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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

Ce sondage n’accepte plus de nouveau vote


Messages recommandés

Ça y est on a un nom: 

Citation

(...) Michel Barnier, désigné mercredi pour négocier au nom de l'exécutif européen la sortie du Royaume-Uni de l'UE, est l'architecte de l'Union bancaire européenne et passe pour être la "bête noire" de la City. (...)
http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/le-francais-michel-barnier-negociera-la-sortie-du-royaume-uni-de-l-ue-589123.html 

On peut voir le verre à moitié vide: on désigne déjà un interlocuteur, certains peuvent en déduire qu' on s’apprête à négocier avant l'activation de l'article 50. Mais on peut aussi estimer que son passé de commissaire européen n'a pas laissé que des bons souvenirs à Londres : 

Citation

(...) Mr Barnier has always insisted he went to great lengths to avoid alienating Britain or the City when he was the EU’s single market commissioner from 2009 to 2014. But his interventionist instincts and Gaullist style at times made him the nemesis of the UK Treasury. Britain was outvoted for the first time on a major EU financial services law in 2013, when it objected to a revamp of bank capital rules. (...)
https://next.ft.com/content/4dec1698-53db-11e6-befd-2fc0c26b3c60 


Je pencherais plutôt pour la seconde option, mais chacun peut voir midi à sa porte 

Le 25 juillet 2016 à 18:43, Tancrède a dit :

D'un autre côté, faut pas non plus trop en conclure, du moins sur le sujet des universités:

- comme évoqué dans l'article, cela peut durer jusqu'à ce que les négociations donnent quelque chose, et un nouveau "business as usual" (pas forcément éloigné de ce qui se faisait avant, c'est la crainte montante pour l'ensemble du statut post Brexit par chez nous) s'installera. Ca leur ferait donc quelques années problématiques (considérant l'impact dans le temps de ces projets), mais un rétablissement

- la relance évoquée par le gouvernement britannique s'attacherait j'imagine à financer au moins partiellement le gap

- c'est peut-être un mal nécessaire dans le secteur des universités modernes où le budget de recherche est souvent délirant et aux dépends des études et des étudiants depuis maintenant quelques décennies, étant donné l'importance démesurée donnée à la recherche (et dans les faits, surtout à la production de papier qui est le principal critère de mesure de la recherche) comme critère d'évaluation de ces lieux censés être avant tout des institutions de formation. Se renforcer sur le côté académique pour créer plus d'étudiants plus qualifiés pour se lancer dans la recherche -et accessoirement baisser drastiquement le coût de la scolarité- ou une activité de haut niveau, est désormais un enjeu majeur pour les systèmes de formation supérieurs, la bulle de l'endettement et les inégalités importantes et croissantes d'accès à l'enseignement supérieur n'étant pas que des spécialités américaines. 

Les deux premiers points me semblent contradictoires: soit c'est Business as usual, soit le gouvernement prend acte d'une situation difficile et agit en conséquence.
Pour le troisième point, bon courage à celui qui engagera ce type de réformes. Les universités et autres grandes écoles disposent d'une certaine inertie et leurs anciens élèves ne manifestent pas toujours un grand enthousiasme face au changement (je me souviens d'un paleux sur ce forum, plutôt mitigé vis-à-vis de Sciences Po depuis la réforme LMD ... :tongue:) Faire évoluer les facultés -britanniques ou autres- me semble presque aussi compliqué que de réformer la république romaine du 1er siècle avant notre ère. Marius, Sulla/ Scylla et même César s'y sont cassés les dents. Qui sera l'Octave-Auguste de l'enseignement supérieur britannique??

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19 minutes ago, Desty-N said:


Je pencherais plutôt pour la seconde option, mais chacun peut voir midi à sa porte 

Les deux premiers points me semblent contradictoires: soit c'est Business as usual, soit le gouvernement prend acte d'une situation difficile et agit en conséquence.
Pour le troisième point, bon courage à celui qui engagera ce type de réformes. Les universités et autres grandes écoles disposent d'une certaine inertie et leurs anciens élèves ne manifestent pas toujours un grand enthousiasme face au changement (je me souviens d'un paleux sur ce forum, plutôt mitigé vis-à-vis de Sciences Po depuis la réforme LMD ... :tongue:) Faire évoluer les facultés -britanniques ou autres- me semble presque aussi compliqué que de réformer la république romaine du 1er siècle avant notre ère. Marius, Sulla/ Scylla et même César s'y sont cassés les dents. Qui sera l'Octave-Auguste de l'enseignement supérieur britannique??

Ca finit souvent par arriver quand même, à un moment ou à un autre... Surtout quand la nécessité financière fait loi. 

 

Quote

 

Ça y est on a un nom: 

On peut voir le verre à moitié vide: on désigne déjà un interlocuteur, certains peuvent en déduire qu' on s’apprête à négocier avant l'activation de l'article 50. Mais on peut aussi estimer que son passé de commissaire européen n'a pas laissé que des bons souvenirs à Londres : 

 

Junker a choisi son camp, assez nettement: certains disent que c'est parce qu'il a une certaine conscience historique et qu'il ne veut pas être celui qui a planté l'Europe en donnant un passe aux Britiches (cad une UE à la carte où on peut avoir les avantages sans les inconvénients), mais quoiqu'il en soit, la nomination de Barnier est un message direct, qui rappelle par ailleurs que la relation Bruxelles-Berlin n'est pas au beau fixe. Mais c'est une réplique à la position de Theresa May qui a dit quasiment en tout (sauf en le disant directement) que seule comptait sa négo avec Merkel, le reste étant appelé à s'écraser devant le résultat. Verra t-on une position commune entre Junker, la France, la Pologne et peut-être (une première dans les "camps" habituels en Europe) la Hollande (qui a récemment fait beaucoup de démarches à Londres, avant tout pour faire venir les grands établissements de la City)? De ce qui se dit, les Allemands ne semblent pas très convaincus de pouvoir faire venir une part conséquente du business de la City à Francfort, la ville étant trop petite et peu attractive (en prenant en compte tous les facteurs qui font l'attractivité) pour ce genre de business et d'individus, et le fait que la place était en passe d'être virtuellement absorbée par Londres avant le Brexit (et en préparation pour ce faire) indiquerait que beaucoup d'esprits et d'organisations (et leurs émanations politiques, le tout constituant le tropisme général, la façon dont les Allemands pensent en général chercher des capitaux) continuent sur cette lancée, ce qui placerait 2 "blocs" face à face, avec cet axe anglo-allemand d'un côté, et d'un autre, un groupement de circonstance incluant France et Bénélux, avec l'appui de la Commission. 

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Il y a 20 heures, true_cricket a dit :

Je ne perçois pas cette option comme une possibilité acceptable par les gouvernements et surtout les populations des pays de l'Union.

 

C’est effectivement pour cela que j’avais le mot ENORME en majuscule. La seule possibilité que ce plan soit accepté en Europe, c’est si l l’UK propose de payer quelque chose de bien plus fort que ce Thatcher a obtenu (6 milliards d'Euros en 2015). Avec 60 milliards d'Euros par an, et une grosse garantie, l’Europe pourrait être intéressée. Et le niveau de cette somme calmerait les autres pays intéressé de quitter l’Europe.

Le terme otage est un peu exagéré de ma part. Les migrants Européens n’ont pas de revolver pressé sur la tempe. Néanmoins, c’est le Premier Ministre qui a parlé spécifiquement de ces personnes et a refusé de s’engager sur leur avenir. Cela montre bien que c’est un des arguments qu’elle va utiliser dans ses négociations. Elle espère que la menace d’un retour forcé dans leur pays de migrants malcontents va avoir des impacts électoraux dans beaucoup de pays Européens.

Je ne pense que cet impact soit suffisant en France et en Allemagne pour faire changer d’avis ces deux pays.

Concernant les souvenirs sur l’histoire de la seconde Guerre mondiale, j’ai entendu parler de la nièce Anglaise d’un aviateur Polonais.  Il s’était installé en Angleterre après la guerre. Cette nièce, effrayée par le niveau de haine dans la campagne, avait essayé d’expliquer aux militants  UKIP cette histoire. Mais cela n’avait rien changé dans leurs têtes.

Farage a fait une affiche montrant des avions de la RAF lors de la seconde Guerre mondiale. Avec un message du genre « avec eux, il n’y avait pas d’étrangers qui entraient ». Parmi les avions en questions, une partie a été identifiée comme piloté à l’époque par des pilotes Polonais. Seule la presse anti-brexit a parlé de l’affaire. Aucun explication ou communiqué sur cette erreur dans la presse pro-Brexit pourtant très nombreuse.  Farage n’a jamais publié de démenti ou de correctif sur ce sujet.

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Il y a 19 heures, Shorr kan a dit :

Pour la WWII je ne sais pas, mais en tout cas les pilotes polonais dans warthunder ils dépotent un manche joystick entre les mains.

Avec un bâton de joie dans la main, ça dépote ?

Euh... tu peux expliquer ce que tu veux dire au juste :huh: ?

 

 

Vous y arriverez pas. J'suis déjà loin ! :laugh:

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http://www.telegraph.co.uk/news/2016/07/27/eu-appoints-former-french-minister-who-blames-britain-for-losing/ (27 juillet 2016)

Cet article dit que Michel Barnier a "perdu son emploi après que le gouvernement français eut perdu un référendum sur la constitution européenne" (losing his job after the French Government lost a referendum on the European Constitution). Est-ce que quelqu'un comprend ce que cela sous-entend ? Il était ministre des affaires étrangères de Raffarin, et n'a pas été reconduit au gouvernement sous Villepin. Mais comment peut-on savoir si c'est à cause du référendum sur la constitution européenne, et pourquoi est-ce qu'il blâme les Anglais ?

Est-ce que cela sous-entend que si Tony Blair n'avait pas annoncé un référendum en Angleterre, Chirac aurait jugé plus prudent de se passer de référendum et de faire ratifier la "constitution européenne" par les assemblées ? Tout cela me parait très tiré par les cheveux.

http://www.welt.de/politik/ausland/article157332638/Junckers-kluge-Brexit-Provokation.html (27 juillet 2016)

Didier Seeuws n'est pas un "poids lourd" comme Barnier, mais d'après un diplomate de haut rang de l'UE, les Anglais vont "se casser les dents" sur lui.

Modifié par Wallaby
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Le 13/7/2016 à 11:04, Wallaby a dit :

http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/jeremy-corbyn-latest-news-labour-leadership-nec-what-a7133336.html (13 juillet 2016)

Jeremy Corbyn a gagné la bataille procédurale qui l'oppose à ses adversaires parlementaires : le National Executive Committee lui a reconnu le droit de se présenter à sa propre succession sans les 51 signatures de députés. Mais le comité a augmenté le prix de la cotisation à payer pour pouvoir voter en la faisant passer à 25 livres contre 3 précédemment, ce qui est de nature à éloigner les supporters de Corbyn qui n'ont pas forcément autant d'argent à dépenser pour une carte de parti.

http://www.bbc.com/news/uk-politics-36909862 (28 juillet 2016)

Jeremy Corbyn a gagné en justice dans un recours formulé par un donateur du parti travailliste qui contestait la décision du National Executive Committee permettant à Corbyn de se présenter à sa propre succession sans les 51 signatures.

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La rencontre Johnson-Ayrault :

http://www.lepoint.fr/politique/cher-boris-merci-jean-marc-quand-ayrault-et-johnson-font-ami-ami-28-07-2016-2057712_20.php (28 juillet 2016)

« Je suis ravi d'être en France aujourd'hui. Merci, Jean-Marc, de m'accueillir dans une période si difficile », a répondu ensuite, dans un français parfait, le nouveau ministre britannique des Affaires étrangères.

http://www.euractiv.fr/section/royaume-uni-en-europe/news/boris-johnson-meets-french-foreign-minister-who-called-him-a-liar/ (29 juillet 2016)

Les deux ministres n’ont répondu à aucune question pendant la conférence de presse, peut-être pour éviter les questions sur leur relation, plutôt houleuse au lendemain du référendum.

http://www.bbc.com/news/uk-politics-36909328 (29 juillet 2016)

Les journalistes et diplomates parisiens se sont accordés sur le fait que le français de Mr Johnson était un peu scolaire au début mais qu'il s'était amélioré vers la fin.

Les deux ministres se sont exprimés à la presse dans le salon de l'Horloge au ministère des affaires étrangères, le Quai d'Orsay. C'est dans cette pièce que les politiciens français firent la déclaration Schuman, l'idée qui conduirait à ce qui est devenu finalement l'Union Européenne.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/video-boris-johnson-etrille-par-des-journalistes-americains-devant-john-kerry_1814386.html (20 juillet 2016)

John Kerry a tenu à apporter son soutien à Boris Johnson. "Notre ambassadeur au sein de l'Union européenne à Bruxelles (...) m'a expliqué que cet homme est très intelligent et compétent".

Le livre Winston/The Churchill Factor de Boris Johnson :

http://www.lesechos.fr/11/09/2015/LesEchos/22021-039-ECH_winston-churchill--le-sens-de-l-histoire.htm (11 septembre 2015)

« La première fois que vous rencontrez Winston, vous ne voyez que ses défauts, disait Pamela Plowden, son premier amour. Puis vous passez le restant de votre vie à découvrir ses vertus. » Le livre est parsemé de dithyrambes.

Ce n'est pas un manuel d'histoire, c'est une gigantesque oeuvre de communication qui met en avant la grandeur de la Grande-Bretagne.

http://www.parismatch.com/Chroniques/LIVRESQUE/La-victoire-en-parlant-Boris-Johnson-Winston-Churchill-834941 (28 septembre 2015)

Contrairement à ce qu’on voit en ce moment, la politique ne se résume pas à des hasards, des incertitudes et de la patience. Avec Churchill, elle se composait d’énergie, de courage et de vision.

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Le mercredi 27 juillet 2016 à 19:28, Wallaby a dit :

http://www.telegraph.co.uk/news/2016/07/27/eu-appoints-former-french-minister-who-blames-britain-for-losing/ (27 juillet 2016)

Cet article dit que Michel Barnier a "perdu son emploi après que le gouvernement français eut perdu un référendum sur la constitution européenne" (losing his job after the French Government lost a referendum on the European Constitution). Est-ce que quelqu'un comprend ce que cela sous-entend ? Il était ministre des affaires étrangères de Raffarin, et n'a pas été reconduit au gouvernement sous Villepin. Mais comment peut-on savoir si c'est à cause du référendum sur la constitution européenne, et pourquoi est-ce qu'il blâme les Anglais ?

Est-ce que cela sous-entend que si Tony Blair n'avait pas annoncé un référendum en Angleterre, Chirac aurait jugé plus prudent de se passer de référendum et de faire ratifier la "constitution européenne" par les assemblées ? Tout cela me parait très tiré par les cheveux.

http://www.welt.de/politik/ausland/article157332638/Junckers-kluge-Brexit-Provokation.html (27 juillet 2016)

Didier Seeuws n'est pas un "poids lourd" comme Barnier, mais d'après un diplomate de haut rang de l'UE, les Anglais vont "se casser les dents" sur lui.

 

C’est vrai que cette histoire de référendum est  incompréhensible.

Peut-être que les journaux UK se présentent à tord comme responsable de tout et n’importe quoi en Europe. Le référendum perdu, c’était à cause d’un article très critique dans le Times. Alors qu’en France, personne n’a entendu parler de l’article!

Une chose est sure, Les banques UK n’aiment pas Barnier. Quand il était Commissaire Européen, il a travaillé sur les règlements que la City détestait. Il connait bien le domaine financier.

 

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il y a 2 minutes, Marcus a dit :

Le référendum perdu, c’était à cause d’un article très critique dans le Times.

Barnier aurait rendu le Times responsable de la victoire du "non" en France ? Cela veut dire que quelque part on devrait pouvoir trouver une citation de Barnier qui critique le Times ?

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3 novembre 2014. Boris Johnson explique la rhétorique churchillienne : l'utilisation de mots courts anglo-saxons - le langage qui précède la conquête normande - excluant les mots d'origine latine ou française, et les figures classiques telles que l'anaphore ou le chiasme.

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il y a 29 minutes, Wallaby a dit :

Barnier aurait rendu le Times responsable de la victoire du "non" en France ? Cela veut dire que quelque part on devrait pouvoir trouver une citation de Barnier qui critique le Times ?

Non, je ne parlais d’un article du Times que comme une hypothèse possible sur le fait que pour la presse UK, Barnier est anglophobe.

Si le référendum avait échoué c’est à cause de raisons franco-fr ancaises. Pas à cause d’un article anti euro (anti-euro et pas anti-barnier) que personne n’a lu même en UK.

La City déteste Barnier à cause de ses tentatives de régulations. Elle a du payer la presse UK pour démolir sa réputation. Le présenter comme un aigri ivre de vengeance contre l’UK. C’est pour cette raison que Barnier est présenté comme fou de rage à cause d’un article contre l’Europe ou quelque chose d’équivalent.

Il est possible que l’article original n’existe pas.

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22 novembre 2014. Boris Johnson présente son livre sur Churchill à la librairie Politics & Prose à Washington. Toutes sortes de sujets d'actualité sont évoqués : Europe, Proche-Orient, Chine... Je ne sais pas s'il fait un bon homme politique, mais en tout cas il ferait un bon professeur, sachant captiver son auditoire tout en transmettant des connaissances.

Modifié par Wallaby
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http://www.telegraph.co.uk/news/2016/07/30/theresa-may-opposes-chinese-investment-in-britain-vince-cable-sa/ (30 juillet 2016)

Selon Vince Cable, ancien ministre libéral-démocrate, Theresa May a un "préjugé général" contre les investissements chinois. Selon d'autres sources, la récente décision de revoir le projet de centrale nucléaire de Hinkley point ne serait pas lié à une inquiétude face à EDF, mais face au fait que les Chinois obtiennent 33.5% de la centrale et une option sur une autre centrale ailleurs dans l'Essex.

Avant de devenir directeur de cabinet de Theresa May, Nick Timothy avait mis en garde contre l'éventualité que les Chinois n'utilisent leur position pour introduire des faiblesses dans les systèmes informatiques.

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Certains au Royaume-Uni commencent à revenir sur terre. Bref, ce que l'on savait déjà, avant de vivre de barrières douanières, l'agriculture vit de subventions (une autre forme de barrière douanière) et de transferts provenant d'autres secteurs productifs pour vivre.

On notera également que deux des plus gros arguments pro Leave sont en train de s'effondrer. le premier a été tué dans l'oeuf moins d'une demi journée après le vote (i.e. le refinancement du NHS), le second est en train de passer à trappe également. Au final, il ne restera que le dumping fiscal sur base de l'impôt sur les sociétés. L'argent économisé sur la cotisation à l'UE aura donc toutes les chances d'être dédié à couvrir la dépense que constituera cette réduction projetée sur l'impôt des sociétés.

http://uk.businessinsider.com/farmers-who-voted-leave-are-regretting-their-vote-2016-7

Modifié par Chronos
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Intéressant. Il se disait que les agriculteurs étaient plus pro-européens que les pêcheurs, notamment en raison des subventions liées à la PAC et aussi au fait qu'ils avaient le sentiment d'être plus forts et plus protégés en étant dans l'UE. Il y avait aussi sans doute le souvenir d'avoir été vus comme des travailleurs de seconde zone à l'époque de la révolution industrielle.

J'attends maintenant de voir comment ça va se passer pour les fonds européens aux régions en retard de développement.

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il y a 8 minutes, Ciders a dit :

Intéressant. Il se disait que les agriculteurs étaient plus pro-européens que les pêcheurs, notamment en raison des subventions liées à la PAC et aussi au fait qu'ils avaient le sentiment d'être plus forts et plus protégés en étant dans l'UE. Il y avait aussi sans doute le souvenir d'avoir été vus comme des travailleurs de seconde zone à l'époque de la révolution industrielle.

J'attends maintenant de voir comment ça va se passer pour les fonds européens aux régions en retard de développement.

Dur de dire, il ne reste plus beaucoup pour l'Europe de l'Ouest de toute façon. L'éligibilité aux fonds régionaux se calcule sur la base du PIB régional qui doit être inférieur à 75% de la moyenne des PIB régionaux. L'élargissement à l'Est a fait basculer les fonds de ce côté là et pour des résultats discutables.

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Il y a 9 heures, Chronos a dit :

Certains au Royaume-Uni commencent à revenir sur terre. Bref, ce que l'on savait déjà, avant de vivre de barrières douanières, l'agriculture vit de subventions (une autre forme de barrière douanière) et de transferts provenant d'autres secteurs productifs pour vivre.

On notera également que deux des plus gros arguments pro Leave sont en train de s'effondrer. le premier a été tué dans l'oeuf moins d'une demi journée après le vote (i.e. le refinancement du NHS), le second est en train de passer à trappe également. Au final, il ne restera que le dumping fiscal sur base de l'impôt sur les sociétés. L'argent économisé sur la cotisation à l'UE aura donc toutes les chances d'être dédié à couvrir la dépense que constituera cette réduction projetée sur l'impôt des sociétés.

http://uk.businessinsider.com/farmers-who-voted-leave-are-regretting-their-vote-2016-7

Cet article de Business Insider ne fait que recycler l'agitation des peurs de la campagne référendaire sans ajouter aucun élément nouveau. Rien dans l'article n'indique que quoi que ce soit "est en train de passer à la trappe". C'est juste des pro-Remain qui agitent la peur que des choses "passent à la trappe". Ils continuent de dire après le référendum ce qu'ils disaient déjà avant.

Un Lord pro-Remain dit que des électeurs pro-Brexit "reviennent sur terre". Doit-on le croire sur parole, sans preuve, sans un sondage qui apporterait un constat objectif ?

Il dit qu'une majorité d'électeurs de sa circonscription a voté Brexit "et est inquiète" de l'avenir de l'agriculture. Même si on le croit sur parole, cela ne veut pas forcément dire "revenir sur terre". Ils étaient peut-être déjà inquiets au moment de mettre le bulletin dans l'urne, tout en étant encore plus inquiet de ce qui se passerait dans l'hypothèse d'une victoire du camp adverse.

Rien ne prouve que cette inquétude est nouvelle et que les électeurs n'étaient pas avertis des implications de leur vote.

Voter, c'est choisir entre deux inquiétudes.

Modifié par Wallaby
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http://www.ouest-france.fr/europe/brexit/brexit-theresa-may-jette-les-bases-de-sa-politique-industrielle-4399262 (3 août 2016)

La Première ministre britannique, Theresa May, a jeté mardi les bases de son plan destiné à adapter l'économie du pays à l'environnement post-Brexit et à relancer une politique industrielle enterrée il y a 30 ans par Margaret Thatcher.

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http://www.letelegramme.fr/bretagne/lutte-antiterroriste-des-gendarmes-sur-les-ferries-04-08-2016-11170167.php (4 août 2016)

Une patrouille de gendarmerie maritime française a été hélitreuillée sur un ferry transmanche entre Portsmouth et Ouistreham, à la sortie des eaux territoriales britanniques.

Modifié par Wallaby
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http://www.lepoint.fr/monde/la-liste-des-honneurs-de-cameron-herisse-les-britanniques-02-08-2016-2058644_24.php (2 août 2016)

Controverse sur les médaillés et ennoblis de Cameron.

Sur la "liste des honneurs" de David Cameron figurent ainsi un banquier de la City impliqué dans un scandale, de gros donateurs à la campagne du maintien dans l'Union européenne, des conseillers politiques de l'ancien chef du gouvernement tory entre 2010 et 2016 et même la coiffeuse de son épouse Samantha.

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