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Armée de l'air Finlandaise - Ilmavoimat


Tetsuo
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il y a 7 minutes, Alberas a dit :

De tous ces pays, celui qui me pose le plus de questions, c'est la Russie lors de la vente des BPC. C'est quand même l'adversaire de l'OTAN. Je me demande comment Poutine a hypnotisé Sarko?

On était quand même plus proche d'un cargo à pont plat que d'un BPC. Ca revenait grosso-modo à leur vendre des chars sans tourelle. La belle affaire...

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il y a 59 minutes, Kelkin a dit :

Du coup, le calcul pour vendre des armes à portée stratégique (c'est à dire avions de combat et navires de guerre) aux Européens devient très simple : il faut faire en sorte qu'ils soient déjà nos obligés. C'est le cas, notamment, pour la Grèce (qui dépend entièrement de la France pour ne pas se faire bouffer toute crue par la Turquie, avec la bénédiction de l'Allemagne et de l'Amérique).

Il reste à faire admettre aux Finlandais que le seul pays qui acceptera de les défendre nucléairement, c'est la France, pas l'Allemagne avec des B61 américaines.

il y a 7 minutes, Alberas a dit :

De tous ces pays, celui qui me pose le plus de questions, c'est la Russie lors de la vente des BPC. C'est quand même l'adversaire de l'OTAN. Je me demande comment Poutine a hypnotisé Sarko?

La Russie est objectivement plus proche de l'Europe que de la Chine ou des USA.

À terme, les intérêts devraient être relativement convergents si la Russie arrête de baser sa politique sur les rapport de force militaire. On fait partie des pays qui veulent éviter une bipolarisation du monde entre USA et Chine.

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il y a une heure, Kelkin a dit :

Le problème n'est pas à mon avis de savoir si vraiment un coup fourré paraîtrait probable ou non : le problème est juste de savoir s'il est possible ou non.

Il est toujours possible. Ce n'est pas un très bon indicateur du coup...

il y a une heure, Kelkin a dit :

De ce point de vue, tous les pays européens sont déjà poings-et-pieds liés dans leur dépendance à l'Amérique, donc en rajouter un peu plus ne change pas qualitativement les choses. Par contre devenir dépendant envers la France change qualitativement les choses, donc ils vont éviter.

Hum... Bof même. Si demain les Pays-Bas, l'Espagne ou le Portugal décident qu'il ne privilégient plus outrageusement les USA sur le reste, en pratique, que perdent-ils vraiment, que risquent-ils (hors rétorsion agressive US j'entends, qui ne viendrait probablement pas) ? Et la France ? La Belgique perdrait hypothétiquement le siège de l'OTAN. Mais la coopération en matière de renseignement cesserait-elle vraiment ? Est-ce l'intérêt des USA ? Peut être serait-elle plus chèrement monnayée, peut-être faudrait-il investir pour compenser, mais ensuite ?

Une partie de la réassurance US ? Mais encore une fois : est-ce dans l'intérêt des USA ?

il y a une heure, Kelkin a dit :

Du coup, le calcul pour vendre des armes à portée stratégique (c'est à dire avions de combat et navires de guerre) aux Européens devient très simple : il faut faire en sorte qu'ils soient déjà nos obligés. C'est le cas, notamment, pour la Grèce (qui dépend entièrement de la France pour ne pas se faire bouffer toute crue par la Turquie, avec la bénédiction de l'Allemagne et de l'Amérique).

Outrancier => insignifiant.

il y a une heure, Kelkin a dit :

À ce titre, la stratégie macronienne a été d'essayer de faire prendre conscience que l'OTAN n'était plus ce qu'elle fut, que l'engagement américain envers l'Europe avait beaucoup faibli (pivot vers l'Asie, tout ça, tout ça) dans l'espoir qu'une fois que les Européens ouvrent leurs yeux, ils se rendraient compte que s'ils ne peuvent plus compter sur les Américains, la France est la seule force militaire à peu près potable de l'UE. Malheureusement, cette stratégie a été un échec total car il s'est passé ce qui se passe toujours avec les Cassandres : au lieu de tenir compte de leurs avertissements, on les accuse de vouloir provoquer les malheurs annoncés.

C'est assez bien vu mais toujours outrancier, et prématuré pour le point de l'échec total : ce genre de stratégie ne peut pas se déployer sur un temps court sauf choc encore plus majeur que l'élection de Trump (il aurait fallu qu'il quitte l'OTAN, par exemple). Il y a tout de même beaucoup de travaux de fond en cours, que ce soit pour la mobilisation institutionnelle en faveur de programmes d'armement au niveau de l'UE (même si le budget a été raboté, c'est nouveau et actif), au niveau tactique (Takuba se développe, et ça n'est qu'un exemple) et je ne demande à voir à quel point le nouveau gouvernement allemand ne permettra pas d'avancer sur certains sujets, certaines réformes (brigade franco-allemande, mais aussi "conseil de défense" en Allemagne, etc...).

il y a 46 minutes, Alberas a dit :

J'avais interprété les "manières douteuses" comme étant celles utilisées dans les temps anciens et qui utilisaient beaucoup les paradis fiscaux! Ce doit être mon passé chez Thomson-CSF qui m'a fait interpréter comme celà.

En fait, si je comprends bien, tu mets en cause la fiabilité de la France vis à vis de ses clients.

Je ne la mets pas en cause : je m'interroge sur sur ce qui pourrait conduire nos alliés européens à le faire, dans nos actes passés et présents. La France a-t-elle jamais commis l'erreur, ces dernières années, de menacer l'un de ses partenaires de l'UE (+Norvège, Suisse, Islande, Norvège) de le priver de pièces détachées ou de services critiques pour un armement qu'elle lui aurait vendu, ou développé en commun avec dépendances croisées ? Dit autrement : est-on fiable à 100% sur ce point ? Il me semble que oui, mais a-t-on des contre-exemples ?

(ni le Pakistan ni la Turquie ne m'intéressent de ce point de vue)

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il y a une heure, Boule75 a dit :

je m'interroge sur sur ce qui pourrait conduire nos alliés européens à le faire, dans nos actes passés et présents. La France a-t-elle jamais commis l'erreur, ces dernières années, de menacer l'un de ses partenaires de l'UE (+Norvège, Suisse, Islande, Norvège) de le priver de pièces détachées ou de services critiques pour un armement qu'elle lui aurait vendu, ou développé en commun avec dépendances croisées ? Dit autrement : est-on fiable à 100% sur ce point ? Il me semble que oui, mais a-t-on des contre-exemples ?

Présenter la question comme ça conduit à répondre que la France, pas plus que les autres pays européens n'a commis ou ne commettra ce genre d'erreurs. Mais je pense qu'il faudrait reformuler la question dans le cadre du projet HX:

"Quel pays présente le risque de priver la Finlande de pièces détachées ou de services critiques pour les armements qu'il lui aurait vendu, si la Finlande entre en conflit avec son voisin Russe, sans que l'OTAN ne soit encore engagé dans ce conflit? "

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Le 15/10/2021 à 18:14, Ponto Combo a dit :

 

Le budget d'acquisition est de 10 milliards. L'utilisation est plafonnée à 10 % du budget annuel de la défense [300M€] (qui devrait rester à peu près au même niveau que les Hornets actuels).

Au fait, je connais aussi ce classement Siivet. Ils ont suggéré que le Rafale pourrait rencontrer des problèmes de maintenance au cours des prochaines années après avoir fait fonctionner sa ligne de production si lentement pendant des années.
Bien que cela va de soi, si un succès inattendu se produit, cela nécessite de nouvelles solutions à la fois pour une augmentation temporaire de la production et des besoins de maintenance accrus.

La ligne de production Super Hornet / Growler est une comparaison intéressante. Pour l'achat d'un avion de la RAAF, cela n'avait pas de sens de redémarrer, au lieu de cela, ils en transfèrent un ancien de l'USN. Même l'offre finlandaise de 14 serait petite, mais je suppose que c'est gérable avec 50 Super. Si les Allemands pouvaient se ressaisir, les nouvelles économies de production Growler pourraient commencer à avoir un sens. Gripen n'a aucun sens, même le magazine a accepté de le placer bon dernier.

Modifié par jeannelaflamme
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il y a 38 minutes, jeannelaflamme a dit :

Ils ont suggéré que le Rafale pourrait rencontrer des problèmes de maintenance au cours des prochaines années après avoir fait fonctionner sa ligne de production si lentement pendant des années.

C'est tout à fait ça. Ils ne savent pas, parce que Dassault ne communique pas en publique, mais ils suggèrent quand même. Dans le genre "je ne sais rien mais je dirai tout", ça se pose là.

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il y a une heure, jeannelaflamme a dit :

Ils ont suggéré que le Rafale pourrait rencontrer des problèmes de maintenance au cours des prochaines années après avoir fait fonctionner sa ligne de production si lentement pendant des années.

On n'a eu vent d'aucun problème de remontée en cadence récemment, c'est le moins qu'on puisse dire : les Rafale indiens ont même été livrés en avance !

Apportent-ils le moindre élément tangible à l'appui de cette hypothèse, ou est-elle pleinement malveillante ?

Modifié par Boule75
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il y a une heure, Boule75 a dit :

Il est toujours possible. Ce n'est pas un très bon indicateur du coup...

Faut voir les ventes d'avions de combat français en Europe... Mise à part la Grèce (qui a été une fidèle cliente du Mirage F1, puis du Mirage 2000, et maintenant du Rafale), c'est le grand vide. (La Croatie est un cas particulier, plus dû à la maladresse des Américains qu'à autre chose ; à l'origine ils devaient acheter des F-16 d'occasion à Israël, mais l'Amérique leur a mis un veto en espérant pouvoir leur vendre des F-16 neufs à un prix excédant largement le budget croate...)

Donc si on ne vend rien de stratégique aux Européens, c'est qu'il y a une raison là-derrière. Laquelle ?

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il y a 4 minutes, Kelkin a dit :

Faut voir les ventes d'avions de combat français en Europe... Mise à part la Grèce (qui a été une fidèle cliente du Mirage F1, puis du Mirage 2000, et maintenant du Rafale), c'est le grand vide. (La Croatie est un cas particulier, plus dû à la maladresse des Américains qu'à autre chose ; à l'origine ils devaient acheter des F-16 d'occasion à Israël, mais l'Amérique leur a mis un veto en espérant pouvoir leur vendre des F-16 neufs à un prix excédant largement le budget croate...)

Donc si on ne vend rien de stratégique aux Européens, c'est qu'il y a une raison là-derrière. Laquelle ?

Et justement, j'aimerais bien faire le tour des hypothèses. Pour l'instant, celle-là n'inspire personne.

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il y a 51 minutes, Kelkin a dit :

Faut voir les ventes d'avions de combat français en Europe... Mise à part la Grèce (qui a été une fidèle cliente du Mirage F1, puis du Mirage 2000, et maintenant du Rafale), c'est le grand vide.

Il y a aussi eu l'Espagne ... de Franco avant que l'Espagne rentre dans l'UE.

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1 hour ago, Kelkin said:

Faut voir les ventes d'avions de combat français en Europe... Mise à part la Grèce (qui a été une fidèle cliente du Mirage F1, puis du Mirage 2000, et maintenant du Rafale), c'est le grand vide. (La Croatie est un cas particulier, plus dû à la maladresse des Américains qu'à autre chose ; à l'origine ils devaient acheter des F-16 d'occasion à Israël, mais l'Amérique leur a mis un veto en espérant pouvoir leur vendre des F-16 neufs à un prix excédant largement le budget croate...)

Donc si on ne vend rien de stratégique aux Européens, c'est qu'il y a une raison là-derrière. Laquelle ?

Oublie pas les espagnols par le passé. Ainsi que d'autres avions fr en Europe. Mais les dernieres générations, hélas, pas trouvé vraiment preneur et la concurrence du F16 a été vive.

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Interview de Lauri Puranen:

https://www.hs.fi/politiikka/art-2000008298627.html

Quelques extraits:

Selon M. Puranen, le processus de sélection des avions de combat s'est déroulé par étapes, les décisions politiques étant toujours sollicitées à certains stades.

"Il y a le mémorandum de défense, les trois programmes gouvernementaux en arrière-plan et toujours avant l'appel d'offres, les orientations du comité de politique économique ont été sollicitées, car elles sont directement liées aux appels d'offres."

Selon M. Puranen, il ne serait pas exclu que les politiciens se voient présenter un élément inattendu au moment de la décision.

Puranen affirme que les temps ont changé depuis les années où les Hornets ont été achetés. Certaines choses discutables ont été mises en lumière par la suite dans le processus décisionnel de l'époque.

Une autre chose qui agace clairement Pura est le soupçon que les forces de défense ont un combattant préféré.

"Une chose que le ministre et le chef de cabinet ont absolument exigée de moi, c'est de suivre des règles du jeu équitables. Je n'ai vu personne être favorisé. Oui, c'est un sujet assez direct, ce qui est regardé et évalué là-bas."

"Nous avons eu trois phases d'appel d'offres, quatre cycles de négociations et cinq candidats".

"Nous avons mis les soumissionnaires en laisse très serrée. Oui, cela s'est reflété dans les réponses à l'appel d'offres final. Tout le monde a vraiment fait de son mieux."

Le projet HX est maintenant dans sa phase finale, rassemblant les résultats des différents candidats sur la base de la sécurité d'approvisionnement, des coûts du cycle de vie, de la coopération industrielle et des performances.

Chacun de ces domaines sera évalué par un groupe de travail dédié, qui ne partagera pas les données avec d'autres groupes. Ceci afin de garantir que les évaluations des équipes ne s'influencent pas mutuellement.

"Il y a une centaine de personnes qui font tout ça. Aucune personne ne peut influencer la décision", affirme M. Puranen.

Le processus d'évaluation pluriannuel se termine lorsque les groupes de travail présentent à tour de rôle leurs conclusions à une équipe d'évaluation distincte, composée de hauts fonctionnaires et d'officiers du ministère de la défense et des différentes branches des forces de défense.

Le lauréat sera sélectionné parmi les candidats chasseurs qui répondent aux exigences de sécurité d'approvisionnement, de coûts du cycle de vie et de coopération industrielle. Les gagnants seront finalement classés en fonction des points attribués pour les performances de l'avion.

"La décision de groupe est prise par une douzaine de personnes. J'ai, par exemple, refusé de participer à l'évaluation et au vote. Je suis un observateur dans tous ces cas. Je ne peux pas influencer la décision de vote", dit Puranen.

Le ministre de la Défense a promis une présentation au Conseil d'État avant Noël.

Puranen souligne que le choix du chasseur n'est pas la fin du projet, mais en fait le début. Ensuite, les travaux porteront sur les contrats définitifs, la formation des personnes, les changements structurels requis par les bases et l'impact de l'achat sur la défense nationale.

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il y a 8 minutes, Lezard-vert a dit :

et Carla !

C'est sûrement la seule pour qui on peut pardonner.

On parle quand même de l'une des supermodels, la bande des Cindy Crawford, Helena Christensen, Claudia Schiffer ou Naomi Campbell !

Modifié par Ciders
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Il y a 4 heures, Kelkin a dit :

Donc si on ne vend rien de stratégique aux Européens, c'est qu'il y a une raison là-derrière. Laquelle ?

Je rebondis la dessus la commission défense de l'Assemblée Nationale vient de publier un rapport sur les marchés publics européens de défense

Ce passage du rapport résume bien les choses :

« En conclusion, il se trouve dans l’Union européenne des États-membres exigeant des offsets qui, par ailleurs, se fournissent quasi exclusivement auprès de leur allié américain qui, lui, ne transfère jamais sa technologie et ses compétences ».

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il y a 8 minutes, Non inultus premor a dit :

Je rebondis la dessus la commission défense de l'Assemblée Nationale vient de publier un rapport sur les marchés publics européens de défense

Ce passage du rapport résume bien les choses :

« En conclusion, il se trouve dans l’Union européenne des États-membres exigeant des offsets qui, par ailleurs, se fournissent quasi exclusivement auprès de leur allié américain qui, lui, ne transfère jamais sa technologie et ses compétences ».

Ce serait bien d'identifier et de casser les ressorts de ces comportements.

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C'est quoi ce bordel ? Un lobbyiste pro f-35 commence à vouloir demander de la transparence à ses autorités politiques si autre chose qu'un f-35 est choisi !!

https://puheenvuoro.uusisuomi.fi/aripesonen1/havittajahankinnan-julkistus-joulukuussa-asiat-jotka-puolustushallinnon-ja-poliittisten-paattajien-on-syyta-huomioida/

J'ai pas tout traduit parce que çà concerne le choix du f-18 en 1992 sur une bonne partie de l'article.

"

(..)

La Finlande doit être en mesure de faire de même lorsque la décision du combattant et ses documents seront publiés.

Dans le cadre du processus décisionnel relatif aux marchés publics, avant la décision officielle du gouvernement, le choix du destroyer a également été discuté par le comité ministériel de la politique étrangère et de sécurité du gouvernement, auquel le président a également participé (TP-UTVA, VNK, TP-UTVA, TPK). La commission est présidée par le Premier ministre Sanna Marin (S&D), le ministre des Affaires étrangères Pekka Haavisto (VR), le ministre du Développement et du Commerce extérieur Ville Skinnari (SD), la ministre de la Justice Anna-Maja Henriksson (R), le ministre de la Défense Antti Kaikkonen (Centre), le ministre de l'Éducation Li Andersson (L) et la ministre des Finances Annika Saarikko (Centre).

Il est probable que la séance de décision du Conseil d'État suivra immédiatement le TP-UTVA, si la question a été réfléchie.

****

Le point critique dans le choix du chasseur n'est plus le prix du projet, si le plafond de 10 milliards est maintenu, comme ce sera certainement le cas.

Lauri Puranen, directeur de programme du projet HX, s'est ouvert sur le processus de sélection des combattants dans une interview récente accordée au Helsingin Sanomat (HS 16.10.2021).

Contrairement à ce qui se passait il y a 30 ans, tous les documents qui constituent la base de la décision doivent être rendus publics immédiatement. Et aussi les documents secrets qui ont influencé la décision, mais bien sûr, les choses qui sont gardées secrètes doivent rester secrètes.

Chaque candidat combattant sera évalué sur la base de la sécurité d'approvisionnement, des coûts du cycle de vie, de la coopération industrielle et des performances. Pour ces quatre éléments, un candidat doit passer les critères de sécurité d'approvisionnement, de coûts du cycle de vie et de coopération industrielle afin d'atteindre l'évaluation de performance, qui détermine la recommandation de la communauté de défense pour un chasseur. Sur la base de l'évaluation des performances, la proposition d'un nouveau chasseur arrive en tête.

Le ministère de la défense doit publier les résultats de ces quatre éléments. Quels candidats chasseurs ont réussi les trois éléments de l'évaluation des performances. Dans l'évaluation des performances, le score du gagnant et la différence avec le second devraient être publiés, mais le classement des perdants ne devrait pas être publié, comme en Suisse.

Une évaluation écrite des performances du combattant sélectionné est présentée au moins dans la même mesure que celle de Swiss.

En d'autres termes, la proposition de l'administration de la défense concernant le nouveau choix d'avions de combat de la Finlande et les critères sur lesquels elle se fonde devraient être publiés. La décision politique du gouvernement est-elle la même que celle de l'administration de la défense et, en particulier, quelle est l'opinion de l'armée de l'air sur le meilleur chasseur à utiliser pour les 30-35 prochaines années.

La crédibilité peut être rongée par le fait que l'administration de la défense n'a pas procédé à une sélection de chasseurs véritablement indépendante, sans orientation politique en arrière-plan.

****

L'information la plus essentielle à rendre publique est donc de savoir si le choix fait par le cerveau politique est différent du choix fait par le ministère de la défense pour quatre raisons techniques.

En tant que documents de décision politique, le mémorandum du Conseil d'État et le document de décision doivent être rendus publics. Exceptionnellement, la partie pertinente du document de décision de la TP-UTVA devrait également être rendue publique. Les décisions sont-elles prises à l'unanimité par les organes de décision politiques ?

Plus le processus décisionnel et ses documents d'accompagnement sont transparents, moins il y a de murmures et de jérémiades.

Même une décision politique est différente d'une décision de défense, et les politiciens en Finlande et à l'étranger ont beaucoup d'explications à fournir.

Les médias et le public se demanderont certainement aussi quelles sont les implications de cette acquisition en matière de politique de sécurité et si notre politique change si le choix n'est plus dirigé vers les chasseurs américains.

En particulier, d'ailleurs, si le choix de la Finlande diffère du choix récent de combattants fait par d'autres pays occidentaux. Sur quelle base la décision de la Finlande peut-elle à juste titre se distinguer de celles de tous les autres pays ? Tous les autres pays ont-ils tort dans leurs décisions, la Finlande étant la seule à avoir raison, ou est-ce l'instinct ?

Dans notre environnement immédiat :

    La Suisse a choisi le chasseur F-35 le 30.6.2021 (Le Conseil fédéral 30.6.2021)
    La Norvège a choisi le chasseur F-35 le 16.6.2011 (Stortinget 11.6.2011, 110 S (2010-2011)).
    Le Danemark a choisi le chasseur F-35 le 9.6.2016 (Læs aftale om anskaffelse af nye kampfly, Aftale om kampfly på plads).
    La Pologne a signé une lettre d'intention pour le chasseur F-35 le 31.1.2020 (Ministerstwo Obrony Narodowej 31.1.2020).

En outre, l'Australie, la Belgique, la Corée du Sud, Israël, l'Italie, le Japon, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et Singapour ont choisi le F-35.

Les documents de décision de ces pays devraient être lus par l'administration de la défense et les décideurs politiques finlandais avant qu'ils ne prennent leurs propres décisions d'acquisition de chasseurs. Les médias finlandais et moi-même lirons les critères de décision de ces autres pays et les comparerons à la décision de la Finlande si les critères de décision semblent différer.

La décision de dépenser dix milliards d'euros pour des chasseurs est toujours un choix de politique de sécurité. Dans les années 2020, nous ne devons pas continuer à être assez stupides pour nier ce fait, car le déni n'aurait aucune crédibilité.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Dans les réponses en dessous je note celle*ci que je trouve éclairée sur un point interessant :

> Sur quelle base la décision finlandaise peut-elle correctement
> diffèrent des décisions de tous les autres pays ?

En partant du principe qu'aujourd'hui, tout le monde comprend que la direction aérienne de la Finlande n'est pas la plus importante pour les États-Unis dans un avenir proche, leur attention se portant sur l'Asie.

Également sur la base que l'Europe ne deviendra jamais autosuffisante en matière de technologie d'armement, mais restera à jamais soumise à un hôte qui n'est même pas très engagé envers l'Europe dans un avenir proche si nous ne développons pas la technologie d'armement en Europe, puis l'achetons lorsqu'elle est disponible.

C'est pourquoi le chasseur français est la meilleure option en termes de politique de sécurité.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

Ce serait bien d'identifier et de casser les ressorts de ces comportements.

C'est un vœu pieux! En pratique,

  • les pays qui ont une BITD forte (France, GB, Allemagne, Italie (?)) ne demandent pas d'offset
  • les pays qui une BITD faible (Grèce, Norvège, Espagne , Roumanie, Suisse, Pologne, Finlande....) exigent des offsets
  • Bref, chaque pays fait ce qu'il veut et, surtout, il n'y a pas de règles communes de valorisation des offsets.
  • Les offsets coutent cher et font monter les prix en fonction du niveau exigé par le client et de ses capacités industrielles (le cas indien en est l'exemple le plus ultime)

La conséquence est que les offsets représentent un risque important pour le vendeur, car ils se traduisent par des coûts et des risques financiers s'il ne tient pas ses engagements.

Evidemment, avec le FMS, les américains s'en exonèrent largement.

Pour illustrer l'absence de critères communs sur ce sujet, je vais prendre 2 exemples de ce qu'auraient pu être les offsets sur la Suisse.

La France a acheté des Pilatus. Leur prix de vente et celui des pièces détachées sur x années est de l'offset (peut être avec un facteur multiplicatif) 

Les USA ont proposé d'assembler 4 F35 en Suisse. Cela peut être déclaré comme du transfert de technologie (valeur offset) et peut permettre de considérer que toutes les opérations de maintenance faites par les Suisses sur 30 ans seront aussi valorisées en offset car, sans ce transfert de techno, elles auraient du être faites aux USA. L'économie réalisée est un offset.

il y a 31 minutes, herciv a dit :

C'est quoi ce bordel ? Un lobbyiste pro f-35 commence à vouloir demander de la transparence à ses autorités politiques si autre chose qu'un f-35 est choisi !!

 

Il a pété un plomb:angry:

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il y a 56 minutes, herciv a dit :

C'est quoi ce bordel ? Un lobbyiste pro f-35 commence à vouloir demander de la transparence à ses autorités politiques si autre chose qu'un f-35 est choisi !!

https://puheenvuoro.uusisuomi.fi/aripesonen1/havittajahankinnan-julkistus-joulukuussa-asiat-jotka-puolustushallinnon-ja-poliittisten-paattajien-on-syyta-huomioida/

[...]

Une évaluation écrite des performances du combattant sélectionné est présentée au moins dans la même mesure que celle de Swiss.

Note bien que s'il faut produire des justifications aussi détaillées que celles publiées en Suisse (ou en Belgique), ça tient grosso-modo sur une feuille A4 et ça ne révèle strictement rien. :tongue:

Ca sent la peur et/ou la menace, non ?

--

il y a 38 minutes, Alberas a dit :

C'est un vœu pieux!

Mais non ! Au-delà des compensations, il est critique de comprendre pourquoi de bonnes offres ne sont finalement pas retenues, quels sont les leviers psychologiques, politiques ou les pressions qui sont mobilisées contre nos voisins et finalement contre nous pour les torpiller !

Le rapport du Sénat s'arrête au constat d'échec, sans beaucoup l'expliquer (du moins dans la conclusion citée) : il faut poursuivre l'analyse jusqu'aux root causes comme on dit, et identifier ce que l'on doit faire pour y remédier.

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Il y a 10 heures, Boule75 a dit :

Ce serait bien d'identifier et de casser les ressorts de ces comportements.

La raison de ce comportement est connue : la plupart des pays de l'UE considèrent que l'OTAN constitue la pierre angulaire de leur sécurité. Et la norme au sein de l'OTAN, c'est d'acheter US pour être "interopérable". 

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il y a une heure, Non inultus premor a dit :

La raison de ce comportement est connue : la plupart des pays de l'UE considèrent que l'OTAN constitue la pierre angulaire de leur sécurité. Et la norme au sein de l'OTAN, c'est d'acheter US pour être "interopérable". 

Hélas, ça ne se limite pas qu' à l'OTAN!
Le cas Suisse en est le parfait exemple (pas dans l'OTAN) , ou la menace de rétorsions tout azimuts fait pencher la balance du coté US quasiment à chaque appel d'offre ou le "libre échange" normalement synonyme de concurrence est régulièrement dévoyé et ils n'hésitent pas à "changer les règles" sur leurs propres marchés intérieur quand ça devient trop préoccupant pour leurs industriels, les exemples ne manquent pas ! 
De plus, ils ont le quasi monopole normatif dans beaucoup de domaines et s'en accomode parfaitement quand il faut en user.

Modifié par MIC_A
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