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AIR-DEFENSE.NET

blog sur l'observation de la Terre


hadriel
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Il y a 19 heures, zx a dit :

 

Foreign governments are approaching French satellites in orbit, says space commander

https://www.defensenews.com/space/2018/01/26/foreign-governments-are-approaching-french-satellites-in-orbit-says-space-commander/

Il y a toute l'audition du Commandant Interarmées de l'espace , on y apprend plein de choses intéressantes, notamment qu'il pense que le X-37 sert à faire de la maintenance/ravitaillement de satellite en orbite. Il insiste aussi sur le fait que la surveillance de l'espace est essentielle et fera l'objet d'investissements, parce que ça permet de détecter et d'attribuer des agressions contre nos satellites, et donc de les dissuader.

J'essaierai de poster un résumé plus complet ici ou sur satelliteobservation (avec une trad en anglais), cela dit l'article de defensenews est assez bon.

Modifié par hadriel
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On 27/01/2018 at 8:53 AM, zx said:

peut être pour sniffer les communications des sat militaires, ca veut dire qu'il va falloir équiper les satellites de radar/contre mesure si il y a un sat qui s'approche trop près. Presque tous les pays du spatial ont des missiles anti sat, tout le monde descend quand y en aura un qui le voudra bien. mettre la pression aurait un effet retour sans grand bénéfice. Je vois bien le X37B  participer  a ce genre de mission de renseignement lors de ses longs séjours en orbite.

Les missile anti satellite ... qui en a fait la démo ... USA, Russie et Chine ... c'est tout, ou je me trompe.

Pour les satellites inspecteurs/dépanneurs, même punition, qui en possède? USA et Russie sûr ... la Chine? quelqu'un d'autre?

Les italiens font de la pub sur un projet de satellite dépanneur mais pour le moment pas de démo. Il me semble que les allemands ont aussi un projet sur le feu mais la aussi pas de démo.

Pour les contre mesure ... je ne sais pas trop. Visiblement les satellites inspecteurs peuvent se rapprocher a quelques centimetre de la cible, la plupart auront a terme la capacité de s'accoupler avec ou de la manipuler. Mais il semble que des distance de 2km suffise pour faire une inspection électro-optique et électromagnétique.

Le plus simple a mon sens c'est d'envoyer des satellites escorteur ... escorter les satellites. Les satellites escorteur ayant les fonctionnalités inspection/dépannage/dégommage ...

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Le 28/01/2018 à 17:10, zx a dit :

J'imagine mal qu'on ai rien du tout comme anti sat,  mais on a certainement pas essayer, vu comme les USA réagissent.

Un SLBM monotête au bon endroit au bon moment devrait faire l'affaire, mais y'aura des dommages collatéraux (oui c'est mon moment Kotai, j'ai eu une dure journée).

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  • 4 weeks later...
Le 28/01/2018 à 17:04, g4lly a dit :

Les italiens font de la pub sur un projet de satellite dépanneur mais pour le moment pas de démo. Il me semble que les allemands ont aussi un projet sur le feu mais la aussi pas de démo.

On sait très bien faire un ATV qui accoste en automatique et en douceur l'ISS avec des capteurs visuelles et laser.

Donc faire une interception plus musclée, on a déjà une bonne partie du matériel sur étagère !

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Il y a 6 heures, hadriel a dit :

Le premier d'une série d'articles sur les systèmes anti-satellites:

Le prochain sera sur les contre-mesures que les satellites peuvent utiliser.

Miam, c'est toujours aussi bon.

Il manque juste la technique bête et méchante, sans avoir besoin de développer de guidage terminal fin.
La neutralisation de satellite via EMP nucléaire.

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Il y a 16 heures, rogue0 a dit :

Miam, c'est toujours aussi bon.

Il manque juste la technique bête et méchante, sans avoir besoin de développer de guidage terminal fin.
La neutralisation de satellite via EMP nucléaire.

Oui c'est vrai, après c'est tellement peu discriminant que ça risque de fermer l'espace à beaucoup de monde, et d'avoir des conséquences au sol.

En attendant la suite, un petit teaser (je me suis amusé avec paint.net):

asat.jpg?ssl=1&w=450

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il y a une heure, hadriel a dit :

En attendant la suite, un petit teaser (je me suis amusé avec paint.net):

Vraiment pas sûr que des "flares" largués dans le vide spatial aient le comportement dynamique dessiné par tes soins :tongue:, sans compter la fumée :laugh:

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Il y a 8 heures, hadriel a dit :

En attendant la suite, un petit teaser (je me suis amusé avec paint.net):

 

Révélation

Dans l'espace, personne ne vous entendra chanter "hiiiighwaaay tooo theee daanger zone!"

:ph34r:

Modifié par Patrick
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Le 3/13/2018 à 23:31, ascromis a dit :

Comme d'habitude, de l'or en barres ce billet ! Merci encore de distribuer gratuitement ce genre d'articles !!

Merci, j'essaie d'écrire des billets que j'aurais aimé lire, je suis content que ça te plaise. D'ailleurs si il y en a que les sujets abordés par le blog intéressent et qui voudraient écrire dessus, faites-moi signe, ce serait avec plaisir.

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  • 2 months later...

Petite criaillerie spatiale ...

Les patchs et logo de mission spatiale sont parfois les (seules) sources de renseignement pour les "black program" (satellites ou autres).
Même si les blagues de geek sont parfois un cauchemar de relation publique.

Cf le logo de NROL-39, très SPECTRE et très mafieux

Révélation

logo.png

https://www.muckrock.com/news/archives/2018/jan/16/after-octopus-incident-white-house-threatened-veto/?utm_content=bufferb6053&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer

https://www.muckrock.com/news/archives/2016/jan/19/octopus-NRO/

Modifié par rogue0
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  • 1 month later...
  • 3 weeks later...

Tiens, une info spéciale @hadriel,

Lors d'une récente conférence sur la vérification et le désarmement, une diplomate US a dénoncé des activités "suspectes" de la part d'un satellite russe (Kosmos-???): ledit satellite est présenté comme un satellite d'inspection (le 4ème connu à ce jour), et la diplomate l'a accusé d'être une arme  ASAT.
Kosmos-2491, Kosmos-2499, Kosmos-2504, Kosmos-2519 (avec ses sous sats 2521/23)

L'article de Thedrive cite quand même l'existence du X-37 et autres satellites "d'inspection" US... sans parler  de la Space Force nouvellement annoncée.

https://www.bbc.co.uk/news/technology-45194333 (résumé court)

https://www.state.gov/t/avc/rls/285128.htm (discours officiel)

http://www.thedrive.com/the-war-zone/22941/russia-has-four-potential-killer-satellites-in-orbit-at-least-that-we-know-about

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Bonus:

Accélération du programme OPIR, 3 satellites US d'observation IR avancés (encore plus sensibles que le SBIRS?).
Le contrat de 2.9G$ a été annoncé le 14 août dernier, et le Congrès veut le déploiement de la constellation ASAP, d'ici 2021...

https://www.defense.gov/News/Contracts/Contract-View/Article/1602348/

http://www.thedrive.com/the-war-zone/22907/usaf-hands-lockheed-billions-for-new-warning-satellites-amid-rush-for-more-space-sensors

Modifié par rogue0
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La France veut trouver les moyens de mieux surveiller l'espace

https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0302157753924-la-france-veut-trouver-les-moyens-de-mieux-surveiller-lespace-2199971.php

Alors que Donald Trump ordonne la création d'une force spatiale, Paris souhaite amener l'Europe à réfléchir aux outils de surveillance de l'espace. La technologie existe, mais les financements manquent.

Pour la ministre des Armées, Florence Parly, c'est un des dossiers clé de la rentrée. Alors que le président Donald Trump a annoncé sa volonté de créer un corps d'armée spatial ( US Space Force ), la question de l'autonomie militaire française dans le domaine de l'espace gagne en intensité.

Car si la France est engagée dans le renouvellement de ses satellites militaires, (programmes CSO dans l'observation, Syracuse IV dans les  télécommunications et Ceres dans l'écoute électromagnétique), elle reste dépendante des données américaines pour calculer les risques de collisions qui menacent ses satellites ou les tirs d'Ariane. Seuls les Etats-Unis disposent de la cartographie complète des objets dans l'espace.

Dépendance américaine

Florence Parly a demandé à la Direction générale de l'armement, l'Etat-major et au commandement interarmées de l'espace les options pour répondre aux besoins du pays. A la veille d'une démocratisation de l'espace, avec des dizaines d'acteurs privés qui songent à lancer des constellation de mini-satellites, le temps presse. Grâce au système de radar Graves, opérationnel depuis 2005, la France fait encore partie des quatre nations, avec les Etats-Unis, la Chine et la Russie, capables de voir ce qui se passe dans le ciel. 

une trentaine d'alertes ont eu lieu, soit pour des risques de collision, soit pour des rentrées atmosphériques potentiellement à risque pour les populations. L'outil est précieux, il a permis à l'armée française de voir que le catalogue mis à sa disposition par les Américains était très incomplet...  

Des projets de nouveaux radars et téléscopes

Mais le système Graves vieillit. Il identifie 3.000 objets, soit huit fois moins que les Etats-Unis, qui développent actuellement une  « Space Fence » pour parvenir à surveiller 100.000 objets ! Un investissement de plus de 1,5 milliard de dollars. En face, la rénovation a minima engagée en 2016 est insuffisante. 

« A terme, elle nous permettra de détecter des microsatellites à 1.000 kilomètres de distance de la terre, mais ne suffira pas à voir les cubesats de 10 cm carré. Or la vitesse en orbite basse (7,5 km/s) est telle qu'un tout petit débris peut traverser et mettre hors de service un satellite », explique Florian Mueller, responsable du programme Graves à l'Office national d'études et de recherches aérospatiales (Onera). 

Depuis décembre, la France utilise aussi les services du réseau Géotracker développé par ArianeGroup pour surveiller les satellites situés en orbite moyenne et géostationnaire. A partir d'une petite dizaine de téléscopes répartis au Chili, en Australie, en France et en Espagne, ArianeGroup a observé ce que les militaires nomment un « sous-marin spatial », un objet non identifié qui naviguait très près d'un satellite Syracuse... « Geotracker permet de suivre un millier d'objets supplémentaires par rapport à Graves et nous travaillons sur une proposition pour améliorer le système et le mettre au service de l'Europe », explique Christine Francillon, responsable de la surveillance spatiale chez ArianeGroup. 

Un enjeu européen

Enfin, un débat doit être mené sur la nécessité de se doter d'un radar d'alerte avancée, afin de détecter les départs de missiles balistiques. Ni la France, ni l'Europe n'en dispose, mais l'Onera et Thales ont mis au point un démonstrateur de radar très longue portée, réalisé à une échelle d'un huitième, qui est en test. « Il y a  près de 20 ans, l'Europe décidait Galileo. Aujourd'hui, c'est de la construction d'un système de surveillance de l'espace dont nous devons parler, déclarait  Florence Parly en visite  chez ArianeGroup fin décembre. Car notre souveraineté et notre liberté en dépendent ». 

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Je pense qu'il serait utile  de développer un petit drone spatial, jetable, doter d'une longue autonomie,  pour des missions équivalentes au x37B et voir ce qui se passe près de nos satellites en cas de soucis avec les petits malins trop curieux et qui ont des oreilles bien trop longue et qui nous veulent pas de bien. une version améliorée du space rider pourrait être pas mal.

Modifié par zx
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des trucs intéressant à lire dans ce rapport parlementaire de 2017, concernant le spatial français et de sa défense

http://www2.assemblee-nationale.fr/documents/notice/15/budget/plf2018/a0277-tII/(index)/avis

l'un des projets en réflexion, mais on devrait bientôt en avoir besoin.

– le projet de navette spatiale sub-orbitale à corps portant sans équipage, le Véhicule Hypersonique Réutilisable Aéroporté (VEHRA) de Dassault Aviation, dérivé du X-38 de la NASA auquel Dassault avait collaboré ;

 

Modifié par zx
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