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(...) A titre indicatif, le premier consommateur de pétrole de Daesh reste Daesh (petite capacité de raffinage qui lui permet d'alimenter ses véhicules et ses centrales electriques/ générateurs civils)

Pour autant que je sache, une raffinerie, même petite, c'est un site industriel complexe, voyant et fragile. Donc une cible intéressante. Aucun raid aérien n'a visé ce type d'activité? Si les véhicules de Daesh peinent à se déplacer faute de carburant, ça va leur poser un problème.

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J'ai entendu dans un interview qu'on pouvait raffiner avec des petites raffinerie mobile (en gros des alambics). C'est juste beaucoup moins efficace.  La personne interviewée disait que le mieux était donc de viser directement les champs de pétrole.

Modifié par Dino
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Source : http://qz.com/551371/brussels-where-e500-buys-a-gun-in-30-minutes-has-become-europes-jihadi-capital/ et http://icsr.info/2015/01/foreign-fighter-total-syriairaq-now-exceeds-20000-surpasses-afghanistan-conflict-1980s/ (26 janvier 2015)

Table 1: Western Europe

Country Estimate Per capita*
Austria 100-150 17
Belgium 440 40
Denmark 100-150 27
Finland 50-70 13
France 1,200 18
Germany 500-600 7.5
Ireland 30 7
Italy 80 1.5
Netherlands 200-250 14.5
Norway 60 12
Spain 50-100 2
Sweden 150-180 19
Switzerland 40 5
United Kingdom 500-600 9.5

 

*Up to; per million population.

 

Country Estimate
Afghanistan 50
Albania 90
Algeria 200
Australia 100-250
Bahrain 12
Bosnia 330
Canada 100
China 300
Egypt 360
Israel/Palest. Territories 120
Jordan 1,500
Kazakhstan 250
Kosovo 100-150
Kuwait 70
Kyrgyzstan 100
Lebanon 900
Libya 600
Macedonia 12
Morocco 1,500
New Zealand 6
Pakistan 500
Qatar 15
Russia 800-1,500
Saudi-Arabia 1,500-2,500
Serbia 50-70
Somalia 70
Sudan 100
Tajikistan 190
Turkey 600
Turkmenistan 360
Tunisia 1,500-3,000
Ukraine 50
United Arab Emirates 15
United States of America 100
Uzbekistan 500
Yemen 110
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C'est un peu ce qui m'inquiète.

Ca c'est du court / moyen terme, et ensuite : retour de Bachar el-Assad tranquille sur le trône de Damas, retour d'un pouvoir parfaitement sectaire à Bagdhad soutenu par l'Iran, poursuite des conflits chiites / sunnites , poursuite de la répression permanente contre les kurdes de Turquie, retour aux mêmes conditions de départ et on refait un tour dans 5 ans ?

Autant je comprend parfaitement la nécessité de se concentrer d'abord sur Daesh au vu des desseins de cette organisation, autant je conçois qu'en l'absence d'alternative politique tolérable on s'appuie à court terme sur le régime syrien, autant je crains que les russes n'aient la tentation de croire qu'ils pourront revenir à la situation antérieure sans que ça ne reproduise les mêmes effets. Je préférerais, et de loin, que les grandes puissances aient l'ambition collective d'oeuvrer à une paix de plus long terme.

Je pense que justement s'est nos incohérences qui ont amené à cette situation , maintenant si le territoire de DAEDH est repris quid de la donne ? Qui occupera ce territoire ? Les forces de Assad ? La rébellion ? Les russes ? les occidentaux ? Les Kurdes ? Et côté irakien idem ... Vu que l' armée irakienne est une armée chiite sa va donner quoi vis à vis des sunnites vivant dans la partie qui est actuellement occupé par les islamistes ? Moi je pense que si l'on reste dans l' optique actuelle on risque d'avoir des surprises . Le fond de ma pensée est simple , est-ce que les russes ont pas déjà fait comprendre à Assad qu'il n'y aurait que deux options , soit Assad reste en place dans une Syrie utile mais réduite ,soit ce sera le départ . La partie actuellement tenue par DAESH finirait dans les mains de la rébellion .Donc au final les russes savent que les options sont pas nombreuse mais pragmatiques. De facto vous oubliez que le régime bénéficie d'un soutien d'une population qui refusera de voir la rébellion dans le paysage politique de la Syrie .donc au lieu de vouloir le départ de Assad on devrait plutôt réfléchir au partage entre belligérants de l' ancienne Syrie ,résultant que Assad ne serait plus le maitre de la Syrie mais d'une partie du pays . Une fois DAESH viré la rébellion composé de sunnites tiendrait cette partie de la Syrie . Assad et les russes sont pas fou ,vouloir récupérer la totalité de la Syrie et tenir le pays comme sa sera impossible . Donc je pense que justement les russes voient plus loin que l'on ne le pense . Donc on comprend mieux pourquoi les russes ont frappé la rébellion en premier ,il fallait délimité les frontières futures de la Syrie utile .Maintenant en offrant cette option les occidentaux devront accepter ce deal car on parle souvent des populations qui sont avec la rébellion mais rarement de la population pro Assad . Moi je pense que cette option n'est pas la plus bête .reste à voir ce que feront les rebelles avec cette option vu le nombre de mouvance je pense qu'une fois cela réalisé on verra la rébellion voir ces différentes mouvance vouloir être calife à la place du calife sur l' ancien territoire de DAESH et la on verra le vrai visage de cette rébellion ,CAD des islamistes "modérés" qui éliminera les derniers rebelles démocrates ...mais ont laissera faire pour faire plaisir aux saoudiens ans co qui aura son état islamique face à l'arc chiite . Tout le monde s'y retrouvera , Assad dans une petite Syrie ,les rebelles l' ex territoire de DAESH ,les kurdes leur territoire . La solution politique d'une Syrie de nouveau unie impossible au vu du massacre ,et comme pour l' ex Yougo on verra le pays être divisé de manière logique , une partie ou chrétiens,chiites ,alaouites ,sunnites pro Assad vivra ,une partie kurde ,une partie sunnite qui deviendra un état soutenu par les saoudiens ,un état plus présentable ... Il est la le plan des russes qui garderont un pied à terre dans la Syrie "utile" . Ce plan des russes semble emmerder les Turcs avec le cas Kurde ,on comprend mieux l'avion abattu par les turcs ... On a bien des avions russes et des navire qui viennent près de certaine frontière et s'est pas pour autant qu'on les abats ...

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Et pendant ce temps la Turquie préfère tirer sur les Kurdes ou les Russes plutôt que de combattre le monstre... On voit bien qu'un de nos alliés officiel dans cette guerre est en réalité un "agent double" qui voudrait la victoire du Daesh... 

("Mais voyons Bruno, c'est pas si simple..." Peut-être que si justement, si leur attitude est des plus complexe la motivation réelle des Turcs, elle me paraìt de plus en plus simple et limpide...)

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Vouloir la victoire de Daesh c'est jouer avec le diable, Erdogan est-il aveugle à ce point ?

L'inverse c'est pour l'AS et la Turquie la fin de leur espoir de domination regionale.

Dans leur idée, la victoire ne peut aller qu'au sunnite radicaux de Daesh ou aux allié de l'Iran les loyalistes ... winner takes all.

Entretenir le bordel en Syrie c'est empêcher notamment l'Iran et l'Irak d'exporter directement leur pétrole en méditerranée via la Syrie.

En plus pour Erdogan un processus de paix passerait automatiquement par la création d'un Kurdistan ... chose que la population turques lui reprocherait a tout jamais.

Tout le monde est au dos du mur dans la région ...

Modifié par g4lly
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L’apologie de DAECH punie de 10 ans de prison en Algérie

http://www.algerie-focus.com/2015/11/131468/

Ben si on avait des c... on en ferait autant, et surtout on appliquerait. Mais ça impliquerait aussi d'avoir davantage de places de prison (elles sont déjà occupées à 130%...) > où comment Daech pourrait à son insu aider à relancer le bâtiment... 

Oui, bon Ok je sors ---->> [ ]:rolleyes:

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L'inverse c'est pour l'AS et la Turquie la fin de leur espoir de domination regionale.

Dans leur idée, la victoire ne peut aller qu'au sunnite radicaux de Daesh ou aux allié de l'Iran les loyalistes ... winner takes all.

Entretenir le bordel en Syrie c'est empêcher notamment l'Iran et l'Irak d'exporter directement leur pétrole en méditerranée via la Syrie.

En plus pour Erdogan un processus de paix passerait automatiquement par la création d'un Kurdistan ... chose que la population turques lui reprocherait a tout jamais.

Tout le monde est au dos du mur dans la région ...

Ce que j'ai du mal à saisir avec Obama, c'est qu'il va terminer son second mandat, sa carrière politique se terminera. Je me fais pas de soucis sur sa reconversion, on entendra parler de lui par ci par là, à soutenir une cause ou une autre mais au final il finira comme les autres ex president, à disparaitre complètement du paysage médiatique.

Je serais à sa place, justement, je me dirais que j'ai les coudées franches, dans un premier mandat on peut se dire qu'il y a les intérêts supérieurs de la nation, les lobby, les autres élections en cours ou il faut froisser personne, et tout un tas d'autres facteurs de politiques étrangères , expliquant qu'on ronge son frein. Mais quand on arrive au bout...

Si j'avais la volonté de favoriser la création d'un état du kurdistan indépendant ( mais que pour X raison de politique international et d'alliance, je me taisais), en fin de mandat j'hésiterais pas à appuyer ce genre d'initative médiatiquement, et j'en aurait rien à cirer de froisser tel ou tel.

Idem à aller dénoncer l'attitude de certains. Mais il est plus dans l'idée de vite finir que ça se termine j'ai l'impression ( je parle de son mandat, pas de la guerre en Syrie / Irak) pour retourner faire des bons mots dans des talk show, et écrire 2 -3 bouquins

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Ce que j'ai du mal à saisir avec Obama, c'est qu'il va terminer son second mandat, sa carrière politique se terminera. Je me fais pas de soucis sur sa reconversion, on entendra parler de lui par ci par là, à soutenir une cause ou une autre mais au final il finira comme les autres ex president, à disparaitre complètement du paysage médiatique.

Je serais à sa place, justement, je me dirais que j'ai les coudées franches, dans un premier mandat on peut se dire qu'il y a les intérêts supérieurs de la nation, les lobby, les autres élections en cours ou il faut froisser personne, et tout un tas d'autres facteurs de politiques étrangères , expliquant qu'on ronge son frein. Mais quand on arrive au bout...

Oui mais non. Les présidents américains qui arrivent au terme de leurs deux mandats "bossent" alors pour le parti. En effet, ils ne doivent pas prendre de décision importante de ce niveau qui soit contraire à l'opinion publique pour ne pas compromettre les chances du candidat du même parti d'être élu. Et si on ajoute à ça le fait que le Congrès soit républicain (actuellement) et dans les deux chambres, cela n'aide en rien pour la politique étrangère.  

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Je me fais pas de soucis sur sa reconversion, on entendra parler de lui par ci par là, à soutenir une cause ou une autre mais au final il finira comme les autres ex president, à disparaitre complètement du paysage médiatique.

Juste sur ce point : ça dépend desquels. Bill Clinton n'a pas du tout disparu, le père Bush ou Carter pas tout à fait non plus. Le fils Bush se terre et peint pour oublier...

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Oui c est assez logique. La fin de mandat d'Obama consiste à maintenir des portes diplomatiquement ouverte et à lanceràune dynamique qui serait favorable à une politique democrate.... Mais sur le plan intérieur avant tout. La politique étrangère c'est assez annexe je pense.

 

S'il pouvait interdire la commercialisation d'armes destinées à un public mineur ça serait déjà inimaginablement risqué, alors fermer des portes surla cause syrienne 

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http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/11/russia-plane-downing-france-syria-turkey-isis-hollande.html (25 novembre 2015)

L'article renvoie à la conférence de presse du 20 novembre de Brett McGurk, ambassadeur des États-Unis auprès de la coalition anti-Daèche.

- "Nous allons asphyxier le coeur situé en Irak et en Syrie, et nous allons asphyxier les réseaux mondiaux" ;
- Les 30.000 combattants étrangers de Daèche sont plus nombreux que ceux d'Afghanistan dans les années 1980 ;
- Le rétrécissement du territoire de Daèche est la clé de la réduction de la séduction qu' exerce le "califat bidon" ;
- Le processus politique entamé à Vienne est la clé de la baisse d'intensité du conflit syrien ;

D'autre part, l'idée circule à Washington que les groupes syriens actuellement dans une "zone grise" pourraient être placés devant le choix soit d'accepter le processus de Vienne, soit d'être considérés comme des ennemis.

La prochaine étape du processus de Vienne aura lieu à Paris en marge du sommet climatique.

En parallèle, l'Arabie Saoudite a prévu une réunion mi-décembre avec divers groupes syriens dans le but d'énoncer une liste de principes communs.

Le diplomate français Olivier Decottignies a dit que "la vision des autorités françaises aujourd'hui est que la défaite de Daèche n'est pas possible sans une solution politique en Syrie", et que comme il est impensable que Bachar el Assad en soit l'aboutissement, il est indispensable de négocier avec la Russie.

Un point clé, selon lui, est de savoir si les Russes sont capables ou non de fournir des résultats diplomatiques amenant les Iraniens vers une solution commune. À cet égard, la visite de Poutine en Iran le 22 novembre, une première après huit ans, est un événement important.

Selon un autre diplomate français, Simond de Galbert, même dans l'éventualité d'une non-résorption des désaccords stratégiques avec la Russie, la France peut "tester la coopération tactique avec la Russie" contre l'EIIL, tant que cela n'entame pas les perspectives de transition politique en Syrie.

Modifié par Wallaby
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http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/11/russia-plane-downing-france-syria-turkey-isis-hollande.html (25 novembre 2015)

L'article renvoie à la conférence de presse du 20 novembre de Brett McGurk, ambassadeur des États-Unis auprès de la coalition anti-Daèche.

- "Nous allons asphyxier le coeur situé en Irak et en Syrie, et nous allons asphyxier les réseaux mondiaux" ;
- Les 30.000 combattants étrangers de Daèche sont plus nombreux que ceux d'Afghanistan dans les années 1980 ;
- Le rétrécissement du territoire de Daèche est la clé de la réduction de la séduction qu' exerce le "califat bidon" ;
- Le processus politique entamé à Vienne est la clé de la baisse d'intensité du conflit syrien ;

D'autre part, l'idée circule à Washington que les groupes syriens actuellement dans une "zone grise" pourraient être placés devant le choix soit d'accepter le processus de Vienne, soit d'être considérés comme des ennemis.

Ça c'est nouveau. Après la création des SDF il y a peu, les américains seraient tentés de faire le ménage à la sauce "avec nous ou contre nous". Ça exclue déjà Al Nosra et consorts de facto, ou alors ce serait une véritable mascarade. L'idée serait donc d’assimiler le maximum de monde à un côté ou l'autre pour pouvoir offrir une situation tactique très claire aux forces ? Le souci c'est qu'il faudra aussi des observateurs pouvant garantir que les groupes concernés soient politiquement compatibles avec l'agenda de la coalition. Ça peut rapidement tourner au fiasco s'il apparait au détour d'un massacre de civils que ce n'est pas le cas, comme ça a déjà pu être le cas par le passé.

La prochaine étape du processus de Vienne aura lieu à Paris en marge du sommet climatique.

En parallèle, l'Arabie Saoudite a prévu une réunion mi-décembre avec divers groupes syriens dans le but d'énoncer une liste de principes communs.

Idem c'est un changement de posture majeur. Mais encore une fois : quelles garanties autre que des signatures que les groupes en questions soient compatibles avec les idéaux et principes mis en avant par la coalition ?

Le diplomate français Olivier Decottignies a dit que "la vision des autorités françaises aujourd'hui est que la défaite de Daèche n'est pas possible sans une solution politique en Syrie", et que comme il est impensable que Bachar el Assad en soit l'aboutissement, il est indispensable de négocier avec la Russie.

Impensable pour ce gouvernement français-ci... Pour le prochain, qui sait ? Et j'ai le sentiment que c'est exactement la carte que s'apprête à jouer la Russie. Faire durer encore un peu jusqu'aux échéances électorales américaines et françaises.

Un point clé, selon lui, est de savoir si les Russes sont capables ou non de fournir des résultats diplomatiques amenant les Iraniens vers une solution commune. À cet égard, la visite de Poutine en Iran le 22 novembre, une première après huit ans, est un événement important.

Si les russes fournissent des garanties vis-à-vis des iraniens, ne seront-ils pas en droit d'en exiger de nous vis-à-vis de Bachar puisque apparemment ils ne veulent pas le lâcher ?

Selon un autre diplomate français, Simond de Galbert, même dans l'éventualité d'une non-résorption des désaccords stratégiques avec la Russie, la France peut "tester la coopération tactique avec la Russie" contre l'EIIL, tant que cela n'entame pas les perspectives de transition politique en Syrie.

Ça aussi c'est tout à fait nouveau. Cependant depuis l'affaire du SU24, la donne n'a-t-elle pas changé à ce propos ?

Et enfin une chose qui me chiffonne : on ne parle pas d'Erdogan dans tout cela...

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(...)

Impensable pour ce gouvernement français-ci... Pour le prochain, qui sait ? Et j'ai le sentiment que c'est exactement la carte que s'apprête à jouer la Russie. Faire durer encore un peu jusqu'aux échéances électorales américaines et françaises.

Si les russes fournissent des garanties vis-à-vis des iraniens, ne seront-ils pas en droit d'en exiger de nous vis-à-vis de Bachar puisque apparemment ils ne veulent pas le lâcher ?

Ça aussi c'est tout à fait nouveau. Cependant depuis l'affaire du SU24, la donne n'a-t-elle pas changé à ce propos ?

Et enfin une chose qui me chiffonne : on ne parle pas d'Erdogan dans tout cela...

Je crois qu'avec les Russes effectivement il va falloir discuter et que chacun "rende service" à l'autre, on a tous à y gagner, surtout avec un ennemi commun plus menaçant, plus haineux et + dangereux qu'on ne l'avait cru ; un ennemi dont l'acronyme ressemble à une marque de lessive bien chimique, dépourvu de toute limite morale, et qui, chez les uns et les autres, ne demande qu'à faire perpétrer des massacres de civils, sachant qu'il y arrivera malheureusement encore au moins une fois, grâce à son pouvoir de fascination auprès d'une partie des musulmans sunnites (les simplets à tendance sadique-pervers) dont certains qui vont franchir le pas de vouloir devenir des "martyrs" et qu'on ne pourra jamais stopper à temps dans 100% des cas...

Quand à Erdogan, il y a une opposition laïque en Turquie, + le PKK qui pourrait accepter un compromis via un statut d'autonomie (plutôt qu'une sécession pure et simple) ; il y a là-bas des élections relativement libres, aussi laissons une chance au peuple Turc de trancher le moment venu pour dire s'ils veulent garder ce type ou pas ; si oui il faudra qu'ils en assument les conséquences, lesquelles ne manqueront pas de leur retomber sur la gueule tôt ou tard, "car telle est la loi"  dirait Zaratoustra 

   

Modifié par Bruno
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Cameron est en train de tenter de convaincre les députés britanniques. Les cadavres de Blair, Bush, Powell et de l'Irak vocifèrent bruyamment dans les placards et perturbent les débats.

oui mais l opposition Torie autour de corbyn et de ses sympathies reelles ou supposees avec le milieu Islamiste est en ordre tres disperse. Ceci dit tu fais bien de parler de la rencontre zvec Renzi car si elle est on ne peut plus meprisante ( vite fait avant de prendre l avion alors qu on aurait pu avoir une rencontre trilaterale avec les Allemands ) elle concerne un pays qui a toute les raisons de vouloir vaincre Daesh et le nouvel Islamisme. L analyse de Renzi selon quoi detruire la dynamique de daesh commence en libye ne m avait pas effleuree pourtant elle semble plutot correcte. De plus nous avons une immense facilite d zcces en Libye ( grace aux egyptiens tunisiens italiens et a Barkhane). Et nous y avons des allies qui n ont pas trop de casserole. 

par contre les europeens qui veulent remplacer les Francais au Mali c est pour que le soldzt Francais se repose ou pour qu il puisse etre engage ailleurs ?

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