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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

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https://blogs.spectator.co.uk/2019/08/its-time-for-boris-johnsons-opponents-to-decide-what-they-want/ (29 août 2019)

Soyons clair. Les ennemis de Johnson ont probablement la supériorité numérique. Sur les 40 rebelles conservateurs, le précédent suggère qu'une vingtaine d'entre eux tiendront bon et s'opposeront à leur chef et au premier ministre ; et il est très peu probable que plus de trois ou quatre députés travaillistes voteront avec Johnson, bien que peut-être dix puissent s'abstenir.

Un projet de loi pour un report de six mois du Brexit pourrait être adopté par une faible marge. Mais cela ne signifie pas pour autant que Johnson fera ce que les députés lui ordonneront de faire, et qu'il demandera aux 27 dirigeants de l'UE de retarder une fois de plus la date à laquelle nous quitterons l'UE.

Soyons clair, les députés ne peuvent pas être certains qu'ils peuvent lier les mains du Premier ministre et le forcer à supplier les dirigeants européens de leur accorder plus de temps. On avance en terrain inconnu.

Il est possible - et même probable - que si les députés votaient pour retarder Brexit sans objectif clair en tête, l'UE pourrait poliment refuser de fournir ce délai, et nous nous retrouverions le bec dans l'eau, sans accord, le 31 octobre.

Si les députés veulent barrer la route au no deal de Johnson, il est grand temps qu'ils décident de ce qu'ils veulent mettre à la place.

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il y a une heure, jojo (lo savoyârd) a dit :

Il manque un truc quand même :

Si on prend l'itinéraire "la justice se prononce contre la suspension, le parlement vote un texte qui empêche une sortie sans accord, le texte est adopté, le parlement est consulté sur l'accord, l'accord est repoussé, le RU reporte à nouveau le Brexit" il manque une étape. Le dernier point devrait être "le parlement demande à Boris Johnson de demander un report", là il faut deux choix, un qui soit "Boris les envoie paître -> sortie sans accord", et un autre qui soit "Boris accepte -> l'UE examine la demande de report" avec à nouveau deux choix, à savoir "l'UE les envoie paître > sortie sans accord" et "l'UE accepte -> l'UE reporte à nouveau le Brexit".

 

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Il y a 3 heures, Kelkin a dit :

Il manque un truc quand même :

Si on prend l'itinéraire "la justice se prononce contre la suspension, le parlement vote un texte qui empêche une sortie sans accord, le texte est adopté, le parlement est consulté sur l'accord, l'accord est repoussé, le RU reporte à nouveau le Brexit" il manque une étape. Le dernier point devrait être "le parlement demande à Boris Johnson de demander un report", là il faut deux choix, un qui soit "Boris les envoie paître -> sortie sans accord", et un autre qui soit "Boris accepte -> l'UE examine la demande de report" avec à nouveau deux choix, à savoir "l'UE les envoie paître > sortie sans accord" et "l'UE accepte -> l'UE reporte à nouveau le Brexit".

 

-> In fine çà en fait des -> :laugh:

Chemin fléché ... ou chemin de croix ... mon coeur balance. Une chose : çà en fait des incertitudes quand-à la finalité de tout çà, si finalité il y a un jour ... :mellow:

Si non oui, ton fléchage "intermédiaire ou complémentaire" tient aussi ...

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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Il y a 6 heures, Fusilier a dit :

C'est quand même extraordinaire. Un type se comporte comme un dictateur en fermant le Parlement et on arrive à accuser Merkel et l'UE...:rolleyes:

oui c'est paradoxal - mais il y a  certains dans l'UE qui peuvent et veulent encore vouloir donner du temps à la GB   - malgré elle -  pour éviter un Brexit qu'ils ne souhaitent pas.

En l’occurrence Merkel  et les Allemands, mais  d'autres aussi car un BRREXIT dur susceptible de nuire davantage à leur commerce.

Aussi BOJO est sans doute un dictateur -  ou pas  , n'empêche que MERKEL peut encore vouloir sauver l'Angleterre du BREXIT dur car il nuit à l'Allemagne.  

En somme MERKEL est la meilleure amie des Anglais qui ne veulent pas d'un BREXIT dur. C'est pas sorcier à comprendre me semble-t-il.

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Trois recours - au moins - sont désormais lancés contre la décision du Premier Ministre consistant à faire suspendre le Parlement par la Reine.

Un point qui me semble intéressant dans la défense du Gouvernement :

Citation

“We have a constitution ruled by law,” O’Neill told Lord Doherty in the court of session, urging him to issue an interdict – a Scottish court order equivalent to an injunction – forcing the UK government to quash the prorogation order signed by the Queen on Wednesday.

“That is what a constitutional monarchy means,” he said. “It is not some form of autocracy or divine right or that ‘the king can do no wrong’.”

The UK government’s lawyer, Roddy Dunlop QC, argued that the application was invalid and itself unlawful. He said prorogation was clearly a policy decision properly within the powers of a prime minister.

Dunlop said the Queen clearly had the legal authority to suspend parliament if requested by a government, under the crown prerogative. He said the courts had no power to interfere. “It’s the act of the sovereign herself exercising a privilege which is hers alone,” he said.

-> Dunlop a affirmé que la Reine avait clairement l'autorité légale pour suspendre le Parlement si c'était demandé par un gouvernement, en vertu des prérogatives royales.

Ce qui me semble intéressant est que ce juriste attribue le pouvoir à la Reine, certes sur demande du gouvernement. Mais qu'en serait-il si le Parlement adressait lui-même directement une demande à la souveraine : son autorité ne serait-elle pas supérieure à celle du gouvernement ?

Ils rentrent en terra incognita du coté juridique...

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Il y a 14 heures, Lezard-vert a dit :

Aussi BOJO est sans doute un dictateur -  ou pas  , n'empêche que MERKEL peut encore vouloir sauver l'Angleterre du BREXIT dur car il nuit à l'Allemagne. 

Aarretons de dire "sauver" quand on parle de la solution qui nous semble convenable... Déjà ça influence le lecteur, et puis certains anglais veulent être sauvés de l'Europe et/ou du Brexit mou. 

Quant à Merkel, oui sa position est ridicule : la solution ne plait pas à son pays, alors elle fait "achhhh che fais fous sauver contre fouss !!!! Nein, das ist pas possible de faire autrement que ssse qui m'arranche ", donc qui est le plus dictateur entre Frau Merkel et BoJo ?

Modifié par rendbo
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@Lezard-vert 

En Grande Bretagne, entre ceux qui ne veulent pas du Brexit (et peu importe qu'ils soient 51 ou 48 %) ceux qui ne veulent pas du Brexit dur, sans oublier les entités régionales l'Ulster (et pour eux ce n'est pas une petite affaite)  l'Ecosse , ça fait du monde a qui il veut imposer une voie par la manière forte. 

Les gens comme Johnson, ont non seulement menti sur la faisabilité du Brexit et ses conséquences. Par exemple sur une chose aussi évidente que la frontière entre les deux Irlande. Mais en plus ils avancent masqués (enfin pour celui qui ne veut pas voir) puisque ils sont l'exact contraire du "national-protectionnisme"; ce sont des libéraux purs et durs qui veulent s'ouvrir aux quatre vents, sans règles.  

Ceci est une dynamique intérieure au RU,  ni Merkel ni l'UE n'y sont pour quelque chose et ne peuvent que constater l'incapacité des britanniques à se mettre d'accord entre eux et adopter un plan de sortie (peu importe lequel) 

Le Brexit, peu importe les modalités dur ou pas dur, aura des conséquences et présentera des difficultés pour tout le monde, les entreprises, les gens , tant d'un côté de la Manche comme de l'autre. Un brexit dur ne fait qu'accentuer ces difficultés.  D'ailleurs, il a déjà un impact, on a embauché 600 douaniers, nécessaires brexit dur ou pas (on aurait pu, à la place, embaucher 600 flics pour taper sur les GJ :sleep: ) 

Ca c'est un constat et un  dirigeant politique responsable doit en être conscient. Johnson a encore menti, ou alors c'est qu'il est vraiment con (ce qui n'est pas à exclure) quand il jouait aux matamores 'en deux semaines je t'arrange un accord et y compris sur l'Irlande"  Et bien non,  ça ne passe pas comme ça.  

Il y a (ou plutôt il y avait) deux positions au sein des dirigeants de l'UE, soit accorder des délais ( à la demandes des Brits faut-il le rappeler) soit ne pas en accorder. Les deux postions étaient d'ailleurs défendables en soi. Soit le "il vaut mieux que ce soit le moins merdique possible, donnons-leur le temps" (position allemande) soit le "on a autre chose à faire que s'occuper du Brexit, qu'ils 'en aillent et assument leur choix" (position Fr)  Dans les deux cas,  il s'agit d'agir dans l’intérêt de l'UE, pas de s'occuper du petit cul des anglaises, fussent-elles charmantes.  Le fait de devenir tiers c'est un choix britannique, pas celui de l'UE.  Ils sont simplement confrontés à une réalité, l'UE c'est un gros morceau et un pays comme la GB c'est tout  petit en comparaison. Le pb sera le même, voir plus grand,  quand ils devront négocier avec la Chine, l'Inde , les USA et d'autres... 

Que les institutions de l'UE, les pays qui la composent, et beaucoup de gens (dont moi par exemple) pensent  que les Brits auraient pu nous éviter cette galère et qu'il serait sans mieux qu'ils restent (quoi qu'on pense sur leurs positions libérales au sein de l'UE)  ne change en rien le fait que sont les Brits qui sont décisionnaires et qu'on n'y peut pas grand chose, dans un sens comme dans l'autre.  

Un Brexit dur, sera sans doute très compliqué, mais il faudra faire avec. Probablement beaucoup  plus dur pour les Brits que ce qu'ils pensent, Pour le peuple, j'entends, les Johnson et cie, s'en sortiront toujours. Mais je suis certain que l'on trouvera bien un pêcheur pour se réjouir de bénéficier de l'exclusivité de la ZEE,  même s'il vend 90 %, voir la totalité,  de sa pêche dans l'Union et qu'il n'a foutrement aucune idée de comment ça va se passer, ni même s'il va pouvoir continuer à vendre.  Ceci évidement est valable pour les villages irlandais coupés en deux par une frontière,  ceux qui travaillent pour des constructeurs automobiles européens,  ceux qui travaillent pour Airbus et qui risquent de voir leur boulot transféré  dans l'UE, leurs paysans désormais sans subventions et exposés sans règles aux producteurs hormonaux divers et variés,  et un sans fin d'etc..  

Ce qui est finalement le plus drôle, ce n'est pas tant la gestion d'un problème complexe par les dirigeants de l'UE. Mais, la position de gens sans responsabilité politique (c'est plus facile) ) qui voudraient sauver les Brits du "non Brexit"  ; sans doute par ce que ça les rassure sur eux-mêmes et leurs idées (courtes) 

Modifié par Fusilier
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il y a 51 minutes, Fusilier a dit :

@Lezard-vert 

 

Ce qui est finalement le plus drôle, ce n'est pas tant la gestion d'un problème complexe par les dirigeants de l'UE. Mais, la position de gens sans responsabilité politique (c'est plus facile) ) qui voudraient sauver les Brits du "non Brexit"  ; sans doute par ce que ça les rassure sur eux-mêmes et leurs idées (courtes) 

Pour les idées courtes, si tu penses, à moi tu es dans l'erreur car je suis, personnellement, pour un Brexit qui arrange le mieux les intérêts de l'UE donc un Brexit négocié. Mais qu'il faut désormais pour l'UE passer à autre chose.

où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est, qu'au final, le départ des Anglais me convient tout à fait - il est tant temps qu'ils accouchent de leur idéologie libérale jusque boutiste dans la douleur  et qu'il en soit vaccinés à jamais - pour cela un Brexit dur est le remède le plus efficace. Après s'ils veulent revenir dans l'UE avec de meilleures intentions pourquoi pas.

Modifié par Lezard-vert
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il y a 2 minutes, Lezard-vert a dit :

où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est, qu'au final, le départ des Anglais me convient tout à fait - il est tant qu'ils accouchent de leur idéologie libérale jusque boutiste dans la douleur  et qu'il en soit vaccinés à jamais - pour cela un Brexit dur est le remède le plus efficace. Après s'ils veulent revenir dans l'UE avec de meilleures intentions pourquoi pas.

Ca se défend.  Mais, je trouve que c'est payer bien cher. Même si probablement, ça sera beaucoup plus cher pour eux. 

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EN voilà une analyse qui est intéressante. Je ne cite pas souvent le point mais là elle vaut le détour :
https://www.lepoint.fr/europe/brexit-le-casse-tete-des-opposants-au-no-deal-30-08-2019-2332517_2626.php

Révélation

 

Putsch contre la démocratie parlementaire organisé par un Premier ministre non élu à la tête d'un gouvernement de facto minoritaire ou atout maître que le joueur du 10 Downing Street a sorti de sa manche au moment idoine pour réaliser le Brexit, « quoi qu'il arrive », au 31 octobre ? La controverse fait rage depuis l'annonce, le 28 août, que la reine Elizabeth II avait accepté la requête de Boris Johnson de réduire de manière substantielle la période de débat parlementaire sur la sortie programmée du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Au-delà de la polémique créée par cette décision surprise du chef du gouvernement, de la saisie de tribunaux ou de rumeurs d'élections anticipées pour tenter de défaire le nœud gordien du retrait de l'Union européenne, les opposants à une sortie brutale se retrouvent le dos au mur.

Le rouleau compresseur du « no deal »

Cinq facteurs expliquent l'impuissance des « remainers » d'arrêter le rouleau compresseur du no deal, faute d'un accord de dernière minute avec Bruxelles. Tout d'abord, les supporteurs du maintien ne sont jamais parvenus à remettre en cause la légitimité de la victoire des « leavers » par 52 % contre 48 %. En refusant d'accepter le résultat, les anti-Brexit sont apparus comme de mauvais perdants. « Ignorant », « xénophobe », « anti-intellectuel »… le mépris dans lequel ces derniers tiennent le camp d'en face depuis le référendum du 23 juin 2016 a entraîné un violent retour de boomerang : victoire du nouveau parti Brexit de Nigel Farage lors des européennes, démission forcée de Theresa May, plébiscite de la base tory en faveur de Boris Johnson comme Premier ministre et nouvelle équipe gouvernementale monocolore Brexiteer.

Lire aussi Nigel Farage : le « come-back » du pestiféré

Autre problème, à force de crier au loup, à savoir aux graves conséquences économiques d'un Brexit dur, les milieux d'affaires ont sous-estimé l'effet négatif de l'échec du projet « peur » lancé lors de la campagne référendaire par David Cameron. Contre toute attente, l'économie britannique n'a pas été impactée par l'issue du référendum. Malgré la chute de la livre sterling et les prévisions d'une récession en cas de no deal, une grande partie du public est en quelque sorte victime de mithridatisation, une totale résistance vis-à-vis du saut dans le vide prédit par les industriels et les financiers contempteurs du retrait.

Une opinion aspirant à une direction « musclée »

Tertio, la division de l'opposition joue en faveur du Premier ministre. La constitution d'un front uni contre le no deal entre travaillistes, libéraux-démocrates, indépendantistes écossais et gallois et écologistes, se heurte aux arrière-pensées électorales des signataires. Principale force de résistance, le Labour est plus que jamais tiraillé entre la mouvance anti-européenne menée par le leader radical, Jeremy Corbyn, et sa base pro-européenne.

Aussi, après le traumatisme de l'inefficacité de l'équipe précédente dirigée par Theresa May, l'opinion aspire à une direction « musclée » dans le style de Thatcher ou de Blair. Avec ses accents churchilliens et sa brutalité qui a le bénéfice de la clarté, Boris Johnson apparaît à beaucoup comme le mieux placé pour tourner la page du psychodrame du Brexit. D'ailleurs, le dernier sondage donne aux conservateurs douze points d'avance sur les travaillistes. Mais l'enquête, qui a été menée avant l'annonce de la suspension du Parlement, montre également que la majorité des personnes interrogées se déclarent hostiles à pareille mesure.

L'impuissance du Parlement

Les démissions intervenues de personnalités conservatrices de renom – Lord Fowler, porte-parole du gouvernement à la Chambre haute, et Ruth Davidson, chef de file des tories écossais – au lendemain de la proclamation royale ne changent rien à la donne. Favorable au « Remain », le duo figurait parmi les opposants déclarés au nouveau Premier ministre.

Enfin, en refusant à trois reprises le plan de sortie signé par Theresa May avec Bruxelles sans tomber d'accord sur une solution de rechange, le Parlement a fait la preuve de son impuissance à régler le Brexit. Les députés de tous bords sont sortis totalement déconsidérés. Boris Johnson a beau jeu de justifier son action en montrant du doigt l'incapacité pendant trois ans de la Chambre des Ccommunes à sortir de l'ornière le plus grand chantier politique et économique depuis la guerre.

Les deux options de sortie de crise

Dans l'imbroglio actuel, deux solutions de sortie de crise sont encore possibles pour éviter un no deal à la date-butoir du 31 octobre. Tel un magicien, le gouvernement peut sortir de son chapeau une nouvelle version du « backstop », l'assurance destinée à éviter le retour d'une frontière dure entre les deux Irlandes. Trouver une nouvelle mouture acceptable à la fois par le Parlement, Dublin et Bruxelles relève toutefois de la quadrature du cercle.

Par ailleurs, vu l'urgence, une majorité regroupant les conservateurs modérés et l'opposition peut se dessiner pour sortir le plan de Theresa May entériné par le Royaume-Uni et l'UE des oubliettes sous prétexte qu'il s'agit du moindre des deux maux. Mais le temps presse pour revenir à la case départ après avoir tourné en rond…

 

 

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Il y a 17 heures, Wallaby a dit :

Un projet de loi pour un report de six mois du Brexit pourrait être adopté par une faible marge. Mais cela ne signifie pas pour autant que Johnson fera ce que les députés lui ordonneront de faire, et qu'il demandera aux 27 dirigeants de l'UE de retarder une fois de plus la date à laquelle nous quitterons l'UE.

Soyons clair, les députés ne peuvent pas être certains qu'ils peuvent lier les mains du Premier ministre et le forcer à supplier les dirigeants européens de leur accorder plus de temps. On avance en terrain inconnu.

Il est possible - et même probable - que si les députés votaient pour retarder Brexit sans objectif clair en tête, l'UE pourrait poliment refuser de fournir ce délai, et nous nous retrouverions le bec dans l'eau, sans accord, le 31 octobre.

Ce n'est même pas "pourrait". Je n'ai pas les liens sous la main, mais à la fois Leo Vardadkar le PM irlandais a prévenu que - malgré que l'Irlande espérerait plus de souplesse - il est exclu que le Conseil européen accepte d'accorder un nouveau délai sauf nouvelles élections au RU.

Et Emmanuel Macron l'a récemment redit - en rencontrant Boris Johnson il me semble - le seul cas où le Conseil pourrait accepter de reporter à nouveau la date du Brexit serait un nouvel "événement démocratique". C'est-à-dire soit des élections parlementaires, soit un nouveau référendum.

Dans tous les autres cas, je ne suis même pas certain que le refus soit poli.

 

Il y a 12 heures, Boule75 a dit :

 

Dunlop said the Queen clearly had the legal authority to suspend parliament if requested by a government, under the crown prerogative. He said the courts had no power to interfere. “It’s the act of the sovereign herself exercising a privilege which is hers alone,” he said.

-> Dunlop a affirmé que la Reine avait clairement l'autorité légale pour suspendre le Parlement si c'était demandé par un gouvernement, en vertu des prérogatives royales.

Ce qui me semble intéressant est que ce juriste attribue le pouvoir à la Reine, certes sur demande du gouvernement. Mais qu'en serait-il si le Parlement adressait lui-même directement une demande à la souveraine : son autorité ne serait-elle pas supérieure à celle du gouvernement ?

Ils rentrent en terra incognita du coté juridique...

De ce que j'ai compris, la "prérogative royale" (Crown prerogative) est un droit exclusif du souverain, qui suivant la constitution non écrite du RU est en pratique exercé par le gouvernement... c'est en tout cas comme ça que c'est défini sur le site du Parlement britannique :happy: !

Citation

La prérogative de la Couronne est le terme utilisé pour décrire les pouvoirs détenus par le monarque ou par les ministres du gouvernement qui peuvent être utilisés sans le consentement de la Chambre des communes ou des lords.

Même si c'est suivant des voies différentes de celles d'une République comme la nôtre, on retrouve en fait le principe défendu par Montesquieu de la séparation des pouvoirs, chacun exécutif législatif et judiciaire ayant non seulement son autonomie propre, mais encore des domaines de compétence exclusifs.

Dire que la suspension du Parlement ressort de la Crown prerogative, si cet argument juridique est recevable, revient en pratique à dire que c'est du ressort du gouvernement, lequel fait ce qu'il veut sans avoir à demander la permission ni s'excuser auprès du législatif ni du judiciaire.

Et si on se réfère à nouveau au site du Parlement...

Citation

La prorogation est le moyen (autre que la dissolution) par lequel une session parlementaire prend fin. Il s'agit d'une prérogative exercée par la Couronne sur l'avis du Conseil privé.

...l'argument juridique a l'air tout à fait recevable en effet.

En résumé : on peut tout à fait critiquer la décision de Johnson du fait des circonstances, de l'enjeu, ou pour toute autre raison. Mais il ne semble pas y avoir de doute qu'il est dans son droit.

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Télénovelas cette histoire inter et minable pour la classe politique anglaise.

Je vois surtout une capacité de nuisance de la part de la  GB qui tente d'exister dans une salade politique lamentable.

Pour moi on rebouche le tunnel le 31 et on attend qu'ils viennent supplier et paf bojo

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il y a 6 minutes, kalligator a dit :

Pour moi on rebouche le tunnel le 31 et on attend qu'ils viennent supplier et paf bojo

D'abord on fait passer l'ensemble des migrants illégaux qui souhaitent se rendre en Angleterre et que nous retenons dans le cadre des accords du Touquet. :angry:

Désolé je dérape.

Mais cette situation me donne envie de mettre des baffes.

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Le 21/07/2019 à 15:35, olivier lsb a dit :

Certes Boris n'en ressortirait pas grandi, mais ensuite l'UE dirait quoi à la Reine ?

Je pense que la France pourrait très généreusement, comme elle l'avait fait naguère avec Jacques II, lui offrir l'asile politique en lui réservant la jouissance du château de Saint-Germain-en Laye.

il y a une heure, Alexis a dit :

Parce qu'ils sont partis en vacances tout le mois d'août, comme s'ils n'avaient rien,

Je trouve assez fascinant que les dernières déclarations de John Bercow sortent de sa résidence d'été en Turquie. Cela dit, je trouve cela plus conforme au flegme britannique que les récentes sorties hystériques de Hugh Grant.

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Bojo dit que s'opposer à la perspective d'un no-deal réduit les chances d'obtenir un deal

https://www.bbc.com/news/uk-politics-49524124

Citation

The PM has warned MPs they are damaging his chances of getting a deal with the EU by trying to block a no-deal Brexit.

Boris Johnson said the UK would leave the bloc "do or die" on 31 October - prompting some MPs to act to stop the UK leaving without an agreement.

But he said the more MPs try to block a no-deal Brexit, "the more likely it is that we'll end up in that situation".

It comes after the PM announced he would be suspending Parliament for five weeks over September and October.

Mr Johnson said it was to allow the government to hold a Queen's Speech and outline its "very exciting agenda" for the future.

But critics claim his intention is to prevent any moves in the Commons to stop a no deal.

Bojo a souvent critiqué May pour, en gros, n'avoir pas assez fait de chantage sérieux à l'UE afin d'obtenir un meilleur deal (cad ce qu'ils ont toujours fait depuis qu'ils sont dans l'UE). Pour l'instant, ce qu'il fait en ce moment est cohérent avec ça. C'est beaucoup moins cohérent avec la réalité en revanche, vu qu'il insiste pour virer le backstop alors que l'UE ne peut certainement pas accepter un trou béant dans sa frontière. Le Bojo n'étant pas con et étant bien informé, il le sait forcément.

Une possibilité est que le Bojo n'a pas vraiment de plan et ne fait que ce qu'il peut pour survivre politiquement au jour le jour. Il ne peut pas annuler le brexit vu qu'il a fait campagne pour le leave et est detesté par les remainers, il ne peut normalement pas faire voter le deal de May qu'il a beaucoup critiqué et qui a déjà été refusé 3 fois par les parlementaires. Il ne lui reste qu'à essayer ou faire semblant d'essayer d'obtenir un deal un peu différent de celui de May (au cas où ca marche, et pour occuper le terrain/neutraliser les remainers), et à aller au no deal s'il n'arrive à rien car pas le choix.

Une autre possibilité est qu'il croit vraiment pouvoir obtenir un meilleur deal. Espérer faire plier toute l'UE sur le backstop est débile (enfin je l'espère), donc peut-être que son bluff est surtout dirigé contre le pays qui bloque le plus et sera le plus affecté en cas de no deal, cad l'irlande. L'irlande pourrait par exemple estimer au dernier moment que le no deal lui couterait bien plus qu'une frontière avec l'irlande du nord, que c'est pas du bluff vu les options limités du Bojo, et donc accepter un deal proche de celui de May mais avec une frontière, ce qui évacuerait le problème du backstop (le retour de l'IRA, c'est un problème futur, pas prioritaire pour Bojo donc :dry:  et a sa décharge, c'est une conséquence logique du vrai brexit). Et s'il se plante et que l'irlande ne lache rien,.. c'est comme le 1er scénario, pas d'autre plan possible et pas le choix donc no deal (je le vois mal se sacrifier pour le pays en tentant de faire voter le deal de May à la dernière minute)

Une autre possibilité, c'est que son objectif réel soit le no-deal et qu'il baratine tout ceux qui croient qu'il cherche à obtenir un meilleur deal. Il serait alors 100% dans le camp des salopards de la upper class brit qui rêvent de dérégulation totale et de pouvoir faire ce qu'ils veulent sans être bloqués par l'UE (et/ou le camps des sbires des USA qui veulent neutraliser l'UE), et qui manipulent via leurs  tabloids la masse de neuneus pro brexit qui s'imaginent que l'UE était la source de tout leurs problèmes, que Trump va leur faire des cadeaux et que tout ira mieux après le brexit.

Vous voyez une autre possibilité ?

S'il n'y a que ces 3 là, je penche pour un mélange des 3, cad réelle tentative de bluff dirigé contre l'irlande, mais à l'arrache sans vrai plan et gestion au jour le jour. Si ça marche, il se posera en leader des conservateurs raisonnables, celui qui aura reussi là où May à échoué, et il se bagarera avec farage. Si ça se fini en no-deal, il tentra de survivre politiquement en essayant de devenir leader des hard brexiters à la place de farage, vu qu'il sera detesté par tout les autres, et il servira les intérêts de l'upper class anti-UE et des USA. Je trouve que ça collerait bien avec le genre de politicien et d'humain qu'il est.

Ce qui est sûr à 100%, c'est qu'ils n'assumeront aucune des conséquences d'un deal ou d'un no-deal et qu'on aura droit à une intense campagne de com pour que tout ce qui se passe mal soit mis sur le dos de l'irlande, de la france et toute l'UE.

Modifié par Carl
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Brexit: ce qui va changer pour les étudiants français du Royaume-Uni

https://etudiant.lefigaro.fr/article/brexit-ce-qui-va-changer-pour-les-etudiants-francais-du-royaume-uni_29c9e9fe-c7d5-11e9-a421-e882f5bf7edf/

 

Boris Johnson met en garde les députés contre un blocage du Brexit

http://www.lefigaro.fr/international/boris-johnson-met-en-garde-les-deputes-contre-un-blocage-du-brexit-20190830

Modifié par zx
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Il y a 21 heures, Carl a dit :

L'irlande pourrait par exemple estimer au dernier moment que le no deal lui couterait bien plus qu'une frontière avec l'irlande du nord, que c'est pas du bluff vu les options limités du Bojo, et donc accepter un deal proche de celui de May mais avec une frontière,

En fait, je ne comprends pas pourquoi le continent européen soutient l'Irlande du Sud à ce point : n'est-ce pas un pays qui a joué à fond la carte du dumping fiscal en abritant les sièges de Google et autres ?

Je ne vois pas où est notre intérêt en tant que continentaux de soutenir ce micro-pays de 5 millions d'habitants. Il y a plus d'Irlandais en Amérique qu'en Irlande (c'est peut-être ça le truc : les Irlandais pèsent très lourd en Amérique et Bruxelles a pour credo de toujours se mettre à plat ventre devant l'Amérique).

En tant qu'Européen continental, je ne vois aucun problème à ce que l'Irlande du Sud sorte de l'UE et se mette en union douanière et réglementaire avec l'Angleterre post-Brexit, de façon à ce qu'il n'y ait aucun contrôle douanier entre les deux Irlandes.

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https://www.francetvinfo.fr/economie/impots/paradis-fiscaux/dumping-fiscal-en-europe-trois-pays-dans-le-collimateur-des-deputes-francais_1116577.html (17 octobre 2015)

Autre pays de dumping fiscal : l'Irlande. Dublin attire les grands groupes avec son taux minimal d'impôt sur les sociétés. A 12,5%, contre 33% en France, 34% en Belgique ou 29,6% en Allemagne, c'est de loin le plus bas d'Europe (à l'exception de la Bulgarie à 10%). En outre, signalent Les Echos, l'Irlande a "longtemps offert aux sociétés financières une zone franche dans laquelle un taux de seulement 10% s'appliquait".

En revanche, précise Le Monde, Dublin a renoncé en 2015 à sa pratique la plus controversée, "le double irlandais". Ce système permettait "aux multinationales américaines telles Apple ou Google d’optimiser leurs impôts voire de l’éluder totalement." En clair, détaille le quotidien, ces multinationales pouvaient créer une société hybride, qui était de droit commercial irlandais sans en être résidente fiscalement. Sa résidence fiscale était établie ailleurs, dans un paradis fiscal encore plus avantageux.

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Il y a 3 heures, Wallaby a dit :

En fait, je ne comprends pas pourquoi le continent européen soutient l'Irlande du Sud à ce point : n'est-ce pas un pays qui a joué à fond la carte du dumping fiscal en abritant les sièges de Google et autres ?

Je ne vois pas où est notre intérêt en tant que continentaux de soutenir ce micro-pays de 5 millions d'habitants. Il y a plus d'Irlandais en Amérique qu'en Irlande (c'est peut-être ça le truc : les Irlandais pèsent très lourd en Amérique et Bruxelles a pour credo de toujours se mettre à plat ventre devant l'Amérique).

En tant qu'Européen continental, je ne vois aucun problème à ce que l'Irlande du Sud sorte de l'UE et se mette en union douanière et réglementaire avec l'Angleterre post-Brexit, de façon à ce qu'il n'y ait aucun contrôle douanier entre les deux Irlandes.

Je comprends ta réaction mais je pense que ce serait suréagir, de la part des chancelleries, que de mettre sur le même plan la stratégie fiscale de l'Irlande et l'inclusion ou l'exclusion du marché unique. 

On peut et on est en train d'y parvenir (par l'harmonisation en cours des taux d'impôt, la condamnation d'Apple à restituer 14 milliards d'euros d'impôts, le projet de taxation de l'économie numérique à venir pour les pays membres de l'OCDE) à ramener l'Irlande dans une voie moyenne/médiane, sans avoir à supporter le coût politique, diplomatique et peut être économique d'une exclusion de l'union douanière. Politiquement, ce serait la dislocation annoncée de l'UE, qui ne pèse déjà pas bien lourd sur la scène mondiale. La solidarité affichée justement avec l'Irlande, en dépit des contentieux qu'on pourrait avoir en interne, permet à mon sens d'établir une sorte de hiérarchie des priorités et une vraie union qui faisait un peu défaut jusque là (et dont se joue très bien les Poutine, Jinping et autres Trump). Pour frustrant qu'elles soient, je préfère encore mettre l'Union politique, douanière et économique au dessus des problématiquement fiscales. On pourra toujours résoudre a posteriori (par convention fiscale ou autre) les bisbilles fiscales.

D'ailleurs, c'est peut être ainsi qu'on finira (ou qu'il a déjà été convenu, va savoir) par avoir la peau du passager clandestin fiscal Irlandais: en lui monnayant cher le soutien et l'unité affiché des 27 dans la défense de ses intérêts durant le Brexit. 

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