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A t'on vraiment des spécificités dans l'armée de terre ( montagne ,amphibie ,TAP etc ... ) ?


Gibbs le Cajun
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L'idée de véhicule spécifique par spé est alléchante. Mais on s'en sort plus.Pourquoi pas un VCI lourd chenillé avec 1 40CTA pour les RI des BB? On a pas les moyens tout simplement. Mieux vaut augmenter dans un premier temps l'effectif et la puissance de feu des sections. Moins cher et plus important. 

Que l'on ait des priorités en fonction des contraintes ou des urgences ops, c'est plaidable  Mais, on ne peut pas raisonner en permanence le nez sur le guidon. Si l'on décide de faire de l'amphibie, de la montagne / grand froid / des paras (à tort ou à raison)  faut se donner les moyens que se soit effectif, opérationnel. Après je suis pas certain qu'équiper spécifiquement les "légers"  (dans un volume raisonnable) soit d'un surcoût si monstrueux 

L'amphibie c'est un peu différent, ça renvoie à d'autres paramètres. Mais, pour ce qui est l'essentiel des missions, le coeur de notre concept, Corymbe (mission Marine) ou des petit GTE embarqués / prépositionnés (en mer) on parle de ~ 200 pax;  le matos vraiment spécifique, même dans le cas de deux GTE simultanés, ce n'est pas  non plus monstrueux  (et ce n'est pas obligé qu'il soit affecté à un régiment en organique) 

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Il n'y a pas de miracle

Un CTM , on arrive à mettre un VAB et un AMX RC bitte à cul,  à mon avis avec un Griffon ça ne passe pas 

Un EDAR c'est (à vérifier) 6 VAB ou deux VBCI, pas très compliqué, pour le même nombre de véhicules tu mets 3 fois plus de temps (en réalité plus car il faut compter l'A/R...)  Pour le Griffon ça doit être 3 ou 4 par voyage (à vue de nez) donc... 

Sans tenir compte des préalables, bull, bul tapis et toussa. 

 

 

 

 

 

 

Je comprend qu'il y a un tas de chose à prendre en compte ,comme les marées et facteurs temps etc ...

Mais la solution passe peut-être par  la possibilité de faire dans le mode inter allié :

http://www.meretmarine.com/fr/content/essais-denradiage-de-lcac-reussis-pour-le-bpc-tonnerre

http://www.dailymotion.com/video/x1z586b_entrainement-operationnel-lcac-et-v22-sur-bpc_news

http://www.defense.gouv.fr/marine/a-la-une/les-bpc-pleinement-interoperables-avec-l-us-navy

 

 

 

L'idée de véhicule spécifique par spé est alléchante. Mais on s'en sort plus.Pourquoi pas un VCI lourd chenillé avec 1 40CTA pour les RI des BB? On a pas les moyens tout simplement. Mieux vaut augmenter dans un premier temps l'effectif et la puissance de feu des sections. Moins cher et plus important. 

 Effectivement ,sa ce défend .

 

Que l'on ait des priorités en fonction des contraintes ou des urgences ops, c'est plaidable  Mais, on ne peut pas raisonner en permanence le nez sur le guidon. Si l'on décide de faire de l'amphibie, de la montagne / grand froid / des paras (à tort ou à raison)  faut se donner les moyens que se soit effectif, opérationnel. Après je suis pas certain qu'équiper spécifiquement les "légers"  (dans un volume raisonnable) soit d'un surcoût si monstrueux 

L'amphibie c'est un peu différent, ça renvoie à d'autres paramètres. Mais, pour ce qui est l'essentiel des missions, le coeur de notre concept, Corymbe (mission Marine) ou des petit GTE embarqués / prépositionnés (en mer) on parle de ~ 200 pax;  le matos vraiment spécifique, même dans le cas de deux GTE simultanés, ce n'est pas  non plus monstrueux  (et ce n'est pas obligé qu'il soit affecté à un régiment en organique) 

Effectivement s'est pas faux .

Modifié par Gibbs le Cajun
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Je comprend qu'il y a un tas de chose à prendre en compte ,comme les marées et facteurs temps etc ...

Mais la solution passe peut-être par  la possibilité de faire dans le mode inter allié :

Sans doute, dans des opérations combinées à plus grande échelle on peut bénéficier des dispositifs, Brits ou US, sans doute les Mexeflote de Brits ou des Seabees , Mais, la plus belle des filles ne peut pas etc... un LCAC  ça va être 3 LAV et quelques voitures et il est full , au poil de couille près, un devis masse comparable aux 6 VAB du EDAR. Bon le LCAC  ça permet d'aller dans pleins d'endroits, surtout là où on ne t'attend pas, mais c'est une autre question...

US_Navy_030215-N-4048T-081_LCAC_leaves_U

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Que l'on ait des priorités en fonction des contraintes ou des urgences ops, c'est plaidable  Mais, on ne peut pas raisonner en permanence le nez sur le guidon. Si l'on décide de faire de l'amphibie, de la montagne / grand froid / des paras (à tort ou à raison)  faut se donner les moyens que se soit effectif, opérationnel. Après je suis pas certain qu'équiper spécifiquement les "légers"  (dans un volume raisonnable) soit d'un surcoût si monstrueux 

L'amphibie c'est un peu différent, ça renvoie à d'autres paramètres. Mais, pour ce qui est l'essentiel des missions, le coeur de notre concept, Corymbe (mission Marine) ou des petit GTE embarqués / prépositionnés (en mer) on parle de ~ 200 pax;  le matos vraiment spécifique, même dans le cas de deux GTE simultanés, ce n'est pas  non plus monstrueux  (et ce n'est pas obligé qu'il soit affecté à un régiment en organique) 

Ben en fait c'est le coeur du sujet, doit on conserver des spé alors qu'on ne peut pas les "jouer" à fond. Je pense que c'est un luxe, après effectivement tout dépend le volume qu'on entend engager d'un bloc par une mise en place ou dans un milieu particulier pour espérer avoir un effet suffisant dans une opération. Et de savoir aussi si cette capacité doit durer ou pas dans le temps. A mon sens au vue de nos capacité 1 GTIA "spécial" est le grand max. 

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Reprenons en essayant d’être concrets. D’abord les Alpins, afin que ça ne parte pas dans tous les sens. On va supposer, pour simplifier, qu’ils sont équipes en montures standard, que ça ne pose pas de pb et qu’ils peuvent donc agir comme des unités «médianes» Par ailleurs, ils bénéficient d’un entraînement et équipement particulier, montagne grand froid, qui leur permet de manœuvrer là où c’est compliqué pour d’autres (voir impossible) Pour l’instant ça ne mange pas de pain, c’est de l’entraînement en milieu particulier et un peu de matos, skis, raquettes, chaussures, VAC pour la logistique, chaînes pour les voitures, etc.. Rien de mortel en termes de budget et pour l’essentiel ils l’ont déjà en dotation.

Maintenant, ils ont dotation (en plus de la dotation standard VAB et toussa ?)

38 VHM 14t max

12 VAC blindés (je suppose dans les 14)

56 VAC 4t

Avec ça ils peuvent armer un SGTIA sous VHM, pour une action en milieu difficile (montagne ou Grand Nord..)

On note que le devis de masse (14 t pour le VHM) permet un aérotransport «d’urgence»

 On peut supposer que le reste du parc chenillé, permet d’armer un 2e SGTIA montagne (sous une forme plus classique, skis + VAC de soutien)   En Stan ils avaient une dizaine de VAC quelque chose comme 6 VAC et 4 VAC blindés plus les VAB bien sur.

Questions :

Avec 3 bataillons de chasseurs combien de temps peut-on faire durer un SGTIA?

En quoi cette capacité, telle qu’elle est aujourd’hui, est gênante ou compromet l’équipement du reste de l’armée?

Les améliorations que l’on pourrait apporter, sont d’un coût relativement marginal, quelques VHM en plus, quelques camions passe partout (genre Unimog) et voila 

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avec la dotation en VHM ils peuvent armer un GTIA je pense. En théorie un BCA coeur du GTIA inf à 2 cies ils peuvent durer. Sur un cycle 1 BCA se prépare, 1 est déployé, 1 rentre. Le PB se pose plus sur les appuis avec 1 RG 1 RA et R ABC. Maintenant ils seront peut être moins sollicité en volume. Si le GTIA est à 2 cies inf transformés en 2 SGTIA inf, celà mobilisera quand même 2 cie inf, 1 cie génie, 1 escadron ABC, 1 batterie d'artoche, 1 UCL, d'autre fonctions ajoutées JTAC, GCM, trans, EOD...Mais comme je le disais selon le dimensionnement exact du GTIA çà peut changer.Donc à priori la BIM doit pouvoir s'autorelever sur un GTIA montagne permanent. Mais elle ne fait rien d'autre au même moment donc quelqu’un le fait pour eux.  

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avec la dotation en VHM ils peuvent armer un GTIA je pense. En théorie un BCA coeur du GTIA inf à 2 cies ils peuvent durer. Sur un cycle 1 BCA se prépare, 1 est déployé, 1 rentre. Le PB se pose plus sur les appuis avec 1 RG 1 RA et R ABC. Maintenant ils seront peut être moins sollicité en volume. Si le GTIA est à 2 cies inf transformés en 2 SGTIA inf, celà mobilisera quand même 2 cie inf, 1 cie génie, 1 escadron ABC, 1 batterie d'artoche, 1 UCL, d'autre fonctions ajoutées JTAC, GCM, trans, EOD...Mais comme je le disais selon le dimensionnement exact du GTIA çà peut changer.Donc à priori la BIM doit pouvoir s'autorelever sur un GTIA montagne permanent. Mais elle ne fait rien d'autre au même moment donc quelqu’un le fait pour eux.  

Je ne comprends pas la remarque. S'ils sont déployés c'est en fonction d'une mission, et on suppose qu'elle à le même niveau de priorité, utilité, que d'autres missions-OPEX., auxquelles ils participent d'habitude. C'est comme si l'on déployait un SGTIA ou GTIA Leclerc en mission -OPEX (par la force des choses,ils sont spécialisés et s'auto relèvent) et que l'on disait : "ouais, pendant ce temps ils ne font pas autre chose et on doit faire pour eux ailleurs..."

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Oui car dans le cas précis, on parle de déployer une unité à capacité unique. Sur un engagement générique, on suppose que toute unité d'infanterie peut faire le job, donc n'importe quelle brigade peut relever une autre. Si l'on considère comme là, que c'est un engagement montagne spécifique la brigade doit assurer son autorelève elle ne peut donc ni déployer un volume important, ni se consacrer à d'autres taches (opex ou opint).

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L'optique n'est peut-être pas de faire dans la durée en ce qui concerne les GTIA spécifique ( Alpin et Amphibie ) mais être la force qui ouvre un théâtre d'opération .

Si on part du principe qu'on s'installe dans la durée , on repasse sur un format classique car si on passe dix ans sur une opex sa va vite devenir compliqué de tenir dans la durée même en auto relève entre BCA .

Moi je pense que ce sont des outils spécifiques pour des phases offensives ,ouverture de théâtre et pas des moyens pour faire dans la durée .

 

 

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Oui car dans le cas précis, on parle de déployer une unité à capacité unique. Sur un engagement générique, on suppose que toute unité d'infanterie peut faire le job, donc n'importe quelle brigade peut relever une autre. Si l'on considère comme là, que c'est un engagement montagne spécifique la brigade doit assurer son autorelève elle ne peut donc ni déployer un volume important, ni se consacrer à d'autres taches (opex ou opint).

Je continue à ne pas comprendre. Je parle d'un GTIA Leclerc, donc les chars accompagnés par les mécas et leur VBCI. Alors certes, au niveau infanterie, on peut puiser dans les "médians"  équipés en VBCI (si les mécas étaient équipés en chenilles, le laisse en suspend...)  Mais, est-ce que les autres sur VAB -Griffon peuvent, réellement et de manière pertinente,  faire le boulot des mécas, j'ai quelques doutes...

De toutes manières, séparer les deux, montagne et blindé / mécas ou générique, me semble un peu métaphysique.  On peut très bien trouver le cas de figure où l'on a deux compartiments de terrain articulés, un terrain ouvert (GTIA blindé) et un terrain montagne que l'on est obligés de couvrir, pour ne pas se faire tourner ou, au contraire, tourner un dispositif. 

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Tout à fait, mais on reviens au même pb,  On a 2 BB qui pourrait aligner chacune 3/4 GTIA blindés pour pouvoir durer. Là ou la BIM ne peut que s'autorelever avec 1 GTIA. Le sujet étant l'utilité des spé j'en montre la limite.

L'optique n'est peut-être pas de faire dans la durée en ce qui concerne les GTIA spécifique ( Alpin et Amphibie ) mais être la force qui ouvre un théâtre d'opération .

Si on part du principe qu'on s'installe dans la durée , on repasse sur un format classique car si on passe dix ans sur une opex sa va vite devenir compliqué de tenir dans la durée même en auto relève entre BCA .

Moi je pense que ce sont des outils spécifiques pour des phases offensives ,ouverture de théâtre et pas des moyens pour faire dans la durée .

 

 

Gibbs tu es en train de dire que la présence des alpins en afga tous les mandats hiver ne se justifiait pas. On peut imaginer des TAP ou des amphibies saisir une tête de pont et repartir. Mais en montagne çà sert à quoi sinon contrôler le milieu un certains temps?

Tout à fait, mais on reviens au même pb,  On a 2 BB qui pourrait aligner chacune 3/4 GTIA blindés pour pouvoir durer. Là ou la BIM ne peut que s'autorelever avec 1 GTIA. Le sujet étant l'utilité des spé j'en montre la limite.

L'optique n'est peut-être pas de faire dans la durée en ce qui concerne les GTIA spécifique ( Alpin et Amphibie ) mais être la force qui ouvre un théâtre d'opération .

Si on part du principe qu'on s'installe dans la durée , on repasse sur un format classique car si on passe dix ans sur une opex sa va vite devenir compliqué de tenir dans la durée même en auto relève entre BCA .

Moi je pense que ce sont des outils spécifiques pour des phases offensives ,ouverture de théâtre et pas des moyens pour faire dans la durée .

 

 

Gibbs tu es en train de dire que la présence des alpins en afga tous les mandats hiver ne se justifiait pas. On peut imaginer des TAP ou des amphibies saisir une tête de pont et repartir. Mais en montagne çà sert à quoi sinon contrôler le milieu un certains temps?

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L'optique n'est peut-être pas de faire dans la durée en ce qui concerne les GTIA spécifique ( Alpin et Amphibie ) mais être la force qui ouvre un théâtre d'opération .

Si on part du principe qu'on s'installe dans la durée , on repasse sur un format classique car si on passe dix ans sur une opex sa va vite devenir compliqué de tenir dans la durée même en auto relève entre BCA .

Moi je pense que ce sont des outils spécifiques pour des phases offensives ,ouverture de théâtre et pas des moyens pour faire dans la durée .

Pour faire durer, ce n'est pas compliqué. On transforme le 1er RCP en Chasseurs Pyrénéens Parachutistes; ils ont de quoi s’entraîner de manière spécifique, à côté de Pamiers, pistes de ski, ski de fond, escalade, etc... Sans leur demander le même niveau en montagne que les Alpins, ça peut le faire. On peut faire la même manip avec le REP.  Ca fait un réservoir de forces montagne. Je plaisante, quoique...

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Tout à fait, mais on reviens au même pb,  On a 2 BB qui pourrait aligner chacune 3/4 GTIA blindés pour pouvoir durer. Là ou la BIM ne peut que s'autorelever avec 1 GTIA. Le sujet étant l'utilité des spé j'en montre la limite.

Gibbs tu es en train de dire que la présence des alpins en afga tous les mandats hiver ne se justifiait pas. On peut imaginer des TAP ou des amphibies saisir une tête de pont et repartir. Mais en montagne çà sert à quoi sinon contrôler le milieu un certains temps?

Non je ne dis pas cela , juste que comparer une opex avec une autres est une erreur ,idem pour une opération offensive dans le cadre d'une crise qui ce doit-être géré rapidement , la phase après guerre devant ce géré de manière internationale ,même en RCA on a tout fait pour que l'ONU et les forces africaines viennent .

Les Alpins prenaient les mandats hiver , mais l'autre GTIA non Alpin prenait aussi en compte l'autre secteur ( Kapisa ou Surobi ) et cela en Hiver .Que les Alpins aient à l'occase mis en avant leur capacité sur la neige ( quand il y en avait , oui puisque s'est une chose qui a était mise en avant sur le bien fondé de leur mise en place ) ,d'escalade ou progression sur skis ou raquettes est une chose , mais la grande majorité de leur emploi fut le combat sur VAB ,et à l'occase à bénéficié des hélicos US lourd pour des mises en place sur des points haut ,comme l'ont aussi connu d'autre régiments non Alpin .

Moi ce que j'ai du mal à comprendre s'est que pourquoi pensé montagne l'été et montagne l'hiver , si les spécialistes en montagne sont les alpins de facto je ne vois pas pourquoi faire une différence été hiver , le milieu reste la montagne non ?

Juste que 3 BCA sa ne suffisait pas pour assuré tout les mandats en Afghanistan et qu'on a pris le "risque" d'envoyé des unités non spécialiste en montagne ...

Est-ce que les Alpins depuis la fin des opérations en Afghanistan font du combat de Montagne en opex , que ce soit Mali ou RCA ?

Les brigades dédiées à l'amphibie ne font pas que de l'amphibie et pourtant elles sont présente dans toute les opex ,idem pour nos mécanisés .

Donc à un moment l'analyse n'est pas la bonne .

Pour moi un exemple simple , si demain on doit assuré une ouverture d'opex en milieu montagneux on a 3 BCA qui peuvent ouvrir ce théâtre , tout en ayant des unités non alpine suivre , si après cette opération offensive nécessite une phase de stabilisation on reprendra le rôle mandat hiver pour les Alpins ,mais si on a besoin de 2 GTIA on refera la même chose qu'en Afghanistan , un GTIA alpin et un GTIA non alpin .

Au final s'est la phase offensive qui donne de l'intérêt à des spécificités ,pas la phase qui suit car celle-ci nécessitera un max de monde , 3 BCA ne suffisant pas pour assuré tout les mandats même en milieu montagneux , puisqu'au vu du manque d'effectifs , les alpins "assuré" le mandat hiver en même temps que des non alpins .

Si demain une crise d'importance nécessite de passer par les montagnes ,on aura 3 BCA prêt pour sa  ,idem pour l'amphibie et les TAP .

On doit penser à quel type d'opération on devra faire face   ,à quel type d'adversaire ( sa ne sera peut-être pas des mecs en sandales ) et l'intérêt stratégique qui en découle , quels effectifs seront demandé et pour quoi comme vision,une guerre qui durera le temps d'une offensive avec au bout la chute de l'ennemi ,ou une phase avec stabilisation qui durera 10 ans ?

l'Emploi doit prendre en compte d'autres possibilité , une opération d'envergure dans un pays ayant des montagnes mais pas que .

On garde 2 BCA et 2 régiment d'infanterie TAP 1 batterie TAP et 1 montagne pour les 2RA, 1 cie génie TAP et montagne  les 2 RG, donc de quoi faire un GTIA montagne ou TAP en permanence. Et avec le reste on fait une brigade médiane et GIBBS a ses rangers.

Effectivement je suis assez d'accord , on garde 2 BCA et 2 régiment TAP ,etc ... 

On peut ainsi misé sur un truc rangers aussi .

Pour moi l'idée serait de n'avoir qu'une brigade amphibie , la 9°BIMa avec le 21°RIMa qui passerait à la 9°BIMa ( mais garderait sa garnison sur Fréjus ) , le 126°RI passant à la 6°BLB ( comme me l'a soufflé un ami ) .

 

 

 

 

 

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On garde 2 BCA et 2 régiment d'infanterie TAP 1 batterie TAP et 1 montagne pour les 2RA, 1 cie génie TAP et montagne  les 2 RG, donc de quoi faire un GTIA montagne ou TAP en permanence. Et avec le reste on fait une brigade médiane et GIBBS a ses rangers.

Juste un truc. Dans une armée de métier qui cherche à attirer des gars de bon niveau, les Paras et les Alpins, c'est un argument marketing non négligeable. Faudra voir le n de candidats / poste, mais je pense que c'est  plus élevé que la moyenne. Pour les Alpins je pense qu'ils ont un recrutement très alpin / montagnard (quelqu'un faisait la remarque, dans un reportage, que "dans les bataillons de chasseurs alpins les minorités visibles  étaient quasi inexistantes" (SIC) .

 Les Alpins, les Paras,la Légion, voir les Fusiliers Marins, à tort ou à raison, ça attire du monde. C'est un fait.  La qualité du recrutement c'est une mécanique délicate. Je serais très prudent avant d'adopter ce type de mesures...

Si le problème est la profondeur de la spécialité montagne. Le plus simple, c'est de développer les compétences montagne dans l'autre brigade légère (même si l'on ne cherche pas à avoir le même niveau) pour un para, formé en 25 semaines, dont  2 semaines de perme et 2 de para, ça rajoute 6 semaines pour le brevet montagne été / hiver. Soit 31 semaines de formation (un Royal Marines c'est 32 semaines avant de mettre un pied dans un bataillon...)  Du coup on a une brigade pointue et derrière une autre en 2e rideau. Et finalement, pouvoir disposer d'un GTIA ou SGTIA para, préparé au travail grand froid / montagne,ça peut être très complémentaire. 

Pour l'amphibie je me réserve pour plus tard... Traitons les choses point par point. Les Alpins, puis les Paras et après  l'amphibie qui fait rentrer d'autres paramètres plus complexes et qui nécessiterait un vrai travail organisationnel en profondeur...

 

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Les problèmes c'est qu'on a tendance a mélanger les moyen et les compétences ... a mon sens pas volonté simplificatrice sur les label qu'on donne aux unités.

"Para" ca voudrait signifié déployé par parachute ... hors effectivement etre parachuté c'est un moyen d'aller quelques part, et savoir le faire c'est pas une compétence tres compliqué a acquerir du tout, on parle ici de saut en automatique que meme le pire abruti de la troupe arrive a pas foirer.

Pour l'amphibie c'est un peu le meme probleme, a priori prendre le bateau pour arriver sur un rivage c'est c'est moyen pas a proprement parler une compétence...

A mon sens il y a un vrai travail a refaire pour mettre en valeur les compétences spécifique qui dépasse de loin le simple probleme d'usage de tel ou tel moyen.

Je vais lister les compétences qui me semble critiques, notament lié a l'envirronnement et au mode de combat.

  • combattre loin des ligne amies, loin de la logistique, en autonomie, avec un matériel probablement tres léger, et probablement en infériorité numérique.
  • combattre dans un milieu "très valloné", ou en altitude, ou en climat montagne, ou carrément polaire.
  • se projeter essentiellement depuis la mer, et/ou de manière héliporté, pour entrer en premier et installer une solide tête de pont permettant d'acheminer le reste de l'armée dans de bonne condition.

Apres on peu coller les label dessus respectivement "para" "alpin" "marines" ... mais c'est de l'enrobage tant que les compétences attendues sont claires et apportent un vrai plus produit.

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Si un conflit nécessite un nombre important de troupes alpines équipées. Les Régiment de la 27 BIM serviront de régiment cadre pour les autres régiment de l'armée de terre. C'est prévu, par exemple en incorporant une section Alpine avec 2 sections d' infanterie classique. Et à ce moment la c'est la section alpine qui transmet son savoir faire aux autres . De toute façon si on était encore en Afghanistan on aurait commandé la 2 em tranche des VHM. Je vous invite à relire mon poste de la page précédente sur ce sujet .    

    

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Dans ce cas si on conserve juste la capacité d'entrée en premier, d'engagement ponctuel dans un milieu, ou à partir d'espace fluide, n'est on pas surdimensionné comme le suggère GIBBS.

Quand à la nature des engagements, le léger ne s'oppose t il pas par nature à nos engagements probables? Le volume, la protection, la numérisation induise une logistique importante.Dans ce cadre qui est celui de nos engagements le léger a t il un sens pour des forces conventionnelles? L'idée de quelques bataillons de rangers  ouvrant la voie au gros  et cumulant les capacités spéciales mobiliseraient moins de moyens et de personnels.  

(quelqu'un faisait la remarque, dans un reportage, que "dans les bataillons de chasseurs alpins les minorités visibles  étaient quasi inexistantes" (SIC) .  Je ne comprends pas le sens de cette phrase, ou plutôt j'espère ne pas comprendre que l'on cherche à mettre en opposition le volume de soldats issus des "minorités visibles" (si ce terme à un sens) et qualité de la troupe.

 

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(quelqu'un faisait la remarque, dans un reportage, que "dans les bataillons de chasseurs alpins les minorités visibles  étaient quasi inexistantes" (SIC) .  Je ne comprends pas le sens de cette phrase, ou plutôt j'espère ne pas comprendre que l'on cherche à mettre en opposition le volume de soldats issus des "minorités visibles" (si ce terme à un sens) et qualité de la troupe.

Non! mon dieu, non! C'était pour illustrer le côté "alpin" du bassin de recrutement. Je pense (c'est une hypothèse)  qu'il y a une dimension "culturelle", de tradition, dans le recrutement des troupes de montagne, il faut y être né, ou aimer ça / connaître (ce qui renvoie à des catégories sociales qui pratiquent le ski, la montagne) il n'y avait pas, de ma part, de jugement de valeur dans cette citation et je ne pense pas que c'était l'intention de l'auteur, si je me souviens bien du contexte (reportage sur les troupes alpines) Mais j'admets que ça peut  être compris de travers. 

NB Ce que je voulais dire, maladroitement, c'est que la réduction des troupes alpines ne se traduira pas, nécessairement,  par une disponibilité de cette ressource pour d'autres unités. Même phénomène pour les paras 

C'est une manie. En quoi, aujourd'hui, le fait d'être légers empêche ces unités de faire le même boulot que les autres? Ils ont de VAB comme les autres et se tapent le boulot pareil, et demain ça sera sur Griffon... Le seul truc c'est qu'ils sont capables de faire d'autres choses, dans d'autres configurations, en plus...

Modifié par Fusilier
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Bien sur ils peuvent faire le même boulot que tout le monde. La question porte sur ce qu'ils font en plus. Le faire de faire des trucs en plus induit un cout, un entretien des savoirs faire, un équipement spécifique quelque fois, la question est donc ce qu'ils font en plus est il nécessaire? Si oui doivent ils être aussi nombreux à savoir le faire? Ont ils l'équipement pour le faire? Sont ils tant que celà capables de le faire compte tenu du temps que leur prends de faire comme tout le monde? Peuvent ils le faire dans la durée? ETC.

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De toute façon comme le souligne se fil les opérations  amphibies sont conditionnés par le nombre de navires et les opérations aéroportés sont aussi limité par le nombre d'avions disponible. Pour l'instant l'A400 n'est toujours pas qualifié par la DGA pour larguer des para ou des véhicules.  Et dans la bande SS les sauts opérationnel c'est 3 avions pour une compagnie. Plus un avion qui vient tout les jours leur larguer des palettes pour les ravitailler.

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Bien sur ils peuvent faire le même boulot que tout le monde. La question porte sur ce qu'ils font en plus. Le faire de faire des trucs en plus induit un cout, un entretien des savoirs faire, un équipement spécifique quelque fois, la question est donc ce qu'ils font en plus est il nécessaire? Si oui doivent ils être aussi nombreux à savoir le faire? Ont ils l'équipement pour le faire? Sont ils tant que celà capables de le faire compte tenu du temps que leur prends de faire comme tout le monde? Peuvent ils le faire dans la durée? ETC.

Oui, mais la question est la même pour tout le monde.  Un régiment de chars coûte beaucoup plus cher qu'un bataillon d'Alpins ou un régiment para. Etant donné qu'ils sont utilisés, la plupart du temps, comme cavalerie légère, voir en proterre, et la nature des opérations en cours et prévisibles, on peut se poser la question, etc...  Et ainsi on repasse à la moulinette toutes les particularités, micro compétences, de l'AdT et on n'en finit plus... 

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Oui, mais la question est la même pour tout le monde.  Un régiment de chars coûte beaucoup plus cher qu'un bataillon d'Alpins ou un régiment para. Etant donné qu'ils sont utilisés, la plupart du temps, comme cavalerie légère, voir en proterre, et la nature des opérations en cours et prévisibles, on peut se poser la question, etc...  Et ainsi on repasse à la moulinette toutes les particularités, micro compétences, de l'AdT et on n'en finit plus... 

Hum je pense que non .

Pourquoi ?

Tout simplement parce que le monde voit des puissances et que si nous devons alléger notre armée en la faisant passé dans le tout léger accès sur des petites opex ,là on passe dans un choix de la France de quitter sa place du monde des puissances .

Si on a professionnalisé s'est suite la première guerre du golfe qui a vu que on ne pouvait pas déployé d'unités mécanisées ( puisque composé de conscrits ) . Nous étions aussi limité puisque l'on a put que déployé un régiment sur AMX 30  le reste était des unités VAB/AMX10 RC de professionnels qui avait comme rôle d'assuré les opex africaine et en seconde mission  en cas de PB avec l'URSS assuré un rôle .

Qui aurait pensé voir l'armée française faire une guerre dans le Golfe en 1989 ?

Donc je pense qu'on ne doit pas inversé les objectifs d'une armée qui s'est professionnalisée , la seule chose s'est l'évolution des opex africaine ,de la montée de l'islamisme radical à travers le monde .

Mais cela reste des "opérations" de basse intensité , et le monde change ,avec toujours des puissances et des intérêts et donc il faudra toujours du lourd pour pesé ,même au sein d'une coalition .

J'ai l'impression qu'on inverse le rôle principal de l'armée de terre alors que la France pour l'instant n'est pas dans une optique de devenir une armée néerlandaise ou autres ( je ne critique pas le choix de ces pays , je comprend la logique de ces pays ) .

L'idée que tel Arme attire est vrai tout en étant faux , Si demain on réduit les effectifs de 27°BIM et de la 11°BP ,ainsi qu'en ayant plus qu'une seule brigade amphibie n'empêchera pas d'attiré du monde ,au contraire on aura une plus grande sélection pour les TAP et les Alpins .

 

Edit : tu as oublié les TDM qui même si elles ne sont plus qu'une Arme de tradition attire encore du monde .

 

 

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Mais, moi je ne veux rien sabrer,  :rolleyes:   c'est vous qui voulez, sous des prétextes divers, parfois contradictoires,  sabrer les paras et les alpins. Je ne fais que dire que l'on peut appliquer la même grille de lecture, la vôtre, à tout le monde.  Au nom de quoi, les "médians" ou les "lourds" seraient plus importants et les alpins et les paras réduits à la portion congrue.  Tout en disant que l'on pourrait en faire des "super élite réduite sélectionnée" ce que du coup souligne leur spécialisation et, avec toute probabilité, entraînerait une moindre disponibilité pour le travail lambda.

Notez que du coup on pourrait les critiquer encore plus, sous le mode :  "c'est des snobs, ils se prennent pour des FS et tutti quanti..." :laugh:

D'ailleurs, le même mode de raisonnement, "on ne sait pas de quoi demain sera fait" (il faut garder des "gros")  pourrait postuler au maintient des spécialistes en nombre suffisant, voir à leur développement...  Va savoir où on va faire la guerre et comment...

Qui aurait parié, au moment d' l'Afghanistan, que l'on allait faire plein d'opérations aéroportées, monter des SGTIA en VLRA aux confins de la Lybie et faire crapahuter plusieurs jours (à pied) les paras, pour faire des bouclages...

Je pense qu'en plus, effet collatéral, ça diminuerait le nombre global de recrutements ( j'ai envie d'être alpin par ce que mon père et mon grand père, et que je suis du coin, et pas MDR à Angoulême... mêmes conséquences pour les paras...)  

NB Je n'ai pas oublié les TDM, mais; par prudence, je les ai passé sous silence; des fois que vôtre fougue "castratrice"  ne s'en prenne à cette survivance des temps de colonies :laugh:

 

Modifié par Fusilier
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