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il y a 49 minutes, collectionneur a dit :

État d'urgence proclamé pour cause de guerre juste quand celui sur la pandémie s'achève :

https://www.lefigaro.fr/international/la-hongrie-instaure-l-etat-d-urgence-a-cause-de-la-guerre-en-ukraine-20220524

La réaction de ce lecteur (qui se dit français habitant en Hongrie) est assez intéressante.

Citation

bpici
le 25/05/2022, 08:41

Je suis Français vivant en Hongrie. J'ai connu le socialisme jusqu'en 2010, et, depuis, la progression menée par Orban.
Ces ONGs me font bien sourire avec leurs "restrictions des libertés". C'est du grand n'importe quoi. Nous vivons dans un pays libre, et c'est d'ailleurs pourquoi le peuple Hongrois a très largement réélu Orban pour la 4ème fois.
Ici, c'est le plein emploi depuis longtemps (chômage vers 3-3.5%, croissance 1er trimestre 2022: 8.2%), politique de bon sens pour l'amélioration des conditions de vie des citoyens, pas d'immigration du sud, politique de baisse des impôts et charges (par exemple, le prix de l'électricité n'a pas augmenté depuis 2014, 0.10€/kwh). Ceux qui crient au manque de liberté sont les socialistes, encore une fois balayés par le seul peuple, dans les urnes.
Puissent les autres pays, en particulier mon pays de naissance, la France, s'en inspirer, plutôt que de revenir au communisme (Mélenchon et consorts verts pastèques) et de changement de population.

On-groit on-groit-pas, mais je pense qu'il serait intéressant d'aller chercher du témoignage direct au niveau de la rue locale (pas que celle assimilée vivant chez nous)

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il y a 21 minutes, rendbo a dit :

La réaction de ce lecteur (qui se dit français habitant en Hongrie) est assez intéressante.

On-groit on-groit-pas, mais je pense qu'il serait intéressant d'aller chercher du témoignage direct au niveau de la rue locale (pas que celle assimilée vivant chez nous)

Je suis allé en Hongrie plusieurs fois l'année passée. Au total j'ai du y passer 15 jours cumulés, ce qui n'est pas assez pour se rendre compte de la réalité du pays.

Cela étant la vision des hongrois que j'ai eu est que ce sont des gens assez accueillants de manière générale, je n'ai vu aucun racisme à aucun moment, et au sein des armées, la vision des Français est très positive.

Le seul élément qui va dans le sens de ce qu'avancent nos médias en France, ce sont quelques affiches publicitaires qui critiquent l'UE.

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Il y a 2 heures, rendbo a dit :

La réaction de ce lecteur (qui se dit français habitant en Hongrie) est assez intéressante.

On-groit on-groit-pas, mais je pense qu'il serait intéressant d'aller chercher du témoignage direct au niveau de la rue locale (pas que celle assimilée vivant chez nous)

Ne t'égares pas trop. La Hongrie est essentiellement irriguée par le Danube qui concerne aussi la Roumanie, la Bulgarie, la Serbie...un peu la Croatie et l'Autriche.

L'embouchure du Danube a un "bouchon de carafe" qui s'appelle "l'Ile aux serpents".

L'Europe irrigue la Hongrie par des subventions et l'irrigation d'influence est en cours de tentative de renforcement par Moscou. 

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Ce qui est critiquable c'est a priori les limitations de l'opposition politique. Après, on peut croire au mythe du dictateur éclairé. Au début c'est bien, c'est efficace, on en se perd pas dans d'inutile joute politique, comme il n'y a pas trop d'opposition, on a l'impression d'une certaine unité nationale, etc.  Ca a rarement bien finit je crois. Je préfère surement un système ou la controverse est admise, avec les contre pouvoirs nécessaires qui forcement ralentisse les choses, etc. Ca ressemble un peu a la Russie des années 2000 non ?

Que le peuple Hongrois soit très accueillant envers les étrangers, je veux bien le croire. Par contre, ca ne change rien au fait que la politique d'accueil est raciste: pas de problème avec des Ukrainiens chrétiens réfugiés de guerre, par contre les même en provenance de Syrie, faut pas déconner non plus. Ce n'est pas non plus le meilleur endroit en Europe au niveau droit humain, genre communauté LGBT.

L'État d'urgence en Hongrie a cause de la guerre?   faut pas déconner non plus. Plus de raison de prolonger celui d'avant, il fallait juste trouver autre chose

Modifié par collectionneur
Orthographe, accent
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  • 3 months later...

Ça douille !

La Hongrie pourrait être privée de 7,5 milliards d'euros de fonds européens

 Euronews  avec AFP  •  Mise à jour: 18/09/2022

"7,5 milliards d’euros : c’est le montant dont pourrait être privée la Hongrie si elle ne met pas en place rapidement des réformes pour lutter contre la corruption. La Commission européenne a menacé le pays ce dimanche de suspendre ces financements européens, après avoir déclenché en avril une procédure jusque-là jamais utilisée.

......

Pour la Hongrie du Premier ministre nationaliste et ultra-conservateur Viktor Orbán, la Commission cite notamment des "irrégularités" et "carences" dans les procédures de passation de marchés publics, la proportion "anormalement" élevée de candidatures uniques pour ces contrats, le manque de contrôle des conflits d'intérêt et de poursuites judiciaires en cas de soupçons de fraude.

Une porte de sortie reste néanmoins ouverte. La Commission recommande au Conseil de se laisser jusqu'à trois mois pour évaluer la mise en œuvre des 17 mesures clefs auxquelles la Hongrie s'est engagée pour répondre aux préoccupations. La Commission réévaluera la situation le 19 novembre.

...

Le gouvernement hongrois commencera à présenter de nouvelles lois anti-corruption au Parlement hongrois à partir de lundi."

https://fr.euronews.com/2022/09/18/la-hongrie-pourrait-etre-privee-de-75-milliards-deuros-de-fonds-europeens

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  • 1 month later...

Orban va finir par se prendre un coup de pied au c** de la part des USA

https://www.bbc.com/news/world-europe-63317158

Les États-Unis rappellent à la Hongrie pro-Poutine qu'elle est un allié occidental

L'ambassade des États-Unis à Budapest a riposté aux semaines de commentaires anti-américains vitrioliques du gouvernement Fidesz de Viktor Orban sur la guerre en Ukraine.

Une vidéo d'une minute publiée par l'ambassade cette semaine sur Twitter présentait cinq remarques anti-américaines formulées par des personnalités du gouvernement ou leurs alliés médiatiques.

Les utilisateurs devaient deviner si les remarques venaient du président russe Vladimir Poutine ou des hommes du dirigeant hongrois.

La bonne réponse, à chaque fois, était Team Orban.

Parmi les commentaires, citons : "[Les États-Unis] sont les bénéficiaires de la guerre, ils ne sont donc guère intéressés à y mettre fin rapidement". C'était de la part du directeur d'un institut financé par le gouvernement.

Le quiz de l'ambassade des États-Unis est chargé d'ironie, car il coïncide avec le lancement d'une 14e "consultation nationale" en Hongrie, au cours de laquelle le gouvernement de M. Orban présente un quiz de son cru, comportant sept questions tendancieuses au public.

L'objectif est d'obtenir le soutien des Hongrois pour, en l'occurrence, les critiques du gouvernement à l'égard des sanctions européennes contre la Russie.

Parmi les questions posées dans le questionnaire figurent les suivantes :

Les factures d'électricité des ménages en Europe ont atteint des niveaux record. En réponse aux sanctions, la Russie menace de couper l'approvisionnement en gaz. Cela met en danger l'approvisionnement pour le chauffage domestique et la viabilité de l'économie européenne.

Êtes-vous d'accord avec les sanctions concernant l'approvisionnement en gaz naturel ? Oui ou non.

 

Les partis d'opposition hongrois affirment que la crise économique actuelle est, au moins en partie, le résultat des dépenses excessives et prolifiques du gouvernement Orban, qui a dilapidé l'argent de l'UE pour récompenser ses alliés commerciaux au cours des 12 dernières années et pour gagner les élections d'avril.

La guerre de la Russie en Ukraine est présentée par les médias contrôlés par le Fidesz comme la faute des États-Unis. Si le Premier ministre a parfois évoqué une "agression russe", le conflit est présenté comme une bataille entre superpuissances, provoquée par les tentatives de l'OTAN d'encercler la Russie - un argument utilisé par Vladimir Poutine pour justifier l'entrée en guerre.

Dans le même temps, le ministre hongrois des affaires étrangères, Peter Szijjarto, rencontre régulièrement son homologue russe, Sergei Lavrov, ainsi que les directeurs des entreprises publiques russes Rosatom et Gazprom, afin de garantir la continuité des approvisionnements en gaz et en énergie nucléaire.

Pour encourager les gens à participer à la consultation nationale et à donner les "bonnes" réponses, le gouvernement a installé des panneaux d'affichage géants dans toute la Hongrie cette semaine.

"Les sanctions de Bruxelles nous détruisent", tel est le message, avec une bombe étiquetée "sanctions" qui vole dans les airs. Le parti d'opposition Momentum a déposé une plainte officielle auprès de l'autorité de contrôle de la publicité, estimant que cette publicité enfreint les directives éthiques.

Les médias gouvernementaux omettent de signaler ou sous-estiment les dommages que les sanctions ont causés à l'économie russe.

Les mêmes auteurs ont présumé d'une victoire rapide de la Russie, et semblent maintenant ne pas être impressionnés par les avancées ukrainiennes sur le front. Les derniers médias indépendants ou d'opposition en Hongrie couvrent en détail la situation sur le terrain.

Autre ironie, le gouvernement hongrois a en fait voté en faveur des huit trains de sanctions introduits jusqu'à présent par l'UE. Ceci de la part d'un gouvernement qui lance des attaques verbales constantes contre "Bruxelles" ou les "bureaucrates de Bruxelles".

"Bruxelles est une ville", a déclaré sèchement le commissaire européen Thierry Breton aux journalistes mardi à Budapest, après des entretiens avec des responsables gouvernementaux.

Derrière la dernière querelle avec les États-Unis et les reproches constants adressés à l'UE se cachent de dures réalités financières :

    En septembre, l'inflation annuelle en Hongrie était de 20 %.

    Toutes les dépenses financées par le gouvernement central ont été suspendues.

    Les institutions culturelles et sportives, y compris dans les villes contrôlées par le parti Fidesz, ferment pour l'hiver, incapables de faire face à la flambée des factures de chauffage.

    Les enseignants sont en grève

    Des nuages sombres s'amoncellent sur l'avenir de l'extension de la centrale nucléaire de Paks-2, construite et financée par la Russie.

Le gouvernement a désespérément besoin des fonds de l'Union européenne, toujours bloqués par des problèmes de corruption et de respect de la législation européenne.

Dans les négociations privées, il fait preuve d'une nouvelle volonté de compromis. En public, sa rhétorique est sans limites.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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Je me demande si les achats de gaz russe continuant par la Hongrie ne sont pas aussi encore une jolie pièce de théâtre pour camoufler le fait que les ukrainiens, qui ne sont plus censés consommer de gaz russe, ne font en réalité que consommer des flux "virtuels" de gaz venant de l'Europe. Pour que cette comédie de "non consommation" continue, il faut bien qu'il y ait des acheteurs européens pour servir d'alibi. Tout cela arrangerait donc bien els hongrois. Et les américains et les européens, complice de cet état de fait, ne pourrait donc que "gronder" les hongrois sans prendre de véritables sanctions. Mais cela pourrait changer avec la destruction des infrastructures électrique ukrainiennes qui vont peut être diminuer fortement leurs besoins.

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  • 3 months later...
Il y a 5 heures, Heorl a dit :

Tu remarqueras que la Hongrie voulait conserver l'ensemble de la Transylvanie, du Banat, la moitié de la Slovaquie et de la Slavonie alors même qu'elle n'était majoritaire dans aucune. 

Non, la Hongrie ne voulait pas conserver l'ensemble de la Transylvanie, du Banat, la moitié de la Slovaquie et de la Slavonie.

La Hongrie voulait organiser des référendums, (comme cela a été le cas après la première guerre mondiale en Mazurie ou en Silésie pour déterminer la frontière entre l'Allemagne et la Pologne, ou entre la Pologne et la Tchécoslovaquie) :

https://en.wikipedia.org/wiki/Treaty_of_Trianon

Lorsque Oszkár Jászi est devenu le nouveau ministre des minorités nationales de Hongrie, il a immédiatement proposé aux minorités des référendums démocratiques sur les frontières contestées ; cependant, les dirigeants politiques de ces minorités ont refusé l'idée même de référendums démocratiques sur les territoires contestés lors de la conférence de paix de Paris[31]. Le désarmement de son armée signifiait que la Hongrie devait rester sans défense nationale à un moment où elle était particulièrement vulnérable. L'auto-désarmement unilatéral a rendu l'occupation de la Hongrie directement possible pour les armées relativement petites de la Roumanie, l'armée franco-serbe et les forces armées de la Tchécoslovaquie nouvellement établie. Après l'auto-désarmement, les dirigeants politiques tchèques, serbes et roumains ont choisi d'attaquer la Hongrie au lieu d'organiser des plébiscites démocratiques concernant les zones contestées.

 

 

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Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

Non, la Hongrie ne voulait pas conserver l'ensemble de la Transylvanie, du Banat, la moitié de la Slovaquie et de la Slavonie.

La Hongrie voulait organiser des référendums, (comme cela a été le cas après la première guerre mondiale en Mazurie ou en Silésie pour déterminer la frontière entre l'Allemagne et la Pologne, ou entre la Pologne et la Tchécoslovaquie) :

https://en.wikipedia.org/wiki/Treaty_of_Trianon

Lorsque Oszkár Jászi est devenu le nouveau ministre des minorités nationales de Hongrie, il a immédiatement proposé aux minorités des référendums démocratiques sur les frontières contestées ; cependant, les dirigeants politiques de ces minorités ont refusé l'idée même de référendums démocratiques sur les territoires contestés lors de la conférence de paix de Paris[31]. Le désarmement de son armée signifiait que la Hongrie devait rester sans défense nationale à un moment où elle était particulièrement vulnérable. L'auto-désarmement unilatéral a rendu l'occupation de la Hongrie directement possible pour les armées relativement petites de la Roumanie, l'armée franco-serbe et les forces armées de la Tchécoslovaquie nouvellement établie. Après l'auto-désarmement, les dirigeants politiques tchèques, serbes et roumains ont choisi d'attaquer la Hongrie au lieu d'organiser des plébiscites démocratiques concernant les zones contestées.

 

 

Mais le fait est que revenir sur ces histoires c'est ouvrir la boite de pandore. Les hongrois ont perdus une guerre ils en ont payés les conséquences revenir dessus 1 siècle après c'est vouloir recommencer une guerre...

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Toujours est-il que l'ouverture de l'UE aux anciens pays du PAVA avait pour prérequis l'abandon des querelles frontalières issues de l'histoire. Les voir ressurgir par la petite porte n'est pas franchement un bon signe et illustre une fois de plus les limites de la construction européenne.

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Il y a 15 heures, Wallaby a dit :

L'auto-désarmement unilatéral a rendu l'occupation de la Hongrie directement possible pour les armées relativement petites de la Roumanie, l'armée franco-serbe et les forces armées de la Tchécoslovaquie nouvellement établie. Après l'auto-désarmement, les dirigeants politiques tchèques, serbes et roumains ont choisi d'attaquer la Hongrie au lieu d'organiser des plébiscites démocratiques concernant les zones contestées.

C'est inexact, au moins en ce qui concerne la Roumanie.

Il n'y a pas eu des "attaques" contre la Hongrie, après l'armistice.

Il y a eu une "ligne de démarcation" en Transylvanie entre 1918 et 1919 qui était une extension géographique dans l'espace transylvanien de la ligne conventionnelle qui délimitait la zone de contact entre les troupes de l'Entente victorieuse et celles de la Hongrie vaincue - en tant qu'État successeur de l'Empire austro-hongrois. Cette ligne avait un objectif strictement militaire de séparation géographique temporaire, la ligne politique définitive de démarcation (frontière) devant être fixée par des traités de paix ultérieurs.

Citation

Un premier tracé délimité au nord par le cours du Someșul Mare, tourné ensuite vers Târgu Mureș - de manière à suivre le cours du Mureș jusqu'à ce qu'il se jette dans la Tisa, a été acté le 13 novembre 1918, à Belgrade, par une convention d'armistice militaire. Comme la Roumanie avait auparavant signé une paix séparée avec l'ennemi et qu'elle était donc considérée comme un État non combattant, elle n'a pas été invitée à signer la convention et on ne lui a pas demandé son avis sur ses dispositions. Cependant, les Roumains n'ont jamais été satisfaits de certaines des dispositions de cet acte, notamment celles concernant la ligne de démarcation et le maintien de l'administration de la Transylvanie sous contrôle hongrois. Plus tard, cependant, les troupes roumaines, considérées comme des alliés, ont traversé les Carpates orientales et, sans incidents majeurs, ont occupé la ligne désignée jusqu'au 15 décembre, malgré les efforts politiques, diplomatiques et militaires déployés par le gouvernement hongrois, qui espérait empêcher l'établissement d'un contrôle militaire roumain en Transylvanie.

L'article Wiki dont je cite l'extrait est uniquement en roumain

https://ro.wikipedia.org/wiki/Linia_de_demarcație_în_Transilvania_(1918-1919)

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https://hungarytoday.hu/after-hungary-shady-american-foundation-intervenes-in-italian-elections/ (22 septembre 2022)

Après la campagne pour les élections parlementaires hongroises en avril, la fondation américaine Action for Democracy s'est également lancée dans la politique italienne.

Selon son site web, la fondation considère la Hongrie, l'Italie, le Brésil, la Turquie et la Pologne comme des "États clés du champ de bataille".

Des données publiques citées par le quotidien hongrois Magyar Nemzet montrent que la fondation américaine finance au moins cinq ONG italiennes, "toutes liées à la gauche." "Parmi les organisations figurant sur la liste des bénéficiaires, la plus intéressante est Progressive Acts, une organisation basée à Bruxelles qui utilise des services technologiques avancés pour mener à bien la mobilisation politique, de la collecte de fonds aux pétitions et au marketing par newsletter, c'est-à-dire l'organisation et la gestion des campagnes des partis et des politiciens dans l'espace numérique. L'organisation travaille uniquement sur les campagnes des candidats du plus grand parti de gauche italien, le Parti démocratique (PD). En outre, elle n'aide que les politiciens qui se présentent dans les circonscriptions dites "battleground", car leurs résultats détermineront l'issue des élections", selon Magyar Nemzet.

Action for Democracy est dirigée par d'éminents détracteurs du gouvernement hongrois et des forces conservatrices en général, parmi lesquels l'écrivain américain d'origine hongroise et militant pour des causes progressistes Kati Marton, l'historien britannique Timothy Garton Ash, l'historienne américaine Anne Applebaum, le politologue américain Francis Fukuyama, l'ancien ministre britannique des Affaires étrangères David Milliband et l'ancien commandant suprême des forces alliées de l'OTAN, le général Wesley K. Clark.

Le mois dernier, Péter Márki-Zay, maire de Hódmezővásárhely (sud-est de la Hongrie) et ancien candidat au poste de Premier ministre de la coalition d'opposition aux élections législatives, a fait quelques remarques sur le financement de sa campagne et ses relations avec les États-Unis, ce qui a fait sourciller les médias et le discours public hongrois. Il a affirmé qu'en juillet de cette année, deux mois après les élections, sa campagne avait reçu plusieurs millions de HUF "d'Amérique". Márki-Zay a déclaré que les dons provenaient d'Action pour la démocratie, qui a été créée en février 2022, juste avant les élections hongroises.

https://hungarytoday.hu/the-opposition-received-more-foreign-money-than-previously-known/ (26 janvier 2023)

Action for Democracy, une ONG américaine, a envoyé au Mouvement d'opposition "Everyone's Hungary" ainsi qu'à des organisations et entreprises associées plus de 3 milliards de forints (7,6 millions d'euros), une somme plus élevée que ce que l'on pensait auparavant, selon le Centre national d'information (NIK), rapporte l'agence de presse hongroise MTI.

Ce financement s'ajoutait à des fonds provenant d'autres sources pour un total de 1,1 milliard, dont 900 millions de forints provenant d'une fondation suisse "ayant les mêmes objectifs" que l'ONG américaine, selon le procès-verbal.

Plus tôt, le candidat commun de l'opposition au poste de premier ministre, Péter Márki-Zay, a mentionné un soutien étranger. Les fonds n'ont pas été versés aux partis, mais à son organisation, le Everybody's Hungary Movement - contournant ainsi l'interdiction légale faite aux partis de recevoir des fonds étrangers.

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  • 2 weeks later...

https://courrierdeuropecentrale.fr/breve/un-symbole-nationaliste-hongrois-deboulonne-en-transcarpatie/ (17 octobre 2022)

Une statue du Turul a été déboulonnée à Moukatchevo, une ville d’Ukraine occidentale qui compte une minorité magyarophone.

Le comité exécutif du conseil municipal a chargé le directeur du musée historique du château de Moukatchevo (Munkács, en hongrois) de retirer une statue du Turul, un oiseau de la mythologie magyare souvent mobilisé comme symbole nationaliste.

La statue, déboulonnée jeudi manu militari, doit être remplacée par le trident symbole de l’État ukrainien.

Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a convoqué le chargé d’affaires ukrainien à Budapest, rapporte Portfolio.

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source : https://mki.gov.hu/en/hirek-en/minden-hir-en/a-munkacsi-turul-masodik-vegzete-en

https://hungarytoday.hu/new-anti-hungarian-measures-in-ukraine/ (19 janvier 2023)

Les débordements anti-hongrois du soi-disant clan Baloha dans la région de Munkács (Mukachevo) se poursuivent, a déclaré György Dunda, rédacteur en chef du journal Kárpáti Igaz Szó. Il a rappelé que le maire de Mukachevo, Andriy Baloha, et son père influent, le député Viktor Baloha, ont organisé le déplacement de la statue de Munkács Turul.

Dans leur dernière action, avec l'aide de la police, ils ont fait retirer les drapeaux des établissements hongrois dans les localités de Fornos et de Dercen, deux localités à majorité hongroise de la région de Mukachevo.

"Selon les habitants, des policiers se sont rendus dans le village pendant la nuit, ont décroché les drapeaux, les ont pliés et les ont placés devant l'entrée du centre communautaire", a ajouté György Dunda.

En outre, les panneaux en hongrois de l'académie de football de Dercen, qui est financée par des fonds hongrois, ont été retirés.

Comme si cela ne suffisait pas, le directeur du lycée hongrois de Mukachevo a également été licencié, alors qu'il avait présidé l'institution pendant plus de dix ans.

L'Association culturelle hongroise de Transcarpathie (KMKSZ) a exprimé sa consternation face au licenciement d'István Schink, qui est également le président de la faction KMKSZ au sein du conseil municipal de Mukachevo, déclarant que sa révocation n'est pas propice au bon fonctionnement de l'école hongroise et à la coexistence pacifique des groupes ethniques.

Selon Kárpátalja.net, ils font référence à un prétendu décret selon lequel, dorénavant, aucun autre drapeau que le drapeau ukrainien ne pourra être affiché sur les bâtiments publics. Selon les informations du portail d'information, le conseil de la microrégion de Mukachevo n'a pas adopté un tel décret. Ils ont fait valoir que la loi ukrainienne n'a pas encore interdit l'utilisation de symboles nationaux, d'autant plus que les villages hongrois de Transcarpathie n'arborent pas le drapeau officiel de l'État hongrois, mais le tricolore hongrois.

    L'État hongrois a contribué à hauteur de plus de deux milliards et demi de forints (2,3 millions d'euros) à la construction de l'académie sportive en question en 2020, qui parraine non seulement des enfants hongrois mais aussi ukrainiens.

Curieusement, dans plusieurs cas dans d'autres districts, les autorités ont explicitement empêché la destruction des symboles et inscriptions hongrois, mais dans le district de Mukachevo, ces actions ont été ordonnées par des fonctionnaires associés au député ukrainien Viktor Baloha et à son fils, le maire local, Andrij Baloha.

https://hungarytoday.hu/viktor-orban-meets-volodymyr-zelensky-in-brussels/ (10 février 2023)

Le Premier ministre Viktor Orbán a souligné l'importance d'un cessez-le-feu le plus rapidement possible, après s'être entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors du Conseil européen de Bruxelles.

"Sauver des vies n'est possible qu'avec la paix et un cessez-le-feu. Nous, Hongrois, restons du côté de la paix", a souligné le Premier ministre Viktor Orbán dans une vidéo publiée jeudi sur sa page Facebook.

Il a souligné que la Hongrie avait fourni l'année dernière la plus grande aide humanitaire de son histoire à l'Ukraine. "Nous avons permis à plus d'un million de réfugiés d'Ukraine de franchir nos frontières", a ajouté M. Orbán. Après avoir écouté le président ukrainien Volodymyr Zelensky, M. Orbán a conclu :

    il est évident que cette guerre s'éternise, nous ne pouvons pas nous attendre à ce qu'elle prenne fin de sitôt."

M. Orbán a souligné que "les Hongrois continueront à aider les Ukrainiens en leur apportant une aide humanitaire, mais nous ne fournirons pas non plus d'armes à l'avenir." Il a déclaré que les négociations de paix, un cessez-le-feu le plus rapidement possible et un règlement menant à une paix durable restaient dans l'intérêt de la Hongrie.

Le directeur politique d'Orbán, Balázs Orbán, a déclaré aux journalistes à Bruxelles que la Hongrie soutient également les efforts d'intégration de Kiev à l'UE à condition que les exigences de l'UE soient pleinement respectées.

    Une partie de ces exigences concerne la protection et le renforcement des droits des minorités nationales", a-t-il noté.

Balázs Orbán a déclaré que la Hongrie ne soutient pas les sanctions, mais que dans l'intérêt de l'unité de l'UE, elle n'empêchera pas que certaines mesures soient prises, sauf dans des domaines d'intérêt national hongrois vital. Il s'agit notamment de l'énergie, du pétrole, du gaz naturel et de l'énergie nucléaire.

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https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/386 (12 février 2023)

Je voudrais donc recommander Dernier jour à Budapest de Sándor Márai que l’on trouve au Livre de poche. Màrai imagine qu’un personnage réel, l’écrivain Gyula Krúdy, surnommé Sindbad, parti à la recherche de l’argent nécessaire à l’achat d’une robe pour sa fille et au règlement d’une facture d’électricité se laisse emporter par un impérieux besoin de flâner dans une ville dont chaque quartier ouvre les vannes de sa mémoire, inspire sa nostalgie et nourrit sa conviction que les Hongrois sont voués à la solitude des antihéros. « En effet, écrit Màrai, le peuple hongrois vit au milieu des grandes puissances slaves et germaniques dans la même solitude qu'une tribu bédouine dans le désert. Personne ne comprend sa langue. Ses caractéristiques ethniques et ses traditions ont plutôt tendance à être considérées comme un folklore exotique et non comme un ensemble organique faisant partie des civilisations qui l'entourent. Et tout ce qui est lié à ce peuple est comme recouvert de sable par la solitude. C’est sur cette Hongrie solitaire que Sindbad a écrit ».

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  • 5 months later...

https://www.politico.eu/article/hungary-doesnt-want-20-billion-euro-fund-ukraine-military/ (20 juillet 2023)

La Hongrie apparaît comme le principal obstacle à la mise en place par l'Union européenne d'un fonds à long terme d'un montant maximal de 20 milliards d'euros destiné à approvisionner l'armée ukrainienne.

Budapest a déclaré qu'elle s'opposerait à ce fonds tant que l'Ukraine n'aurait pas retiré une banque hongroise controversée de sa liste de " soutiens à la guerre ".

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  • 2 months later...

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/grand-reportage/20230911-la-hongrie-porte-d-entrée-des-nouvelles-routes-de-la-soie-en-europe

La construction de la section hongroise de la ligne ferroviaire Budapest-Belgrade, soit quelque 150 km sur un total de 350, a été confiée à un consortium rassemblant des groupes chinois et la holding Opus Global. Cette dernière appartient à l’homme le plus riche de Hongrie, l’oligarque Lőrinc Mészáros, ami d’enfance du Premier ministre Viktor Orban. Le coût du projet estimé à près de deux milliards d’euros, est financé à 85% par un prêt chinois. « On parle d’un crédit chinois mais c’est surtout un investissement hongrois. Nous aurions volontiers emprunté de l’argent à l’Europe de l’Ouest, mais ni Siemens, ni Alstom n’étaient intéressés par ce projet et le résultat, c’est que les Chinois ont saisi cette opportunité », soutient le député du Fidesz, Gábor Bányai, fervent défenseur du projet.

Le Parlement hongrois a voté en faveur de la mise au secret pour dix ans des détails du contrat de financement par la Chine de la ligne ferroviaire Budapest-Belgrade. Le flou a aussi été maintenu sur l’étude de faisabilité. Des économistes ont fait le calcul : il faudrait attendre 2 400 ans avant que cette ligne de chemin de fer ne devienne rentable pour la Hongrie.

Le plus grand des terminaux intermodaux terrestres d'Europe, inauguré en octobre 2022 à Fényeslitke, à proximité immédiate de la frontière entre la Hongrie et l'Ukraine, se targue d’être « la porte occidentale des "nouvelles routes de la soie” »

Aujourd’hui, la Hongrie accueille de nombreuses institutions culturelles chinoises, un cercle de réflexion, cinq instituts Confucius, une école bilingue, un établissement de médecine traditionnelle chinoise et de nombreuses organisations culturelles.

Mais sur la friche industrielle du IXe arrondissement de la capitale hongroise, rien ne bouge autour de l’immeuble rouge brique à l’abandon, qui doit constituer le bâtiment principal de Fudan. Le projet, qui a rencontré une vive opposition, a été suspendu. La maire de l’arrondissement, Krisztina Baranyi, aurait préféré faire construire à la place une cité universitaire pour y accueillir les étudiants des universités budapestoises. Mais cela ne sera pas possible tant que le projet Fudan n’aura pas été officiellement enterré.

[installation d’une gigantesque usine de batteries à Mikepercs] Le fabricant chinois CATL a choisi ce site, à deux heures et demie de route de Budapest, près de Debrecen, la deuxième ville du pays, à quelques kilomètres d’une usine en construction de BMW. Un autre fabricant chinois de batteries au lithium, Eve Energy, a annoncé en juin qu’il s’apprêtait à investir 1,4 milliard de dollars dans la construction d’une usine dans la région.

Des substances toxiques trouvées dans des puits de la ville de Göd, qui accueille une usine de batterie Samsung, a donné de nouveaux arguments aux militants de Mikepercs.

 

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https://www.politico.eu/article/hungarys-baby-making-summit-dominated-by-paranoia-not-policy/ (21 septembre 2023)

Sur le papier au moins, les résultats de la Hongrie en matière d'augmentation du taux de fécondité sont impressionnants et pourraient servir de leçon à d'autres pays. Le pays consacre environ 5 % de son PIB à des politiques visant à encourager la formation de familles, notamment des allègements fiscaux et des prêts à faible taux d'intérêt pour les familles ayant des enfants, ainsi que la gratuité des traitements de fécondation in vitro (FIV). Depuis 2010, date de l'arrivée au pouvoir d'Orbán, le taux de fécondité de la Hongrie a augmenté d'environ 25 %, passant du taux le plus bas de l'Union européenne à un taux légèrement supérieur à la moyenne de 1,5 naissance par femme de l'Union.

Mais le rôle réel des politiques du gouvernement hongrois dans ce changement reste une question ouverte. Le pays a été l'un des plus durement touchés par la crise financière, ce qui pourrait avoir contribué à faire baisser le nombre de naissances dans la période précédant et suivant immédiatement l'arrivée au pouvoir d'Orbán. En outre, d'autres pays voisins ont connu des reprises similaires, ce qui indique qu'il pourrait s'agir d'une tendance régionale plutôt que de la réussite d'efforts particuliers de la part du gouvernement hongrois.

Des données récentes montrent que les taux de fécondité en Hongrie plafonnent, voire baissent. Il pourrait s'agir d'un changement temporaire. Mais si elle se poursuit, elle mettra hors de portée l'objectif d'Orbán d'atteindre 2,1 naissances par femme d'ici à 2030, le chiffre magique nécessaire pour maintenir la population stable sans immigration.

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Le 25/09/2023 à 13:12, Ciders a dit :

Quid de l'évolution des flux migratoires vers l'extérieur de la Hongrie dans le même temps ?

On voit assez peu d'émigrés hongrois en fait, et pas mal de retour. Il y a eu un mouvement post adhesion mais qui s'est vite essoufflé, voire inversé.

Les conditions économiques plutot favorable en Hongrie limite beaucoup l'émigration de travail, et la fiscalité est particulièrement avantageuse. Immobilier tres bon marche pas d'impôt sur les successions etc.

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il y a 2 minutes, g4lly a dit :

On voit assez peu d'emigré hongrois en fait, et pas mal de retour. Il y a eu un mouvement post adhesion mais qui s'est vite éssouflé, voire inversé.

Les conditions économiques plutot favorable en Hongrie limite beaucoup l'émigration de travail, et la fiscalité est particulierement avantageuse.

Donc potentiellement 240 000 départs entre 2010 et 2019.

https://hungary.iom.int/hungarian-emigration

Le pic a été atteint en 1981 avec 10,7 millions d'habitants. On est passé sous le seuil des dix millions en 2011 et le dernier recensement donne 9,7 millions d'habitants pour 2022.

https://en.wikipedia.org/wiki/Demographics_of_Hungary#Vital_statistics

A noter que le même tableau donne un nombre de naissances qui demeure fluctuant entre 88 000 et 93 000 naissances annuelles depuis 2011, avec un déficit naturel moyen autour de 40 000 personnes en moins chaque année sur la même période.

En résumé, c'est pas fameux.

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