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[Drone] Surface / Sous-marin


Philippe Top-Force
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Le seakeeper

Système de lutte antimines à base d’un drone semi-submersible remorquant un “poisson sonar”, le concept Seakeeper arrive à maturation et suscite beaucoup d’intérêt.

Développé sur la base d’une cellule existante (développée par une société canadienne), DCN a repris le concept et y a ajouté toute la composante “sec” (liaison de données, consoles, systèmes de contrôles...).

:arrow: Résultat : une plate-forme simple, rapide et manœuvrante, trop petite pour déclencher les mines, affichant une portée d’une quinzaine de kilomètres et une autonomie de près de 48 heures.

:arrow: Muni d’un sonar offrant une bonne vision, le “poisson” remorqué peut descendre jusqu’à 200 mètres de profondeur, et constitue ainsi un système parfaitement adapté aux nouvelles mines “furtives” placées très près du fond. Opérationnellement, le concept présente des avantages certains.

:arrow: Le système composé du semi-submersible et d’un poste de commandement (muni de quatre consoles pour le contrôle et le visionnage en temps réel) n’a pas besoin d’environnement spécifique. Prenant place dans deux shelters, il peut être envoyé à l’autre bout du monde et être mis en place en très peu de temps. Le shelter poste de commandement peut être installé soit à terre, soit sur un bâtiment accompagnateur, même civil.

:arrow: Durant la présentation à la Marine, effectuée à Brest en mai-juin 2003, le Seekeaper avait d’ailleurs été installé sur un baliseur de la classe des 500 tonnes.

:arrow: Bref, des caractéristiques qui correspondent aux besoins actuels, alors que nombre de systèmes de lutte antimines datent des années 70/80…

DCN est maître d'œuvre du système de chasse aux mines SeaKeeper, composé d'un drone traînant un sonar remorqué, et d'un système de commande containerisé.

Le système allie sécurité et vitesse d'opération : seul le drone pénètre dans la zone à traiter, ce qui laisse les opérateurs et le navire porteur loin de tout danger.

La conduite en parallèle des tâches de détection / classification et d'identification / neutralisation, alliée à une vitesse de balayage de zone élevée (jusqu'à 12 nds), rendent les opérations 5 fois plus rapides qu'avec un chasseur de mines traditionnel.

Le conditionnement du système de commande et du système tactique en container standard aérotransportable assure un transport aisé et permet de s'affranchir d'une plate-forme dédiée pour la mise en œuvre du système : un quai, une plate-forme hélicoptère, un navire d'opportunité militaire ou civil suffisent.

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  • 3 months later...

Voilà une annonce qui fait plaisir. 8)

Dans le cadre d'un exercice de protection des approches maritimes (Homeland Defense), DCN a conduit les 29 et 30 juin à Corpus Christi (Texas), une démonstration à la mer du SeaKeeper, son système de chasse aux mines télé opéré.

:arrow: C'est à l'invitation de l'amiral D.A. Loewer de l'US Navy du Commander Mine Warefare Command, que DCN a procédé à ces essais. Dans le cadre des programmes de protection du territoire, devenus prioritaires depuis 2001, le ComineWarCom procède à une évaluation opérationnelle de différents systèmes en matière guerre anti-mines.

A cette occasion, le SeaKeeper® a montré sa capacité à être déployé sur un théâtre d'opérations éloigné en moins de trois jours depuis la France, et à conduire avec succès une opération de surveillance d'un chenal d'accès stratégique de façon autonome, ce qui constitue une performance remarquable.

Le ComineWarCom de l'US Navy s'est montré particulièrement impressionné par les résultats obtenus. Le succès de cette opération confirme la capacité opérationnelle du SeaKeeper comme moyen de surveillance des zones stratégiques.

Le Seakeeper se compose un drone semi-submersible télé opéré remorquant un sonar à balayage latéral capable de détecter et de classifier les mines, et un système de conduite incluant des moyens de communication radio, de télécommande, de navigation, de traitement des données sonar, et de tenue de situation tactique. La solution retenue par DCN du semi-submersible montre une remarquable stabilité d'un poisson remorqué même en mer agitée.

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A partir de quand est il prévu que la France se dote du Seakeeper ? Les chasseurs de mines tripartites pourront l'accueillir ? Si je comprend bien le concept, le PaP (poisson autonome propulsé) est acheminé par un submsersible semi autonome disposant d'un certain nombre de capteurs ? Ces équipements ne sont ils pas redondant avec les équipements déja installés sur les chasseurs de mines ? J'arrive pas a voir la complémentarité du systeme avec les chasseurs de mines et les PaP.

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  • 2 months later...

Face à l'ampleur de Katrina ,le gouvernement US a accepté les propositions de l'aides françaises ,2 avions CASA ,des tonnes de matériels ...cependant ,une demande US ne peut pour le moment être réalisée ,ils nous demandent l'emploi et l'envoie de notre prototype semi-submersible seakeeper DCN pour des besoins océanographiques ,l'ouragan ayant redessiné les fonds marins des abords côtiers en déplaçant des bancs de sable.

Objectif : Assurance d'avoir des chenaux d'accés pour la voie maritime.

Malheureusement , :oops: notre seakeeper est au milieu de l'atlantique en plein préparatifs pour une campagne de tests et ne peut être envoyé assez rapidement.

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  • 2 months later...

Le SeaKeeper ne surveillera pas le goulet de Brest DCN n’est pas parvenue à placer son nouveau drone naval au sein de la Marine nationale. Le marché de modernisation du système de lutte contre les mines dans le goulet de Brest a été remporté par Thales. L’électronicien s’est imposé avec une offre de nouveaux sonars et de remise à niveau des matériels embarqués sur les BRS (bâtiments remorqueurs de sonars), qui assurent la sécurité de la Force Océanique Stratégique (FOST), dont les quatre sous-marins nucléaires sont basés à l’Ile Longue. Thales Underwater Systems équipera les BRS Antarès, Altaïr et Aldébaran d’un sonar DUBM-44, en remplacement du DUBM-41, capable de détecter des engins explosifs à 80 mètres de profondeur. La solution retenue par le ministère de la Défense est donc des plus classiques. Au sujet du SeaKeeper, la Marine nationale explique toutefois que « l’appel d’offre ne concernait pas qu’un drone mais surtout la fourniture de nouveaux sonars. L’engin ne pouvait être choisi qu’à partir du moment où il entrait dans le budget ». Avec une enveloppe de seulement 34 millions d’euros, le challenge était très difficile. Ne fabriquant pas de sonars, et sans partenariat avec Thales, DCN n’avait finalement guère de chances de l’emporter. Les Etats-Unis à la rescousse ? Faute d’argent, la France passe donc à côté d’une avancée technologique non négligeable. Malgré l’échec de ce premier contrat, SeaKeeper n’est toutefois pas enterré. Le système a en effet retenu toute l’attention de l’US Navy, lors d’une campagne d’essais à Corpus Christi, les 29 et 30 juin derniers. Les officiers américains se sont dits particulièrement impressionnés par les performances du drone français, engagé dans l’exercice de protection des approches maritimes « Homeland Defense ». Au-delà des mots, l’intérêt des Etats-Unis est bien réel puisque, après le passage de Katrina, l’armée américaine a demandé à DCN de déployer le SeaKeeper afin d’assurer la sécurité des ports du golfe du Mexique, ravagés par l’ouragan. Alors que Lockheed Martin ne parvient pas à mettre au point un appareil équivalent, DCN espère remporter son premier marché de l’autre côté de l’Atlantique. D’autres pays, dont on ne connaît pas l’identité, seraient également intéressés. Drone semi-submersible, le SeaKeeper est un engin imposant. D’un poids de 7 tonnes, il mesure 11 mètres de long pour une hauteur de 8 mètres. Autonome en opération, le SeaKeeper est téléopéré depuis un shelter (centre de commande amovible), embarqué sur un navire ou installé à quai. Il remorque un sonar à balayage latéral capable de détecter et de classifier les mines dans un rayon de 150 mètres. L’ensemble du système, comprenant le drone, le shelter de commande et les différents équipements nécessaires, est aérotransportable à n’importe quel point du globe, en moins de 72 heures. Lot de consolation Le SeaKeeper non retenu, DCN a toutefois remporté l’appel d’offres organisé par la Délégation Générale pour l’Armement (DGA) sur l’intégration navale des drones (IND). Ce contrat d’étude, d’une valeur de 3,6 millions d’euros, a pour objectif d’évaluer l’ensemble des contraintes physiques et fonctionnelles liées à l’embarquement de drones aériens (UAV) sur les navires de combat. Ce projet stratégique aura des applications directes sur le programme des futures frégates multi-missions et pour des contrats à l’export. Pour mener à bien cette étude, DCN fera appel à Sagem et à l’Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales

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  • 5 weeks later...

Cercle Finance le 12/01/2006 15h32 Thales: remporte un marché auprès de la Marine Nationale. (Cercle Finance) - La délégation générale pour l'armement (DGA) a notifié à Thales Underwater Systems, une filiale de Thales, un marché pour le remplacement du système de guerre des mines de la Marine Nationale. Dans un communiqué, Thales précise que le système est destiné à la surveillance des approches de Brest et à la sécurité des sous-marins nucléaires de nouvelle génération (SNLE). 'Ce contrat conforte la place de Thales comme leader mondial de solutions en guerre des mines', souligne le groupe d'électronique de défense dans un communiqué. Il ajoute que le marché répond à un double besoin, le premier étant de remplacer un sonar équipant les remorqueurs pour la surveillance des approches de Brest et la sécurité des SNLE, le second étant de disposer d'un véhicule autonome remorquant le même sonar pour les missions de projection et le soutien aux forces navales.

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  • 1 year later...

SPARTAN, le premier démonstrateur technologique de drone naval de surface réalisé par la délégation générale pour l'armement (DGA) en coopération avec les Etats-Unis, a été livré début avril au GESMA (Groupe d'Etudes Sous-Marines de l'Atlantique), à Brest. Cette livraison préfigure la campagne d'essais à la mer qui s'achèvera à l'hiver 2005. Longue de 7 mètres, cette embarcation légère est commandée à distance par un opérateur depuis un navire ou depuis la terre. Ce concept permet d'élargir une zone d'intervention, en assurant une présence accrue en mer, sans mise en danger du personnel.

Ses caractéristiques permettent de déployer divers types d'équipements en fonction des besoins opérationnels. La reconfiguration de ce drone modulaire ne prend que quelques heures. Actuellement, plusieurs drones et différents modules sont en phase d'évaluation, afin de répondre aux missions suivantes : surveillance (anti-terrorisme), protection de la flotte (missiles, canon de petit calibre), détection de mines et de sous-marins.

L'objectif premier des essais menés par la France est d'intégrer les modules dont elle a assuré le développement. Il s'agit des modules de " lutte anti-sous-marine ", d'" évitement automatique d'obstacle " et de " détection chimique et radiologique ". Le deuxième objectif de ces essais est de confirmer les capacités opérationnelles de ces drones navals de surface. Ces essais permettront enfin d'identifier les améliorations à apporter avant de commander les premiers exemplaires qui devraient entrer en service dans la Marine dès 2008.

En fouillant les archives de la DGA sur le sit du ministère de la défense, je suis tombé là-dessus. Je n'en avait jamais entendu parler.

Des nouvelles ?

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En fouillant les archives de la DGA sur le sit du ministère de la défense, je suis tombé là-dessus. Je n'en avait jamais entendu parler.

Des nouvelles ?

Il a été évoqué plusieurs fois sur ce forum ,mais hélas ,il semblerait que le sujet est disparu ! On va appeler cela une "fortune de mer virtuelle" de ce forum d'air-défense.

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Il a été évoqué plusieurs fois sur ce forum ,mais hélas ,il semblerait que le sujet est disparu ! On va appeler cela une "fortune de mer virtuelle" de ce forum d'air-défense.

faux, cf site ECA

http://www.eca.fr/atha/download/2848_infocean0107_0001.pdf

livraison de 6 système auprès de la marine . Certes il n'a pas le même nom en revanche c'est le même concept.

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  • 3 weeks later...

Dans le dernier DTi du moi de juillet 2007, un reportage est fait sur le GESMA et les etudes en cours. On y apprend que la DGA a lancé un programme de robot de contre-minage sous-marine.

Le but de ce projet est de developper un système qui detecte, localise et identifie les "incohérences" sous-marine avec un bond technologique dans le domaine de l'IA.

Ce projet serait mis en coopération avec un autre système (developpé avec l'aide de la norvége) qui permettra à une munition de re-localiser la cible, identifier* et de la neutraliser.

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Thales Underwater Systems is developing its research into mine warfare in support of efforts by the French defence procurement agency (DGA) to prepare technological and algorithmic building blocks for the naval mine countermeasures systems of the future.

In the area of autonomous underwater vehicles (AUVs), the SACM* autonomous minehunting system, and the VAMA** autonomous anti-mine vehicle study conducted with Norway, aim to validate the concept of deploying uncrewed vehicles for mine countermeasures operations and improve the operational control of such systems.

The two demonstration programmes have been an opportunity to define a long-term partnership between Thales Underwater Systems and the underwater robotics specialist ECA.

In addition, Thales Underwater Systems is pursuing work to improve mine detection and classification algorithms and technologies, particularly the use of new piezoelectric materials.

Thales Underwater Systems will draw on its most recent developments, particularly in the area of synthetic aperture sonars, to conduct this research.

These contracts illustrate Thales’s leadership in the anti-submarine warfare (ASW) market, particularly in mine warfare.

*Système Autonome de Chasse aux Mines

**Véhicule Anti-Mines Autonome

Je vais devoir me taper les 186 pages d'un rapport annuel pour trouver d'autre info

ECA a également acquis les actifs AUV (Robots autonomes sous-marins) d'intervention de CYBERNETIX

et devient le seul concepteur de bases d'AUV en France. ECA renforce ainsi sa position dans le domaine des AUV en ayant à la fois des solutions de Survey/Inspection et d'intervention.

ECA s'est vu confier trois contrats de développement de démonstrateurs de robots sous-marins de déminage par la DGA :

. VAMA : minekiller autonome capable de détruire des mines sans fil

[...]

VAMA sont des contrats obtenus dans le cadre du partenariat avec Thalès.

une stratégie centrale pour ECA.

. ECA s'intéresse au marché des AUV pour des applications Pétrole&Gaz qui constituent le segment de marché le plus mûr à ce jour (plusieurs industriels Offshore se sont équipés d'AUV de Survey pour une exploitation industrielle).

. Le marché AUV Offshore est non seulement un marché attractif pour ECA mais aussi une préparation pour les consultations de défense pour des AUV qui seront les robots de déminage en 2010-2015. Le marché AUV offshore se compose d'AUV faible profondeur (opérationnels jusqu'à 200-300 mètres) en compétition avec les plongeurs ou les ROV (robots téléopérés) plus rentables et d'AUV Grande profondeur opérant jusqu'à 3 000 mètres. Ces derniers réalisent des missions que ni les ROV, ni les plongeurs n'exécutent à un coût raisonnable.

. Sur le marché de l'AUV, le marché distingue les AUV de survey des AUV d'inspection. Les opérations de survey consistent pour l'AUV à parcourir de grandes distances suivant des trajectoires préprogrammées en enregistrant des quantités d'informations

importantes (généralement sonar) qui seront ensuite dépouillées en temps différé. Ces opérations nécessitent des autonomies élevées mais pas d'intelligence embarquée importante ni de capacités manoeuvrières du véhicule. Les opérations d'inspection

consistent pour l'AUV après une phase de transit, à s'approcher et à s'arrêter près d'une structure sous-marine (tête de puit, manifold, pipeline…) pour en faire des prises de vues ou relever des informations. Ces opérations ne nécessitent généralement

pas d'autonomie importante mais exigent une excellente manoeuvrabilité du système et une intelligence embarquée très importante permettant au produit de réagir en toute autonomie. . Le marché du survey étant déjà occupé par trois compétiteurs, ECA n'envisage de faire un effort sur ce marché qu'en cas de remise en question par un des compétiteurs de la solution retenue (cette possibilité n'étant clairement pas à exclure).

. Le marché visé par ECA est celui de l'AUV d'inspection. En effet, ECA a toujours développé des robots très manoeuvrants pour les besoins du déminage.Bénéficiant de cet héritage technologique, ALISTAR 3000 se distingue par sa manoeuvrabilité, sa compacité et sa capacité unique à faire du " point fixe ", atouts qui lui permettront de prendre une part importante de ce marché. BP a commandé une démonstration opérationnelle à ECA. Elle a été réalisée dans le golfe du Mexique au courant de l'été

2006. Cette démonstration sert de référence pour le marché. Les premières ventes sont escomptées en 2008 après une période de location ou de service par Cybernétix. A plus long terme, ECA entend développer des AUV d'intervention. Pour ce faire, nous avons acquis les activités AUV de Cybernétix qui était le leader dans ce domaine en menant les premiers développements

exploratoires. Ces développements seront lancés dans le cadre du pôle de compétitivité Mer.

« Mine killers » (véhicules consommables de destruction de mines sous-marines) :

Cette activité a été développée par ECA depuis 2002. Trois systèmes concurrents sont aujourd’hui

proposés par BAe, Kongsberg et Atlas Elektronik (ancien actionnaire d’ECA). Plusieurs marines nationales sont à l’heure actuelle en cours d’équipement pour ce type de système dont l’Angleterre avec une perspective de 2 marines supplémentaires en 2007 sur un potentiel moyen terme de 5 à 7 marines. ECA propose aujourd’hui une solution extrêmement innovante sur ce marché avec le K-Ster et sa tête inclinable brevetée. Ce système a été classé en seconde position dans la première grosse consultation sur

l’appel d’offres anglais en 2004. ECA a réalisé en 2006 des actions d’industrialisation de ce système pour avoir un positionnement encore meilleur. Nous espérons obtenir nos premières commandes Kster en 2007.

Les robots sous-marins autonomes (AUV) :

ECA se positionne sur les AUV de défense qui représentent le marché des robots de déminage à l’horizon 2010-2015. Les efforts de R&D menés depuis 5 ans ont permis à ECA d’obtenir trois contrats importants en France pour le développement de trois robots autonomes pour la détection des mines, la destruction des mines et la collecte d’informations d’environnement. Les 2 premiers sont en cours de développement en partenariat avec Thalès. Le troisième est en cours de livraison à la DGA depuis début 2007.

ECA conforte ainsi sa place parmi les trois industriels mondiaux les plus avancés sur ces technologies robotiques autonomes très prometteuses.

Les drones de surface :

Ce marché prometteur intéresse ECA. Nous avons obtenu en 2005 un contrat important de fourniture de sept systèmes pour la DGA. Ces systèmes seront très utilisés dans l’avenir aussi bien pour le déminage sous-marin que pour la surveillance maritime. Les sept systèmes sont livrés en 2007

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http://www.itum.com/ks/hugin_01.wmv

un autre robot sous-marin dont le rapport annuel fait référence en tant que AUV de survey

utonomous underwater vehicles - HUGIN

Hugin 1000 AUV autonomous underwater vehicle

Commercial and military use

We deliver a range of Autonomous Underwater Vehicles - AUV for both civilian and military use. These free-swimming autonomous underwater vehicles are characterized by great manoeuvrability and high accuracy of stabilization. Hydrodynamic shape, accurate instruments and excellent battery capacity makes these AUV's ideal choices.

Customer selectable payload configurations

One of our HUGIN autonomous underwater vehicles - AUV

Because our HUGIN autonomous underwater vehicles can function without tethers, cables, or remote control, they have a multitude of applications in oceanography, environmental monitoring, and underwater resource studies. A key element in the HUGIN concept is the application of a common technology that makes the systems adaptable for navy and commercial applications. Our modular design allows different payload configurations, depending on the customers needs.

Commercial applications

    * High-resolution high-speed seabed mapping and imaging

    * Ocean exploration and monitoring

    * Marine geological survey

    * Inspection of underwater engineering structures and pipelines

    * Search operations

Navy applications

    * Mine countermeasures - MCM

    * Rapid environmental assessment -REA / Battlespace access

    * Anti-submarine warfare - ASW

    * Intelligence, surveillance and reconnaissance

Available models

We currently have three Hugin autonomous underwater vehicle models available:

    * Hugin 1000 - depth rated to 1000 metre

    * Hugin 3000 - depth rated to 3000 metre

    * Hugin 4500 - depth rated to 4500 metre

Payloads

The Hugin AUVs can be equipped with a multitude of different payloads, typically for gathering information about the area of operation.

Self handling

The Hugin AUVs are able to propel themselves, navigate, handle unforeseen circumstances, and achieve the mission objectives as set forth in a mission plan, without human intervention.

Acoustic communication link

The HUGIN AUVs are equipped with acoustic communication links. This links increase the flexibility and robustness of the system, and facilitate various levels of remote control by a human operator. The operator is normally located on the same surface vessel that prepares, launches, recovers and services the AUV. While the vehicle is pre-programmed for its mission, and able to handle a large number of malfunctions and anomalies, the acoustic communications result in a higher level of confidence that the system works as programmed.

Our AUV history

In the mid-eighties we developed a small Autonomous Underwater Vehicle (AUV) for technology and test purposes. In 1995 the HUGIN project was started as a cooperation between Statoil, Norwegian Defence Research Establishment (FFI), Norsk Undervannsintervensjon (NUI) and KONGSBERG. Today we lead the AUV market with our HUGIN concept.

le Rapid environmental assessment -REA / Battlespace access (évaluation environnementale rapide) est une méthodologie permettant à la fois de combler les lacunes de la connaissance et de fournir des londitions ambiantes utiles, le tout dans une tranche de temps tactique appropriée.

REA n'est pas une  image scientifique mais une analyse de la zone établie pour les besoins opérationnels. Cette méthodologie requiert une organisation optimale, des outils informatiques rapides et des systèmes de transmission modernes (sans fil). Elle fait appel à la fusion de données et à une instrumentation spécifique.

En clair, AUv récolte des infos, les fusionne et les traite avant envoi afin d'avoir un temps de réponse très faible.

Il apparait que seul en europe BAe, Kongsberg et Atlas Elektronik voire ECA possèdent le savoir-faire.

Néanmoins, seul ECA  developpe des systèmes avec une excellente manoeuvrabilité et une intelligence embarquée très importante permettant au produit de réagir en toute autonomie. De ce fait, la coopération franco-norvégienne sur le VAMA me parait plus clair et surtout plus crédible.

Edit; sur les ppt que j'ai pu trouver, on peu voir une coopération très forte avec les pétroliers sur les AUV (offshore profond, mer arctique et champs lointains).

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Merci pour la photo.

makain mouchkill  ;)

une photo du système anti-mine US, une copie du seakeeper

Image IPB

seakeeper de DCNS

Image IPB

Si on suit le "raisonnement" de la DGA, il faut mettre au point un système du type seekeeper et ayant les capacité de detecter, localiser et identifier les "incohérences" sous-marine avec un bond technologique dans le domaine du REA. 

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Ca me fait penser aux systèmes de caméra que les scientifique ont pour observer les bestioles dangereuses sans risquer de se faire bouffer, genre grand requin blanc.

Ca filme aussi ou c'est uniquement un système de détection ?

Enfin l'utilité de filmer pour ce genre de systèmes doit être limitée, puisque sous l'eau on ne peut pas filmer bien loin.

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