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Migrations de masse vers l'Europe


Messages recommandés

Un peu d'humour pour détendre :biggrin:

J'imagine bien une parodie avec des images du film la Chute , comme on en voit sur Youtube .

Histoire de parodier Merkel et ces ministres :

Des dialogues du genre : Ils ( les vagues de clandestins ) sont dans les faubourgs de Berlin mein Führer..ette ( pour Angela ) .

On imagine bien la suite , Angela garde sur place ces ministres :bloblaugh:

 

 

 

 

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Il y a un article dans le monde. http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/09/15/la-hongrie-se-barricade-pour-decourager-les-refugies_4758266_3214.html
Perso je pense que c'est en violation de la directive Asile en terme procédural. C'est n'importe quoi.

Franchement, quand bien même ce serait le cas (ce que je ne pense pas), ça chagrine tant que cela qu'une directive européenne soit bafouée? Placer cela sur le plan législatif demande à prendre en compte toute la loi. Y compris ce qui se passe quand elle n'est pas appliquée. Déjà, c'est une directive, donc il faut la transposer en droit national, où des aménagements sont réalisés pour la faire coller avec la pratique et les institutions du pays. Ensuite, après plusieurs années avec des manquements caractérisés (non transposition, mauvaise transposition ou application manifestement à l'encontre de la directive), alors un rappel aura lieu. Après encore plusieurs années, une procédure de contentieux pourra être ouverte, qui statuera après quelques années (encore!) et de nombreux débats contradictoires à une astreinte quotidienne par jour de non-application... et si l'astreinte n'est pas payée... je n'en sais rien.

Bref, placer cela sur le terrain du droit européen, c'est à mon avis se méprendre sur la possibilité d’application dudit droit.

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http://www.focus.de/politik/ausland/fluechtlingskrise-im-news-ticker-bundespolizei-stoppt-3500-fluechtlinge-an-grenze-zu-oesterreich_id_4950096.html (16 septembre 2015)

Arrivées d'enfants non accompagnés en Allemagne : 11600 en 2014, soit 5000 de plus qu'en 2013 (+77%), et six fois plus qu'en 2009.

Le chef de groupe parlementaire SPD dit que si l'Europe ne s'entend pas sur le système de quotas, elle devra rendre son prix Nobel de la paix.

Mardi, la gare de Munich a accueilli 1400 réfugiés venus par des trains en provenance soit de Budapest, soit d'Italie.

Mercredi à midi, le chiffre des arrivées en gare de Munich était d'environ 1000.

Le ministre de la justice a convoqué le directeur de Facebook en Europe pour parler de la répression des propos racistes. Un représentant de syndicat de police parle de "retrait de permis" selon lui plus efficace que les amendes.

Modifié par Wallaby
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Le chef de groupe parlementaire SPD dit que si l'Europe ne s'entend pas sur le système de quotas, elle devra rendre son prix Nobel de la paix.

Postures.

A quand le débat réel ?

 

Mardi, la gare de Munich a accueilli 1400 réfugiés venus par des trains en provenance soit de Budapest, soit d'Italie.

Mercredi à midi, le chiffre des arrivées en gare de Munich était d'environ 1000.

Même en écrivant hier que le mur hongrois, étant la tentative d'un pays seul, ne pourrait faire davantage qu'être un ralentisseur temporaire, je ne m'attendais pas à cela. Le rythme quotidien reste équivalent à un demi-million d'entrées en un an !

Et il est probable qu'encore peu de migrants ont "trouvé" les bonnes routes pour contourner le mur hongrois ou les contrôles frontaliers allemands. Les réseaux doivent être encore en cours de reconfiguration.

 

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http://web.de/magazine/politik/fluechtlingskrise-in-europa/fluechtlingskrise-deutschland-schliesst-grenzen/bundespolizei-stoppt-3500-fluechtlinge-grenze-oesterreich-30919734 (16 septembre 2015)

Mardi, la police fédérale allemande a compté 3500 entrées de réfugiés à la frontière avec l'Autriche, contre 1200 lundi. 13 passeurs ont été arrêtés mardi.

La ministre de l'intérieur autrichienne a dit qu'elle ne renverrait pas de réfugiés en Hongrie, et que l'Allemagne s'était engagée à ne pas renvoyer de réfugiés en Autriche.

S'agissant du nombre de réfugiés que l'Allemagne est prête à accueillir par jour en provenance d'Autriche, la ministre n'a pas donné de réponse, indiquant qu'une réunion doit se tenir à Berlin aujourd'hui (mercredi) sur le sujet.

L'État fédéral allemand va s'impliquer plus fortement dans la gestion de la crise en collaboration avec les régions, a dit Merkel après une réunion avec les ministres-présidents des régions. Elle a annoncé que l'État fédéral assurerait directement 40000 places de réfugiés et que plusieurs plaques tournantes supplémentaires de répartition des réfugiés vers les différentes destinations seraient créées [en plus de la gare de Munich].

 

Et il est probable qu'encore peu de migrants ont "trouvé" les bonnes routes pour contourner le mur hongrois ou les contrôles frontaliers allemands. Les réseaux doivent être encore en cours de reconfiguration.

Tu as la réponse dans l'autre article que je viens de résumer ci-dessus : 3500 entrées hier par la route à la frontière germano-autrichienne.

En réalité, ce qui se passe c'est qu'on est en train de limiter le nombre d'arrivées en gare de Munich, en reportant les entrées sur la frontière routière germano-autrichienne.

Donc le flux reste apparemment le même, mais Munich pourra fêter la fête de la Bière sans craindre d'être débordée.

 

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Article qui détail d'où vient les logements proposés en France pour les réfugiés, démontant les théories de logements réservé aux migrants au détriments de familles pauvres bien française: http://www.liberation.fr/desintox/2015/09/15/refugies-l-intox-des-77-000-hlm-passes-sous-le-nez-des-francais_1383043?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook

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Bon. Moi, physicien.

Gradient de potentiel => flux.

Inversion des pôles => inversion du flux.

Si on étripe, éviscère, lapide, décapite, immole et écartèle un nombre suffisamment grand de réfugiés sur la zone frontière, il se remettront naturellement en route vers la Syrie !

Il faut augmenter notre potentiel de terreur !

 

===> []

Sur l'un des chemins des "réfugiés", dans les Carpates (en Roumanie donc), ils ont un allié de poids pour cela : un certain comte (vampire de son état) qui répond au doux nom de Drakula:ph34r:

 

Modifié par Bruno
Fautes de syntaxe
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http://www.spiegel.de/politik/deutschland/grenzkontrollen-in-deutschland-mehr-show-als-massnahme-a-1053078.html (16 septembre 2015)

Le journaliste a rencontré des touristes sud-coréens qui voyagent dans le sens Allemagne-Autriche, bien embêtés parce que le train est coupé et ne va pas plus loin que la gare de Freilassing (la ville frontière allemande en face de Salzbourg). Le taxi les emmène jusqu'à un pont qui enjambe la rivière Saalach qui fait la frontière, mais ne veut pas traverser parce qu'il a peur de ne pas pouvoir rentrer en Allemagne ensuite. Donc les touristes doivent traverser à pied en traînant leurs valises. Puis il rencontrent un retraité autrichien qui vient faire ses courses en Allemagne à vélo, parce que les prix sont moins chers. Il leur indique une ligne de bus qui les mènera à Salzbourg.

Au bord de la route fédérale en direction de Munich il y a des bus de police qui sont garés. Un porte parole de la police explique que les contrôles sont faits avec une intensité variable et de façon inopinée ici ou là.

Lundi, les passeurs n'avaient qu'à prendre l'autoroute A8 qui n'était pas fortement contrôlée. Ou emprunter trois ponts sur la Saalach que le retraité autrichien cycliste indique comme n'étant pas contrôlés.

Côté autrichien, le journaliste a rencontré une famille originaire de Deraa en Syrie qui se repose sous un arbre.

Sur le pont, un policier allemand aborde une autre famille qui traverse le pont à pied. Il leur explique des rudiments juridiques sur les entrées sans permis de travail, passe un coup de téléphone à sa hiérarchie, puis les conduit vers le côté allemand. Au bout d'un certain temps d'attente sur la pelouse, un bus de police les prendra vers le poste de police où ils seront enregistrés, puis conduits vers un centre de premier accueil.

L'article est intitulé "le show absurde du contrôle des frontières". Le journaliste conclut : L'Allemagne continue d'accueillir les réfugiés de façon serviable. Mais il ne faut pas que cela se voie.

Modifié par Wallaby
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Franchement, quand bien même ce serait le cas (ce que je ne pense pas), ça chagrine tant que cela qu'une directive européenne soit bafouée? Placer cela sur le plan législatif demande à prendre en compte toute la loi. Y compris ce qui se passe quand elle n'est pas appliquée. Déjà, c'est une directive, donc il faut la transposer en droit national, où des aménagements sont réalisés pour la faire coller avec la pratique et les institutions du pays. Ensuite, après plusieurs années avec des manquements caractérisés (non transposition, mauvaise transposition ou application manifestement à l'encontre de la directive), alors un rappel aura lieu. Après encore plusieurs années, une procédure de contentieux pourra être ouverte, qui statuera après quelques années (encore!) et de nombreux débats contradictoires à une astreinte quotidienne par jour de non-application... et si l'astreinte n'est pas payée... je n'en sais rien.

Bref, placer cela sur le terrain du droit européen, c'est à mon avis se méprendre sur la possibilité d’application dudit droit.

J'essaie depuis le début du pic de rester sur une ligne informative, et à dans une certaine mesure d'argumenter dans le champ du Droit que je connais. Sinon il est très vraisemblable que le débat deviendrait beaucoup moins cordial et intéressant, voir que nous tournerions en rond sur des débats philosophiques sans intérêts.
Qu'est ce que le problème des violations répétées du Droit Européen pose ?  On sort des cadres légaux-rationnels, on revient à la politique et aux rapports de forces plutôt qu'à la coopération et la confiance mutuelle. C'est con mais on ne peut pas prêcher d'un coté la nécessité d'un consensus politique pour répondre à la crise, et d'un autre se torcher (trop) avec les règles de fonctionnement.
Deuxième point s'entrechoque ici deux notions, celui de la raison d'Etat, nécessaire y compris dans une société démocratique et celle de l'autonomie de l'individu. La notion d'Etat (confondu parfois avec l'intérêt général) étant ici largement défendue je pense qu'il n'est pas inintéressant de poser une alternative, d'autant que cette alternative découle elle même d'un processus sanctionné par les Etats qui ont entendu organiser la politique autour du sujet dont nous discutons. 

Sinon sur la célérité de la procédure devant la CJUE j'ai vu des cas aboutir en moins de douze mois (si la commission ou un des Etats membres est impliqué). CEDH 2 ans minimum. Mais je pense qu'il ne faut pas lire le problème qu'en terme d'urgence mais bien s'inscrivant dans le long terme. En l'espèce normalement la directive asile est déjà largement transposée en droit Hongrois, on doit pouvoir aller très très vite pour dénoncer les manquements (ça doit même déjà être documenté, ya qu'à rajouter un rapport sur le centre d'accueil spécial et les données officielles du HCR, de la Hongrie et d'Eurostat.

 

Articles que j'ai trouvé intéressant et qui éclairera peut être mieux que je ne l'ai fait les questions sur la distinction mgirant/réfugié :

http://www.liberation.fr/politiques/2015/09/13/philippe-leclercle-statut-de-refugie-a-ete-trop-difficile-a-creer-pour-qu-on-risque-la-confusion_1381674

S’interroger sur le fait d’appeler «migrants» ou «réfugiés» les personnes qui fuient leur pays dans des conditions effroyables, est-ce un simple débat sémantique ?

Pas seulement. «Migrant» est un terme général. Il désigne des personnes qui vont d’un endroit à l’autre, parfois à l’intérieur d’un même pays. Mais parmi ces migrants, certains ont une raison particulière de quitter leur territoire : ils fuient la guerre ou les persécutions. C’est le cas des hommes et des femmes qui arrivent sur les côtes grecques en provenance de la Turquie. Ce sont des «réfugiés», reconnus comme tels par le droit international. Il est important de qualifier ce déplacement forcé. Au HCR, nous disons «réfugiés et migrants» lorsque nous pensons que les deux groupes peuvent être présents, «réfugiés» pour les personnes qui fuient la guerre ou la persécution et «migrants» pour les autres. Cela ne veut pas dire que les autres causes de migrations, comme la désertification ou la grande pauvreté, ne sont pas graves. Mais le statut de réfugié a été trop difficile à créer pour qu’on risque aujourd’hui la confusion.

 

Modifié par Berezech
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http://www.spiegel.de/politik/deutschland/fluechtlinge-bund-und-laender-wollen-verteilzentren-einrichten-a-1053112.html (16 septembre 2015)

Encore quelques détails sur la réunion d'hier après-midi entre Angela Merkel et les ministres-présidents des régions. Ils ont réaffirmé l'utilisation de la « clé de Königstein » pour répartir les réfugiés entre les différentes régions.

Wikipédia nous indique ceci :

https://de.wikipedia.org/wiki/Königsteiner_Schlüssel

Cette clé est utilisée depuis 1949 pour répartir les charges communes entre les différentes régions allemandes. Elle est pondérée pour les deux-tiers avec les revenus fiscaux de chaque région, et pour un tiers avec son chiffre de population.

En 2014, les poids des différentes régions sont donc les suivants :

Total100
Bade-Württemberg13
Bavière15
Berlin5
Brandebourg3
Brême1
Hambourg3
Hesse7
Mecklembourg-Vorpommern2
Basse-Saxe9
Rhénanie-du-Nord-Westphalie21
Rhénanie-Palatinat5
Sarre1
Saxe5
Saxe-Anhalt3
Schleswig-Holstein3
Thuringe3

Des annonces sur l'accélération de la procédure de demande d'asile seront faites la semaine prochaine.

Les questions financières ainsi que la réforme de la réglementation n'ont pas été abordées hier. Pour cela une autre réunion entre la chancelière et les ministres-présidents est prévue le 24 septembre.

Modifié par Wallaby
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http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/fluechtlingskrise-deutschland-ist-nicht-fremdenfeindlich-13797141.htm (16 septembre 2015)

L'auteure évoque plusieurs sondages :

33% veulent que l'Allemagne accueille "le moins de réfugiés possible", tandis que 37% répondent "autant qu'on peut en héberger et prendre soin". Ce dernier pourcentage est le résultat d'une hausse depuis ces dernières semaines tandis que le nombre de réfugiés augmentait.

76 % déclarent qu'il y a des réfugiés dans leur espace géographique, et 38% disent que cela pose des problèmes.

Pour l'auteure, une grande majorité se fait du souci, mais en même temps comprend la situation d'urgence des réfugiés. Elle en veut pour preuve que 58% excluent de pétitionner contre la création d'un foyer de réfugiés dans leur quartier.

Dans les années 1990 l'Allemagne avait connu une vague de réfugiés et 37% des personnes interrogées se déclaraient prêtes à signer des pétitions contre la construction d'un foyer de réfugiés dans leur quartier. Aujourd'hui cette proportion est tombée à 23%.

Ces 10 à 12 dernières années l'opinion que l'Allemagne a besoin d'immigration pour sa démographie et son économie n'arrête pas de monter. La forte immigration en provenance des pays de l'UE en crise qui a précédé la présente vague de réfugiés n'a pas suscité de sentiments négatifs.

Le divorce de l'opinion avec le gouvernement sur la question de la Grèce n'empêche pas les Allemands de rester europhiles. Et plus le temps passe, plus la proportion de ceux qui veulent abandonner l'euro pour revenir au mark diminue.

L'UE reste néanmoins perçue comme trop bureaucratique, et gaspilleuse. La population reste sceptique sur les discours des élites d'élargissement de l'UE et d'intégration financière et fiscale.

Il y a dix ans l'Allemagne connaissait des difficultés économiques, du chômage, et une insécurité liée aux entailles dans le filet de sécurité social. De nombreuses personnes étaient convaincues que l'Allemagne avait atteint son apogée et que son économie ne pouvait que décliner. Dans un tel contexte la population indiquait un refus sensiblement plus fort de l'immigration.

Aujourd'hui la peur de perdre son propre emploi a atteint un point bas. Cela s'ajoute à la hausse des salaires, contribuant à la hausse constante de la satisfaction des membres de la population active de leur situation économique individuelle.

Il y a six ans, la hausse du chômage était indiquée comme un risque pour l'Allemagne par 75% des sondés. Aujourd'hui c'est 25%. La peur d'une diminution des garanties sociales n'a pas cessé de diminuer au cours des 20 dernières années.

La globalisation reste un souci important, mais moins en Allemagne que dans les autres pays européens. Et elle est également perçue comme une chance.

L'Allemagne est perçue comme stable, en contraste avec les nombreuses crises qui agitent le monde.

90% estiment que le niveau de vie allemand est haut et une immense majorité pense que les perspectives d'avenir pour les jeunes sont bonnes.

Les Allemands comprennent l'attractivité de leur pays pour les réfugiés, et conclut l'auteure, cela expliquerait leur relative décontraction face à cette vague de réfugiés.

Modifié par Wallaby
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http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/fluechtlingskrise-deutschland-ist-nicht-fremdenfeindlich-13797141.htm (16 septembre 2015)

L'auteure évoque un sondage : dans les années 1990 l'Allemagne avait connu une vague de réfugiés et 37% des personnes interrogées se déclaraient prêtes à signer des pétitions contre la construction d'un foyer de réfugiés dans leur quartier. Aujourd'hui cette proportion est tombée à 23%.

Autre question du même ou d'un autre sondage (elle n'indique pas les références) : 33% veulent que l'Allemagne accueille "le moins de réfugiés possible", tandis que 37% répondent "autant qu'on peut en héberger et s'occuper".

Je vais peut-être faire du mauvais esprit, mais je me demande ce que donne ce sondage en Bavière, actuellement? Peut-être les résultats ont-ils récemment évolué?

Sinon, si vous voulez rire, regardez la couverture du Point du 10 septembre. Titre: "L'incroyable Mme Merkel" et parmi les articles : "Si seulement, elle était française". À votre avis, la rédaction regrette-t-elle son choix éditorial?

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Sur l'un des chemins des "réfugiés", dans les Carpates (en Roumanie donc), ils ont un allié de poids pour cela : un certain comte (vampire de son état) qui répond au doux nom de Drakula:ph34r:

 

DRACULA ( Vlad III Basarab Țepeș Draculae )

attention tout de même a ne pas galvaudé nos classiques !!!

 

#### je suis déjà loin !!!!! ####

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http://www.focus.de/politik/ausland/fluechtlingskrise-im-news-ticker-kroatischer-premier-laesst-fluechtlinge-durchreisen_id_4951395.html

Alors que le trafic ferroviaire entre Salzbourg et l'Allemagne était "intermittent" lundi et mardi, il est complètement coupé aujourd'hui a annoncé une porte-parole. En l'absence de trains vers l'Allemagne au départ de Salzbourg, il y a 2000 réfugiés en attente à la gare. 1200 ont dormi dans le parking souterrain de la gare. Beaucoup refusent de se laisser conduire vers un centre d'accueil à Salzbourg. Il y a eu quelque "tumulte" hier soir.

http://www.focus.de/politik/ausland/fluechtlingskrise-im-news-ticker-neue-route-erste-fluechtlinge-passieren-grenze-zwischen-serbien-und-kroatien_id_4950440.html

La Vice-Présidente de la CDU menace de réduire la contribution allemande à l'Union Européenne s'il n'y a pas d'accord sur les quotas.

Le chiffre que j'avais noté plus haut d' « environ » 1400 arrivées en gare de Munich mardi est en réalité de 1759. Mercredi matin à 8 heures, il y avait déjà 700 à 800 arrivées décomptées dans cette même gare.

Depuis mardi, 1000 réfugiés ont été accueillis par la police le long de l'Inn, la rivière qui fait frontière avec l'Autriche à Passau. Ils avaient franchi à pied les ponts ou les barrages de la rivière.

http://www.theguardian.com/world/2015/sep/16/salzburg-authorities-say-refugee-pressure-may-shut-down-train-station (16 septembre)

Les autorités de Salzbourg envisagent de fermer la gare. "Les problèmes les plus importants sont dus aux gens acheminés [à la gare] par des moyens privés soit en voiture soit en bus". L'agence autrichienne APA évoque un nombre de 2500 à 3000 réfugiés qui passent d'Autriche en Allemagne chaque jour.

Des trains sont partis de Vienne en direction de Passau au lieu d'aller vers Salzbourg.

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http://www.nytimes.com/2015/09/17/world/europe/europe-refugee-migrant-crisis.html (16 septembre2015)

La Croatie essaie d'enregistrer les migrants, mais la police en a arrêté qui tentaient de contourner l'enregistrement.

En Autriche l'emploi des militaires pour le contrôle des frontières a commencé à minuit.

La police du Burgenland déclare que les arrivées par bus en provenance de Hongrie sont en diminution.

http://www.tt.com/home/10504496-91/fl%C3%BCchtlinge---mehr-als-5.000-migranten-%C3%BCbernachteten-in-wien.csp et http://www.meinbezirk.at/land-wien/politik/fluechtlinge-auch-ohne-zuege-ist-der-westbahnhof-die-drehscheibe-d1476870.html (16 septembre2015)

Plus de 5000 migrants ont passé la nuit à Vienne répartis dans plusieurs lieux d'hébergement. 5000 semble être le maximum de places disponibles. Si ce nombre est dépassé, il pourrait arriver que certains soient obligés de dormir dans la gare. 

1100 réfugiés étaient à la gare de l'Ouest peu avant 11 heures.

131 demandes d'asile ont été déposées à Vienne les 24 dernières heures.

Les autorités autrichiennes s'efforcent de guider les réfugiés dans leur voyage plus loin vers l'ouest. Elles ont vérifié si l'Allemagne les acceptait toujours. Elles ont travaillé à prévoir des capacités d'accueil et elles sont en train d'évaluer quels sont les moyens de transports les plus appropriés entre les trains réguliers, les trains spéciaux et les bus.

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http://www.vienna.at/fluechtlingshilfe-leserreporterin-schildert-die-situation-am-wiener-westbahnhof/4456269 (14 septembre 2015)

Récit d'une bénévole à la gare de l'Ouest à Vienne.

Dans un coin de la gare routière il y a une pouponnière où des aides maternels jouent avec les enfants ou les font dormir sur des matelas de sport. Mais personne ne passe la nuit là. Ils sont emmenés par bus vers des lieux d'hébergement de nuit.

Certains passagers refusent de sortir des bus, ayant peur de démêlés avec les autorités comme ils ont connu ailleurs. Les traducteurs entrent alors dans les bus, leur expliquent qu'ici ils ne craignent rien et les font sortir. Certains des traducteurs sont des écoliers de 15 ou 16 ans qui viennent ici l'après-midi à la sortie des cours.

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http://wien.orf.at/news/stories/2731697/ (15 septembre 2015)

4000 réfugiés attendaient à la gare de l'ouest et 1000 à la gare centrale de Vienne mardi après-midi. Les autorités ont créé 7000 places d'hébergement de nuit. Elles ont demandé à destination des taxis et véhicules privés de ne plus déposer de réfugiés à ces gares.

Les départs des réfugiés pour poursuivre leur voyage sont difficiles à organiser. Mardi deux trains pour l'Allemagne ont été supprimés. Des transports par bus sont organisés, y compris vers Graz [qui se trouve au Sud-ouest, en direction de l'Italie, ce qui n'est donc pas vraiment la direction de l'Allemagne...]. Donc on est presque au blocage. Le porte-parole de la police estime qu'une grande partie des réfugiés devront rester dans les lieux d'hébergement d'urgence à Vienne.

Plusieurs fois par jour des trains partent de la gare centrale et emmènent les réfugiés vers Passau puis vers le nord de l'Allemagne. Pour l'instant les réfugiés ne se sont pas donné le mot quant à l'existence de ces trains et la gare centrale reste relativement calme même s'il y a la queue aux guichets.

Selon un interprète, la hantise des réfugiés est qu'ils ne puissent pas poursuivre leur voyage vers l'Allemagne ou d'être refoulés vers la Hongrie ou la Serbie.

130 réfugiés sont hospitalisés à l'Hôpital général de Vienne (AKH). La plupart des consultations médicales ont lieu directement dans les gares voire dans les centres d'hébergement, avec 21 personnels médicaux qui y sont dépêchés. Mardi, il y a eu à la gare de l'Ouest 103 actes de premiers secours, dont 4 patients nécessitant un transport à l'hôpital. À la gare centrale, 93 actes dont un patient envoyé à l'hôpital. Les hospitalisations sont des cas d'épuisement, de déshydratation et de blessures. Les demandeurs d'asile sont couverts par l'assurance sociale, les non-demandeurs par un accord entre l'hôpital et le Fonds social.

La Radio ORF diffuse une émission spéciale avec les associations. Aujourd'hui on demande des dons mais surtout des lieux d'hébergement.

Modifié par Wallaby
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http://www.krone.at/Oesterreich/Fluechtlingskrise_Zustrom_deutlich_abgeebbt-Genug_Schlafplaetze-Story-472304 (16 septembre)

L'afflux de réfugiés baisse significativement en Autriche.

Les autorités de Burgenland disent que la nuit a été très calme comparée aux précédentes. Seules 100 personnes ont été appréhendées à la frontière avec la Hongrie.

À Nickelsdorf les arrivées se sont taries hier soir après une réception de 7500 réfugiés. À Heiligenkreuz les arrivées par bus se sont taries au bout d'un décompte de 550 personnes.

Les gares de Vienne sont calmes après que les réfugiés eurent été distribués dans les sites d'hébergement de nuit.

Klagenfurt (En Carinthie, tout au sud du pays) s'était préparée pour 1200 réfugiés, mais finalement aucun n'y a été transféré.

En Haute-Autriche, 2155 places de nuit ont été utilisées cette nuit sur les 2460 préparées.

En Styrie, la ville de Schwarzlsee a rempli presque au complet les 840 places préparées et Graz de même avec 1300 places préparées. 5 demandes d'asile ont été faites à Graz et 30 personnes ont dit vouloir en faire une. 22 demandes d'asile ont été faites à Schwarzlsee.

À Salzbourg 1000 ont dormi dans un hébergement d'urgence à la gare et 400 ont dormi dans un train. Ils ont refusé d'aller par bus dans un hébergement d'urgence à quelques kilomètres, voulant rester près de la gare. Suite à l'annonce de l'annulation de tous les trains, ils ont pris en masse la route de la frontière à pied. Les premiers sont arrivés tôt le matin à Freilassing en Allemagne soit à pied, soit par taxi.

Au Burgenland, les contrôles aux postes de frontières continuent là où ils ont été commencés et ils sont étendus à 10 autres postes de frontière. Il est possible que les contrôles soient étendus aux frontières de Styrie et de Carinthie.

Modifié par Wallaby
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Article intéressant et qui éclairera peut être mieux que je ne l'ai fait les questions sur la distinction mgirant/réfugié :

http://www.liberation.fr/politiques/2015/09/13/philippe-leclercle-statut-de-refugie-a-ete-trop-difficile-a-creer-pour-qu-on-risque-la-confusion_1381674

De fait, il est important de distinguer entre migrant et réfugié. Et comme le dit Philippe Leclerc, "le statut de réfugié a été trop difficile à créer pour qu’on risque aujourd’hui la confusion"

Il est d'autant plus regrettable qu'il ajoute lui-même à la confusion, en répétant et entretenant une grave confusion déjà trop répandue :

Mais parmi ces migrants, certains ont une raison particulière de quitter leur territoire : ils fuient la guerre ou les persécutions. C’est le cas des hommes et des femmes qui arrivent sur les côtes grecques en provenance de la Turquie. Ce sont des «réfugiés»

Faux. Encore une fois.

Ces gens qui "arrivent sur les côtes grecques en provenance de la Turquie" ne sont pas des réfugiés. En effet, un réfugié est celui-là qui fuit "la guerre ou les persécutions". Et ce n'est pas ce que ces personnes risquent en Turquie. Ce ne sont donc d'évidence pas des réfugiés.

Les réfugiés, ce sont ceux qui arrivent en Turquie en provenance de la Syrie.

Il peut bien s'agir des mêmes personnes, mais pas au même moment. Et quand on quitte un pays où on n'est menacé ni par la guerre ni par les persécutions, comme la Turquie, on n'est pas un réfugié.

On peut bien y être menacé par la pauvreté. Mais ce n'est pas la pauvreté qui fait le réfugié.

 

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Franchement, quand bien même ce serait le cas (ce que je ne pense pas), ça chagrine tant que cela qu'une directive européenne soit bafouée? Placer cela sur le plan législatif demande à prendre en compte toute la loi. Y compris ce qui se passe quand elle n'est pas appliquée. Déjà, c'est une directive, donc il faut la transposer en droit national, où des aménagements sont réalisés pour la faire coller avec la pratique et les institutions du pays. Ensuite, après plusieurs années avec des manquements caractérisés (non transposition, mauvaise transposition ou application manifestement à l'encontre de la directive), alors un rappel aura lieu. Après encore plusieurs années, une procédure de contentieux pourra être ouverte, qui statuera après quelques années (encore!) et de nombreux débats contradictoires à une astreinte quotidienne par jour de non-application... et si l'astreinte n'est pas payée... je n'en sais rien.

Bref, placer cela sur le terrain du droit européen, c'est à mon avis se méprendre sur la possibilité d’application dudit droit.

+1

En "droit international", ou plutôt supra national, c'est toujours le pays souverain qui a le dernier mot, les rétorsions suite au non respect de ce "droit" ne sont finalement que des "one shot" de la part d'un pays vers un autre.

 

Voie de contournement déjà en route :

Vont voir ce que ça donne d'être suiviste et proxy des allemands :biggrin:

 

http://www.krone.at/Oesterreich/Fluechtlingskrise_Zustrom_deutlich_abgeebbt-Genug_Schlafplaetze-Story-472304 (16 septembre)

L'afflux de réfugiés baisse significativement en Autriche.

Les autorités de Burgenland disent que la nuit a été très calme comparée aux précédentes. Seules 100 personnes ont été appréhendées à la frontière avec la Hongrie.

 

14f653b33cd97b671329ed6b21a925cd.jpg

Les frontières et les obstacles physiques fonctionnent ! Les frontières et les obstacles physiques fonctionnent ! Les murs et les politiques volontaristes marchent !

Halte au relativisme ! :laugh:

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De fait, il est important de distinguer entre migrant et réfugié. Et comme le dit Philippe Leclerc, "le statut de réfugié a été trop difficile à créer pour qu’on risque aujourd’hui la confusion"

Il est d'autant plus regrettable qu'il ajoute lui-même à la confusion, en répétant et entretenant une grave confusion déjà trop répandue :

Faux. Encore une fois.

Ces gens qui "arrivent sur les côtes grecques en provenance de la Turquie" ne sont pas des réfugiés. En effet, un réfugié est celui-là qui fuit "la guerre ou les persécutions". Et ce n'est pas ce que ces personnes risquent en Turquie. Ce ne sont donc d'évidence pas des réfugiés.

Les réfugiés, ce sont ceux qui arrivent en Turquie en provenance de la Syrie.

Il peut bien s'agir des mêmes personnes, mais pas au même moment. Et quand on quitte un pays où on n'est menacé ni par la guerre ni par les persécutions, comme la Turquie, on n'est pas un réfugié.

On peut bien y être menacé par la pauvreté. Mais ce n'est pas la pauvreté qui fait le réfugié.

 

 

Nein, ce sont toujours des réfugiés. Seul a changé le lieu du refuge, et ce dernier n’influence pas le statut de la personne, ne la transforme pas – sauf s’il décide d’y faire souche. Les palestiniens qui se balade de pays en pays sont toujours considérés comme des réfugiés. Maintenait l’imminence du danger qui pèse sur eux, c’est encore autre chose.

Sinon un réfugié est aussi un migrant au sens strict, du moment qu’il « migre ».

 

C’était la minute terminologie du professeur Shorr kan.  

 

 

Modifié par Shorr kan
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Sinon sur la célérité de la procédure devant la CJUE j'ai vu des cas aboutir en moins de douze mois

Tu reprends le message de true_cricket (auquel j'avais mis "j'aime") en contestant l'idée de la lenteur de ces procédures.

Mais il me semble que ce qui fait qu'un pays est respectueux des droits de l'homme, ce n'est pas la technicité des procédures et l'élégance des doctrines ou des jurisprudences, mais le fait que la culture de l'État de droit percole par tous les pores de la société en question.

Il me semble que la meilleure garantie que le droit européen soit respecté c'est d'abord dans le fait que le pouvoir judiciaire est indépendant et qu'il existe une société civile qui se sente concernée par ces questions avec des associations et une presse également indépendantes.

Normalement les affaires devraient être réglées en interne dans le pays sans que cela ne remonte jusqu'à Strasbourg.

Je pense que le problème en Hongrie est plutôt là. Si le pouvoir hongrois actuel fait ce qu'il fait, c'est parce qu'il n'y a pas assez de contre pouvoirs dans la société et qu'il sent que tout lui est permis.

Remplacer les contre-pouvoirs internes par des contre-pouvoirs externes c'est à dire des pressions externes, risque de braquer l'ensemble de la société contre ces pressions externes et d'affaiblir encore plus l'embryon d'opposition qui pourrait exister qui sera perçu comme des "traitres au service de l'étranger".

 

Modifié par Wallaby
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Nein, ce sont toujours des réfugiés. Seul a changé le lieu du refuge, et ce dernier n’influence pas le statut de la personne, ne la transforme pas – sauf s’il décide d’y faire souche. Les palestiniens qui se balade de pays en pays sont toujours considérés comme des réfugiés. Maintenait l’imminence du danger qui pèse sur eux, c’est encore autre chose.

Sinon un réfugié est aussi un migrant au sens strict, du moment qu’il « migre ».

C’était la minute terminologie du professeur Shorr kan.  

Jawohl, Herr Professor ! :smile:

La terminologie est importante, et la précision est de mise.

A relire la définition de la convention de 1951, un réfugié est "toute personne (...) qui craignant avec raison d'être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays"

Du point de vue terminologique, tu as donc en effet raison.

Maintenant, pour préciser mon précédent post et en rester au cœur de l'argument, ce n'est pas la même chose de fuir son pays où l'on a de bonnes raisons de craindre d'être tué ou persécuté, et de fuir un pays où l'on a trouvé refuge et où l'on n'est plus menacé ni de mort ni de persécution. De même que la Convention de 1951 interdit l'expulsion d'un réfugié vers un pays où il court un risque de mort ou de persécution... et seulement vers ce type de pays.

Je corrige donc : les Syriens qui fuient la Turquie pour la Grèce et autres pays européens sont bien des réfugiés. Ce sont des réfugiés qui ont déjà obtenu l'asile, en l'occurrence en Turquie :

Avec plus d’un million huit-cent mille réfugiés en provenance de la Syrie, la Turquie est leur principal pays d’asile depuis le début du conflit en mars 2011.

Ces réfugiés venant en Europe ne demandent pas l'asile qui est dû à tout réfugié. Ce qu'ils demandent, c'est de changer de pays d'asile.

Et ça, aucune convention internationale ne leur en donne le droit.

Existe-t-il une directive ou un règlement européen qui donne un droit à changer de pays d'asile quand on n'est pas satisfait du premier ? Je ne sais pas. Même si c'est le cas, ce n'est que l'effet d'une décision des Européens eux-mêmes, non un impératif du droit des Nations Unies. Et dans ce cas, rappelons que ce qu'une loi européenne ou nationale a fait, une autre peut le défaire.

Ce sera même impératif, sauf à accepter un flux de migration permanent se comptant en millions de personnes par an.

Vu les problèmes posés par ce genre de flux, j'imagine très mal que la pression politique pour résoudre ces problèmes ne soit pas suffisante pour amender cette directive ou ce règlement à assez court terme. A supposer qu'il existe, encore une fois je n'en suis pas certain.

 

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