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Technologies clé pour 2020


TarpTent
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Bonjour,

 

Un document que je souhaitais partager (s'il ne l'a pas déjà été, auquel cas on pourra supprimer ce sujet) : il recense en effet les technologies considérées comme stratégiques pour la France en 2020.

 

Il y en a 47 au total, et sont décrites par le Ministère de l'Economie dans l'étude prospective suivante (c'est apparemment un document publié tous les 5 ans) :

http://www.entreprises.gouv.fr/files/files/directions_services/politique-et-enjeux/innovation/technologies-cles-2020/technologies-cles-2020.pdf

 

Comme régulièrement j'entends parler de ces technologies clés pour la France, notamment dans les fils sur l'aviation, et que je n'en avais pas de descriptif réel, c'est chose faite (si nous parlons des mêmes, bien évidemment :amusec: )

Modifié par TarpTent
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La liste (oui j'ai aussi pris peur en voyant les 641 pages, je me suis arrêté à la 2):

Citation


TECHNOLOGIES CLÉS
1 Matériaux avancés et actifs .......................... 219
2 Capteurs ......................................................... 229
3 Valorisation et intelligence
des données massives ....................................... 237
4 Modélisation, simulation et ingénierie
numérique ........................................................ 249
5 Internet des objets ........................................ 259
6 Infrastructures de 5ème génération ............ 269
7 Systèmes embarqués et distribués,
sécurisés et sûrs ................................................ 277
8 Procédés relatifs à la chimie verte ................ 285
9 Fabrication additive ...................................... 293
10 Cobotique et humain augmenté ................ 301
11 Intelligence artificielle ................................ 309
12 Robotique autonome .................................. 321
13 Communications sécurisées ........................ 331
14 Technologies immersives ............................ 337
15 Procédés relatifs à la chimie du pétrole ..... 349
16 Recyclage des métaux critiques
et terres rares ................................................... 357
17 Microfluidique ............................................. 365
18 Métaomique ................................................ 371
19 Analyse comportementale .......................... 379
20 Nouvelles intégrations matériel-logiciel ... 387
21 Supercalculateurs ........................................ 393
22 Réseaux électriques intelligents ................. 40123 Batteries électrochimiques
de nouvelle génération ................................... 409
24 Carburants de synthèse ............................... 419
25 Technologies de l’hydrogène ..................... 427
26 Ingénierie génomique ................................ 435
27 Solutions innovantes de protection
et de stimulation des végétaux ....................... 443
28 Souches de probiotiques
pour la biopréservation et la nutrition ........... 451
29 Ingénierie tissulaire et cellulaire................. 459
30 Nouvelles modalités d’immunothérapie .... 467
31 Dispositifs bio-embarqués .......................... 475
32 Technologies d’imagerie pour la santé ...... 483
33 Exploitation numérique des données
de santé ........................................................... 491
34 Authentification forte ................................ 499
35 Gestion intelligente de l’eau ...................... 507
36 Technologies de diagnostic rapide
(eau, air, sol) ........................................................ 515
37 Traitement des sols pollués ......................... 523
38 Systèmes de rénovation du bâti existant ... 531
39 Systèmes constructifs à haute qualité
environnementale pour le neuf ...................... 539
40 Systèmes énergétiques intégrés à l’échelle
du bâtiment ...................................................... 547
41 Technologies de récupération de chaleur
à basse température ........................................ 555

42 Solaire photovoltaïque ............................... 561
43 Énergies éoliennes ...................................... 569
44 Technologies pour l’énergie nucléaire ....... 577
45 Technologies pour la propulsion ................ 585
46 Nanoélectronique ....................................... 595
47 Technologies de conception de contenus
et d’expériences ............................................... 605

 

 

Bon j'ai jeté un coup d'oeil au secteur ou je bosse et c'est pas trop mal, mais ils ont réussi à oublier un acteur majeur du secteur dans leur liste. Pas top.

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  • 3 weeks later...

Je relève les technologie relative à l'énergie:

 

Citation

 

24 Carburants de synthèse ............................... 419
25 Technologies de l’hydrogène ..................... 427
40 Systèmes énergétiques intégrés à l’échelle
du bâtiment ...................................................... 547
41 Technologies de récupération de chaleur
à basse température ........................................ 555

42 Solaire photovoltaïque ............................... 561
43 Énergies éoliennes ...................................... 569
44 Technologies pour l’énergie nucléaire ....... 577

 

 

Sujet connexe: Les énergies civiles et militaires du futur

 

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Concernant les sujets suivants:
 

Citation

 

10 Cobotique et humain augmenté ................ 301
17 Microfluidique ............................................. 365
31 Dispositifs bio-embarqués .......................... 475

46 Nanoélectronique ....................................... 595

 

Je vous invite à consulter le sujet: ROBOTS MOUS, NANOÏDES ET COBOTS

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Bonsoir,

le graphène fait un peu fantasmer tous les secteurs industriels. Cela fait un moment que l'on entend parler de batteries au graphène par exemple. Capacité de stockage x6, x8... plus... cela dépend des sources, pour un même encombrement/masse que le lithium,  rechargement très rapide et durée de vie exceptionnelle en comparaison des déclinaisons à base de lithium. Les applications sont multiples, téléphone, voiture électrique, stockage, sous marin AIP...

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Il manque quand même beaucoup de technologies à fort potentiels tel que

- Fission liquide (réacteur au thorium notamment)

- Fusion nucléaire

- Énergie solaire spatiale

- Carburant synthétique (notamment le procédés testé par l'US Navy permettant de produire du kérosène à partir de l'eau de mer)

- Nanotechnologie moléculaire

- Thérapie génique/cellulaire/tissulaire (avec impression 3D d'organes)

- Lanceurs spatiaux réutilisable permettant de faciliter considérablement l'accès à l'espace

- Utilisation des ressources extraterrestre et sous-marine

- Nourriture in vitro produit grâce à des cellules souche et par clonage

- Agriculture verticale et OGM

- Transport individuelle rapide tel que l'ET3 ou skytran

- Ordinateur quantique universel

- Ordinateur photonique

- Neuro-processeur

 

 

Modifié par stormshadow
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Le 21/1/2017 à 09:43, Pierre_F a dit :

surtout que ce ne sont pas les technos qui doivent être stratégiques mais leurs applications et leur potentiel de développement de filières économiques modiales .. Et dans le doc, c'est plus une liste à la Prévert.

Entièrement d'accord, en matière civil, comme en matière militaire, la technologie n'est pas la panacée qui résoud automatiquement les problèmes quand on appuie sur le bouton "gagner". Ce n'est que l'outil qui permet l'application d'une stratégie. Dans le cas de l'Etat, la stratégie, c'est la politique générale à court ET à long terme. Les technologies civiles stratégiques sont celles dont l'amélioration et le diffusion contribuent à la prospérité de la Nation (la satifsfaction des besoins du plus grand nombre par l'offre) et le développement de la technologique militaires.

Dans l'immédiat, donc, ce sont les technologies qui contribuent à satisfaire les besoins en énergie et en matière de la Nation dans un contexte de raréfaction des ressources et du pétrole, sans compter la complication de la production d'énergie. Pour exemple, le secteur privé français a accompli plusieurs percées dans la technologie de l'hydrogène mais elle ne trouve preneur qu'à l'étranger à cause d'une certaine forme de technophobie. C'est en partie pour éviter les réactions haineuses de mes compatriotes vis à vis de la technologie de l'hydrogène que j'ai choisi de me concentrer sur la production de pétrole et le kérosène synthétiques à la première page de mon sujet Les énergies civiles et militaires du futur. A partir de la page 2, je parlerai des autres énergies en faisant la part belle aux innovations relative à l'énergie nucléaire dans le domaine de la production d'électricité et des propulsions spatiales.

Evidemment, sauf pour ce qui est de l'énergie et des matières premières, il ne faut pas exagérer l'importance stratégique de la technologie. En France, l'essentiel des réformes nécessaires pour éviter le sous-développement du pays concerne la démocratie, le financement de l'Etat, la sécurité sociale, le traitement des salariés, la gestion des flux migratoire ... autant de sujets qui n'ont rien à voir avec la technologie.

Modifié par Lame
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  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...

 

« L’intelligence artificielle est un élément de souveraineté nationale », selon Jean-Yves Le Drian

http://www.usinenouvelle.com/article/l-intelligence-artificielle-est-un-element-de-souverainete-nationale-selon-jean-yves-le-drian.N502569

 

États-Unis et le Royaume-Uni en avance

D’abord, parce que "nos alliés", eux, en font déjà une arme stratégique de sécurité et de défense. "Dès 2014 le secrétaire d’État à la Défense de l’époque Chuck Hagel, a placé l’intelligence artificielle au cœur de la stratégie de sauvegarde de la défense et de la souveraineté des États-Unis, a rappelé le ministre de la Défense. C’est la troisième révolution stratégique, dite troisième offset. Avec l’hyper vélocité, la lutte sous-marine, la guerre électronique, l’intelligence artificielle, qui par ailleurs va innerver tous ces secteurs, doit conférer un nouvel avantage majeur aux États-Unis. Il s’agit de créer une troisième rupture technologique, après la dissuasion nucléaire et l’explosion des technologies de l’information et du numérique, pour garantir la supériorité et la sécurité américaine. Cette révolution potentielle sert de cadre et d’aiguillon à une politique d’investissement audacieuse."

La France doit donc elle aussi investir "pour être au rendez-vous des défis qui s’annoncent et auxquels nos principaux alliés se préparent activement, comme en témoigne le rapport robotique et intelligence artificielle de la chambre des communes britanniques ou le plan stratégique américain de recherche et développement en intelligence artificielle", explique le ministre. Deux documents stratégiques publiés à quelques jours d’intervalle… en octobre 2016.

Drones autonomes en essaims et rafale du futur

Ensuite, si l’intelligence artificielle est si stratégique pour la Défense, c’est qu’elle est au cœur des technologies de combat de demain : opérations à distances via des robots, "intelligence artificielle du champ de bataille" avec des capteurs ou des véhicules capables de traiter localement l’information, système d’opérations à base de neurones artificiels, formation des opérateurs par la simulation du mode d’action ennemi avec un niveau de réalisme sans précédent, cyberdéfense avec des applications détectant en temps réel parmi des milliers d’informations des signaux complexe caractéristique d’une cyberattaque et capable d’élaborer une stratégique de protection ou de riposte, autonomisation des drones opérant en essaims, nouvelle génération d’avion de chasse capable de contrer les progrès des défenses aériennes intelligente.

Dans ce domaine, "il nous faut donc raisonner différemment, sans abandonner ce qui fait la force de l’aviation de combat. Il faut aussi compter sur l’intelligence des plateformes, leur capacité à se reconfigurer, à dialoguer entre elles, et parfois être simplement sacrifiées, ce qui n’a de sens qu’avec des plateformes pilotées à distance, capable elles-mêmes d’attaques saturantes si nécessaires. […] Je parle là du successeur du Rafale", a expliqué Jean-Yves Le Drian.

Cyberguerre

Enfin, l’intelligence artificielle est stratégique, car elle est au cœur des questions de cybersécurité et de sécurité intérieure. "La révolution sociale de l’intelligence artificielle permet une diffusion très grande d’objets connectés et qui le sont sans protection suffisante. Or chaque objet physique peut devenir à la fois un capteur potentiel, pourvoyeur de renseignement et un récepteur d’ordres pouvant venir d’une tierce personne ou d’une organisation. Et donc une prise de conscience est impérative pour adopter des mesures de protection et réduire les comportements à risque", a rappelé le ministre

Et donc d’accepter le fait, que malgré les inquiétudes légitimes soulevées lors des débats sur la loi renseignement, "l’État a besoin de disposer de renseignements pour la sécurité nationale donc d’aller les rechercher sur les réseaux numériques ouverts ou fermés, et que cela va de pair avec la nécessité de protéger la vie privée et les données personnelles". Sans parler de la manipulation des informations. "Et là nous sommes en pleine actualité", a ironisé Jean-Yves Le Drian.

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Le terrible watson, il va faire du dégât, il va se pointer en Europe

http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0211807024051-ibm-met-watson-au-service-des-objets-connectes-2065558.php

Citation

 

Le groupe a inauguré jeudi à Munich son centre mondial Watson IoT, dédié à l’intelligence artificielle pour l’industrie.

Un investissement de 200 millions de dollars pour mettre l'intelligence artificielle au service de l'industrie : IBM a inauguré jeudi à Munich son premier bâtiment dédié à l'Internet des objets (ou IoT, pour « Internet of Things »). Occupant les quinze derniers étages d'une des plus grandes tours de la capitale du Land de Bavière, le « Watson IoT Global Headquarter » accueille déjà près de 300 personnes.

Ce chiffre devrait doubler d'ici à la fin de l'année, pour atteindre à terme un millier d'employés. Originalité : les ingénieurs qui y travaillent ne sont pas tous salariés d'IBM. Le géant américain veut y tester un nouveau modèle, présenté comme « collaboratif », en accueillant sur place en permanence des équipes de ses clients.

Le premier a avoir officiellement annoncée sa venue est un groupe local, BMW, dont le siège social est tout proche. « Nous avons voulu implanter ce centre au coeur de l'Europe pour être près des industriels, avec la volonté d'en faire un laboratoire de co-création », explique John Kelly, vice-président d'IBM chargé des solutions cognitives et de la recherche.

"Une notion d'écosystème unique"

Le bâtiment accueillera des équipes extérieures de 6 à 30 personnes. Outre BMW, de loin le plus industriel du lot, BNP Paribas, Capgemini et le groupe indien de services informatiques Tech Mahindra font partie des premiers colocataires.

« Nous voulons développer une notion d'écosystème unique, où les entreprises auront un accès permanent à toutes les ressources de Watson, mais pourront aussi travailler ensemble pour accélérer le développement de leurs offres », explique Niklaus Waser, le directeur du centre.

Après de premières applications dans la santé et de la finance, lBM voit dans l'Internet des objets la prochaine étape du développement commercial de Watson. La multiplication des capteurs embarqués dans la quasi-totalité des objets génère en effet une masse de données tellement gigantesque que les outils traditionnels du big data ne suffisent plus pour les analyser - d'où la nécessité de confier le traitement à des systèmes d'intelligence artificielle.

Pas de la science-fiction

Une telle démarche ne relève pas de la science-fiction : l'inauguration a permis à IBM de présenter plusieurs réalisations, effectuées avec des groupes qui pour l'instant ne prévoient pas d'intégrer le centre de Munich. La SNCF commence ainsi à utiliser Watson IoT pour récolter et analyser dans le cloud les données des capteurs qu'elle installe dans ses trains ou ses gares, dans le but notamment d'améliorer la maintenance.

Le groupe finlandais Kone, spécialisé dans la fabrication et la gestion d'ascenseurs, a quant à lui lancé la semaine dernière sa première offre de connexion permanente : 15.000 ascenseurs à travers le monde dont les données sont analysées pour anticiper les pannes, et envoyer un technicien faire de la maintenance préventive.

« D'ici à 24 mois, nous prévoyons aussi de connecter ce système avec nos centres d'appels, explique Hugues Delval, vice-président chargé des services chez One. Cela permettra de transformer les conversations avec le téléopérateur en texte, de les comparer avec les données remontant de l'ascenseur et de fournir les meilleurs informations à nos techniciens. »

 

 

 

 

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Top départ pour l'agence de l'innovation de défense

https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0302178940656-top-depart-pour-lagence-de-linnovation-de-defense-2201045.php

La direction de la nouvelle agence est confiée à Emmanuel Chiva. Elle va investir environ un milliard d'euros par an dans la recherche et l'innovation.

La nouvelle Agence pour l'innovation de défense est sur les starting-block. Elle « donnera le la de l'innovation dans tout le ministère » a promis la ministre des Armées Florence Parly lors de l'université du Medef. La ministre a aussi confirmé qu'elle en confiait la direction à Emmanuel Chiva, « un entrepreneur multirécidiviste à succès »,  un homme qui n'est pas issu du sérail de la Direction générale de l'Armement (DGA) . Directeur général délégué de la société Agueris et par ailleurs président du comité innovation du Gicat, le syndicat professionnel de l'armement terrestre, Emmanuel Chiva prendra ses fonctions le premier septembre.

Un blog sur l'innovation militaire

Dynamique, curieux et ouvert, cet officier de réserve de la Marine nationale a créé en 2015 un blog sur l'innovation militaire, dans lequel il se décrit comme un « passionné de l'innovation technologique, et des problématiques, de l'histoire, des enjeux militaires ». Normalien, docteur en bio-informatique, Emmanuel Chiva a fondé et dirigé plusieurs sociétés dans le secteur de la simulation numérique opérationnelle et embarquée pour la défense, d'abord la société MASA, puis Silkan, avant de gérer Agueris (groupe CMI Defense), qui produit des simulateurs de tirs pour l'armée de terre. Au sein du Gicat, Emmanuel Chiva s'est occupé du programme « Generate » pour aider les start-up à intégrer le monde de la défense. A ce jour, 23 start-up  sont sélectionnées.

Une mission: entretenir la soif de l'audace

Pour la ministre, la nouvelle agence est le pilier maître pour faire secouer la belle endormie : la DGA, dont elle exige une profonde réforme . La ministre reproche à la DGA de travailler en silo sur des programmes de très long terme, sans payer assez attention aux innovations venues du monde civil. Elle mise beaucoup sur la réunion sous un seul toit de tous les acteurs et programmes de soutien à l'innovation : études amont de la DGA, fonds d'investissement Def'Invest , crédits pour les thèses, aides Rapid pour les PME, Defense Lab, pour donner un coup de fouet à l'innovation.

Au total, ce guichet unique devrait avoir une puissance de frappe d'un milliard d'euros. « L'agence sera le phare de l'innovation du ministère, ouverte sur l'extérieur. Elle sera tournée vers l'Europe, visible à l'international. Elle permettra l'expérimentation, le soutien. Elle laissera toute sa chance à nos entrepreneurs. Elle entretiendra la soif de l'audace plutôt que la peur de l'échec », a-t-elle promis dans son discours au Medef.

Seul bémol : la technostructure a eu raison des souhaits de l'entourage de Florence Parly de sortir complètement la nouvelle agence du giron de la DGA. Emmanuel Chiva reste sous la tutelle du Délégué général pour l'armement, Joël Barre. L'agence sera essentiellement constituée des équipes de la DGA, une petite centaine de personnes. Le nouveau directeur s'est toutefois ménagé la possibilité de pouvoir recruter hors du système de la DGA et des armées s'il en a besoin.

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  • 2 months later...
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Les drones de tout calibre plébiscités par l’innovation militaire française

Le ministère des armées lance son premier forum de l’innovation de défense du jeudi 22 au samedi 24 novembre, à la cité de la mode et du design à Paris. Plus de 160 innovations développées et soutenues par le ministère des Armées seront exposées. Un ensemble d’ateliers et de tables rondes feront le tour des enjeux pour les forces armées. De plus, un hackathon est organisé à partir du vendredi soir.

Cinq types de drones exposés

Parmi les solutions mises en avant, on trouve une grande diversité de drones, souvent issus de technologies civiles afin d’affronter divers cas de figure sur le terrain et de réduire les coûts par rapport à des équipements plus puissants. Il y a ainsi le DPCV (drone porteur de charge variable), le système Corvus, le drone Brain, l’AR-22 (un drone low cost) ou le V-Coax.

Le DPCV est un drone issu de technologies civiles. Il  a été adapté à l’emploi par un groupe de combat des forces spéciales. Il doit permettre le marquage d’une zone pour une attaque, une opération d’influence pour lancer des tracts ou déposer un objet, des moyens relais ou des balises.

Le système Corvus quant à lui est prévu pour de la surveillance aérienne,  pour la sécurité civile dans le cas d’accident ou de catastrophe naturelle, pour les forces de l’ordre, de la recherche et du sauvetage. Il sert également pour de l’archéologie, en réalisation de plans topographiques, en réalisation de modèles numériques de surface ou de la modélisation 3D.

Un drone utilisable en air, terre et mer

opérationnel multi-missions. Il s’agit du premier micro drone opérationnel français pour un usage air, terre et mer. Il doit assurer la sécurité des opérations et des utilisateurs sur le terrain. Il s’agit d’un partenariat d’innovation et de co-développement avec les industriels en mode rapide, avec des circuits de décision courts pour son élaboration. Il vise à doter les unités du COS (Commandement des opérations spéciales) d’un drone 100% français et opérationnel. Les applications militaires ou civiles du projet concernent les opérations spéciales et de renseignement ainsi que la transmission de données sécurisées

Autre développement, on trouve l’AR 22, un drone de reconnaissance « Low cost », à bas prix. Il s’agit d’un drone considéré comme du consommable, avec une mise en œuvre rapide sur le terrain, une utilisation simple et intuitive.  Les objectifs sont l’intraçabilité du porteur, des retransmissions en direct sur 35 à 40 kms. L’objectif est un excellent rapport coût par rapport aux performance, c’est-à-dire 35 kilomètres de retransmission en direct avec 1 heure d’autonomie.

Enfin, il y a V-Coax qui est un mini drone coaxial multi-capteurs à longue endurance. Il s’agit de concevoir un démonstrateur de mini-drone endurant. L’objectif est de 1 heure d’autonomie pour moins de 1 kg. Il doit porter une double capacité de vision dans le champ visible et thermique à haute définition. L’électronique et l’optronique embarquées doivent peser 150 g, avec une liaison radio chiffrée longue distance. Il doit assurer une fusion des données multi-capteurs. Le drone servira à la reconnaissance et la surveillance, délivrant des capacités de renseignement au niveau du binôme et de l’équipe, l’inspection d’ouvrage ou de la thermographie aérienne.

Des ateliers centrés sur l’innovation demandée par les armées

Par ailleurs, lors de l’événement un ensemble d’ateliers et de tables rondes concerneront les enjeux de l’armée d’aujourd’hui tant côté interventions sur le terrain que gestion des achats. Il s’agit de l’amélioration des capacités d’analyse, et de protection médicale et physique du militaire en opérations, d’améliorer le soutien en géographie, en hydrographie, océanographie et météorologie.

Des ateliers traiteront également des innovations sur les radars, l’optimisation des achats publics, vaincre l’adversaire grâce à l’innovation, la fabrique numérique à la DIRISI et le commando numérique à la DGNUM, l’innovation en optronique et photonique, l’innovation dans la cyber-défense et le renseignement, l’Open Innovation dans la défense, l’intrapreneuriat dans la défense, l’usage du RFID, le digital au service du recrutement, le travail collaboratif, le soldat augmenté dans la guerre de demain et le combat collaboratif de demain avec le laboratoire du combat Scorpion.

Un hackathon sur le thème de « Armées du futur »

A l’occasion de son premier forum de l’innovation de défense, l’armée organise un hackathon à partir du vendredi 23 novembre à 18 h 30. Ce hackathon intitulé « Armées du futur», en partenariat avec le Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres (GICAT) lance un défi de 24 heures. Les thèmes seront :

-La maintenance prédictive : quelle intelligence artificielle pour prédire les défaillances, le remplacement des pièces et rendre les véhicules toujours opérationnels,

-La santé : comment les biotechnologies peuvent accompagner les militaires,

-La mobilité : comment les nouvelles technologies peuvent soutenir les armées tout au long d’une opération,

-Le soldat du futur : quels équipements connectés et intelligents pour le combattant du futur.

 

Source: La Revue du digital

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  • 2 weeks later...

Je pose volontairement le sujet ici :

Le 21/11/2018 à 22:21, glitter a dit :

Silicon On Insulator

Silicon sur isolant. Une idée géniale d'IBM qu'eux mêmes n'ont pas su industrialiser le summum du concept. Effectivement, il existe le PD-SOI et FD-SOI pour partially-depleted et fully-depleted, le cas le plus performant.

Et pour ce dernier, c'est le CEA (via son labo LETI), STMicro et SOITEC qui ont pus faire fonctionner le truc, IBM était vert. Et pour en revenir à SOITEC, petite boite de Grenoble qui fait les disques de silicium pour graver les processeurs et qui doit être d'une géométrie absolument dingue.

Pour recentrer sur un sujet plus militaire, si je me souviens bien, ce genre de puce est moins sensible que les autres puces dites "bulk" puisque pour chaque transistor la zone qui peut être affecté par des rayonnements extérieures est bien moins grande (dans l'image en dessous, c'est la zone grise marqué E avec une flêche.

en.bulk_fd_soi_logo.jpg

 

Et comme par hasard, les Chinois semblent vachement intéressé.

https://www.usinenouvelle.com/article/la-technologie-francaise-de-puces-fd-soi-gagne-de-nombreux-adeptes-chinois.N607923

Bon, au niveau industriel, ca permet quand même de marquer une différence de performance face aux puces étrangères si l'ont peut se permettre de travailler avec un éco-système bien plus maigre qu'avec la technologie habituelle.

 

Accessoirement, cette petite entreprise française, Soitec, se porte effectivement plutôt bien en ce moment :

https://www.romandie.com/news/ZOOM-Soitec-s-envole-dope-par-un-bond-de-son-benefice-net-au-premier-semestre/975157.rom

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  • 4 months later...

Certains se réjouissent ou déplorent les progrès de l'IA en matière de médical. Selon son obédience, on peut en effet se réjouir ou déplorer que,dans un futur hypothétique, les médecins humains soient forcés de faire valider leur diagnostic ou prescription par des logiciels, voire soient mis au chômage par des technologies médicales "disrutives". Toutefois, le bien ou le mal engendré par une technologie dépend avant tout de l'usage que l'on choisit d'en faire.

Les sans-abris n'ont pas aussi facilement accès que la plupart des patients à une médecine de qualité et leur situation nécessite souvent des soins plus poussés que ceux prescrits à la plupart des usagers de urgences. Le manque d'hygiène peut provoquer toute sorte d'affection dont la gangrène. A lire sur le site de la RTBF: La bactérie "mangeuse de chair" fait des ravages chez les sans-abri

Souvent, les sans-abris se présentent trop tard aux urgences. Voici une innovation qui permettrait de faciliter la tâche du personnel médical:

Citation

Le pansement connecté lance la médecine sur smartphone UN TROIS EN UN

Le pansement, épais de 2 mm, comprend une couche de tissu respirant, une puce électronique et un film biochimique contenant des molécules actives. “Il peut se garder un mois. Sachant que pour une plaie chirurgicale, par exemple, le pic d'infection survient au bout de 2 à 3 semaines” , précise Romain Spinali, chez Spinali Design, qui développe ce produit inspiré de travaux menés à l'Inserm.

L'ALGORITHME ÉTUDIE LA PLAIE

Avant de poser le pansement, on active la puce qui se con-nec te à l'application smartphone. Puis un algorithme estime en continu le risque d'infection selon le patient (sexe, âge) et la présence de pathogènes : ceux-ci libèrent des “composés que la puce détecte grâce aux molécules fluorescentes libérées par le film biochimique” , précise Romain Spinali.

UN ANTIMICROBIEN EST LIBÉRÉ

Si une infection est détectée par l'algorithme, le film biochimique libère un agent antimicrobien qui va aider à stopper ou freiner l'infection. Ce qui permet de commencer un traitement en attendant d'aller consulter son médecin traitant.

Source: Science & Vie

Le pansement coûte pour le moment 30 EUR/unité. Si des organisations caritatives les distribuaient régulièrement aux sans-abris, ils pourraient panser leurs plaies et transmettre (involontairement) des données utiles aux services sociaux. Les individus présentant des risques ou signes de nécroses pourraient alors être contactés aussi vite que possible. Faute de médecin, le diagnostic pourrait être confier à une IA "de la sécurité sociale".

 

Modifié par Lame
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  • 1 month later...
Le 27/07/2018 à 08:16, Conan le Barbare a dit :

Absurde qu'il faille l'accord des autorités chinoises pour une fusion entre une entreprise US et Hollandaise...

Cette exportation du droit national du contrôle des concentrations n'est pas une exception chinoise, la Commission européenne est coutumière du fait.

Modifié par Chronos
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