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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

Ce sondage n’accepte plus de nouveau vote


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il y a 12 minutes, Fusilier a dit :

En résumé : 1er plantage du clown matamore  :biggrin: 

Ou pas. Il cherchait aussi à avoir des élections, il va peut-être les avoir (et peut-être aussi les gagner).

Il y a 2 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

Oui bien  sûr ... Mais.

Mettre la faute sur le (un) parlement est dangereux (démocratiquement parlant). Le problème n'est pas le parlement lui-même, mais bien à la base une population qui ne sait pas vraiment ce qu'elle veut (ou n'appréhende pas tous les aspects du sujet) et s'exprime de façon versatile et pas forcément cohérente. La "crise" parlementaire n'est que le reflet de ce cas de figure. Et j'ajouterai que c'est aussi son rôle, et même si le résultat de tout ceci est discutable, ce peut-être moins pire que certaines autres finalités dans pareil cas (pour les britanniques).

C'est bien au parlement de gérer ça. Il représente le peuple, il n'est pas le peuple, il n'est pas le café du commerce du coin. Le parlement doit débattre, mais sa finalité n'est pas le débat. Ça c'est la finalité de ceux qui vont au bistro (& boire des bières). Le parlement a des res-pon-sa-bi-li-tés.

Il y a aussi un gouvernement. Avec May c'était pathétique. Elle se prend un motion de censure qu'elle n'a pas demandé, elle n'est pas renversée, son pouvoir est même renforcé, mais le parlement continue ses gamineries.

Précision : je ne parle pas de supprimer le parlement. Mais le pouvoir du gouvernement découle du parlement (qui peut le renverser), le parlement doit le respecter (un minimum qui aujourd'hui et depuis des mois n'est pas là du tout).

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Il y a 4 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

Oui bien  sûr ... Mais.

Mettre la faute sur le (un) parlement est dangereux (démocratiquement parlant). Le problème n'est pas le parlement lui-même, mais bien à la base une population qui ne sait pas vraiment ce qu'elle veut (ou n'appréhende pas tous les aspects du sujet) et s'exprime de façon versatile et pas forcément cohérente. La "crise" parlementaire n'est que le reflet de ce cas de figure. Et j'ajouterai que c'est aussi son rôle, et même si le résultat de tout ceci est discutable, ce peut-être moins pire que certaines autres finalités dans pareil cas (pour les britanniques).

Oui mais le peuple il c'est déjà exprimé, il a dit en juin 2016 BREXIT, tout le reste...

Toute les négociations les deals, c'est une volontée de l'état anglais, si on réfléchit basiquement, la question c'était dans l'Europe, ou dehors de l'Europe ?

la question a était tranchée, dont acte.

Le 31 octobre ils sortent, deal ou pas deal.

C'est la volonté du peuple.

Modifié par Snapcoke
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il y a 2 minutes, Snapcoke a dit :

Toute les négociations les deals, c'est une volontée de l'état anglais, si on réfléchit basiquement, la question c'était dans l'Europe, ou dehors de l'Europe ?

Le problème vient de là ... "basiquemen"t. Le référendum a donné une réponse basique, mais comme tout ce qui est basique, cela passe sous silence toutes les conséquences. Ces conséquences ont été ignorées, tues ou même pas envisagées par les tenants du BREXIT y compris et surtout dans la classe politique.

Aujourd'hui les milieux économiques et financiers britanniques, ceux qui font vivre la Grane-Bretagne freinent des 4 fers, ils ont toujours été opposés au BREXIT car ils savaient quelles en seraient les conséquences.

Ce genre de décision mérite plus qu'un débat binaire et basique "dedans-dehors" ...

Et chez les britishes visiblement on a caressé le populisme dans le sens du poil avant d'apprécier à leur juste valeur les conséquences économiques et financières d'une sortie. Deux exemples parmi d'autres plus de 300 sociétés ont déjà déménagé leur siège social aux Pays-Bas; les services Customs Excises vont être obligés de recruter 5000 fonctionnaires (quelle horreur) des Douanes pour remettre en place les procédures "pays tiers" avec les ex partenaires de l'UE et le tout à l'avenant.

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il y a 15 minutes, web123_2 a dit :

Ou pas. Il cherchait aussi à avoir des élections, il va peut-être les avoir (et peut-être aussi les gagner).

C'est marrant cette date du 31/10. Finalement on a l'imrpession qu'elle n'a pas été choisi au hasard par rapport à la rentrée parlementaire. On a même l'impression que le comportement de BoJo et sa proposition de rentrée parlementaire décalée de 15 jours est suggérée par cette date.

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il y a 8 minutes, web123_2 a dit :

Il représente le peuple, il n'est pas le peuple

Oui  mais, au Royaume Uni il y a quelques subtilités, la souveraineté est détenue par le Parlement (et la Chambre des Lords)  en lieu et place, mais au nom de la reine qui est la souveraine, pas par le peuple.  Chez nous le souverain c'est le peuple et c'est au nom du peuple que l'on rend la justice,  au RU on rend justice au nom de la Couronne. 

il y a 14 minutes, web123_2 a dit :

Ou pas. Il cherchait aussi à avoir des élections, il va peut-être les avoir (et peut-être aussi les gagner).

Tu est sans doute introduit dans le cénacle et connais les intentions intimes du Sieur Johnson , pour ma part je ne connais que le public. Je note qu'aucun premier ministre n'avait pris une telle gifle parlementaire, depuis la fin du 19 e siècle (de mémoire) 

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il y a 1 minute, Fusilier a dit :

Tu est sans doute introduit dans le cénacle et connais les intentions intimes du Sieur Johnson , pour ma part je ne connais que le public. Je note qu'aucun premier ministre n'avait pris une telle gifle parlementaire, depuis la fin du 19 e siècle (de mémoire) 

Non je ne suis pas dans le cénacle pas plus que je pratique la télépathie avec Johnson.

Quasi tous les journalistes politiques qui traitent du brexit ont dit que Johnson a posé (indirectement) cette question au parlement : soit vous me faites confiance pour les négociations avec l'UE (et donc vous abandonnez votre loi à la con), soit il y aura des élections générales.

C'est lui qui va déclencher les élections (il n'y est pas obligé), au parlement de les valider (au 2/3). Hier au parlement il a pris grand soin de mettre la pression sur Corbyn pour qu'il vote avec son groupe pour des élections, ce que ce dernier ne veut pas vraiment aujourd'hui car il a très peu de chance de gagner.

Quand Johnson disait "je ne veux pas d'élection, vous ne voulez pas d'élection", c'était pour dire : "si vous déconnez, il y aura des élections, vous êtes prévenus".

 

En octobre le peuple aura la parole (via les élections). Oui Johnson s'est pris une gifle du parlement, mais il n'est pas du tout dit d'avance qu'il va s'en prendre une des Anglais. Il prend un énorme risque. S'il perd, sa carrière est terminée. S'il gagne, le parlement devra fermer sa gueule et arrêter ses gamineries.

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il y a 38 minutes, Snapcoke a dit :

Oui mais le peuple il c'est déjà exprimé, il a dit en juin 2016 BREXIT, tout le reste...

Toute les négociations les deals, c'est une volontée de l'état anglais, si on réfléchit basiquement, la question c'était dans l'Europe, ou dehors de l'Europe ?

la question a était tranchée, dont acte.

Outre  les remarques de Pascal, faut avoir en tête que le référendum au Royaume Uni est consultatif  (cf, la souveraineté en GB) par conséquent, à la condition que la Parlement décidé d'appliquer l'indication du référendum, ce qu'il n'est pas obligé de faire, le comment est de son entière responsabilité, il est pleinement souverain.  

En tant que souverain, le Parlement constate que le peuple est divisé  en deux  (1 million de différence sur 33, 5 millions exprimés) que les pays est fracturé entre régions et royaumes; comme la représentation parlementaire exprime aussi  la représentation des royaumes (par exemple, Ecosse 62 % pour rester, Irlande 56 % pour rester) que les motivations et les intérêts du peuple sont contradictoires (agriculteurs vs pêcheurs par exemple) qu'il y a une fracture entre vieux (brexiteurs) et jeunes (pro UE) tout de suite la question devient plus complexe. Puis le Parlement constate les difficultés techniques, pratiques, les conséquences (cf Irlande) il est lui-même traversé par des courants politiques entre "brexiteurs protectionnistes "  (mettons une partie du Labour) brexiteurs libéraux pour l'ouverture au monde (mettons Johnson et quelques grands patrons) les pro UE et puis tous ceux qui ne savent à quel saint se vouer. Puis tout ce beau monde est soumis à des pressions diverses, monde économique etc..;

En définitive ce qui parait simple est en réalité très compliqué... 

il y a 25 minutes, web123_2 a dit :

Quand Johnson disait "je ne veux pas d'élection, vous ne voulez pas d'élection", c'était pour dire : "si vous déconnez, il y aura des élections, vous êtes prévenus".

Comme May en 2017?  :rolleyes:  ça me rappelle un communiqué de la guerre d'Espagne  "de victoire en victoire nous battons en retraite sans perdre un seul pouce de terrain"  

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J'ai une conviction profonde depuis le début de cette affaire, c'est que si no deal il y a, il n'aura pas été provoqué par l'UE, qui n'en veut pas, du moins ceux qui décident, pas plus Macron que les autres. Si les outre-manchots n'ont rien décidé avant le 31 octobre, il y a selon moi une très forte probabilité qu'un nouveau report soit accordé. En tout cas, cette séquence est déjà très riche d'enseignement pour tout pays qui souhaiterait entamer un rapport de force avec pour levier de négociation sa possible sortie, surtout s'il fait partie de l'euro (ce qui compense le fait de n'être pas la Grande-Bretagne, pilier du libéralisme économique et amie de la finance).

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il y a 5 minutes, Nicks a dit :

Mais qui donne un sacré levier de négociation.

Le c'est comme je dis ou le déluge...

C'est le déluge pour tout le monde, dont celui qui le déclenche, faut l'assumer. C'est plus facile à dire qu'à faire.

il y a 58 minutes, pascal a dit :

Le problème vient de là ... "basiquemen"t. Le référendum a donné une réponse basique, mais comme tout ce qui est basique, cela passe sous silence toutes les conséquences. Ces conséquences ont été ignorées, tues ou même pas envisagées par les tenants du BREXIT y compris et surtout dans la classe politique.

Aujourd'hui les milieux économiques et financiers britanniques, ceux qui font vivre la Grane-Bretagne freinent des 4 fers, ils ont toujours été opposés au BREXIT car ils savaient quelles en seraient les conséquences.

Ce genre de décision mérite plus qu'un débat binaire et basique "dedans-dehors" ...

Et chez les britishes visiblement on a caressé le populisme dans le sens du poil avant d'apprécier à leur juste valeur les conséquences économiques et financières d'une sortie. Deux exemples parmi d'autres plus de 300 sociétés ont déjà déménagé leur siège social aux Pays-Bas; les services Customs Excises vont être obligés de recruter 5000 fonctionnaires (quelle horreur) des Douanes pour remettre en place les procédures "pays tiers" avec les ex partenaires de l'UE et le tout à l'avenant.

Ce n'est pas, aujourd'hui du moins, un problème de question basique ou trop compliquée. J'entends bien que c'est un problème pour le citoyen de choisir, mais on en est pas là aujourd'hui, la balle est dans le politique. Et même si le peuple fait un choix "à la con", la responsabilité du politique est de le respecter et le peuple responsable (qu'on ne prend pas pour un enfant) doit assumer ses conneries.

Le problème est qu'on a un choix entre quelque chose qui est défini et quelque chose qui ne l'est pas.

Le remain est le statu quo, tout est défini, il y a les lois et les traités. En plus ils sont actifs, on peut même "mesurer" les conséquences de leur application.

Qu'est-ce que le leave ? Hard brexit ? Soft ? On ne sait pas. Comme le leave n'est pas défini, c'est la porte ouverte à la démagogie et on peut faire dire tout et n'importe quoi au leave. Certains vont dire que le leave c'est comme le remain mais avec le contrôle des frontières et des flux migratoires. Ou comme le remain mais avec la possibilité de faire un accord de libre échange avec les USA ce que l'UE interdit.

La première difficulté du politique, et on en est toujours là au parlement, est de comprendre ce que veut ceux qui ont voté leave et d'en extraire un consensus, et d'en assumer les conséquences.

Imaginons un autre référendum :
- Remain
- Leave avec le deal négocié par May

Ce n'est pas franchement une question moins facile que le référendum de 2016, mais là tout est défini. Si le remain gagne, le parlement n'a rien à faire. Si le leave gagne, le parlement valide le deal de May. Là le parlement n'a pas de responsabilité (il ne décide pas, il applique), c'est facile. Avec la victoire du leave de 2016, le parlement, mais le gouvernement aussi, a une énorme responsabilité (que veut dire le leave, comment le concrétiser). On voit aujourd'hui qu'ils n'arrivent pas à l'assumer (où n'est pas à la hauteur). Je n'ai jamais été favorable à un nouveau référendum. Mais le politique n'arrivant pas à assumer ses responsabilités, il est peut-être bon d'y avoir recours. Mais un référendum sur quelque chose de défini. Genre : nodeal ou deal May. Ou un double référendum imbriqué : remain/leave, ceux qui choisissent leave alors choisissent aussi entre nodeal/deal_may.

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il y a 2 minutes, web123_2 a dit :

Le c'est comme je dis ou le déluge...

C'est le déluge pour tout le monde, dont celui qui le déclenche, faut l'assumer. C'est plus facile à dire qu'à faire.

C'est vrai, mais bien préparé, ce qui veut dire également auprès de la population,  ce qui est sans doute le plus délicat, surtout pour accéder au pouvoir, cela a de quoi peser dans une négo. En tout cas, on voit bien que les anglais, même totalement foutraques, sont finalement ceux qui orientent le calendrier.  

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il y a 18 minutes, Nicks a dit :

J'ai une conviction profonde depuis le début de cette affaire, c'est que si no deal il y a, il n'aura pas été provoqué par l'UE, qui n'en veut pas, du moins ceux qui décident, pas plus Macron que les autres. Si les outre-manchots n'ont rien décidé avant le 31 octobre, il y a selon moi une très forte probabilité qu'un nouveau report soit accordé.

Dans la situation actuelle, qui est une impasse, sans rien de significativement nouveau (référendum ou élections ; mais les élections sont dans le tuyau avec le 31/10), il y a de très fortes chances qu'il n'y ait pas de report. Il y aura peut-être un "délai technique". Il y a un nouveau parlement, on attend 1 mois pour voir. Mais, pour moi, c'est sûr qu'il n'y aura pas report sur report seulement pour garder le R-U dans l'UE car le R-U n'arrive pas à se décider. Ce n'est pas bon pour l'UE et les Anglais en ont marre.

il y a 18 minutes, Nicks a dit :

En tout cas, cette séquence est déjà très riche d'enseignement pour tout pays qui souhaiterait entamer un rapport de force avec pour levier de négociation sa possible sortie, surtout s'il fait partie de l'euro (ce qui compense le fait de n'être pas la Grande-Bretagne, pilier du libéralisme économique et amie de la finance).

L'UE a déjà tiré les enseignements. Ce pas céder aux menaces de quitter l'UE.

il y a 3 minutes, Nicks a dit :

C'est vrai, mais bien préparé, ce qui veut dire également auprès de la population,  ce qui est sans doute le plus délicat, surtout pour accéder au pouvoir, cela a de quoi peser dans une négo. En tout cas, on voit bien que les anglais, même totalement foutraques, sont finalement ceux qui orientent le calendrier.  

?

Ils n'orientent rien actuellement. Pour preuve, ils ont toujours été contre toute avancée d'une "Europe de la défense", elle n'a jamais autant avancé depuis que le R-U a choisi le brexit.

Oui il y a le calendrier du brexit. Faut bien faire avec. Mais pour le reste, ce n'est pas le calendrier brittanique.

_____________________________________________

J'attends de voir les prochains sondages, mais possible que la gifle du parlement qui implique de nouvelles élections n'est pas une si mauvaise nouvelle pour Johnson.

 

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Il y a 3 heures, Snapcoke a dit :

Oui mais le peuple il c'est déjà exprimé, il a dit en juin 2016 BREXIT, tout le reste...

Toute les négociations les deals, c'est une volontée de l'état anglais, si on réfléchit basiquement, la question c'était dans l'Europe, ou dehors de l'Europe ?

la question a était tranchée, dont acte.

Le 31 octobre ils sortent, deal ou pas deal.

C'est la volonté du peuple.

"Le peuple", "le peuple". C'est trop facile de faire des incantations et de tout ramener à la légitimité souveraine du peuple.

Si le peuple s'était exprimé clairement et franchement, peut être. Mais en l’occurrence ce n'est pas le cas : 52% des votants c'est loin d'être "le peuple". Surtout avec la ségrégation géographique des résultats des votes susmentionné (Ecosse 62 % pour rester, Irlande 56 % pour rester). Avec en outre l'exclusion des britanniques expatriés des votes, chose étonnante, dont le vote aurait peut être pu faire basculer le résultat général.

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Il y a 13 heures, Wallaby a dit :

Là l'auteur se situe clairement dans une hypothèse où l'UE accepte tout report du Brexit, sans poser la moindre condition.

 

Il y a 1 heure, Nicks a dit :

Si les outre-manchots n'ont rien décidé avant le 31 octobre, il y a selon moi une très forte probabilité qu'un nouveau report soit accordé.

Je ne sais pas si un nouveau report sera accordé. La position exprimée clairement, voire fortement, et à plusieurs reprises notamment mais pas seulement par le gouvernement français, c'est que le seul cas qui justifierait un nouveau report serait un "événement démocratique", en pratique élections parlementaires ou nouveau référendum. Or, on commence à parler assez sérieusement de nouvelles élections à Londres.

Si Johnson appelle à de nouvelles élections, s'il obtient la majorité des deux tiers au parlement nécessaire - c'est-à-dire si les travaillistes donnent leur accord, et Corbyn a annoncé que la loi Benn "bloquant" la sortie sans accord devait d'abord être approuvée - alors même si ces élections ont lieu le 14 octobre c'est-à-dire avant la date du Brexit, est-ce que le Conseil européen ne s'orientera pas vers un report, sous le prétexte de donner au nouveau parlement le temps de prendre ses marques et d'enfin approuver l'accord de retrait ?

Ce n'est qu'un scénario. Mais il me semble possible.

 

il y a 47 minutes, web123_2 a dit :

 

 

Je reste stupéfait que les parlementaires britanniques et la plupart des journalistes continuent à "faire comme si" la loi Benn qui sera discutée aujourd'hui pourrait "bloquer" le Brexit sans accord.

Ce qui revient à supposer que les 27 n'ont aucune autonomie, volonté ni capacité de décision propre. Que ce sont de simples éléments du décor. Que tout se passe en réalité au Royaume-Uni, comme si tous les autres n'étaient que des mannequins qu'on utilise dans un débat entre Britanniques.

En oubliant la possibilité que ces mannequins pourraient avoir leurs propres pensées, leurs propres objectifs, leurs propres décisions. Alors même que ce sont bien ces 27 qui décideront ou non d'accepter une requête de report. Ce sont eux qui ont la main !

Sauf nouvelles élections au Royaume-Uni ou autre "événement démocratique", j'ai l'impression que le réveil pourrait être très très dur pour ces parlementaires opposés à la sortie sans accord qui s'imagineront avoir bloqué la sortie sans accord quand ils auront voté la loi Benn demandant au premier ministre d'aller au Conseil européen quémander une prolongation !

Ceci alors que la seule alternative au Brexit dur - mis à part un nouveau référendum dont personne ne parle plus, qui n'a peut-être jamais été vraiment politiquement réaliste, et qui de toute façon n'aurait fait que reporter le problème à des années dans l'avenir, même en cas d'annulation de la sortie - a toujours été le Brexit négocié, donc l'accord de retrait.

Il y a un groupe de 17 parlementaires travaillistes qui veulent apporter un amendement à la loi Benn "anti-no deal" qui sera votée aujourd'hui pour permettre au parlement de voter à nouveau sur l'accord de retrait - une quatrième, ultime chance. J'imagine que l'espoir d'éviter la dangereuse sortie sans accord n'est donc pas encore tout à fait perdu. Mais bon Dieu il est ténu :mellow: ...

Citation

Si leur amendement à la loi est adopté, ce qui est jugé peu probable, le Premier ministre serait tenu de déclarer que la raison pour laquelle il demande une prorogation auprès de l'UE est d'adopter le projet de loi sur l'accord de retrait.

Nous déposons (cet amendement) en tant que députés qui respectent le résultat du référendum de 2016, mais qui sont déterminés à faire en sorte que le Royaume-Uni quitte l'UE avec un accord en place qui puisse garantir notre sécurité et protéger notre économie.

Le Parlement est paralysé par ses extrêmes. Ceux qui sont prêts à envisager la perspective de ne pas conclure d'accord et ceux pour qui aucun accord de Brexit, aussi complet soit-elle, ne sera jamais acceptable. Nous ne sommes pas d'accord avec l'un ou l'autre camp. Nous avons besoin d'un accord.

Modifié par Alexis
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Il y a 12 heures, web123_2 a dit :

Le risque de nodeal n'arrête pas d'augmenter.

Au prochain conseil l'UE devra penser à taper du point sur la table. Par ex., il n'y a pas de délais accordé hors technique genre 1 mois, plus de négociation qui ont montré ne servir à rien depuis des mois, vous prenez le deal ou pas (nodeal), fin. Édit: y a toujours la possibilité pour le R-U d'annuler le brexit. Donc marquer que si c'est nodeal, c'est l'option retenue par le R-U parmi 3.

On est dans une situation très similaire à celle de May. Et à cause de qui ? Encore une fois du parlement.

Je pense qu'une erreur commise par l'UE fut d'oublier une clause à l'activation par un pays membre de l'article 50 (retrait de l'EU). Une clause du genre:

- "Un pays membre de l'EU qui active l'article 50 perd ses droits (sièges au parlement, conseil,...) dès l'activation de l'article et non à sa sortie effective".

La logique étant qu'un pays n'a rien à décider pour le futur d'une institution dont il clame le retrait. Ainsi un pays souhaitant se retirer n'impacterait plus l'EU en terme de gouvernance et pourrait à loisir s'emberlificoter au sein de sa propre constitution s'il le souhaite sans nuire à l'UE.

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Le problème du Brexit, c'est que les parlementaires de Westminster s'obstine à considérer un choix binaire (deal ou no-deal) comme étant un choix trinaire (deal, no-deal, remain) voire quaternaire (different deal). Ce n'est pas le cas ! L'Union Européenne a clairement afficher qu'elle rejette l'idée de nouvelles négotiations, c'est l'accord existant ou rien. Et la population britannique, par son référendum, a rejeté l'idée de rester malgré tout.

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Il y a 1 heure, true_cricket a dit :

"Le peuple", "le peuple". C'est trop facile de faire des incantations et de tout ramener à la légitimité souveraine du peuple.

Si le peuple s'était exprimé clairement et franchement, peut être. Mais en l’occurrence ce n'est pas le cas : 52% des votants c'est loin d'être "le peuple".

Je ne suis pas d'accord sur ce point.

A mon avis, François Hollande a bien été élu président en 2012, de même que Jacques Chirac en 1995 et François Mitterrand en 1981. Même si c'était seulement avec 52% des votants.

Même Valéry Giscard d'Estaing a bien été élu président en 1974, même si c'était avec moins de 51% des votants.

Mais bon, à chacun son opinion. :happy:

Modifié par Alexis
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Il y a 1 heure, true_cricket a dit :

"Le peuple", "le peuple". C'est trop facile de faire des incantations et de tout ramener à la légitimité souveraine du peuple.

Si le peuple s'était exprimé clairement et franchement, peut être. Mais en l’occurrence ce n'est pas le cas : 52% des votants c'est loin d'être "le peuple". Surtout avec la ségrégation géographique des résultats des votes susmentionné (Ecosse 62 % pour rester, Irlande 56 % pour rester). Avec en outre l'exclusion des britanniques expatriés des votes, chose étonnante, dont le vote aurait peut être pu faire basculer le résultat général.

Je trouve dingue ce genre de raisonnement. Quand au parlement une loi faites par des lobbys passe a 51% et qu'on la remette en cause alors on va nous ressortir le respect de la démocratie. Par contre quand c'est la population qui s'exprime  le respect du vote démocratique n'a d'un coup plus autant d'importance. 

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il y a 2 minutes, nemo a dit :

Je trouve dingue ce genre de raisonnement. Quand au parlement une loi faites par des lobbys passe a 51% et qu'on la remette en cause alors on va nous ressortir le respect de la démocratie. Par contre quand c'est la population qui s'exprime  le respect du vote démocratique n'a d'un coup plus autant d'importance. 

Le souci, c'est que ce raisonnement est utilisé par les deux camps. Quand ça a été le traité de Maastricht, on a hurlé au passage en force alors que le pour l'avait emporté. Même chose pour les présidentielles aux Etats-Unis avec la différence voix/pourcentages par État. C'est humain.

Là, le problème c'est que élections en octobre ou non... pas le temps de négocier avec une UE qui ne veut pas négocier de toute façon.

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