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il y a 25 minutes, Philippe Top-Force a dit :

Les Britanniques eux aussi, expédient des cadeaux sur #EI #Daesh #ISIS en un trimestre. Voici le tableau :

Jan-March 2016: Typhoon dropped 252 Paveway IV. Tornado GR4 dropped 147 Paveway IV and fired 42 Brimstone. Reaper: 47 Hellfire and 5 GBU-12

'vont ptêt' pas se mettre à croire au petit Jésus, ce serait trop en demander.

En revanche, avec tant de cadeaux sous leur sapin tous les jours, ils finiront bien par croire au Père Noël ! :happy:

 

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C'est plutôt l'inverse. Ils ont cru pendant un moment au père noël avec leur lubies de califat, et maintenant ils se rendent compte que tout ça c'était des comptes pour les "enfants". Dans la vraie vie on prend des bombes :p

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Le 15/04/2016 à 01:47, Boule75 a dit :

En prime leur vitesse leur permet de se déplacer très rapidement vers un point chaud si nécessaire, beaucoup plus qu'un A-10.

   Genre le B1 va voler en supersonique pour aller livrer des bombes sur des cibles forcément prédéfénies ... Allons ... Ils y vont en vitesse de croisière comme nos raffy, après certes même en croisière : Il vole facile 300 km/h + vite qu'un A10 : Mais sur un tel théatre ça change pas beaucoup les choses a quelques minutes près ...

Le 15/04/2016 à 22:48, g4lly a dit :

On sort bien du B1 pour faire du CAS, et de l'interdiction ... c'est même son rôle principale actuellement vu les théâtre.

Le B1 a été adapté a ce rôle, il peut embarquer tout l'attirail de bombe US en même temps, un vrai super marché volant, il dispose de deux pods optronique, d'une autonomie et d'une endurance sans commune mesure avec des chasseurs, le paradis pour les TACP. Ajoute a ca un équipage complet, des communication au top, un confort a bord très convenable, et tu peux assurer des très longue heure de permanence dans le ciel au dessus du theatre d'opération en attendant qu'une unité est besoin d'appui. L'avion est raisonnablement rapide, raisonnablement manœuvrant, dispose d'une puissante suite d'autoprotection ... il peut être facilement déployer loin de sa base sans hypothéquer trop sont temps sur zone etc.

Les B1 ont notamment connu leur heures de gloire en Afghanistan en y faisant du CAS très efficacement, et ce malgré un faible nombre d'appareil utilisé.

 

     Oui en Astan quand il fallait faire du CAS pour aider les troupes américaines au sol ... Mais la en Irak pour aider les Persh ou les Irakis ça parfait capillotracté que le B1 y fasse du CAS pour eux : A moins qu'il s'agissent de fronts bloqués depuis des heures et des heures et que les demandent ont eu le temps de remonter haut ... J'ai un gros doute sincèrement

   Je suis plutot d'accord avec 2020 : Les B1 ne tape que des objectifs prédefenis sur ce théatre, le reste ce sont des A10 plus adaptés a voir par eux même ou il faut taper pour aider les troupes au sol sur du lien forcément indirect

    Ne rêvez pas trop quand aux activités du B1 en Irak actuellement ... Faire du CAS pour de telles forces au sol, ça parait peu concevable

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il y a 3 minutes, alpacks a dit :

   Genre le B1 va voler en supersonique pour aller livrer des bombes sur des cibles forcément prédéfénies ... Allons ... Ils y vont en vitesse de croisière comme nos raffy, après certes même en croisière : Il vole facile 300 km/h + vite qu'un A10 : Mais sur un tel théatre ça change pas beaucoup les choses a quelques minutes près ...

 

     Oui en Astan quand il fallait faire du CAS pour aider les troupes américaines au sol ... Mais la en Irak pour aider les Persh ou les Irakis ça parfait capillotracté que le B1 y fasse du CAS pour eux : A moins qu'il s'agissent de fronts bloqués depuis des heures et des heures et que les demandent ont eu le temps de remonter haut ... J'ai un gros doute sincèrement

   Je suis plutot d'accord avec 2020 : Les B1 ne tape que des objectifs prédefenis sur ce théatre, le reste ce sont des A10 plus adaptés a voir par eux même ou il faut taper pour aider les troupes au sol sur du lien forcément indirect

    Ne rêvez pas trop quand aux activités du B1 en Irak actuellement ... Faire du CAS pour de telles forces au sol, ça parait peu concevable

Quand tu dis "de telles forces au sol", je crains que tu ne te méprennes : au sol il y a des artilleurs des Marines et, j'imagine, une petite escouade assurant leur sécurité, des canadiens qui ont accompagnés les kurdes en première ligne, des "formateurs" allemands, français, US (je crois) chez les kurdes, des commandos ou forces spéciales ou autre chose, enfin, des gros balaises US qui assistent les kurdes et l'ASL en Syrie et en Irak et voire font des raids de manière autonome, et plein d'autre monde qu'on ne connaît pas, bref : il y a plein de monde très qualifié à la fois pour justifier, demander  et diriger des frappes de précisions sur ce vaste théâtre : il serait surprenant que toutes les frappes de B1 soient planifiées.

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Amha, il faut aussi penser a la deconfliction des appareils qui survolent ces zones par rapport aux russes, les americains ne sont probablement pas tres presses de montrer ce dont est capable la suite ECM/ECCM de leurs B1.

Il y a 5 heures, Dino a dit :

C'est plutôt l'inverse. Ils ont cru pendant un moment au père noël avec leur lubies de califat, et maintenant ils se rendent compte que tout ça c'était des comptes pour les "enfants". Dans la vraie vie on prend des bombes :p

hum hum, des contes pour enfants plutot? :coolc:

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il y a 36 minutes, French Kiss a dit :

Amha, il faut aussi penser a la deconfliction des appareils qui survolent ces zones par rapport aux russes, les americains ne sont probablement pas tres presses de montrer ce dont est capable la suite ECM/ECCM de leurs B1.

Je n'ai pas souvenir d'avoir beaucoup entendu dire que les russes survolaient le nord de l'Irak récemment, mais c'est bien sûr possible. Je ne vois pas trop à quoi ça leur servirait (impressionner les turcs ?) mais bon....

 

Question à la noix : les pilotes militaires russes parlent-ils, sont-ils qualifiés pour comprendre assez d'anglais à la radio pour échanger efficacement avec d'éventuels contrôleurs aériens militaires US ? Idem pour les iraniens. Est-ce que ça fait partie de leur cursus, en fait ?

Modifié par Boule75
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http://www.medias24.com/MAROC/NATION/DEFENSE/163557-Pour-l-Espagne-la-destabilisation-du-Maroc-serait-bien-pire-qu-un-attentat-en-Europe.html (2 mai 2016)

“Selon des sources dans la lutte contre le terrorisme, environ 200 combattants qui sont retournés au Maroc après avoir été sous le commandement de Da'ech en Syrie et en Irak, sont une source de préoccupation majeure et des liens ont été constatés avec Ceuta, Mélilia et l’Andalousie“, écrit le quotidien ABC.

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Il y a 18 heures, alpacks a dit :

   Genre le B1 va voler en supersonique pour aller livrer des bombes sur des cibles forcément prédéfénies ... Allons ... Ils y vont en vitesse de croisière comme nos raffy, après certes même en croisière : Il vole facile 300 km/h + vite qu'un A10 : Mais sur un tel théatre ça change pas beaucoup les choses a quelques minutes près ...

 

     Oui en Astan quand il fallait faire du CAS pour aider les troupes américaines au sol ... Mais la en Irak pour aider les Persh ou les Irakis ça parfait capillotracté que le B1 y fasse du CAS pour eux : A moins qu'il s'agissent de fronts bloqués depuis des heures et des heures et que les demandent ont eu le temps de remonter haut ... J'ai un gros doute sincèrement

   Je suis plutot d'accord avec 2020 : Les B1 ne tape que des objectifs prédefenis sur ce théatre, le reste ce sont des A10 plus adaptés a voir par eux même ou il faut taper pour aider les troupes au sol sur du lien forcément indirect

    Ne rêvez pas trop quand aux activités du B1 en Irak actuellement ... Faire du CAS pour de telles forces au sol, ça parait peu concevable

Au dessus de Kobané c'était les B1. Question "objectifs prédéfinis", vu le mic-mac en bas, on fait mieux. Et il peut leur arriver de transiter en supersonique, avec le volume de carburant interne et l'aide des ravitailleurs, ils peuvent se le permettre. Surtout que le théâtre n'est pas si grand.

Autant le A-10, les drones, les F-15/16/18 et compagnie vont certainement être envoyés sur un objectif ponctuel, autant le B-1, lui, peut se permettre de rester très longtemps en l'air et de ne larguer qu'en cas de besoin. Ça n'en fait pas moins un appareil de CAS dans le cas présent.

Le B-1B, c'est 34 tonnes d'armements en interne.

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Les pilotes américains appellent cela "faire Winchester": larguer toutes ses bombes en une mission. Ce n'était pas rare à Kobané en Syrie, ont raconté à l'AFP les pilotes de bombardiers B-1B engagés contre le groupe de l'Etat islamique.

Les bombardements intenses, inédits depuis l'offensive américaine en Irak en 2003, ont aidé les forces kurdes à reprendre la ville frontalière avec la Turquie, que les jihadistes du groupe de l'Etat islamique étaient presque parvenus à contrôler en octobre.

"Quand on partait pour Kobané, on pouvait être quasiment certain de larguer une bombe", a expliqué le capitaine Todd Saksa, un officier d'armement de B-1B de 31 ans, interrogé depuis la base aérienne de Dyess (Texas) après son retour de six mois de mission au-dessus de l'Irak et de la Syrie. "Personnellement j'ai fait 'Winchester' trois fois", renchérit le major Brandon Miller, un pilote de 38 ans à qui cela n'était jamais arrivé lors de ses missions précédentes.

Lors des déploiements au-dessus de l'Afghanistan, l'escadron de Saksa et Miller, le 9e escadron de bombardiers, larguait en moyenne 15 à 20 bombes en six mois. Mais à Kobané, les avions ont largué plus de 2000 bombes, et touché plus de 1700 cibles.

Le B-1B "Lancer" (lancier), construit dans les années 1980 pour voler rapidement et bas dans l'espace aérien soviétique, a abattu une bonne partie du travail de la coalition aérienne contre l'EI à Kobané. Contrairement aux avions de chasse, le bombardier, un quadriréacteur élancé, doté d'un équipage de quatre hommes, peut rester des heures à attendre près d'une cible. Il peut transporter à peu près deux douzaines de bombes, de formats variables.

En 6 mois, le B-1B a réalisé 18% de toutes les missions de bombardements contre l'EI, et 43% du tonnage total de munitions larguées en Syrie, Irak et Afghanistan, selon les militaires américains.

Une nuit, changement de destination...

A l'origine, les hommes du 9e escadron de bombardiers étaient arrivés au Moyen-Orient en juillet pour des missions au dessus de l'Afghanistan, impliquant rarement un bombardement. Mais par une nuit d'août, un B-1B s'est vu demander d'attendre un peu sur la piste. Puis le commandement a ordonné à l'équipage de partir, non vers l'Afghanistan, mais vers le nord de l'Irak pour escorter des avions parachutant du matériel pour les Yazidis encerclés par l'EI sur le Mont Sinjar.

Et dès octobre, les bombardiers partaient fréquemment pour aider les Kurdes assiégés dans Kobané, restant huit heures en l'air, avec un ravitaillement en vol à mi-parcours.

Frappes en attente de validation

Les cibles étaient repérées soit par les équipages eux-même, soit par les forces kurdes. Les frappes devaient être validées par le QG des forces aériennes américaines au Qatar, un processus pouvant prendre jusqu'à 45 minutes.

Les bombardiers étaient souvent rejoints par deux ou plus F-15 et F-16, assurant "une capacité aérienne au-dessus de Kobané quasiment 24 heures sur 24", selon le lieutenant-colonel Ed Sumangil, commandant du 9e Bomb Squadron.

Du ciel, les aviateurs voyaient une vraie ligne de front à Kobané, avec "les bons d'un côté et l'EI de l'autre", une bataille conventionnelle sans civils à proximité, raconte le major Miller. La ligne bougeait de jour en jour, parfois d'heure en heure. "Même dans une sortie de huit heures, il n'était pas inhabituel de voir cette ligne bouger", avec les Kurdes progressant de deux pâtés de maison, explique le major Miller.

A la fin de la mission en janvier, le paysage nocturne avait changé pour les aviateurs. "Deux des collines stratégiques de Kobané étaient éclairées", un "contraste frappant après des mois d'obscurité", explique le major Miller.

AFP

 

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D'après des docs récupérés par sky, la reprise de Palmyre s'est déroulée après un accord régime - EI prévoyant le départ de ces derniers de la ville. 

http://news.sky.com/story/1688756/is-files-reveal-assads-deals-with-militants

Mauvais pour Assad pour qui cette "bataille" devait être la preuve de l'engagement contre l'EI.

 

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il y a 54 minutes, Urgan a dit :

D'après des docs récupérés par sky, la reprise de Palmyre s'est déroulée après un accord régime - EI prévoyant le départ de ces derniers de la ville. 

http://news.sky.com/story/1688756/is-files-reveal-assads-deals-with-militants

Mauvais pour Assad pour qui cette "bataille" devait être la preuve de l'engagement contre l'EI.

L'article verse trop dans le sensationnalisme, Aymenn J Al-Tamimi qui est un peu une référence en terme d'analyse de documents de l'EI a fait quelques tweet très intéressant sur l'article :

Les documents montrent simplement que le régime et l'EI se parlent beaucoup et ont des accords économiques et parfois quelques accords militaires du genre laissez passez ou mini trêve sur un front, mais ce genre d'accords existent entre toutes les parties du conflit. Un peu pareil pour les accords entre l'EI et certaines autorités turques pendant longtemps.
A mon avis le retrait des armes lourdes de l'EI de Palmyre se comprends surtout dans la nécessité de pas les exposer aux frappes très intenses russes ou a les voir capturer vu que la défaite était probable, les utiliser sur un front moins dense comme ils l'ont fait dans le Qalamoun leur a permis d'infliger des pertes aux loyalistes et rebelles dans le coin, et même sans moyen lourds ils ont quand même réussi a infliger beaucoup de pertes aux loyalistes et alliés étrangers à Palmyre. Le régime de son côté a certainement laissé cela se faire pour se faciliter le boulot ensuite.

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il y a une heure, Barristan-Selmy a dit :

L'article verse trop dans le sensationnalisme, Aymenn J Al-Tamimi qui est un peu une référence en terme d'analyse de documents de l'EI a fait quelques tweet très intéressant sur l'article :

Exact, les docs eux-mêmes ne prouvent rien. L'article cite aussi un déserteur qui affirme qu'il y a eu accord (militaire, pas juste éco) ... sans que cela ne soit une preuve non plus.

De toute facon, même un document "officiel" de daech qui parle d'un tel accord pourrait être une opération de déstabilisation.

Disons juste que certains camps se combattent moins que d'autres.

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https://www.letemps.ch/monde/2016/05/04/jacques-baud-djihad-un-mouvement-resistance (4 mai 2016)

Jacques Baud, ancien analyste des services de renseignement stratégique suisses :

La vague djihadiste actuelle représente essentiellement un mouvement de résistance aux attaques illégitimes perpétrées par l’Occident au Moyen-Orient.

Rien ne prouve qu’il [Oussama Ben Laden] a joué le moindre rôle dans l’organisation d’attentats.

De nombreuses opérations militaires ont des raisons de politique intérieure. Cela a été le cas des bombardements de 1998, à l’origine du 11 septembre, des opérations lancées par Bill Clinton suite à l’affaire Lewinski.

L’élimination d’Oussama ben Laden s’est inscrite dans ce genre de logique. Elle a été utile à la réélection de Barack Obama mais elle n’a eu aucun impact sur la lutte contre le djihadisme.

Les Occidentaux n’avaient rien à faire en Afghanistan au lendemain du 11 septembre. Les pirates de l’air étaient pour la plupart des Saoudiens, qui avaient préparé leur coup en Allemagne. Et Oussama ben Laden, qui s’y trouvait, n’était pas mêlé aux attentats.

Des pays comme la France et la Belgique n’avaient aucune raison impérative de se mêler au conflit irako-syrien, qui ne les concerne en rien.

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Bof, la seul évocation de la guerre civile algérienne suffit à mettre par terre toute son analyse d'un djihadisme uniquement du à une intervention occidental. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de responsabilité chez nous, loin de là. Mais cette façon de vouloir oublier toutes les autres causes pour uniquement voir la note me fatigue et n'aide pas à trouver une solution pérenne.

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il y a 1 minute, Dino a dit :

Bof, la seul évocation de la guerre civile algérienne suffit à mettre par terre toute son analyse d'un djihadisme uniquement du à une intervention occidental. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de responsabilité chez nous, loin de là. Mais cette façon de vouloir oublier toutes les autres causes pour uniquement voir la note me fatigue et n'aide pas à trouver une solution pérenne.

Pas vraiment, Marc Sageman et d'autres après lui (Ancien officer de la CIA et Professeur en psychiatrie) expliquer déjà en en 2008 que la cause principale de "radicalisation" été l'indignation face à un événement traumatique vécu comme une injustice. Et il faut aussi distingué les résistance interne type résistance afghane face à au différente intervention extérieur, résistance irakienne , Palestinienne, Irlandaise... Qui sont des résistances internes et localiser face à une invasion extérieur, un gouvernement centrale, ou un gouvernement perçu comme illégitime.

Mettre dans le même sacs les attaques de Paris avec les actions du FIS ou du GIA en Algérie est une erreur d'analyse. La cause des attaques est avant tout politique les autres facteurs sont secondaire voir négligeables (Théologique, Sociaux économique, Psychiatrique,... Cf vidéo). Comme l'avais théorisé Al-Qaeda Il y a l’ennemie proche et l’ennemie lointain, l’ennemie lointain étant considéré comme plus important car il est le sponsor de l'ennemie proche, Par exemple USA>Israel, USA>Pakistan, Russie>Syrie à tort ou raison c'est comme ca aussi que Daesh aussi justifie ses attaques en fessant des liens entres les dirigeants locaux et des puissance étrangères (France, USA, Russie).

 

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Je ne suis pas d'accord. Le GIA comme l'EI tienne d'un même socle idéologique qui a mûri avec le temps. L'ennemi extérieur sert d’épouvantail, de faire valoir, mais le conflit est d'abord interne. D'ailleurs l'EI au début de son existence avait décrété ne pas vouloir s'exporter à l'international avant de changer de stratégie.

ll ne faut pas oublier que parfois les islamistes se sont retrouvé plus ou moins alliés avec les occidentaux dans certains conflits (comme en Bosnie, ou en Libye en 2011), ou en guerre contre des gouvernement sans grand supporter extérieur (de nouveau l'Algérie). Si les interventions occidentales et russes ont été générateur de déstabilisation et ont servie au discours djihadiste (par exemple en Irak ou en Tchétchénie), ce n'était que des prétextes pour un phénomène de fond qui traverse le monde musulman, principalement arabe. Si on ne regarde pas les causes profonde, on ne peut pas comprendre le retour du fait religieux dans l'ensemble de la société musulmane avec l'arrivé de pratiques non traditionnelle dans beaucoup de pays. La burka dans les pays du Maghreb ne peut pas s'expliquer uniquement par la frustration provoqué par la guerre israélo-palestinienne où l'invasion de l'Irak. 

Je pense que le monde arabo-musulman n'arrive pas à trouver sa place dans le monde moderne qui tourne autour de deux pôles, l'occident d'un coté, l'Asie du Sud Est de l'autre, alors qu'il a été pendant des siècle un des pôles les plus puissant de la planète. La région est tiraillé entre le nationalisme arabe, le modèle tribal et le conservatisme religieux. Il ne faut pas oublier le conflit entre Nasser les FM par exemple qui montre que ce conflit ne date pas d’aujourd’hui.

Face à toutes ses difficulté à trouver un model de société et à s'adapter au monde moderne, la tentation de se raccrocher à l'époque glorieuse des premiers temps de l'islam est forte et rassurante. Le conflit contre le monde chrétien d'une part (catholique comme orthodoxes), et les chiites mécréant de l'autre sert de catalyseur comme les grande conquêtes du VIIeme siècle ont permis de façonner l'empire arabe. Le projet de l'islam politique a remplacé le projet du Panarabisme, servant de rejet au modernisme dont beaucoup de musulmans se sentent étranger car remettant en cause les fondements de leurs croyances.

J'ai trouvé un article qui essaye de bien analyser le phénomène. Je n'ai pas encore fini de le lire, mais les débuts correspondent bien à ce que j'essaye (maladroitement sans doute ^^) d'expliquer: http://www.revues-plurielles.org/_uploads/pdf/9_6_4.pdf

 

Modifié par Dino
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J'ai fini de lire l'article. C'est assez intéressant bien que parfois un peu lourd. Voici plusieurs passages:
 

Citation

L'islamisme constitue avant tout, à n'en pas douter, l'idéologie des exclus d'une modernisation avortée. C'est la crise économique, de systèmes dans la plupart des cas sous-développés et dépendants, et l'aggravation de la désarticulation et de la marginalité sociales, qui expliquent son relatif succès auprès d'une partie de la population en déshérence, en particulier les nouvelles générations urbaines, sans réelles perspectives d'avenir. Produit de ce déséquilibre social, l'islamisme représente également un des effets du profond malaise culturel des sociétés arabes face à la modernité, et de l'incapacité des élites dirigeantes à promouvoir une véritable réforme politique, morale et intellectuelle.

Citation

"La transposition des valeurs de l'Occident — écrit Sami Naïr — s'est déployée sans un travail intérieur de réflexion, de critique et d'examen de soi des sociétés arabo-musulmanes. Le culturalisme occidental s'acclimatait ainsi superficiellement et formait comme une mince pellicule à la surface d'un ensemble de rapports sociaux mus par des structures profondes souvent archaïques et non contemporaines."

Citation

La modernité occidentale est perçue, par ceux qui en sont exclus, comme uniformisante, réifiante, inégalitaire et de surcroît, attentatoire à l'"identité" car synonyme et "perversion"

Citation

Les islamistes confondent sciemment la modernité dans son ensemble (avec ses valeurs fondamentales ; projet philosophique légué par les Lumières, raison critique, humanisme, droits de l'homme, liberté et autonomie du sujet, idéaux de tolérance et d'égalité...), et une certaine idée de la technique et de l'organisation économique, avec leurs effets pervers et aliénants (dévastateurs, dans le cas des pays du tiers-monde). La réduction de la modernité au seul triomphe de l'économisme et du matérialisme exacerbé, se double chez eux, de l'occultation des formidables progrès accomplis, et surtout, de l'oubli de l'autre versant du projet moderne, celui qui s'articule autour de l'affirmation du sujet. Leur rejet pathologique de la modernité, assimilée au vide moral et spirituel, se traduit par une tentation nostalgique de "retour" vers les identités perdues de la communauté.

Citation

Dans un tel contexte, marqué par l'aggravation des sentiments d'inquiétude et de désarroi, les islamistes tentent de capter toutes les formes de ressentiment et d'injustice, et prétendent trouver directement dans le message coranique et dans la tradition prophétique des solutions toutes faites aux problèmes du présent. Pour éviter aux jeunes de sombrer dans le désespoir et répondre à un certain nombre de leurs besoins sociaux et psychologiques, ils préconisent un retour à la pratique religieuse. Ils entendent réactiver les vieilles idéologies solidaristes et communautaristes en les présentant comme une issue possible à l'anomie sociale et à l'individualisme moderne, et comme une réponse miracle à la demande d'intégration sociale et culturelle des couches sociales en détresse, et au désir profond de spiritualisation d'un monde désincarné par l'accumulation systématique des richesses et par la recherche effrénée des biens matériels

 

Les deux passages qui suivent sont à mon sens fondamental car ils sont la source du conflit actuel qui ont donnés les printemps arabes et des mouvements islamistes.

Citation

Cette situation a été aggravée par la crise des idéologies du nationalisme et du panarabisme, assimilées aux pratiques étatiques autoritaires et excluantes. Charriant une vision monolithique de l'"identité nationale", les élites qui ont conduit le combat des indépendances dans les années cinquante n'ont pas su, une fois installées au pouvoir, ni satisfaire les demandes de démocratisation en provenance de la société, ni diffuser une conception pluraliste, ouverte et critique de l'identité, ni laïciser véritablement l'Etat et les esprits. Qu'il s'agisse de régimes se réclamant de la tradition et du "libéralisme" (Maroc, Arabie Saoudite...) ou des Etats-partis populistes se réclamant du panarabisme et du "tiers-mondisme" (Algérie de Boumédienne, Egypte de Nasser, Syrie, Irak...), la modernisation par le haut a eu pour effet la constitution de couches bureaucratiques et autoritaires, qui ont empêché l'accès de larges fractions de la population à une participation effective à la vie publique. Le discours nationaliste, fait d'incantations verbales et de promesses jamais tenues, est aujourd'hui vidé de sens car les comportements clientélistes, la volonté de monopolisation de tous les secteurs de décision et l'emprise sur les rouages de la vie politique, sociale et culturelle, au nom de l'unanimisme national, n'ont mené qu'au blocage dramatique du système. A l'époque du combat anti-colonial, l'accent était mis quasiexclusivement sur la "personnalité arabe et islamique". Face à un système colonial qui niait la culture et était ressenti comme une entreprise de déstructuration et de marginalisation de celle-ci, il fallait, pour se libérer et produire son histoire conformément à ses propres valeurs, construire (ou reconstruire) une Nation. Pour arracher l'indépendance et la souveraineté et entrer de plain-pied dans la modernité, certains courants nationalistes se réclamaient explicitement d'ailleurs des idéaux dont se prévalaient les puissances occidentales (droits des peuples à disposer d'eux-mêmes, universalisme des droits de l'Homme, laïcité, égalité des droits, citoyenneté...). Mais, aux yeux de la majorité de la population qui en était exclue, ces valeurs n'avaient pas de contenu effectif. En général, le discours nationaliste trouvait ses références dans le thème de la "Nation arabe", développé par l'idéologie nassérienne et baathiste; il empruntait également au registre des réformistes musulmans le thème de la Umma islamique.

Citation

Cette crise du nationalisme tient également au changement générationnel. La majorité de la population arabe actuelle est formée de jeunes, nés après les indépendances, non forgés à l'idéologie du panarabisme, déçus par l'incapacité des dirigeants à leur garantir l'accès aux emplois décents, à une éducation de qualité, à la santé, aux logements, aux biens de consommation. De plus, le développement du népotisme administratif et des multiples réseaux d'"amitiés" politiques et de "solidarités" régionales ou familiales, orientés vers l'acquisition de bénéfices et de prébendes de toutes sortes... accroît leur désintérêt pour la chose publique et "aggrave l'apathie au détriment de l'engagement civique." (Yadh Ben Achour, 1992) Face à la déliquescence des rapports politiques, à la crise de la représentativité et à la désarticulation entre l'Etat et la société civile, les jeunes se réfugient, bien souvent, dans l'islamisme. D'ailleurs, la majorité des doctrinaires de ces mouvements critiquent violemment l'arabisme dans la mesure où il incarne, à leurs yeux, le laïcisme (Michel Aflak, l'un des penseurs du panarabisme, prônait la laïcité et était, de surcroît, d'origine chrétienne), la "défaite arabe" (depuis juin 1967), et l'emblème idéologique de régimes ayant toujours été répressifs à leur égard (Egypte de Nasser, Sadate et Moubarak, Syrie de H. Assad, Tunisie de Bourguiba et de Ben Ali, Algérie depuis Boumédienne...).

 

Le point suivant explique bien le point de discorde entre Al Nosra qui a une vision islamo-nationaliste (revendication d'être Syrien) et l'EI qui rejette la notion de nation.

Citation

Tous les mouvements islamistes ne sont pas d'accord sur la place qu'il convient d'accorder soit à l'"identité nationale" soit à une "identité islamique" plus large. Si certains courants militent en faveur d'un "islamo-nationalisme", et s'accommodent fort bien du cadre statonational, d'autres, en revanche, trouvent dans une prétendue absence  d'affinité entre la "culture islamique" du politique et les modèles politiques de l'Etat et de la Nation relevant des catégories occidentales, l'une des justifications de leur réticence à inscrire leurs programmes et leurs actions dans le cadre stato-national.

 

Enfin un dernier point qui montre la contradiction entre l'islamisme actuel qui fantasme un passé glorieux tout en prônant un repli identitaire, et la réalité de l'ouverture importante du monde musulman durant son age d'or.

Citation

Or, la civilisation musulmane fut naguère brillante et raffinée parce qu'elle était ouverte aux cultures du monde qu'elle a su intégrer pour en formuler une synthèse fructueuse et originale. Comme l'écrit Sami Naïr: "elle assumait l'histoire parce qu'elle était ouverte, et elle était ouverte parce qu'elle intériorisait l'histoire" (Sami Naïr, op cit, p. 20). A l'âge classique, l'islam encourageait les confrontations fécondes et les dialogues salutaires: il n'était coupé ni de l'intelligence de son époque ni des oeuvres de l'esprit produites par plusieurs civilisations. D'autre part, en enfermant le musulman dans une islamité abstraite et globalisante, en postulant l'existence d'une "culture musulmane" cohérente et unique, et d'une "identité musulmane" éternelle et intemporelle, l'islamiste occulte la très grande diversité (géographique, humaine, sociologique, culturelle) du monde musulman, et nie les évolutions et les mutations profondes qu'il a connues Les réalités qu'il se plaît trop souvent à ramener à une "nature" ou à une "essence" de la religion sont extraordinairement variées et complexes; les formes politiques concrètes et les pratiques du pouvoir ont été multiples; des divergences d'opinion et d'interprétation des dogmes ont constamment divisé les théologiens, les intellectuels et les hommes politiques; les structures anthropologiques et sociologiques réelles sont toujours été multiformes-contredisant cette perception de l'islam comme un système culturel total, et invariant.

 

 

Modifié par Dino
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Cette façon d'essentialiser la violence politique commise par des musulmans comme étant intrinsèquement lié a islam et à la civilisation islamique est je trouve extrêmement malhonnête et en opposition avec les études sérieuses réaliser sur le sujet. Je comprend quelle soit extrêmement populaire en occident puisque elle dédouane de la moindre responsabilité l'occident qui est et a été un acteur principale dans la région souvent pour le pire de puis plus de 100 ans. 

Pour avoir lu et entendu les dires de certains qui prétendent que les raisons politiques, sociaux-économique, ne s'applique que à l'homme blanc européen (Homo politicus) et que les "noirs" et les "arabes" (musulmans) serait resté au stade de l'homme tribale... Or ce genre de théorie s’effondre face au faits.

Les deux premiers vague du "Djihadisme moderne" ont été pensé et structurer par des hommes venant de milieux favorisé la plupart sont issue de la classe moyenne/bourgeoisie, ont fait des études supérieurs universitaire de type occidentale la plupart on étudier dans l’ingénieure. La majorité marié avec des enfants (pas de frustration sexuelle...), en bonne santé mentale, ont connu une enfance sans problème, et la plupart été parfaitement intégrés dans le système et gagnant bien leur vie. 

Pour ceux qui se sont déjà intéressé au movement révolutionnaire ils reconnaîtront les mêmes caractéristiques qui sont commune à la plus part des révolutionnaires, révolutions française, anarchisme, bolchevisme/communisme, pan-africanisme... Les revolutions sont souvent penser par la classe moyenne/bourgeoisie et mis en place avec l'aide des classe sociale moins favorisé. Imaginez vous étudier la résistance Française, L'IRA, le Bolivarisme sous le même spectre et en déduire que la violence politique commise par des catholique est intrinsèquement lié a la bible et à la civilisation catholique et au pape. Ont pourrait faire de même avec les folies des deux guerres mondiale en disant qu'elles sont l'expressions de civilisation chrétienne et blanche comme certain le font...

Les raisons de la violence politique sont politiques le bagage idéologique n'est que le symptôme, les éléments sociaux, culturelles et économique pouvant servir de catalyseur.

Al-Qaeda/Daesh on été conçu et penser par des hommes issues du système capitalisme et issue du système universitaire positiviste comme l'ont été les Anarchiste et les Communiste. Qu'on le veuille ou non  Al-Qaeda/Daesh sont bien des idéologies révolutionnaire radicale les plus concrète actuellement et ne pas les traités comme telle c'est se mettre le doigt dans l’œil jusqu’au coude.  

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Soit tu n'as pas lu l'article, soit tu n'as rien compris pour dire qu'il prétend que c'est intrinsèquement lié à l'islam et qu'il dédouane complètement l'occident. Je reprendrai demain, pas la fois de développer à cette heure...

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