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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

Ce sondage n’accepte plus de nouveau vote


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il y a 31 minutes, Alexis a dit :

Pendant ce temps à Londres... ce n'est plus un Brexiteur fou qui promet la colère d'Albion si son pays est encore dans l'UE au-delà du 30 juin, mais un partisan conservateur du Brexit généralement considéré comme modéré :mellow: qui avait par exemple soutenu l'accord de retrait lors des deux derniers votes 

Citation

Si les élections européennes se poursuivent, il est fort probable que le Royaume-Uni élira une armée de Nigel Farage miniatures qui fera franchement des ravages auprès du Parlement européen et détruira vos calculs concernant l'équilibre du pouvoir au sein de l'UE. 

 

Aux dernières élections européennes, celles de 2014, c'est déjà l'UKIP qui avait gagné le plus grand nombre de sièges britanniques, sans que cela ne mette Strasbourg sens dessus dessous : https://fr.wikipedia.org/wiki/Élections_européennes_de_2014_au_Royaume-Uni

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il y a 4 minutes, Wallaby a dit :

Aux dernières élections européennes, celles de 2014, c'est déjà l'UKIP qui avait gagné le plus grand nombre de sièges britanniques, sans que cela ne mette Strasbourg sens dessus dessous : https://fr.wikipedia.org/wiki/Élections_européennes_de_2014_au_Royaume-Uni

Effectivement, mais il s'agissait alors de 24 sièges sur 73. Il est imaginable que les Britanniques aillent au-delà cette fois-ci, étant donné que les pro-Brexit semblent assez remontés.

Et surtout, les listes eurosceptiques se sont multipliées et renforcées dans beaucoup de pays de l'UE. Il y a peut-être un risque qu'une UKIP forte fasse passer un seuil de "masse critique" à l'ensemble eurosceptique ? Il faudrait vérifier précisément pour le savoir, je n'ai pas les informations.

Quoi qu'il en soit, même si le risque est en fait limité, c'est certainement le meilleur angle d'attaque pour les conservateurs qui refusent qu'on reporte le Brexit aux calendes. Et aussi pour attirer l'attention d'un certain Emmanuel Macron.

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il y a 32 minutes, Kelkin a dit :

Si Macron a un squelette au lieu d'être une amibe molle façon Capitaine Flanby, il va laisser Angela faire tous les plans sur la comète qu'elle veut tirer à propos d'une prolongation à l'infini du feuilleton Brexit, et puis il va dire "non, veto" lors du conseil.

Je vois mal Macron être celui qui pose son veto contre l'Allemagne. Ce serait en opposition avec toute la politique allemande faite par le gouvernement, du nouveau traité de l’Élysée en passant par le SCAF ou les commémorations du 11 novembre et en écornant le veau d'or qu'est l'amitié franco-allemande. Il ne va pas  non plus se taper frontalement les voisins alors que l'on doit bientôt renouveler les membres de la commission et se mettre d'accord sur des orientations.  

Je pense plus subtil de mettre des conditions à l'acceptation hypothétique du report, qui ne le dérange pas plus que ça en vrai, et qui visent a augmenter ses chances de faire passer les mesures qu'il a échoué à faire passer au niveau européen jusqu’à maintenant.

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1 minute ago, Wallaby said:

Aux dernières élections européennes, celles de 2014, c'est déjà l'UKIP qui avait gagné le plus grand nombre de sièges britanniques, sans que cela ne mette Strasbourg sens dessus dessous : https://fr.wikipedia.org/wiki/Élections_européennes_de_2014_au_Royaume-Uni

Mais ça c'était l'époque où l'UKIP faisait 12.5% aux législatives (2015). 2 ans plus tard, ils sont retombés bien bas, à 1.8%. Ce qui risque d'être plus perturbant par contre, c'est la montée de la Lega, du FvD et autres qui risquent d'être dérangeants. La majorité ALDE-S&D-PPE ne semble pas menacée (même si elle risque de voir l'ALDE gagner beaucoup de poids) et donc tout peut continuer sans trop de soucis de ce côté là mais ce n'est pas pour ça qu'on peut s'attendre à une opposition constructive (du moins si les 40% de participation au roll calls de Farage représentent quoi que ce soit).

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Les dernières rumeurs donnent une proposition franco-allemande de répit jusqu'à début 2020 et obligation faite aux Britanniques de ne pas faire c**er dans l'immédiat, ce qui laisse envisager qu'ils n'auraient pas le droit de participer aux débats, au vote du budget et à l'élection du président de la Commission.

Mais comme en face ils sont remontés et/ou jusqu'au boutistes... ça les poussera peut-être à partir par eux-mêmes ?

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il y a 11 minutes, Castor a dit :

Ce serait en opposition avec toute la politique allemande faite par le gouvernement, du nouveau traité de l’Élysée en passant par le SCAF ou les commémorations du 11 novembre et en écornant le veau d'or qu'est l'amitié franco-allemande.

Refuser la position allemande de reporter le Brexit jusqu'à "début 2020" ne serait pas davantage inamical envers l'Allemagne que le refus de Berlin de la position française sur le Brexit n'est inamical envers la France.

Un désaccord, une opposition, n'empêchent pas l'amitié.

Quant à leur résolution, elle peut se faire soit par le compromis, soit par l'un des partenaires s'alignant sur la position de l'autre.

Pas nécessairement toujours le même.

 

il y a 2 minutes, Wallaby a dit :

L'amitié franco-allemande, dans l'absolu, ce n'est pas un veau d'or, c'est un objectif fort louable. Par contre il y a diverses façons plus ou moins heureuses ou malheureuses d'aller vers cet objectif. Cela devrait être une amitié exigeante qui ose dire à l'Allemagne qu'elle se trompe quand elle se trompe et non se mettre à plat ventre aux pieds de Bismarck comme si on était un pays vaincu. Il ne faut pas confondre l'amitié, la vraie, avec la servilité. Il ne faut pas la jeter avec l'eau du bain.

Absolument.

J'ajouterai qu'une amitié n'a pas à être exclusive. Ce serait même malsain.

Parmi nos voisins les plus proches et les plus grands, nous ne cultivons certainement pas assez l'amitié avec l'Italie, et peut-être assez celle avec le Royaume-Uni. Que leur sortie de l'UE n'empêche et n'empêchera en rien.

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il y a 7 minutes, Wallaby a dit :

L'amitié franco-allemande, dans l'absolu, ce n'est pas un veau d'or, c'est un objectif fort louable. Par contre il y a diverses façons plus ou moins heureuses ou malheureuses d'aller vers cet objectif. Cela devrait être une amitié exigeante qui ose dire à l'Allemagne qu'elle se trompe quand elle se trompe et non se mettre à plat ventre aux pieds de Bismarck comme si on était un pays vaincu. Il ne faut pas confondre l'amitié, la vraie, avec la servilité. Il ne faut pas la jeter avec l'eau du bain.

C'est aux hommes politiques français qu'il faut dire cela.

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il y a 12 minutes, Ciders a dit :

Les dernières rumeurs donnent une proposition franco-allemande de répit jusqu'à début 2020 et obligation faite aux Britanniques de ne pas faire c**er dans l'immédiat, ce qui laisse envisager qu'ils n'auraient pas le droit de participer aux débats, au vote du budget et à l'élection du président de la Commission.

On a une proposition officielle de Donald Tusk - et non une proposition franco-allemande - sous forme de lettre aux membres du Conseil européen en faveur d'une longue extension. Il affirme au passage que l'accord de sortie n'a que très peu de chance d'être adopté par le parlement britannique d'ici la fin juin.

La manœuvre est coordonnée, enveloppante, et appuyée par quelques "grandes orgues".

Soit Emmanuel Macron la bloque, soit il se transforme en fétu de paille emporté par les vents de la politique européenne des voisins.

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il y a 10 minutes, Alexis a dit :

Refuser la position allemande de reporter le Brexit jusqu'à "début 2020" ne serait pas davantage inamical envers l'Allemagne que le refus de Berlin de la position française sur le Brexit n'est inamical envers la France.

Un désaccord, une opposition, n'empêchent pas l'amitié.

Quant à leur résolution, elle peut se faire soit par le compromis, soit par l'un des partenaires s'alignant sur la position de l'autre.

Pas nécessairement toujours le même.

En l’occurrence ce n'est pas du tout équivalent puisque que l'on parle d'un veto qui amènerait un no deal Brexit, qui penalise tout le monde, alors que la prorogation, si elle n’empêche pas un no deal in fine, permettrait de l’éviter et de pouvoir trouver un accord qui satisfait les 27 puisqu'ils sont tous très content du deal proposé à May (voir mieux avec des GE ou un ref).

Modifié par Castor
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il y a 9 minutes, Alexis a dit :

Refuser la position allemande de reporter le Brexit jusqu'à "début 2020" ne serait pas davantage inamical envers l'Allemagne que le refus de Berlin de la position française sur le Brexit n'est inamical envers la France.

Un désaccord, une opposition, n'empêchent pas l'amitié.

Quant à leur résolution, elle peut se faire soit par le compromis, soit par l'un des partenaires s'alignant sur la position de l'autre.

Pas nécessairement toujours le même.

 

Absolument.

J'ajouterai qu'une amitié n'a pas à être exclusive. Ce serait même malsain.

Parmi nos voisins les plus proches et les plus grands, nous ne cultivons certainement pas assez l'amitié avec l'Italie, et peut-être assez celle avec le Royaume-Uni. Que leur sortie de l'UE n'empêche et n'empêchera en rien.

Pour plagier le Général de Gaulle, "la France n'a pas d'amis, elle n'a que des interets".

et là, il faut les trouver (dans la prolongation )

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il y a 24 minutes, Castor a dit :

Je vois mal Macron être celui qui pose son veto contre l'Allemagne. Ce serait en opposition avec toute la politique allemande faite par le gouvernement, du nouveau traité de l’Élysée en passant par le SCAF ou les commémorations du 11 novembre et en écornant le veau d'or qu'est l'amitié franco-allemande. Il ne va pas  non plus se taper frontalement les voisins alors que l'on doit bientôt renouveler les membres de la commission et se mettre d'accord sur des orientations.  

Si la politique allemande du gouvernement Macron consiste à continuer d'être un paillasson sans initiative que les Allemands peuvent continuer à piétiner constamment, je pense que ça fera plus pour écorner l'amitié franco-allemande que toute autre approche.

Remettre les choses en place, montrer qu'on a des limites, apprendre à nos amis à nous respecter, c'est quelque chose de bien et de saint.

il y a 5 minutes, Castor a dit :

En l’occurrence ce n'est pas du tout équivalent puisque que l'on parle d'un veto qui amènerait un no deal Brexit, qui penalise tout le monde, alors que la prorogation, si elle n’empêche pas un no deal in fine, permettrait de l’éviter et de pouvoir trouver un accord qui satisfait les 27 puisqu'ils sont tous très content du deal proposé à May (voir mieux avec des GE ou un ref). 

Non, parce que l'accord qui satisfait les 27 est déjà trouvé, et le RU l'a refusé à trois reprises. Ce que le RU veut, c'est un accord qui le satisfiera lui, et personne d'autre. On sait déjà que les députés britanniques refuseront tout accord quelqu'il soit parce qu'ils ont déjà refusé toutes les pistes possibles et imaginables pour des accords possibles.

il y a 8 minutes, christophe 38 a dit :

Pour plagier le Général de Gaulle, "la France n'a pas d'amis, elle n'a que des interets".

et là, il faut les trouver (dans la prolongation )

Oui, il n'y aucun intérêt pour la France à prolonger. Oh, oui, un intérêt technique mineur parce que ça donne plus de temps pour se préparer, mais honnêtement je n'y crois pas, c'est purement théorique, en réalité vrai du monde tel qu'il marche prolonger ne donnerait absolument pas plus de temps pour se préparer, parce que si les préparations n'ont toujours pas été faites alors qu'on a déjà dépassé la date butoir originelle du 29 mars, c'est que ces préparations ne seront jamais faites. Parfois quand on procrastine, se voir accordé un sursis ne sert qu'à justifier une procrastination supplémentaire.

Par contre, au vu des menaces britanniques clairement, explicitement et directement exprimées faces aux ambitions européennes de Macron, il y a un intérêt colossal pour la France à les prendre au pied de la lettre et à mettre un véto.

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La France et Macron sont pas mal bloqué :

-  C'est soit se laisser marcher de dessus.

- Soit poser son veto et passer pour le petit fouteur de merde de service qui fait obstacle à une issue raisonnable ; et en plus prendre le risque d’obérer le futurs, et pour longtemps, des relations avec la GB

 

C'est une situation paradoxale............un peu comme celle des enfants battus dans leur relation aux parents qui abusent d'eux...........c'est troublant de ressemblance :combatc:.

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il y a 46 minutes, Kelkin a dit :

Si la politique allemande du gouvernement Macron consiste à continuer d'être un paillasson sans initiative que les Allemands peuvent continuer à piétiner constamment, je pense que ça fera plus pour écorner l'amitié franco-allemande que toute autre approche.

Remettre les choses en place, montrer qu'on a des limites, apprendre à nos amis à nous respecter, c'est quelque chose de bien et de saint.

C'est pourtant une technique qui marche pas mal depuis 30 ans du coté français, c'est une constatation pas un avis personnel.

Citation

Non, parce que l'accord qui satisfait les 27 est déjà trouvé, et le RU l'a refusé à trois reprises. Ce que le RU veut, c'est un accord qui le satisfiera lui, et personne d'autre. On sait déjà que les députés britanniques refuseront tout accord quelqu'il soit parce qu'ils ont déjà refusé toutes les pistes possibles et imaginables pour des accords possibles.

Il a été trouvé c'est bien ce que je disais. Le RU l'a refusé 3 fois c'est indéniable, pour autant, on ne peut présager de ce qui ce passera durant cette hypothétique suspension, et si les événements passés nous donnent une indication sur les futures orientations, on ne peut pas dire que tout les scénarios ont été exploité.

Citation

Oui, il n'y aucun intérêt pour la France à prolonger. Oh, oui, un intérêt technique mineur parce que ça donne plus de temps pour se préparer, mais honnêtement je n'y crois pas, c'est purement théorique, en réalité vrai du monde tel qu'il marche prolonger ne donnerait absolument pas plus de temps pour se préparer, parce que si les préparations n'ont toujours pas été faites alors qu'on a déjà dépassé la date butoir originelle du 29 mars, c'est que ces préparations ne seront jamais faites. Parfois quand on procrastine, se voir accordé un sursis ne sert qu'à justifier une procrastination supplémentaire.

L’intérêt pour la France c'est de ne pas faire le saut dans l'inconnu, de braquer des alliés important et de pas en être le responsable, en plus ça ne coûte rien à la France. On ne procrastine pas, on fait de la politique et de la diplomatie.  

 

Modifié par Castor
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il y a une heure, Castor a dit :

En l’occurrence ce n'est pas du tout équivalent puisque que l'on parle d'un veto qui amènerait un no deal Brexit, qui penalise tout le monde, alors que la prorogation, si elle n’empêche pas un no deal in fine, permettrait de l’éviter et de pouvoir trouver un accord qui satisfait les 27 puisqu'ils sont tous très content du deal proposé à May (voir mieux avec des GE ou un ref).

Il n'est pas dans le pouvoir de la France, ni d'aucun autre parmi les 27, de forcer le Royaume-Uni à sortir de l'UE sans accord.

Quoi qu'il en soit, et jusqu'au dernier jour, Londres a toujours deux moyens pour éviter la sortie sans accord :
- Westminster qui approuve l'accord de sortie
- Downing Street qui révoque le Brexit

Il ne peut y avoir sortie sans accord que si les autorités britanniques le décident.

Simplement, dans certains cas, une absence de décision... est déjà une décision. Les parlementaires britanniques ne semblent pas l'avoir tous compris, pour faire une litote... Une décision "bienveillante mais pas ridicule à force de faiblesse" pourrait être de leur accorder un dernier répit de grâce pour approuver l'accord, de quelques semaines, sans prévoir de future réunion du Conseil européen pour le cas où ils ne le feraient pas. Ceci afin qu'ils comprennent bien qu'ils n'ont que deux options, approuver l'accord éventuellement avec une déclaration politique modifiée, ou sortie sans accord.

Parfois, la bienveillance suppose une certaine fermeté.

 

il y a 20 minutes, Shorr kan a dit :

La France et Macron sont pas mal bloqué :

-  C'est soit se laisser marcher de dessus.

- Soit poser son veto et passer pour le petit fouteur de merde de service qui fait obstacle à une issue raisonnable ; et en plus prendre le risque d’obérer le futurs, et pour longtemps, des relations avec la GB

L'issue consistant à accepter seulement un délai court, en tout cas pas après le 30 juin, n'a rien de déraisonnable.

Les propagandes britannique et du gouvernement allemand ont tout intérêt à présenter les choses autrement, bien sûr. Et ne s'en privent pas.

Mais ce ne sont que des propagandes, justement.

 

il y a 10 minutes, Castor a dit :

L’intérêt pour la France c'est de ne pas faire le saut dans l'inconnu, de braquer des alliés important et de pas en être le responsable, en plus ça ne coûte rien à la France. On ne procrastine pas, on fait de la politique et de la diplomatie.  

Et quel est le coût pour ces alliés importants à braquer la France ?

Modifié par Alexis
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il y a 23 minutes, Castor a dit :

L’intérêt pour la France c'est de ne pas faire le saut dans l'inconnu, de braquer des alliés important et de pas en être le responsable, en plus ça ne coûte rien à la France. On ne procrastine pas, on fait de la politique et de la diplomatie. 

je suis exactement sur la position inverse. L’intérêt de la France c'est de faire bouger les lignes et de donner une autre direction à l'UE et enfin de dire "NON" aux prétentions allemandes et anglaises. Car ils se gènent peut être eux, ils mettent des gants ...... pour nous rouler dans la farine.

Rester piteux et ne rien dire, c'est continuer à voir l'UE perdurer en l'état et se faire détester toujours plus.. et la France s'abaisser encore plus. Voir les commentaires dans le Monde qui n'est pourtant pas un journal coco ou facho ça donne à réflechir....   

Avoir un stature c'est savoir dire non, on arrête les frais - et pas de dire non un jour pour se contredire le lendemain au grès des caprices britanniques. Les Anglais ont obtenu  un premier report - leur positionnement en Europe ne nous a jamais vraiment avantagé ,nous les français, depuis l'origine,  il faut le reconnaitre -  alors STOP ! et en plus ça ne coutera rien à la France - Il faut choisir entre -0,7 point de PIB et le destin de l'Europe que souhaitent une majorité de Français et pas d'anglais ou d'allemands.

Modifié par Lezard-vert
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il y a 53 minutes, Alexis a dit :

L'issue consistant à accepter seulement un délai court, en tout cas pas après le 30 juin, n'a rien de déraisonnable.

Ce qui est sûr :

  • les euroseptique se rendent compte que c'est dur de sortir, tout simplement parce qu'il y a une réalité.
  • euroseptique et alter-euro sont dans le meme discours de changer les choses de l'intérieur, pas dans les mêmes directions et pas forcément en mieux (à mes yeux).
  • eurobéa jouent de la guimauve ou se taisent en pensant que c'est eux ou le chaos....

Ce qui est sûr, c'est que le débat pour les élections européennes, pour peu qu'il est vraiment commencé, est parasité par le BrExit, et que les citoyens lambda (non euroseptique et ni alter-euro), n'ayant pas un rêve directeur auquel s'accrocher, risquent de préférer aller à la pêche...

Modifié par rendbo
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Personnellement, mon avis est que macron devrai parler avant les anglais. Annoncer que si l'accord n'est pas signé, la france posera son veto a la prolongation des negociations. Et je ne parle pas de fuites visant a faire peur, mais bien d'une annonce parfaitement officielle, faite par macron en personne avec journalistes et tout le tralala. De la sorte, la decision française est PRISE, et ce sont aux britanniques d'y reagir: soit ils signent l'accord, soit ils revoquent l'article 50, soit ils sortent sans accord, mais ils decident.

Ca evite d'etre celui qui met les brits dehors, car ce sont eux qui ont le dernier mot.

Sinon, on les laisse arriver au dernier jour avec leur demande de prolongation, et si on refuse on passe pour les mechants de l'histoire, si on accepte on passe pour des paillassons.

Decidons d'abord, et plaçons (enfin) les britanniques au pied du mur...

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Il y a 7 heures, Nicks a dit :

@Alexis

Le problème de Macron (et une de ses nombreuses tares) est qu'il mise tout sur l'Allemagne pour arriver à ses fins. Or l'Allemagne sait ce qu'elle peut perdre au départ du RU. Que va t'il se passer ? (on a eu pas mal d'épisodes dans le genre déjà, où Merkel gagne sans le moindre suspens)

Ce serait cool de respecter la charte du forum, et tu en es assez loin, à répétition. Ona bien compris que tu ne l'aimais pas, c'est bon, mais là c'est du gratuit à répétition : non merci.

Modifié par Boule75
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il y a une heure, Alexis a dit :

Il n'est pas dans le pouvoir de la France, ni d'aucun autre parmi les 27, de forcer le Royaume-Uni à sortir de l'UE sans accord.

Quoi qu'il en soit, et jusqu'au dernier jour, Londres a toujours deux moyens pour éviter la sortie sans accord :
- Westminster qui approuve l'accord de sortie
- Downing Street qui révoque le Brexit

Il ne peut y avoir sortie sans accord que si les autorités britanniques le décident.

Simplement, dans certains cas, une absence de décision... est déjà une décision. Les parlementaires britanniques ne semblent pas l'avoir tous compris, pour faire une litote... Une décision "bienveillante mais pas ridicule à force de faiblesse" pourrait être de leur accorder un dernier répit de grâce pour approuver l'accord, de quelques semaines, sans prévoir de future réunion du Conseil européen pour le cas où ils ne le feraient pas. Ceci afin qu'ils comprennent bien qu'ils n'ont que deux options, approuver l'accord éventuellement avec une déclaration politique modifiée, ou sortie sans accord.

Parfois, la bienveillance suppose une certaine fermeté.

Comme dirait Tusk dans sa lettre, on est pas a l'abri d'un accidental no-deal Brexit. "The continued uncertainty would also be bad for our businesses and citizens. Finally, if we failed to agree on any next extension, there would be a risk of an accidental no-deal Brexit."

Le veto de la France peut de toute évidence être le déclencheur de celui ci, évidement on pourrait très bien avoir une révocation de l'article 50 dans la foulé, mais c'est déjà préjuger de la réaction du RU, et le RU ne réagit pas très fort pour le moment. Le véto ouvre la porte en grand à cette possibilité, et l'on pourra toujours dire a raison que le RU s'est mis dans la moise toute seule, pourtant c'est le veto français a une prorogation qui in fine pourrait le déclencher.

De plus, puisque cela semble être un problème dans mon message, la position de @Kelkin faisait le lien direct entre le veto et le no deal comme le montre son commentaire et je répondais à cette éventualité.

Révélation

Si Macron a un squelette au lieu d'être une amibe molle façon Capitaine Flanby, il va laisser Angela faire tous les plans sur la comète qu'elle veut tirer à propos d'une prolongation à l'infini du feuilleton Brexit, et puis il va dire "non, veto" lors du conseil.

C'est de loin la meilleure chose qu'il puisse faire. D'abord pour bouter enfin les Anglois hors d'Europe,

 

il y a une heure, Lezard-vert a dit :

je suis exactement sur la position inverse. L’intérêt de la France c'est de faire bouger les lignes et de donner une autre direction à l'UE et enfin de dire "NON" aux prétentions allemandes et anglaises. Car ils se gènent peut être eux, ils mettent des gants ...... pour nous rouler dans la farine.

Rester piteux et ne rien dire, c'est continuer à voir l'UE perdurer en l'état et se faire détester toujours plus.. et la France s'abaisser encore plus. Voir les commentaires dans le Monde qui n'est pourtant pas un journal coco ou facho ça donne à réflechir....   

Avoir un stature c'est savoir dire non, on arrête les frais - et pas de dire non un jour pour se contredire le lendemain au grès des caprices britanniques. Les Anglais ont obtenu  un premier report - leur positionnement en Europe ne nous a jamais vraiment avantagé ,nous les français, depuis l'origine,  il faut le reconnaitre -  alors STOP ! et en plus ça ne coutera rien à la France - Il faut choisir entre -0,7 point de PIB et le destin de l'Europe que souhaitent une majorité de Français et pas d'anglais ou d'allemands.

Mais ce n'est pas un affrontement France/Allemagne+RU, il y a deux blocs dans la discussion sur le report apparemment, l'un dirigé par la France, l'autre par l'Allemagne. Ce n'est d’ailleurs pas non plus totalement révélateur des projets européens portés par les deux, même si évidement il y a des convergences, on ne sait d'ailleurs pas toutes les motivations qui déterminent ces positions. Pour le reste, je ne fais pas exposition de mon souhait mais j'essaye de regarder ou les informations que l'on reçoit nous amènent et pour le moment, d’après un nombre assez conséquent de sources, tout pointe vers une prolongation longue négociée par la France et l'Allemagne, après cela peu changer évidement.
La particularité de l'Europe c'est a la base que ce n'est pas le destin voulu par la France seule qui l’emporte, mais celui qui ressort des jeux de pouvoir et d'influence des pays qui sont membres, des intérêts économique, géopolitique, de politique intérieure... Croire que si la France mets son veto on aura ou on aidera a avoir une Europe au destin qui ressemble plus a la vision d'une majorité de Francais (quel est il d'ailleurs ce destin souhaité par une majorité de français ?) c'est aller peut être un peu vite en besogne.

Modifié par Castor
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Cela pourrait être la "ligne rouge" de Macron, à l'intérieur de laquelle il accepterait une extension :

http://www.lefigaro.fr/international/brexit-paris-et-berlin-etudient-un-report-long-20190409 (9 avril 2019)

Le président de la République refuse que la Grande-Bretagne brigue des postes de commissaires européens ou cherche à peser sur le vote du budget de l’Union.

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il y a 10 minutes, Wallaby a dit :

Cela pourrait être la "ligne rouge" de Macron, à l'intérieur de laquelle il accepterait une extension :

http://www.lefigaro.fr/international/brexit-paris-et-berlin-etudient-un-report-long-20190409 (9 avril 2019)

Le président de la République refuse que la Grande-Bretagne brigue des postes de commissaires européens ou cherche à peser sur le vote du budget de l’Union.

Oui mais dans ces conditions, ils iraient organiser des élections ?

C'est la seule vraie ligne rouge pour les Brexiters, entre les cinquante autres. Mais celle-là pourrait suffire à faire capoter tout ce processus. Et ça me satisferait grandement. On passe pour des idiots dans cette affaire.

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il y a 23 minutes, Ciders a dit :

C'est la seule vraie ligne rouge pour les Brexiters, entre les cinquante autres.

Pour autant que je sache, les brexiteurs sont prêts à aligner des candidats pour les élections européennes.

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/brexit-londres-se-prepare-a-contrec-ur-a-des-elections-europeennes-cbf10cbb982e2c9db85dd7bfc93193ba (5 avril 2019)

Nigel Farage, l'un des principaux meneurs de la campagne pro-Brexit lors du référendum de 2016, a déclaré qu'il se présenterait comme candidat du "Parti du Brexit" nouvellement créé.

Le Spiegel cite Sébastien Maillard de l'Institut Delors de Paris : « Macron joue le rôle du chien coriace en ce moment », sous-entendu il aboie beaucoup, mais il n'est pas méchant (le contraire de la doctrine Theodore Roosevelt : speak softly, and carry a big stick).

https://www.spiegel.de/politik/ausland/brexit-emmanuel-macron-steht-theresa-may-in-manchen-fragen-naeher-als-angela-merkel-a-1262007.html (9 avril 2019)

Les Français imposent donc des conditions pour le nouveau report du Brexit demandé par May : ils veulent avant tout la preuve que les pourparlers de May avec le parti travailliste de l'opposition à Londres ne sont pas seulement un spectacle et offrent une réelle perspective de compromis. Ce que l'Élysée craint le plus, c'est que les pourparlers de May avec les travaillistes ne conduisent à son expulsion de son propre parti et qu'un ardent partisan du Brexit ne prenne le pouvoir à sa place. Ensuite, selon l'Élysée, l'assurance donnée aujourd'hui par May que la Grande-Bretagne avec un Brexit retardé ne saboterait pas l'action future de l'UE ne servirait à rien.

Quoi qu'il en soit, les plus grandes préoccupations de Macron se situent ici : d'abord la crise de l'euro, puis la crise des réfugiés, maintenant la crise Brexit - plus cette crise dure, plus l'UE semble incapable d'agir du point de vue de ses citoyens, disent les conseillers du président français. Et, selon leur conclusion, les citoyens pourraient déjà le sanctionner sévèrement lors des élections européennes de mai.

Mais de telles réticences ne dissipent pas une chose : malgré tous les bouleversements conjoncturels, les relations très étroites de la France avec ses voisins insulaires ne sont pas remises en cause par une coexistence théoriquement meilleure dans l'UE après le congé britannique. Le débat allemand sur les interdictions d'exportation d'armes enseigne à nouveau aux Français qu'ils n'ont que les Britanniques comme alliés militaires importants en Europe, avec ou sans Brexit. Rien ne changera dans un avenir prévisible.

Pour cette seule raison, Macron sait comment contenir sa colère face à May et au Parlement de Londres, qui est incapable de prendre des décisions. Ce n'est pas pour rien qu'il a écrit dans sa lettre à tous les Européens au début de la campagne électorale européenne que "la Grande-Bretagne trouvera une place à part entière en Europe". Militairement, donc en arrière-pensée, elle ne la perdra jamais de toute façon.

Même le "Figaro", qui est toujours très attentif à la capacité d'action et à la souveraineté de l'Europe, a mis en garde cette semaine contre l'exagération du rôle critique de Macron au sein de l'UE.

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@Wallaby : autant la capacité britannique de défense est valable à court terme, autant nombre de leurs orientations stratégiques sont foireuses et nuisible. Qu'il s'agisse de la politique industrielle de défense, des jeux financiers et fiscaux, des orientations sur la souveraineté stratégique qu'ils délaissent au profit d'un suivisme aveugle des USA, des politiques favorisées au sein de l'UE et vis à vis de l'Est de l'Europe, des balkans ou de la Turquie, tout ou presque, au-delà de la bonne entente avec la Royal Navy ou avec le reste des forces armées du RU est contraire à ce que l'on souhaiterais. Et je n'ai pas parlé d'immigration. En matière de renseignement, l'attitude semble ambigüe. Pour être juste, il faudrait dire qu'on était plutôt d'accord, me semble-t-il, en matière de recherche scientifique, en matière de préservation de la qualité des aliments ou en ce qui concerne l'environnement (peut être).

Vu de moi, la coupe est plus qu'aux trois quarts vide : la bonne entente militaire a bon dos si l'essentiel du reste est à notre détriment.

Et ça n'a rien à voir avec les rapports individuels avec les citoyens britanniques. On est juste d'accord sur presque rien, ils sont pour tout ce qui est contre, depuis le début. On a des armées qui s'entendent bien, mais au service de quoi ? Et dans ces conditions, à quoi cela sert-il, à la fin ? Même leur opposition est incapable de dessiner quoi que ce soit qui irait un tant soit peu vers des objectifs communs. Quelqu'un a entendu Corbyn ou autres formuler quoi que ce soit d'utile, en matière sociale au hasard ? Moi, jamais, et je lis un peu leur presse pourtant. Nada.

Modifié par Boule75
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