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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

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il y a 26 minutes, seb24 a dit :

Ça avait déjà commence je pense. Ils passent juste a une phase plus significative. La prochaine étape dépendra sûrement de l'orientation des négociations.

Après l'annonce d'un Brexit dur et des discours assez discourtois (plus d'un coté que de l'autre, mais ce n'est pas la récré), je n'ai aucun doute sur ce que donneront les négociations : pschitt !

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Dans la même veine, un long papier du Guardian détaille le malaise des compagnies aériennes anglaises qui craignent de devoir quitter le RU pour pouvoir poursuivre leurs activités dans le reste de l'UE, où des règles imposent (entre autres) que la majorité du capital des compagnies soit détenu par des personnes (physiques ou morales) de l'UE.

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1 hour ago, Boule75 said:

Dans la même veine, un long papier du Guardian détaille le malaise des compagnies aériennes anglaises qui craignent de devoir quitter le RU pour pouvoir poursuivre leurs activités dans le reste de l'UE, où des règles imposent (entre autres) que la majorité du capital des compagnies soit détenu par des personnes (physiques ou morales) de l'UE.

Je suis en train de me dire que beaucoup de boîtes basées au RU et dans ses dépendances à fiscalité "compréhensive" (City comprise) et transparence douteuse (encore une fois, City comprise) vont surinvestir dans le lobbying à Bruxelles et faire autant pression que possible sur les pays les plus sensibles (ou désireux de récupérer des implantations et investisseurs) pour réorganiser le lobby anti-règlementation auprès des instances européennes: le commentaire de O'Leary et les préparatifs évoqués dans l'article semblent évoquer ce genre de ligne directrice quand est évoquée une "adaptation". S'il est sûr que les ultra-libéraux et anti-règlementation de tous types vont en prendre un coup avec la perte de la présence britannique autour de la table, les puissances qui soutiennent leur effort ne vont, elles, pas quitter l'arène politique bruxelloise et chercher à tout prix à se réorganiser. Va falloir que je pose des questions en ce sens à mes quelques connaissances bruxelloises; que des gens de mauvaise vie, je vous rassure (avocats, lobbyistes, un fonctionnaire européen, un représentant des régulateurs nationaux pour un secteur d'actvité... Bref, la lie de la société (et je ne crois pas être si ironique que ça). 

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Il y a 13 heures, Tancrède a dit :

Je suis en train de me dire que beaucoup de boîtes basées au RU et dans ses dépendances à fiscalité "compréhensive" (City comprise) et transparence douteuse (encore une fois, City comprise) vont surinvestir dans le lobbying à Bruxelles et faire autant pression que possible sur les pays les plus sensibles (ou désireux de récupérer des implantations et investisseurs) pour réorganiser le lobby anti-règlementation auprès des instances européennes: le commentaire de O'Leary et les préparatifs évoqués dans l'article semblent évoquer ce genre de ligne directrice quand est évoquée une "adaptation". S'il est sûr que les ultra-libéraux et anti-règlementation de tous types vont en prendre un coup avec la perte de la présence britannique autour de la table, les puissances qui soutiennent leur effort ne vont, elles, pas quitter l'arène politique bruxelloise et chercher à tout prix à se réorganiser. Va falloir que je pose des questions en ce sens à mes quelques connaissances bruxelloises; que des gens de mauvaise vie, je vous rassure (avocats, lobbyistes, un fonctionnaire européen, un représentant des régulateurs nationaux pour un secteur d'actvité... Bref, la lie de la société (et je ne crois pas être si ironique que ça). 


Ce problème n’est pas nouveau. Quand Swissair a voulu acheter la majorité d’une compagnie aérienne Française, le nouveau proprio à été obligé de passer discrètement et  illégalement par un prête-nom Français.  Pour respecter l’obligation qu’une compagnie aérienne d’un doit être possédée par des capitaux d’un pays pour être bénéficier les  droits du à la compagnie du pays. Autrement,  le nombre de vol autorisé entre la Suisse et la France aurait été reparti entre Swissair et la compagnie Française sur le quota fixé entre le gouvernement Suisse et la France. Ce n’est pas du tout ce que voulait ni le gouvernement Suisse ni Swissair. Ils voulaient récupérer les autorisations  de vol de la compagnie aérienne Française.

Les compagnies aériennes dont les fonds sont basés en UK n’ont pas beaucoup de choix :
1 - Elles peuvent continuer comme avant  leur organisation de lignes. Mais la concurrence avec les compagnies 100% Européennes sera nettement plus couteuse qu’avant.
2  - Elles peuvent abandonner le marché Européens.  Economiquement, c’est du suicide.
3 –  Elles peuvent déplacer leurs  fonds vers  l’Europe.  Cela aura forcément un cout.
4  - Elles peuvent laisser leur fonds en UK et chercher une astuce pour passer pour des compagnies 100% Européennes.

Visiblement, Tancrède se pose la question de la légalité de la solution 4 (l’astuce). Maintenant ou dans le futur. Moi, je n’ai pas le niveau pour répondre.

Tancrède pense que des états  Européens sont  prêts à aider les compagnies UK. C’est malheureusement évident. Par contre, ils n’ont pas l’expérience du gouvernement UK pour rameuter son parti, son veto,…

Regardez l’Irlande.  Sa gestion des données aux USA a été aussi efficace que la charge de la brigade légère en Crimée…

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il y a une heure, nemo a dit :

En lui donnant les mêmes avantages et en changeant l'étiquette?

Pas avec le déclenchement de l'article 50. Ce sera une sortie de l'UE est une perte sèche. Ils doivent renégocier leur relation avec l'UE comme un pays non membre.

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C'est un peu une nouvelle inutile prise comme ça mais compte tenu de l'institution que représente la Lloyd's of London...

Brexit: Lloyd's of London, la Bourse d'assurance londonienne, opte pour Bruxelles comme base européenne (LaLibre.be)

Quand on sait ce que représente la Lloyd's, son besoin de base dans l'UE est un message assez fort. En ce qui me concerne, son établissement à Bruxelles signifie juste plus d'embouteillage1 pour nous mais soit...

 

 

1 Ça fait des années que Bruxelles est au top des villes les plus embouteillée d'Europe.

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Dans la même veine des effets du Brexit (sociétés, expatriés, etc.)

Brexit: au Royaume-Uni, ces entreprises qui se préparent à mettre les voiles

http://www.rfi.fr/europe/20170328-brexit-royaume-uni-ces-entreprises-preparent-mettre-voiles

Brexit : une trentaine de sociétés de la finance délocalisent à Paris
Selon RTL, l'Autorité des marchés financiers examine le cas d'une trentaine de petites sociétés basées à Londres après la décision britannique de quitter l'UE.

http://www.lepoint.fr/economie/brexit-une-trentaine-de-societes-de-la-finance-delocalisent-a-paris-28-03-2017-2115246_28.php

Brexit : ces entreprises qui quittent Londres pour Paris

http://www.boursorama.com/actualites/brexit-ces-entreprises-qui-quittent-londres-pour-paris-4857a1027e666208c24c4daef6cabcef

 

Brexit: de plus en plus de Britanniques cherchent à obtenir le passeport allemand

Avec le Brexit, de nombreux britanniques expatriés dans des pays de l'Union européenne, choisissent d'obtenir un autre passeport, afin de conserver le droit de s'installer où ils le souhaitent dans l'UE,....


http://www.bfmtv.com/international/brexit-de-plus-en-plus-de-britanniques-cherchent-a-obtenir-le-passeport-allemand-1130986.html

Modifié par Benoitleg
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il y a 23 minutes, mehari a dit :

Certes mais le symbole est là (sans compter que ça représente un dixième de leurs effectifs)...

C'est surtout une premier équipe. Ce sont 100 personnes pour mettre en place la branche en Europe puis d'autre embauche vont suivre.

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il y a une heure, Tancrède a dit :

J'ai quelques anecdotes que j'ai trouvé révélatrices [...]

Même série, de l'autre côté de la manche : Maisons-Laffitte, banlieue huppée à l'Ouest de Paris, "cité du cheval", hippodrome, golf, parc et château. Des expatriés anglais vivant là depuis longtemps, travaillant sur Paris (15mn en RER) dans les banques, des avocats, des cadres, demandent la nationalité française. Pas d'idée du volume, mais l'une de mes connaissances me cite plusieurs cas parmi les siennes.

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Les britanniques installés en Espagne angoissent, plus de 300 000,  dont beaucoup de retraités. Ils ont perdu du pouvoir d'achat (avec la baisse de la Livre) et évidemment ils craignent de ne plus avoir accès à la Sécu espagnole (qui marche infiniment mieux que la Brit...) Des demandes de passeport en vue. A moindre échelle, même pb dans nôtre Sud Ouest. 

Pb de mécano industriel chez Airbus, les ailes sont fabriquées au RU, mais les structures alu sortent des usines d'Issoire

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Il y a 23 heures, Boule75 a dit :

Même série, de l'autre côté de la manche : Maisons-Laffitte, banlieue huppée à l'Ouest de Paris, "cité du cheval", hippodrome, golf, parc et château. Des expatriés anglais vivant là depuis longtemps, travaillant sur Paris (15mn en RER) dans les banques, des avocats, des cadres, demandent la nationalité française. Pas d'idée du volume, mais l'une de mes connaissances me cite plusieurs cas parmi les siennes.

Autre exemple, et en retraversant la Manche, une personne de ma famille, de nationalité est-européenne, établie en Angleterre depuis de longues années avec son mari allemand et ses enfants de nationalité allemande mais se sentant plutôt britanniques... a demandé suite au Brexit, et obtenu tout récemment la nationalité britannique. Je lui ai dit "Then, God save the Queen", et elle m'a répondu "Oh yes, God save the Queen!:happy:

En somme, pas mal de gens d'un côté ou de l'autre qui ne s'étaient jusqu'ici posé aucune question, peuvent légitimement s'inquiéter de l'issue des discussions et négociations en cours, et préfèrent prendre ceinture et bretelles pour éviter tout risque de désagrément. Ce qui est bien évidemment tout à fait raisonnable.

 

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Les grandes lignes de la "feuille de route" de l'équipe chargée de négocier le Brexit pour le compte de l'UE ont été publiées. Même si certains détails pourront être encore amendés avant adoption formelle prévue le 29 avril, l'essentiel semble maintenant défini, après des consultations qui ont déjà été nombreuses.

Brexit : les Européens sur une ligne très ferme

 

Citation

les Vingt-Sept veulent procéder à une négociation « par phases ». Pas question de commencer à parler d’un traité de libre-échange avec le Royaume-Uni avant de s’être mis d’accord sur les termes du divorce (...) approche « par phases », destinée à obtenir le plus vite possible des garanties sur le sort des plus de 3 millions d’Européens résidant au Royaume-Uni, et sur les obligations dont Londres devrait s’acquitter dans le cadre du budget de l’Union européenne (Bruxelles réclame jusqu’à 60 milliards d’euros).

Donc, attendre l'engagement de Londres à payer sa quote-part du financement des politiques déjà enclenchées au jour le déclenchement de l'article 50 - mais qui peuvent s'étaler sur plusieurs années ensuite, y compris une période où la Grande-Bretagne ne sera plus dans l'UE - avant de discuter d'un traité de libre-échange futur.

Pression maximale pour que Londres ne puisse tenter de négocier à la baisse ces paiements.

> "De bonne guerre", je dirais. Affaire de gros sous, et il s'agit de les récupérer. Aucune raison de faire du sentiment, c'est du portefeuille des contribuables des pays membres de l'UE qu'il s'agit

 

Citation

parler de la « relation future ». Cependant, un accord sur cette dernière ne pourra être signé qu’une fois que le Royaume-Uni sera devenu « un pays tiers », c’est-à-dire une fois le divorce prononcé.

Ni signé, ni donc ratifié. Ce qui signifie que Londres aura perdu tout levier lié à son appartenance à l'UE au moment où les dispositions de l'accord seront adoptées, y compris par les parlements nationaux des pays membres.

Voir l'épisode du parlement wallon au sujet de l'accord CETA pour bien évaluer ce que signifie cette contrainte...

>  Assez attendu je dirais. Volonté de traiter la Grande-Bretagne exactement comme un autre Etat tiers, sans lui reconnaître aucun bénéfice ni avantage au fait qu'elle est actuellement et pour deux ans encore un pays membre. Ce qui se conçoit facilement vu que c'est le RU qui prend l'initiative de la sortie

 

Citation

Si un « accès limité à l’acquis européen [au marché unique] devait être envisagé, cela exigerait le respect des règles en vigueur dans l’Union » – autrement dit, le respect par Londres des décisions de la Cour de justice de l’UE. Un point très sensible, les Brexiters réclamant de pouvoir se soustraire au plus vite aux arrêts de la Cour de Luxembourg.

Conditionner tout accord de libre-échange un peu approfondi - si l'interprétation de l'auteur de l'article est correcte - à une suprématie même sectorielle d'une justice supranationale... c'est donner très clairement le choix au gouvernement britannique entre s'asseoir sur l'une des motivations principales du Brexit la suprématie du droit national, ou d'oublier tout libre-échange poussé.

> Là, je suis dubitatif. Cela ressemble fort, non à la protection des intérêts des Etats membre de l'UE, mais à une volonté d'humiliation gratuite du RU. Pourquoi serait-il indispensable de respecter la suprématie d'une cour de justice supranationale pour commercer ? :huh:

(sous réserve que l'interprétation de l'article que je cite soit la bonne encore une fois)

 

Citation

inclure des garanties contre le dumping « fiscal, social et environnemental ». Les Européens craignent que les Britanniques, pour compenser la fin de l’accès au marché unique, ne soient tentés de devenir un vaste paradis fiscal.

Il n'a pas manqué de voix au Royaume-Uni pour proposer de faire du pays le Singapour de l'Europe, la zone de basse tarification fiscale, etc. qui attirerait le plus clair des investissements intercontinentaux en Europe.

Cette voie est barrée.

> Absolument indispensable. Le dumping fiscal est déjà un problème dantesque en UE, voir le paradis fiscal appelé Luxembourg et l'élection de son magouilleur en chef à la tête de la Commission :blink::angry: ! Pas question d'en rajouter

 

Citation

Pour ce qui est des intérêts prioritaires des Européens, le document insiste sur le sort des citoyens européens. Ils espèrent parvenir à « des garanties réciproques » et « non discriminatoires ».

Et c'est là que le bât risque de blesser, pour plus d'un partisan du Brexit refusant la forte immigration économique d'Europe de l'Est.

Du point de vue britannique, l'idéal serait de s'entendre avec les Européens riches voisins les plus proches pour que les Français, Allemands et autres Néerlandais continuent d'être aussi bien traités en Grande-Bretagne à l'avenir qu'ils le sont aujourd'hui, et en échange mêmes garanties pour les Britanniques établis dans ces pays, tandis que les Européens pauvres voisins un peu plus distants - mais respectés tout autant ohlala vous pensez bien ! - pourraient voir leur immigration réduite, et beaucoup moins de Polonais au RU, pour ne rien dire des Roumains, et si les Britanniques ont moins de facilités dans ces pays qu'en France ou en Espagne, de toute façon rienafout' qu'est-ce qu'on irait faire là-bas au juste de toutes façons ?

Ça ne va pas passer. Les droits réciproques reconnus aux Allemands, Français et autres Italiens devront l'être aussi aux Roumains, Bulgares et autres Slovaques.

>  Evidemment justifié et inévitable. Les pays membres de l'UE sont en droit égaux entre eux, leurs citoyens aussi, la négociation ne peut mener à aucune discrimination

 

 

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@Alexis
 :

- Pour les cours de justice de l'Ue qui devraient trancher les litiges commerciaux, il me semble que c'est aussi appliqué pour la Turquie ou autres adhérents de l'Union douanière.

- pour ce qui concerne la régulation de l'émigration, en général, et pas seulement européenne, il est reproché au RU depuis des années d'être absolument laxiste en matière de droit du travail et de constituer ainsi un véritable appeau à migrants corvéables : ils n'ont qu'à changer un peu ça...

 

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3 hours ago, Alexis said:

Conditionner tout accord de libre-échange un peu approfondi - si l'interprétation de l'auteur de l'article est correcte - à une suprématie même sectorielle d'une justice supranationale... c'est donner très clairement le choix au gouvernement britannique entre s'asseoir sur l'une des motivations principales du Brexit la suprématie du droit national, ou d'oublier tout libre-échange poussé.

> Là, je suis dubitatif. Cela ressemble fort, non à la protection des intérêts des Etats membre de l'UE, mais à une volonté d'humiliation gratuite du RU. Pourquoi serait-il indispensable de respecter la suprématie d'une cour de justice supranationale pour commercer ? :huh:

(sous réserve que l'interprétation de l'article que je cite soit la bonne encore une fois)

 

Ce n'est pas une question d'humiliation mais de bon sens et d'égalité. Si le RU veut rentrer, même dans certains domaines seulement, dans le Marché Unique, il sera traité comme chacun de ses membres. Faire autrement serait faire un traitement de faveur.

Ainsi la Norvège applique chaque régulation européenne (plus ou moins) sans discuter, paie une contribution au budget européen et surtout obéit aux arrêts de la cour européenne. La seule différence entre la Norvège et, disons la Slovénie, c'est que la Slovénie est membre de l'UE et par conséquent possède un pouvoir de décision direct à l'Union.

Si le RU n'obéit pas à la Cour, pourquoi est-ce que la Norvège le devrait?

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3 hours ago, Boule75 said:

@Alexis
 :

- Pour les cours de justice de l'Ue qui devraient trancher les litiges commerciaux, il me semble que c'est aussi appliqué pour la Turquie ou autres adhérents de l'Union douanière.

- pour ce qui concerne la régulation de l'émigration, en général, et pas seulement européenne, il est reproché au RU depuis des années d'être absolument laxiste en matière de droit du travail et de constituer ainsi un véritable appeau à migrants corvéables : ils n'ont qu'à changer un peu ça...

 

A un moment ou un autre, et au RU semble t-il plus vite que dans le reste de l'UE du fait du Brexit, les pays développés (occidentaux mais pas que) vont se retrouver confrontés à ce problème d'un débat sur l'immigration telle qu'elle se pratique depuis quelques années/décennies, ses raisons et ses conséquences: d'un appoint  de main d'oeuvre, on est passé à une massification du phénomène pour jouer à "corriger" la démographie, mais surtout pour aider à éviter l'inflation salariale, y compris dans des secteurs qualifiés (voire la politique de certains types de visas aux USA), le tout au mépris de la cohésion sociale et, potentiellement, de la stabilité des ensembles humains concernés dont déjà, dans les meilleures périodes, l'équilibre intérieur reste somme toute fragile, fait de compromis bancals qui se perpétuent en grande partie par l'inertie acquise et des conditions plus ou moins favorables. Une telle politique d'immigration a aussi comme conséquence de rendre moins immédiatement prioritaire d'investir dans sa propre population (et de taxer en conséquence), qu'il s'agisse d'éducation, de solidarité ou de mise en valeur du territoire (hors des nécessités économiques les plus directes), allégeant de ce fait le poids politique de telles questions par rapport à d'autres. La chose reste bien évidemment différenciée selon les zones du continent, le niveau d'homogénéité culturelle et de cohésion sociale, la proportion de populations migrantes, l'attractivité.... Mais on voit même ces tensions commencer à poindre dans les pays nordiques. 

Les Brits ont peut-être au moins partiellement changé cette équation: s'ils se tiennent à leurs choix sur le sujet, et si le poids politique derrière ces motivations reste conséquent (pas évident: on a vu que les forces du Brexit sont très disparates, en grande partie peu/mal organisées, surtout pour la durée), on verra peut-être une politique économique se réorientant un peu plus sur l'investissement dans la population britannique: confrontés aux mêmes tendances démographiques lourdes et en plus à un urgent défi économique et commercial, le pays, s'il se renforce dans sa volonté de sévèrement limiter l'immigration, va bien devoir trouver des marges de manoeuvre côté main d'oeuvre, et développer la version domestique à défaut d'importer des produits déjà tout préparés (des moins qualifiés aux plus qualifiés). Si la politique industrielle volontariste affichée par May est autre chose que du vent, il va bien falloir l'alimenter en corps à 37°c qui soient adaptés aux tâches requises, et en nombre suffisant pour pas commencer à voir des coûts salariaux prohibitifs. 

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Il y a 8 heures, Alexis a dit :

Sinon, cette image ne correspond pas à mes opinions... mais elle m'a semblé amusante :happy: donc je partage.

C'est sacrément bien trouvé. On peut certes interpréter ce détournement comme une lecture de la vie politique britannique interne. Mais on peut se demander s'il ne faut pas l'interpréter plutôt sous un angle plus internationale. Tintin constituerait alors l'allégorie bruxelloise et le capitaine Haddock l'allégorie britannique. En passant, la Royal Navy a pu compter dans ses rangs une longue lignée familiale d'officiers, au nombre desquels des amiraux, répondant au nom de Haddock. On aurait alors la mise en scène de deux êtres proches mais aux tempéramements assez différents, l'un plus raisonné et l'autre plus impulsif, face aux situations qu'ils rencontrent. Je me demande si l'auteur du détournement n'a pas été tenté à un moment ou l'autre de remplacer la tête du capitaine Haddock par celle de Boris Johnson.

 

Modifié par Skw
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