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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

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Messages recommandés

Il y a 9 heures, Gibbs le Cajun a dit :

J'ai pas trop saisi le sens de la vidéo et du commentaire .

Sa vous parle ? 

 

 

Si j'ai bien compris la barrière qui empêche cet English complètement bourré (donc les Anglais) de se faire transformer en sauce bolognaise par le train, c'est l'UE. Et le train, c'est la catastrophe qui risque (qui va) de les toucher de plein fouet. 

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Finalement, ils sont pour !

Citation

"Nous soutenons la mise en place du MPCC", la Capacité militaire de planification et de conduite, plus communément désignée QG militaire européen, a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense à l'AFP. "Nous sommes confiants qu'il sera finalisé demain" jeudi, lors d'une réunion des ministres de la Défense à Bruxelles.

 

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Il y a 4 heures, Boule75 a dit :

Finalement, ils sont pour !

 

Encore un coup de pute j'ai l'impression ...

Si les anglais veulent plus partir sa va me gonfler car ils auront encore les avantages et pas les inconvénients ...

Alors ils dégagent et pis s'est marre ...

 

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à l’instant, Gibbs le Cajun a dit :

Encore un coup de pute j'ai l'impression ...

Si les anglais veulent plus partir sa va me gonfler car ils auront encore les avantages et pas les inconvénients ...

Alors ils dégagent et pis s'est marre ...

 

Pourquoi un coup de pute? peut être une simple négociation....un gagnat-gagnant

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Le 16/05/2017 à 08:07, Gibbs le Cajun a dit :

Ben moi non , je pense que justement son côté visionnaire a montré qu'il a eu raison d'avoir cette posture. 

 

 

 

 

J'ai trouvé ces vidéos de discours du Général De Gaulle,  mais je ne les ais prises que comme support , n'ayant aucun lien avec ceux qui les partagent .

Je préfère préciser avant. 

C'est énorme, cette vidéo est une tuerie.  Déjà pas de notes, pas de prompteur, pas d'anti sèches. Un discours limpide pour ne pas dire cristallin, pas d'hésitation, de bafouillement, de heuuuu... ça c'est pour la forme. Sur le fond ce discours aurait parfaitement pu servir à expliquer le Brexit...les arguments développés par De Gaulle pour refuser l'entrée de la GB sont les mêmes que ceux qui expliquent la sortie (la monnaie, la structure économique, la vision géopolitique), aujourd'hui. C'est classe quand même, quand on compare à nombre de nos politiciens actuels qui tweetent de la merde...

 

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Il y a 11 heures, Toratoratora a dit :

C'est énorme, cette vidéo est une tuerie.  Déjà pas de notes, pas de prompteur, pas d'anti sèches. Un discours limpide pour ne pas dire cristallin, pas d'hésitation, de bafouillement, de heuuuu... ça c'est pour la forme.

Il apprenait nombre de discours par cœur, y compris en langue étrangère, y compris sans y comprendre grand chose... Et les écrivait lui-même très souvent.

Ca ne l'empêchait pas de savoir improviser (cf. certaines conférences de presse, avec des passages drolatiques et des remises au pas de certains interlocuteurs, calibrées). Grosse différence avec la situation actuelle : on n'a pas accès aux ratés, ambiguïtés, bafouillements, etc.. et pour une raison simple : il y avait éventuellement censure et surtout beaucoup moins d'enregistrements, voire pas ! Sait-on d'ailleurs, sur les discours ci-dessus, s'il y avait eu plusieurs prises ?

La diffusion immédiate, générale et continue des discours, doublée de leur analyse systématique pour y rechercher les bêtises, erreurs, ambiguïtés, tous éléments exploitables (y compris éventuellement après coupes...), la dictature des conseillers comm' préconisant, notamment, l'oubli systématique de la première partie des négations et un vocabulaire de moins de 700 mots, pour faire "peuple", concoure à la stérilisation des débats et au développement du hors-sujet.

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il y a 42 minutes, Boule75 a dit :

Il apprenait nombre de discours par cœur, y compris en langue étrangère, y compris sans y comprendre grand chose... Et les écrivait lui-même très souvent.

Ca ne l'empêchait pas de savoir improviser (cf. certaines conférences de presse, avec des passages drolatiques et des remises au pas de certains interlocuteurs, calibrées). Grosse différence avec la situation actuelle : on n'a pas accès aux ratés, ambiguïtés, bafouillements, etc.. et pour une raison simple : il y avait éventuellement censure et surtout beaucoup moins d'enregistrements, voire pas ! Sait-on d'ailleurs, sur les discours ci-dessus, s'il y avait eu plusieurs prises ?

La diffusion immédiate, générale et continue des discours, doublée de leur analyse systématique pour y rechercher les bêtises, erreurs, ambiguïtés, tous éléments exploitables (y compris éventuellement après coupes...), la dictature des conseillers comm' préconisant, notamment, l'oubli systématique de la première partie des négations et un vocabulaire de moins de 700 mots, pour faire "peuple", concoure à la stérilisation des débats et au développement du hors-sujet.

D'une manière générale, je crois que peu voire très peu d'hommes politiques contemporains écrivent eux-mêmes leurs discours, ce qui était en revanche le cas non seulement de De Gaulle, mais encore d'une bonne partie des hommes politiques de sa génération.

Il y a effectivement une question de dépendance à l'image dans les médias, aux conseillers en communication supposés être capables de la maîtriser, et plus généralement un renoncement assez général à maîtriser soi-même complètement son propre message, c'est-à-dire finalement... le contenu de ce qu'un homme politique est pourtant supposé défendre et qui doit donner sens à son action !

Je ne crois pas que la vitesse et l'ubiquité des médias actuels soit le nœud du problème, mais plutôt la réaction à cet état de fait de la plupart des hommes politiques. Ce qui a certainement aussi à voir avec l'horizon de temps dans lequel ceux-ci se laissent enfermer - si c'est le sondage de ce soir qui compte, éventuellement celui de demain, la semaine prochaine on verra, alors évidemment le politicien se concentrera sur l'écume des jours... et perdra pied et levier sur les véritables enjeux, en même temps qu'une bonne partie du respect dont il a pourtant besoin vital pour agir.

Rien n'empêcherait les politiciens d'agir différemment pour peu qu'ils le souhaitent. Ni les médias actuels, ni des talents littéraires pour la plupart plus limités que ceux de Charles de Gaulle ne seraient un obstacle.

Un petit souvenir même si je n'ai pas le lien : en 2014 Poutine accorda un très long entretien à deux journalistes français, accompagné seulement d'un traducteur, et sans que les questions aient du être soumises à l'avance. Elkabbach exprima après coup son ébahissement de cette conversation sans cadre préétabli, sans armée de communicants ni d'assistants pré-mâchant les réponses, juste un entretien sans filet aucun où le président russe expliqua les raisons de sa politique.

Poutine n'est pas noté pour des talents littéraires particuliers, et pourtant il s'en est sorti sans problème aucun. La chose n'a rien à voir avec les tendances autocratiques du système politique russe, ni avec l'avis positif ou négatif que tel ou tel peut avoir sur sa politique. Il suffit tout simplement d'être intellectuellement indépendant et de ne pas avoir peur de son ombre.

Ce qui manque avant tout à nos esclaves des communicants, dépendant de "petites mains" pour faire leurs discours... c'est un peu de caractère. :sad:

 

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il y a 27 minutes, seb24 a dit :

A mon avis ce serait pas surprenant que ça fasse partie des négociations.

Excuse moi j'ai un peu de mal a saisir ( la morphine me fait perdre le file parfois ) .

Tu veux dire que pour les négociations de sortie de la GB , sa entrerait en compte ?

 

@Boule75

Même si s'était une autre époque, ce genre de discours ne faisait pas dans la langue de bois , enfin tel qu'on l'observe actuellement ...

Quand je vois les boîtes qui ce font payer pour de la consultation et donne des cours pour apprendre a faire un discours ...

Sa rend encore moins concret nos politiciens ... Ils doivent prendre des cours sur comment ce tenir face à une caméra ...

En fait tout paraît faux , une façade qui n'est qu'un vernis sans rien derrière. 

Bon je fais pas non plus du fan boy spéciale Général De Gaulle ,  mais quand je vois les gus qui disent tout et leur contraire pour ensuite chercher un poste dans un nouveau gvt ... car ils n'auront pas d'autres occasions de le faire ... histoire d'avoir une retraite de ministre ...

Ceux-la tuent les vrais politiciens qui veulent servir le pays ...

Ou qu'ils s'accrochent tel des morpions pour toujours briller en société ...

Alors que d'autres seront les plus bosseurs et les moins visible ...

Oui je ne supporte plus cette ambiance qui  présente les partis comme des castes , ou les caciques ne laissent pas des plus jeunes avoir un mot à dire ou ce lancer ... Des monarchies étrange ...

Bon je pense que sous l'ère De Gaulle y devait y avoir des pb de ce genre .

Mais de nos jours s'est encore pire .

Oui je sais plus quoi penser de tout sa , ma vision reste celle d'un gus qui ne connait pas la politique de l'intérieur. 

 

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@Gibbs le Cajun et @Alexis : je pense que vous sous-estimez les dommages considérables qu'une erreur lors d'un discours peut faire actuellement pour une personne publique et surtout la différence avec la situation antérieure. Avant les enregistrements, et surtout la vidéo, ce qui était rapporté n'était que "rapporté", justement, et donc suspect. Avec la vidéo partout, tout le temps, c'est fini, et la phrase ambigüe, l'erreur, la phrase mal construite peuvent passer en boucle et coller aux fesses de celui qui les ont prononcées, sans éléments de contexte, et de manière intrinsèquement plus forte.

Le gusse avait un peu bu ou était exténué par 15 heures de voyages ? Il s'est repris juste après ou a précisé  ? Peu importe, ses opposants tiennent le segment où il parle de "sans dents" (Hollande), où "la Guyanne est une île" (Macron), où il affirme vouloir "mettre son veto quelles que soient les circonstances" (Chirac) et vont l'exploiter sans vergogne et souvent de manière particulièrement malhonnête.

Je maintiens que ça change les conditions du débat.

A cet effet, je signale, par exemple, que le dernier entretien de Macron-pas-encore-Président, le vendredi soir précédent le deuxième tour était intéressant : il n'y avait presque plus d'enjeux par rapport à l'élection, plus de possibilité de faire du buzz, l'audience n'était pas "grand public". Le ton du candidat était radicalement différent de celui adopté lors des débats ou de l'Emission Politique, beaucoup plus libre. Beaucoup plus intéressant, en fait.

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49 minutes ago, Alexis said:

D'une manière générale, je crois que peu voire très peu d'hommes politiques contemporains écrivent eux-mêmes leurs discours, ce qui était en revanche le cas non seulement de De Gaulle, mais encore d'une bonne partie des hommes politiques de sa génération.

Il y a effectivement une question de dépendance à l'image dans les médias, aux conseillers en communication supposés être capables de la maîtriser, et plus généralement un renoncement assez général à maîtriser soi-même complètement son propre message, c'est-à-dire finalement... le contenu de ce qu'un homme politique est pourtant supposé défendre et qui doit donner sens à son action !

Je ne crois pas que la vitesse et l'ubiquité des médias actuels soit le nœud du problème, mais plutôt la réaction à cet état de fait de la plupart des hommes politiques. Ce qui a certainement aussi à voir avec l'horizon de temps dans lequel ceux-ci se laissent enfermer - si c'est le sondage de ce soir qui compte, éventuellement celui de demain, la semaine prochaine on verra, alors évidemment le politicien se concentrera sur l'écume des jours... et perdra pied et levier sur les véritables enjeux, en même temps qu'une bonne partie du respect dont il a pourtant besoin vital pour agir.

Rien n'empêcherait les politiciens d'agir différemment pour peu qu'ils le souhaitent. Ni les médias actuels, ni des talents littéraires pour la plupart plus limités que ceux de Charles de Gaulle ne seraient un obstacle.

Un petit souvenir même si je n'ai pas le lien : en 2014 Poutine accorda un très long entretien à deux journalistes français, accompagné seulement d'un traducteur, et sans que les questions aient du être soumises à l'avance. Elkabbach exprima après coup son ébahissement de cette conversation sans cadre préétabli, sans armée de communicants ni d'assistants pré-mâchant les réponses, juste un entretien sans filet aucun où le président russe expliqua les raisons de sa politique.

Poutine n'est pas noté pour des talents littéraires particuliers, et pourtant il s'en est sorti sans problème aucun. La chose n'a rien à voir avec les tendances autocratiques du système politique russe, ni avec l'avis positif ou négatif que tel ou tel peut avoir sur sa politique. Il suffit tout simplement d'être intellectuellement indépendant et de ne pas avoir peur de son ombre.

Ce qui manque avant tout à nos esclaves des communicants, dépendant de "petites mains" pour faire leurs discours... c'est un peu de caractère. :sad:

 

Tout à fait: indépendance d'esprit, force de conviction, mais aussi l'effet d'une éducation classique, qui apprend à structurer la pensée et à pouvoir l'exprimer en direct live sans hésiter. DeGaulle écrivait la structure de ses discours, pas leur formulation exacte: on apprend par coeur ses propres mots plus rapidement que ceux de quelqu'un d'autre, mais il vaut encore mieux apprendre à ne pas dépendre d'une formulation pré-établie. Et au stade de l'interview citée plus haut, le général avait déjà beaucoup de métier dans ce domaine. 

Après, en bémol, il faut aussi noter un fait simple; le général, mais aussi Poutine dans l'exemple cité, sont deux cas de leaders ayant une forte marge de manoeuvre et une autorité incontestée sur leur pays et leur majorité. Ils peuvent dire ce qu'ils veulent sans craindre d'avoir le mot de trop qui fait péter une coalition politique fragile. Il y a certes une question de caractère, sans doute aussi d'éducation, mais il ne faut pas minimiser le facteur politique. Ce qui vaut aussi d'ailleurs pour souligner la propension des politiciens à formuler des discours où chaque phrase inclue l'objectif de protéger son cul avant toute chose (d'où le besoin de circonlocutions, mots creux....). Ca marche dans les deux sens, cette contrainte politique (pour les exonérer et leur en remettre une couche), mais le point ici est aussi de souligner que la période récente n'a pas produit, dans les démocraties occidentales, de leaders ayant des majorités nettes et durables, et assez de contrôle sur elles; ça limite leur capacité à énoncer, voire faire, de la politique dans un discours. Et celui-ci devient plus souvent un exercice routinier. 

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Il y a 1 heure, Gibbs le Cajun a dit :

 

@Boule75

Moi je pense que les politiques communiquent trop ...

Ils n'ont pas tout le temps le choix ! La forme des campagnes a également changé : les déplacements, les rencontres, ont tendance à devenir des supports de communication numérique et, la presse cherchant désespérément des contenus, elle se nourrit des ces "événements", éventuellement en les transformant tellement qu'elle les pourrit.

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il y a 45 minutes, Boule75 a dit :

Ils n'ont pas tout le temps le choix ! La forme des campagnes a également changé : les déplacements, les rencontres, ont tendance à devenir des supports de communication numérique et, la presse cherchant désespérément des contenus, elle se nourrit des ces "événements", éventuellement en les transformant tellement qu'elle les pourrit.

Hum , franchement parfois ils pourraient l'éviter. 

 

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45 minutes ago, Boule75 said:

Ils n'ont pas tout le temps le choix ! La forme des campagnes a également changé : les déplacements, les rencontres, ont tendance à devenir des supports de communication numérique et, la presse cherchant désespérément des contenus, elle se nourrit des ces "événements", éventuellement en les transformant tellement qu'elle les pourrit.

Et en tissant des montagnes de blabla sur du creux pour remplir l'espace et faire venir des soi-disant "experts" pour déblatérer stérilement pendant des plombes. Le premier qui aura les couilles ET le capital politique pour "rationner la bête" et faire les deux tiers de ses interventions sur de la pure substance (pourvu aussi qu'elle soit au moins un peu bonne et qu'il soit bon orateur) introduira quelque chose de nouveau qui aura un impact puissant. Ca fera des discours et interventions plus courts, et dans l'ensemble, ça fera beaucoup moins de matière, surtout si l'exemple fait florès, mais ce serait évidemment quelque chose de fort. 

Sur un plan de communication et de l'impact de cette communication, je suis vraiment tout sauf sûr que le paradigme actuel soit pertinent, même en seuls termes de popularité acquise ou d'aide à l'imposition d'un agenda (médiatique et/ou politique); c'est même largement contre-productif à mon sens (notamment à force de dévaloriser la parole publique par abus, saturation, omniprésence et vide profond), mais le moutonnisme étant comme en tous temps la norme, tous s'efforcent de se plier aux "obligations" du parcours imposé. Comme en plus peu d'entre eux sont de bons orateurs/communicants (ou se soucient de l'être), et que la plupart se font beaucoup d'idées sur leur charisme, la capacité de leur parole à obtenir des effets, ou l'importance qu'on prête à leurs propos, il n'y a pour ainsi dire rien qui plaide en la faveur du fonctionnement actuel de "l'agora" nationale. Rien, sinon le microcosme médiatique (tous "médias": des clubs et think tanks aux grands médias, en passant par les "scènes" politiques locales) qui fait vivre beaucoup de monde en circuit fermé et alimente beaucoup d'egos (si vous croyez que le motif personnel, futile et immatériel est absent de l'équation, vous errez gravement), soit un écosystème fonctionnant en vase presque clos. Ironique quand on pense que, côté grands médias, c'est la "fenêtre sur le monde", le milieu le plus réactif à l'info en général, mais le fonctionnement en est tel qu'il n'ingère l'info que comme un stimulus, un prétexte pour mieux confirmer ses propres logiques internes en s'appropriant ces contenus qui sont autant de validations et de fuel alimentant la machine. Ou comment, à l'instar de toute autre organisation, le "système médiatique" (désolé pour le raccourci) oublie vite sa raison d'être, sa "mission", au profit des priorités de ceux qui y travaillent ou en dépendent. 

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il y a une heure, Boule75 a dit :

Ils n'ont pas tout le temps le choix ! La forme des campagnes a également changé : les déplacements, les rencontres, ont tendance à devenir des supports de communication numérique et, la presse cherchant désespérément des contenus, elle se nourrit des ces "événements", éventuellement en les transformant tellement qu'elle les pourrit.

Peut être aussi que le peuple, abruti entre autre par la tv, ne sait plus penser qu'en mode zapping, et qu'un discours de + de 2 minutes il faut un résumé ; un texte trop construit, il faut l'expliquer ; et avec l'arrivée des news instantanées, tout est sur le buzz et les putaclicks. Or le plus simple pour buzzer, c'est de se moquer de la forme et non du fond (qui nécessite en plus une analyse fine, et la compréhension du sujet).

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Le talent d'orateur avait une bien plus grande importance du temps de De Gaule pour un politique. Il y avait des discours publics "sans filet" bien plus souvent. Il faut relativiser la censure car les "verbatims" dans les journaux étaient souvent in extenso et l'opposition relevait impitoyablement les erreurs. 

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24 minutes ago, rendbo said:

Peut être aussi que le peuple, abruti entre autre par la tv, ne sait plus penser qu'en mode zapping, et qu'un discours de + de 2 minutes il faut un résumé ; un texte trop construit, il faut l'expliquer ; et avec l'arrivée des news instantanées, tout est sur le buzz et les putaclicks. Or le plus simple pour buzzer, c'est de se moquer de la forme et non du fond (qui nécessite en plus une analyse fine, et la compréhension du sujet).

Il y a de la faute des deux "côté" (audience et orateurs.... En plus évidemment de l'intermédiaire, le média): l'audience a peu de temps et de "bande passante" à consacrer à la politique, et fait trop peu d'efforts pour s'informer, c'est certain. Mais de l'autre côté, tout a été fait pour rendre la parole politique aussi peu interactive que possible, aussi absconce et vide de sens et de structure que possible, et le débat aussi stérile et frustrant que possible. Tu parles de "texte trop construit": je n'ai pas entendu de politique prononcer (et le faire bien en plus) de discours réellement "construit" depuis longtemps. De l'empilement de paragraphes ad nauseam, c'est certain. Et de paragraphes creux et en langue de bois qui plus est. Mais de la structure, articulant du sens (et de façon perceptible à chaque ligne ou presque), avec un minimum d'élan ou d'inspiration (n'allons pas jusqu'à demander du panache, ce serait trop) dans la formulation et le ton, ça j'attends toujours. Pour tout ampoulé, voire souvent lourdingue, qu'ait été le style de DeGaulle, tout cela était présent dans sa parole, même improvisée: il reconnaissait la valeur de cet art, avait un talent pour lui, et savait garder clair le fil de sa pensée à tout instant d'une performance oratoire. 

Après, on peut parler longuement de l'impact de "l'ère télévisuelle" puis de "l'ère internet" sur la façon dont fonctionnent notre cerveau et notre attention, par rapport à des gens d'une autre ère comme DeGaulle, qui avaient grandi en un temps où la mémoire (surtout la "mémoire de travail") et l'attention à la conversation marchaient différemment (on peut aussi remonter au temps lointain où la transmission orale du savoir dominait: ces gens avaient-ils une mémoire et une attention très supérieures?). Mais à l'arrivée, il faut quand même avant tout quelqu'un capable de solliciter l'attention de son audience et de la garder, pas juste une nuée de demi-sels essayant de faire de la présence en pensant que ça aura un effet. 

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il y a 43 minutes, Yankev a dit :

Hello,

J'ai bien peur que tu aies raison: même si je m'exprime rarement sur ce forum (bah oui, avant de parler, faut avoir quelque chose d'utile à dire), je le lis pourtant avec un très grand intérêt.

Dans cette logique, j'ai souhaité le faire connaitre à plusieurs collègues, mais au troisième essai, j'ai jeté l'éponge. Réponses exactes obtenues en retour:

  • "Y'a trop de texte. De toute façon, j'aime pas lire"
  • "Quoi?!? Mais c'est trop long, jamais j'aurai le temps de lire tout ça" (et retourne regarder des vidéos d'accidents de la route sur youtube)
  • "Houla, ça à l'air bien chiant... Y'a qu'toi pour te prendre la tête avec des trucs inutiles"

Au delà du manque d’affinités avec les sujets traités ici (après tout, chacun choisis ses centres d'intérêt) ce qui m'ennuie dans ces réponse, c'est la prévalence de l'anti-intellectualisme: non seulement, réfléchir c'est mal, mais en plus, il faut ostraciser tout ceux qui persistent à préserver un semblant d'esprit critique.

Conséquence: c'est comme ça qu'en France le FN est passé de 22 à 34% en seulement quinze ans pour le second tour, ou bien que les britanniques se sont retrouvés à voter majoritairement pour le brexit (Yesss! Z'avez vu la pirouette pour revenir au sujet de ce file :biggrin: )

A+/Yankev

 

Révélation

 

 

                                                                                       

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Le 18/05/2017 à 21:09, Yankev a dit :

Hello,

J'ai bien peur que tu aies raison: même si je m'exprime rarement sur ce forum (bah oui, avant de parler, faut avoir quelque chose d'utile à dire), je le lis pourtant avec un très grand intérêt.

Dans cette logique, j'ai souhaité le faire connaitre à plusieurs collègues, mais au troisième essai, j'ai jeté l'éponge. Réponses exactes obtenues en retour:

  • "Y'a trop de texte. De toute façon, j'aime pas lire"
  • "Quoi?!? Mais c'est trop long, jamais j'aurai le temps de lire tout ça" (et retourne regarder des vidéos d'accidents de la route sur youtube)
  • "Houla, ça à l'air bien chiant... Y'a qu'toi pour te prendre la tête avec des trucs inutiles"

Au delà du manque d’affinités avec les sujets traités ici (après tout, chacun choisis ses centres d'intérêt) ce qui m'ennuie dans ces réponse, c'est la prévalence de l'anti-intellectualisme: non seulement, réfléchir c'est mal, mais en plus, il faut ostraciser tout ceux qui persistent à préserver un semblant d'esprit critique.

Conséquence: c'est comme ça qu'en France le FN est passé de 22 à 34% en seulement quinze ans pour le second tour, ou bien que les britanniques se sont retrouvés à voter majoritairement pour le brexit (Yesss! Z'avez vu la pirouette pour revenir au sujet de ce file :biggrin: )

A+/Yankev

C'est un cycle, intérêt/désintérêt. La perception du danger et du risque s'estompe en Europe, le spectre de la guerre semble très lointain en comparaison de celui du chômage et de la misère. 

Populisme => guerre => reconstruction => croissance => récession => populisme. Le "peuple" est intelligent et courageux pendant la guerre et la reconstruction, il se ramollit en croissance, perd du QI en récession et devient con en phase populiste. C'est très résumé évidement, mais ça se confirme.

Moralité profitons du brexit pour attaquer la grande Bretagne.... et repartons sur une phase 30 glorieuses yeaaaah Haha.png

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27 minutes ago, Toratoratora said:

C'est un cycle, intérêt/désintérêt. La perception du danger et du risque s'estompe en Europe, le spectre de la guerre semble très lointain en comparaison de celui du chômage et de la misère. 

Populisme => guerre => reconstruction => croissance => récession => populisme. Le "peuple" est intelligent et courageux pendant la guerre et la reconstruction, il se ramollit en croissance, perd du QI en récession et devient con en phase populiste. C'est très résumé évidement, mais ça se confirme.

Moralité profitons du brexit pour attaquer la grande Bretagne.... et repartons sur une phase 30 glorieuses yeaaaah 

Ouaif, tu sais qu'on va pas faire "La Guerre de Cent Ans, le retour du fils de la revanche", là, ou alors faut ajouter un sous-titre à ce film: "La Guerre de Cent Ans, le retour.... Cette fois, c'est nucléaire.... Alors c'est la guerre de 12 minutes". Et après ça, il reste pas grand-chose. Ceux qui seront encore debout auront des bébés fluos à deux têtes.... Pt'être qu'ils seront plus malins et énergiques. 

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