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Cités état & Nations de l'espace - utopie ?


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Moui ? j'espère que ce n'est pas un attrape gogo, j'ai l'impression qu'ils grillent tous quelques étapes, ca reste de la sf. sans compter qu'il faudra compter avec les Martiens qu'elon musk va installer, ca sera pire qu'avec les anglois.

ca me rappelle la série The Expanse.

Asgardia pourrait devenir la première nation dans l'espace

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/0211385209844-asgardia-pourrait-devenir-la-premiere-nation-dans-lespace-2035237.php?W7Hp88J7FO7bs1zB.99

 

Une équipe internationale de scientifiques veut créer une nation spatiale, en orbite autour de la Terre, avec pour mission de nous protéger des astéroïdes.

« Bienvenue sur Asgardia ! », clame déjà le site de promotion . Asgardia - ainsi nommée en hommage à Asgard, cité de la mythologie nordique - pourrait être la première nation dans l'espace jamais créée. Sa mission : favoriser la paix, favoriser l'accès aux technologies spatiales et offrir une protection aux citoyens de la planète Terre.

Ce plan aussi ambitieux qu'incertain a été présenté ce mercredi par un groupe d'experts spatiaux de divers horizons (Canada, Roumanie, Russie, Etats-Unis), comme le relaient le Guardian et Business Insider . La première étape consiste à envoyer en orbite, dans les 18 prochains mois, un satellite robotique. Celui-ci serait ensuite suivi par l'installation d'une station spatiale permanente « où les gens peuvent vivre, travailler, suivre leurs propres lois », décrit un des fondateurs .

Pourquoi créer une nation indépendante quand des programmes comme la Station spatiale internationale (ISS) , qui réunissent de multiples nationalités, sont déjà en route ? En créant une nouvelle nation, les activités spatiales pourraient « prospérer sans les restrictions sévères liées au contrôle de l'Etat qui existent actuellement », affirment les scientifiques dans un communiqué. Selon eux, il s'agit d'une étape logique et nécessaire à l'heure où l'humanité envisage sérieusement les voyages interplanétaires.

Un bouclier anti-astéroïdes en projet

A terme, les fondateurs d'Asgardia envisagent la construction d'un « bouclier de pointe pour protéger l'humanité de tout impact cosmique comme les débris spatiaux, les collisions d'astéroïdes ou les éjections de masse coronale », explique un communiqué.

Mais Asgardia ne se rêve pas en complexe militaire, au contraire, « l'essence d'Asgardia est la paix dans l'espace et la prévention des conflits de la Terre qui pourrait se transférer dans l'espace », affirme Ashurbeyli . Leur projet vise aussi à « donner accès aux technologies spatiales à ceux qui n'en disposent pas pour le moment ». En effet, seule une poignée de pays, les Etats-Unis, l'Europe et la Russie en tête, disposent aujourd'hui d'une agence spatiale.

2035237_asgardia-pourrait-devenir-la-pre

Vue d'artiste de ce à quoi pourrait ressembler le bouclier anti astéroïdes d'Asgardia. - James Vaughan

Les citoyens d'Asgardia peuvent déjà s'inscrire

Les aspirants « Asgardiens » peuvent d'ores et déjà s'inscrire via un simple formulaire sur le site internet et devenir officiellement un citoyen de la nouvelle nation spatiale. Et ils sont nombreux à s'être laissés séduire : à zéro ce mercredi, le compteur d'inscriptions est très vite grimpé à plus de 60.000 dès le lendemain.

Les contributions sont aussi les bienvenues pour imaginer le drapeau d'Asgardia et même son hymne national .

Peut-on vraiment créer un nouvel Etat dans l'espace ?

« Lorsque l'on dépassera les 100.000 inscriptions, nous pourrons officiellement demander à l'ONU le statut d'Etat », affirme le scientifique et businessman russe Igor Ashurbeyli, qui mène le projet. Mais rien n'est moins sûr, lui répond Philippe Achilleas, directeur de l'Institut du Droit de l'Espace et des Télécommunications et professeur de droit à l'université de Caen Normandie.

« Toutes les activités dans l'espace, même privées, font l'objet d'une autorisation nationale, et tout objet spatial doit être immatriculé par le pays qui procède au lancement », explique-t-il, rappelant le Traité de l'espace signé en 1967. Deuxièmement, la future Asgardia ne correspond pas à la définition d'un Etat, au regard du droit international : « Un Etat, c'est un gouvernement, une population, mais aussi un territoire ! ». Or la loi de non-appropriation de l'espace empêche Asgardia de s'approprier ne serait-ce qu'un bout de Lune ou de comète.

Malgré tout, Asgardia n'en démord pas. « Le projet est de créer un nouveau cadre juridique pour la propriété et la nation dans l'espace, qui adaptera les lois actuelles de l'espace pour qu'elles soient adaptées à nos usages dans cette nouvelle ère d'exploration spatiale », soutient l'organisation dans le communiqué.

Silence total sur le budget

Outre ces considérations juridiques, les fondateurs de la nouvelle nation spatiale se montrent très discrets sur les modalités de leur projet. « A ce stade, nous essayons de ne pas donner trop de détails techniques », a ainsi répondu Timothy Wild, porte-parole du projet, interrogé par Business Insider.

De même, les scientifiques n'en disent pas plus sur les fonds dont ils auront besoin pour construire et lancer leur station spatiale, qui devraient être, logiquement, colossaux (la Nasa elle-même, qui dispose d'un budget considérable, s'inquiète de ne pas pouvoir se rendre sur Mars ). « Nous sommes convaincus que le satellite sera lancé dans les 18 mois. Mais en matière d'argent, nous n'en sommes pas encore là ». Les organisateurs espèrent que la promotion de leur projet permettra d'attirer davantage de scientifiques, ingénieurs, talents, mais aussi des donateurs.

L'aspect passionnant d'Asgardia, tout farfelu que peut paraître le projet, est justement la stimulation qui pourrait en découler, estime Philippe Achilleas : « Ca relance la machine à rêver, comme l'avait fait Kennedy avec la Lune. C'est une nouvelle génération, comme celle d'Elon Musk, qui repart à la conquête de l'espace. Et cela relance la dynamique, et donc les investissements ».

Les fondateurs de la « toute première nation spatiale » ne sont en tout cas pas prêts à abandonner à la première moquerie. « Quiconque essaie des choses nouvelles est d'abord ridiculisé, déclarent-ils. Mais après un certain temps, la science-fiction devient la réalité scientifique

 

 

 

L'agence spatiale européenne imagine un village sur la Lune


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/27/03/2016/lesechos.fr/021797198475_l-agence-spatiale-europeenne-imagine-un-village-sur-la-lune.htm#HtvCFGjX6BtfxP56.99

 

Pour des missions scientifiques, du tourisme, de l'exploitation minière...

« L'expression 'Moon village' ne veut pas dire que l'on va construire sur la Lune un village avec des écoles, des églises, des maisons », clarifiait il y a quelques mois son porte-parole, Franco Bonacina. Ce concept pourrait permettre de mener des missions variées, que ce soit « dans la science, les affaires, le tourisme ou même l'exploitation minière », soutient Johann-Dietrich Woerner dans son interview.

Une colonie sur la Lune, avant de viser Mars ?

Avec son projet lunaire, l'ESA voudrait se positionner pour prendre le relais de la Station spatiale internationale. En effet, ce programme sans précédent dans l'histoire spatiale - qui a permis d'accueillir en permanence depuis plus de quinze ans des astronautes originaires de quinze pays différents dans une station en orbite autour de la Terre - va toucher à sa fin aux alentours de 2024.

Alors que, pour la suite de l'exploration spatiale, les Etats-Unis regardent vers Mars, l'Europe préfère viser la Lune. Le satellite, plus proche, est idéal pour tenter de construire la première colonie hors de la Terre. C'est « la prochaine étape logique », soutient Woerner. L'agence assure que la technologie permettant de construire un village lunaire sera justement au point dans une vingtaine d'années.

Autre atout de ce projet : « tout le monde » pourra y contribuer, explique le directeur. Chaque pays pourra apporter ses compétences, y compris la Chine, aujourd'hui exclue du programme de l'ISS.

Des bâtiments imprimés en 3D, grâce aux ressources naturelles de la Lune

Le village pourrait être construit et maintenu directement grâce aux ressources naturelles de la Lune, les métaux, les minéraux et l'eau ; ce qui serait plus simple que d'apporter du matériel depuis la Terre, explique Woerner. Les bâtiments pourraient être générés par des rovers robotisés grâce à l'impression 3D. Ces dômes gonflables protégeraient les astronautes des rayonnements cosmiques, des températures extrêmes et des micrométéorites.

L'emplacement idéal sur la Lune ? Les possibilités sont grandes, mais le directeur recommande la face cachée de la Lune, moins exposées, et où un télescope pourrait être placé afin de sonder les profondeurs de l'espace.

Des missions progressives

Comme l'indique Futura Science, ce projet sera présenté en fin d'année aux ministres chargés des affaires spatiales des États membres de l'Agence spatiale européenne lors de la session du Conseil de l'Esa au niveau ministériel, et une aide budgétaire pourrait alors être débloquée.

Même si le directeur de l'ESA promet que cette mission lunaire « n'a pas besoin d'une grande quantité de fonds au départ », la question financière reste cruciale : la NASA, qui avait un temps envisagé de construire une base lunaire, avait dû abandonner en raison de contraintes budgétaires, en 2010.

L'ESA devrait en tout cas faire un premier petit pas vers la Lune avec, d'un côté, sa collaboration avec la mission américaine Orion, qui consiste à envoyer des astronautes en orbite autour de la Lune à l'horizon 2021, et de l'autre la mission russe Luna 27, qui doit permettre de poser un atterrisseur dans une région inexplorée de la Lune en 2020

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Il y a 4 heures, zx a dit :

Moui ? j'espère que ce n'est pas un attrape gogo, j'ai l'impression qu'ils grillent tous quelques étapes, ca reste de la sf. sans compter qu'il faudra compter avec les Martiens qu'elon musk va installer, ca sera pire qu'avec les anglois.

ca me rappelle la série The Expanse.

Asgardia pourrait devenir la première nation dans l'espace

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/0211385209844-asgardia-pourrait-devenir-la-premiere-nation-dans-lespace-2035237.php?W7Hp88J7FO7bs1zB.99

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Une équipe internationale de scientifiques veut créer une nation spatiale, en orbite autour de la Terre, avec pour mission de nous protéger des astéroïdes.

« Bienvenue sur Asgardia ! », clame déjà le site de promotion . Asgardia - ainsi nommée en hommage à Asgard, cité de la mythologie nordique - pourrait être la première nation dans l'espace jamais créée. Sa mission : favoriser la paix, favoriser l'accès aux technologies spatiales et offrir une protection aux citoyens de la planète Terre.

Ce plan aussi ambitieux qu'incertain a été présenté ce mercredi par un groupe d'experts spatiaux de divers horizons (Canada, Roumanie, Russie, Etats-Unis), comme le relaient le Guardian et Business Insider . La première étape consiste à envoyer en orbite, dans les 18 prochains mois, un satellite robotique. Celui-ci serait ensuite suivi par l'installation d'une station spatiale permanente « où les gens peuvent vivre, travailler, suivre leurs propres lois », décrit un des fondateurs .

Pourquoi créer une nation indépendante quand des programmes comme la Station spatiale internationale (ISS) , qui réunissent de multiples nationalités, sont déjà en route ? En créant une nouvelle nation, les activités spatiales pourraient « prospérer sans les restrictions sévères liées au contrôle de l'Etat qui existent actuellement », affirment les scientifiques dans un communiqué. Selon eux, il s'agit d'une étape logique et nécessaire à l'heure où l'humanité envisage sérieusement les voyages interplanétaires.

Un bouclier anti-astéroïdes en projet

A terme, les fondateurs d'Asgardia envisagent la construction d'un « bouclier de pointe pour protéger l'humanité de tout impact cosmique comme les débris spatiaux, les collisions d'astéroïdes ou les éjections de masse coronale », explique un communiqué.

Mais Asgardia ne se rêve pas en complexe militaire, au contraire, « l'essence d'Asgardia est la paix dans l'espace et la prévention des conflits de la Terre qui pourrait se transférer dans l'espace », affirme Ashurbeyli . Leur projet vise aussi à « donner accès aux technologies spatiales à ceux qui n'en disposent pas pour le moment ». En effet, seule une poignée de pays, les Etats-Unis, l'Europe et la Russie en tête, disposent aujourd'hui d'une agence spatiale.

2035237_asgardia-pourrait-devenir-la-pre

Vue d'artiste de ce à quoi pourrait ressembler le bouclier anti astéroïdes d'Asgardia. - James Vaughan

Les citoyens d'Asgardia peuvent déjà s'inscrire

Les aspirants « Asgardiens » peuvent d'ores et déjà s'inscrire via un simple formulaire sur le site internet et devenir officiellement un citoyen de la nouvelle nation spatiale. Et ils sont nombreux à s'être laissés séduire : à zéro ce mercredi, le compteur d'inscriptions est très vite grimpé à plus de 60.000 dès le lendemain.

Les contributions sont aussi les bienvenues pour imaginer le drapeau d'Asgardia et même son hymne national .

Peut-on vraiment créer un nouvel Etat dans l'espace ?

« Lorsque l'on dépassera les 100.000 inscriptions, nous pourrons officiellement demander à l'ONU le statut d'Etat », affirme le scientifique et businessman russe Igor Ashurbeyli, qui mène le projet. Mais rien n'est moins sûr, lui répond Philippe Achilleas, directeur de l'Institut du Droit de l'Espace et des Télécommunications et professeur de droit à l'université de Caen Normandie.

« Toutes les activités dans l'espace, même privées, font l'objet d'une autorisation nationale, et tout objet spatial doit être immatriculé par le pays qui procède au lancement », explique-t-il, rappelant le Traité de l'espace signé en 1967. Deuxièmement, la future Asgardia ne correspond pas à la définition d'un Etat, au regard du droit international : « Un Etat, c'est un gouvernement, une population, mais aussi un territoire ! ». Or la loi de non-appropriation de l'espace empêche Asgardia de s'approprier ne serait-ce qu'un bout de Lune ou de comète.

Malgré tout, Asgardia n'en démord pas. « Le projet est de créer un nouveau cadre juridique pour la propriété et la nation dans l'espace, qui adaptera les lois actuelles de l'espace pour qu'elles soient adaptées à nos usages dans cette nouvelle ère d'exploration spatiale », soutient l'organisation dans le communiqué.

Silence total sur le budget

Outre ces considérations juridiques, les fondateurs de la nouvelle nation spatiale se montrent très discrets sur les modalités de leur projet. « A ce stade, nous essayons de ne pas donner trop de détails techniques », a ainsi répondu Timothy Wild, porte-parole du projet, interrogé par Business Insider.

De même, les scientifiques n'en disent pas plus sur les fonds dont ils auront besoin pour construire et lancer leur station spatiale, qui devraient être, logiquement, colossaux (la Nasa elle-même, qui dispose d'un budget considérable, s'inquiète de ne pas pouvoir se rendre sur Mars ). « Nous sommes convaincus que le satellite sera lancé dans les 18 mois. Mais en matière d'argent, nous n'en sommes pas encore là ». Les organisateurs espèrent que la promotion de leur projet permettra d'attirer davantage de scientifiques, ingénieurs, talents, mais aussi des donateurs.

L'aspect passionnant d'Asgardia, tout farfelu que peut paraître le projet, est justement la stimulation qui pourrait en découler, estime Philippe Achilleas : « Ca relance la machine à rêver, comme l'avait fait Kennedy avec la Lune. C'est une nouvelle génération, comme celle d'Elon Musk, qui repart à la conquête de l'espace. Et cela relance la dynamique, et donc les investissements ».

Les fondateurs de la « toute première nation spatiale » ne sont en tout cas pas prêts à abandonner à la première moquerie. « Quiconque essaie des choses nouvelles est d'abord ridiculisé, déclarent-ils. Mais après un certain temps, la science-fiction devient la réalité scientifique

 

 

 

L'agence spatiale européenne imagine un village sur la Lune


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/27/03/2016/lesechos.fr/021797198475_l-agence-spatiale-europeenne-imagine-un-village-sur-la-lune.htm#HtvCFGjX6BtfxP56.99

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Pour des missions scientifiques, du tourisme, de l'exploitation minière...

« L'expression 'Moon village' ne veut pas dire que l'on va construire sur la Lune un village avec des écoles, des églises, des maisons », clarifiait il y a quelques mois son porte-parole, Franco Bonacina. Ce concept pourrait permettre de mener des missions variées, que ce soit « dans la science, les affaires, le tourisme ou même l'exploitation minière », soutient Johann-Dietrich Woerner dans son interview.

Une colonie sur la Lune, avant de viser Mars ?

Avec son projet lunaire, l'ESA voudrait se positionner pour prendre le relais de la Station spatiale internationale. En effet, ce programme sans précédent dans l'histoire spatiale - qui a permis d'accueillir en permanence depuis plus de quinze ans des astronautes originaires de quinze pays différents dans une station en orbite autour de la Terre - va toucher à sa fin aux alentours de 2024.

Alors que, pour la suite de l'exploration spatiale, les Etats-Unis regardent vers Mars, l'Europe préfère viser la Lune. Le satellite, plus proche, est idéal pour tenter de construire la première colonie hors de la Terre. C'est « la prochaine étape logique », soutient Woerner. L'agence assure que la technologie permettant de construire un village lunaire sera justement au point dans une vingtaine d'années.

Autre atout de ce projet : « tout le monde » pourra y contribuer, explique le directeur. Chaque pays pourra apporter ses compétences, y compris la Chine, aujourd'hui exclue du programme de l'ISS.

Des bâtiments imprimés en 3D, grâce aux ressources naturelles de la Lune

Le village pourrait être construit et maintenu directement grâce aux ressources naturelles de la Lune, les métaux, les minéraux et l'eau ; ce qui serait plus simple que d'apporter du matériel depuis la Terre, explique Woerner. Les bâtiments pourraient être générés par des rovers robotisés grâce à l'impression 3D. Ces dômes gonflables protégeraient les astronautes des rayonnements cosmiques, des températures extrêmes et des micrométéorites.

L'emplacement idéal sur la Lune ? Les possibilités sont grandes, mais le directeur recommande la face cachée de la Lune, moins exposées, et où un télescope pourrait être placé afin de sonder les profondeurs de l'espace.

Des missions progressives

Comme l'indique Futura Science, ce projet sera présenté en fin d'année aux ministres chargés des affaires spatiales des États membres de l'Agence spatiale européenne lors de la session du Conseil de l'Esa au niveau ministériel, et une aide budgétaire pourrait alors être débloquée.

Même si le directeur de l'ESA promet que cette mission lunaire « n'a pas besoin d'une grande quantité de fonds au départ », la question financière reste cruciale : la NASA, qui avait un temps envisagé de construire une base lunaire, avait dû abandonner en raison de contraintes budgétaires, en 2010.

L'ESA devrait en tout cas faire un premier petit pas vers la Lune avec, d'un côté, sa collaboration avec la mission américaine Orion, qui consiste à envoyer des astronautes en orbite autour de la Lune à l'horizon 2021, et de l'autre la mission russe Luna 27, qui doit permettre de poser un atterrisseur dans une région inexplorée de la Lune en 2020

Avant cette série, il y avait entre autres Mars*, la trilogie en livre, qui était de ce point de vue très bien (d)écrit.

 

Le fait est qu'aujourd'hui en sf, toute colonie extraterrestre est imaginée comme pouvant faire sécession un jour : cela tient à mon sens en grande partie à notre logique d'exploration et d'exploitation :

- envisager les planètes, planètes-naines, comètes et autres bouts de cailloux comme pouvant servir de "terres" à exploiter pour en extraire les matièrs premières => d'où la création de colonies minières, et qui dit "colonies" dit "exploitation de l'homme". Le modèle tend nécessairement vers une démarche séparatiste, le pont entre pays coloniaux et terres colonisées étant en prime relativement facile à couper de prime abord (des vaisseaux-cargos, essentiellement)

- développer des centres de recherche (ensemble des connaissances "exo-quelque chose"), qui par définition, parce que pas "sur Terre" pourront très vite s'affranchir des règles éthiques et morales, la règlementation terrienne ne s'y appliquant pas (un genre de no-man's-land façon eaux internationales, en plus conséquent)

 

Dans la réalité, même pour les 100 prochaines années, aucune colonie n'aura la possibilité de subvenir par elle-même à l'ensemble de ces besoins (sauf à découvrir d'ici là une nouvelle façon de reproduire l'ensemble de nos besoins nutritionnels en cachet ou nourriture imprimée par imprimante 3d, ou cultures cellulaires via nano-technologie...). Et ce, encore plus si l'on reprend, même avec beaucpup de pincettes, les dires d'Elon Musk : une colonie devrait pouvoir se développer à partir d'1million d'habitants.

L'autre fait, c'est que les lieux seront très vite règlementés, et que les exo-"bouts de terre" ou capsules spatiales abritant une population appartiendront pour des raisons légales à un pays (n'importe quel litige dans l'hôtel spatial de Bigelow devra pouvoir être jugé par un tibunal sur Terre - les USA normalement, dans cet exemple) ou un ensemble de pays lorsqu'il s'agit de planètes ou bouts de cailloux assimilés (je pense notamment aux accords régissant l'Antarctique par exemple).

De là à ce qu'une fédération des colonies se développe, il y a encore quelques siècles à laisser passer, probablement.

 

Le rêve anarchiste du "on se crée notre propre pays" n'a pas eu tellement de succès sur Terre, malgré les tentatives réalisées sur des îles ou des zones peu accessibles,  pire récemment d'un bateau-île artificielle - au-delà de l'arnaque tout à fait possible/probable, je veux bien être optimiste pour eux (indépendamment du choix parfaitement débile du nom, mais je suis sûr qu'on aura un jour une colonie qui s'appellera New-Atlantide et une autre Saint-Gritch, puisque l'Homme a toujours une imagination débordante quand il s'agit de nommer un bout de terre. Alors pourquoi pas Asgardia dès maintenant... puis on pourra ensuit dérouler toute la mythologie scandinave pour y nommer les lieux, les engins, et j'en passe, ça sera tellement cool), mais l'Histoire des civilisations n'est pas tellement en leur faveur sur ce concept.

 

D'un autre côté, je soutiens par principe toute démarche visant à aider l'homme à s'extaire de la Terre : donc cette initiative ou une autre, je vote pour (mais ils n'auront pas mes sous :p )

 

* cette trilogie est d'autant plus intéressante qu'elle est écrite par un ancien ingénieur de la Nasa qui à l'époque travaillait sur le sujet de la terraformation de Mars. Les dévelopements sociaux-culturels faisaient également partie des aspects étudiés par la Nasa à l'époque.

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il y a 13 minutes, zx a dit :

Oui, c'est tirer effectivement des livre ,faut que je les achètes parce que je pense que la série est une vue restreinte voir modifié de l'aventure.

 

Disons que les livres commencent beaucoup plus tôt : le 1er tome, Mars la Rouge, décrit la démarche scientifique, l'installation et les recherches initiales avant la terraformation de Mars. Mars la Verte est plutôt centré sur l'établissement de la colonie elle-même sur Mars en cours de terraformation, avec ses conséquences politiques et sociologiques, et Mars la Bleue sur les conséquences d'une nouvelle planète habitable quasiment sans contraintes, totalement terraformée - et donc en concurrence directe avec la Terre - avec en outre des variations technologiques entre elles.

The Expanse s'inspire de ce dernier tome.

Modifié par TarpTent
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Le 15/10/2016 à 20:31, zx a dit :

Oui, c'est tirer effectivement des livres ,faut que je les achètes parce que je pense que la série est une vue restreinte voir modifiée de l'aventure.

Ca n'apportera pas grand chose au débat, mais après recherche, la série The Expanse est tirée d'une série de romans éponymes, sortis à partir de 2011 (la trilogie Mars est, elle, apparue entre 1992 pour le 1er tome et 1996 pour le 3ième).

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/The_Expanse_(romans)

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Le ‎15‎/‎10‎/‎2016 à 17:55, Dino a dit :

Ça sent la grosse arnaque type Mars One. 

Si tu parles du village lunaire, l'idée est de créer une station de pompage d'hélium 3 (en plus du prestige).

La création d'un "village" lunaire international est certainement le projet le plus réalisable techniquement mais le moins facile à vendre politiquement.

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Il y a 2 heures, Lame a dit :

Si tu parles du village lunaire, l'idée est de créer une station de pompage d'hélium 3 (en plus du prestige).

La création d'un "village" lunaire international est certainement le projet le plus réalisable techniquement mais le moins facile à vendre politiquement.

Je parlais d'Asgardia, et ça date  XD

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