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Commando Marine et fusilier commando.


Philippe Top-Force
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C'est l'ex-comacchio group je crois. Mais qui s'occupe des tâches de garde/protection des fusiliers en Angleterre? Des privés? Parce que c'est pas avec les effectifs restant dans la Navy qu'ils vont avoir de quoi: ils sont en flux encore plus tendus que nous.

Je crois, sans être tout à fait sur, que c'est comme dans la Marine Italienne.

Dans la Marina en plus de Fusiliers du San Marco, ils forment des des marins de l'équipage à la sécurité (ils font une formation chez les San Marco)

Chez nous, quelque part, c'est un peu comme ça, les equipes de visite et de sécurité des bords sont fournies par l'équipage, à la différence qu'il y a toujours des fuscos pour les entraîner et les encadrer.

Dans les années 70 (ou plus recemment) il n'y avait pas forcement des compagnies de fus partout...

A la base soum de Lorient, la sécurité de la base était assurée par la compagnie de Service General encadrée par des segonds maîtres fus... Tu me diras qu'a Lorient entre l'Ecole, les Commandos et la compagnie de Lan il y avait de quoi faire. En plus l'enceinte extérieure de l'Arsenal était tenue par la Gendarmerie Maritime...

Chez les Brits il y a la Royal Navy Police, qui doivent faire en partie le boulot....

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sa serait pas pour me déplaire une organisation à la royal marines  =D,retour du moin pour la BLBIMa au sein de la Royale ,et sa collerait plus avec nos capacité et moyens par rapport à un modéle "USMC".

je m'éloigne peut-être du sujet là  :P

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sa serait pas pour me déplaire une organisation à la royal marines   =D,retour du moin pour la BLBIMa au sein de la Royale ,et sa collerait plus avec nos capacité et moyens par rapport à un modéle "USMC".

je m'éloigne peut-être du sujet là  :P

En fait, l'IM n'a jamais fait partie de la marine au sens strict... C'était le Ministère de la Marine....*

Je parle bien sur pour l'IM du 19 siecle, qui n'a jamais eu de vocation à servir dans les bords.

La filiation avec les fusiliers ou les troupes d'avant la révolution, est un peu fantaisiste, ces troupes étaient commandées par des officiers de marine.

A la notable exception des bigors qui eux sont en quasi filiation directe avec les canonniers...

On a discuté de ça dans la rubrique amphibie. Mais connaisant l'horreur de la Marine pour tout ce qui depasse du corps des officiers ou du corps des équipages  (elle à toujours freiné la singularisation des fus au sein des équipages...)

je les voit mal accepter un corps "étranger" et plus ou moins autonome, sans parler des hurlements de l'AdT :lol:

*Qui englobait : les colonies, les affaires maritimes, la gendarmerie mar, les marins des ports,  etc...

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En fait, l'IM n'a jamais fait partie de la marine au sens strict... C'était le Ministère de la Marine....*

Je parle bien sur pour l'IM du 19 siecle, qui n'a jamais eu de vocation à servir dans les bords.

La filiation avec les fusiliers ou les troupes d'avant la révolution, est un peu fantaisiste, ces troupes étaient commandées par des officiers de marine.

A la notable exception des bigors qui eux sont en quasi filiation directe avec les canonniers...

On a discuté de ça dans la rubrique amphibie. Mais connaisant l'horreur de la Marine pour tout ce qui depasse du corps des officiers ou du corps des équipages  (elle à toujours freiné la singularisation des fus au sein des équipages...)

je les voit mal accepter un corps "étranger" et plus ou moins autonome, sans parler des hurlements de l'AdT :lol:

*Qui englobait : les colonies, les affaires maritimes, la gendarmerie mar, les marins des ports,  etc...

gibbs

dommage car la Marine aurait à y gagné ,m'enfin à force de resté sur de vieilles idées s'est pas évoluer ...

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gibbs

dommage car la Marine aurait à y gagné ,m'enfin à force de resté sur de vieilles idées s'est pas évoluer ...

Tu sais cela évolue... Dejà la creation de la force des Fusiliers Marins et Commandos est une grande innovation.

Mais petite nuance, il s'agit des unités constituées, de Fusiliers et des Commandos, considérées comme  "navires"  (pour faire image)

La especialité de fusilier reste dans le corps des equipages, l'Ecole ne depend pas du Alfusco ; ni les instructeurs des Ecoles de Brest ou d'ailleurs...

Pas plus que les fusiliers des bords, ou le Groupe de Plage que relevent du ALFAN

Je dis tout ça avec les reserves qui vont bien par ce que ça change tout le temps...

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Fusilier, as-tu une idée des besoins à l'année pour les tâches remplies par les fusiliers? Je veux dire, ont-ils une marge de manoeuvre? S'ils n'en ont pas, ce que je propose n'a pas grand intérêt, sauf à répartir ces fonctions de protection sur une base plus large, ce qui offre des perspectives plus motivantes pour leurs troupes et donc un impact sur le recrutement et la fidélisation.

Hors de ce domaine, la constitution d'une brigade amphibie vraiment organique peut se faire sans eux, et avec l'adjonction minimale des groupements spécialistes de transbordement et d'opérations portuaires (mais ça, c'est surtout le 519ème, non?).

A part ça, je suis en DUO-mode  ;); je pourrais avoir droit à l'orga chiffré d'une cie de fusiliers? Allez, juste un petit fix..... Non je suis pas accro, arrêtez de me juger!

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Fusilier, as-tu une idée des besoins à l'année pour les tâches remplies par les fusiliers? Je veux dire, ont-ils une marge de manoeuvre? S'ils n'en ont pas, ce que je propose n'a pas grand intérêt, sauf à répartir ces fonctions de protection sur une base plus large, ce qui offre des perspectives plus motivantes pour leurs troupes et donc un impact sur le recrutement et la fidélisation.

Hors de ce domaine, la constitution d'une brigade amphibie vraiment organique peut se faire sans eux, et avec l'adjonction minimale des groupements spécialistes de transbordement et d'opérations portuaires (mais ça, c'est surtout le 519ème, non?).

A part ça, je suis en DUO-mode  ;); je pourrais avoir droit à l'orga chiffré d'une cie de fusiliers? Allez, juste un petit fix..... Non je suis pas accro, arrêtez de me juger!

Ben... Il arrivent à s'entrainer et à faire des manoeuvres. Mais, des qu'il y a une période tendue (missions ou congés) c'est la réserve qui s'y colle (sais pas trop comment ça fonctionne exactement en 2009, il y a eu des chagements...)

Il n'y pas d'effectif type dans les compagnies de fus... Ca peut varier entre 60 et 120 (par exemple) en fonction des missions dévolues..

Pour donner une idée approximative 

GFM Touloun +/- 450h  Base arrière + environ 400 Fusiliers  (3 Compagnies ) dont :

Le Groupe Intervention Renfort  : 82 personnels (environ 50% Officiers mariniers et le reste équipage)

La compagnie Port de Toulon 180 h, dont ~ 80 Officiers Mariniers et 20 equipes cynophiles

La compagnie dite "poins  sensibles extérieurs"  +/-  75 bonhommes dont 8 equipes cynophiles

Fournissant :

la protection station radio de Papetée

Un détachement à Djibouti

Des personnels en renfort sur les bords (exemple, un BPC qui va au Liban peut voir son équipe de sécu renforcée par une equipe du GFM)

La protection de l'arsenal (Toulon)

Protection de la Rade (plan d'eau)

Plus la Pyro de Toulon et le dépot de Tourris

La base aronavale de Hyeres

La station de transmissions de Six Fours

Et maintenant des EPE (equipes de protection embarquées sur les navires civils..)

Comme tu vois, ils ont du boulot....

Ps Un pourcentage ~ de ces personnels, est certifié commando...

Le GFM de Brest doit être Kif kif  Eux ils assurent la protec de la station au cap vert (senegal) et je crois aux antilles

Sais pas s'ils vont à Djibouti...

Ajoute 7 compagnies (toujours à effectifs variables) Ile Longue, France -Sud , Rosnay, Sainte Assise (force estratégique) Cherbourg, Nimes-Garons et Lann Bihoué

En plus : une compagnie (~50) sur les CdG ; les personnels des bords (effetif~) les capitaines d'armes et les intructeurs des bases et des ecoles à terre + le GNP de la flotille...

Ca doit te donner une idée...

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Les clébards sont pas immatriculés comme fuscos avec une telle proportion  :lol:?

Ps Un pourcentage ~ de ces personnels, est certifié commando...

Ceci dit, je m'intéresse pas aux polémiques comme celles dans lesquelles tu as été "agressé" sur ce même topic, sur ce point particulier. Je suis sur les unités opérationnelles. Par exemple, les fusiliers sont-ils entraînés à l'échelon compagnie, par exemple? Seraient-ils aptes immédiatement à être déployés en OPEX en tant que compagnie ou bataillon formée (j'imagine bien que de toute façon, ce sont de bons fantassins, et qu'il leur suffirait donc d'un temps d'adaptation et de formation si c'est pas le cas)? Bataillon, j'imagine pas, mais compagnie renforcée, peut-être?

Au final, si leurs charges mobilisent tout l'effectif à l'année, il est en effet de peu d'intérêt de les intégrer à une brigade type RM. Du moins du point de vue de gestion globale des effectifs. Après, comme dit plus haut, les "fondre" (pas au sens du disparition du corps) dans un ensemble interarmée de gestion des forces d'infanterie, et notamment via la dite brigade, pourrait avoir des avantages d'une autre nature, que je mentionnais: motivation (tournées en OPEX, moindre permanence des devoirs de gardes que tu présentais comme peu motivants....), recrutement, variété des pôles d'expérience et meilleurs communication et partage des RETEX....

Mettons que les devoirs des fusiliers (les codos, en tant qu'unités, pas que qualification, sont dans un autre monde) nécessitent de faire tourner à plein régime environs 1500h à l'année (900h dans les 2 groupements, 600h dans les 7 Cies: moyenne à la louche). En tenant compte de ça, une brigade amphibie de 9000 gusses (sans compter ce qui va autour: gendarmerie maritime, pompiers, et surtoutles effectifs de base et formation qu'apparemment tu défalquais des totaux d'unités de fus proprement dites) répartissant les dites tâches sur les périodes d'entraînement et de repos (dans un cycle à 4 ou 6 mois) peut garder un volant de 7000h à l'aise (tu vois, je compte large) pour organiser un corps d'infanterie de marine plus qu'honorable.

je rappelle, pour comparaison, que les Royal Marines, c'est 7200h tout compris à périmètre d'activités comparable (et même non, puisque ce total intègre les effectifs de base et surtout les SBS et leur encadrement, alors que moi je défalque les Commandos Marine). Chez eux, l'infanterie proprement dite, à savoir les 3 "commandos", c'est moins de 1900h (l'effectif théorique de chaque bataillon/commando est de 692h, et il n'est jamais atteint évidemment). Et le total de la 3 Commando brigade au total (qui est l'exemple pour la brigade amphibie intégrée et complète que tu appelles de tes voeux) ne doit pas dépasser les 4500h. Mettons 5000 (sans doute exagéré) avec la structure de commandement mobile et des compléments (SBS, logistique et autres). Et ce sachant qu'elle intègre dans ses effectifs, en plus, des éléments de l'Army (Génie, artillerie et infanterie).

Bref, on peut faire, même s'il est vrai que l'avantage n'est pas directement comptable. Mais tu crois pas que ça aurait un effet positif sur le corps des fusiliers et sur l'infanterie (motivation, recrutement, RETEX....) d'être intégrés à un pool natioonal des forces dispo pour OPEX. On n'a peut-être plus des forces d'une taille suffisante pour justifier des attributions permanentes dans des corps aussi spécialisé. Dans ce cadre, l'expertise propre du corps, ce serait plus la formation et la fourniture de cadres fuscos pour les missions de protection/sécurité, enf aisant tourner un volant de fantassins de marine et de fusiliers organisés dans une grosse brigade "expéditionnaire". Un pool à la fois pour la projection, les DOM-TOM et la protection en métropole, mais avec un réservoir centralisé assez large.

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Désolé, j'ai ajouté ma réflexion après la petite remarque. Mauvais timing.

deux remarques rapides avent de repondre plus amplement...

1) - Par exemple, les fusiliers sont-ils entraînés à l'échelon compagnie, par exemple? Seraient-ils aptes immédiatement à être déployés en OPEX en tant que compagnie

A priori oui... Je ne sais pas où je commentais que la compagnie France Sud avait servi de plastron,avec le 1er RCP, dans des manoeuvres du 4eme REI. Ils agissaient en unité organisée... Et toutes les unités font 2- plus ou moins ça et y compris de manoeuvres amphibies... Par contre, au niveau véhicules, ça doit être la cata....

1- les codos, en tant qu'unités, pas que qualification, sont dans un autre monde

Vous avez tendance à faire une séparation un peu artificielle... Sans mélanger les genres ni les niveaux de qualif réquis, vous trouverez toujours un pourcentage plus ou moins important de fusiliers certifiés commandos, dans d'autres unités que les Commandos. Et quand je dis Certifiés cela veut dire qu'ils ont fait et reussi le stage Co et qu'ils ont fait partie d'un commando.Ils y reviendront peut-être, ou pas...

Et ça va être pareil au niveau des Capitaines d'armes ou du Groupe Naval de Plage...

Et puis si c'est nécessaire les Fus et les Coys travaillent ensemble (même moule) c'est le cas aujourd'hui avec la protect des bateaux civils. Et cela était le cas en Algerie ou une compagnie de fus était intégrée dans le groupement commando... Ou à l'inverse dans le Bataillon d'Intervention des Fusiliers Marins...

Pour l'anecdote, comme les Fus certifés sont paras, ont fête la Saint Michel dans les compagnies de fusiliers... :lol:

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Vous avez tendance à faire une séparation un peu artificielle... Sans mélanger les genres ni les niveaux de qualif réquis, vous trouverez toujours un pourcentage plus ou moins important de fusiliers certifiés commandos, dans d'autres unités que les Commandos. Et quand je dis Certifiés cela veut dire qu'ils ont fait et reussi le stage Co et qu'ils ont fait partie d'un commando.Ils y reviendront peut-être, ou pas...

Et ça va être pareil au niveau des Capitaines d'armes ou du Groupe Naval de Plage...

Et puis si c'est nécessaire les Fus et les Coys travaillent ensemble (même moule) c'est le cas aujourd'hui avec la protect des bateaux civils. Et cela était le cas en Algerie ou une compagnie de fus était intégrée dans le groupement commando... Ou à l'inverse dans le Bataillon d'Intervention des Fusiliers Marins...

Non, je parlais dans le cadre de mon hypothèse: quand je dis un autre univers, je parle des commandos en tant qu'affectation, ma projection de brigade ne prenant donc en compte que les unités de fusiliers marins (avec leur pourcentage de codos affectés). Je ne parle que des unités, donc des permanences: quand je dis "un autre univers", je défalque donc d'office des comptes de l'organigramme les 500-550 commandos marine affectés aux unités éponymes en permanence, l'univers en question étant le COS et ses missions. Même si des membres de ces codos viennent à l'occasion pour une affectation en unités fus ou une mission particulière, je ne les prends pas en compte parce qu'ils sont "à part". Pour un organigramme d'une unité organique permanente, je vais pas m'amuser à faire le compte de l'ensemble des qualifiés commandos qui ne forment pas une unité particulière.

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  • 3 weeks later...

Le mercredi 18 novembre 2009, un nageur de combat du commando Hubert est décédé suite à un accident de plongée lors d’un entraînement, dans la darse du Canier (Saint-Mandrier).

Cet officier marinier agé d’une trentaine d’année était certifié nageur de combat depuis 3 ans. La marine nationale est profondément touchée par cette perte et s’associe à la douleur de la famille.

Une enquête de gendarmerie est en cours pour déterminer les circonstances de l’accident.

Source : Marine Nationale (CECMED)

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Nouveau cursus fusiliers marins (effectif depuis fin 2008)

Deux voies d’entrée :

soit Maistrance (Officier Marinier)

soit QMF (quartier-maîtres et matelots de la flotte)

Aujourd’hui le nouveau cursus QMF.

Auparavant il y avait deux niveaux :

Les « contrats courts » formés en six semaines  Protection Défense.

Les « contrats longs » formés  en 5 mois et qui seuls pouvaient prétendre au  stage commando (avec Maistrance bien sur)

Désormais tout le monde est sur une même base contractuelle (4 ans) et est évalué pendant une semaine à l’Ecole avant de signer le contrat ;

Commence ensuite une formation initiale de 3 mois. 1 mois  spécifiquement Marine et 2 mois Fusilier. A l’issue de cette formation ils peuvent être affectés directement dans les tâches de Prodef.

Pour ceux qui veulent tenter les Commandos s’ouvre une autre période de formation.

1 semaine « évaluation commando » qui donne accès à la « prépa commando ».

A priori tout le monde la fait, même ceux qui vont partir directement en compagnie prodef ; Et il est toujours possible, je pense d’y revenir par la suite si ratage.

Si réussite à l'évaluation commando

6 semaines de « préparation stage commando »

4 semaines d’évaluation / sélection commando (avant deux semaines)

7 semaines de stage commando

2 semaines stage para.

Je dois avouer que j'aime bien cette nouvelle formule.

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L'avantage de ce nouveau cursus est sans doute la possibilité de retenter le parcours en cas d'échec ou de bobo

L’avantage c’est de faire disparaître les « contrats  courts » sans véritable horizon, voir motivation…

Ce qui n’est pas très clair dans ma tête, c’est si tu peux tenter direct où s’il est obligatoire de passer par une Cifusil d’abord (la logique du système est celle-là)

J’ai l’impression que quelques places directes sont possibles en fonction du classement et je suppose du besoin…

Maistrance, par contre peut toujours tenter direct, il me semble…

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  • 1 month later...

=D Ca va dégager sec.... :lol:

http://lemamouth.blogspot.com/2010/02/qui-peur-de-la-m134.html

Un barrage inattendu va (peut-être) se dresser devant les 10 M134D commandés par la marine pour ses commandos, livrables dans quelques jours, un contrat qui avait été révéle par ce blog, en décembre. L’administration française n’y a pas complètement mis son grain de sel, et cela pourrait, en l’espèce, constituer un sérieux grain de sable, car toute nouvelle arme doit théoriquement faire l’objet d’essais approfondis de ses spécialistes, particulièrement les armements qui nous arrivent de l’étranger. On ne sait jamais, ces armes mystérieuses, inconnues chez nous, pourraient connaître, sous nos latitudes, des effets qu’elles n’ont pas généré ailleurs. Sans compter que la M134D est la descendante directe des miniguns du Vietnam, une arme sur laquelle on a donc peu de retour(s).

Les essais (et même les tirs réels), sur la M134 ne manquent pas, pourtant : elle est déployée sur des navires britanniques, notamment contre les pirates du Golfe d’Aden, et même sur des hélicoptères, en Afghanistan. Seulement, tout cela est évidemment écrit en anglais. C’est connu, chez nous, on n’est pas très bon en langues étrangères.

Et les marins piaffent. D’autant plus que les unités de surface, les grosses comme les petites, adopteraient bien, eux aussi, une quarantaine de M134, afin de stopper net quelques menaces assymétriques. Le canon de 100 mm, pour traiter ces plots, a un côté quelque peu abrasif, et surtout, il est placé à la proue…

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Sans bulles! -20100201]http://www.lesechos.fr/info/aero/020334771265.htm?xtor=EPR-1085-[aeronautique]-20100201

Comment faire connaître aux marchés militaires son savoir-faire dans la conception et la fabrication d'équipements de plongée discrets ? Pour le leader mondial de matériel de plongée sous-marine de loisir Aqua Lung, filiale du groupe Air Liquide, la question est d'autant plus importante que va se jouer ces prochains mois le renouvellement de bon nombre de contrats passés avec les armées de mer dans les années 1960 à 1980. En France, par exemple, la Marine nationale a décidé de remplacer 150 appareils respiratoires de plongeurs démineurs utilisés depuis 1955 et 120 autres unités équipant les nageurs de combat depuis 1957. Aqua Lung a raflé le contrat avec deux appareils très techniques (Crabe et Frog) conçus récemment, mais, dans le reste du monde, notamment aux Etats-Unis, le marché reste dominé par l'écossais Divox et l'allemand Drager.

En équipant ses lignes de deux outils de production innovants, Aqua Lung compte bien entrer dans la course sur certains de leurs marchés. « Quand la vie des hommes en mission est en jeu, impossible d'accepter la moindre défaillance du matériel. Les donneurs d'ordre militaires veulent donc avoir la preuve du zéro défaut », explique Marc Lavaur, responsable de la production de la division France. Pour un investissement de 100.000 euros, l'entreprise s'est donc équipée d'une salle de démagnétisation de nouvelle génération composée de deux ensembles.

Matériaux composites

Le premier est un « idéalisateur » qui permet de simuler les perturbations magnétiques que pourrait subir le matériel des plongeurs démineurs, afin de les rendre indétectables par les mines. « Tout objet a une charge magnétique, explique l'ingénieur. Mais, pour être invisible des mines, l'équipement complet du plongeur ne doit pas dépasser 4 nanoteslas, soit l'équivalent de la perturbation induite par une simple agrafe à 20 centimètres du capteur. »

Pour réduire la charge à une quantité infinie décimale, Aqua Lung fait le choix de matériaux composites complexes allant du titane à des alliages de bronze-béryllium, des mélanges à base de nickel et de magnésium ou des plastiques haute densité capables d'encaisser plus de 300 bars de pression éjectés par les bouteilles. Une cinquantaine de sous-traitants sont impliqués dans la fourniture de ces équipements. Qu'une pollution accidentelle se produise chez l'un d'eux (chute de copeaux dans la chaîne de production, poussières de fer…) et l'appareil perd alors ses caractéristiques amagnétiques. Le contrôle est réalisé pièce par pièce entre deux bobines électromagnétiques qui bombardent le matériel. S'il se charge, les perturbations magnétiques sont repérées sur le second ensemble équipant la salle, un banc de mesure ultrafin.

Traquer la pollution

Après ce contrôle, les pièces sont assemblées dans une salle à atmosphère contrôlée (de grade ISO9) dont l'aménagement a consommé 150.000 euros de budget supplémentaire pour remplacer les bacs de nettoyage à ultrasons utilisés jusqu'alors. « La complexité technologique des appareils militaires fonctionnant avec de l'oxygène et des mélanges à haute pression rend indispensable ce type d'équipement pour garantir qu'aucune pollution ne vient compromettre la sécurité des cheminements de gaz », poursuit Marc Lavaur.

Une quarantaine d'ingénieurs, dont dix dans la division française d'Aqua Lung, travaillent à la recherche de nouveaux concepts et à l'amélioration des process et des équipements de respiration. Cette implication permet à la marque de « conserver la vivacité d'une PME sur un secteur ultra-concurrentiel, avec le renouvellement continu du portefeuille de brevets et l'anticipation des marchés », selon son directeur, Jean-Marc Dienville. Dans l'hypothèse de son déploiement sur les marchés militaires américains, la filiale outre-Atlantique a déjà été formée aux nouvelles normes.

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  • 3 weeks later...

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Marin-Gillier-le-chef-des-Fuscos-de-Lorient-promu-vice-amiral_42314-1266882-pere-redac--29019-abd_filDMA.Htm

Commandant la Force des fusiliers marins et commandos de Lorient (Fuscos), le contre-amiral Marin Gillier a été promu hier au grade de vice-amiral. La décision a été prise lors du conseil des ministres de mardi. Cette promotion sera effective le 1er avril prochain. Âgé de 51 ans, ce militaire de carrière, qui a écumé des lieux de conflit sur toute la planète (Liban, Tchad, Rwanda ou Yougoslavie) s’est notamment distingué en avril 2008. À la tête des forces spéciales, en charge de l’opération tactique, Marin Gillier avait contribué à la libération des otages du Ponant, au large des côtes somaliennes

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