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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

Ce sondage n’accepte plus de nouveau vote


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EN VUE Boris Johnson L'emmerdeur :bloblaugh:

Citation

Après avoir déclaré la guerre à l'Europe et au projet d'accord de Theresa May , l'ex ministre des Affaires étrangères envisageait de s'y rallier. Quoiqu'il en soit, avec lui, il faut toujours s'attendre au pire.

https://www.lesechos.fr/idees-debats/en-vue/en-vue-boris-johnson-lemmerdeur-1004259#utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=re_8h-20190527

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https://www.theguardian.com/global/2019/mar/21/david-owen-desperation-heresa-may-independent-group-labour-brexit (21 mars 2019)

David Owen a un a parcours atypique. Après d'autres fonctions ministérielles, il devient à 38 ans secrétaire d'État aux affaires étrangères de 1977 à 1979, puis il quitte le parti travailliste en 1981 pour fonder le parti Social-démocrate.

En 1972, il démissionne de ses fonctions au sein du parti travailliste, alors dans l'opposition, pour protester contre la position du parti travailliste hostile à l'entrée du Royaume-Uni dans l'Union Européenne.

Donc David Owen, en 1972, est en désaccord avec la position de son parti : il est alors pro-Marché Commun.

Pourtant, en 2016, il devient pro-Brexit :

C'est en partie parce qu'il s'est rendu compte que la zone euro était "cassée", conclusion qu'il a tirée en voyant les événements se dérouler en Grèce (où les Owens ont construit une maison, une fois de plus sur l'eau, "au fond du Péloponnèse"). Il est particulièrement accablant sur le traitement réservé par l'UE à la Grèce, où "toute une génération de personnes a été licenciée inutilement, à cause de politiques d'austérité néolibérales totalement inacceptables".

Et il y avait une motivation plus profonde, qu'il lie à sa première inspiration politique, l'ancien dirigeant travailliste Hugh Gaitskell et à son avertissement que l'intégration en Europe signifierait "la fin de mille ans d'histoire", la Grande-Bretagne n'étant plus une nation indépendante.

Telle était, pour Owen, la ligne rouge, qu'il voyait se rapprocher de plus en plus, alors que l'UE avançait vers un fédéralisme pur et dur, poussée par Bruxelles et une eurocratie dont le grand projet dévorant est, selon lui, la création d'un État européen. "Ils ont tous ça dans le sang", dit-il. "Jour après jour, pouce après pouce, heure après heure, ils avancent... Et puis arrive un premier ministre qui offre la chance de se sortir de cette satanée chose."

S'il avait une voix à la Chambre des communes, il dit qu'il l'utiliserait "sans équivoque" pour appuyer l'accord de Theresa May - bien qu'il refuse d'utiliser cette expression. "Ce n'est pas "l'accord de Mme May". C'est un traité international signé par 27 Etats plus un - et nous sommes en train de le détruire."

Il est clair qu'il attribue le plus grand blâme à l'homme qui a offert cette chance d'échapper à l'UE. "David Cameron n'est pas un politicien sérieux, dit-il, notant que George Osborne était au moins un homme d'idées. Il reproche à Cameron d'avoir organisé le référendum avant d'avoir obtenu des concessions substantielles de l'UE, ce qui le distingue de Wilson, qui " ne fixait pas de date avant de savoir qu'il pouvait gagner ".

Le résultat fut que lorsque Theresa May a pris la relève, " elle arrive et découvre que l'armoire est vide ", parce que l'équipe Cameron n'avait omis de faire une planification en prévision d'un vote "leave".

Il n'a pas non plus été particulièrement impressionné par Tony Blair. Blair l'a courtisé en 1996, se souvient-il, cherchant à ramener Owen au parti travailliste avec la promesse implicite qu'un "avenir politique" l'attendait. "J'étais très tenté, mais il a commencé à parler de l'euro." Owen a conclu que Blair était "passionnément engagé" à faire entrer la Grande-Bretagne dans la monnaie européenne et Owen a dit non. "La meilleure décision que j'aie jamais prise dans ma vie", dit-il.

Il est un observateur passionné des leaders et de leurs états d'esprit, écrivant abondamment sur ces thèmes au cours de ces dernières années. (Il suggère que May pourrait souffrir d'une forme de "rigidité cognitive", ce qui la rendrait incapable de s'adapter à des circonstances nouvelles.)

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Le 24/05/2019 à 16:16, castle68 a dit :

Un certain Nigel n'est pas loin (accompagné d'une ombre avec une perruque jaune fluo...)

:dry:

D'un côté, vu son raz de marée électoral aux européennes, il a des arguments à revendre...

De l'autre côté, on atteindrait un niveau Trumpesque de la "politique".

Dernier exemple d'hypocrisie / de mépris / je-m'enfoutisme des électeurs.

https://www.independent.co.uk/news/uk/politics/brexit-party-eu-elections-brian-monteith-france-northeast-farage-a8931611.html

https://www.theguardian.com/world/2019/may/26/scottish-thatcherite-who-lives-in-france-becomes-brexit-party-mep

Un des élus UK au Parlement Européen de son Brexit Party ... habite en fait en France. (!!!)
Et il n'a jamais habité dans sa circonscription électoral. (!!!)

C'est ce que j'appelle du parachutage longue portée ...
Tiens il faudrait que je vérifie s'il a demandé une carte de séjour française :rolleyes:

Il se défend en promettant (après avoir gagné l'élection) de déménager dans sa circonscription.
A suivre ...

 

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il y a 25 minutes, rogue0 a dit :

Un des élus UK au Parlement Européen de son Brexit Party ... habite en fait en France.

J'aimerais rappeler que la reine Victoria passait toutes ses vacances à Nice, alors que l'Union Européenne n'existait pas.

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si il y avait un doute il est levé, 

Royaume-Uni : la victoire du Parti du Brexit renforce l'hypothèse d'un "no deal

https://www.lepoint.fr/monde/royaume-uni-la-victoire-du-parti-du-brexit-renforce-l-hypothese-d-un-no-deal-27-05-2019-2315156_24.php

Le Parti du Brexit du populiste Nigel Farage, partisan d'une rupture nette avec l'UE, est arrivé nettement en tête des européennes au Royaume-Uni, accentuant la pression sur les Conservateurs au pouvoir, relegués à la cinquième place, et renforçant l'hypothèse d'une sortie sans accord.

Les électeurs ont durement sanctionné le Parti conservateur de la Première ministre Theresa May, qui a déploré des résultats "très décevants", les Tories ayant obtenu environ 9 % des voix selon des résultats portant sur la quasi-totalité des votes.

"Cela montre l'importance de trouver un accord de Brexit", a déclaré lundi Theresa May sur Twitter. "J'espère sincèrement que ces résultats seront au coeur des débats au Parlement", a-t-elle poursuivi alors que son plan de sortie de l'UE conclu avec Bruxelles a été rejeté trois fois par les députés britanniques, la contraignant à repousser la date butoir du divorce, initialement prévu le 29 mars, au 31 octobre au plus tard.

Ces échecs successifs l'ont aussi obligée à organiser le scrutin européen en catastrophe, avant d'annoncer vendredi sa démission le 7 juin prochain, près de trois ans après le référendum qui a décidé de la sortie du Royaume-Uni de l'UE.

Plusieurs des candidats à son poste ont vite réagi à cette défaite cuisante, estimant que le rebond du parti conservateur passerait par la mise en oeuvre du Brexit, avec ou sans accord.

"Nous pouvons et devons mettre en oeuvre le Brexit", a écrit lundi Boris Johnson dans le Daily Telegraph. "Une personne raisonnable ne peut uniquement chercher à obtenir une sortie sans accord, mais toute personne raisonnable doit garder cette éventualité sur la table" pour renégocier avec Bruxelles, a estimé celui qui est donné favori parmi les neuf prétendants à la succession de Theresa May.

"Nous sommes confrontés à la perspective d'un extrémiste brexiter comme chef conservateur et à la menace d'une sortie sans accord", a jugé lundi John Mcdonnell, ministre des Finances du cabinet fantôme de l'opposition travailliste.

Alors que son parti est sorti meurtri du scrutin (14 % des voix), payant son ambiguïté sur le Brexit, et notamment sur la question d'un second référendum, le député a annoncé lundi sur Twitter soutenir l'organisation d'une telle consultation.

Lot de consolation pour les europhiles, ces élections ont donné un nouveau souffle au parti libéral-démocrate, qui obtient près de 20 % des voix et seize sièges (contre un seulement en 2014).

Ces "très bon résultats" montrent "que nous sommes une majorité dans ce pays à vouloir rester et arrêter le Brexit", a déclaré à l'AFP le chef de file Lib-Dem, Vince Cable.

Regrettant toutefois que "le vote en faveur du maintien dans l'UE ait été dispersé" entre plusieurs formations europhiles, il s'est dit prêt à "travailler avec d'autres" : "ce n'est pas le moment pour les grands égos et le tribalisme".

Quant aux Verts, ils ont doublé leur score par rapport à 2014, à 12 %, devançant les Conservateurs.

"Ce n'est que le début"

"C'est un moment historique", a réagi sur Twitter lundi Nigel Farage, dont le parti remporte 29 sièges au Parlement européen. "Et ce n'est que le début", a-t-il prédit, soulignant que son parti pourrait tout aussi bien peser lors de futures législatives.

"Si nous n'avons pas quitté l'UE le 31 octobre, le Parti du Brexit participera aux élections législatives et neutralisera encore tout le monde", a-t-il affirmé à des journalistes.

Il a aussi demandé dès dimanche soir à "faire partie de l'équipe de négociations (avec l'Union Européenne, ndlr) afin que ce pays soit prêt à partir quelles que soient les circonstances".

Créé il y a à peine quatre mois en réaction aux atermoiements au Parlement sur la mise en oeuvre du Brexit, le Parti du même nom n'affichait pas d'autre programme dans ces élections européennes que la sortie de l'UE. Il a capitalisé sur la colère des électeurs face à l'interminable feuilleton du Brexit.

Nigel Farage, 55 ans, ancien trader à la City, avait déjà en 2014 remporté les élections européennes, à l'époque à la tête du parti europhobe et anti-immigration Ukip. Il est pour un départ à tout prix de l'UE, même sans accord pour absorber le choc.

"Pour honorer le vote démocratique du peuple et les promesses qui ont été faites, la seule chose que nous puissions faire est de sortir (de l'UE) avec les termes de l'OMC", a-t-il déclaré pendant la campagne. C'est-à-dire en quittant l'union douanière et le marché unique pour des relations commerciales régies par l'Organisation mondiale du Commerce.

Ce scénario est la hantise des milieux d'affaires et les Européens n'y sont pas non plus favorables. Le Parlement britannique avait voté contre. Et l'actuel ministre conservateur des Finances Philip Hammond a averti dimanche qu'il serait prêt à voter contre son propre camp si une telle situation se présentait avec les Tories au pouvoir.

 

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il y a une heure, zx a dit :

si il y avait un doute il est levé, 

Royaume-Uni : la victoire du Parti du Brexit renforce l'hypothèse d'un "no deal

https://www.lepoint.fr/monde/royaume-uni-la-victoire-du-parti-du-brexit-renforce-l-hypothese-d-un-no-deal-27-05-2019-2315156_24.php

 

  Révéler le texte masqué

 

Le Parti du Brexit du populiste Nigel Farage, partisan d'une rupture nette avec l'UE, est arrivé nettement en tête des européennes au Royaume-Uni, accentuant la pression sur les Conservateurs au pouvoir, relegués à la cinquième place, et renforçant l'hypothèse d'une sortie sans accord.

Les électeurs ont durement sanctionné le Parti conservateur de la Première ministre Theresa May, qui a déploré des résultats "très décevants", les Tories ayant obtenu environ 9 % des voix selon des résultats portant sur la quasi-totalité des votes.

"Cela montre l'importance de trouver un accord de Brexit", a déclaré lundi Theresa May sur Twitter. "J'espère sincèrement que ces résultats seront au coeur des débats au Parlement", a-t-elle poursuivi alors que son plan de sortie de l'UE conclu avec Bruxelles a été rejeté trois fois par les députés britanniques, la contraignant à repousser la date butoir du divorce, initialement prévu le 29 mars, au 31 octobre au plus tard.

Ces échecs successifs l'ont aussi obligée à organiser le scrutin européen en catastrophe, avant d'annoncer vendredi sa démission le 7 juin prochain, près de trois ans après le référendum qui a décidé de la sortie du Royaume-Uni de l'UE.

Plusieurs des candidats à son poste ont vite réagi à cette défaite cuisante, estimant que le rebond du parti conservateur passerait par la mise en oeuvre du Brexit, avec ou sans accord.

"Nous pouvons et devons mettre en oeuvre le Brexit", a écrit lundi Boris Johnson dans le Daily Telegraph. "Une personne raisonnable ne peut uniquement chercher à obtenir une sortie sans accord, mais toute personne raisonnable doit garder cette éventualité sur la table" pour renégocier avec Bruxelles, a estimé celui qui est donné favori parmi les neuf prétendants à la succession de Theresa May.

"Nous sommes confrontés à la perspective d'un extrémiste brexiter comme chef conservateur et à la menace d'une sortie sans accord", a jugé lundi John Mcdonnell, ministre des Finances du cabinet fantôme de l'opposition travailliste.

Alors que son parti est sorti meurtri du scrutin (14 % des voix), payant son ambiguïté sur le Brexit, et notamment sur la question d'un second référendum, le député a annoncé lundi sur Twitter soutenir l'organisation d'une telle consultation.

Lot de consolation pour les europhiles, ces élections ont donné un nouveau souffle au parti libéral-démocrate, qui obtient près de 20 % des voix et seize sièges (contre un seulement en 2014).

Ces "très bon résultats" montrent "que nous sommes une majorité dans ce pays à vouloir rester et arrêter le Brexit", a déclaré à l'AFP le chef de file Lib-Dem, Vince Cable.

Regrettant toutefois que "le vote en faveur du maintien dans l'UE ait été dispersé" entre plusieurs formations europhiles, il s'est dit prêt à "travailler avec d'autres" : "ce n'est pas le moment pour les grands égos et le tribalisme".

Quant aux Verts, ils ont doublé leur score par rapport à 2014, à 12 %, devançant les Conservateurs.

"Ce n'est que le début"

"C'est un moment historique", a réagi sur Twitter lundi Nigel Farage, dont le parti remporte 29 sièges au Parlement européen. "Et ce n'est que le début", a-t-il prédit, soulignant que son parti pourrait tout aussi bien peser lors de futures législatives.

"Si nous n'avons pas quitté l'UE le 31 octobre, le Parti du Brexit participera aux élections législatives et neutralisera encore tout le monde", a-t-il affirmé à des journalistes.

Il a aussi demandé dès dimanche soir à "faire partie de l'équipe de négociations (avec l'Union Européenne, ndlr) afin que ce pays soit prêt à partir quelles que soient les circonstances".

Créé il y a à peine quatre mois en réaction aux atermoiements au Parlement sur la mise en oeuvre du Brexit, le Parti du même nom n'affichait pas d'autre programme dans ces élections européennes que la sortie de l'UE. Il a capitalisé sur la colère des électeurs face à l'interminable feuilleton du Brexit.

Nigel Farage, 55 ans, ancien trader à la City, avait déjà en 2014 remporté les élections européennes, à l'époque à la tête du parti europhobe et anti-immigration Ukip. Il est pour un départ à tout prix de l'UE, même sans accord pour absorber le choc.

"Pour honorer le vote démocratique du peuple et les promesses qui ont été faites, la seule chose que nous puissions faire est de sortir (de l'UE) avec les termes de l'OMC", a-t-il déclaré pendant la campagne. C'est-à-dire en quittant l'union douanière et le marché unique pour des relations commerciales régies par l'Organisation mondiale du Commerce.

Ce scénario est la hantise des milieux d'affaires et les Européens n'y sont pas non plus favorables. Le Parlement britannique avait voté contre. Et l'actuel ministre conservateur des Finances Philip Hammond a averti dimanche qu'il serait prêt à voter contre son propre camp si une telle situation se présentait avec les Tories au pouvoir.

 

 

 

 

Il est quand même très fort, le Nigel Farage* : il a profité une grande partie de sa vie du filon européen pour pouvoir insulter ses pairs à tout bout de champ en étant grassement payé « aux frais de la Majesté », il s’est retiré quand le référendum du Brexit s’est déroulé avec succès pour regarder la suite de loin et surtout ne pas s’y impliquer à l’échelon national, et finalement voyant qu’il y aurait moyen de gratter encore un peu de rab’ sur le dos de l’Europe, il vient de se faire réélire exactement sur les mêmes bases.

 

Bref, lui et Johnson se présentent comme des dynamiteurs, mais ils ne sont pas non plus suicidaires : il va être intéressant de voir comment ils vont jouer de leur jusqu’auboutisme pour obtenir des accords plus avantageux de la part de l’Europe.
Ce nouveau rapport de force devrait générer quelques remous en interne à l’UE, il va y avoir quelques danses du ventre (et les tenants de la radicalité devraient en être pour leurs frais, parce qu’il y aura à mon avis une capitulation en rase-campagne poussée en grande partie par l’Allemagne et la Pologne, mais pas seulement).

Je maintiens aussi que j’attends maintenant les réactions de l’Irlande et de l’Ecosse. Sans doute après l’élection du remplaçant de T. May. Là pour le coup, ça pourrait être un vrai gros test pour le Royaume-Uni.

 


* soit dit en passant, je dissocie souvent dans mes analyses la personne de son étiquette et de son discours. Dans le cas de Farage, le fait est que si le personnage m’énerve profondément et que je suis en désaccord avec la plupart de ses orientations, il a cependant eu parfois des interventions au sein de l’UE très pertinentes, et qui auraient largement mérité d’être diffusées bien plus largement.

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Il y a 14 heures, Alexis a dit :

"Renégocier avec Bruxelles" :wacko: ... mais est-ce que ces gens n'ont aucune lucidité politique pour imaginer obtenir quoi que ce soit d'autre qu'une injonction de signer en bas de l'accord de sortie déjà négocié ? Ou est-ce qu'ils n'ont aucun respect même minimal de leurs électeurs, pour faire semblant d'y croire ?

Ce n'est pas tout à fait ce qu'il s'est passé la dernière fois. Je crois que bon nombre ici sous-estiment la capacité de nuisance d'un pays qui fait partie des cinq premières économies européennes, et même si non intégré à l'euro (car pour ceux appartenant à l'euro, ce n'est plus une capacité de nuisance, c'est simplement avoir le bouton rouge sous le doigt). Les européens orthodoxes sont selon moi très gênés par le Brexit, pour des raisons d'orthodoxie précisément. Le no deal les fait flipper grave (risque de rechute économique globalisée et départ d'un élève modèle du libéralisme qui plombe toute espèce de socialisation des traités), sinon Macron ne serait pas rentré en liquette après le sommet devant statuer sur le report. On oublie souvent que d'une part l'économie néolibérale ne tient toujours structurellement qu'à un fil (contexte de crise) et que l'adhésion de la population tient plus de la résignation que de l'enthousiasme débordant. Farage est un branquignol, mais il sait qu'il peut s'amuser un peu...

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il y a 55 minutes, Fusilier a dit :

@Alexis  Je dois avoir de la fièvre,  je suis 100% d'accord avec toi  :unsure:

Tiens, c'est moi qui me demandait si je n'étais pas malade :happy: à avoir le même point de vue que des gens que je sais très pro-UE, ce qui n'est pas du tout mon cas...

La raison je crois, c'est qu'il s'agit là de situations factuelles, où les préférences partisanes interviennent peu.

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Il y a 4 heures, Nicks a dit :

Ce n'est pas tout à fait ce qu'il s'est passé la dernière fois.

Je ne suis pas tout à fait sûr de ce à quoi tu fais allusion. Si c'est le report de l'échéance du Brexit d'avril à fin octobre, il ne s'agissait justement pas de renégocier l'accord de retrait. La déclaration politique qui lui est attachée pourrait être modifiée elle, il n'y a pas de blocage du côté UE-27... mais c'est qu'elle n'a de valeur que déclarative et "politique", justement.

Le texte qui a une valeur juridique opposable en droit international, c'est l'accord de retrait. Celui-là n'a pas bougé d'une virgule depuis sa signature le 25 novembre 2018, le refus de le rouvrir du côté des 27 a été exprimé et ré exprimé moult fois - en fait aussi souvent que le gouvernement britannique l'a suggéré - et je ne vois aucun scénario où ce fait politique massif serait remis en cause.

 

Il y a 4 heures, Nicks a dit :

Je crois que bon nombre ici sous-estiment la capacité de nuisance d'un pays qui fait partie des cinq premières économies européennes, et même si non intégré à l'euro (car pour ceux appartenant à l'euro, ce n'est plus une capacité de nuisance, c'est simplement avoir le bouton rouge sous le doigt).

Le Royaume-Uni fait partie non seulement des cinq mais des trois premières économies européennes, avec la France et derrière l'Allemagne. L'Italie comme la Russie sont à une certaine distance derrière.

Concernant la "capacité de nuisance", le marché britannique représente par exemple 7% des exportations françaises de marchandises ou 6,8% des allemandes. En revanche, l'UE représente presque 50% des exportations britanniques de marchandises (=Europe, moins Russie, Suisse et Norvège). Une sortie sans accord, avec remise en cause brutale de toutes les normes, reconnaissances mutuelles etc., c'est économiquement néfaste pour les 27... mais quelque part entre le désastreux et le catastrophique pour le Royaume-Uni.

Et c'est encore sans parler de la question logistique, très inquiétante pour le RU dont plus de 50% des échanges physiques reposent sur l'axe Calais-Douvres, lequel est fortement optimisé pour assurer un rythme élevé de circulation à la noria de trains et de ferrys déplaçant les marchandises... laquelle optimisation irait à vau-l'eau si des contrôles mêmes minimaux étaient établis à la frontière, forçant chaque camion à marquer l'arrêt plutôt que de rapidement décharger et recharger pour continuer les opérations. Les estimations vont jusqu'à une diminution de 75% à 87% de la capacité du "tuyau" Calais-Douvres... c'est-à-dire une division par un facteur de 4 à 8 !

On n'a pas de capacité de nuisance crédible quand on n'est pas du côté du manche.

 

Il y a 4 heures, Nicks a dit :

Les européens orthodoxes sont selon moi très gênés par le Brexit, pour des raisons d'orthodoxie précisément.

Ce qui est le plus inquiétant pour les pro-UE dans le Brexit à mon sens, c'est que l'intégration européenne est basée depuis le début sur la "règle du cliquet" chère à Jean Monnet, interdisant tout retour "en arrière" dans l' "approfondissement" de l'intégration : toute compétence, tout pouvoir, tout élément de souveraineté transféré à l'UE l'est pour toujours. Le transfert de quoi ce soit vers les nations - et son retour dans le giron démocratique - est interdit.

Pour paraphraser John Kennedy parlant de la négociation avec Nikita Khrouchev, le message de la Commission et en général des institutions de l'UE aux nations c'est "Ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est négociable"

Les Britanniques ont décidé en 2016 de jeter aux orties la règle du cliquet. Bien sûr, ils ont été obligés pour cela de jeter l'ensemble de la construction européenne aux oubliettes, pour ce qui les concerne. C'est précisément cela un mécanisme de cliquet : impossible de dire non sur une petite chose ou même une partie seulement, les deux seules options sont de boire tout jusqu'à la lie, ou de rejeter tout en bloc.

C'est la première fois que Monnet est mis au défi, et plus précisément en échec. Ce n'est fort probablement pas la dernière. Je suis persuadé que la décision britannique sera un jour vue comme prophétique. 

Restait bien sûr, pour le bien des Britanniques comme pour les autres, à l'appliquer correctement, cette décision !

Un accord de type norvégien, islandais ou suisse aurait été de mon point de vue la meilleure solution, compromis certes sur le plan de la souveraineté, mais permettant d'appliquer le résultat du référendum sans casse économique ni exacerbation des divisions internes (le Brexit a gagné avec 52%, pas 75%... c'est une victoire "aux points", pas un raz-de-marée). Un tel accord aurait nécessité plusieurs années de négociation sérieuse et approfondie, il n'existe aucun "modèle norvégien" qu'il suffirait d'instancier en remplaçant le nom du pays, mais ça aurait été un scénario possible ===> Cependant, rien n'a été fait pour négocier un tel accord

- Une sortie complète du marché unique, visant un accord du type de celui de l'UE avec le Canada, me semblerait beaucoup plus délicate vu la question logistique, celle de l'Irlande du Nord, et encore le poids de l'UE dans les échanges britanniques, et l'importance des services pour mitiger l'énorme déficit commercial britannique pour les marchandises. Elle aurait nécessité à la fois :
1. des efforts et préparations longues et à grande échelle pour diversifier les voies logistiques,
2. un choix cornélien entre accepter que l'Irlande du Nord reste intégrée au marché unique donc séparée du reste du territoire national et accepter qu'une frontière commerciale et physique sépare l'île en deux au mépris des accords du Vendredi Saint,
3. un effort diplomatique majeur et créatif pour établir des relations commerciales directes pas trop désavantageuses avec les autres principales puissances, en trouvant des compensations et arguments - et probablement en avalant quelques couleuvres au passage, notamment des américaines et/ou des chinoises
4. last but not least, une mobilisation de la Nation avec un paradigme churchillien "Sang, sueur et larmes" pour que les inévitables inconvénients restants soient acceptés par la population, supportés avec solidarité interne, ceci au nom d'une vision de ce qu'un Royaume-Uni aussi pleinement indépendant qu'un Japon ou une Corée du Sud pourra accomplir à l'avenir

C'est sur ce dernier élément que j'émets les plus grands doutes. Pratique t on la mobilisation nationale avec 52% de la population qui approuve - et encore, ont-ils tous voté avec un tel effort en tête ? - alors que 48% est déçu, voire l'a franchement mauvaise ? S'ils avaient été 70 ou 75%, et si une vision claire et réaliste de ce que pourrait être un RU indépendant (un nouveau "rêve britannique") avait été formulée, le cas serait différent. Le bien le plus précieux d'un pays, c'est son unité, et la préserver suppose que les vainqueurs d'une lutte politique "au couteau" appliquent leur projet certes, mais sans mettre de sel dans les blessures du "camp" adverse

===> Cependant, rien, et je veux dire RIEN de tout cela n'a été fait

 

La situation du Royaume-Uni, c'est que l'accord de sortie négocié par le gouvernement May n'est ni une solution norvégienne, ni une sortie complète mais les yeux ouverts... dans une certaine mesure, il ajoute certains des inconvénients des deux :mellow: Et pourtant la seule alternative à ce mauvais accord c'est une sortie complète et brutale et sans aucune préparation un tant soit peu sérieuse.

Bref, les Britanniques ont le choix entre un mauvais voire très mauvais accord et une catastrophe économique. Et leur parlement non seulement refuse de choisir le moins dommageable de ces choix, il refuse même de considérer la situation réelle du pays, se perdant dans des vaticinations sans fin. Tandis que leur classe politique est très occupée à se regarder le nombril plutôt que de chercher des solutions, ou même de simplement déjà accepter de regarder la situation du pays comme elle est, c'est-à-dire l'obligation d'effectuer un choix conscient d'ici le 31 octobre, faute de quoi c'est l'étranger qui décidera à sa place.

 

Il y a 4 heures, Nicks a dit :

Le no deal les fait flipper grave (risque de rechute économique globalisée et départ d'un élève modèle du libéralisme qui plombe toute espèce de socialisation des traités), sinon Macron ne serait pas rentré en liquette après le sommet devant statuer sur le report. On oublie souvent que d'une part l'économie néolibérale ne tient toujours structurellement qu'à un fil (contexte de crise) et que l'adhésion de la population tient plus de la résignation que de l'enthousiasme débordant.

Ce risque théorique existe, c'est vrai. Je ne l'ai pas vu citer bien souvent cela dit, même chez les plus pro-UE.

Le 31 octobre 2019 entrera-t-il dans l'Histoire à côté de la crise des subprimes comme le point de départ d'une nouvelle crise financière mondiale, ou plutôt l'ancienne qui depuis onze ans n'est jamais que mise sous le boisseau nous sommes d'accord... c'est possible, même si ce n'est qu'un scénario.

L'important, c'est que ce scénario ne semble pas empêcher de dormir les dirigeants européens. Et surtout pas Macron, qui se prépare assez visiblement à justifier un futur veto français à un nouveau report du Brexit au cas où il serait nécessaire - c'est-à-dire si le futur gouvernement britannique le demandait et si la majorité des autres pays européens penchait pour l'accorder, ce qui n'est pas certain.

Citation

Si nous suivons la logique de dire que cela nous fait peur et que nous sommes prêts à ne pas respecter le vote britannique, nous trahissons à la fois les Britanniques et l'intérêt des Britanniques. (...)

Si je l'avais voulu, le veto français aurait suffi à bloquer l'unanimité. Nous avons, avec [le Premier ministre belge] Charles Michel et la chancelière Merkel en particulier, construit un consensus autour du 31 octobre, c'est-à-dire avant la mise en place de la nouvelle commission [européenne], pour éviter que le prochain mandat soit pollué par ce sujet dont nous parlons depuis trois ans.

 

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Il y a 3 heures, Alexis a dit :

...

 

Ce qui est le plus inquiétant pour les pro-UE dans le Brexit à mon sens, c'est que l'intégration européenne est basée depuis le début sur la "règle du cliquet" chère à Jean Monnet, interdisant tout retour "en arrière" dans l' "approfondissement" de l'intégration : toute compétence, tout pouvoir, tout élément de souveraineté transféré à l'UE l'est pour toujours. Le transfert de quoi ce soit vers les nations - et son retour dans le giron démocratique - est interdit.

Pour paraphraser John Kennedy parlant de la négociation avec Nikita Khrouchev, le message de la Commission et en général des institutions de l'UE aux nations c'est "Ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est négociable"

Les Britanniques ont décidé en 2016 de jeter aux orties la règle du cliquet. Bien sûr, ils ont été obligés pour cela de jeter l'ensemble de la construction européenne aux oubliettes, pour ce qui les concerne. C'est précisément cela un mécanisme de cliquet : impossible de dire non sur une petite chose ou même une partie seulement, les deux seules options sont de boire tout jusqu'à la lie, ou de rejeter tout en bloc.

C'est la première fois que Monnet est mis au défi, et plus précisément en échec. Ce n'est fort probablement pas la dernière. Je suis persuadé que la décision britannique sera un jour vue comme prophétique. 

Restait bien sûr, pour le bien des Britanniques comme pour les autres, à l'appliquer correctement, cette décision !

Un accord de type norvégien, islandais ou suisse aurait été de mon point de vue la meilleure solution, compromis certes sur le plan de la souveraineté, mais permettant d'appliquer le résultat du référendum sans casse économique ni exacerbation des divisions internes (le Brexit a gagné avec 52%, pas 75%... c'est une victoire "aux points", pas un raz-de-marée). Un tel accord aurait nécessité plusieurs années de négociation sérieuse et approfondie, il n'existe aucun "modèle norvégien" qu'il suffirait d'instancier en remplaçant le nom du pays, mais ça aurait été un scénario possible ===> Cependant, rien n'a été fait pour négocier un tel accord

...

...

 

 

Certainement la solution la plus raisonnable, mais pour ça il faudrait qu'ils payent quelques dizaines de milliards d'euros à l'UE. C'est la condition posé par cette dernière et la GB s'y refuse...

Quoique je ne verrais pas d’inconvénient à ce qu'ils aient ce statue sans payer et où ils appliqueraient toutes les règles européenne sans avoir leur mot à dire :laugh:.

Blague à part, le plus important me semble d'écarter les britanniques de tout  processus de décision del'Union.

 

Bien fait aussi de relever la règle du cliquet. Brillante astuce des pères de l’Europe pour conjurer l’échec de l’intégration européenne alors naissante ; peur légitime de leur part au vu de ce qu'était le passé récent à l'époque et sachant où mène le manque d'unité du Continent, sans parler du risque de manquer de rater le coche. Mais c'est aujourd'hui une arme redoutable aux mains de ceux des européistes qui nient avec intransigeance les problèmes structurelles de la construction européenne. ça donne une position très forte à tout les partisans du statu quo. 

Modifié par Shorr kan
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16 hours ago, Wallaby said:

Boris Johnson assigné en justice pour "mensonge" pour le message de campagne alléguant un gain de 350000 livres en cas de brexit :

https://www.independent.co.uk/voices/boris-johnson-trial-court-brexit-bus-nhs-lie-misconduct-a8934566.html (29 mai 2019)

Vraisemblablement, rien ne se passera avant la fin de l'élection à la direction [du parti conservateur], qui devrait se terminer en juillet, date à laquelle Johnson pourrait être premier ministre, ou non. Mais cette affaire, que tout leaver considérera (avec une certaine justification) comme une intrusion de la justice dans la politique, ne fera que renforcer la campagne de Johnson auprès des membres du Parti conservateur.

Je suis surpris que le juge ait refusé aujourd'hui de rejeter l'affaire. Cela semble s'inscrire dans une mauvaise tendance, celle de recourir à la justice pour trancher des désaccords politiques.

Il ne serait pas sage de faire appel aux tribunaux pour trancher de telles questions. Qu'en est-il de l'affirmation des travaillistes selon laquelle les conservateurs veulent privatiser les services de santé ? Ce n'est pas vrai, mais voulons-nous vraiment que les tribunaux décident quelles allégations hyperboliques sont permises et lesquelles ne le sont pas ?

Et quid des allégations de Tony Blair sur les armes de destruction massives de Saddam Hussein ?

À ce sujet, le "spin doctor" de Blair, Alastair Campbell, vient d'être expulsé du parti travailliste (il avait fait campagne pour les LibDems pendant les Européennes).

 

J'arrivais pas à trouver le juste milieu entre l'émoji hilare et le "gloups". La judiciarisation du débat politique, particulièrement au Rosbifland, est sidérante. C'est de mauvais augure. 

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il y a 47 minutes, Tancrède a dit :

J'arrivais pas à trouver le juste milieu entre l'émoji hilare et le "gloups". La judiciarisation du débat politique, particulièrement au Rosbifland, est sidérante. C'est de mauvais augure. 

 

Il y a 16 heures, Wallaby a dit :

Boris Johnson assigné en justice pour "mensonge" pour le message de campagne alléguant un gain de 350000 livres en cas de brexit :

https://www.independent.co.uk/voices/boris-johnson-trial-court-brexit-bus-nhs-lie-misconduct-a8934566.html (29 mai 2019)

Vraisemblablement, rien ne se passera avant la fin de l'élection à la direction [du parti conservateur], qui devrait se terminer en juillet, date à laquelle Johnson pourrait être premier ministre, ou non. Mais cette affaire, que tout leaver considérera (avec une certaine justification) comme une intrusion de la justice dans la politique, ne fera que renforcer la campagne de Johnson auprès des membres du Parti conservateur.

Je suis surpris que le juge ait refusé aujourd'hui de rejeter l'affaire. Cela semble s'inscrire dans une mauvaise tendance, celle de recourir à la justice pour trancher des désaccords politiques.

Il ne serait pas sage de faire appel aux tribunaux pour trancher de telles questions. Qu'en est-il de l'affirmation des travaillistes selon laquelle les conservateurs veulent privatiser les services de santé ? Ce n'est pas vrai, mais voulons-nous vraiment que les tribunaux décident quelles allégations hyperboliques sont permises et lesquelles ne le sont pas ?

Et quid des allégations de Tony Blair sur les armes de destruction massives de Saddam Hussein ?

À ce sujet, le "spin doctor" de Blair, Alastair Campbell, vient d'être expulsé du parti travailliste (il avait fait campagne pour les LibDems pendant les Européennes).

 

 

On relèvera quand même que la question des allégations de Blair sur les ADM irakiennes pourrait, à bien des égards, faire l'objet d'une certaine judiciarisation compte tenu des conséquences colossales que cette ligne politique aura eu sur l'intérêt du pays, ses engagements à long termes et l'expédition de Sicile dont ce mensonge politique, formulé quasi sinon exclusivement au profit d'une puissance étrangère est à l'origine...

Pour le surplus d'accord avec Tancrède, même si cette tendance se révèle aussi être le corollaire d'une perte assez singulière du sens commun, de la plus élémentaire décence et d'une évolution d'un rapport à la vérité qui, outre manche, est encore plus effrayant que chez nous...

Le personnage de Boris Johnson en est en outre un avatar assez singulier.

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J'espère que l'UE avait négocié que les anglais ne participeraient pas au Budget de l'UE et aux décisions en échange de la prolongation et éviter une tentative de paralysie.

Modifié par zx
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il y a une heure, Chronos a dit :

la question des allégations de Blair sur les ADM irakiennes pourrait, à bien des égards, faire l'objet d'une certaine judiciarisation compte tenu des conséquences colossales que cette ligne politique aura eu sur l'intérêt du pays,

une partie des gouvernements Bush/Blair sont coupables au moins de crime contre la paix, crime de guerre, et autres. A ce titre il est vrai les peuples devraient les juger pour leurs mensonges, mais surtout les nations aussi : le TPI, ce n'est pas que pour les petits noirs ou les petits (ex)yougoslaves...

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il y a 58 minutes, rendbo a dit :

une partie des gouvernements Bush/Blair sont coupables au moins de crime contre la paix, crime de guerre, et autres. A ce titre il est vrai les peuples devraient les juger pour leurs mensonges, mais surtout les nations aussi : le TPI, ce n'est pas que pour les petits noirs ou les petits (ex)yougoslaves...

 

C’est très secondaire, les USA ne sont délibérément pas signataires du TPI à ce titre.
Et puis ils savent aussi menacer de représailles le TPI et ses représentants, voir le récent épisode sur les supposées exactions américaines en l’Afghanistan (? Il me semble que c’était au sujet de l’Afghanistan, mais je me mélange peut-être les pinceaux).

Donc si si, le TPI n’est pas pour tout le monde. C’est juste pour ceux qui ne sont pas assez gros pour s’en préserver.
Note que je dis cela, mais la France se retrouverait également prise à partie pour certaines de ses interventions, on ne le prendrait probablement pas très bien non plus...


Je me demande bien comment la Justice britannique va se sortir de ce piège, concernant la plainte déposée contre Jonhson.

Modifié par TarpTent
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