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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

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Citation

Brexit : les bookmakers lancent les paris sur une pénurie de denrées alimentaires !

La psychose s'installe progressivement en Grande-Bretagne en vue de possibles pénuries de denrées alimentaires... Un Brexit sans accordfin octobre pourrait en effet entraîner des perturbations profondes dans la chaîne de distribution qui impacteraient le Royaume-Uni, estiment certains économistes. Parmi les secteurs les plus touchés figureraient l'alimentation...

"Il y aura forcément des pénuries", a expliqué hier Tim Rycroft, responsable de la "Food and Drink Federation" à la BCC... "Nous pensons même qu'il y aura de graves perturbations qui se poursuivront pendant des semaines ou des mois après le Brexit" (...) "Le 31 octobre est la pire des date pour le secteur qui prépare à cette époque les fêtes de fin d'année. Les entrepôts seront pleins et les entreprises pourront donc difficilement constituer des réserves", d'autant que l'UE mettra rapidement en place des contrôles douaniers qui retarderont l'acheminement de nombreuses denrées qui viennent du continent...

Trio gagnant

Ne ratant jamais une occasion de parier, les bookmakers ont donc commencé à coter les marchandises susceptibles de manquer d'ici la fin de l'année. Trio gagnant : selon le spécialiste des paris Paddy Power, l'essence arrive en tête avec une cote de 4 contre 1, le lait suit de près (11/1) avec les avocats (13/1).

Dans la liste, on retrouve aussi un peu plus loin le vin blanc (33/1), le gin (50/1) et encore plus loin le poulet (66/1). Paddy affiche cependant une cote alléchante de 11/4 sur la perspective de voir la chaîne de restaurant KFC se retrouver à court de poulets et fermer certains de ses boutiques britanniques avant la fin de l'année !

Stockages délicats

Parmi les groupes qui ont déjà communiqué sur cette incertitude, Mondelez International, propriétaire des chocolats Cadbury et des biscuits Oreo, redoute plus que jamais un Brexit sans accord. Le président de la division européenne du groupe, Hugh Weber, avait expliqué en vue de cette sortie de l'UE que le groupe "stockerait des ingrédients et des produits finis à des niveaux plus élevés", pour parer à toute éventualité...

Mondelez international a d'ailleurs mis en place un plan d'urgence, car le Royaume-Uni n'est pas autosuffisant en termes d'ingrédients alimentaires nécessaires à la fabrication de ses produits, loin de là....

Risque réel de pénurie alimentaire, selon une étude universitaire

Dans une étude publiée par l'université du Sussex, un groupe d'universitaires britanniques spécialistes des politiques alimentaires a déjà mis en garde de gouvernement de Londres contre un "risque réel" de pénurie de nombreux produits alimentaires en cas de sortie de l'Union européenne sans accord...

La question est cruciale, car moins de la moitié des produits alimentaires consommés par les Britanniques sont fabriqués sur place, et le Royaume-Uni importe près d'un tiers (31%) de son alimentation de l'UE, une chaîne d'approvisionnement qui pourrait donc être bouleversée en cas de "Brexit dur". Le retour des contrôles aux frontières et des taxes d'importation renchérirait les produits et ralentirait leur acheminement depuis le continent...

 

https://www.boursier.com/amp/economie/41992

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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Il y a 15 heures, Boule75 a dit :

En passant : les Travaillistes auraient un boulevard devant eux si seulement ils voulaient s'en donner la peine. Ils pourraient juste dire "nous revenons en arrière sur le libéralisme [économique] à tous crin qui a prévalu depuis 30 ans dans l'UE, nous allons à cet effet trouver des alliés dans tout le "Sud" de l'Europe et même, pour nombre de sujets, avec l'Allemagne." Mais non. Complètement cons.

TINA a gagné, l'ultralibéralisme économique est vue comme une évidence indiscutable, la situation est "hypernormalisée" car même ceux qui devraient être les opposants au système sont incapables d'en imaginer un autre.

Faut dire que quand on voit ce qui est arrivé aux politiciens qui ne suivent pas le culte de la Très Sainte Austérité, ça ne donne pas envie de prendre des risques. À mon avis, la Grèce est la raison principale pour laquelle Jeremy Corbyn attend le Brexit.

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Il y a 4 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

Mouais... quand l'intervention d'un expert commence par "Boâh le Brexit c'est quand même l'irrationnel total" (c'est littéralement ce qu'il dit :happy:), ça ne donne pas trop confiance dans la suite ! S'agissant, je le rappelle, de quelqu'un qui est censé être un expert, donc savoir faire la part des choses même en exprimant une opinion tranchée.

Ça se confirme ensuite. "On sait que" l'intégration des chaînes de valeur se fait à l'échelle régionale, non mondiale.

Ah bon :huh: ? L'expression "On le sait" est surtout une manière d'établir une position de principe... sans la justifier. Or elle est très contestable. Les exportations de la Chine par exemple, c'est 22% vers l'Europe, 25% vers l'Amérique du Nord et 44% vers le reste de l'Asie. La "prime à la proximité régionale" existe, mais elle n'est pas si grande, et en tout cas pas prépondérante. On aurait bien du mal à justifier une intégration des chaînes de valeur de manière prépondérante à l'échelle régionale plutôt que mondiale, au vu de ces chiffres. D'où l'utilisation d'un "On sait que", certes... 

Le risque pour le RU, ce n'est pas une peu convaincante "intégration des chaînes de valeur à l'échelle régionale", mais bien plutôt le fait que les grands industriels nationaux britanniques ayant pour la plupart disparu, ce qui existe d'industrie en Grande-Bretagne dépend d'autant plus des investissements de multinationales étrangères, qui risquent fort de choisir bien moins souvent de s'établir ou de se développer en Grande-Bretagne si celle-ci n'a pas un accès au marché européen similaire à celui d'un pays membre. Or, pour maintenir un tel accès... il aurait fallu que Londres se dirige vers un Brexit "à la norvégienne" ou "à la suisse". Ce qui n'a pas été fait par Theresa May, encore moins par les apprentis sorciers de parlementaires britanniques qui ont stupidement rejeté l'accord de retrait. Et Boris Johnson ne va pas améliorer l'image.

Comme les deux gros points forts de l'économie britannique, c'est-à-dire d'une part le gaz / pétrole de la Mer du Nord et d'autre part le secteur des services (la City, mais pas seulement), le premier est en train de décliner irrémédiablement parce que les gisements se vident (c'est indépendant du Brexit bien sûr, mais ça n'arrange rien), le second est fortement menacé - plus encore probablement que le secteur industriel - par une sortie de l'UE qui ne débouche pas du tout sur la situation de la Norvège ou celle de la Suisse... les perspectives de court / moyen terme de cette économie sont plutôt sombres.

Là où Patrick Artus a raison, c'est que Londres devrait effectivement essayer de déprécier la livre pour soutenir l'activité, et encore que les perspectives de tout compenser par le remède magique des néolibéraux la "déréglementation"... est plus compliqué que ça en a l'air, notamment si on souhaite vendre aux Européens :smile: Et ce ne serait pas un levier si puissant.

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Il y a 1 heure, Alexis a dit :

Comme les deux gros points forts de l'économie britannique, c'est-à-dire d'une part le gaz / pétrole de la Mer du Nord et d'autre part le secteur des services (la City, mais pas seulement), le premier est en train de décliner irrémédiablement parce que les gisements se vident (c'est indépendant du Brexit bien sûr, mais ça n'arrange rien)

Je ne trouve plus d'infos actuelles à ce sujet, mais il avait été communiqué, durant l'exercice May, que de très important gisements gaziers avaient été découverts sur le territoire du RU (dans la région de Nottingham) ...

Ici :

Citation

Et Boum...à quelques jours du Brexit, les britanniques découvrent un énorme gisement de gaz de schiste

Publié le 25 février 2019

Citation

Atlantico : En quoi la découverte d’INEOS pourrait-elle être importante pour le Royaume Uni, en plein contexte du Brexit ?

Stephan Silvestre : C’est une découverte d’envergure majeure qui a été faite dans la région de Nottingham, puisque le bureau britannique de géologie estime le potentiel de l’ensemble de la région à 436 billions de pieds cubes, soit l’équivalent d’un siècle de consommation britannique. On peut parler de game changer. Pour donner une idée, cela place cette région au-dessus des plus grands bassins américains. Pour Ineos, ce n’est toutefois pas une surprise : la société britannique croit au potentiel de cette région depuis des années et a déjà investi des centaines de millions de livres en prospection. Cette manne permettra de réduire les importations britanniques, qui croissaient depuis le déclin de la production des années 2000. Et cela d’autant plus que la consommation est en hausse sensible depuis quatre ans, c’est-à-dire depuis que le gouvernement a décidé de mettre fin à la consommation de charbon. Mais ce potentiel servira aussi à alimenter les exportations. En effet, cette zone est particulièrement bien placée, dans une région déjà parcourue de gazoducs et non loin de Bacton, le point de départ du gazoduc qui traverse la mer du Nord en direction de l’Europe continentale. 
Cette nouvelle tombe évidemment très bien pour le gouvernement britannique, qui doit faire face au départ de nombreux industriels effrayés par le Brexit (aéronautique, automobile, électroménager…). Le redéveloppement de l’industrie énergétique, qui a toujours été une grande contributrice au PIB britannique, constituerait un bon moyen de compenser ces départs, en particulier dans la région des Midlands, particulièrement ravagée par la désindustrialisation et particulièrement remontée contre l’Europe (elle constituait l’épicentre du rejet de l’UE en 2016). Cependant, il reste un point épineux pour le gouvernement : pour que l’exploitation du gaz puisse se faire à grande échelle, il faudrait assouplir la réglementation sur les tremblements de terre qui limite les marges de manœuvres des exploitants. Mais le gouvernement ne semble pour le moment pas prêt à affronter les associations environnementales. En attendant, cette nouvelle va ragaillardir Theresa May, mais surtout les partisans du hard Brexit, qui vont se persuader que la Grande Bretagne peut s’en sortir seule et qu’elle n’a nul besoin d’un accord félon avec Bruxelles. 

https://www.atlantico.fr/decryptage/3566825/et-boum--a-quelques-jours-du-brexit-les-britanniques-decouvrent-un-enorme-gisement-de-gaz-de-schiste-stephan-silvestre

 

Et aussi en mer (à Glendronach, à l'ouest des îles Shetland), ici :

Citation

Total a annoncé lundi 24 septembre [2018] avoir fait une découverte de gaz "majeure" au large du Royaume-Uni sur le "prospect"(*) de Glendronach, à l'ouest des îles Shetland.

Citation

1.000 milliards de pieds cubes.

Des tests préliminaires sur un puits foré à une profondeur de 4.312 mètres ont confirmé la qualité du réservoir, sa perméabilité et la productivité du puits, et permettent d'estimer le volume de ressources récupérables à environ 1.000 milliards de pieds cubes, a précisé le groupe dans un communiqué.

Située sur le bloc 206/04a du champ pétrolier, à environ 300 mètres de profondeur d'eau dans une formation datée du Crétacé supérieur se trouvant sous le champ d'Edradour, la découverte pourra être rapidement développée grâce aux infrastructures déjà en place autour dudit champ et à l'usine de gaz des Shetland qui fait partie du système de production de Laggan-Tormore, a précisé Total dans son communiqué.

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/total-decouvre-un-immense-champ-de-gaz-au-large-du-royaume-uni-791417.html

 

Y'a pire pour le secteur ... ! :biggrin:

Si non ... Beaucoup de ces ressources fossiles se trouvent en Ecosse, non ? :rolleyes:

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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Il y a 3 heures, Alexis a dit :

Là où Patrick Artus a raison, c'est que Londres devrait effectivement essayer de déprécier la livre pour soutenir l'activité, et encore que les perspectives de tout compenser par le remède magique des néolibéraux la "déréglementation"... est plus compliqué que ça en a l'air, notamment si on souhaite vendre aux Européens :smile: Et ce ne serait pas un levier si puissant.

En tous cas, ils ont pas besoin d'essayer de déprécier leur £, elle le fait très bien toute seule ... :rolleyes:

Citation

Brexit: la livre britannique continue sa chute.

La livre britannique s'enfonçait encore vendredi, approchant de ses plus bas en deux ans face à l'euro et au dollar, tandis que le PIB du Royaume-Uni s'est contracté au deuxième trimestre.

Vers 08h45 GMT (10h45 à Paris), la livre sterling perdait 0,19% face au billet vert, à 1,2109 dollar, et 0,30% face à la devise européenne, à 92,43 pence pour un euro.

Cette baisse est survenue brusquement, à la publication du produit intérieur brut du Royaume-Uni, qui a décru de 0,2% au deuxième trimestre alors que les analystes tablaient sur une croissance nulle. C'est le premier trimestre de contraction de l'activité depuis fin 2012.

https://www.rtbf.be/info/economie/detail_brexit-la-livre-britannique-continue-sa-chute?id=10288948

ou ...

Citation

Brexit : le PIB se contracte, la livre s'enfonce

VIDÉO. La croissance a été négative au deuxième trimestre (- 0,2 %), pour la première fois depuis 2012. La perspective d'un Brexit sans accord se rapproche... [AFP]

C'est le premier trimestre de contraction de l'activité depuis fin 2012. La veille, la livre britannique avait touché un nouveau plus bas en deux ans face à l'euro, à la suite de l'annonce que le Premier ministre, Boris Johnson, pourrait organiser une élection générale juste après le Brexit, prévu le 31 octobre, ont relevé Derek Halpenny et Fritz Louw, analystes pour MUFG.

https://www.lepoint.fr/europe/brexit-le-pib-du-royaume-uni-chute-la-livre-s-enfonce-09-08-2019-2329063_2626.php

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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Bon, y en a marre de parler de Brexit. Nan sérieux, faisons une petite pause, d'accord :smile: ?

Allez, on va parler de sport pour changer. Tenez, que pensez-vous de l'avenir de ces joueurs :huh: ?

Révélation

 

image-1455068-860_poster_16x9-bjhe-14550

Surtout le blond assis au centre
Avec le ballon. Et l'air tout fier

 

Bon, la source est là. Et voici comment l'un de ses camarades à Eton se souvient de ce blond tout fier :

Citation

Il n'y a presque personne sur qui l'adolescent Boris Johnson n'a pas laissé une impression durable. Il était connu à Eton sous le nom de "Yeti", comme l'écrivait récemment son ancien camarade de classe James Wood dans le London Review of Books. "Le perron aux grands pieds, la confiance maladroite en lui-même, la pâleur du lait écrémé, les cheveux enragés, l'air alarmant d'automutilation imminente, qui donnait l'impression qu'il avait été libéré d'une institution de protection : Tout était déjà en place."

Bon, un truc qu'on apprend à Eton visiblement, c'est à "descendre" quelqu'un avec les formes, et sans trop retenir son tir. C'est déjà ça :happy:

Modifié par Alexis
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Il y a 9 heures, Kelkin a dit :

Ah, le gaz de schiste, quelle merveille. On dépense des millions de litres d'eau (c'est pas comme si l'eau douce devenait une ressource précieuse, hein),

Oui enfin bon, on parle de l'Angleterre, le seul endroit au monde où il pleut plus qu'en Bretagne...:chirolp_iei:

(normal, c'est la Grande Bretagne...)

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Les députés britanniques passent en mode panique :

 

« Une passe d’armes se profile dès le 3 septembre entre Boris Johnson et le parlement britannique, où des frondeurs de tout bord sont déterminés à agir pour éviter un Brexit sans accord, le 31 octobre prochain.

Une alliance multipartite a été nouée entre députés pour faire barrage à ce projet (...) 

Cette union sacrée voudrait mener une motion de défiance. En cas de succès, les frondeurs savent qu’il sera techniquement encore temps d’organiser des élections anticipées avant la date fatidique du 31 octobre.

(...)

C’est théoriquement faisable. Boris Johnson, dans les faits, peut jouer la montre. Après une motion de défiance, il disposerait de 14 jours pour inverser la tendance et bâtir une nouvelle majorité de soutien. En cas d’échec, il reste maître du temps. Il devra certes appeler à des élections anticipées, mais rien ne l’oblige à le faire avant l’entrée en vigueur du Brexit sans accord, le 31 octobre.

Ce cas de figure jetterait le pays dans un chaos politique sans précédent, estime Sir Malcolm Rifkind (...) « Si le premier ministre refusait de respecter la conséquence normale de la perte d’un vote de confiance, et tentait d’empêcher que le parlement et les citoyens aient le dernier mot sur le Brexit sans accord, il créerait la plus grave crise constitutionnelle depuis la décapitation de Charles 1er et la guerre civile » (...).

La reine pourrait avoir à arbitrer ce conflit, et exiger la démission de Boris Johnson de manière à organiser les élections avant le 31 octobre. Une telle intervention serait du jamais vu depuis 1834 (...)

 

Il existe une autre possibilité pour éviter le pire. Les députés pourraient tenter la révocation ou la suspension unilatérale de l’article 50 du traité de l’UE sur la sortie du Royaume-Uni. « C’est le seul moyen d’arrêter la catastrophe du Brexit sans accord » (...). Cette décision, néanmoins, devrait être assortie d’un référendum pour savoir si les citoyens britanniques souhaitent ou non arrêter le processus.

 

Les députés frondeurs envisagent une autre option : déposer une motion de censure, et constituer eux-mêmes une majorité de consensus dans les 14 jours. Toute la difficulté est de trouver une personnalité neutre qui convienne à la fois au camp conservateur et travailliste pour gouverner. Rien n’est gagné.

Et là encore, Boris Johnson pourrait choisir la voie du pourrissement en refusant sa démission et en laissant traîner l’organisation d’élections anticipées après la date couperet du 31 octobre. C’est la hantise de Buckingham Palace, alors qu’Elizabeth II reste en principe au-dessus de la mêlée.

»

https://www-la--croix-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.la-croix.com/amp/1201040253

 

« Un Brexit sans accord en cours de campagne électorale serait "anticonstitutionnel" (opposition britannique) »

http://va.newsrepublic.net/s/jhUMNU

 

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il y a 27 minutes, Kelkin a dit :

Il y en a un autre, c'est de ratifier l'accord...

Oui, mais ça n’est pas la direction prise par Boris Johnson, d’où la panique des députés, qui font avec les moyens dont ils disposent (ou pensent disposer).

Modifié par TarpTent
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Le 09/08/2019 à 10:44, Alexis a dit :

Mouais... quand l'intervention d'un expert commence par "Boâh le Brexit c'est quand même l'irrationnel total" (c'est littéralement ce qu'il dit :happy:), ça ne donne pas trop confiance dans la suite ! S'agissant, je le rappelle, de quelqu'un qui est censé être un expert, donc savoir faire la part des choses même en exprimant une opinion tranchée.

Ça se confirme ensuite. "On sait que" l'intégration des chaînes de valeur se fait à l'échelle régionale, non mondiale.

Ah bon :huh: ? L'expression "On le sait" est surtout une manière d'établir une position de principe... sans la justifier. Or elle est très contestable. Les exportations de la Chine par exemple, c'est 22% vers l'Europe, 25% vers l'Amérique du Nord et 44% vers le reste de l'Asie. La "prime à la proximité régionale" existe, mais elle n'est pas si grande, et en tout cas pas prépondérante. On aurait bien du mal à justifier une intégration des chaînes de valeur de manière prépondérante à l'échelle régionale plutôt que mondiale, au vu de ces chiffres. D'où l'utilisation d'un "On sait que", certes... 

 

Il dit que le Brexit est irrationnel car il se place du point de vue de l'intérêt économique à long terme du UK c'est tout. Il range donc les critères comme la souveraineté, l'indépendance, immigration, la culture, etc... dans la catégorie de l'irrationnel. Il faut juste voir cela comme une facilité pour aborder son interview en tant qu'économiste.

Pour le "on sait", je pense qu'il a raison et encore une fois c'est une interview de 10 minutes pas un cours magistral en amphi de 4 heures donc bien sûr qu"il a des position de principe, c'est inévitable dans ce genre de format. Mais pour développer: ton exemple de la Chine n'est pas un contre-exemple à ce qu'il dit selon moi…. le cas Chinois qui exporte énormément vers l'occident est amené à baisser à mon avis dans le futur du fait de l'augmentation très rapide de couts et fondamentalement des tensions que ce genre de déséquilibre génère sur le long terme.. Le mouvement est déjà en marche d'ailleurs et la guerre commerciale avec Trump accélère ce mouvement (cf. les tensions)

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Le 09/08/2019 à 12:58, Kelkin a dit :

Ah, le gaz de schiste, quelle merveille. On dépense des millions de litres d'eau (c'est pas comme si l'eau douce devenait une ressource précieuse, hein), mélangées à différents produits chimiques tous dangereux pour l'environnement, afin de les injecter à travers les nappes phréatiques (qui sont donc contaminées au passage) dans le but de créer des tremblements de terre artificiels (les bâtiments des alentours apprécieront), ce qui permet de faire remonter le gaz à la surface (la majeure partie passant par différentes fissures et se perdant donc dans la nature, emportant avec eux tout un tas d'autres cochonneries enfouies profondemment sous terre comme des éléments radioactifs).

Pour votre information, l'injection d'eau pour dynamiser l'extraction est monnaie courante dans les puits de pétroles dits classiques.

Le 09/08/2019 à 12:24, jojo (lo savoyârd) a dit :

Si non ... Beaucoup de ces ressources fossiles se trouvent en Ecosse, non ? :rolleyes:

Pratiquement toutes, en effet.

https://en.wikipedia.org/wiki/Geography_of_Scotland#/media/File:Scottish_eez.PNG

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45 minutes ago, true_cricket said:

Pour votre information, l'injection d'eau pour dynamiser l'extraction est monnaie courante dans les puits de pétroles dits classiques.

Oui mais la fracturation utilise pour le gaz de schiste se fait au même niveau que les aquifères de surface. D'ou la contamination des sols.

Pour le pétrole conventionnel l'eau est envoyer dans une poche étanche a 1000m de profondeur ... la contamination des sols est moins immédiate.

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Il y a 2 heures, g4lly a dit :

Oui mais la fracturation utilise pour le gaz de schiste se fait au même niveau que les aquifères de surface. D'ou la contamination des sols.

Pour le pétrole conventionnel l'eau est envoyer dans une poche étanche a 1000m de profondeur ... la contamination des sols est moins immédiate.

C'est tout à fait exact. C'est sur le reproche fait quand à l'eau, affichée comme en quantité limitée car potable, que je réagissais.

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Le 09/08/2019 à 12:58, Kelkin a dit :

Ah, le gaz de schiste, quelle merveille. On dépense des millions de litres d'eau (c'est pas comme si l'eau douce devenait une ressource précieuse, hein),

Tu te rends bien compte que cette conso est risiblement faible par rapport à la conso rréelle?

 

Le 09/08/2019 à 12:58, Kelkin a dit :

mélangées à différents produits chimiques tous dangereux pour l'environnement,

Certainement pas (plein de trucs ne sont pas pire que les hydrocarbures en tant que tel).

Le 09/08/2019 à 12:58, Kelkin a dit :

afin de les injecter à travers les nappes phréatiques (qui sont donc contaminées au passage)

Non plus. Plus exactement pas plus que les autres puits.

Le 09/08/2019 à 12:58, Kelkin a dit :

 (la majeure partie passant par différentes fissures et se perdant donc dans la nature, emportant avec eux tout un tas d'autres cochonneries enfouies profondemment sous terre comme des éléments radioactifs).

Non plus... et le coup de la radioactivité c'est assez rigolo mais faux (c'est pas le bon type de sol)

La France a de la chance: en refusant le gaz de schiste on va conserver sous le coude des ressources dont on se servira dans environ 30 ans, contraint et forcés. Pas idiot de le faire quand les autres en auront vraiment besoin.

 

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il y a 40 minutes, zx a dit :

elle s'énerve, est ce qu'elle va descendre dans l'arène

Elizabeth II, très en colère, sort de sa légendaire réserve

TROP, C'EST TROP

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/elizabeth-ii-tres-en-colere-sort-de-sa-legendaire-reserve_433296

 

En même temps, elle a raison. Le problème n’est pas fondamentalement la direction choisie (Brexit avec ou sans accord, ou rester sans l’UE) même si la Reine a nécessairement un avis, le problème c’est qu’à force de tous tirer dans des directions différentes, parlementaires, gouvernement et même au sein du gouvernement ces dernières années, on en arrive à une telle cacophonie que le pays se retrouve complètement paralysé depuis 3 ans et dans l’incapacité de préparer le futur.

Et de fait, aucune des actions fortes de préparation ne peut réellement être avancée, étudiée, débattue, tranchée et le pays mis en ordre de marche à sa suite. La gamelle est donc plus que certaine, et l’on pourra aisément parler d’incurie de l’ensemble de la classe dirigeante.

Même lorsqu’une carriole est menée par un âne, ce n’est pas en tirant à hue et à dia qu’on la fait mieux avancer.

 

Depuis Cameron, on a l’impression d’une classe politique qui a décidé de s’auto-détruire à force de calculs politiques à la petite semaine et de courte-vue.

Or pour la Reine, au-delà même du Brexit, c’est l’unité du Royaume-Uni qui lui est essentielle. Et la trajectoire actuelle mène directement à de grosses dissensions avec l’Ecosse et la réouverture de très vilaines blessures en Irlande... voire à l’indépendance de l’Écosse et de l’Irlande (avec réunification pour cette dernière).

Inacceptable, à tout le moins.

 

A titre personnel, à part rentrer dans l’un des petits calculs mesquins de la Chambre des Communes ou taper symboliquement comme ici sur les doigts des représentants du peuple, sans distinction, je ne crois pas vraiment que son intervention puisse changer quoi que ce soit.

Même si elle provoquait la chute du gouvernement, les prochaines élections ne changeraient pas fondamentalement la donne, autant pour les têtes élues que pour la division des électeurs autour du sujet du brexit.

Et puis le mur se rapproche inexorablement, et à force de bisbilles, ils ne vont le prendre de plein fouet que bien plus fort.

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Le 09/08/2019 à 19:05, Alexis a dit :

Allez, on va parler de sport pour changer. Tenez, que pensez-vous de l'avenir de ces joueurs :huh: ?

  Révéler le texte masqué

 

image-1455068-860_poster_16x9-bjhe-14550

Surtout le blond assis au centre
Avec le ballon. Et l'air tout fier

 

 

Mais on m'a toujours dit que la haute société britannique avait d'excellents tailleurs pour le sur mesure ? :huh:

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L'économie UK s'est contractée au second trimestre

https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/08/10/l-economie-britannique-s-est-contractee-au-deuxieme-trimestre_5498309_3234.html

Mais serait-ce pire si les britanniques (particuliers et entreprises) n'avaient pas commencé à stocker ?

https://www.lesoir.be/241574/article/2019-08-12/brexit-les-britanniques-ont-stocke-pour-4-milliards-de-livres-de-biens

 

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Il l'a dit et martelé : le Brexit aura lieu le 31 octobre prochain. Accord ou pas accord avec Bruxelles. Aussi, au Royaume-Uni, Boris Johnson se prépare à une sortie potentiellement brutale de l'Union européenne. Et travaille à un plan de sauvetage des entreprises britanniques en cas d'un "no deal". Selon les informations dévoilées par le Sunday Times, ce plan de sauvegarde est baptisé "Operation Kingfisher" et consisterait à renflouer les caisses des sociétés évoluant dans les secteurs de l'économie britannique qui seraient le plus durement touchées par une sortie de l'UE sans aucun accord.

Selon les précisions du quotidien du dimanche, Michael Gove, en charge de mener les préparations dans le cas d'un Brexit sans accord, a confirmé pour la toute première fois que plusieurs membres du gouvernement étaient en train de plancher sur un plan financier qui viendrait soutenir les sociétés risquant de faire faillite une fois le Brexit effectif. Pour l'instant aucun nom d'entreprise n'a filtré du gouvernement, mais le Sunday Times croit savoir que l'exécutif a déjà dressé la liste secrète des grosses entreprises britanniques, celles employant un nombre important de salariés, qui seraient le plus exposées après un "no deal".

La plupart de ces entreprises appartiendrait aux secteurs de la construction et de l'industrie. Selon les précisions de Michael Gove, "Operation Kingfisher" pourrait aider ces sociétés viables qui se retrouveraient notamment à court de liquidités après un Brexit dur. Pour l'instant, toutefois, aucun détail n'a été fourni au Sunday Times quant au montant qui sera alloué à ce plan de sauvegarde et quant à son financement.

https://www.capital.fr/economie-politique/brexit-le-plan-de-la-derniere-chance-de-boris-johnson-pour-sauver-leconomie-britannique-1347196

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