pas trop détailler, parce que cela nous met un peu hors sujet, mais on peut voir cette logique chez quelqu'un comme Wendell Berry, que je connais mieux que Pierre Rabhi : Le 22/09/2021 à 21:09, Wallaby a dit : Selon Wendell Berry, l'un des pères fondateurs de la pensée écologique américaine, c'était mieux avant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wendell_Berry En 1965, il retourne au Kentucky, à Port Royal, et s’établit sur la ferme qu’a occupée la famille depuis 1800. Il y cultive 125 acres selon des méthodes traditionnelles et biologiques, en n’utilisant que des chevaux. L'œuvre de Wendell Berry reflète ses préoccupations, centrées essentiellement sur l'agriculture et la communauté. On y retrouve son amour de la terre ainsi que ses valeurs familiales, communautaires, écologiques et humanistes. Tout en se faisant chronique et critique du déclin de la vie rurale en Amérique et de ce qu’il nomme le « désordre culturel » mondial, son œuvre porte aussi à la conscientisation, à l’attention, à la responsabilisation de l’individu et à l’harmonisation de la relation entre l’homme, sa nature et la nature. https://web.archive.org/web/20200408054734/https://www.thenation.com/article/archive/wendell-berry-essays-library-of-america-review/ La transformation destructrice de la terre, de la culture et du commerce n'a rien de nouveau ; il s'agit simplement du dernier chapitre en date de l'histoire américaine - l'exploitation et l'élimination des formes de vie établies pour faire place à de nouvelles formes de profit. Revenant sur les premiers soldats et colons qui ont chassé les Amérindiens, Berry écrit : "Ces conquérants ont fragmenté et démoli les communautés traditionnelles..... Ils ont toujours dit que ce qu'ils détruisaient était dépassé, provincial et méprisable. " Lire l'article entier pour voir les problèmes que pose Wendell Berry - défenseur des "communautés traditionnelles" - à un magazine comme The Nation qui est à l'extrême gauche de la politique américaine. Comme j'avais dit plus haut, la question écologique oblige à se reposer la question du progrès : http://www.air-defense.net/forum/topic/19441-effondrement-écologique-et-civilisationnel-en-ce-siècle/page/53/?tab=comments#comment-1364558 Le 02/01/2021 à 11:51, Wallaby a dit : [Un Américain] est probablement le citoyen le plus malheureux de l'histoire du monde. Il n'a pas le pouvoir de se procurer autre chose que de l'argent, et son argent se gonfle comme un ballon et dérive, soumis aux circonstances historiques et au pouvoir des autres. Du matin au soir, il ne touche à rien de ce qu'il a produit lui-même, dont il peut être fier. Malgré tous ses loisirs, il se sent mal, il a mauvaise mine, il est en surpoids, sa santé est mauvaise. Son air, son eau et sa nourriture sont tous connus pour contenir des poisons. Il y a de fortes chances qu'il meure d'asphyxie. Il soupçonne que sa vie amoureuse n'est pas aussi satisfaisante que celle des autres. Il souhaite être né plus tôt ou plus tard. Il ne sait pas pourquoi ses enfants sont comme ils sont. Il ne comprend pas ce qu'ils disent. Il ne s'en soucie pas beaucoup et ne sait pas pourquoi il ne s'en soucie pas. Il ne sait pas ce que sa femme veut ou ce qu'il veut. Certaines publicités et photos dans les magazines lui font soupçonner qu'il est fondamentalement peu attirant. Il a le sentiment que tous ses biens sont menacés de pillage. Il ne sait pas ce qu'il ferait s'il perdait son emploi, si l'économie s'effondrait, si les entreprises de services publics faisaient faillite, si la police se mettait en grève, si les camionneurs se mettaient en grève, si sa femme le quittait, si ses enfants s'enfuyaient, s'il était découvert qu'il était malade de façon incurable. Et pour ces angoisses, bien sûr, il consulte des experts agréés, qui à leur tour consultent des experts agréés au sujet de leurs angoisses. Wendell Berry, The unsettling of America (1977) cité par Jeremy Rifkin, Entropy (1980) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
WizardOfLinn Posté(e) le 10 décembre 2021 Share Posté(e) le 10 décembre 2021 il y a une heure, Wallaby a dit : C'est un peu une évidence que de dire que les Amish, qui sont une sorte d'arrêt sur image du XVIIe siècle, ne sont pas généralement pas très progressistes sur le plan des moeurs. Il y a une certaine cohérence entre conservation de la nature et conservation des anciennes moeurs. ... Sur toute la planète, il y a de telles variations de moeurs d'un groupe humain à l'autre que je ne vois vraiment aucun rapport entre conservation de la nature et conservation des moeurs. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 décembre 2021 Share Posté(e) le 10 décembre 2021 il y a 5 minutes, WizardOfLinn a dit : Sur toute la planète, il y a de telles variations de moeurs d'un groupe humain à l'autre que je ne vois vraiment aucun rapport entre conservation de la nature et conservation des moeurs. C'est peut-être une conservation de la diversité des moeurs, dans toutes leurs variations. Mais dans une perspective localiste, l'horizon s'arrête à sa propre communauté, et on ignore royalement ce qui se passe chez les autres, tant qu'ils ne vous agressent pas. Même la comptabilité de cette diversité vous échappe. 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deconfine82 Posté(e) le 12 décembre 2021 Share Posté(e) le 12 décembre 2021 https://actu.orange.fr/economie/en-allemagne-haute-tension-sur-les-reseaux-d-electricite-verte-CNT000001HrVRs/photos/des-pylones-pour-des-lignes-de-380kv-d-et-g-pas-encore-installees-entourent-des-pylones-de-110-kv-pres-de-golzow-le-3-decembre-2021-en-allemagne-b3f48164cbe7870bf21b621617309e4f.html illustration concrète des nouveaux défis sur les réseaux de transport électrique qu'imposent la production d'électricité éolienne 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 3 janvier 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 janvier 2022 https://www.nytimes.com/1970/04/19/archives/earth-day-and-space-day.html (19 avril 1970) La semaine dernière, alors que la navette Apollo 13, en panne, faisait le tour de la Lune et rentrait à nouveau sur Terre, le monde entier s'est passionné pour ses "consommables". Resterait-il assez d'oxygène et d'eau à bord de leur vaisseau paralysé pour permettre à Lovell, Haise et Swigert de revenir sur terre ? Les réserves d'hydroxyde de lithium disponibles suffiraient-elles à nettoyer leur air du dioxyde de carbone et à le garder respirable jusqu'à l'atterrissage ? Ce n'est que récemment, cependant, que de nombreuses personnes ont commencé à se rendre compte que la Terre est aussi une sorte de vaisseau spatial et qu'elle aussi ne dispose que d'une quantité limitée de consommables. Aujourd'hui encore, des centaines de millions d'hommes et de femmes pensent naïvement que la Terre possède ce que Kenneth Boulding a appelé une "économie de cow-boy", avec des ressources aussi infinies et inépuisables que les grandes plaines ont dû paraître à ceux qui gardaient le bétail dans l'Ouest il y a un siècle. La semaine dernière, tout le monde a compris que les maigres réserves d'Apollo 13 devaient être gérées avec soin, consommées de manière économique et recyclées pour être réutilisées chaque fois que possible. La Journée de la Terre, mercredi prochain, vise avant tout à convaincre le peuple américain qu'une prudence similaire est requise sur le vaisseau spatial Terre. À cette nouvelle compréhension sont venues s'ajouter les observations faites sur la Lune par Apollo 10 et Apollo 11, et sur Mars par Mariner 6 et Mariner 7, le témoignage brutal que la Terre est presque certainement unique dans le système solaire. Ses "consommables", son eau et son oxygène, ainsi que la vie abondante qu'ils rendent possible, n'existent qu'ici ; ils ne peuvent être reconstitués nulle part ailleurs si les hommes les épuisent ou les rendent inutilisables. Pour l'avenir à plus long terme, l'exploration spatiale - comme toute autre activité humaine - dépend de la santé de cette planète, de la disponibilité continue des "consommables" pour ceux qui restent ici et pour ceux qui se lancent dans le cosmos. En ce sens, mercredi prochain est la Journée de l'espace ainsi que la Journée de la Terre, car si notre planète fleurie ne reste pas un havre de vie, le système solaire tout entier pourrait devenir aussi dépourvu de vie que le sont actuellement les montagnes de la lune et les régions polaires de Mars. 3 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 février 2022 Share Posté(e) le 7 février 2022 Absolument Modernes de Jean Meizoz, 2019 https://diacritik.com/2019/09/05/en-finir-avec-lillusion-moderne-jerome-meizoz-absolument-modernes/ Mais cette chronique est aussi une réflexion sur les devenirs de l’utopie moderniste : son épuisement aujourd’hui, qui nous laisse amers devant le gâchis écologique ; sa force de tromperie et d’illusion, suscitant de vains désirs, grâce à la force des médias et des publicités ; sa puissance de croyance toutefois, puisque Absolument modernes ! montre que l’on passe sans solution de continuité du culte religieux au culte du progrès. https://www.liberation.fr/livres/2019/09/04/absolument-modernes-le-progres-en-roue-libre_1749285/ Les alpages, avant d'être voués aux sports d'hiver, associent paysans et bêtes dans une proximité séculaire désormais perdue. L'auteur est lié à ce paysage, à cette chaleur. Il a connu les abricotiers de sa mère détruits au moment de la construction de l'autoroute. Avant d'être «modernisé» lui-même, il a aimé l'almanach de sa grand-mère. Le progrès a débarqué sur la table : « Après la disparition de maman, on s'est mis à manger des surgelés. » Tout un mode de vie a progressivement changé dans les années 70 et 80, on a tous connu ça. Et on ne va pas regretter l'époque où il n'y avait pas de lave-linge. «Je suis un gamin aux émotions façonnées par ses tantes», écrit joliment Meizoz en se souvenant de son enfance. Parmi ces tantes, une bonne placée à l'âge de 16 ans en 1950, qui a «aimé le progrès incarné par l'eau chaude en abondance, la lessiveuse, le lave-vaisselle, le four électrique. Elle réplique vertement à ceux qui déplorent ces nouveaux besoins». Enfin, si l'ordre ancien vole en éclats, qui va s'en plaindre si on peut «inventer la vie selon ses désirs et sa personnalité» ? Mais la technique prolifère. A peine apparu, le walkman est une antiquité, on ne peut plus se passer de son smartphone. Au début du livre, l'auteur constate : « Maintenant, me voilà enfin prêt à raconter ces années de promesses, quand on chantait partout l'avancée triomphale et la croissance infinie. Parce qu'aujourd'hui, apparemment, il faut en rabattre. Quelque chose s'est brisé, mais quand ? » 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 14 février 2022 Share Posté(e) le 14 février 2022 (modifié) Du nord au Mexique a la Californie, un nouveau Sahara ? https://www.lefigaro.fr/flash-actu/mega-secheresse-millenaire-dans-le-sud-ouest-de-l-amerique-du-nord-20220214 La méga-sécheresse qui sévit depuis vingt ans dans le sud-ouest de l'Amérique du Nord est la pire enregistrée depuis 1200 ans, Modifié le 14 février 2022 par collectionneur 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 15 février 2022 Share Posté(e) le 15 février 2022 Il y a 11 heures, collectionneur a dit : Du nord au Mexique a la Californie, un nouveau Sahara ? https://www.lefigaro.fr/flash-actu/mega-secheresse-millenaire-dans-le-sud-ouest-de-l-amerique-du-nord-20220214 La méga-sécheresse qui sévit depuis vingt ans dans le sud-ouest de l'Amérique du Nord est la pire enregistrée depuis 1200 ans, Aux mêmes latitudes, même effet sur le sud du continent eurasien . https://www.courrierinternational.com/article/climat-apres-soixante-jours-sans-pluie-la-souffrance-du-po-plus-grand-fleuve-ditalie https://reporterre.net/Une-extreme-secheresse-hivernale-affecte-l-Espagne-et-le-Portugal https://www.dw.com/fr/grèce-catastrophe-climatique-en-cours-incendies/a-58774432 https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/en-turquie-la-secheresse-transforme-des-plaines-en-gruyere_153645 https://www.francetvinfo.fr/monde/moyen-orient/secheresse-inquietude-en-irak-et-en-syrie-avec-des-penuries-deau_4748197.html Site sur la sécheresse : http://www.secheresse.info/ Site de suivi cartographique des catastrophes naturelles : https://www.catnat.net/en/veille-catastrophes/veille-des-catastrophes-naturelles/veille-catastrophes-monde/230-secheresses-monde/6883-14-importante-seresse-en-turquie-et-en-gr 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 15 février 2022 Share Posté(e) le 15 février 2022 Humour, pour les dames : https://facebook.com/photo.php?fbid=1899322556917625&set=a.277864429063454&type=3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 21 mars 2022 Share Posté(e) le 21 mars 2022 Un des motifs de la guerre d'Ukraine ? Récupérer des terres arabes avant que la Sibérie ne devienne un vaste champ de boue ? https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/permafrost-pergelisol-plus-proche-point-non-retour-quon-ne-pensait-97322/ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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