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  • 4 weeks later...

 

Il y a 16 heures, Banzinou a dit :

Je le vois mal sortir de l'orbite turc, il s'est trouvé un sacré allié, et puis bon, la Turquie ça bouge aussi, ni Aliyev, ni Erdogan, ne sont immortels.

D'après l'article suivant, le problème pour l'Azerbaïdjan, c'est de sortir de l'orbite russe, et Aliev est le monstre créé par le Frankenstein-secteur pétrolier britannique et occidental. L'ambition d'Aliev est dopée par le pétrole.

https://www.marianne.net/monde/europe/haut-karabakh-lazerbaidjan-joue-son-emancipation-de-la-tutelle-russe (9 octobre 2020)

Pour l’Azerbaïdjan, il s’agit moins de récupérer un territoire - qui lui revient juridiquement - que de se départir de la tutelle russe avec un objectif simple : s’affirmer comme un état indépendant dans le Caucase au sein du concert des nations.

Sur le plan culturel et identitaire, l’Azerbaïdjan possède, avec la Turquie et l’Iran, deux alliés de poids.

Il y a quelques jours, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et le conseiller du guide suprême iranien pour les affaires internationales ont affirmé d’une seule et même voix que les territoires appartenant à l'Azerbaïdjan « devaient être évacués par l'Arménie. »

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est ni la Russie (qui en vend aussi à l’Arménie), ni la Turquie, qui pourvoient le plus d’armes à l’Azerbaïdjan, mais Israël.

Outre les exercices militaires conjoints avec la Turquie de ce été, qui étaient – on le comprend aujourd’hui - une répétition générale de cette nouvelle guerre, un événement majeur s’est produit hors caméras, deux semaines avant le déclenchement des hostilités avec l’Arménie : le 14 septembre, Ilham Alyiev, signait en effet le second « contrat du siècle » avec les sociétés BP, Chevron, Impex, Statoil, ExxonMobil, TP, Itochu, et ONGG Videsh. Il s’agit du plus important contrat de collaboration autour de l’extraction de gaz et de pétrole absolument crucial pour Bakou, prolongeant jusqu’en 2050 le premier « contrat du siècle » signé en 1994 avec un consortium d’entreprises issu de huit pays dont la Grande-Bretagne, le Japon et les États-Unis.

Aujourd’hui, comme il y a 26 ans, le Britannique BP en est le principal opérateur. Une telle signature, synonyme de renforcement technique, commercial et diplomatique autour de la principale source de revenus du pays, a pu faire office d’accélérateur de particules du côté de Bakou pour affirmer son poids dans la région. La guerre qui se poursuit aujourd’hui dans le Haut-Karabakh – alors que de part et d’autres, toute résolution politique semble écartée - en est la tragique conséquence.

https://nationalinterest.org/feature/it’s-time-pro-israel-groups-divorce-azerbaijan-172255 (9 novembre 2020)

British Petroleum a fait pression sur le Foreign Office pour qu'il prenne une position d'excuse à l'égard de la dictature d'Aliyev, tandis que le partenariat économique croissant de l'Azerbaïdjan avec la Chine a également conduit à la volonté de Pékin de protéger son nouveau mandataire de l'Initiative de nouvelle route de la soie.

Fournir de l'armement à l'Azerbaïdjan à un moment où ce pays vise à la fois des villages et des églises chrétiens et développe ses relations avec la Chine est immoral et aura un coût à long terme auquel les responsables israéliens semblent aveugles. En outre, étant donné qu'Israël a à la fois normalisé ses relations avec les Émirats arabes unis et développé ses propres ressources en Méditerranée orientale, il n'a pas besoin de se sentir dépendant d'Aliev pour son énergie. Pour dire les choses simplement, il est temps pour tout militant qui cherche à renforcer la sécurité d'Israël dans la région de reconnaître que la réalité de l'Azerbaïdjan est en dissonance avec sa propagande. Il est temps pour Israël et la communauté juive américaine de s'éloigner de son ancien allié caspien.

Modifié par Wallaby
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https://www.economist.com/business/2005/06/09/the-oil-satrap (9 juin 2005)

L'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan et les puits de pétrole sont considérés par certains comme faisant de David Woodward, le patron local de BP, le deuxième homme le plus puissant du pays, après Ilham Aliev, qui a hérité de la présidence de son père après une élection contestée en 2003. D'autres classent M. Woodward en troisième position, derrière l'ambassadeur américain.

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

Pour l’Azerbaïdjan, il s’agit moins de récupérer un territoire - qui lui revient juridiquement - que de se départir de la tutelle russe avec un objectif simple : s’affirmer comme un état indépendant dans le Caucase au sein du concert des nations.

Absurde : l'armée azérie était en train d'écraser les arméniens sur le terrain, ils n'avaient pas besoin d'un cessez-le-feu et de l'aide des russes pour gagner la guerre ; Maintenant ils se retrouvent avec l'armée russe sur leur territoire !!

quant au reste de l'article, et les firmes pétrolières qui, bien entendu, manipulent tout le monde... complétement à côté de la plaque !

Bref ce papier (d'un journaliste, à moins qu'il s'agisse d'une opinion vu les "conseils" donnés à Israël et les juifs américains) : direction poubelle

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  • 1 month later...

Je me demande quand même ce que cherche l'Azerbaïdjan avec ce rapprochement ?

La Turquie donne une  aide militaire d'accord, mais à terme, est-ce que Erdogan ne risque pas de s'immiscer de plus en plus dans la politique de l'Azerbaïdjan ? Et à terme faire de Baku un de ses satellites dans la région. 

Ce rapprochement entre la Turquie et l'Azerbaïdjan risque de tourner au désavantage de Baku.

Quel est votre avis à ce sujet ? 

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il y a 6 minutes, Kiriyama a dit :

Ce rapprochement entre la Turquie et l'Azerbaïdjan risque de tourner au désavantage de Baku.

Que c'est l'Azerbaïdjan qui produit le gaz, et qu'entre ces deux pays peu éloignés il y a 2 chaines de montagnes (une en Arménie, l'autre en Géorgie) bien hautes qui forment un glacis protecteur... donc ce sont les Azeris qui tiennent les Turcs par les gonesses. 

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il y a 19 minutes, rendbo a dit :

Que c'est l'Azerbaïdjan qui produit le gaz, et qu'entre ces deux pays peu éloignés il y a 2 chaines de montagnes (une en Arménie, l'autre en Géorgie) bien hautes qui forment un glacis protecteur... donc ce sont les Azeris qui tiennent les Turcs par les gonesses.

Et pour l'exporter, ce gaz, les azéris passent par où?

- L'Iran? Ils viennent de se mettre dans la merde avec eux diplomatiquement.
- La Géorgie? Voisin russe faire les gros yeux si Tbilissi gagner argent avec péage du gaz pour acheter armes à l'OTAN.
- La Russie? Voisin russe prélever péage, gaz russe moins cher, clients acheter gaz russe, toi perdre argent. Ça coup classique aux échecs. Kasparov. Mal finir pour toi. Comme docteur Jivago.

 

Ah si je sais. Mer Caspienne > Turkménistan > Afghanistan > Pakistan.
Ou sinon Khazakstan > Chine.
Ou encore Space X embarquant tout ça dans son Starship one pour s'éviter de survoler les frontières aériennes.

Bref.

C'est plus "je te tiens tu me tiens par la... moustache?" (ou la "kispet", ils font ce qu'ils veulent, dédicace à @FATac) que les azéris tenant les turcs. L'un sans l'autre ce serait dur pour tout le monde. Le souci c'est que désormais ils sont mal perçus par beaucoup, et qu'il ne suffirait que Total par exemple chez nous reçoive quelques "recommandations" sur ses investissements là-bas et sur l'acheminement de ce gaz jusque chez nous pour que beaucoup de choses changent.

Après ceci dit, ils nous ont acheté des armes, donc peut-être qu'en ces temps de disette nous aussi sommes tenus?

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il y a 13 minutes, Patrick a dit :

Ah si je sais. Mer Caspienne > Turkménistan > Afghanistan > Pakistan.

Ça tombe bien, c'est dans les cartons depuis 1996... mais plus dans le sens Asie centrale > Europe. Sauf que Russes et Iraniens font les gros yeux et que le Turkménistan a autant de poids politique qu'un lapin nain. Donc pour l'heure, le projet est dans les limbes.

Sinon oui, par la Géorgie notamment via le nouveau gazoduc trans-anatolien.

il y a 17 minutes, Patrick a dit :

C'est plus "je te tiens tu me tiens par la... moustache?" (ou la "kispet", ils font ce qu'ils veulent, dédicace à @FATac) que les azéris tenant les turcs. L'un sans l'autre ce serait dur pour tout le monde. Le souci c'est que désormais ils sont mal perçus par beaucoup, et qu'il ne suffirait que Total par exemple chez nous reçoive quelques "recommandations" sur ses investissements là-bas et sur l'acheminement de ce gaz jusque chez nous pour que beaucoup de choses changent.

Après ceci dit, ils nous ont acheté des armes, donc peut-être qu'en ces temps de disette nous aussi sommes tenus?

Pour ce qu'on vend à Bakou, on peut s'en passer même en cette période de disette. Par contre, pas sur que Total apprécie de se faire virer, surtout si c'est pour être remplacé par les Chinois ou une grosse boîte turque?

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il y a 30 minutes, Patrick a dit :

Et pour l'exporter, ce gaz, les azéris passent par où?

Tout dépend du client visé.

Il y a actuellement un pipeline Azerbaïdjan Géorgie Turquie en voie de doublement (avec un tracé assez facile). Il me semble que les raffineries et ports en eau profonde de Géorgie sont tous au Nord, en territoire séparatiste donc pas simple. Sur la cote, le Centre et le Sud vivant essentiellement du tourisme et comptant de nombreuses réserves naturelles, l'établissement d'un terminal gazier est faisable mais c'est une décision politique non anodine., 

Ensuite suivant le client visé, tu peux en effet partir vers l'Est et une fois la Caspienne passée, en passant par le Turkménistan, Ouzbékistan et Kirghizistan, tu arrives en Chine (avec le passage plus complexe du Pamir et du Tian Shian à la fin du parcours... mais un trajet sécurisé) directement sur le centre industriel du bassin d'Urumqi. Les pays en "stan" traversé ont déjà montré qu'ils mangeaient aux 3 rateliers (russe, américain et chinois, donc pas de problème politique majeur)

 

Modifié par rendbo
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Azerbaïdjan: Des prisonniers de guerre arméniens ont été sévèrement maltraités

(Berlin, le 2 décembre 2020) - Les forces azerbaïdjanaises ont sévèrement maltraité plusieurs soldats arméniens capturées lors du conflit au Haut-Karabakh, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Les prisonniers de guerre ont été soumis à des sévices physiques et à des formes d’humiliation, lors d’incidents filmées dans des vidéos qui ont été largement diffusées sur les réseaux sociaux depuis octobre.

Les vidéos montrent des soldats azerbaïdjanais giflant ou donnant des coups de pied aux prisonniers de guerre arméniens, et les contraignant, avec l'intention apparente de les humilier, d'embrasser le drapeau azerbaïdjanais, de louer le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, d’insulter le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, et de déclarer que le Haut-Karabakh fait partie de l'Azerbaïdjan. Dans la plupart des vidéos, les visages des soldats azerbaïdjanais sont visibles, ce qui suggère qu’ils ne craignaient pas d’être tenus pour responsables de tels actes.

« Rien ne peut justifier le traitement violent et humiliant de prisonniers de guerre », a déclaré Hugh Williamson, directeur de la division Europe et Asie centrale à Human Rights Watch. « Le droit humanitaire est très clair quant à l'obligation de protéger les prisonniers de guerre. Les autorités azerbaïdjanaises devraient veiller à ce que ces mauvais traitements cessent immédiatement. »

Le droit international humanitaire, ou le droit des conflits armés, oblige les parties à un conflit armé international à traiter les prisonniers de guerre avec humanité en toutes circonstances. La troisième Convention de Genève (article 13) protège les prisonniers de guerre « contre tout acte de violence ou d'intimidation, contre les insultes et la curiosité publique. »

Le conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan au sujet du Haut-Karabakh s'est intensifié le 27 septembre 2020, lors de l'offensive militaire menée par l'Azerbaïdjan. Les hostilités ont pris fin le 10 novembre par une trêve négociée par la Russie.

Human Rights Watch a examiné 14 vidéos diffusées sur les chaînes Telegram, dont Kolorit 18+ et Karabah_News, ainsi que sur Instagram, et a mené des entretiens avec les familles de cinq prisonniers arméniens.

Human Rights Watch s'est également entretenu avec deux avocats arméniens, Artak Zeinalyan et Siranush Sahakyan, qui représentent les familles de près de 40 prisonniers de guerre. Les avocats ont déposé auprès de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) des demandes de « mesures provisoires », applicables en cas de « risque imminent de dommage irréparable » pour les personnes concernées.

Le 25 octobre, Sergey Martirosyan a reconnu son fils, Michael, 21 ans, dans une vidéo sur Telegram, parmi huit soldats arméniens maltraités par des soldats azerbaïdjanais. Les soldats arméniens gisaient par terre, ligotés et les yeux bandés et subissant des coups de pied parmi d’autres sévices. Hranush Shahbazyan a reconnu son mari, Ludvig Mkrtchyan, 51 ans, comme l'un des autres prisonniers dans cette vidéo.

Le 8 octobre, Shirak Sargsyan a reconnu son fils, Areg, 19 ans, dans deux vidéos le montrant Areg allongé sur un char azerbaïdjanais, puis assis sur ce char. Visiblement sous la contrainte, il criait « Azerbaïdjan ! » et insultait le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan. Une autre vidéo montre Areg Sargsyan, les yeux bandés, devant repeter « Vive le président [azerbaïdjanais] Aliyev ! » et « Le Karabakh [fait partie de l’Azerbaïdjan ! ». Dans un reportage diffuse par la chaîne de télévision azerbaïdjanais Kanal 1, Sargsyan semble désorienté et en détresse, alors qu’il condamne Pashinyan.

Le 18 octobre, les médias azerbaïdjanais ont rapporté que des fonctionnaires du gouvernement ont rendu visite à trois soldats arméniens capturés, dont Sargsyan, dans un hôpital. Les trois soldats, qui ont été filmés à cette occasion, ont exprimé leur « gratitude » pour leur traitement.

Les 22 et 23 octobre, au moins six vidéos ont été diffusées sur les réseaux sociaux montrant cinq autres soldats arméniens capturés, dont deux identifiés plus tard comme Eric Khachaturyan et Robert Vardanyan. Des vidéos montraient des soldats azerbaidjanais qui giflaient Khachaturyan et tentaient de le forcer à embrasser le drapeau azerbaïdjanais, et à s'agenouiller et à applaudir pendant qu'ils dansaient. D'autres vidéos montrent Vardanyan, forcé aussi d'embrasser le drapeau azerbaïdjanais, de s'agenouiller par terre et d'applaudir, et de répéter à plusieurs reprises « Le Karabakh [fait partie de l’Azerbaïdjan ! ».

Human Rights Watch enquête également sur d’autres vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et montrant des abus qu’auraient commis des soldats arméniens à l’encontre de prisonniers azerbaïdjanais, et rendra compte de ses conclusions a cet égard, le cas échéant.

HRW.com

 

Modifié par Kiriyama
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Je pensais que les Mi-17 azerbaidjanais n'avaient que des Spike NLOS, mais ils sont aussi équipés de Lahat.

Traduction pourrie du site :

Citation

L'Azerbaïdjan Mi-17 ont reçu des israéliens ПТРК LAHAT

Comme le rapporte le militaire le blog de diane Mikhailova, de transport (multi-usages) Mi-17 des forces armées de l'Azerbaïdjan ont d'armement israéliennes des missiles antichars de l'iai lahat (skybow) avec un laser semi-actif de système de guidage. Les hélicoptères sont sur deux четырезарядные lanceurs птрк Lahat et le répartiteur optique d'une station de détection et de guidage mosp-3000d. L'Azerbaïdjan est devenu le premier connu étranger par le client complexe Lahat dans вертолетном version (Skybow). Rappelons qu'en octobre 2013, la corporation israélienne Israel aerospace industries (AIA) a déclaré avoir reçu une commande importante sur les hélicoptères de l'option Lahat il неназываемого du client. Au début de l'année 2014 de l'IAI a rapporté le succès de l'incendie de démonstration, les essais de l'hélicoptère de la variante Lahat avec en particulier la modernisation de l'hélicoptère de la série mi-8, au cours de laquelle a été exécuté le 8 lancements réussis à une distance de 10 km et une altitude de vol de 92 à 1830 mètres, comme avec itinérant et situé de manière irrégulière en stationnaire d'un hélicoptère, lors de l'éclairage de la fusée comme avec un hélicoptère, et de l'extérieur désignateur laser. Птрк Lahat (laser homing attack or laser homing anti-tank) avec un laser semi-actif système de guidage a été conçu par l'IAI dans les années 1990 à l'origine comme un panzer géré des missiles de tir de 105 mm et de 120 mm de chars canons, est proposé comme une птур pour démarrer avec les lanceurs terrestres, véhiculaire et aérien (hélicoptères et drones) d'origine.

Hélicoptère de la variante de la fusée (Skybow) a été introduit sur le marché en 2004. Longtemps le principal client potentiel Skybow été considéré comme l'inde, cependant, les multiples essais et de démonstration de ce complexe indien hélicoptère HAL Dhruv n'a pas conduit à une série de contrats.

WeaponsNews.com

 

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Après le conflit au Haut-Karabakh, l’Azerbaïdjan au défi de la victoire

La victoire dans le Haut-Karabakh, le 9 novembre, a permis à l’Azerbaïdjan de récupérer des régions perdues après une guerre humiliante contre l’Arménie, au moment de la chute de l’URSS. Leur mise en valeur comporte aujourd’hui de nombreuses difficultés.

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Perchée sur une falaise, surplombant le Haut-Karabakh, la cité historique de Choucha fait l’objet, depuis sa conquête par les troupes azerbaïdjanaises, de toutes les attentions. Le 5 janvier, deux mois après la fin de la guerre qui a vu l’Azerbaïdjan arracher à l’Arménie une grande partie de cette région montagneuse, le président Ilham Aliyev a consacré cette ville, meurtrie par les combats, « capitale culturelle » du pays.

Son patrimoine, promet-il, sera restauré « sans perdre de temps », et un grand festival de poésie s’y tiendra dès 2021, à l’occasion duquel un nouvel aéroport international sera inauguré. Une autoroute et une voie ferrée sont également en cours de construction pour connecter cette future vitrine de la victoire à l’Azerbaïdjan. Mais les projets ne s’arrêtent pas à Choucha. À peine deux jours plus tard, le 7 janvier, Ilham Aliyev annonçait l’édification d’un second aéroport dans le Haut-Karabakh.

Comme s’il ouvrait un nouveau front pionnier, ce président autoritaire parvenu au pouvoir en 2003 scande sans trêve, depuis l’accord de paix du 9 novembre, les projets voués à mettre en valeur les territoires conquis du Haut-Karabakh. Une reconstruction qui signifiera l’ouverture d’« une nouvelle ère » pour l’Azerbaïdjan, a-t-il promis à l’occasion d’une parade militaire grandiose, à Bakou, le 10 décembre. Mais la tâche est immense, et les défis nombreux.

Les régions reconquises sont jonchées de mines et de munitions d’artillerie non explosées. Des responsables de l’agence azerbaïdjanaise chargée du déminage ont déclaré que leur suppression pourrait prendre une dizaine d’années. Joint par La Croix, Hikmet Hajiyev, conseiller du président Aliyev pour les questions internationales, affirme que ce processus sera progressif, et assainira en priorité les zones habitées, afin de permettre le retour des centaines de milliers de réfugiés azerbaïdjanais, qui ont fui ces territoires lors de la conquête de la région par l’Arménie au début des années 1990.

Rares sont ceux qui retrouveront leur maison. Les dégâts infligés par le récent conflit viennent se superposer aux ravages causés par cette première guerre, et les destructions provoquées par les Arméniens dans les années qui ont suivi. La ville d’Agdam, qui comptait autrefois 25 000 habitants, est devenue une ville fantôme. Ailleurs, les infrastructures les plus élémentaires manquent souvent. D’après plusieurs experts, reconstruire la région de manière à permettre son repeuplement pourrait coûter des dizaines de milliards de dollars. Un montant qui excède de loin les capacités de l’Azerbaïdjan, dont l’économie a été percutée par la pandémie.

« Des mécanismes sont à l’étude pour attirer des investissements, comme des exemptions fiscales ou une zone économique libre, mais la priorité, ce sont les infrastructures lourdes, qui seront en grande partie financées par l’État, et par des partenariats public-privé », explique Hikmet Hajiyev. Plusieurs contrats importants ont déjà été signés avec des sociétés turques. Difficile néanmoins d’intéresser les investisseurs internationaux sans la promesse d’une paix durable. Las, sur ce volet, les perspectives sont minces.

L’accord qui a mis un terme aux combats demeure lacunaire, et doit faire l’objet de négociations plus approfondies. Il est très probable qu’elles achoppent sur la question centrale du statut à accorder aux Arméniens vivant dans le Haut-Karabakh. Erevan fait valoir leur droit à l’autodétermination. Bakou ne veut pas en entendre parler. Or, tant que la force russe de maintien de la paix sera présente dans la région, l’Azerbaïdjan ne pourra pas – comme cet automne – recourir à la force pour bousculer le statu quo. L’absence de résolution risque fort d’écorner les perspectives de développement de la région, et avec elles, la « nouvelle ère » esquissée par le président Aliyev.

LaCroix

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Défilé de la victoire à Bakou, en intégralité :

https://www.youtube.com/watch?v=RTqpw6yQrd4

Pas mal de véhicules arméniens capturés, y compris certains qui semblent de conception locale (plus ou moins bricolés cela dit), mais également de nombreux chars lourds et systèmes antiaériens en bon état.

Pour l'armée azerbaidjanaise, on voit encore pas mal de véhicules anciens comme les 2S3 Akatsiya. Mais d'après ce que j'ai lu, ils ont été utile lors de la dernière guerre pour leur capacité à tirer à hausse zéro sur les fortifications artsakhiotes. A la 43e minute, on voit les Smerch, toujours aussi impressionnants. Les LORA sont visible à 45 minute. 

-------------------------------------

Salut !

Je conseille le dernier numéro de Diplomatie.

Il y a deux articles consacrés à l'Azerbaïdjan et l'Arménie. Le deuxième revient sur la relation entre l'Azerbaïdjan et la Turquie, plus compliquées qu'elles n'en ont l'air. Et les affinités ne sont pas nécessairement là où l'on croit. Le premier est une interview d'un journaliste français qui a suivi sur place le déroulement des combats, Arthur Fouchère. 

Il revient sur les raisons de la défaite artsakhiote, les crimes de guerre commis de part et d'autre, la manière dont la population de l'Artsakh a vécu les combats, la situation politique en Azerbaïdjan... Sur ce dernier point, il confirme l'importance politique de cette guerre pour le président Aliev, qui avait besoin d'un succès pour pérenniser son régime qui fait face depuis quelques mois à de sévères critiques à l'intérieur du pays. D'après Fouchère, lorsqu'il s'est rendu clandestinement en Azerbaïdjan, il a entendu plusieurs fois des Azerbaidjanais qualifier leur président de dictateur.   

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  • 4 weeks later...

L'Azerbaïdjan envisage l'achat de vingt-quatre JF-17 Block II.

Visiblement, la Russie aurait proposé des MiG-35, ce qui a été refusé par Bakou. Le Block II est déjà utilisé par le Pakistan, dont l'Azerbaïdjan s'est déjà rapproché politiquement et militairement. 

https://www.globaldefensecorp.com/2021/01/22/azerbaijan-plans-to-buy-21-jf-17-block-iii-fighters/

 

  • Confus 1
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