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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

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il y a une heure, kotai a dit :

Je pense que la culture du diplôme a joué dans le refus du travail. Il n'a plus d'éloge du travail manuel, c'est devenu la recherche d'un travail pousse bouton ou derrière un bureau.

Là ou je vis, tu trouveras des personnes pour le faire, bien sûr faut pas dire à la CPS et en plus jeune....

Quand à dédouaner l’Europe de sa responsabilité du brexit, tu sembles oublier les camionneurs polonais, les imports chinois etc....Le rêve de l’ultra-libéralisme.....

C'est surtout la culture du poil dans la main qui a joué ... Surtout quand tu es à proximité de ce travail ...

Qu'il y ait un pb mettant en avant le fait que le travail manuel a été toujours sous-estimé est un fait , néanmoins cela ne doit pas dédouaner les comportements de personnes ayant un gros poil dans la main , incapable de trouver un boulot dans son domaine , non parce qu'il ne trouve pas mais plutôt parce que dans toute les boites ou sont domaine de diplôme était de mise voyait un type se pointer sans motivation ...

Comme dit plus haut , je ne met qu'en avant des faits , cela ne veut pas dire que tout le monde fonctionne comme cela , mais faire croire que tout est blanc et tout noir ce serait aussi mentir .

Mais je n'oublis rien , sauf que tu oublis une chose importante , l'entrée de la GB dans l'Union ce fut aussi l'arrivée de l'ultra-libéralisme en Europe ... Certes des politiques européens ont suivi ( donc ils ont un niveau de responsabilité ) , néanmoins au vu du brexit on observe que la tendance à changée de ce point de vue . La position du président Macron avec la Pologne sur ce sujet a montré qu'il y avait bien un pb que personne n'avait jamais abordé , les anglais en premier ...

Pour les conducteurs polonais and co , bien évidemment que cela est un pb , mais cela découle des choix issu d'une politique qui ne dérangeait personne au vu de l'ultra libéralisme mis en place , et sur ce point les anglais n'étaient pas les premières victimes ... Comme d'autres ...

Personnellement je pense que le départ des anglais est une bonne chose , car comme toujours quand ils ce pointent quelques part , ils imposent leur point de vue , ils foutent le bordel puis ils ce cassent en disant que ce sont les autres le pb , alors que ce sont leurs propres dirigeants anglais qui ont semé le trouble .

Il suffit de voir avec Tatcher qui réclamé des sous à peine entrée dans la communauté ...Donc qu'elle insinuée que les européens spoliés la GB ...

Personnellement j'ai un avis sur l'Europe et ses défauts ( j'ai une vision de l'Europe différente de ce qu'elle est actuellement ) , néanmoins si on veut réussir à clarifier les choses le départ des anglais et déjà un bon début , reste à voir si l'Europe prendra le bon chemin ...Cela est une autre histoire qu'il faudra surveiller ...

Pour le reste , le Brexit est une affaire entre anglais dans un contexte de "guerre civile " anglo-anglais ...

 

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il y a 57 minutes, Boule75 a dit :

Ramasser des patates ou cueillir des fruits, c'est certes "manuel", mais surtout pénible, usant physiquement, totalement inintéressant et répétitif. Rien à voir avec l'horlogerie, c'est un boulot pour crève-la-faim, sauf si c'est "bien payé", et ça n'est "bien payé" que si on vient de pays ou une paie de misère en Europe de l'Ouest représente une rentrée d'argent substantielle. Pas besoin de mépriser les "fainéants" (on l'est tous à notre manière) ou de se lamenter sur "le bon vieux temps" : la masse des paysans étaient des crève-la-faim il y a deux cents ans.

Ca me fait penser à certains métiers qui se lamentent que "les jeunes veulent plus bosser", par exemple : des charcutiers. Ils leur proposent des contrats en alternance, payés au SMIC (ou dessous pour les plus jeunes) censément pour 35h/semaine. Et derrière : plus d'heures, boulot de merde souvent, lever tôt, vente debout, paye de misère, aucune perspective de monter son affaire et de reprendre celle du patron, et souvent pas très bien traités avec ça. Reste la "fierté de contribuer honnêtement à la société", mise en parallèle avec l'opulence étalée d'un certain nombre de pas-trop-honnêtes.
Puisqu'il existe un système de protection sociale et des boulots meilleurs que ceux-là, il faudrait que les salaires reflètent la pénibilité, genre "plongeur en Mer du Nord"... Ca coûterait cher, c'est sûr, et c'est le problème.

Attention , mes messages précédents n'avaient aucunement comme intention de montrer du doigt accusateur en généralisant , je ne mettais qu'en avant le fait que des gens ne sont pas motivé pour des  travaux pénible , dans le sens ou déjà ils ne veulent tout simplement pas bosser dans leur propre domaine alors qu'il y a des opportunités .

Moi j'appel un chat un chat en gardant une nuance de gris sur une vision qui met tout le monde dans une posture ou tout serait tout blanc ou tout noir .

Comme disait mon père , si on ne bosse pas à l'école ben c'est la pelle et la pioche , et sans qu'il y ait un sens péjoratif etant donné que mon père il a fait de la pelle et la pioche toute sa vie .

Les patates cela reste un travail saisonnier , qu'on peut juger ingras , répétitif  et physique , néanmoins cela met du beurre aux épinards ( surtout quand ceux-ci sont rare )  , et il n'y a aucune honte à le faire , de plus sa reste du saisonnier .

 

Bien évidemment que des patrons paient au lance-pierre , et cela n'est pas juste et équitable . Rien qu'en étant apprenti , j'ai connu les heures supplémentaires sans suppléments ... Enfin juste le minimum avec petit billet mais bien loin de ce que j'aurais du mérité ... Mais bon , cela ne m'a pas empêcher d'avancer dans d'autres direction .

Oui , on veut rester honnête et ce n'est pas payant parfois , mais cela reste aussi malhonnête quand la valeur d'un travail bien fait n'est pas de mise , en étant payé pareil qu'un gus qui en fait moins ...

Je part du principe que le patron ne doit pas  profiter des ouvriers , et il en va de même pour les ouvriers à l'inverse .

M'enfin voilà , le monde idéal il est loin même si on peut faire évoluer les choses bien évidemment .

Désolé pour mon message un peu cavalier , mais voilà je suis pour un juste milieu en terme de recul sur la vision de la société .

En cela , pour recoller au sujet je pense que le pb est inhérent à tout les pays , avec pour fond une évolution profonde du monde du travail avec la mécanisation , la technologie inhérente à toute évolution , des destructions de type d'industries qui n'ont pas anticipé la suite , fin de l'utilisation de ressources naturelles ( mines de charbon ) ou une agriculture importante ( ou pas )  s'adaptant ou pas .

Cela à laisser du monde sur le carreau , parfois trop longtemps , résultant une diversité de pb au niveau sociétale et sociale .

La GB ne c'est jamais remise de cette phase , misant surtout sur la city et le virtuel , et des emplois de service ... Tout en ayant profité des avantages de l'Europe sans les inconvénients ...

Donc voilà en gros mon sentiment sur le sujet . Certes pas du tout bien développé m'enfin voilà , je ne veux pas non plus disons passer pour celui qui dit qu'il n'y a que des fainéants , je veux juste nuancer les choses sur une vision tout blanc ou tout noir .

 

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Il y a 12 heures, Tancrède a dit :

C'est jouable si on parle de passer d'une grande surface (avec situation assez rare) à une moyenne surface (le mètre carré pour le grand et le petit, dans ma zone, semble plus cher que pour le moyen, dans les offres que je sample depuis un moment). 

Attend un peu, avec un peu de chance, les banquiers anglais seront peut être en concurrence avec des milliardaires russes cherchant un pied à terre en Europe
(quoique certains semblent avoir déjà investi dans des châteaux en Oise ou en ile de France, vu les plaintes pour feu d'artifice intempestif)

 

D'ailleurs à ce sujet, quid des grandes fortunes étrangères qui se concentraient Londres? (saoudiens, russes, etc)
Est-ce qu'il y a eu du nouveau sur leurs intentions post-Brexit ?

J'avais juste eu des bruits sur le retournement du marché de l'immobilier de luxe à Londres, sans plus de précision.
 

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Il y a 14 heures, Boule75 a dit :

Petite couche en plus : il y a de très bonnes chances que l'agriculture du RU, pour des raisons hautement structurelles genre "climat et sols", ne soit guère compétitive en l'absence de la main d’œuvre corvéable que tu mentionnais. Méthodes possibles pour pallier à ce léger inconvénient, hors servage :

  • dévaluation : encore faut-il y arriver, et dans tous les cas, tous les autres non-agriculteurs en pâtissent ; c'est un choix, à peu près assumé en France (si on ne regarde pas trop le revenu agricole, j'entends).
  • protectionnisme ciblé : au RU, dans la Greater Britain ??? :combatc:
    En outre, même phénomène : les consommateurs grands-bretons paieraient pour leurs agriculteurs, et il y aurait fatalement quelques rétorsions.
  • subventions.
    Je ne sais pas si le mot existe en anglais, du moins ne l'ais-je jamais entendu prononcer par MM. Davis ou Johnson.
  • abandon de cette "filière du passé", optionnellement avec pillage du voisin d'outre manche.
  • investissements lourds, 20 ans, succès incertain, gustativement surtout : pas très sexy ; réexaminer les solutions précédentes.

D'autres idées ?

Les points 1, 2, 3 et 4 reviennent au même : faire supporter à tous le poids d'une activité non concurrentielle.

Ce choix peut se défendre si on décide que conserver cette activité offre des avantages supérieur au coût.

Mais le choix est simple : c'est subventionner (d'une manière ou d'une autre) ou laisser filer.

Modifié par Kineto
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il y a 22 minutes, Kineto a dit :

Les points 1, 2, 3 et 4 reviennent au même : faire supporter à tous le poids d'une activité non concurrentielle.

Ce choix peut se défendre si on décide que conserver cette activité offre des avantages supérieur au coût.

Mais le choix est simple : c'est subventionner (d'une manière ou d'une autre) ou laisser filer.

Le point 1 est incertain tant les déterminants du taux de change sont obscurs : les pouvoirs publics, banque centrale comprise, ont fréquemment peu de prise sur le taux de change.
2 et 3 reviennent effectivement au même.
4 c'est l'abandon de la filière, un peu différent quand même :-).

2, 3 et 5 sont éventuellement défendables au titre de la souveraineté et ou des externalités positives générées par l'activité (pour l'agriculture, si elle est "douce" : favorise la biodiversité, entretien le paysage et permet de le valoriser, pour le tourisme par exemple, bon pour la santé et la frugalité énergétique ; bon pour l'emploi éventuellement).

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il y a 43 minutes, kotai a dit :

Subventionner à la française? genre j'encaisse les aides puis je délocalise comme l'on fait certain en France?

Mis à part pour l'incroyable cheptel corse (du moins voici quelques années), que veux-tu délocaliser exactement ? Faire venir les pommes de terres, ça coûte vraisemblablement plus cher que de les cultiver... et c'est quand même tout sauf discret.

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Ce que l'agence bancaire européenne va apporter à la place de Paris

https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/030906510825-lagence-bancaire-europeenne-a-la-croisee-des-chemins-2131979.php

si accès limité

 

Le déménagement à Paris de l'EBA revêt une dimension symbolique forte. Paradoxe, malgré la sortie de la puissante City de sa juridiction, l'autorité pourrait gagner en influence ces prochaines années.

Il flotte comme un parfum d'euphorie dans le petit monde financier parisien. La France, un temps « ennemie de la finance », est parvenue lundi soir à attirer dans la capitale  la très convoitée Agence bancaire européenne (EBA). Dans un communiqué,  l'agence qui doit quitter Londres a salué cette décision qui « met fin à une période d'incertitude ». Mais si ses 159 employés savent désormais où ils déménageront en 2019, la suite de l'histoire de l'EBA reste à écrire.

Une fois le Brexit effectif, cette agence va se trouver à la croisée des chemins. Alors qu'elle permettait de faire un pont entre l'Europe et la Grande-Bretagne perdra-t-elle en influence ? Ou gagnera-t-elle au contraire en importance comme veut le croire un observateur averti ?

Le régulateur et le superviseur

En apparence, rien ne change : pour encadrer ses banques, l'Union dispose de deux outils phare.  D'un côté le régulateur EBA - chargé d'écrire les règles (à partir des directives) et d'harmoniser les pratiques entre autorités bancaires - et de l'autre la BCE, qui dispose de pouvoirs coercitifs sur son cheptel de banques, uniquement dans la zone euro.

Mais, avec le départ de la City, les périmètres géographiques de la BCE et l'EBA vont se rapprocher. Ainsi, même si chaque entité garde son rôle - respectivement de superviseur et de régulateur - le pouvoir politique se renforcerait pour la BCE au détriment de l'EBA. « Hors de la zone euro, l'EBA aura encore affaire au Danemark, à la Suède ou encore la Pologne. Cela reste de grandes juridictions, et des systèmes bancaires très interconnectés », estime néanmoins Bruno de Saint-Florent, associé chez Oliver Wyman.

Montée en puissance

Paradoxalement, la perte de la Grande-Bretagne pourrait même marquer le début d'une montée en puissance pour l'EBA. L'un des rôles de cette agence est en effet de  promouvoir un « single rulebook » . Dans le jargon bancaire, cela renvoie à un ensemble de pratiques équivalentes à travers les différents pays de l'Union. Avec un client aussi puissant que la City, avancer dans le sens d'une plus forte harmonisation était compliqué.

Désormais, l'EBA pourrait au contraire jouer un rôle moteur dans cette construction. « Elle aurait un rôle plus puissant dans la coordination en matière de régulation, et pourrait de plus continuer à assurer son rôle de passerelle vers le Royaume-Uni : même à l'extérieur de l'UE, elle reste une grande place interconnectée avec l'Europe, avec une cohérence de réglementation à préserver », souligne Bruno de Saint-Florent.

« Populaire » auprès des banques

A noter que par ailleurs l'EBA reste relativement « populaire » au sein du secteur bancaire dans son ensemble. Les comités techniques qui la composent hébergent des experts venus de banques ou de la société civile. C'est là que peuvent se discuter l'équivalent de décrets d'application censés mettre en musique les directives européennes. Face à une Commission mettant volontiers en avant l'ouverture des marchés et la concurrence, l'EBA reste attachée à des impératifs techniques, de sécurité ou de stabilité financière. Dans  le débat sur la réglementation DSP2 , les banques ont ainsi trouvé à l'EBA des oreilles attentives.

Edouard Lederer

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/030906510825-lagence-bancaire-europeenne-a-la-croisee-des-chemins-2131979.php#Mo4eIptP7WzUYGz4.99

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il y a 20 minutes, zx a dit :

Ce que l'agence bancaire européenne va apporter à la place de Paris

https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/030906510825-lagence-bancaire-europeenne-a-la-croisee-des-chemins-2131979.php

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Le déménagement à Paris de l'EBA revêt une dimension symbolique forte. Paradoxe, malgré la sortie de la puissante City de sa juridiction, l'autorité pourrait gagner en influence ces prochaines années.

Il flotte comme un parfum d'euphorie dans le petit monde financier parisien. La France, un temps « ennemie de la finance », est parvenue lundi soir à attirer dans la capitale  la très convoitée Agence bancaire européenne (EBA). Dans un communiqué,  l'agence qui doit quitter Londres a salué cette décision qui « met fin à une période d'incertitude ». Mais si ses 159 employés savent désormais où ils déménageront en 2019, la suite de l'histoire de l'EBA reste à écrire.

Une fois le Brexit effectif, cette agence va se trouver à la croisée des chemins. Alors qu'elle permettait de faire un pont entre l'Europe et la Grande-Bretagne perdra-t-elle en influence ? Ou gagnera-t-elle au contraire en importance comme veut le croire un observateur averti ?

Le régulateur et le superviseur

En apparence, rien ne change : pour encadrer ses banques, l'Union dispose de deux outils phare.  D'un côté le régulateur EBA - chargé d'écrire les règles (à partir des directives) et d'harmoniser les pratiques entre autorités bancaires - et de l'autre la BCE, qui dispose de pouvoirs coercitifs sur son cheptel de banques, uniquement dans la zone euro.

Mais, avec le départ de la City, les périmètres géographiques de la BCE et l'EBA vont se rapprocher. Ainsi, même si chaque entité garde son rôle - respectivement de superviseur et de régulateur - le pouvoir politique se renforcerait pour la BCE au détriment de l'EBA. « Hors de la zone euro, l'EBA aura encore affaire au Danemark, à la Suède ou encore la Pologne. Cela reste de grandes juridictions, et des systèmes bancaires très interconnectés », estime néanmoins Bruno de Saint-Florent, associé chez Oliver Wyman.

Montée en puissance

Paradoxalement, la perte de la Grande-Bretagne pourrait même marquer le début d'une montée en puissance pour l'EBA. L'un des rôles de cette agence est en effet de  promouvoir un « single rulebook » . Dans le jargon bancaire, cela renvoie à un ensemble de pratiques équivalentes à travers les différents pays de l'Union. Avec un client aussi puissant que la City, avancer dans le sens d'une plus forte harmonisation était compliqué.

Désormais, l'EBA pourrait au contraire jouer un rôle moteur dans cette construction. « Elle aurait un rôle plus puissant dans la coordination en matière de régulation, et pourrait de plus continuer à assurer son rôle de passerelle vers le Royaume-Uni : même à l'extérieur de l'UE, elle reste une grande place interconnectée avec l'Europe, avec une cohérence de réglementation à préserver », souligne Bruno de Saint-Florent.

« Populaire » auprès des banques

A noter que par ailleurs l'EBA reste relativement « populaire » au sein du secteur bancaire dans son ensemble. Les comités techniques qui la composent hébergent des experts venus de banques ou de la société civile. C'est là que peuvent se discuter l'équivalent de décrets d'application censés mettre en musique les directives européennes. Face à une Commission mettant volontiers en avant l'ouverture des marchés et la concurrence, l'EBA reste attachée à des impératifs techniques, de sécurité ou de stabilité financière. Dans  le débat sur la réglementation DSP2 , les banques ont ainsi trouvé à l'EBA des oreilles attentives.

Edouard Lederer

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/030906510825-lagence-bancaire-europeenne-a-la-croisee-des-chemins-2131979.php#Mo4eIptP7WzUYGz4.99

Cette EBA a-t-elle des pouvoirs de coercition, outre son rôle normatif, fut-ce au titre d'expert ès-normes et doctrinal appelé à donner un avis clé en cas de litige et, si ce n'est pas le cas, qui les tient ?

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La logique voudrait que l'EBA joue les régulérateurs, rédigent les rêgles, et la BCE et les banques européennes seraient son bras armée, en cas de problème via l'ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution)

https://acpr.banque-france.fr/europe-et-international/banques/reglementation-europeenne/orientations-de-lautorite-bancaire-europeenne

Les décisions de l’ACPR visant à mettre en œuvre les orientations de l’ABE sont rendues publiques et la Notice de l’ACPR« Modalités de calcul et de publication des ratios prudentiels dans le cadre de la CRDIV »  est mise à jour en conséquence.

La Commission des sanctions, organe disciplinaire de l’ACPR, est chargée d’instruire les procédures ouvertes par le Collège de l’ACPR et, le cas échéant, de sanctionner les manquements.

https://acpr.banque-france.fr/sanctionner/procedure-disciplinaire

 

 

Modifié par zx
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il y a 19 minutes, zx a dit :

La logique voudrait que l'EBA joue les régulérateurs, rédigent les rêgles, et la BCE et les banques européennes seraient son bras armée, en cas de problème via l'ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution)

https://acpr.banque-france.fr/europe-et-international/banques/reglementation-europeenne/orientations-de-lautorite-bancaire-europeenne

Les décisions de l’ACPR visant à mettre en œuvre les orientations de l’ABE sont rendues publiques et la Notice de l’ACPR« Modalités de calcul et de publication des ratios prudentiels dans le cadre de la CRDIV »  est mise à jour en conséquence.

La Commission des sanctions, organe disciplinaire de l’ACPR, est chargée d’instruire les procédures ouvertes par le Collège de l’ACPR et, le cas échéant, de sanctionner les manquements.

https://acpr.banque-france.fr/sanctionner/procedure-disciplinaire

Le pouvoir effectif de sanction est donc toujours du domaine des états, y compris au sein de la zone Euro. D'un côté, c'est rassurant (souveraineté toussa), de l'autre ça doit être d'une inefficacité crasse et c'est complètement bancal par rapport à l'activité concernée, totalement transnationale, sans barrières et encore plus au sein de la zone Euro. On est pas rendu.

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Des indices sur le montage financier d'Hinkley Point, à l'occasion des polémiques liées à ce projet au Royaume Uni : ça a l'air rédigé en £, mais j'ignore en quelle devise ont été libellés les emprunts.

Citation

L’ensemble des risques de construction est pris par les investisseurs, en l’occurrence EDF et son partenaire chinois, China General Nuclear Power Corporation (CGN), qui assure le tiers du financement. La facture est actuellement chiffrée à 19,6 milliards de livres (22 milliards d’euros). En cas de dépassements ou de retard, l’Etat britannique n’apportera pas un sou. Les constructeurs devront régler l’ardoise eux-mêmes.

Mais, en échange, le gouvernement britannique a accepté de signer un contrat hors norme : il a garanti pendant trente-cinq ans un prix de l’électricité d’Hinkley Point de 92,5 livres du mégawattheure, le double du prix de gros actuel. Si, au moment de la mise en fonctionnement de la centrale, le prix de gros demeure inférieur, les consommateurs britanniques devront payer la différence. Toute la question est de savoir à combien celle-ci se chiffrera.

 

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Article sur l'agriculture : les organisations professionnelles demandent une "transition" :

https://www.ft.com/content/1301d1be-b995-11e7-8c12-5661783e5589( Brexit ‘calamity’ haunts UK farming leaders, 24 novembre 2017)

Si le Royaume-Uni devait s'appuyer sur les règles de l'Organisation mondiale du commerce pour ses échanges commerciaux avec ses anciens partenaires de l'UE, les exportations de bœuf seraient soumises à des droits de douane de 87 % et les exportations d'agneau à 51 %.

Le Pays de Galles - qui représente près de 10 millions des 33 millions de moutons britanniques - exporte 40 % de son agneau. Environ 90 % de ces exportations sont destinées à l'UE.

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Une bonne analyse :

L'effrayant premier bilan du Brexit

Par Philippe Manière

Publié le 24.11.2017 à 15h02

Citation

"Ce qui pouvait d’abord ressembler à un simple « bug » dans la construction européenne devient une plaie politique purulente au Royaume-Uni et menace de tourner au désastre géopolitique."

....

https://www.challenges.fr/monde/europe/l-effrayant-premier-bilan-du-brexit_515636

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L'un des rares sujets où Londres et Bruxelles s'entendent, c'est sur les quotas d'importations agricoles depuis les pays tiers de l'OMC :

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/10/11/97002-20171011FILWWW00315-agriculture-plan-post-brexit-presente-a-l-omc.php (11 octobre 2017)

Le plan dévoilé par l'Union européenne et le Royaume-Uni propose de diviser les quotas d'après-Brexit sur la base de l'historique des exportations de chacun, ce qui présenterait l'avantage d'éviter une douloureuse renégociation à l'OMC, qui rassemble pas moins de 164 pays à Genève.

Mais il y a des pays qui râlent, notamment l'Australie :

https://www.theguardian.com/politics/2017/nov/25/australia-raises-doubts-over-post-brexit-plans-for-eu-food-import-quotas (25 novembre 2017)

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il y a 42 minutes, rogue0 a dit :

Un édito (à confirmer) qui affirme que le brexit se fera malgré les difficultés qui se multiplient, car aucun parti majeur n'ose plus parler de remain.

https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/030884753935-pourquoi-londres-ne-renoncera-pas-au-brexit-2131103.php

Le contenu de l'article contredit le chapeau : "plus personne [ce qui est plus radical que "aucun parti majeur"] au Royaume-Uni ne parle plus, désormais, de renoncer à la sortie de l'Union européenne"

[Lord Kerr] rectifie : la lettre envoyée par le Royaume-Uni à Bruxelles au titre de cet article pour enclencher son processus de sortie de l'Union n'a rien d'engageant juridiquement. « Ce n'était que la notification d'une intention.  Mais les intentions peuvent changer  », précise-t-il. « Le Brexit est réversible, titre aussitôt le « Guardian ». « Nous ne sommes pas obligés de quitter l'Union », renchérit le « Times ».

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4 hours ago, Desty-N said:

Article intéressant, mais un passage me fait un peu tiquer :

Les arguments économiques pour l' "Irxit" portent sur " un bon accord commercial bilatéral avec le Royaume-Uni (...)  au moins aussi désirable qu’un maintien dans l’Union au prix de droits de douane élevés". Sauf que la majorité des exportations de Dublin part vers l'UE. De plus l'appartenance à l'Europe a permis à l'Irlande de devenir un foyer d'accueil pour les activités de pas mal de grandes entreprises. Accessoirement, j'imagine mal les anglais faire une fleur à leur voisin en cas d' "Irxit" et d'accord commercial bilatéral UK-Ir.
Il n'y a qu'au niveau politique où certains décideurs pourraient avoir d'autres priorités. Mais même dans ce cas, on voit que l'Irlande ne se prive pas d'utiliser l'UE comme multiplicateur de puissance, en menaçant de bloquer le sommet européen de décembre si Londres ne clarifie pas sa position sur l'Irlande du Nord.
En fait cette histoire d' "Irxit" me fait plutôt penser à une tentative d'intox de la diplomatie britannique, un coup de bluff pour essayer de modifier le rapport de force des négociations avec M. Barnier (ou bien un nouveau fantasme de B. Johnson :tongue:)

Je vois mal les irlandais lâcher l'UE pour le UK...

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Il y a 5 heures, Desty-N a dit :

Les arguments économiques pour l' "Irxit" portent sur " un bon accord commercial bilatéral avec le Royaume-Uni (...)  au moins aussi désirable qu’un maintien dans l’Union au prix de droits de douane élevés". Sauf que la majorité des exportations de Dublin part vers l'UE. De plus l'appartenance à l'Europe a permis à l'Irlande de devenir un foyer d'accueil pour les activités de pas mal de grandes entreprises. Accessoirement, j'imagine mal les anglais faire une fleur à leur voisin en cas d' "Irxit" et d'accord commercial bilatéral UK-Ir.
Il n'y a qu'au niveau politique où certains décideurs pourraient avoir d'autres priorités. Mais même dans ce cas, on voit que l'Irlande ne se prive pas d'utiliser l'UE comme multiplicateur de puissance, en menaçant de bloquer le sommet européen de décembre si Londres ne clarifie pas sa position sur l'Irlande du Nord.
En fait cette histoire d' "Irxit" me fait plutôt penser à une tentative d'intox de la diplomatie britannique, un coup de bluff pour essayer de modifier le rapport de force des négociations avec M. Barnier (ou bien un nouveau fantasme de B. Johnson :tongue:)

Un Irxit serait une chose merveilleuse pour l'Europe. Si les Irlandais veulent se raccrocher au canot des Grandbritons, tant mieux pour les continentaux.

Parce que ce sont des dizaines de milliards d'euro d'impôts qui sont perdus pour l'Europe à cause de la politique Irlandaise de dumping fiscal. 13 milliards rien que pour Apple. Si l'Irlande s'en va, toutes ces entreprises qui se sont installées sur place pour être en Europe seront forcées à déménager, et elles vont devoir se mettre à raquer. (Bon, il restera encore le Luxembourg, mais ça sera plus facile de le faire plier une fois qu'il sera tout seul.) De la même manière qu'il faut attendre le départ des anglais pour commencer à avoir un début de politique de défense européenne, il faudra peut-être attendre le départ de l'Irlande pour avoir un début de politique fiscale européenne.

Malheureusement pour l'Europe, il est assez peu probable que les dirigeants Irlandais soient stupides au point d'oublier ça. Contrairement au Royaume Uni où il reste la nostalgie d'un Empire où le Soleil ne se couchait jamais, et où une analyse rapide des statistiques économiques montrent qu'il s'agit d'un contributeur net au budget européen; l'Irlande elle ne peut avoir que la nostalgie d'avoir été une colonie exploitée par les britanniques, où la population n'a toujours pas récupéré de la grande famine infligée par les anglais (population d'Irlande hors actuelle Irlande du Nord, en 1845: plus de 8 millions d'habitants; population aujourd'hui: moins de 5 millions), et où une analyse rapide des statistiques économiques montrent qu'elle reçoit plus en subvention européenne qu'elle ne dépense en participation au budget. Donc, commerce frontalier ou pas, ça va être dur de faire gober aux Irlandais qu'ils seraient mieux en dehors de l'Europe, avec rien que leurs chers voisins anglais.

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