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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

Ce sondage n’accepte plus de nouveau vote


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il y a 5 minutes, Wallaby a dit :

9h08 A contrario, Ken Clarke, ancien ministre, recommande à Theresa May de déclencher l'article 50 "d'ici quelques semaines" pour réduire l'incertitude économique.

L'incertitude durera pourtant jusqu'au bouclage des dites négociations, ou du moins jusqu'à un accord sur l'accès au marché unique.

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il y a une heure, Alexis a dit :

Theresa May, qui deviendra Premier ministre britannique demain 13 juillet, a donné des gages assez clairs sur le respect du vote Brexit.

 

Elle se présente comme une négociatrice dure en vue des pourparlers pour l'exécution du Brexit.

Son objectif sera d'obtenir le beurre et l'argent du beurre les meilleures conditions pour le Royaume-Uni, en pratique l'accès sans réserve au Marché unique, tout en établissant la souveraineté de Londres en matière d'immigration.

Objectif qui peut paraître ambitieux, puisqu'il reviendrait à obtenir des conditions beaucoup plus favorables que celles dont bénéficient des pays comme la Norvège ou la Suisse.

 

Elle semble décidée à conserver la mainmise sur le calendrier

Il est vrai que si le prochain président français était... une présidente, les négociations de sortie britanniques pourraient en être facilitées :laugh: ! Mais enfin ça reste peu probable.

Je peux imaginer que May essaie surtout de profiter au maximum du choix dans la date laissé à Londres. Il s'agit après tout de son levier d'action principal. D'aucuns iraient jusqu'à dire le seul, puisqu'une fois l'Article 50 invoqué, le mécanisme de sortie automatique au bout de deux ans ne jouerait pas à l'avantage des Britanniques dans la négociation.

 

Quant à l'attitude des institutions européennes, et du gouvernement allemand des différents gouvernements, l'allemand n'étant pas le moindre... Rien n'est vraiment clair pour l'instant. 

Ca laisse songeur cette histoire de jeu calendaire, pour autant May n'a plus tellement d'ouvertures à jouer.

De fait déjà forcée dans son rôle par un sursaut de l'establishment britannique, qui voit logiquement la désignation rapide de nouveaux leaders comme un atout dans les négociations avec le continent.

Comme entrée en matière sur la scène internationale, je dois avouer c'est pas mal... May y joue bien de la durée du pré-A50 (tant d'élections dans l'air!), mais l'incertitude politique et économique engendrera rapidement des dégâts économiques structurels notables. Je ne la vois donc pas échapper aux règles de la pesanteur domestique. Elle a tout intérêt à lancer les négociations au plus tôt et avec de bonnes dispositions.

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https://www.theguardian.com/society/2016/jul/13/social-care-need-champion-cuts (13 juillet 2016)

Les 380 millions générés par la hausse optionnelle de 2% des impôts locaux ne couvrent que les deux tiers des 600 millions nécessaires pour maintenir les services sociaux à leur niveau de l'année précédente en tenant compte de la mise en application du salaire minimum à 7,20 livres de l'heure.

Parallèlement les dépenses de médecine préventive, pourtant censées éviter les dépenses plus grande générées par les maladies, baissent de 4%.

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Il y a 8 heures, amarito a dit :

May y joue bien de la durée du pré-A50 (tant d'élections dans l'air!), 

Certes, mais est-ce que ça joue tant ça...  En bonne logique c'est la Commission qui doit, va, conduire les négociations, elle a les compétences techniques et c'est l'organe exécutif;  le Parlement a aussi son mot à dire en tant que co-législateur avec le Conseil, la ratification des accords étant soumise au double vote Conseil & Parlement.  Le Conseil a , par contre,  la haute main sur la place des ministres brits, aux réunions du Conseil durant les négo. 

C'est possible que les GB veuillent négocier au sein du Conseil, avant de déclencher l'A50 qui ramène la Commission dans le jeu. Je me demande si la pression que met la Commission sur l'Espagne et le Portugal, n'a pas un lien avec une "alliance" potentielle de ces états avec les GB ; toujours l'axe libéral de la droite espagnole , qui cible, voir saboter, tout ce qui pourrait ressembler à un  "directoire" franco-allemand 

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La droite espagnole ne pourra pas faire trop d'esclandre au vu de la situation politique de l'Espagne, sans gouvernement et sans perspective d'en avoir un rapidement si justement Rajoy ne se retire pas. Elle va avoir besoin de toute son énergie sur la scène intérieure... et puis bon, il y a aussi Gibraltar dans le lot.

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11 hours ago, Alexis said:

Objectif qui peut paraître ambitieux, puisqu'il reviendrait à obtenir des conditions beaucoup plus favorables que celles dont bénéficient des pays comme la Norvège ou la Suisse.

L'UK c'est 6 fois le PIB  de la Norvège et c'est 13 fois plus peuplé. C'est 4 fois le PIB de la Suisse et 8 fois plus peuplé.
Il ne serait pas étonnant à la vue de la différence du rapport de force que les conditions ne soit pas les mêmes.

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il y a 28 minutes, Ciders a dit :

La droite espagnole ne pourra pas faire trop d'esclandre au vu de la situation politique de l'Espagne, sans gouvernement et sans perspective d'en avoir un rapidement si justement Rajoy ne se retire pas. Elle va avoir besoin de toute son énergie sur la scène intérieure... et puis bon, il y a aussi Gibraltar dans le lot.

Le gouvernement est en fonctions, il ne peut pas faire voter des textes ou un nouveau budget (en principe reconductible si pas possible d'en voter un nouveau)  pour tout le reste...  Les négociations parlementaires n'affectent pas trop les ministères, c'est surtout le Président et les parlementaires  qui négocient et la Vice Présidente (sorte de 1er ministre bis) fait tourner la boutique.

Pour Gibraltar, comme c'est organisé en territoire autonome avec une constitution propre et toussa, même en cas d'indépendance vis-à-vis du RU, l'application de la clause de rétrocession du Traité d'Utrecht ne serait pas évidente.   Quoi qu'il en soit, plus de 5000 emplois direct de La Linea dépendent de l'ouverture de la frontière, alors...

 

il y a 7 minutes, Castor a dit :

L'UK c'est 6 fois le PIB  de la Norvège et c'est 13 fois plus peuplé. C'est 4 fois le PIB de la Suisse et 8 fois plus peuplé.
Il ne serait pas étonnant à la vue de la différence du rapport de force que les conditions ne soit pas les mêmes.

Et quelles pourraient être ces conditions particulières. Que les citoyens britanniques auraient la libre circulation et de résidence, mais pas les citoyens de l'UE dans le RU?  Que le RU, pour accéder au marché,  ne contribuerait pas à la hauteur de son PIB , en gardant les ristournes?  Qu'il ne serait pas obligé d'appliquer les normes UE pour vendre ses produits? Qu'il aurait libre accès au marché de l'Union et pourrait restreindre la liberté des membres de l'UE? 

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http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/jeremy-corbyn-latest-news-labour-leadership-nec-what-a7133336.html (13 juillet 2016)

Jeremy Corbyn a gagné la bataille procédurale qui l'oppose à ses adversaires parlementaires : le National Executive Committee lui a reconnu le droit de se présenter à sa propre succession sans les 51 signatures de députés. Mais le comité a augmenté le prix de la cotisation à payer pour pouvoir voter en la faisant passer à 25 livres contre 3 précédemment, ce qui est de nature à éloigner les supporters de Corbyn qui n'ont pas forcément autant d'argent à dépenser pour une carte de parti.

Modifié par Wallaby
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il y a 34 minutes, Fusilier a dit :

Le gouvernement est en fonctions, il ne peut pas faire voter des textes ou un nouveau budget (en principe reconductible si pas possible d'en voter un nouveau)  pour tout le reste...  Les négociations parlementaires n'affectent pas trop les ministères, c'est surtout le Président et les parlementaires  qui négocient et la Vice Présidente (sorte de 1er ministre bis) fait tourner la boutique.

Pour Gibraltar, comme c'est organisé en territoire autonome avec une constitution propre et toussa, même en cas d'indépendance vis-à-vis du RU, l'application de la clause de rétrocession du Traité d'Utrecht ne serait pas évidente.   Quoi qu'il en soit, plus de 5000 emplois direct de La Linea dépendent de l'ouverture de la frontière, alors...

 

Et quelles pourraient être ces conditions particulières. Que les citoyens britanniques auraient la libre circulation et de résidence, mais pas les citoyens de l'UE dans le RU?  Que le RU, pour accéder au marché,  ne contribuerait pas à la hauteur de son PIB , en gardant les ristournes?  Qu'il ne serait pas obligé d'appliquer les normes UE pour vendre ses produits? Qu'il aurait libre accès au marché de l'Union et pourrait restreindre la liberté des membres de l'UE? 

C'est un peu leur façon de faire depuis leur entrée dans la communauté .. y être pour le meilleur.  là ils n'y seraient plus tout en gardant les avantages... bref ils souhaitent valoriser encore plus leur façon de faire... garder les avantages sans avoir à payer...

Au final , vu la tournure des évènements on finira par avoir des boat people anglais, des pauvres British faméliques et désespérés qui arriveront en masse sur nos plages  pour trouver l'Eldorado Européens et qui y croiseront les réfugiées du moyens orients plein d'espoir mais à peine moins faméliques en instance de départ pour aller les y remplacer de l'autre coté de la Manche

 

Modifié par Lezard-vert
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56 minutes ago, Fusilier said:

Et quelles pourraient être ces conditions particulières. Que les citoyens britanniques auraient la libre circulation et de résidence, mais pas les citoyens de l'UE dans le RU?  Que le RU, pour accéder au marché,  ne contribuerait pas à la hauteur de son PIB , en gardant les ristournes?  Qu'il ne serait pas obligé d'appliquer les normes UE pour vendre ses produits? Qu'il aurait libre accès au marché de l'Union et pourrait restreindre la liberté des membres de l'UE? 

Et bien c'est a eux (EU et RU) de négocier et de voir. Je dis juste qu'ils ont un poids autrement plus important (que se soit économique, diplomatique, démographique, militaire etc) que les pays actuellement membre de l'AELE et cités comme le modèle d'une future association. L'UE a beau dire qu'on ne transige pas, c'est plus facile de claquer le beignet à la Suisse, au Liechtenstein a l'Islande ou la Norvège qu'au RU. 

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Mouais, bof, une Europe de la défense avec un pays qui ne veut pas se donner un avenir européen, je ne suis pas sur que l'on y perde grand chose.

Allez espérons que cela ne pénalisera pas le programme Neuron, les anglais sont des OTANistes purs et durs, alors il fallait peut-être juste écrire un papier sur les conséquences du Brexit en matière de défense, il n'est pas bien long d'ailleurs, on oubliera vite ce chapitre.

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il y a 1 minute, Castor a dit :

Et bien c'est a eux (EU et RU) de négocier et de voir. Je dis juste qu'ils ont un poids autrement plus important (que se soit économique, diplomatique, démographique, militaire etc) que les pays actuellement membre de l'AELE et cités comme le modèle d'une future association. L'UE a beau dire qu'on ne transige pas, c'est plus facile de claquer le beignet à la Suisse, au Liechtenstein a l'Islande ou la Norvège qu'au RU. 

Tu pars du postulat que les termes de la relation / association, son fondés sur  une subordination, que les "gros" imposeraient aux "petits".  Les "petits" ne sont obligés à rien, pas obligés d’adhérer, ils sont demandeurs, donc ils se plient aux règles de l'association à laquelle ils veulent appartenir. On ne va pas changer les règles communes pour leur faire plaisir.  Tout ça, comme tout traité, est fondé sur un principe de réciprocité.

Ceci s'applique pareil à la GB. Si les Brits ne veulent pas de la libre circulation / résidence, c'est leur droit,  il n'y aura pas de libre circulation et résidence des citoyens brits. C'est élémentaire.  Ca ne veut pas dire que l'on va mettre dehors tous les Brits, ça va simplement compliquer leur situation administrative, permis de séjour, permis de travail, santé, etc...  Pareil chez eux, et pour des raisons plus structurelles,  leur économie . Si ça reste comme aujourd'hui, ben c'est comme aujourd'hui. Quoi qu'il en soit , ceux qui ont voté "contre l'immigration" seront cocufiés à l'horizon visible. 

Pour l'essentiel, au niveau marchandises, les Brits sont importateurs. Si veulent mettre des barrières pour entrer chez eux, quel intérêt aurait l'UE a  faire des compromis?  Leur industrie automobile, est très dépendante des exportations, pour le plus gros hors UE. Mais, leur industrie est  aux mains de marques non brits, et dépendante d'intrants en provenance du continent, s'ils mettent des barrières c'est comme se tirer une balle dans le pied. Même problématique  pour tout ce qu'est aéro, espace, s'ils compliquent trop les circuits, Airbus et cie vont  pas se compliquer la vie. Et un long etc..  

Les activités financières c'est sans doute plus problématique, à double sens. Mais, ils ont beaucoup à perdre, pas forcement en position de force

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Il y a 2 heures, Fusilier a dit :

C'est possible que les GB veuillent négocier au sein du Conseil, avant de déclencher l'A50 qui ramène la Commission dans le jeu. Je me demande si la pression que met la Commission sur l'Espagne et le Portugal, n'a pas un lien avec une "alliance" potentielle de ces états avec les GB ; toujours l'axe libéral de la droite espagnole , qui cible, voir saboter, tout ce qui pourrait ressembler à un  "directoire" franco-allemand 

Spéculation intéressante. De fait, tant que le Royaume-Uni n'est pas encore parti, que le processus n'est d'ailleurs même pas enclenché, il conserve tout son pouvoir de bloquer (pour les décisions à l'unanimité) ou d'influencer (décisions à la majorité qualifiée) les décisions du Conseil.

Ce pouvoir pourrait théoriquement servir de monnaie d'échange pour Londres afin d'obtenir le soutien de tel ou tel pays au sujet de ses futures relations avec l'UE, notamment de ceux qui sont "en délicatesse" avec la superstructure européenne pour une raison ou pour une autre, et dont la liste s'est évidemment allongée et diversifiée ces dernières années.

Voir la procédure de sanction pour déficit excessif - lien en anglais, désolé - qui fait clairement apparaître que le Conseil est nécessaire pour imposer une amende.

Ouais... il y a du grain à moudre pour les diplomates britanniques...

44371_juncker_sad.jpg

Et comment je fais, moi, s'ils s'entendent entre pêcheurs au Conseil ? Angela va encore m'en vouloir...

 

Il y a 1 heure, Fusilier a dit :

Et quelles pourraient être ces conditions particulières. Que les citoyens britanniques auraient la libre circulation et de résidence, mais pas les citoyens de l'UE dans le RU?  Que le RU, pour accéder au marché,  ne contribuerait pas à la hauteur de son PIB , en gardant les ristournes?  Qu'il ne serait pas obligé d'appliquer les normes UE pour vendre ses produits? Qu'il aurait libre accès au marché de l'Union et pourrait restreindre la liberté des membres de l'UE? 

Ce qu'on peut imaginer qu'ils visent - l'obtenir, c'est à voir - ce serait :

- Accès au même titre qu'un Etat membre au marché commun des biens et - le plus important - des services. Notamment financiers. Vu l'importance de la City, vu d'ailleurs la profession de Monsieur Philip May, le mari de Theresa, c'est sans doute l'objectif impératif

- Autant de contrôle sur l'immigration européenne que possible, essentiellement pour ne pas décevoir les Brexiteurs. C'est probablement l'objectif numéro deux. Là, le gouvernement May pourrait se satisfaire d'une victoire partielle, mais elle devrait faire une différence suffisamment claire avec la situation actuelle pour qu'ils ne puissent être accusés de "trahison" par une moitié du parti conservateur sans compter une partie de la population britannique

- Sur la contribution financière, ils devraient essayer de gratter autant que possible, mais ils savent certainement qu'ils ne pourront pas nécessairement obtenir beaucoup

- Immigration plus facile pour les Brits en UE que pour les UEeurs en GB, ça n'aurait aucun sens, et je ne vois pas pourquoi ils essaieraient même de pousser de ce côté

- De même pour une dispense d'application des normes de qualité, environnementales, etc. pour leurs produits ça n'aurait aucun sens, ils ne vont pas risquer de se ridiculiser et de mettre en péril leurs véritables objectifs

 

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Hiers soir sur la chaine parlementaire il y a eu un documentaire sur le désamour entre citoyens européens et l'Union .

le débat qui s suivi était très intéressant, et bien évidemment a était abordé le Brexit .

On a parlé des erreurs et des avantages de l' union etc ...

Mince j'ai oublié mais le le journaliste anglais qui vit en France et qui va demander la nationalité française ( il aura surement la double ) disait qu'il avait fait un article dans le telegraph ( il me semble ) et qu'il avait recu des dizaines de milliers de twit assez violent des pro brexit .

Bon comme il dit l'effet brexit a aussi apporter un questionnement,du débat .

Après , il a dit que si la GB aurait accepté l' Euro , la puissance de l' économie Brits aurait était un plus dans le budget et la force de l' économie européenne .

Ce fut très intéressant.

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57 minutes ago, Fusilier said:

Tu pars du postulat que les termes de la relation / association, son fondés sur  une subordination, que les "gros" imposeraient aux "petits".  Les "petits" ne sont obligés à rien, pas obligés d’adhérer, ils sont demandeurs, donc ils se plient aux règles de l'association à laquelle ils veulent appartenir. On ne va pas changer les règles communes pour leur faire plaisir.  Tout ça, comme tout traité, est fondé sur un principe de réciprocité.

Ceci s'applique pareil à la GB. Si les Brits ne veulent pas de la libre circulation / résidence, c'est leur droit,  il n'y aura pas de libre circulation et résidence des citoyens brits. C'est élémentaire.  Ca ne veut pas dire que l'on va mettre dehors tous les Brits, ça va simplement compliquer leur situation administrative, permis de séjour, permis de travail, santé, etc...  Pareil chez eux, et pour des raisons plus structurelles,  leur économie . Si ça reste comme aujourd'hui, ben c'est comme aujourd'hui. Quoi qu'il en soit , ceux qui ont voté "contre l'immigration" seront cocufiés à l'horizon visible. 

Pour l'essentiel, au niveau marchandises, les Brits sont importateurs. Si veulent mettre des barrières pour entrer chez eux, quel intérêt aurait l'UE a  faire des compromis?  Leur industrie automobile, est très dépendante des exportations, pour le plus gros hors UE. Mais, leur industrie est  aux mains de marques non brits, et dépendante d'intrants en provenance du continent, s'ils mettent des barrières c'est comme se tirer une balle dans le pied. Même problématique  pour tout ce qu'est aéro, espace, s'ils compliquent trop les circuits, Airbus et cie vont  pas se compliquer la vie. Et un long etc..  

Les activités financières c'est sans doute plus problématique, à double sens. Mais, ils ont beaucoup à perdre, pas forcement en position de force

Mais pourquoi es-tu si fâché avec le concept de rapport de force entre entité politique et l'impact que cela va avoir dans l'établissement des relations future entre l'UE et la GB quel que soit la nature des traités déjà existant? Evidemment que les gros imposent aux petits. Qui a le plus d'influence sur la rédaction des traités l’Allemagne ou l'Estonie. Qui se fait tirer les oreilles par la commission sur les déficits, la France ou le Portugal et L'Espagne ?

Rien ne les oblige à adhérer, mais rien n'oblige à accepter l’adhésion non plus, il s'agit uniquement de l’établissement de relation mutuellement bénéfique. Et évidement si les petits pouvaient avoir les réductions de contribution au budget que l'UK a eu sous Thatcher ils le feraient, mais manque de chance ils ne peuvent pas car ils ne pèsent rien.
On oublie aussi un peu vite qu'en 1985 quand le rabais est accepté. il y a 12% de chômage au UK et le pays est dans un état lamentable, le rapport de force ne leur est pas favorable a priori et pourtant l'Europe déroge et ils obtiennent un statut particulier.

Il n'y a éventuellement pas de place dans les traités actuel ? On fera donc un nouveau statut spécifique au Royaume Uni.

 

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il y a 58 minutes, Alexis a dit :

Ce pouvoir pourrait théoriquement servir de monnaie d'échange pour Londres

 

- Accès au même titre qu'un Etat membre au marché commun des biens et - le plus important - des services. Notamment financiers. Vu l'importance de la City, vu d'ailleurs la profession de Monsieur Philip May, le mari de Theresa, c'est sans doute l'objectif impératif

- Autant de contrôle sur l'immigration européenne que possible, essentiellement pour ne pas décevoir les Brexiteurs. C'est probablement l'objectif numéro deux. Là, le gouvernement May pourrait se satisfaire d'une victoire partielle, mais elle devrait faire une différence suffisamment claire avec la situation actuelle pour qu'ils ne puissent être accusés de "trahison" par une moitié du parti conservateur sans compter une partie de la population britannique

Tout est dans le "théoriquement" ...  Faut beaucoup d'imagination pour penser que le Conseil va consentir que les Brits bloquent le processus de décision  (leur cassent les burnes, pour être clair)  sans rien faire ou que cette position (théorique)  Brit serait tenable sans prendre en compte les intérêts (et pressions) de ses propres lobbys...  Tout comme imaginer que l'opinion des "couillons" qui ont voté anti immigrés ait la moindre importance là-dedans .  Par contre, qu'ils essayent de négocier avec le Conseil, en quelque sorte établir un "plan politique" avant de rentrer dans le dur de la négo , c'est possible. Encore faut-il  que le statut du Conseil le permette, qu'il se prête à ce jeu "informel", discuter du sexe des anges façon "les ailes du désir" de Wenders :laugh:  Quand on voit le formalisme juridique de certains..

Donc si l'on résume :  ils aimeraient (ils rêvent?) que ça reste en l'état, tout en continuant à appliquer les normes et  payer, mais en perdant au passage le pouvoir de peser sur l'établissement de ces normes.  C'est ce que l'on appelle une victoire? :rolleyes:

Pour le 3e point , ça me parait relever de la théorie des "rêves humides"  ou du "cul de crémière"   

 

 

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il y a 3 minutes, Castor a dit :

On oublie aussi un peu vite qu'en 1985 quand le rabais est accepté. il y a 12% de chômage au UK et le pays est dans un état lamentable, le rapport de force ne leur est pas favorable a priori et pourtant l'Europe déroge et ils obtiennent un statut particulier.

 On fera donc un nouveau statut spécifique au Royaume Uni.

Et oui, l'Europe se montre solidaire avec un membre, c'est tout le contraire du rapport de forces. Non? Et ce n'est pas le seul cas... 

Ben, ça reste à voir.  Ils ne veulent plus être membres de l'Union, faut partir de cette volonté là.  L'Union ne peut pas rendre indolore cette décision, faire comme si rien n'était changé. Ca serait risquer l'explosion du système.  Mais oui, le statut d'associé sera spécifique, comme sont spécifiques les associations avec les non membres, Suisse, Norvège, Andorre ou le Vatican. Ce qui n'est possible, à mon sens, c'est la dissymétrie des accords sur des choses aussi fondamentales que la libre circulation des personnes, le marché et ses normes, la contribution, garder des privilèges de membre sans y être.   

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Faire chier le conseil pourrait s'avérer contre-productif en effet.

Sur le volet uniquement financier, j'ai lu que le recrutement de Barroso par Goldman Sachs avait entre autres but d’utiliser ses relations au conseil et à la commission pour ménager les intérêts de la City dans la négociation de transition sur le passeport financier. Je suis très impatient de voir ce bonhomme à l'oeuvre.

 

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il y a 8 minutes, debonneguerre a dit :

Faire chier le conseil pourrait s'avérer contre-productif en effet.

Sur le volet uniquement financier, j'ai lu que le recrutement de Barroso par Goldman Sachs avait entre autres but d’utiliser ses relations au conseil et à la commission pour ménager les intérêts de la City dans la négociation de transition sur le passeport financier. Je suis très impatient de voir ce bonhomme à l'oeuvre.

 

Je ne suis pas certain que Barroso soit  la meilleure option pour avoir des entrées auprès de la Commission présidée par Juncker, j'aurais plutôt pensé le contraire.  Grillé aussi auprès du Parlement.  Pour le Conseil, je ne sais pas, ça dépend des pays et des tendances politiques, je suppose

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il y a 25 minutes, debonneguerre a dit :

Sur le volet uniquement financier, j'ai lu que le recrutement de Barroso par Goldman Sachs avait entre autres but d’utiliser ses relations au conseil et à la commission pour ménager les intérêts de la City dans la négociation de transition sur le passeport financier. Je suis très impatient de voir ce bonhomme à l'oeuvre.

Tu n'es pas le seul. :smile:

Je pense que tout ce que l'Europe compte de militants et sympathisants souverainistes, eurosceptiques et autres partisans de la démocratie sont très impatients de le voir continuer. :laugh:

 

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Moi aussi je suis très impatient sachant que c’est le Royaume-Uni qui l’avait imposé en tant que président de la commission européenne (2004-2014). Mais ça c’était au temps des jours bénis de la belle Angleterre. ^ ^

Un documentaire à voir et à revoir sur les relations incestueuses de dirigeants européens et de cette adorable banque. C’est croustillant…

Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde (Arte, 2015)

 

 

 

 

Modifié par Gravity
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31 minutes ago, Fusilier said:

Et oui, l'Europe se montre solidaire avec un membre, c'est tout le contraire du rapport de forces. Non? Et ce n'est pas le seul cas... 

Tu veux dire que c'est par solidarité avec l'économie poussive du Royaume Uni du début des années 80 que 35 après leur statut d'exception existe toujours malgré une santé économique incomparable ?
C'est par solidarité qu'au bout de 4 ans de négociation tendu et après que Thatcher ai menacé de ne pas effectuer les payements de TVA il y ai finalement eu une décision (qui est considéré comme ayant été une victoire du RU sur l'UE).

C'est du 2nd degré ?

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