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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

Ce sondage n’accepte plus de nouveau vote


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il y a une heure, true_cricket a dit :

Je n'ai pas non plus accès à l'article entier, mais il y a quand même des choses que j'ai moralement du mal à comprendre... un pays qui a décidé de partir pourra continuer à élaborer les lois qui ne s’appliqueront pas à lui, et ce durant toute la procédure de séparation? Que ce soit à la commission, dans les groupes de travail, ou au parlement? Ça ne chagrine personne d'autre que moi?

En théorie, oui, si j'ai bien compris. Le pays continue à élaborer ces lois oui, d'autant qu'elles continuent à s'appliquer à lui tant qu'il n'est pas officiellement sorti. Ça c'est la théorie...

En pratique, je trouve difficile de l'imaginer. D'une manière ou d'une autre, je pense que la réalité précéderait de beaucoup son officialisation. De même que le Parlement du dit pays ne mettrait tout simplement plus à l'ordre du jour la transcription des directives européennes en droit national, même s'il est en théorie obligé de continuer à le faire, de même la Commission européenne et autres institutions de la superstructure mettraient très rapidement à l'écart les nationaux du dit pays.

Dans les deux cas, le sous-titre serait "Et puis quoi encore !"

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Un article de La Tribune assez bien fait avec juste ce qu'il faut de précisions techniques:

Brexit, la Norvège peut-elle être un modèle pour le Royaume-Uni ?

Si les Britanniques décident le 23 juin de sortir de l'UE, il faudra redéfinir les relations avec les 27 autres pays. (...)

Plusieurs options s'ouvriront alors. Autour de l'UE existe en effet un certain nombre de cercles concentriques où gravitent des pays aux liens plus ou moins étroits (...)

Le premier (...) est celui de l'Espace économique européen (EEE) qui regroupe (...) les (...) membres de l'UE et trois autres pays : le Liechtenstein, l'Islande et la Norvège.

(...) les accords de l'EEE (...) permettent (...) d'avoir un accès quasi complet au marché unique européen. (...)

Mais si l'option « norvégienne » préserve, semble-t-il, une part des intérêts commerciaux britanniques, il a un revers. D'abord, l'entrée dans l'EEE implique une participation indirecte aux budgets de l'UE, (...) Selon le think tank anti-Brexit Open Europe, la Norvège verse ainsi environ 107,4 euros par personne à l'UE, contre 139 euros aujourd'hui au Royaume-Uni. Mais si l'EEE n'est pas une « option gratuite », on remarquera que le « coût » de l'UE pour la Norvège est inférieure d'un quart à celui du Royaume-Uni. (...)

Le revers de l'entrée dans l'EEE est l'acceptation d'une grande partie de la législation européenne (...) qu'il devra (...), adopter sans pouvoir participer à leur conception autrement que par le lobbying. (...) Un pays de l'EEE n'a pas de commissaire européen, ni de droit de veto ou de droit de vote au conseil européen. Dans le cas norvégien, il est souvent avancé que le pays a dû accepter les trois quarts des directives européennes adoptées à Bruxelles. Mais il faut souligner également que les pays de l'EEE n'ont dû, parallèlement, accepter que 17,5% de tous les règlements européens édités depuis 2008. Il n'empêche, (...) , l'EEE accuse un véritable « déficit démocratique » (...)

Certes, l'accord de l'EEE permet, en théorie, (...), un droit de veto (...) Mais ce veto n'a jamais été invoqué (...). Pourquoi ? Parce qu'il ouvre la voie à des représailles, (...)

(...) Les partisans du Brexit affirment que le poids de l'économie britannique leur permettrait de se prémunir contre ce danger. (...)  On voit mal comment l'UE pourrait (...) ne pas prendre des sanctions (...). En réalité, entrer dans l'EEE implique l'acceptation de règles (...) sans peser pleinement sur les décisions.

(...) Cette option pose surtout un grave problème (...). Dans le cadre de l'EEE, (...) , il faut accepter les « quatre libertés de circulation », y compris celle des travailleurs. (...)  La Norvège a ainsi un des taux d'immigration en provenance de l'UE les plus élevés d'Europe. (...). Or, c'est un des arguments principaux des défenseurs du Brexit (...)

Au final, comme le souligne le (...) Storting, le parlement norvégien, (...) l'EEE est un « compromis entre des valeurs démocratiques et d'autres considérations de valeurs et d'intérêts (...).». Or, il n'est pas sûr que le Royaume-Uni soit prêt à un tel compromis. Il faudra donc que le pays définisse ses priorités (...). Or, ce choix des priorités est (...). politique.

(...) Quelles seront alors les autres options pour le Royaume-Uni post-Brexit ? Il existe la piste suisse. La Confédération (...) fait partie de l'Accord européen de libre-échange (AELE), (...) L'AELE est un accord lâche d'union douanière qui négocie parfois pour ses quatre membres des accords de libre-échange communs. La Suisse, pour avoir accès au marché unique européen, doit négocier directement avec l'UE des accords bilatéraux. Mais le socle de l'accord a été l'acceptation des « quatre libertés de circulation ».

Le vote suisse du 9 février 2014 a dénoncé la liberté de circulation des personnes et les négociations sur ce sujet n'ont pas encore abouti, ni même réellement commencé. Il est donc impossible de dire si cette option suisse permet ou non d'aménager l'immigration. Si ce n'est pas le cas, il restera l'option de négocier un accord classique de libre-échange avec l'UE, (...). Des accords difficiles à négocier et qui ne garantissent nullement un accès complet au marché unique. Mais qui laisseront politiquement autonome le Royaume-Uni. Là encore, l'enjeu sera de construire une majorité britannique pour cette longue négociation et pour faire face aux conséquences économiques de l'incertitude qui en naîtra...

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/en-cas-de-brexit-la-norvege-peut-elle-etre-un-modele-pour-le-royaume-uni-577636.html 

L'article donne tout de même le sentiment s'il sortait de l'UE, le Royaume-Uni devrait quand même négocier avec cette dernière, en s'appuyant sur le lobbying, la diplomatie voire les rapports de force. Sauf que ... c'est ce qu'il fait déjà actuellement! Et il perdrait l'atout des relais internes que sont le(s) commissaires et les hauts fonctionnaires britanniques...

Par contre j'imagine tout à fait Londres, poser son veto et refuser d'appliquer les réglementations européennes qui ne lui  plaisent pas, en tablant sur la pusillanimité des membres de l'UE. Pari gagnant? Mystère.:ph34r:

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Toujours sur le site de la Tribune, cette intéressante analyse de Romaric Godin Brexit : pourquoi les ouvriers anglais détiennent la clé du vote

La conclusion de l'auteur étant que le vote se jouera dans la partie des électeurs Labour qui ne suivent pas les directives de ce parti, et qui sont en général les derniers ouvriers que compte le Royaume-Uni, bien que le débat pro- et anti-Brexit oppose plutôt des conservateurs dans les deux cas.

 

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Il y a 1 heure, Alexis a dit :

Toujours sur le site de la Tribune, cette intéressante analyse de Romaric Godin Brexit : pourquoi les ouvriers anglais détiennent la clé du vote

La conclusion de l'auteur étant que le vote se jouera dans la partie des électeurs Labour qui ne suivent pas les directives de ce parti, et qui sont en général les derniers ouvriers que compte le Royaume-Uni, bien que le débat pro- et anti-Brexit oppose plutôt des conservateurs dans les deux cas.

 

Un article très intéressant car il met en lumière un mécanisme analogue à celui de la pénétration du vote lepeniste en France dans des classes ouvrières qui composaient le gros du vote communiste autrefois.

Et avec un slogan de campagne équivalent à celui du FN : "qu'est-ce qu'on risque à..." au sein de groupe sociaux qui ont été les laissés-pour-compte de la mondialisation (ou de l'UE).

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Le 03/06/2016 à 08:29, Janmary a dit :

Bonjour

Les quelques amis Britannique que je connais sont très partagés, y compris les couples mariés !

La "City" est contre comme - en général - les instances économiques du pays.

Le pays est très remonté contre l'Europe, les instances Européennes (Parlement Européen) alors qu'ils profitent et exercent une influence considérable au sein de cette entité.

Ainsi, ce Parlement subi l'influence des Britanniques sur la Gendarmerie (par exemple) dont ils auraient aimés la suppression parce que militaire, comme la Gendarmerie Belge, Italienne, etc. ce qui a permis de passer notre Gendarmerie sous le contrôle du Ministère de l'Intérieur.

La Justice à également été influencé par la conception Britanniques, etc.tout comme la concurrence (l’énergie et EDF, SNCF à venir, etc.)

Source = C'est la fille de mes amis qui travaille comme traductrice au Parlement Européen qui m’a un peu informé ce ce qui s'y passe. Et les Français ne sont pas en odeur de Sainteté a cause - entre autre (les interventions extérieures sont mal comprises également) - du refus de réformer les Administrations Nationales et équilibrer rapidement notre budget National.

Je pense qu'il est très possible que les Britanniques quittent l'Europe.

Janmary

S'est intéressant de voir qu'il y en a qui on du mal à comprendre les interventions extérieures française alors que d'autres en Europe ont suivi les USA en Irak en 2003 ...

Des membres de l'Union entre autres comme la GB ,l'Espagne ,l'Italie ,le Danemark , la Roumanie ,la Pologne , la Lituanie ,la Slovaquie ...etc ...

Pour la Sierra Leone lors de l'opération Barras https://en.wikipedia.org/wiki/Operation_Barras  les brits ont vachement apprécié notre base au Sénégal qui a permise de faire transiter une force lui permettant de réduire la distance pour intervenir .

Pour les réformes en France , mon avis est qu'il en faut mais pas n'importe comment , CAD pour juste faire plaisir aux "collègues européens " ...

On est 3°question budget donné à l'union  avec l'Allemagne en tête et les britanniques ensuite .

L'Allemagne tire énormément profit de cet investissement , les brits aussi ...

Nous autre ben ce n'est pas très clair question retombé ...

Dans le fond je comprend que certains ne veulent pas de cette Europe , moi elle n'est pas du tout ce que j'imaginé ...

Sauf que la GB a toujours sciemment montré qu'elle avait un pied dans l'Union mais qu'elle ne serait jamais entièrement dedans ...

Donc on est sur de l'investissement avec cette place question 2°budget donné à l'Union ...

Moi je pense que bien que l'Allemagne soit le "modèle" européen , au vu de ces choix elle va finir par connaître des problèmes d'ici quelques années ... https://fr.wikipedia.org/wiki/Démographie_de_l'Allemagne

Moi j'observe que l'agrandissent vers l'Est d'une manière trop rapide a surtout profité à l'Allemagne ,mais aussi à la GB ...

Bien évidemment la France n'est pas parfaite ,loin de là ...

Au fond ce qui m'énerve avec les britanniques s'est de sciemment joué un jeu trouble .

Je crois que les britanniques ne voudront de l'Europe que seulement si tout le monde devient sujet britannique ... 

Et s'est ce qui les ennuis , que ce soit l'Allemagne qui mène la barque ...

 

Bon si en plus les USA  donnent leur point de vue :

http://www.vsd.fr/l-oeil-de-spiegel-online/diplomatie-la-grande-bretagne-n-est-plus-la-meilleure-amie-des-etats-unis-13486

 

http://www.ouest-france.fr/europe/brexit/obama-en-cas-de-brexit-il-y-aura-des-consequences-4181671

 

Donc l'Allemagne deviendrait le chouchou des USA ... tout en prenant le risque d'être vu encore moins bien vu ( elle a déjà mal vu ) dans le reste de l'union au  vu de la mise en avant de l'Allemagne en terme de choix au sein de l'union .

Les britanniques deviendraient plus que secondaire dans l'ordre des intérêts des USA ...

Faut dire qu'après avoir joué à "entre l'Europe et le grand large on choisira le grand large" ... sauf que le grand large apparemment pourrait devenir une dérive en pleine mer ... qui verrait d'éloigner toute les côtes ... 

Ambiance du film Waterworld peut-être pour la GB

Au fond ce qui a énervé les brits ,s'est que Obama leur rappel qu'ils ne sont plus l'Empire britannique et que pour pouvoir encore briller il faut resté dans l'Europe ...

Pas facile de jouer aux rebelles quand on a plus le pote balaise pour nous assurer une protection ...

J'ai l'impression que s'est surtout cela qui insupporte les brits ,s'est d'avoir découvert qu'ils étaient au fond juste des auxiliaires des USA alors qu'ils pensaient  être considéré comme les meilleurs alliés des USA ... la nuance est importante quand on te rappel que tu n'es pas grands chose tout seul ...

J'ai l'impression que la présidence Obama aura eu pour effet de rappeler à certains de ces alliés que le boss s'était les USA ... entre Israël ,la GB , les pétromonarchies ( accord avec l'Iran  le gaz de schiste etc ... ) .

Enfin voilà mon impression sur la GB .

Au fond la seule chose que j'ai en commun avec eux s'est de ne pas aimé l'Europe ,enfin pour moi telle qu'elle l'est actuellement ,mais on a pas du tout la même vision sur comment devrait-être cette Europe .

 

 

 

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Déplacement d'équilibre dans les derniers sondages. La moyenne des derniers sondages, telle que maintenue par le Financial Times, est désormais 46 - 44 en faveur du Leave.

Le résultat reste tout aussi incertain, puisque parmi les 8 sondages de juin à ce jour, 4 prévoient Remain et 4 prévoient Leave. Simplement le très léger avantage dont le Remain disposait semble avoir disparu.

Il me semble aussi que l'idée comme quoi, au dernier moment, les Britanniques seraient motivés par la peur de l'inconnu à voter Remain devient plus difficile à soutenir. A moins de deux semaines du scrutin, aucune tendance de ce genre n'est perceptible, et je trouve assez difficile d'imaginer que ce soit dans les toutes dernières heures voire dans l'isoloir que la peur tout à coup deviendrait le sentiment dominant.

 

 

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On commence à se positionner dans les institutions européennes, en Allemagne et aussi en France concernant la politique à adopter en cas de Brexit. Réactions et commentaires divers, n'allant pas en général dans la direction du maintien de liens aussi intenses que possible - voire avec le potentiel pour une certaine brutalité :

- Selon le président du Conseil européen Donald Tusk, en cas de Brexit il faudrait sept ans pour réorganiser les liens entre UE et Royaume-Uni - certes terminer les liens prendrait seulement deux ans, mais la renégociation de nouvelles relations en prendrait au moins cinq, et encore "sans garantie de succès", étant donné que chacun des 27 pays membres restants devrait approuver

- Le ministre des finances allemand Wolfgang Schaüble a prévenu qu'un Brexit mènerait à la sortie du marché unique : "In c'est in, out c'est out". Comme il le dit dans un entretien avec le Spiegel, "il faut respecter la souveraineté du peuple britannique", et une solution à la norvégienne ou à la suisse "ne fonctionnera pas".

Die Welt craint qu'une telle sortie ne fasse que jeter de l'huile sur le feu du débat britannique, apparaissant comme un "diktat allemand". C'est ainsi que le Times a pu titrer "Menace allemande à la Grande-Bretagne"

- La France exprimerait une position particulièrement intransigeante en cas de Brexit, voir cet article sur Le plan de la France pour un Brexit sanglant - des sources haut placées le confirmeraient, mais aussi dans des termes plus doux les autorités françaises elles-mêmes. L'objectif de Paris serait de combattre les forces centrifuges de l'Union Européenne en démontrant que la sortie a des conséquences négatives.

Elisabeth Guigou, à la tête du comité affaires étrangères de l'Assemblée, a indiqué que “Nous devons éviter une logique punitive. Mais notre président avait raison de dire que le Brexit aura des conséquences graves. Nous devrons combattre les forces politiques centrifuges, pour montrer que nous savons tirer les conclusions de la décision britannique. La Grande-Bretagne devra sortir de tous les traités avec l'UE. Je pense qu'il faut que ce soit aussi rapide que possible, et il ne faut pas que cela occupe trop de place dans les discussions de l'UE."

 

La question la plus intéressante est à mon avis l'effet de cette pluie de menaces d'avertissements sur le débat britannique.

Je ne la vois pas favoriser le vote Remain... sauf si les Britanniques ne sont plus des britanniques.

Fier_Britannique.jpg

 

 

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Les chiffres des bookmakers sont en train de bouger dans des proportions significatives : le in qui était donné gagnant à 78% jeudi n'est plus qu'à 64% aujourd'hui (pour ce que ça vaut !).
Quelqu'un sait qui sont prioritairement les clients des bookmakers anglais : est-ce très international ou purement Bristish (auquel cas on pourrait penser à un retournement d'opinion) ?

Dans la même veine, j'ai noté l'appel au Brexit de l'emblématique Sir Dyson, une tribune très solide de Boris Johnson, l'entrée en lice de Gordon Brown et un début apparent de réveil des travaillistes sur le sujet (hélas : Tony Blair aussi s'est réveillé). Les sondages sont toujours très incertains.

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Une explication simple (simpliste ? Allons...) du débat rester ou partir au Royaume-Uni

Citation

Le vote du 23 reflètera donc la réponse que choisiront les électeurs britanniques à la question « Si ça va aussi mal que ça va, c’est :

« Leave » – « plutôt la faute aux autres »
« Remain » – « plutôt not’faute à nous »

Ceci explique mal bien entendu, connaissant la nature humaine, toujours prête à dire : « C’est lui qu’a commencé ! », pourquoi il reste encore tant de monde (45%) à dire « Remain ». C’est que « Leave », c’est le changement, donc l’inconnu, et « Remain », c’est continuer de faire ce qu’on fait maintenant, et là on tombe sur un autre trait de la nature humaine : « Si c’est pas cassé, surtout toucher à rien ! ».

Deux traits bien ancrés de la nature humaine en conflit, c’est bien entendu explosif

:laugh:

Comme disent les Transalpins "Se non e vero, e ben trovatto" - si ce n'est pas vrai, c'est au moins bien trouvé ! :tongue:

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Ca commence à flipper sérieusement avec le Brexit au niveau des institutions bancaires.

Je reçois une newletter interne du travail et les messages actuels sont que les banques et les multinationales doivent commencer dès maintenant à se préparer réellement au Brexit, c'est à dire :

- pour les banques à évaluer et se préparer aux risques financiers.

- pour les multinationales réfléchir à leur avenir avec l'Angleterre

Donc on peut avoir un doute sur les chiffres présentés dans les sondages.

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Je ne suis pas étonné de cette remontée du "leave". Certains postulaient qu'à l'approche du scrutin, la peur de l'inconnu ferait voter l'électeur pour l'option la plus raisonnable.

J'ai une théorie différente: dans une consultation populaire sur un sujet complexe, l'électeur, s'il a le choix entre un vote "raisonnable" et une option radicale "je renverse la table", il incline le plus souvent pour cette dernière (cf chez nous le référendum sur la constitution).

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6 minutes ago, tipi said:

Je ne suis pas étonné de cette remontée du "leave". Certains postulaient qu'à l'approche du scrutin, la peur de l'inconnu ferait voter l'électeur pour l'option la plus raisonnable.

J'ai une théorie différente: dans une consultation populaire sur un sujet complexe, l'électeur, s'il a le choix entre un vote "raisonnable" et une option radicale "je renverse la table", il incline le plus souvent pour cette dernière (cf chez nous le référendum sur la constitution).

C'est surtout que le débat mené par les euro béat n'est basé que sur le commerce de la peur ... a aucun moment ils ne parlent projet, ne vendent quelques choses de sexy, une offre qu'on ne peut refuser.

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il y a une heure, debonneguerre a dit :

Les financiers aiment bien jouer à se faire peur...oui moi aussi j'ai vu passer des bulletins d'analystes qui aggravent le risque du secteur bancaire because brexit....

Ce n'est pas pour autant qu'ils ont accès à la boule de cristal de madame irma...

C'est bien parcequ'ils n'ont pas accès à une boule de cristal qu'ils se préparent à toutes les possibilités pour y perdre le moins de plumes, non?

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Il y a 6 heures, g4lly a dit :

Les derniers sondage donne le brexit gagnant a 53% ... tellement que Donald Tusk s'est chier dessus.

C'est d'un pathétique ...

Voici l'article de l'Express en question Pour Donald Tusk, en cas de Brexit, "la civilisation occidentale" serait menacée

Et l'entretien avec le Bild allemand où il expose ses craintes Nos ennemis sabreront le champagne (et en français, s'il vous plaît ! Merci au journal :smile:

Citation

Sur le plan économique, ce serait un inconvénient pour tous dans l'UE, mais avant tout pour le Royaume-Uni. Sur le plan politique, cela encouragerait tous les anti-Européens radicaux au sein de nombreux États membres. En outre, le jour où les Britanniques quitteraient l'UE, nos ennemis extérieurs sableront le champagne. Nous devrions tout mettre en œuvre pour gâcher cette fête.

(...) Il y aura pour le Royaume-Uni des conséquences négatives non seulement sur le plan économique, mais aussi, et avant tout, sur le plan géopolitique. Savez-vous pourquoi ces conséquence sont si dangereuses? Parce qu'elles sont totalement imprévisibles à long terme. En tant qu'historien, je crains que cela ne constitue en fait le début du processus de destruction non seulement de l'UE, mais aussi de la civilisation politique occidentale.

(...) À présent, nous devons dire haut et fort que les crises qui ont touché l'Europe ne peuvent servir de prétexte pour la détruire. Une Europe a minima serait la pire réponse à apporter aux problèmes d'ampleur maximale auxquels nous sommes confrontés. Nous devrions enfin prendre conscience du fait que l'Europe est aujourd'hui composée de petits pays, certains d'entre eux ne l'ayant pas encore compris.

(...) Rejeter la faute sur l'autre est un sport actuellement plus populaire dans l'UE que le football. Mais peut-être y a-t-il aussi un côté positif à cela. Nous dialoguons désormais plus honnêtement et en exprimant davantage nos émotions. Nous n'utilisons plus le jargon européen, dépourvu d'âme, d'autrefois.

(...) Voici mon conseil à tous, sans exception, en Europe: „Si vous voulez critiquer quelqu'un, commencez par vous-mêmes“

(...) Oui, la Turquie est un partenaire difficile, mais c'est le pays le plus fiable dans la région, qui est confronté à une situation très compliquée: des attentats terroristes toutes les semaines et une insécurité aux frontières avec la Syrie, l'Iraq et l'Iran. Sans compter plus de deux millions de réfugiés sur son territoire C'est pourquoi nous devons à la fois faire preuve de solidarité envers la Turquie et lui faire part de nos critique.

Cela dit, je pense que Tusk n'a pas tout dit. Il n'a pas parlé des menaces sur la stabilité du système solaire en cas de Brexit.

Mais c'est pour ne pas trop nous effrayer. :laugh:

 

Et puis tout sarcasme mis à part - et certes Tusk en mérite quelques-uns - il n'a pas non plus dit que des c....ries dans cet entretien.

Dire que l'Union Européenne est nécessaire parce que ses pays membres sont trop petits, eh bien je ne suis pas du tout d'accord - voir mes discussions avec Boule75 sur le sujet - mais au moins c'est un argument, pas une danse de Saint-Guy sur le cri "C'est la fin du monde"

Et quant à ses remarques concernant le rejet des fautes sur l'autre, le conseil "Critiquez-vous d'abord", + 1000 ! C'est effectivement une tendance de fond, en augmentation, très malsaine et potentiellement très menaçante à moyen-long terme. Je pense que l'existence de l'Union Européenne et le sentiment qu'elle crée chez beaucoup comme quoi les peuples n'ont plus voix au chapitre joue pour beaucoup dans cette tendance, j'imagine que Tusk ne serait pas d'accord, mais quoi qu'il en soit il a tout à fait raison d'en parler.

 

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C'est certain qu'avec un parlement européen élu avec des scrutins de liste donc idéal pour les apparatchiks ayant besoin d'un point de chute et une commission nommée par les gouvernements, la volonté du peuple est très loin du système européen.

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Article du Welt allemand Les Britanniques se tireront une balle dans le pied (en allemand)

Ce qui retient l'attention - les arguments sont sinon plutôt sans surprise - c'est l'illustration

London-skyine-under-a-dark-brooding-sky.

Nuages sombres sur Londres...

 

Bon tant que les grenouilles ne commencent pas à tomber du ciel ni les zombies à circuler dans les rues :laugh:

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il y a 17 minutes, Alexis a dit :

Article du Welt allemand Les Britanniques se tireront une balle dans le pied (en allemand)

Ce qui retient l'attention - les arguments sont sinon plutôt sans surprise - c'est l'illustration

London-skyine-under-a-dark-brooding-sky.

Nuages sombres sur Londres...

 

Bon tant que les grenouilles ne commencent pas à tomber du ciel ni les zombies à circuler dans les rues :laugh:

Attends ça va venir il reste encore 9 jours. A la fin ils vont annoncer les tirs de missiles nucléaire en cas de Brexit.

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Il y a 3 heures, g4lly a dit :

C'est surtout que le débat mené par les euro béat n'est basé que sur le commerce de la peur ... a aucun moment ils ne parlent projet, ne vendent quelques choses de sexy, une offre qu'on ne peut refuser.

Alors que côté Brexit, ça baigne dans le positif, comme par exemple le discours sur l'immigration :ph34r:

il y a 35 minutes, Deres a dit :

C'est certain qu'avec un parlement européen élu avec des scrutins de liste donc idéal pour les apparatchiks ayant besoin d'un point de chute et une commission nommée par les gouvernements, la volonté du peuple est très loin du système européen.

Ce sont des dispositions nationales : envoyer toute réclamations aux députés français. D'autres pays envoient des députés d'un autre calibre.

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Ils nous emmerdent les anglais ... et l'Union européenne un truc qui ne sert à rien ...Et qui aime faire peur ...

Ils font le coup à chaque fois ... si un membre ce tire ce sera apocalypse now ...

On l'a vu pour la Grèce ...

Alors moi je vous le dis , vu le merdier immonde qu'est cette Europe qui ce chie dessus juste pour faire peur en faite ...ben moi j'aimerais que l'Union implose  ...et que chacun reprend ces billes et pis s'est marre ...

Ils nous emmerdent tous ...

 

 

Il y a 2 heures, true_cricket a dit :

C'est bien parcequ'ils n'ont pas accès à une boule de cristal qu'ils se préparent à toutes les possibilités pour y perdre le moins de plumes, non?

Pour les banques je ne me fais pas de soucis pour elle ...

Elles ce sont vite remise de la crise ...

Il n'y a pas besoin d'avoir une boule de cristal pour cela .

 

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il y a 19 minutes, Gibbs le Cajun a dit :

Pour les banques je ne me fais pas de soucis pour elle ...

Elles ce sont vite remise de la crise ...

Il n'y a pas besoin d'avoir une boule de cristal pour cela .

 

C'est facile de gagner quand on fait les règles et qu'on les change quand ça nous arrange. 

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1 hour ago, Alexis said:

Article du Welt allemand Les Britanniques se tireront une balle dans le pied (en allemand)

Ce qui retient l'attention - les arguments sont sinon plutôt sans surprise - c'est l'illustration

 

Nuages sombres sur Londres...

 

Bon tant que les grenouilles ne commencent pas à tomber du ciel ni les zombies à circuler dans les rues :laugh:

Pas besoin de grenouilles: il est maintenant prouvé qu'un simple trafiquant d'armes et sa bande peuvent régler l'affaire. 

 

438998.jpg

 

PS: si vous ne l'avez pas vu.... Vous avez de la chance. Gardez les choses ainsi, c'est un conseil! 

 

 

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