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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

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Autre psychodrame en coulisse.

T.May aurait échappé à 2 complots de limogeage ... le premier par des "remainers", l'autre par des "brexiters".

http://www.lefigaro.fr/international/2019/03/24/01003-20190324ARTFIG00086-brexit-theresa-may-sous-la-menace-d-un-putsch-de-ses-ministres.php

Je suis curieux de savoir comment ils voulaient parvenir à leurs fins ?
Puisque de mémoire, elle a survécu à une motion de défiance de son parti, elle est constitutionnellement immunisée pendant 6 mois contre d'autres tentatives?

Apparemment, sa survie politique n'est vraiment pas garantie selon l'article

Il y a 4 heures, vet327 a dit :

En cas de Hard Brexit j'espère que des Eurodéputés comme Farage n'auront pas le culot de réclamer des pensions à la UE....quoique, connaissant ces individus tout est possible.

Bah, tout le monde essaie d'optimiser ses profits ... mais les "europhobes" sont parmi les plus hypocrites en la matière.

J'aurais plus de respect pour eux s'ils "refusaient" leur salaire/subvention européenne, en les reversant à leurs électeurs.
Bien sûr, ils font exactement l'inverse...

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Il y a 4 heures, Fusilier a dit :

La mondialisation est postérieure à la construction européenne et cette dernière s'est construite sur la base du régime fordiste, c'est-à-dire relation vertueuse entre production consommation et des échanges essentiellement entre "égaux"  (entre européens)  Je t'accorde que le dispositif européen a été pris un peu à revers par le phénomène de la mondialisation ( à partir des années 90) facilitant ce que t'exposes, "une articulation spécifique" .  Mais, on serait hors union, on ne serait pas moins exposés ( à moins de croire aux chimères des frontières étanches) Sans doute l'insuffisante intégration n'à permis de reproduire la "régulation fordiste" à l'échelle de l'Union et par là même réguler l'impact.

...

La mondialisation contemporaine - incarné par le GATT et qui deviendra plus tard l'OMC- débute au lendemain de la seconde guerre mondiale et son extension est concomitante au développement des institutions européennes.

Le libre échange a été très profitable à l’Europe du moment que l'ouverture se faisait dans un espace économique composé d'états aux niveaux de vie similaires et que les barrières vis à vis de l’extérieur étaient encore assez élevé. 

ça a changé après les grandes vagues de libéralisations des années 80/90 : certains états européens ont mieux tiré leur épingle du jeu de la mondialisation, d'autres moins. Ce qui est source de tensions au sein de l'UE. Tension que cette dernière ne semble pas vouloir résorber. 

 

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Il y a 4 heures, vet327 a dit :

En cas de Hard Brexit j'espère que des Eurodéputés comme Farage n'auront pas le culot de réclamer des pensions à la UE....quoique, connaissant ces individus tout est possible.

Tout travail mérite salaire. Pourquoi avoir été député britannique au parlement européen ferait-il exception :huh: ? Faut-il que la possibilité pour un parlementaire d'être rémunéré dépende de son alignement politique :wacko: ?

 

Sinon, quelques images amusantes de la marche contre le Brexit à Londres.

Qu'on soit d'accord ou pas avec les protestataires, certains exemples de slogans sont réussis :happy: ...

Révélation

 

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Et finalement ma préférée :laugh: :

5166.jpg?width=1010&quality=85&auto=form

 

 

Modifié par Alexis
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Il y a 4 heures, vet327 a dit :

En cas de Hard Brexit j'espère que des Eurodéputés comme Farage n'auront pas le culot de réclamer des pensions à la UE....quoique, connaissant ces individus tout est possible.

Double paradoxe :

  • le paiement des retraites des fonctionnaires (et parlementaires ?) britanniques après le Brexit est l'une des raisons pour lesquelles l'UE réclamait un chèque à Londres au moment de la sortie, chèque que l'UE a censément obtenu ;
  • mais Farage s'est véhémentement opposé à ce paiement. Dès lors, si d'aventure le paiement n'avait pas lieu, devrait-on payer Farage ? Pas sûr...
Modifié par Boule75
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il y a 44 minutes, Shorr kan a dit :

La mondialisation contemporaine - incarné par le GATT et qui deviendra plus tard l'OMC- débute au lendemain de la seconde guerre mondiale et son extension est concomitante au développement des institutions européennes.

On risque d'entrer dans une discussion très technique qu'il est difficile de développer ici. Mais, je ne suis pas d'accord pour identifier les accords sur les tarifs douanier (GATT) avec la mondialisation. Bien que le mouvement de décolonisation est une forme d'ouverture au marché, on ne peut pas parler de mondialisation, au sens de transferts des activités industrielles vers des périphéries, avant la crise du régime fordiste qui ne se développe réellement que dans les années 80, pour devenir  prégnant dans les années 90. 

On ne peut pas poser le problème uniquement du point de vue institutionnel à la façon de la "New Institutional Economics" en omettant la dynamique du régime d'accumulation (que j'appelle fordiste) Les penseurs de l'Ecole de la régulation on bien montré que la mécanique de la mondialisation n'est pas précédée d'une "pensée" , mais c'est une somme d'initiatives "individuelles" (qui vont finir par faire système) visant à rétablir le taux de profit (coûts de MO)  et profitant que le "marché centre" est toujours solvable , ce faisant ils rompent le cercle vertueux fordiste. Ceci n'est en rien structurel dans la construction européenne, bien au contraire il rentre en contradiction avec le principe fondateur de l'Euroe qui est de tirer vers le haut les moins développés. 

Bref, ce sont des problèmes complexes qui articulent, institutions, régime d'accumulation,  saturation des marchés, changements techniques, changement dans le mode d'allocation des ressources, transferts de plus value (du travail) vers la rente  pétrolière , crise de l'hégémonie, etc...  que l'on est loin de pouvoir résumer à l'UE et/ou à une "libéralisation"  (réelle ou supposée) 

Modifié par Fusilier
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13 minutes ago, Fusilier said:

On risque d'entrer dans une discussion très technique qu'il est difficile de développer ici. Mais, je ne suis pas d'accord pour identifier les accords sur les tarifs douanier (GATT) avec la mondialisation. Bien que le mouvement de décolonisation est une forme d'ouverture au marché, on ne peut pas parler de mondialisation, au sens de transferts des activités industrielles vers des périphéries, avant la crise du régime fordiste qui ne se développe réellement que dans les années 80, pour devenir  prégnant dans les années 90. 

 

N'était-ce pas déjà le cas avec la rapide montée en puissance du Japon d'après-guerre, de la Corée du Sud et de Taiwan, qui captèrent dès les années 60 une partie significative des productions qui recherchaient des marges plus conséquentes? Sans compter que, pour l'impact sur le "marché centre", les années 60, et surtout 70, sont déjà celles d'une première vague d'automatisation massive des chaînes de production dans nombre des industries porteuses du système fordiste (à commencer par l'automobile et le textile), et dans une moindre mesure, d'une première vague d'informatisation (= la partie moins iconique, visuelle, des types de jobs décimés par les machines: les boulots "cléricaux"/tertiaires dans les grandes boîtes). Les deux phénomènes, automatisation/mécanisation et outsourcing, sont arrivés et montés en puissance essentiellement dans la même fenêtre temporelle, pour un double effet kisscool. 

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il y a 2 minutes, Fusilier a dit :

On risque d'entrer dans une discussion très technique qu'il est difficile de développer ici. Mais, je ne suis pas d'accord pour identifier les accords sur les tarifs douanier (GATT) avec la mondialisation. Bien que le mouvement de décolonisation est une forme d'ouverture au marché, on ne peut pas parler de mondialisation, au sens de transferts des activités industrielles vers des périphéries, avant la crise du régime fordiste qui ne se développe réellement que dans les années 80, pour devenir  prégnant dans les années 90. 

On ne peut pas poser le problème uniquement du point de vue institutionnel à la façon de la "New Institutional Economics" en omettant la dynamique du régime d'accumulation (que j'appelle fordiste) Les penseurs de l'Ecole de la régulation on bien montré que la mécanique de la mondialisation n'est pas précédée d'un "pensée" , mais c'est une somme d'initiatives "individuelles" (qui vont finir par faire système) visant à rétablir le taux de profit (coûts de MO)  et profitant que le "marché centre" est toujours solvable , ce faisant ils rompent le cercle vertueux fordiste. Ceci n'est en rien structurel dans la construction européenne, bien au contraire il rentre en contradiction avec le principe fondateur de l'Euroe qui est de tirer vers le haut les moins développés. 

Bref, ce sont des problèmes complexes qui articulent, institutions, régime d'accumulation,  saturation des marchés, changements techniques, changement dans le mode d'allocation des ressources, transferts de plus value (du travail) vers la rente  pétrolière etc...  que l'on loin de pouvoir résumer à l'UE et/ou à une "libéralisation"  (réelle ou supposée) 

Alors on est clairement pas d'accords.

L’abaissement massif des barrières douanières des années 90 était spectaculaire, mais c'est une conséquence voulu et l’aboutissement d'un processus long de plusieurs décennies. Les effets sont relativement récents, mais les causes plongent leurs racines plus loin dans le temps.

L'e libre échange n'était pas l'alpha et l'oméga des politiques économiques, et il y avait d'autres aspects, mais c'était un sujet majeur. Il s'agissait de conjurer le spectre du protectionnisme post crise de 29 qui a considérablement amplifié ladite crise. Et dans le cas du projet européen, il est absolument central. Le problème est que libre échange a pris avec le temps de plus en plus de place au détriments de tout le reste. Mais ça a été un processus progressif qu'on peut dater et qui a une généalogie précise.

Le libre échange pour l’Europe a une importance symbolique et idéologique très profonde: le commerce est considéré comme pacificateur depuis Voltaire. Les dirigeants européens pensaient - et pensent toujours- que l'économique éloigne les occurrences de guerre sur le Continent.

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il y a 1 minute, Tancrède a dit :

N'était-ce pas déjà le cas avec la rapide montée en puissance du Japon d'après-guerre, de la Corée du Sud et de Taiwan, qui captèrent dès les années 60 une partie significative des productions qui recherchaient des marges plus conséquentes? Sans compter que, pour l'impact sur le "marché centre", les années 60, et surtout 70, sont déjà celles d'une première vague d'automatisation massive des chaînes de production dans nombre des industries porteuses du système fordiste (à commencer par l'automobile et le textile), et dans une moindre mesure, d'une première vague d'informatisation (= la partie moins iconique, visuelle, des types de jobs décimés par les machines: les boulots "cléricaux"/tertiaires dans les grandes boîtes). Les deux phénomènes, automatisation/mécanisation et outsourcing, sont arrivés et montés en puissance essentiellement dans la même fenêtre temporelle, pour un double effet kisscool. 

Oui, c'est tout à fait ça. Si on veut aller encore plus loin, on peut prendre en compte la crise / déstructuration des "socialismes municipaux" , qui sont la conséquence des changement que t'évoques et de la modification de l'habitat, les cadres, contremaîtres, employés, quittant la "ceinture rouge" ,  pour l'habitat pavillonnaire; ce qui abouti  aux quartiers déstructurés socialement tels que l'on les connait actuellement. 

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il y a 6 minutes, Tancrède a dit :

N'était-ce pas déjà le cas avec la rapide montée en puissance du Japon d'après-guerre, de la Corée du Sud et de Taiwan, qui captèrent dès les années 60 une partie significative des productions qui recherchaient des marges plus conséquentes? Sans compter que, pour l'impact sur le "marché centre", les années 60, et surtout 70, sont déjà celles d'une première vague d'automatisation massive des chaînes de production dans nombre des industries porteuses du système fordiste (à commencer par l'automobile et le textile), et dans une moindre mesure, d'une première vague d'informatisation (= la partie moins iconique, visuelle, des types de jobs décimés par les machines: les boulots "cléricaux"/tertiaires dans les grandes boîtes). Les deux phénomènes, automatisation/mécanisation et outsourcing, sont arrivés et montés en puissance essentiellement dans la même fenêtre temporelle, pour un double effet kisscool. 

 

En effet. La seule différences avec la Chine et les autres émargements aujourd'hui, était que les dragons étaient des économies plus petites, donc générateur de chocs plus faciles à absorber pour l'Occident.

Et encore, le Japon a généré des excédents tellement massifs à un moments qu'ils ont mis en danger l'économie américaines. Américains qui ont fini par casser les reins des japonais avec les accords monétaires du Plaza.

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Il y a 10 heures, Shorr kan a dit :

Alors on est clairement pas d'accords.

 Je pense que tu survalorises cet aspect , qui n'est pas central  dans le régime des 30 glorieuses, pendant cette période le taux d'ouverture des économies est faible et le peu d'échanges se font entre égaux, comme tu le soulignais. Il faut vraiment prendre en compte cette période exceptionnelle, sur le plan de l'historie du capital , qui a identifié Etat-Nation au travers du welfare state et processus économique. Mais, ce faible taux d'ouverture n'était pas tenable de lors que la rente pétrolière absorbe une part des bénéfices du capital il faut exporter pour avoir des devises, le partage capital travail devient compliqué (c'est à partir de là qu'ils commence à se dégrader) même si on tenté de "lisser"  avec l'inflation, d'ou la figure nouvelle de la stagflation (stagnation et inflation)

Par contre, la tentative de réponse structurée autour de la devise forte et exportation, fait rentrer dans l'équation l'aspect que tu soulignes. Mais, à mon avis il est subordonné, ce n'est pas une cause structurelle. Tu rajoutes que la recherche de gains de productivité  va être un facteur de chômage, sans pour autant résoudre le problème de la spécialisation des branches (automobiles bon marché en France, par exemple) 

Modifié par Fusilier
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Il y a 7 heures, Boule75 a dit :

Double paradoxe :

  • le paiement des retraites des fonctionnaires (et parlementaires ?) britanniques après le Brexit est l'une des raisons pour lesquelles l'UE réclamait un chèque à Londres au moment de la sortie, chèque que l'UE a censément obtenu ;
  • mais Farage s'est véhémentement opposé à ce paiement. Dès lors, si d'aventure le paiement n'avait pas lieu, devrait-on payer Farage ? Pas sûr...

ce chèque fait partie de l'accord refusé par le parlement britannique, donc, théoriquement, en cas de Hard Brexit, pas de chèque...

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il y a 1 minute, vet327 a dit :

ce chèque fait partie de l'accord refusé par le parlement britannique, donc, théoriquement, en cas de Hard Brexit, pas de chèque...

Tu m'étonnes : ça a fait partie des préalables à la poursuite des négociations de séparation (accord le 11 décembre 2017), et le wiki anglais donne des précisions :

Citation

Agreement on scope of commitments and methods for valuation

On 11 December 2017, Theresa May confirmed that the UK and the EU had agreed “the scope of commitments, and methods for valuations and adjustments to those values.”[24]

The UK's obligation is to be fixed as a percentage of the EU's obligations calculated at the date of withdrawal in accordance with a methodology agreed in the first phase of the negotiations.[2] The amount due is complex to be calculated and includes various liabilities apart from just the core EU budget. The UK is also entitled to a portion of EU assets.[1]

In March 2018, the UK's Office for Budget Responsibility (OBR) published the UK's economic and fiscal outlook including details of the financial settlement which it estimated at £37.1 billion (€41.4 billion).[25][26] The estimated settlement was made up of:

£16.4bn (€18.5bn) towards the UK’s contribution to the EU budget to 2020;

£18.2bn (€20.2bn) towards outstanding commitments for projects that have been signed off but not yet paid for by 2020 (The Reste à Liquider ("RAL") from successive Multiannual Financial Frameworks) to be paid up to 2028; and

£2.5bn (€2.7bn) for other financial liabilities such as pensions and other employee benefits after offset of assets.[26] The payments towards the pension liabilities are estimated to be made until 2064.[26]

The UK Government's updated estimate of the financial settlement in March 2019 is £37.8 billion (€41.8 billion).[3]

The UK would continue to benefit from all programmes as before the withdrawal until their closure under the condition that it respects the applicable EU legal rules.[2]

 

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il y a 49 minutes, DrWho a dit :

HS

Pinaise il faut pas que les avatars de Kiriyama et Philippe Top Force croisent le nouveau de Shorr kan !

Fin du HS

HS-C'est-mon-tour

Révélation



 

Fin du HS-C'est-mon-tour

Modifié par Alexis
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A quand un fil BREXIT, criailleries etc.?

9 hours ago, Fusilier said:

Oui, c'est tout à fait ça. Si on veut aller encore plus loin, on peut prendre en compte la crise / déstructuration des "socialismes municipaux" , qui sont la conséquence des changement que t'évoques et de la modification de l'habitat, les cadres, contremaîtres, employés, quittant la "ceinture rouge" ,  pour l'habitat pavillonnaire; ce qui abouti  aux quartiers déstructurés socialement tels que l'on les connait actuellement. 

ET la politique très précoce de clusterisation et d'innovation partagée du Japon entre autres.

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Il y a 12 heures, Fusilier a dit :

On risque d'entrer dans une discussion très technique qu'il est difficile de développer ici. Mais, je ne suis pas d'accord pour identifier les accords sur les tarifs douanier (GATT) avec la mondialisation. Bien que le mouvement de décolonisation est une forme d'ouverture au marché, on ne peut pas parler de mondialisation, au sens de transferts des activités industrielles vers des périphéries, avant la crise du régime fordiste qui ne se développe réellement que dans les années 80, pour devenir  prégnant dans les années 90. 

On ne peut pas poser le problème uniquement du point de vue institutionnel à la façon de la "New Institutional Economics" en omettant la dynamique du régime d'accumulation (que j'appelle fordiste) Les penseurs de l'Ecole de la régulation on bien montré que la mécanique de la mondialisation n'est pas précédée d'une "pensée" , mais c'est une somme d'initiatives "individuelles" (qui vont finir par faire système) visant à rétablir le taux de profit (coûts de MO)  et profitant que le "marché centre" est toujours solvable , ce faisant ils rompent le cercle vertueux fordiste. Ceci n'est en rien structurel dans la construction européenne, bien au contraire il rentre en contradiction avec le principe fondateur de l'Euroe qui est de tirer vers le haut les moins développés. 

Bref, ce sont des problèmes complexes qui articulent, institutions, régime d'accumulation,  saturation des marchés, changements techniques, changement dans le mode d'allocation des ressources, transferts de plus value (du travail) vers la rente  pétrolière , crise de l'hégémonie, etc...  que l'on est loin de pouvoir résumer à l'UE et/ou à une "libéralisation"  (réelle ou supposée) 

Mais ça c'est une définition de la mondialisation qui t'arrange, c'est sur que si on la restreint aux transferts des activités industrielles, elle ne peut avoir lieu qu'a partir du moment ou les dits transferts sont légalement libres d'arriver (libre circulation des capitaux et des marchandise pour l'UE) et donc l'acte unique. C'est faire une croix sur toute l’expansion du commerce/finance international depuis le début de la révolution industrielle. 

Or il suffit de regarder les structures des balances commerciales des pays en 1960, et leurs évolutions, pour se rendre compte qu'on a pas attendu la chute du mur de Berlin, Maastricht ou Rome pour vendre aux pays voisin et moins voisin. A cette date un pays comme la France exporte déjà 15% de son PIB, les Pays Bas 50%, , le Royaume Uni 20%, l'Italie 13% . On pourra faire aisément le même constat dans le sens inverse avec les importations.

Si on va plus loin on remarquera pour la France une explosion de son commerce extérieur à la fin du 19eme et même une plus forte internationalisation des échanges sous les régimes protectionnistes à partir du shift de Bismark de 1879. C'est aussi un constat qui fonctionne au niveau européen.

On peut prendre des exemple précis, la finance par exemple, et on voit assez  facilement que la mondialisation de ce secteur commence en fait a la fin du 19eme avec l’émergence des banques d'affaires sur le modèle americain/allemand qui donne naissance aux Goldman, Kuhn-Loeb, Lehmans, Morgan ... En France on pourra regarder Paribas.

Tout ça pour dire que faire une définition si restrictive de la mondialisation permet en effet de faire rentrer a la trique la construction européenne dans ta chronologie et changer assez significativement les rapports de causalité, mais faut une sacrement grosse trique .

Modifié par Castor
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il y a une heure, Castor a dit :

C'est faire une croix sur toute l’expansion du commerce/finance international depuis le début de la révolution industrielle. 

Est-ce que j'ai dit le contraire?  J'ai souligné à plusieurs reprises que le régime d'accumulation en vigueur durant les 30 glorieuses (que je qualifie de "fordiste") et qui se caractérise, entre autres  mais pas que, par une faible ouverture, est une EXCEPTION dans l'histoire du mode de production. Par conséquent , ce que tu dis là, à propos de l'histoire longue, ne contredit en rien  mon propos.  

Les taux d'ouverte de l'ordre de 15 % que tu cites, sont des taux d'ouverture faibles , et pour l'essentiel ce sont des échanges avec des "pairs" , au sein des pays du centre et marginalement avec ce que l'Ecole de la régulation appelle des "fordismes périphériques" l'Espagne par exemple (j'imagine après les reformes du gouvernement "modernistes-technocrates" de l'OPUS) 

C'est très différent de l'échange inégal que caractérise la mondialisation contemporaine qui succède à la période fordiste.  Que dans les périodes précédentes on puisse trouver de l'échange inégal, ben oui. Comme j'ai déjà dit,  au 16e l'indigo indien tue le pastel  toulousain. Mais bon on ne parle pas d'archéologie économique. 

Que la tendance longue du capital est l'extension de ses rapports de production à l'ensemble de la planète,  c'est comment dire,  déjà décrit dans le livre II du capital et chez Luxembourg  au début du XXe  

 

Modifié par Fusilier
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Révélation

 

Il y a 20 heures, Fusilier a dit :

La mondialisation est postérieure à la construction européenne et cette dernière s'est construite sur la base du régime fordiste, c'est-à-dire relation vertueuse entre production consommation et des échanges essentiellement entre "égaux"  (entre européens)  Je t'accorde que le dispositif européen a été pris un peu à revers par le phénomène de la mondialisation ( à partir des années 90) facilitant ce que t'exposes, "une articulation spécifique" .  Mais, on serait hors union, on ne serait pas moins exposés ( à moins de croire aux chimères des frontières étanches) Sans doute l'insuffisante intégration n'à permis de reproduire la "régulation fordiste" à l'échelle de l'Union et par là même réguler l'impact.

Je n'ai qu'a rependre tes anciens messages, et a réitérer mon propos. Seul le saucissonnage par régime particulier de la mondialisation te permet de dire que la construction européenne est antérieure. Maintenant tu parles de mondialisation contemporaine, CQFD. C'est ce qui te permet de dire que le dispositif Européen la subit,  alors que si on regarde ce qu'est l'acte unique on remarque bien que les dispositifs européen la promeuvent d'une façon encore plus violente puisqu'ils empêchent en même temps l’utilisation des outils traditionnels de lutte contre ces échanges inégaux, ce que tu décris comme un manque d’intégration.

Sur les taux d'ouverture faible, mais faible comparé a quoi et a quand ? 

Modifié par Castor
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il y a 15 minutes, Castor a dit :

Sur les taux d'ouverture faible, mais faible comparé a quoi et a quand ? 

Comparés aux taux actuels, par exemple. 

Pour le reste, faut peut-être arrêter d'enculer les diptères.

1°  Ici on est dans le fil BREXIT. Que je sache les promoteurs du BREXIT sont des libéraux qui veulent commercer librement et sans contraintes, sans régulation et ils  le dissent clairement.  Ce qui laisse supposer que l'espace européen ne correspond pas à leur idéal libéral...  Que les prolos de l'East End  aient voté croyant virer les polonais et gagner des sous pour la sécu,  comment dire...:rolleyes:

2°  les "nationalistes" eurosceptiques continentaux, c'est une autre espèce de libéraux, vendent du rêve humide. C'es-à-dire, un retour au statu quo ante  (avant la mondialisation) aux années heureuses du fordisme, où l'on fabriquait des 4L  pour les prolos et on payait en francs tout en comptant en anciens francs. Et c'est ce que le gens comprennent, implicitement ou explicitement.   

Mais comme tu l'as montré toi même, la mondialisation est une tendance longue, structurelle au mode production. Si l'on écarte les élucubration du genre 'socialisme autarcique et assemblées générales des sémaphores / ronds points". Reste l’inscription dans le monde réel et où,  indépendamment des gesticulations tartarinesques, on s'agenouille  devant le principal moteur actuel de la mondialisation (voir du côté de l'Italie) Et comme les autres, Pologne, Hongrie, ne semblent pas mieux emmanchés que le couple incestueux italien...  Je n'aborde pas ce qui nous est proche  afin de ne pas déborder le cadre du forum. 

 

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Ça va de mieux en mieux...

 

« Soirée chaotique au Royaume-Uni. Les députés britanniques ont voté lundi un amendement leur permettant de reprendre le contrôle des prochaines étapes du Brexit, infligeant un nouveau camouflet à Theresa May. Buvant le calice jusqu’à la lie, la Première ministre britannique a également dû encaisser la démission de trois secrétaires d’Etat [Industrie, Affaires étrangères et Santé]. »

« Cet amendement, adopté par 329 voix, contre 302, leur permet d’organiser mercredi une série de votes indicatifs sur la forme que doit prendre le Brexit : maintien dans le marché unique, nouveau référendum, voire annulation de la sortie de l’UE. »

http://m.20minutes.fr/monde/2481355-20190326-brexit-nouvelle-humiliation-may-perd-controle-processus-face-parlement

 

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Il y a 1 heure, TarpTent a dit :

« Cet amendement, adopté par 329 voix, contre 302, leur permet d’organiser mercredi une série de votes indicatifs sur la forme que doit prendre le Brexit : maintien dans le marché unique, nouveau référendum, voire annulation de la sortie de l’UE. » 

Mais May a dit que le gouvernement ne serait pas lié par ce vote

Citation

MPs vote by 329 to 302 for Letwin amendment, despite Theresa May saying government would not be bound by result

La question est de savoir combien de temps elle va rester cheffe de l'exécutif...

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il y a 9 minutes, BPCs a dit :

Mais May a dit que le gouvernement ne serait pas lié par ce vote

Oeuf corse, puisque ce sont des votes indicatifs. Mais, imagine que "nouveau référendum"  ou "abandon de l'article 50"  l'emportent... :rolleyes:

il y a 11 minutes, BPCs a dit :

La question est de savoir combien de temps elle va rester cheffe de l'exécutif...

Au total ça fait combien de ministres démissionnaires,  5 ou 6 , plus?   

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