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AIR-DEFENSE.NET

Les énergies civiles et militaires du futur


Lame
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4 hours ago, Lame said:

 Donc, ma question : Un char de 50t pourrait-il être propulsé par un moteur à hydrogène ?

Non

4 hours ago, Lame said:

Je ne pose pas la question dans une optique écologique. Il s’agit de se doter d’un MBT capable de rouler dans un contexte post-pétrole, avec une énergie productible localement.

Le pétrole ou un pis aller en a encore pour  un certain temps ... et les TAG avale a peu près n'importe quoi comme carburant.

Sinon tu m'explique comment tu produit ton hydrogene proche du champ de bataille?!!!!

---

Il y a une forme d'escroquerie intellectuelle dans les articles que tu cites.

L'usage minier d'un dumper est tres particulier. Les véhicules font des boucles. Assez courte ... l'aller à pleine charge ... le retour à vide. Si tu prends soin d'avoir ton front de taille un niveau au dessus de ton site de déchargement ... le camion ne fait que descendre à pleine charge et remonter a vide ... pour peu qu'il y ai un systeme de récupération d'énergie au freinage ... le camion passe sa journée à recharger.

Pour les PAC ... aujourd'hui on ne sait pas en faire de très puissante, même pour les SSK AIP ... c'est pas pour en faire des très puissante pour des camions de mine. On est donc obligé d'en coller des dizaines ... de celles qu'on trouve dans le VP. Le petit souci c'est que ce n'est pas aussi simple de "stacker" des modules de PAC ... que des cellule de batterie.

En gros c'est sympa pour un démonstrateur ... mais tu n'auras rien d'économiquement viable et d'opérationnel avant 10 ans au mieux.

Le plus simple souvent pour les mines en "montée" ... c'est le trolley.

---

Pour le Leclerc c'est 1300L de GO ... c'est 10MWh"th" ... en gros 3.5MWh"e"

Et ton tombereau de mine électrique a sa batterie de 700kWh qui pèse 4.5T ...

Pour obtenir nos 3MWh mini ... il va falloir 25 à 30T de batterie ...

---

J'ai pas fait le calcul d'encombrement de l’hydrogène ... mais tu risque de devoir tracter une citerne entière pour avoir la même autonomie avec ton Leclerc H2 qu'avec celui qui mange ses 1300L de GO.

En gros il va falloir compter au moins 5 fois plus de volume pour stocker l'H2 que pour stocker le GO ... soit au moins 6.5m2 ... et les mettre sous blindage ... mais isolé de la cellule équipage. Le GO a le bon goût de servir de "blindage" ... malheureusement pas l'H2 à 700b.

Je sais pas si t'es déjà monté dans une Mirai ... mais entre la place occupé par les 142L d'H2 et les 2 kWh de batterie qui servent de tampon ... il reste plus énormément de place pour les passagers - on se sent plus à l’étroit qu'a l’arrière d'une Yaris -... dans une berline de 5m de long ...

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J'apprends qu'un réacteur nucléaire modulaire (SMR = Small Modular Reactor), qui répondra au doux nom de "Nuward", est en cours de développement par plusieurs acteurs industriels français, et qu'il sera prêt en 2030. Il aura une puissance de 340 MW ; alors je me dis qu'en couplant sur chaque site de production 4 à 6 exemplaires de ce nouveau réacteur, on pourrait refaire à neuf nos actuelles 40 centrales nucléaires ; non ??   

https://www.industrie-techno.com/article/le-cea-reflechit-a-un-avenir-post-electrique-pour-les-petits-reacteurs-nucleaires.63249

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il y a 29 minutes, Bruno a dit :

J'apprends qu'un réacteur nucléaire modulaire (SMR = Small Modular Reactor), qui répondra au doux nom de "Nuward", est en cours de développement par plusieurs acteurs industriels français, et qu'il sera prêt en 2030. Il aura une puissance de 340 MW ; alors je me dis qu'en couplant sur chaque site de production 4 à 6 exemplaires de ce nouveau réacteur, on pourrait refaire à neuf nos actuelles 40 centrales nucléaires ; non ??   

https://www.industrie-techno.com/article/le-cea-reflechit-a-un-avenir-post-electrique-pour-les-petits-reacteurs-nucleaires.63249

Alors remettre des SMR sur des sites actuelles de Central Nucléaires, oui c'est le plus simple (population qui travail déjà dans le nuk, réseaux électrique...), mais pas partout.

Car il y a des centrales sur des faille sismique (Fessenheim) ou risque d’inondation (rupture de barrage sur l'Ain ) Bugey.

Et avoir un meilleur protection passive contre les attaques.

Modifié par LBP
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il y a 18 minutes, LBP a dit :

Alors remettre des SMR sur des sites actuelles de Central Nucléaires, oui c'est le plus simple (population qui travail déjà dans le nuk, réseaux électrique...), mais pas partout.

Car il y a des centrales sur des faille sismique (Fessenheim) ou risque d’inondation (rupture de barrage sur l'Ain ) Bugey.

Et avoir un meilleur protection passive contre les attaques.

Effectivement, ce ne serait sans doute pas jouable sur l'ensemble des 42 sites nucléaires actuels, mais probablement sur au moins 30 à 35 d'entre eux. Le gros avantage de remplacer nos actuels réacteurs par des SMR "Nuward" (dont le rendement sera forcément meilleur, et le risque d'emballement/d'accident encore plus faible), sur les sites Nuke déjà existants, c'est vis-à-vis de l'aspect "acceptation par les populations locales" : implanter des réacteurs Nuke là où il n'y en a pas aujourd'hui c'est être sûr que tout un semble d'associations vont faire du ramdam, et qu'il y aura des manifs plus ou moins violentes à gérer sur place, des actes de vandalisme sur le chantier, etc...

Alors que si on les implante là où il y en a déjà, forcément on peut dire sans mentir aux habitants du coin : "Ca fait 40  ans que vous vivez à proximité de réacteurs d'ancienne génération ; vous avez pu constater les retombées économiques et sociales positives pour le tissu local, sans pour autant avoir une 3ème oreille sur le front, ni des enfants à 5 bras. Eh bien, messieurs-dames, nous allons remplacer ces réacteurs par un nouveau modèle, qui est encore plus sûr, et produira plus d'énergie avec moins d'Uranium. Sachant que comme avant nous allons privilégier l'embauche des locaux" . 

Il y aura forcément des assoces pseudo "écologistes" qui essaieront de générer des protestations, mais la différence c'est que là ça ne prendra pas, que ça retombera tout de suite...    

Modifié par Bruno
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  • 1 month later...
Le 05/12/2020 à 01:42, g4lly a dit :

Le pétrole ou un pis aller en a encore pour  un certain temps ... et les TAG avale a peu près n'importe quoi comme carburant.

C'est quoi un TAG?

Le 05/12/2020 à 01:42, g4lly a dit :

Sinon tu m'explique comment tu produit ton hydrogene proche du champ de bataille?!!!!

Je n'ai jamais parlé de produire l'hydrogène à proximité du champ de bataille. Produire l'hydrogène localement, cela signifie le produire sur le Territoire national (comme l'énergie nucléaire) au lieu de l'importer.

Mais il est vrai que certaines armées expérimentent des équipements permettent la production d'électricité à l'aide des énergies intermittentes et à la production d'hydrogène par électrolyse. Dans le cadre d'une production industrielle autochtone, j'envisageais plutôt la production d'hydrogène biosourcé.

Le 05/12/2020 à 01:42, g4lly a dit :

Pour le Leclerc c'est 1300L de GO ... c'est 10MWh"th" ... en gros 3.5MWh"e"

Et ton tombereau de mine électrique a sa batterie de 700kWh qui pèse 4.5T ...

Pour obtenir nos 3MWh mini ... il va falloir 25 à 30T de batterie ...

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J'ai pas fait le calcul d'encombrement de l’hydrogène ... mais tu risque de devoir tracter une citerne entière pour avoir la même autonomie avec ton Leclerc H2 qu'avec celui qui mange ses 1300L de GO.

En gros il va falloir compter au moins 5 fois plus de volume pour stocker l'H2 que pour stocker le GO ... soit au moins 6.5m2 ... et les mettre sous blindage ... mais isolé de la cellule équipage. Le GO a le bon goût de servir de "blindage" ... malheureusement pas l'H2 à 700b.

Je sais pas si t'es déjà monté dans une Mirai ... mais entre la place occupé par les 142L d'H2 et les 2 kWh de batterie qui servent de tampon ... il reste plus énormément de place pour les passagers - on se sent plus à l’étroit qu'a l’arrière d'une Yaris -... dans une berline de 5m de long ...

Merci.

Modifié par Lame
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  • 2 years later...
  • 4 weeks later...

bon cela s'excite sur twitter sur une découverte d'une equipe sud coréenne d'un nouveau materiau le LK99 (ce serait un minéral) qui permettrait une superconductivité à température ambiante:  Une transmission d'électricité sans résistance.

De ce que j'ai compris cela aurait d'énormes répercussions dans le domaine de l'electronique, énergie (fusion) et transport

 

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Le 02/08/2023 à 08:44, vincenzo a dit :

bon cela s'excite sur twitter sur une découverte d'une equipe sud coréenne d'un nouveau materiau le LK99 (ce serait un minéral) qui permettrait une superconductivité à température ambiante:  Une transmission d'électricité sans résistance.

De ce que j'ai compris cela aurait d'énormes répercussions dans le domaine de l'electronique, énergie (fusion) et transport

 

 

J'invite ceux que ça intéresse, à suivre le fil - qui avance très vite !- dédié à ce sujet sur le forum Spacebattles ( c'est comme Air Défense mais en plus déganté... et oui je fais des infidélités au forum !)

Il y a notamment un tableau crée par Guderian2nd (:laugh:) -cité dans un article de Vice ! - et qui tente de faire la synthèse des tentatives de duplication de l'expérience/reproduction du matériau (qui est un procès assez long/laborieux si j'ai bien compris).

Le site : https://forums.spacebattles.com/threads/claims-of-room-temperature-and-ambient-pressure-superconductor.1106083/

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  • 5 months later...

Découverte d'une nouvelle classe de métaux permettant d'obtenir des surfaces spécifiques énormes et conférant aux les métaux une très faible densité :

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/industrie-lourde/nanotechnologies-deux-chercheurs-du-cea-decouvrent-une-nouvelle-categorie-de-metaux-988695.html

Révélation

Nanotechnologies : deux chercheurs du CEA découvrent une nouvelle catégorie de métaux

Figer les éclairs nanométriques pour les transformer en brins métalliques d’or, d’argent, de cuivre, ou tout autre métal… C’est la dernière innovation de deux ingénieurs-chercheurs en matériaux au CEA de Valduc, près de Dijon. Un procédé révolutionnaire baptisé « Hanetec », soit la contraction de deux mots en japonais « plume » et « technologie ». Plusieurs industries, notamment l’automobile pour la pile à combustible et le médical pour les implants osseux, se sont déjà positionnées.

« C'est une découverte comparable à celle de la pile de Volta ! », déclare Ronan Botrel, l'un des deux porteurs du projet. À l'époque, la première pile électrique créée par Alessandro Volta, en 1799, était un gros cylindre de 1,5 mètre qui empilait près de 600 disques de cuivre et de zinc... Aujourd'hui, les plus petites piles au monde mesurent à peine quelques centimètres. Le monde de demain, lui, est désormais passé à l'échelle nanométrique. « Les prochaines technologies innovantes pour le quotidien seront essentiellement basées sur des découvertes comme la nôtre », assure Ronan Botrel.

Lire aussiSemi-conducteurs: le taïwanais TSMC lance à son tour la production en masse de puces de 3 nanomètres

Et pour cause, la trouvaille des deux chercheurs, Ronan Botrel et Frédéric Durut, présentée au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas qui s'est déroulé du 9 au 12 janvier dernier, a « impressionné » les visiteurs. En quatre jours de salon, le CEA a enregistré une quarantaine d'entreprises et de grands groupes, moitié français et moitié étrangers (Américains, Allemands et Japonais en majorité), intéressés par ce nouveau procédé chimique. Son potentiel d'applications est vaste : batteries, catalyse [accélération ou ralentissement d'une réaction chimique sous l'effet d'une substance, Ndlr], stockage d'hydrogène, médecine, vétérinaire ou encore pile à combustible.

« Un procédé révolutionnaire et unique au monde »

Cette découverte a été réalisée dans le cadre de travaux de recherche effectués au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) de Valduc, près de Dijon, pour développer des matériaux aux propriétés nouvelles. Les deux chercheurs avaient pour mission de chercher à fabriquer des métaux d'aspects très denses mais extrêmement légers pour des expériences de physique de la matière sur d'importants instruments scientifiques du CEA.

« Nous avons découvert un procédé qui est révolutionnaire et unique au monde », affirme aujourd'hui Ronan Botrel. Ce procédé utilise la technologie plasma électro-chimique - qui sert à modifier de manière ciblée les propriétés de surfaces - en milieu liquide. « Nous avons plongé deux électrodes dans une solution chimique. La première était enveloppée d'un gaz et l'autre d'un métal. Ensuite, nous avons passé du courant dans le liquide, ce qui produit du plasma, le quatrième état de la matière », raconte Ronan Botrel.

C'est en poussant un peu plus ces paramètres expérimentaux que le chercheur a fait la découverte des éclairs figés : « Je me suis rendu compte que je générais des éclairs à la surface d'une électrode et qu'après observation au microscope électronique à balayage, ces éclairs semblaient avoir été transformés en brins métalliques très fins », poursuit-il. Le plasma avait créé des éclairs nanométriques, comparables à des milliers de filaments de matière.

Eclairs à la surface de l'électrode

Une nouvelle classe de métaux

L'originalité de ce procédé permet aujourd'hui de fabriquer des métaux qui sont totalement uniques. « Il s'agit d'une nouvelle classe de métaux d'aspect très dense mais qui sont ultralégers », souligne Ronan Botrel. Par exemple, ils sont tellement légers qu'un petit bloc de cuivre est capable de flotter sur l'eau. Ce sont des métaux qui, aujourd'hui, paraissent très dense mais qui sont composés à 98% d'air.

Et cette propriété exceptionnelle est due essentiellement à la nanostructure de ces matériaux composés de nanofils issues de la cristallisation des éclairs. Ces nanofils sont organisés sous forme de pelote métallique, et séparés par des porosités nanométriques, voire micrométriques. Pour donner un ordre d'échelle, ils sont 1.000 fois plus fins qu'un cheveu humain.

Outre leur densité très faible, de l'ordre de 0,5% de la densité du métal initial, ces matériaux ont aussi une surface spécifique - c'est-à-dire la surface du matériau qui en contact avec l'extérieur - très importante : « Un bloc de cuivre qui pèse 10 grammes aura une surface spécifique de la taille d'un terrain de basket », précise le chercheur.

Des propriétés uniques pour ces nouveaux matériaux qui deviennent donc « hypra conducteur » et « hypra-catalyseur ». Autant d'atouts technologiques sont très recherchés dans le secteur de la médecine, pour des implants, mais aussi de l'automobile avec la nouvelle génération de piles à combustion pour le stockage de l'hydrogène.

Mousse de cuivre qui flotte sur l'eau.

Un levier technologique pour les piles à combustible...

Ces nouveaux métaux sont apparus comme un levier technologique pour les piles à combustible utilisées dans les véhicules du futur. « L'un des freins aujourd'hui est la quantité de platine nécessaire pour les électrodes. Le problème est qu'actuellement, les nanoparticules de platine sont dispersées sur un support carboné qui se corrode, et disparaissent au cours de l'utilisation ».

L'avantage des mousses métalliques, dans lesquelles tous les filaments sont interconnectés, est qu'il n'y a plus besoin de disperser le platine sur un quelconque support puisque c'est un matériau auto-supportant. « Il se tient tout seul, un peu comme une éponge métallique ou une paille de fer », compare Ronan Botrel. En d'autres termes, sa découverte pourrait permettre de produire des piles à combustible plus efficaces et plus légères, grâce à des quantités plus faibles de platine et une surface d'échange plus élevée, et donc plus faciles à intégrer dans les véhicules.

... Et des applications dans le domaine de la médecine

Le secteur médical s'est également penché sur l'application de ces mousses métalliques, notamment pour des petits implants osseux compatibles avec l'organisme humain. « L'avantage de nos matériaux, c'est qu'ils sont nanostructurés. Ils offrent une surface spécifique très élevée qui permettrait d'améliorer les greffes en termes de surface d'accroche et de rapidité de prise du greffon », précise Ronan Botrel.

Ce procédé, issu de plus de dix ans de recherches, est désormais breveté aux Etats-Unis, en Europe et en Asie.

 

Modifié par herciv
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il y a 14 minutes, Patrick a dit :

Après les aérogels les aérométaux?

Excellente nouvelle!

Et le CEA Valduc pour rappel c'est là qu'on s'occupe de quelque chose qui fait aussi des sortes d'éclairs, mais en boule, et très dangereux.

Uniquement de la fabrication ...

Je me demande si ils ne veulent pas faire des bombes nuke ultra miniature. Tu imagines ?

Ils décrivent ces matériaux comme des éponges. Je me demande si ils sont résistant à l'abrasion, aux chocs, etc ..

https://www.hanetecprocess.com/

Modifié par herciv
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Dans les alliages à haute Entropie çà va être la révolution.

https://www.hanetecprocess.com/s-projects-side-by-side

Alliages à haute Entropie (AHE ou HEA en anglais : High Entropy Alloys)

Grâce au procédé Hanetec tous les matériaux peuvent être alliés très facilement même lorsqu'ils ne sont pas réductibles dans l'eau. En effet, ce procédé révolutionnaire, étend le domaine de l'électrochimie vers des horizons jusqu'alors inconnus. Il est donc possible de synthétiser des alliages de composition maîtrisée et jusqu'alors inaccessible de manière aussi simple et rapide.

Un alliage à haute entropie (AHE), ou high-entropy alloy (HEA) en anglais, est un matériau métallique composé de cinq éléments ou plus, généralement des métaux de transition, présents en quantités équivalentes ou proches les unes des autres. Contrairement aux alliages traditionnels qui sont souvent composés d'un ou deux éléments principaux avec des quantités mineures d'autres éléments, les AHE sont caractérisés par une distribution équilibrée des éléments, ce qui leur confère des propriétés exceptionnelles.

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il y a 22 minutes, herciv a dit :

Uniquement de la fabrication ...

Je me demande si ils ne veulent pas faire des bombes nuke ultra miniature. Tu imagines ?

Ils décrivent ces matériaux comme des éponges. Je me demande si ils sont résistant à l'abrasion, aux chocs, etc ..

https://www.hanetecprocess.com/

La raison de ces recherches à Valduc est je pense à mettre au crédit des nouvelles méthodes de modélisation de la matière qui servent justement à s'assurer de la tenue aux chocs des éléments constitutifs garants de la longévité des armes.
Voir en vidéo à partir de 2:10: puis de 4:10.

Révélation

Mais ça n'empêchera pas le fait qu'il faudra toujours une certaine masse de matière pour obtenir une réaction de fission ou de fusion.

En revanche, là où ça devient intéressant c'est s'il est possible d'injecter dans les nano-cavités de façon précise des éléments spécifiques aidant à la réaction attendue. Or c'est exactement ce dont parlait le CEA.

Ça pourrait donc aider à supprimer certains éléments distincts mais probablement pas à réduire la masse des composants principaux.

Enfin bref ce genre d'innovations démontrent qu'on est toujours en pointe. C'est une excellente chose.

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