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Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?


Alexis
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Il y a 4 heures, g4lly a dit :

Remplacer les usines de ciment ?

La production de ciment produit naturellement du CO2 par décarbonation du calcaire pour produire la chaux.

Techniquement ici soit on passe par une recapture totale soit on ne produit plus du tout de ciment.

Il faut supprimer le ciment et construire en terre crue :

 

 

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Il y a 12 heures, Wallaby a dit :

Il faut supprimer le ciment et construire en terre crue :

 

 

alors que pour lutter contre les deperditions, les écolos proscrivent les maisons individuelles...

 

on en reparlera quand un immeuble de 3 etages et plus en terre aura passé son vingtieme anniversaire..

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il y a 4 minutes, christophe 38 a dit :

on en reparlera quand un immeuble de 3 etages et plus en terre aura passé son vingtieme anniversaire..

http://passerelles.bnf.fr/reperes/terre_crue_01.php

Les premiers gratte-ciel du monde datent du XVIe siècle et ils sont en briques crues ! On les trouve dans la ville de Shibam au Yémen. Ces bâtiments hauts de 30 m comptent huit étages et datent pour certains du XVIe siècle.
Pour éviter qu’ils ne s’effondrent, les constructeurs ont développé des techniques élaborées pour alléger les édifices :

les murs sont beaucoup plus épais à la base qu’au sommet ;

les ouvertures sont plus nombreuses et plus larges au fur et à mesure que l’on monte.

800px-149_%C5%A0ibam.jpg

800px-Shibam1.JPG

source : https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Shibam

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  • 2 weeks later...

A écouter ou réécouter ... ou comment nature et culture n'était jusqu'à hier qu'un pour l'immense majorité de l'humanité.

https://www.franceculture.fr/emissions/l-invite-e-des-matins/l-invite-des-matins-du-mardi-30-novembre-2021

Quote

L'homme face à l'animal, une histoire de violence et d'empathie. Avec Charles Stépanoff

La multiplication des accidents humains liés à la chasse, mais aussi notre attention croissante au bien-être animal, amènent une défiance grandissante des Français à l’égard des chasseurs : ils sont 80% à se dire opposés à la chasse. Dans le même temps, une part au moins aussi grande de nos concitoyens consomment pourtant une viande issue de l’élevage industriel, produite avec une violence bien plus rationalisée et systématisée que celle de la chasse. Comment comprendre cette coexistence paradoxale d’une forte tendresse envers les animaux qui se manifeste à travers le dégoût moral pour la chasse, et d’une relative tolérance à l’égard de l’industrialisation de la viande ?                           

C’est la question que pose Charles Stépanoff dans son dernier ouvrage. Il choisit d’y répondre en voyant dans cette tension non pas une contradiction, mais une relation de complémentarité entre deux pôles : dans la bienveillance contemplative envers quelques espèces que l’on protège et la froideur envers celles que l’on exploite, règne une même séparation étanche entre le monde animal de la nature et le monde humain de la culture.

La chasse, quant à elle, ne semble pas trouver immédiatement sa place dans ce couple fondateur de l’Occident moderne : si elle relève bien entendu d’une forme de violence, elle se caractérise aussi par sa capacité à prendre en compte l’altérité animale dans la constitution de l’identité du chasseur, conduisant à une paradoxale intégration du vivant dans nos rapports au milieu.

Charles Stépanoff : maître de conférences à l’EPHE et directeur d’études à l’EHESS depuis 2021, membre du Laboratoire d’anthropologie sociale (LAS) et spécialisé notamment dans les relations entre humains et animaux. Il publie L’Animal et la mort. Chasses, modernité et crise du sauvage (La Découverte, 2021). 

Les accidents de chasse : un conflit d'usages

Que vous inspirent les différents accidents de chasse qui ont mis très récemment la chasse au cœur de l'actualité ?

C'est vrai que ces accidents se reproduisent chaque année. C'est dramatique, absolument, comme tout accident mortel. Ce qu'il faut observer, c'est que statistiquement, il y a des progrès. Il faut aussi voir les causes écologiques derrière : les chasseurs se sont armés ces dernières décennies d'armes plus dangereuses, qui tirent à balle plutôt qu'au plomb. Il y a de moins en moins de chasse au petit gibier, et de plus en plus de chasse au grand gibier. On a là des transformations écologiques de nos paysages qui affectent la faune, le paysage et l'actualité dans ces accidents.

Est-ce que ces accidents sont un motif de préoccupation pour les chasseurs ou est-ce qu'ils les considèrent comme instrumentalisés par les militants anti-chasse ?

La sécurité fait partie de la formation, et il y a un encadrement par l'Etat à ce niveau. On a maintenant un examen pour le permis de chasse. Mais derrière cela, il faut aussi voir les causes sociologiques de ces conflits. On a une rencontre souvent compliquée entre des usages de la nature contradictoires qui sont porteurs de visions sur la place de l'humain dans le milieu naturel. Ce n'est pas du tout dans la culture paysanne, par exemple, de se promener juste pour se promener. D'un côté, il y a une vision de la nature comme décor, comme paysage calme et voué à la contemplation, et d'un autre côté, un usage de populations locales enracinées dans des traditions paysannes qui ont un rapport plus productif à la nature.

"Les chasseurs" dans le débat public

Willy Schraen a récemment déclaré que les chasseurs n'en avaient "rien à foutre" de réguler. En tant qu'anthropologue de la chasse, comment analysez-vous ce discours ?

On voit les difficultés des institutions de la chasse à tenir un discours cohérent. Elles se sont engagées, ces dernières décennies, dans un travail d'encadrement et de discipline, qui consistait à enseigner non seulement la sécurité mais aussi la gestion du gibier. C'est ce que j'ai appelé une "révolution gestionnaire", pour nommer une rationalisation de pratiques paysannes jugées trop vivrières. On a enseigné un rapport sportif à la chasse. C'est une vision bourgeoise, et un choix de classe. Il n'y a pas d'homogénéité dans le monde de la chasse.

Quand on parle des chasseurs dans les médias, qu'il s'agisse des institutions ou des critiques anti-chasse, le discours homogénéise un groupe en réalité très divers. Entre la chasse paysanne, qui est tournée vers un aspect vivrier, et la chasse en parc commercial où la viande part directement à Rungis, il n'y a quasiment pas de rapport. C'est très différent encore de la chasse en safari, de la chasse à courre... On perd de vue les conflits internes à ce milieu en disant "les chasseurs".

Chasse et régulation écologique

La question des sangliers se pose, dans le cadre de cette question de régulation : ce n'est pas un vain mot. Il y a de plus en plus de sangliers, et c'est une population très difficile à maîtriser.

Ce sont à la fois des questions écologiques et politiques, c'est complètement entremêlé. C'est ce qui est fascinant pour l'anthropologue : on ne peut pas séparer des questions de nature, de culture et de politique quand on traite de la chasse. Donc il faut développer une approche socio-écologique pour les sangliers.

Le problème des pouvoirs publics au sortir de la Seconde Guerre mondiale, c'est qu'on a deux courbes opposées : la courbe des chasseurs, qui ne cesse d'augmenter (c'est le loisir des ouvriers, soutenu par le PCF) ; d'un autre côté, la faune visée par cette petite chasse populaire diminue déjà à cause de la modernisation de l'agriculture. Le choix des pouvoirs publics a été d'artificialiser encore plus les choses, contre les alertes lancées par les chasseurs. L'institution fait le choix de l'élevage de gibier : il n'y en a plus dans les milieux naturels, donc on va en produire. On voit advenir l'utopie d'une faune produite par les humains.

Mutations de la chasse

Aujourd'hui, avec ces mutations, on voit aussi nécessairement s'opérer une transformation de la chasse ?

Premièrement, il y a des gens qui ont arrêté. En 40 ans, un million de personnes rangent leur fusil. Il y a les gens qui pratiquent la chasse populaire et qui ne voient plus de lapins, de faisans, donc renoncent à tuer les derniers animaux présents car ils aiment les avoir autour d'eux. C'est aussi un rejet des politiques des institutions de la chasse, notamment du côté de la marchandisation. 

Sur le même thème, Charles Stépanoff raconte l'histoire de la duchesse d'Uzès, un écho aux clivages actuels autour de la chasse.

 

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Il y a 12 heures, Kiriyama a dit :

Le problème aussi c'est qu'en Europe les climats sont beaucoup plus pluvieux et humides qu'au Moyen-Orient. Ce n'est pas dit que ces constructions résistent longtemps à la "douceur" du climat belge.

http://theses.insa-lyon.fr/publication/2008ISAL0093/these.pdf

STABILITE DES STRUCTURES EN PISE : DURABILITE, CARACTERISTIQUES MECANIQUES - 2008

par BUI Quoc-Bao (Ingenieur génie civil de l’Ecole Polytechnique de Ho Chi Minh Ville - Vietnam)

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Le 30/11/2021 à 17:31, g4lly a dit :

Premièrement, il y a des gens qui ont arrêté. En 40 ans, un million de personnes rangent leur fusil. Il y a les gens qui pratiquent la chasse populaire et qui ne voient plus de lapins, de faisans,

Et on est en droit de se demander pourquoi il faudrait forcément voir des faisans, sachant que ce n'est pas une espèce endémique européenne. On pourrait la considérer comme une espèce invasive :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Faisan_de_Colchide

Le Faisan de Colchide, faisan à collier ou faisan de chasse (Phasianus colchicus), est une espèce d'oiseaux galliformes de la famille des Phasianidae originaire d'Asie et introduit en Europe dès le Moyen Âge.

https://reporterre.net/A-Rambouillet-des-faisans-massacres-pour-le-plaisir-des-riches

La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) dénonce le cercle vicieux qu’engendrent ces pratiques : nés dans des couvoirs sous des lampes chauffantes, les faisandeaux n’ont pas de mère pour leur apprendre à se nourrir et à échapper aux prédateurs, leur inexpérience limitant fortement leur espérance de vie. Alors, pour éviter que les faisans d’élevage ne soient décimés par la faune sauvage — renards et divers mustélidés (belettes, putois, blaireaux, etc.) —, les chasseurs abattent et piègent leurs concurrents à fourrure, à Rambouillet comme partout en France. « Cela prive les agriculteurs d’alliés précieux, sachant que chaque renard consomme 4 000 à 5 000 micromammifères par an, essentiellement des rongeurs », déplore le directeur général de la LPO, Yves Verilhac.

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Il y a 10 heures, Wallaby a dit :

Mais les choses se gâtent après… Car voila que cet homme devenu prophète en son pays se révèle profondément conservateur, voire réac, en matière de mœurs, tenant des propos homophobes, misogynes, se montrant par exemple plus que réservé sur la PMA, et finalement très irrationaliste. Une enquête publiée dans le Monde Diplomatique finit par déboulonner la statue. 

C'est tout à fait son droit d'être profondément conservateur et contre la PMA.

Pour les propos homophobes et misogynes c'est malheureux d'avoir cette vision des choses, mais là encore si c'est tenu lors de conversations privées c'est également son droit et son problème.

Modifié par Kiriyama
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Il y a 8 heures, WizardOfLinn a dit :

A vrai dire, on s'en tape un peu qu'il soit misogyne, ou de ses opinions sur la PMA.
Il est plus intéressant est de savoir si ses techniques agricoles apportent quelque chose ou si ce sont des trucs de charlatan pour vendre des bouquins.

Si l'on en croit ce qui est recensé dans Wikipedia (supra Walliby) :

 

"Le sociologue Gérald Bronner, membres du comité de parrainage de l'AFIS48, considère que « Rabhi est peut-être adorable, mais, lorsqu’il affirme que ses techniques agricoles pourraient nourrir la planète, il trompe nos concitoyens. Sa ferme ne survit que parce qu’elle peut compter sur le travail de 150 bénévoles !49 ». Il critique également son utilisation de méthodes non scientifiques50.

Selon le journaliste Jean-Baptiste Malet, « Toutes les associations qui suivent les principes de Pierre Rabhi, en réalité ne sont pas autosuffisantes en ce qui concerne leur production, et sur leur modèle économique elles ne vivent pas de ce qu'elles produisent, mais elles vivent de leur facturation de formations : de jeunes précaires paient parfois très cher des formations au maraîchage, et quand on se penche sur les comptes on s'aperçoit que ce ne sont pas les rendements qui [financent les fermes] »"

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Il y a 11 heures, Kiriyama a dit :

C'est tout à fait son droit d'être profondément conservateur et contre la PMA.

Pour les propos homophobes et misogynes c'est malheureux d'avoir cette vision des choses, mais là encore si c'est tenu lors de conversations privées c'est également son droit et son problème.

C'est un peu une évidence que de dire que les Amish, qui sont une sorte d'arrêt sur image du XVIIe siècle, ne sont pas généralement pas très progressistes sur le plan des moeurs.

Il y a une certaine cohérence entre conservation de la nature et conservation des anciennes moeurs.

Je ne voudrais pas trop détailler, parce que cela nous met un peu hors sujet, mais on peut voir cette logique chez quelqu'un comme Wendell Berry, que je connais mieux que Pierre Rabhi :

Le 22/09/2021 à 21:09, Wallaby a dit :

Selon Wendell Berry, l'un des pères fondateurs de la pensée écologique américaine, c'était mieux avant :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Wendell_Berry

En 1965, il retourne au Kentucky, à Port Royal, et s’établit sur la ferme qu’a occupée la famille depuis 1800. Il y cultive 125 acres selon des méthodes traditionnelles et biologiques, en n’utilisant que des chevaux. L'œuvre de Wendell Berry reflète ses préoccupations, centrées essentiellement sur l'agriculture et la communauté. On y retrouve son amour de la terre ainsi que ses valeurs familiales, communautaires, écologiques et humanistes. Tout en se faisant chronique et critique du déclin de la vie rurale en Amérique et de ce qu’il nomme le « désordre culturel » mondial, son œuvre porte aussi à la conscientisation, à l’attention, à la responsabilisation de l’individu et à l’harmonisation de la relation entre l’homme, sa nature et la nature.

https://web.archive.org/web/20200408054734/https://www.thenation.com/article/archive/wendell-berry-essays-library-of-america-review/

La transformation destructrice de la terre, de la culture et du commerce n'a rien de nouveau ; il s'agit simplement du dernier chapitre en date de l'histoire américaine - l'exploitation et l'élimination des formes de vie établies pour faire place à de nouvelles formes de profit. Revenant sur les premiers soldats et colons qui ont chassé les Amérindiens, Berry écrit : "Ces conquérants ont fragmenté et démoli les communautés traditionnelles..... Ils ont toujours dit que ce qu'ils détruisaient était dépassé, provincial et méprisable. "

Lire l'article entier pour voir les problèmes que pose Wendell Berry - défenseur des "communautés traditionnelles" - à un magazine comme The Nation qui est à l'extrême gauche de la politique américaine.

Comme j'avais dit plus haut, la question écologique oblige à se reposer la question du progrès : http://www.air-defense.net/forum/topic/19441-effondrement-écologique-et-civilisationnel-en-ce-siècle/page/53/?tab=comments#comment-1364558

Le 02/01/2021 à 11:51, Wallaby a dit :

[Un Américain] est probablement le citoyen le plus malheureux de l'histoire du monde. Il n'a pas le pouvoir de se procurer autre chose que de l'argent, et son argent se gonfle comme un ballon et dérive, soumis aux circonstances historiques et au pouvoir des autres. Du matin au soir, il ne touche à rien de ce qu'il a produit lui-même, dont il peut être fier.  Malgré tous ses loisirs, il se sent mal, il a mauvaise mine, il est en surpoids, sa santé est mauvaise. Son air, son eau et sa nourriture sont tous connus pour contenir des poisons. Il y a de fortes chances qu'il meure d'asphyxie. Il soupçonne que sa vie amoureuse n'est pas aussi satisfaisante que celle des autres. Il souhaite être né plus tôt ou plus tard. Il ne sait pas pourquoi ses enfants sont comme ils sont. Il ne comprend pas ce qu'ils disent. Il ne s'en soucie pas beaucoup et ne sait pas pourquoi il ne s'en soucie pas. Il ne sait pas ce que sa femme veut ou ce qu'il veut. Certaines publicités et photos dans les magazines lui font soupçonner qu'il est fondamentalement peu attirant. Il a le sentiment que tous ses biens sont menacés de pillage. Il ne sait pas ce qu'il ferait s'il perdait son emploi, si l'économie s'effondrait, si les entreprises de services publics faisaient faillite, si la police se mettait en grève, si les camionneurs se mettaient en grève, si sa femme le quittait, si ses enfants s'enfuyaient, s'il était découvert qu'il était malade de façon incurable. Et pour ces angoisses, bien sûr, il consulte des experts agréés, qui à leur tour consultent des experts agréés au sujet de leurs angoisses.

Wendell Berry, The unsettling of America (1977) cité par Jeremy Rifkin, Entropy (1980)

 

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il y a une heure, Wallaby a dit :

C'est un peu une évidence que de dire que les Amish, qui sont une sorte d'arrêt sur image du XVIIe siècle, ne sont pas généralement pas très progressistes sur le plan des moeurs.

Il y a une certaine cohérence entre conservation de la nature et conservation des anciennes moeurs.

...

 

Sur toute la planète, il y a de telles variations de moeurs d'un groupe humain à l'autre que je ne vois vraiment aucun rapport entre conservation de la nature et conservation des moeurs.

 

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il y a 5 minutes, WizardOfLinn a dit :

Sur toute la planète, il y a de telles variations de moeurs d'un groupe humain à l'autre que je ne vois vraiment aucun rapport entre conservation de la nature et conservation des moeurs.

C'est peut-être une conservation de la diversité des moeurs, dans toutes leurs variations. Mais dans une perspective localiste, l'horizon s'arrête à sa propre communauté, et on ignore royalement ce qui se passe chez les autres, tant qu'ils ne vous agressent pas. Même la comptabilité de cette diversité vous échappe.

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  • 3 weeks later...
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Absolument Modernes de Jean Meizoz, 2019

https://diacritik.com/2019/09/05/en-finir-avec-lillusion-moderne-jerome-meizoz-absolument-modernes/

Mais cette chronique est aussi une réflexion sur les devenirs de l’utopie moderniste : son épuisement aujourd’hui, qui nous laisse amers devant le gâchis écologique ; sa force de tromperie et d’illusion, suscitant de vains désirs, grâce à la force des médias et des publicités ; sa puissance de croyance toutefois, puisque Absolument modernes ! montre que l’on passe sans solution de continuité du culte religieux au culte du progrès.

https://www.liberation.fr/livres/2019/09/04/absolument-modernes-le-progres-en-roue-libre_1749285/

Les alpages, avant d'être voués aux sports d'hiver, associent paysans et bêtes dans une proximité séculaire désormais perdue. L'auteur est lié à ce paysage, à cette chaleur. Il a connu les abricotiers de sa mère détruits au moment de la construction de l'autoroute. Avant d'être «modernisé» lui-même, il a aimé l'almanach de sa grand-mère. Le progrès a débarqué sur la table : « Après la disparition de maman, on s'est mis à manger des surgelés. »

Tout un mode de vie a progressivement changé dans les années 70 et 80, on a tous connu ça. Et on ne va pas regretter l'époque où il n'y avait pas de lave-linge. «Je suis un gamin aux émotions façonnées par ses tantes», écrit joliment Meizoz en se souvenant de son enfance. Parmi ces tantes, une bonne placée à l'âge de 16 ans en 1950, qui a «aimé le progrès incarné par l'eau chaude en abondance, la lessiveuse, le lave-vaisselle, le four électrique. Elle réplique vertement à ceux qui déplorent ces nouveaux besoins». Enfin, si l'ordre ancien vole en éclats, qui va s'en plaindre si on peut «inventer la vie selon ses désirs et sa personnalité» ?

Mais la technique prolifère. A peine apparu, le walkman est une antiquité, on ne peut plus se passer de son smartphone.

Au début du livre, l'auteur constate : « Maintenant, me voilà enfin prêt à raconter ces années de promesses, quand on chantait partout l'avancée triomphale et la croissance infinie. Parce qu'aujourd'hui, apparemment, il faut en rabattre. Quelque chose s'est brisé, mais quand ? »

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Du nord au Mexique a la Californie, un nouveau Sahara ? 

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/mega-secheresse-millenaire-dans-le-sud-ouest-de-l-amerique-du-nord-20220214

La méga-sécheresse qui sévit depuis vingt ans dans le sud-ouest de l'Amérique du Nord est la pire enregistrée depuis 1200 ans, 

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