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Robots mous, nanoïdes et cobots


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Messages recommandés

PLAN

1. Robots mous endurants

2. Robots nécrophages

3. Cerveau robotique bactérien

4. Robots totalement mous

5. Robots mous hautement résistants

6. Assembleurs moléculaires

7. Exosquelettes souples

 

1. ROBOTS MOUS ENDURANTS


 

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Des chercheurs britanniques de Bristol ont développé un « robot mou » qui mange, digère et meurt

Le premier robot mou développé par des chercheurs de l’université de Bristol, Royaume-Uni, ne ressemble pas à un homme ni même à un ours en peluche. Son allure reste peu engageante : il fait penser plutôt à un très rudimentaire module d’alunissage de dimensions plus que modestes. Mais ses capacités, à en croire ses développeurs, sont exceptionnelles et laissent entrevoir le moment où les robots fonctionneront à la manière d’un organisme animal. Ce « Rowbot » (robot rameur) « mange », « digère » et « meurt », et, totalement biodégradable, il disparaît au terme de ce que l’on est tenté d’appeler sa « vie », sans laisser de traces.
 
Dans un entretien avec la BBC, le responsable de l’équipe de chercheurs, Jonathan Rossiter, décrit la nouvelle bestiole comme un objet de science-fiction en train de devenir. Son mode de fonctionnement et ses caractéristiques sont inspirés du monde animal. Les scientifiques ont voulu créer un matériau qui puisse facilement changer de forme, à la manière d’un escargot, et qui soit autonome sur le plan énergétique.
 

Le robot « animal » autonome qui mange, digère et meurt

 

 En utilisant des matériaux comme les élastomères ou les silicones, ils ont fabriqué une sorte d’engin aquatique qui s’alimente de matières organiques. Doté d’une « bouche », il peut se mouvoir dans l’eau en avalant ces matières biologiques qui passent dans un estomac capable d’en tirer de l’énergie électrique, utilisée ensuite pour activer les rameurs et commander les changements de forme du robot. Les déchets passent par ce que Rossiter appelle pudiquement une « deuxième bouche » à l’arrière de l’engin.
 
Les applications de ce type de robot sont extrêmement nombreuses. Les chercheurs de l’université de Bristol y voient une utilité possible dans le domaine médical, puisqu’on pourrait envisager la création de muscles artificiels importés à l’extérieur du corps pour soutenir des muscles biologiques défaillants, ou encore envoyer ces petits engins en patrouille écologique pour prendre des mesures au fond des océans, voire nettoyer des zones polluées en avalant par exemple des nappes de pétrole, ou encore des algues envahisseuses, avant de se désintégrer totalement dans le milieu aquatique.
 

Les chercheurs de l’université de Bristol veulent créer des robots mous dotés d’intelligence artificielle

 

Autonome sur le plan énergétique, le Rowbot a été conçu pour agir sans intervention humaine et même en équipe, voire avec des « estomacs en série » pour de plus grands robots. Miniaturisé à moins de 0,1 mm pour les interventions écologiques dans la mer, il deviendrait pour ainsi dire invisible. Les chercheurs souhaitent en améliorer les performances grâce à l’intelligence artificielle.
 
« Radicalement différents » des robots que nous connaissons à ce jour, les nouveaux robots pourraient être composés à l’avenir d’un squelette et d’organes mous qui les « rapprocheront » de plus en plus des organismes vivants, selon Jonathan Rossiter.
 
Dans un entretien avec le Times de Londres, celui-ci avance : « En se combinant avec le travail sur les réseaux neuraux qui permettent aux machines de “ penser” d’une manière qui ressemble à celle des hommes, cette technologie rend plus proche le développement de robots humanoïdes déjà imaginés par la science fiction. »

 

 

SOURCE: reinformation.tv

 

2. ROBOTS NECROPHAGES


 

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Les déchets, une nouvelle source d'énergie pour les robots

Comme le dit si bien l'adage, les déchets des uns font le bonheur des autres. Dans notre cas, les déchets en question permettent à un robot d'exploiter de l'énergie pour fonctionner. Ces dernières années, l'équipe de scientifiques financée par l'UE à l'origine de la série de r...

Comme le dit si bien l'adage, les déchets des uns font le bonheur des autres. Dans notre cas, les déchets en question permettent à un robot d'exploiter de l'énergie pour fonctionner. Ces dernières années, l'équipe de scientifiques financée par l'UE à l'origine de la série de robots EcoBot (I, II, III) a généré de l'énergie en approvisionnant cette machine en déchets alimentaires et matières premières. Les chercheurs oeuvrent actuellement à la conversion d'énergie à partir d'urine pour obtenir le même résultat. Le projet EcoBot-III a reçu un financement de 320 000 euros au titre du sixième programme-cadre (6e PC).

Le Dr Ioannis Ieropoulos, les professeurs John Greenman, Chris Melhuish, et d'autres chercheurs du Bristol Robotics Laboratory (BRL) au Royaume-Uni, sont à l'origine de la succession des expériences entreprises dans EcoBots I, II et III.

Leur approche unique consistait à créer un système digestif artificiel pour le robot. L'«estomac» du robot est conçu à partir de la technologie innovante des piles à combustibles microbienne (PACM), qui utilisent les cultures bactériennes pour décomposer la «nourriture» afin de générer de l'énergie.

«Au fil des ans, nous avons nourri nos robots PACM de fruits pourris, d'herbe coupée, de carapaces de crevettes et de mouches mortes afin de déterminer quels déchets de matière première leur convenaient le mieux comme source d'alimentation», explique le Dr Ieropoulos. «Nous avons tenté de trouver les meilleurs déchets générant le maximum d'énergie.»

L'accès à l'énergie est l'un des principaux obstacles à l'utilisation répandue des robots autonomes, notamment dans les régions reculées. Les scientifiques pensent que pour qu'un robot soit totalement autonome, il ne doit pas seulement utiliser son énergie avec parcimonie mais générer cette énergie à partir de son propre environnement. Autrement dit, il doit pouvoir chercher, ramasser et digérer des déchets pour refaire ses réserves, ce qui, à son tour, pourrait contribuer considérablement à la question difficile de la gestion des déchets.

Le dernier défi pour l'initiative de l'équipe est d'utiliser de l'urine comme source d'énergie pour les PACM. Comme l'expliquait le Dr Ieropoulos, l'urine est riche en azote, en chlorure, en potassium, en bilirubine et autres composants, ce qui la rend idéale pour les PACM. Les tests préliminaires ont déjà montré qu'il s'agissait d'une matière première intéressante.

La première étape pour les chercheurs est de faire en sorte que les PACM fonctionnent ensemble dans une série de piles reliées dans un système de flux continu que l'on appelle un «empilement». Un empilement de PACM reliées est plus efficace et produit plus d'énergie que la même quantité de PACM prises individuellement.

L'équipe travaille à produire un prototype d'urinoir portable qui utiliserait l'urine pour créer de l'énergie des piles à combustibles. Bien que le projet n'en soit qu'à ses débuts, les scientifiques pensent qu'une machine de ce type peut être utilisée dans des évènements en extérieur tels que des festivals de musique.

En réalité, les chercheurs se sont déjà intéressés aux urinoirs sans eau produits par l'entreprise britannique Ecoprod Technique. Marcus Rose, d'Ecoprod, explique que la collaboration est intéressante et précieuse pour l'entreprise. «Nous avons parlé aux chercheurs qui nous ont expliqué que ce produit était le seul type totalement adapté pour compléter les travaux de recherche. Nous sommes très heureux de contribuer à ce projet unique.»

Dans le cadre du projet EcoBot, les chercheurs cherchent à utiliser la technologie de génération d'énergie des PACM sous l'eau. L'appareil fonctionnera comme une branchie artificielle, où l'oxygène serait utilisé dans une solution cathodique aqueuse et la matière organique comme biomasse pour les bactéries.

«Les progrès dans ce domaine apporteraient une contribution aux défis auxquels nous sommes confrontés dans la production énergétique et le nettoyage des déchets», conclut le Dr Ieropoulos. «Nous espérons que ces travaux de recherche aideront à changer nos opinions sur l'énergie et les déchets humains».

EcoBot-I et EcoBot-II ont été développés respectivement en 2002 et 2004.

 

 

Source : CORDIS

 

3. CERVEAU ROBOTIQUE BACTERIEN

 

Citation

 

Les robots contrôlés par des bactéries, c'est possible...

 

A l’aide de modèles mathématiques, des scientifiques du Virginia Tech (États-Unis) ont démontré que des bactéries pourraient induire le comportement d’un robot. Cette biologie de synthèse est susceptible de produire des retombées prometteuses dans les domaines de l’écologie, de l’agriculture et de la robotique.

 

Une bactérie Escherichia coli (E. coli) modifiée pourrait un jour devenir le cerveau d'un robot et le commander. C'est ce qu'a démontré une équipe du Virginia Tech dans une étude qui vient de paraître dans la revue Scientific Reports. À partir de plusieurs modèles mathématiques, le professeur Warren Ruder et ses collaborateurs ont prouvé qu'il est possible d'implanter un microbiome dans un corps hôte non vivant et de s'en servir pour le contrôler. Ce projet s'appuie sur les travaux menés précédemment ayant démontré l'impact des bactéries sur le comportement d'accouplement de la mouche des fruits ainsi que sur des souris qui présentaient des signes de stress moins élevés après avoir reçu des probiotiques.

 

Pour élaborer leurs modèles mathématiques, les scientifiques du Virginia Tech ont mesuré les niveaux d'expression génétique afin de pouvoir simuler les comportements de la bactérie E. coli sous forme d'équations. Ces équations ont ensuite été associées à des modèles de comportements robotiques pour créer une simulation montrant comment un robot doté d'un cerveau bactérien pouvait se déplacer. L'expérience était basée sur une configuration virtuelle dans laquelle un robot équipé de capteurs et d'un microscope miniature peut lire l'expression génétique de la bactérie qui se manifeste par une modification de couleur. Le changement de teinte et d'intensité du pigment détermine la direction et la vitesse du robot.

 

Une expérience assez similaire a été menée il y a déjà plusieurs années de cela. À l'époque, une moisissure (Physarum polycephalum) avait été utilisée pour commander les mouvements d'un robot à six pattes. Mais l'équipe du Virginia Tech est allée plus loin encore... Les chercheurs se sont aperçus qu'en augmentant la complexité du programme biochimique du microbiome, le comportement du robot évoluait en conséquence vers des actions plus élaborées. Par exemple, en permettant au robot de communiquer avec la bactérie, les cellules se sont mises à réagir à l'approche d'une source d'alimentation en marquant une pause puis en accélérant. Un comportement prédateur typique de certains animaux.

 

Prochaine étape : la fabrication d’un bioréacteur

 

La prochaine étape est de passer de la simulation à la pratique en concevant un bioréacteur puis de l'installer dans un robot équipé d'un microscope à fluorescence qui lira les niveaux d'expression génétique de ces bactéries et agira en conséquence. Le Virginia Tech envisage diverses applications concrètes qui toucheraient l'agriculture, la santé et la robotique. Par exemple, un robot doté d'un « cerveau bactérien » pourrait servir à étudier la relation entre le bétail et les bactéries du sol. « Dans le domaine de la santé, une meilleure compréhension du rôle des bactéries dans le contrôle de la physiologie des intestins pourrait conduire à des traitements à base de bactéries pour soigner des maladies mentales et physiques », peut-on lire dans le communiqué de presse de l'université.

Il est également question de drones qui pourraient lutter contre les pollutions par hydrocarbures en libérant des bactéries. Les chercheurs espèrent également que leur modèle mathématique puisse contribuer à démocratiser la biologie de synthèse pour les étudiants et les scientifiques. « À l'avenir, des robots rudimentaires et l'E. coli, qui sont déjà couramment utilisés séparément dans des classes, pourraient être associés grâce à ce modèle afin d'enseigner les relations des bactéries avec d'autres organismes aux étudiants du niveau élémentaire jusqu'au doctorat », conclut le professeur Ruder.

 

 

SOURCE: FUTURATECH

 

4. ROBOTS TOTALEMENT MOUS


 

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Ce robot poulpe est entièrement mou et c'est une première

 

ROBOTS - Il est petit et ne sert pas à grand-chose, mais Octobot est le premier d'un nouveau type de machines révolutionnaire. En forme de poulpe et faisant moins de 2 centimètres de haut, ce robot est entièrement mou, rapporte Mashable.

 

Si cela ne vous semble pas incroyable, c'est que vous oubliez qu'il y a des éléments dans une machine qui sont très difficiles à rendre souples et flexibles, notamment le "cerveau", les circuits électroniques, la batterie. Dans leur étude publiée dans Nature, les chercheurs de Harvard expliquent avoir utilisé notamment du silicone de caoutchouc.

 

Ce sont ensuite des circuits flexibles "microfluidiques", qui vont passer dans différents canaux via des valves et des boutons. "Au lieu de passer des électrons [comme dans un ordinateur, ndlr], nous faisons passer des liquides et du gaz", précise Robert Wood, auteur principal.

 

Quand le "carburant", un liquide injecté, arrive à un endroit précis du robot rempli de platine, un gaz se forme, ce qui va faire bouger un des bras de l'Octobot. Avec un millilitre de carburant, le robot peut fonctionner 8 minutes, affirment les chercheurs.

 

La prochaine étape, c'est de créer des circuits plus sophistiqués permettant au robot de fonctionner plus longtemps et de faire des actions plus complexes.

 

De nombreux scientifiques travaillent sur le domaine des robots mous. Début août, l'Institut royal de technologie de Melbourne avait ainsi dévoilé un nouveau type de métal liquide qui pourrait remplacer les circuits électroniques rigides qui composent tout matériel informatique. Et qui faisait aussi penser au T1000 de Terminator.

 

 

SOURCE : LE HUFFINGTON POST

 

5. ROBOTS MOUS HAUTEMENT RESISTANTS

 

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Vidéo : un robot mou qui résiste à tout

 

Un groupe de chercheurs des Universités de Harvard et Cornell a mis au point un soft robot en silicone capable de résister à un froid intense (-9 °C et des vents de 40 km/h), de traverser des flammes ou un plan d'eau, et même de se faire rouler dessus par une voiture sans subir de dégâts. Sa batterie lui assure deux heures d'autonomie, et il est capable de porter des charges allant jusqu'à 8 kg (par exemple de l'équipement audio et vidéo). Le tout pour un coût réduit : la construction du prototype n'a coûté que 1 111 dollars (860 euros).

 

Seul inconvénient majeur : sa vitesse de déplacement, très lente. Un aspect que les chercheurs pensent pouvoir améliorer en modifiant sa conception.

 

 

SOURCE : INDUSTRIE ET TECHNOLOGIES

 

6. ASSEMBLEURS MOLECULAIRES


 

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Un pas de plus vers la nano-usine

 

Des chercheurs japonais ont créé un canevas où des moteurs biologiques se déplacent de façon automatisée le long d'un brin d'ADN. Une étape cruciale vers le développement de chaînes d'assemblage moléculaire.

 

Cent nanomètres parcourus en vingt minutes, ce n’est pas encore le TGV, mais c’est un record à l’échelle moléculaire ! Le moteur mis au point au Japon à l’Institute for Integrated Cell-Material Sciences de Kyoto rivalise ainsi avec un système de nano robots produit il y a quelques mois.

 

Pratiquement, le système d'Hiroshi Sugiyama et de Masayuki Endo est une sorte de train moléculaire. Le convoi consiste en une boîte rectangulaire assemblée par des techniques d’origami ADN. Le circuit s’apparente à un rail où les échelons sont des brins d’ADN complémentaires à la séquence du moteur. La progression se fait de brin en brin grâce à l'action d'un enzyme. En coupant un brin, il libère le moteur qui vient s'attacher sur l'échelon suivant encore intact.

 

 

SOURCE : INDUSTRIE ET TECHNOLOGIES

 

7. EXOSQUELETTES SOUPLES

 

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SuperFlex, l’exosquelette souple venu du futur

 

SRI International a récemment présenté un prototype de combinaison souple intégrant un exosquelette à la fois très léger et très discret : le SuperFlex ! L’appareil semble venir tout droit du futur mais il risque d’intéresser pas mal de monde, et pas uniquement les super-héros en plein devenir. En réalité, cette combinaison futuriste pourrait aussi aider les soldats et les personnes souffrant de divers handicaps moteurs.

 

Elle a été fondée quelques temps après la Seconde Guerre Mondiale, en 1946, mais elle ne portait pas ce nom-là à l’époque car elle faisait partie de l’Université de Stanford.

 

Un exosquelette pour les soldats, et pas seulement !

 

SRI International est à l’origine de nombreuses inventions. C’est aussi dans ses locaux qu’a été établie la toute première connexion du réseau ARPANET. Pas mal, non ?

 

L’appareil imaginé par l’entreprise n’est pas le premier exosquelette du marché, bien sûr, mais il est assez différent de ses concurrents. La combinaison surprend tout d’abord par son allure. Entièrement noire, elle est très moulante et elle rappelle beaucoup les combinaisons des infortunés héros de Gantz, pour celles et ceux qui connaissent.

 

Elle embarque cependant un système musculo-squelettique capable de décupler la force de son porteur. Grâce à lui, la combinaison peut augmenter les capacités des soldats, bien sûr, mais aussi assister une personne blessée ou handicapée.

 

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le SuperFlex n’est pas un simple concept et SRI International a bien l’intention de commercialiser la combinaison dans un avenir proche. Elle espèce même pouvoir la lancer avant la fin de l’année.

 

Aussi étrange que cela puisse paraître, elle ne se destinera d’ailleurs pas forcément à l’armée et l’entreprise vise ainsi le secteur du civil et du B2B.

 

L’équipe en charge du projet affiche d’ailleurs clairement ses ambitions car elle a l’intention d’en faire un produit à la fois « international » et « global ». Avec un peu de chance, il sera donc bientôt possible d’acheter la combinaison sur Amazon et chez toutes les enseignes du même genre.

 

Il ne vous restera alors plus qu’à trouver un masque pour devenir le super héros de vos rêves.

 

<pas de titres en majuscules, ça pique les yeux>

SOURCE: FREDZONE

 

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"CENTAURISER" LES HANDICAPES AVEC LE COBOT PROSTHESIS
 

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Prosthesis : l’exosquelette qui va mettre tout le monde d’accord

Le Prosthesis a sans doute un drôle de nom, mais cela ne l’a pas empêché de faire forte impression sur le CES 2017. Et en même temps, c’est assez logique, car cet exosquelette passe difficilement inaperçu. Il mesure en effet un peu plus de 4,2 mètres de haut et près de 5 mètres de large. Ce n’est d’ailleurs pas ce qui le rend aussi impressionnant.

Comme tout bon exosquelette qui se respecte, le Prosthesis n’est pas un appareil autonome et il est donc incapable de se déplacer seul, contrairement à nos amis les robots.

Prosthesis, l’exosquelette qui fait beaucoup penser à Appleseed

Ce dernier viendra se placer dans l’habitacle situé au centre de la structure. Contrairement à la plupart des exosquelettes, il n’aura pas besoin d’apprendre à manipuler des commandes complexes pour piloter l’engin.

En réalité, tout ce qu’il aura à faire, ce sera de placer ses membres supérieurs et ses membres inférieurs dans des structures métalliques présentes dans l’habitacle et… de bouger.

Ce sont effectivement ses membres qui contrôleront directement ceux de la machine, un peu à la manière des exosquelettes présents dans Appleseed.

Enfin, à une différence près. Prothesis n’est pas un bipède, mais un quadrupède. Il est donc doté de quatre pattes. Les deux situées à l’avant seront donc contrôlées par les bras du pilote et les quatre placées à l’arrière par ses jambes. L’appareil ne sera sans doute pas facile à prendre en main. Pas au début, en tout cas.

Une vitesse maximale de 32 km/h

Ce n’est pas le plus fou. Non, car l’exosquelette est aussi capable de se déplacer à une vitesse maximale de 32 km/h, et ce pendant une durée maximale d’une demi-heure.

Certes, cela ne représente pas grand chose par rapport à une voiture, mais il ne faut pas oublier que l’on parle ici d’un exosquelette doté d’une envergure de cinq mètres, avec un poids tournant autour des 3 500 kg. Il ne s’agit pas vraiment d’un poids plume.

Contrairement à la plupart des exosquelettes du marché, Prothesis n’a pas de réel objectif. Furrion, l’entreprise à l’origine de sa conception, aimerait pouvoir organiser des courses à l’avenir, mais il s’agit davantage d’une idée lancée en l’air et il faudrait concevoir au moins deux ou trois autres exosquelettes pour que ce soit réellement intéressant. Ce qui veut aussi dire multiplier la note par deux ou trois.

https://youtu.be/bo-rPvWhZyk

 

Source: Fredzone

L'article compare curieusement ce cobot aux exosquelettes d'Appleseed. Moi, il me fait plutôt penser aux mécanochaises de Star Wars.

 

 

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L'armée américaine va s'équiper d'une armure à la Iron Man en 2018

L'armée américaine devrait officiellement équiper ses forces spéciales d'un exosquelette à la Iron Man en 2018. Baptisée TALOS pour "Tactical Assault Light Operator Suit", cette armure dispose d'une technologie capable d'arrêter les balles. L'entreprise STARK n'a qu'à bien se tenir ! Si l'on savait depuis 2013, que l'US Army développait une armure révolutionnaire pour ses soldats, on vient d'apprendre que cette dernière devrait équiper les Navy Seals et autres forces spéciales américaines d'ici 2018.

L'armure dispose d'un bouclier liquide pare-balle

Baptisé "Iron Man Suit" par ses concepteurs, cet exosquelette ouvre la voie aux super-soldats. S'il permet d'assister les mouvements de son porteur et de lui donner une force surhumaine, c'est avant tout le matériau qui constitue la combinaison qui est révolutionnaire : il peut littéralement arrêter les balles.

Développée par le MIT et le département de la défense américain, cette armure repose sur une étonnante technologie qui fonctionne comme un "bouclier liquide". L'une des couches intermédiaire de la combinaison est en fait constituée d'un liquide qui a la particularité de se rigidifier quasiment instantanément lors d'un choc. En d'autres termes, lorsqu'une balle atteint cette couche liquide, celle-ci se durcit immédiatement sous l'impact, ralentissant voire stoppant le projectile. Cette armure liquide peut également se solidifier sur commande, lorsqu'elle est soumis à un champ magnétique ou électrique.

"Nous sommes en train de construire Iron Man"

Et ce n'est pas tout. La combinaison high-tech dispose également d'une multitude d'ordinateurs intégrés pour mesurer en temps réels les variations de l'environnement, ou encore l'état physique du militaire. Le casque de ce dernier est d'ailleurs équipé d'un système pour respirer, se nourrir voire se soigner. Grâce à un écran situés devant ses yeux, le soldat peut consulter ses informations et se situer sur le champ de bataille en temps réel.

Bon, que Tony Stark se rassure : l'armure ne permet pas encore au soldat du futur de s'envoler. Mais il ferait bien de s'y préparer : Barack Obama l'annonçait lui-même en 2014, "nous sommes en train de construire Iron Man".

 

Source: Gentside

 

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Talos, l’exosquelette de l’armée U.S. : une armure connectée

En 2018, les soldats de l’Oncle Sam ressembleront à Iron Man. Et seront presque indestructibles grâce à leur exosquelette ! 

En chantier depuis 2014 dans les unités de recherche de l’agence américaine de défense (Darpa), l’armure TALOS (Tactictal Assault Light Operator Suit) projette les bon vieux GI’S dans un film de science fiction. Barak Obama avait déclaré à l’époque de la mise en route du projet : « Nous sommes en train de construire Iron Man« . Et c’est en effet peu ou prou ce dont on parle ici.

Le soldat 2.0 invincible

La base de l’armure est composée d’un exosquelette qui dotera les combattants d’une force surhumaine, une « superman strenght » selon les propres déclarations des stratèges du Pentagone. Pour protéger les soldats des balles, une coque totalement révolutionnaire conçue par le M.I.T. est actuellement en développement : un maillage nanotechnologique souple qui a la possibilité de durcir à l’extrême en cas de danger, grâce à un fluide pouvant se solidifier instantanément.

Ce qui permettra aux combattants sur le terrain de ne pas être entravé dans leurs mouvements par une armure trop rigide. Et de bénéficier d’un niveau de protection largement supérieur à celui d’un gilet pare-balles puisque Talos est censé fournir une protection balistique intégrale selon le United States Special Operations Command.

Connecté pour mieux se bagarrer

Mais ce qui est indéniablement le point fort de Talos, c’est que ce sera le système de combat le plus connecté qui ait jamais été conçu. Bourré d’antennes, de capteurs, et de micro-circuits électroniques, Talos émettra en continu des informations sur l’état de santé du soldat et sur l’état de l’armure avec un check up complet de tous les systèmes. Doté d’un outil de communication high tech, les combattants resteront constamment en contact entre eux, quelle que soit leur position sur le terrain des opérations.

Enfin, les soldats auront accès à une multitude d’informations pratiques, topographie des lieux, météo, mouvements de l’ennemi, cartes géographiques… Avec Talos, les américains font un pas de plus dans la guerre du futur et prennent surtout une longueur d’avance sur les puissances militaires adverses que sont la Russie et la Chine.

Il est certain que les exosquelettes connectés vont redéfinir en profondeur les règles de la guerre dans les prochaines années. Sachant qu’au delà de la simple transmission de données aux soldats sur le terrain, il sera également possible de piloter à distance des robots ou des drones si les troupes engagées dans les combats ont besoin de soutien. La guerre du 21ème siècle a déjà pris de l’avance sur l’avenir !

 

Source: OBJETSCONNECTES.NET

 

Annexe: Avantages et désavantages des robots humanoïdes

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Il y a 17 heures, zx a dit :

Je suis assez intéressé de voir les robot travailler en mode collaboratif et s'adapter aux contexte selon leur objectif, pas uniquement dans le domaine militaire

Je pense qu'il y a confusion.

Les robots collaboratifs ou cobots sont ceux qui sont conçus pour aider les humains. L'exemple classique est l'exosquelette robotisé civil ou militaire: HAL, HULC, Hercules, TALOS.

Ce dont tu parles, ce sont les essaims de drones non collaboratifs dont je parles là en bas de page.

Les plus perfectionnées des armures d'Iron Man sont des essaims de robots collaboratifs (chaque pièce d'armure est un robot).

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Idée  : Essaim de robots multirôles collaboratifs

Imaginons que l’on invente des robot-billes capables de s’assembler entre eux et de coopérer.

Les robots pourraient former sur commande :

- Des combinaisons de survie et d’augmentation de force,

- des transports humanoïdes monoplaces asservis à des combinaisons de survie formées des mêmes drones,

- des cordes

- des structures de levage.

Les essaims de robots non collaboratifs sont les marche-pied technologiques vers ce type d’essaim.


 

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Les robots du projet I-SWARM

Les premiers habitants de Mars ne seront peut-être pas des humains. Des chercheurs européens développent des robots de très petites tailles qui pourraient travailler et s'assembler ensemble pour former des robots plus grands. Envoyés sur Mars en éclaireurs, ils prépareront l'arrivée des premiers humains en construisant des structures en dures.

Les matériaux de base se trouvant sur Mars (eau et poussière), ces petits robots n'auront besoin que d'une sorte de colle pour commencer l'érection de murs et autres enceintes de protection.

Si l'utilisation de ces robots dans des situations réelles n'est pas encore d'actualité, ce scénario de science-fiction n'est pas si insensé. Des progrès considérables ont été faits dans la miniaturisation des composants, l'intelligence artificielle et l'autonomie robotique de sorte que l'on peut concevoir des engins de très petites tailles, capables de fonctionner ensemble.

Dans le cadre du projet européen I-Swarm, chercheurs et ingénieurs développent des colonies de robots qui peuvent se reconfigurer elles-mêmes et s'assembler de manière autonome pour former des robots plus grands et puissants dotés de la capacité à communiquer les uns avec les autres et conscients de leur environnement. Ils fonctionneront sur le même principe que celui des fourmis et des termites. Il en résultera une sorte de perception collective et communiqueront par infrarouge. Tout obstacle qui entrave la communication oblige les fourmis à émettre un signal aux autres, qui vont l'encercler et le déplacer pour libérer la voie. Les robots feront de même en envoyant un signal à celui situé à proximité, et ainsi de suite jusqu'à ce que toute la colonie soit informée.

Défis technologiques

L'alimentation électrique et la puissance de calcul sont les problèmes les plus complexes à régler. En effet, pour réaliser l'ensemble des tâches pour lesquelles ils seront conçus, ces robots auront besoin de moteurs puissants pour soulever des objets ce qui nécessitera une quantité d'énergie importante. Pour les contrôler et les faire travailler ensemble, les chercheurs ont du développer des algorithmes spécifiques en tenant compte des capacités limitées du processeur qu'ils embarquent. En raison de leur taille, sa puissance est de seulement 8 kilo octets.

Applications potentielles

L'espace et les eaux profondes ne sont pas les seuls environnements qui pourraient bénéficier de cette technologie. D'après les chercheurs, ces robots microscopiques pourraient jouer un rôle important dans le monde médical, notamment en effectuant des tests et en appliquant des traitements à l'intérieur du corps humain.

 

Source: Flashespace

 

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Le 16/01/2017 à 18:35, Lame a dit :

J'aimerais que tu cites les manga où il y a des biobots anthropophages.:smile:

Il pense probablement à "Evangelion". Mais d'un certain côté les Titans de "l'Attaque des Titans" correspondent parfaitement à des biomecha...

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Le 18/1/2017 à 23:49, collectionneur a dit :

Il y a des mangas one shoot plutôt gore auquel je pensait :)

 

@Conan le Barbare

Merci.

@Collectionneur

Oui mais dit à quoi tu penses, arrête de me faire languir. 

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En attendant que les futures percées de la cobotique militaire engendre les vrais "hoplites numériques", intéressons nous aux progrès de la cobotique industrielle:
 

Citation

 

Les « cobots », ces robots conçus pour aider les travailleurs

Vie au travail. La collaboration entre homme et machine, appelée cobotique, promet d’améliorer les conditions de travail et la compétitivité.

Sous d’impressionnantes nefs où sont testées toutes sortes de machines articulées, 17 ingénieurs de l’Institut de recherche technologique (IRT) Jules-Verne de Bouguenais (Loire-Atlantique) planchent sur une quinzaine de projets innovants, dont certains sont confidentiels. Leur mission : concevoir des machines où performance technique et intelligence humaine puissent agir en complémentarité.

Cette branche émergente de l’industrie, qui consiste à faire collaborer homme et machine sur une même tâche s’appelle la cobotique (« robotique collaborative »). Encore à ses débuts en France, elle semble promise à un bel avenir. « Le robot agit de manière rigoureuse et répétable mais… complètement stupide ! Pour l’homme, c’est exactement l’inverse », explique Alexis Girin, responsable de l’équipe de recherche Robotique, cobotique et réalité augmentée, à l’IRT.

« c’est le robot qui s’adapte à l’homme »

Le projet « Charman », par exemple, concerne le soudage de grands blocs d’acier chez le constructeur de paquebots STX. « Ces blocs sont tellement gros que les soudeurs sont obligés de travailler sur des échafaudages », décrit Alexis Girin. D’où la conception d’un robot capable de monter à la verticale sur un bloc, à l’aide de chenilles aimantées, puis de suivre une ligne de soudage. « Mais c’est à l’homme d’ajuster la machine pour qu’elle reproduise les bons mouvements de soudage », précise l’ingénieur.

Autre projet en cours, conduit notamment avec Airbus, une plateforme mobile capable de se déplacer sur la ligne de montage d’un avion et de couper ses moteurs au moindre obstacle, même un simple fil. « C’est le robot qui s’adapte à l’homme et non l’inverse », souligne Alexis Girin.

Le « cobot » peut même aller plus loin dans l’harmonie avec son environnement : dans le cadre du projet « Fast », en partenariat avec Renault, un bras articulé destiné à attraper des pièces pour l’assemblage d’une voiture peut contrôler ses efforts en fonction des mouvements humains.

Des robots pour améliorer les conditions de travail

Ainsi, dès qu’un opérateur s’approche de lui, ses gestes ralentissent. Et lorsqu’il se trouve tout près, le robot s’arrête pour être déplacé ou manipulé sans danger par l’homme. « Au début, on avait imaginé un processus d’évitement de la part du cobot, raconte Philippe Long, ingénieur à l’IRT. Mais ce n’était pas assez intuitif car dans une usine, l’humain a besoin de s’en approcher. »

Ces technologies permettent de déléguer à la machine les tâches les plus lourdes, les plus dangereuses ou les plus simples, tout en laissant à l’homme celles qui demandent sa plus-value.

Il en est ainsi du projet « Mascot », mené notamment avec Faurecia. Un cobot pourra venir lui-même visser une cloison préalablement posée par l’homme à l’arrière d’un fourgon, évitant à ce dernier de maintenir une posture mauvaise pour la santé.

« Bientôt, dans le kit d’un opérateur, on trouvera un bleu de travail, des chaussures de sécurité et un cobot », prédit Alexis Girin. Pas pour le remplacer, assure le chercheur, mais pour améliorer ses conditions de travail et sa compétitivité.

 

Source : La Croix
 

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Intelligence artificielle et robotique collaborative : une évolution uniquement technologique ?

Depuis 40 ans, les progrès liés aux nouvelles technologies digitales ont entraîné deux bénéfices essentiels : l’amélioration de la productivité et la diminution de la pénibilité du travail. Dans les années 2000, ces technologies ont permis de contrer les éventuelles défaillances humaines et de recentrer l’individu sur des missions à plus forte valeur ajoutée.

Aujourd'hui, la robotique, considérée comme un marché mature, passe à une nouvelle ère en devenant collaborative (cobotique). Jusqu'à la directive machine 2006/42/CE, entrée en vigueur en 2009, la coexistence dans un même espace de robots et d'humains était légalement impossible. Aujourd'hui, la législation et la technologie ouvrent un nouvel espace à la robotique de services.

Il y a encore quelques années, les robots étaient cantonnés aux usines, où on leur confiait un rôle strictement manufacturier. Grâce à cette rupture réglementaire et technologique, ils sont en mesure d'évoluer dans des environnements publics, aux côtés de l'homme, afin de les assister dans leur quotidien.

Cette évolution génère à la fois une plus grande complexité de conception et une préoccupation légitime de sécurité : homme et machine doivent évoluer côté à côte dans les mêmes espaces, apprendre à travailler ensemble et à interagir tout en garantissant un niveau de sûreté maximum. C'est ce défi que la cobotique relève avec de premiers succès notables en France, notamment dans le secteur hospitalier.

Au laboratoire central des Hospices civils de Lyon, des robots mobiles transportent des échantillons d'un point A à un point B, connaissent la cartographie des lieux et peuvent déterminer leur chemin en fonction des obstacles rencontrés. Ce projet d'envergure en milieu hospitalier a posé les bases du développement de solutions encore plus innovantes. Ainsi, le CHU de Nantes a déployé une solution de transport d'endoscopes par des robots qui, pour aller des zones de stérilisation jusqu'aux salles d'opération où les chirurgiens requièrent l'utilisation du matériel, empruntent des ascenseurs et évoluent dans l'établissement au milieu des patients. Ils sont confrontés à de nombreux obstacles d'une part et à la nécessité de "prendre soin" des hommes qui les entourent d'autre part. Le personnel hospitalier peut alors, en déléguant ces tâches aux robots, passer plus de temps avec les patients ou à leur service. L'humain est donc ici remis au centre des préoccupations. C'est grâce à ce type de projets que l'on comprend mieux à quel point la robotique permet de replacer les hommes au coeur de l'innovation technologique.

L'"Intelligence Collective et Situationnelle" (ICS) représente la prochaine évolution de la cobotique. Cette couche informatique d'intelligence artificielle permet aux robots non seulement d'évoluer parmi les humains, mais d'effectuer également un travail en groupe. Ces derniers peuvent, par exemple, communiquer en direct des informations sur les obstacles rencontrés sur leur chemin afin que le groupe de robots réagisse avec un maximum d'efficience, d'anticipation et de coordination, en améliorant sans cesse par eux-mêmes leur efficacité collective de fonctionnement.

Le développement de l'intelligence artificielle et de la robotique va s'accélérer dans les années à venir. D'aucuns objecteront que ces développements se feront au détriment d'une partie des personnels et organisations en place. Il est incontestable que toute innovation réelle est amenée à modifier des équilibres ou situations existants. Mais est-il besoin de relire Schumpeter pour se convaincre des bienfaits de telles évolutions ? Nous devons en revanche collectivement les accompagner dans le souci de l'intérêt général.

Pour en revenir au monde de la santé, les débats de ces derniers mois en France témoignent du besoin de continuer à innover pour combiner poursuite de l'amélioration de nos services de santé et pérennité économique. Le développement de la cobotique en est un des éléments, qu'il s'agisse du quotidien de nos hôpitaux comme de l'amélioration de leur conception et de la révolution de leur fonctionnement.

L'innovation est en marche. Soutenons-la vigoureusement, et donnons-nous les moyens de réussir cette transformation sociétale pour le bénéfice de tous.

 

Source : Les Echos

 

Sujet connexe: L'emploi de 3 millions de salariés menacé par les robots d'ici 2025

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Le 15/1/2017 à 01:53, collectionneur a dit :

Cela me fait penser a des concepts de robots biologiques des manga japonais qui peuvent avaler des bâtiments ou des humains.... 

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Un robot fabriqué avec des cellules de lièvres de mer

Construit avec du matériel biologique et des cellules flexibles imprimées en 3D, ce robot rampe comme une tortue.

BIOHYBRIDE. Ce nouveau robot est l'œuvre des chercheurs de l'université Case Western Reserve. Il a été conçu à partir de cellules musculaires de lièvres de mer et de composants flexibles imprimés en 3D. Les cellules musculaires restent actives dans ses deux bras et lui procurent la capacité de se déplacer à la manière d'une tortue se déplaçant sur une plage de sable. Les contractions des fibres musculaires sont pour le moment générées à partir d'un champ électrique externe mais une prochaine version du robot intégrera un circuit électrique interne avec des réseaux de neurones comme les nerfs dans les organismes vivants. 

Le lièvre (de mer) et la tortue et... le robot

Les chercheurs ont utilisé pour réaliser ce biohybride des cellules de la bouche d'un lièvre de mer de Californie, Aplysia californica. L'animal est en effet particulièrement résistant aux variations de milieu et peut aussi bien vivre dans l'océan à de grandes profondeurs que dans un petit aquarium. "Par rapport aux mammifères ou aux oiseaux, qui exigent un environnement strictement contrôlé, les muscles de la limace de mer sont beaucoup plus adaptables" expliquent les scientifiques dans un communiqué. Ce premier prototype atteint laborieusement la vitesse de 0,4 cm par minute mais ils promettent des performances améliorées pour les prochains modèles. Le prochain robot devrait aussi avoir une gamme de mouvements plus étoffées. A terme, ce type de robots pourraient être utilisés en constellation pour explorer des endroits dangereux où ils pourraient être abandonnés sur place une fois leur mission accomplie. Etant composés de matériaux organiques, ils ne provoqueront pas de pollutions. 

 

Source: Sciences & Avenir


 

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Un robot hybride imprimé en 3D et inspiré de la limace de mer

Des chercheurs de la CRWU ont mis au point un robot hybride qui associe muscles biologiques de limace de mer et carapace en polymère imprimée en 3D.

Une limace bio-inspirée

Décidément, le biomimétisme a le vent en poupe. Après les travaux de Stanford sur les drones mi-oiseaux, mi-insectes, la canopée du Musée Victora&Albert ou bien encore la raie miniature conçue à partir d’extraits de rat, d’or et de silicone, voici que des chercheurs s’inspirent d’un nouvel animal marin, la limace de mer. Sa particularité c’est qu’il s’agit d’un gastéropode, comme l’escargot, mais qui ne possède pas de coquilles pour se protéger. Pour tirer profit des avantages tout en comblant les failles de cet animal marin, les chercheurs de la Case Western Reserve University, université privée de Cleveland spécialisée dans la recherche médicale et l’ingénierie, ont mis au point une limace artificielle. Si son allure est tout droit inspirée de son modèle vivant, elle se distingue par sa nouvelle carapace transparente. Une protection imprimée en 3D.

Ils ont opté pour la limace de mer car elle est particulièrement robuste et souple et fait montre d’une résistance exceptionnelle aux changements de températures, de salinité ou bien encore de courants entre les profondeurs sous-marines et les milieux plus proches des côtes. Il leur fallait « un robot très docile qui puisse interagir avec son environnement »  explique Victoria Webster, thésarde à la CSRU, car « l’un des problèmes majeurs rencontrés par la robotique traditionnelle, et surtout à petite échelle, résulte dans la rigidité des actionneurs ou articulations« . Les muscles biologiques produisent leur propre énergie grâce aux nutriments présents dans leur environnement et sont plus souples que les actionneurs artificiels.

Cette créature à la fois vivante et artificielle a ainsi été conçue par Victoria Webster en collaboration avec Roger Quinn, professeur au laboratoire de robotique bio-inspirée de la CWRU ainsi que Hillel Chiel, biologiste spécialisé dans la limace californienne, Ozan Akkus, professeur de mécanique et d’ingénierie aérospatiale au laboratoire de Mécanobiologie du CWRU, Umut Gardan et ses étudiants du laboratoire de Biomanufacturing et de Microfabrication. La créature de 5 cm combine les caractéristiques d’une vraie limace et les matériaux artificiels de l’impression 3D.

Véritable machine vivante

« Nous construisons une machine vivante qui n’est pas complètement biologique« . Ce laboratoire de l’Université développe de nombreux prototypes hybrides, de la chenille au homard en passant par le ver et le criquet… Il s’est notamment rendu célèbre pour avoir conçu un rover martien très original. Tumbleweed est rond et gonflable et devait permettre à la NASA d’explorer la planète rouge même sur des terrains très rocailleux.

Exit les moteurs lourds et énergivores, les scientifiques des Laboratoires ont trouvé la solution : s’inspirer du vivant, qui produit sa propre énergie. Pour la locomotion de l’engin, les chercheurs ont emprunté des muscles de limace de mer californienne, aussi appelée aplysia californica pour générer le mouvement du bio-robot, contrôlé grâce à des champs électro-magnétiques extérieurs. Exactement comme le faisait le MIT avec son biorobot origami ingestible. C’est grâce à cette association que la machine bionique est capable « de remplir différentes tâches qu’un animal ou qu’un robot pris séparément ne saurait faire » précise Roger Quinn.

Selon l’équipe, de telles machines hybrides pourraient servir à explorer des milieux contaminés par une fuite toxique, ou bien à partir à la recherche de la boîte noire d’un avion disparu en mer. Une mission souvent très longue et difficile qui pourrait être facilement réalisée par ces machines qui n’auront pas besoin de se soucier de leurs batteries restantes.

Les chercheurs américains préparent déjà un nouveau moyen de locomotion reposant sur les ganglions, des neurones et des nerfs qui se chargeront d’envoyer les signaux aux muscles, à l’instar d’un être vivant. Les ganglions, tirés des muscles buccaux de l’animal, sont capables d’apprendre et de réagir aux différents stimuli électriques. En envoyant tel signal ou tel autre, le muscle se contracte ou se relâche et le biorobot parvient à se déplacer, à raison de 0,4 cm par minute. En outre, ils ont également étudié la peau du mollusque et manipulé le collagène qui s’y trouve pour inspirer les futures versions.

 

Source: Magazine H+

 


 

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Les robots mous, solution pour une médecine moins douloureuse

A Lille, une équipe de chercheurs conçoit des robots en silicone. Malgré leurs airs de sextoys, ces machines molles devraient chambouler plusieurs domaines, à commencer par la chirurgie.

(De Lille) Dans son laboratoire, Bruno Carrez s’affaire à imprimer en trois dimensions un ver de terre en silicone. C’est un prototype de robot mou, appelé dans le jargon scientifique un « système déformable ». Leur particularité : être constitués de matériaux mous, tels que le silicone ou le caoutchouc. Les studios Disney s’en sont inspirés pour créer Baymax, le robot infirmer du film « Les Nouveaux Héros », sorti en 2014.

Bruno Carrez n’a ni démo à présenter – son dernier « ver robot » a crevé comme une chambre à air –, ni de détails à donner – « Notre équipe présente le robot à un concours, secret défense. »

Tout juste comprend-on qu’on gonfle son robot en silicone comme un ballon à sculpter. Selon les zones où l’air est injecté, le « ver » se déplace.

Bruno Carrez est l’exemple même du collègue bon trublion. Toujours un trait d’humour à la bouche. Quand on lui demande son job, il répond : « Simple ingénieur, pas chercheur. Oui, je suis l’exemple d’un échec scolaire. » Près de son clavier trônent des figures Marvel. Il les fait poser sur son Tumblr, « Les Avengers au bureau ». 

 

Source: Rue 89

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Désolé pour le retard, je ne rappelle plus le titre du manga ou j'ai lu cela. C'est un BD sortie dans les années 90.

Sinon, rappellons les scénes du film Le Jour où la Terre s'arrêta de 2008 ou le robot Gord se transforme en nuage de nanobot dévorant tout sur son passage :

https://en.wikipedia.org/wiki/Gort_(The_Day_the_Earth_Stood_Still)

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Merci pour ton lien ... bien que j'avoue ne pas avoir compris ton allusion.

Je relève une autre point de l'article:

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fini l’anthropomorphisme, bonjour au biomimétisme

L'avènement robot mou sonnerait le glas du robot humanoïde!?

:laugh::laugh::laugh:

Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre, nom d'un hubot...

 

 

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Les prémices du "battleglove"
 

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Grâce à ce gant, il est possible de soulever 40 kg sans effort

Au Portugal, une entreprise du nom de Nuada a développé un gant assez particulier. Grâce à lui, il est effectivement possible de soulever des objets pesant plus de 40 kg sans le moindre effort. Mieux, l’appareil en question est extrêmement compact et plutôt discret. Il a donc toutes les qualités requises pour s’imposer sur le marché.

Filipe Quinaz pratique le jujitsu depuis plusieurs années. Une fois, lors d’un entraînement, il s’est mal placé et il s’est alors cassé le poignet.

Un gant né d’une histoire personnelle

Toutefois, Filipe n’a pas pu reprendre l’entraînement. L’accident a en effet provoqué une atrophie musculaire au niveau de son poignet. L’homme était incapable de porter de lourdes charges, ni même d’ouvrir un simple carton de lait.

Il a beaucoup souffert de cette situation, bien sûr, mais l’expérience lui a été profitable, car elle lui a donné l’idée de ce fameux gant.

L’accident a en effet permis à Filipe de réaliser l’impact de ces blessures en apparence anodine sur le quotidien des blessés, et encore plus sur celui des gens âgés. Bien décidé à venir en aide à toutes ces personnes, notre ami a donc utilisé ses connaissances en ingénierie et en médecine pour concevoir une prothèse capable de pallier à ce type de handicaps.

La tâche n’a pas été aisée, mais l’entrepreneur n’a pas abandonné et il a conservé le cap. Après plusieurs mois de travail acharné, il a fini par accoucher d’un premier prototype et il l’a présenté sur plusieurs salons.

Ce fameux gant surprenant tout d’abord par son allure. Comme indiqué un peu plus haut, il est à la fois discret et compact. En réalité, il ressemble même à un gant parfaitement ordinaire. Il suffit néanmoins de l’observer attentivement pour comprendre qu’il va bien plus loin que ses camarades.

Un gant discret et perfectionné

En réalité, le gant en question intègre d’innombrables tendons courant sur toute sa surface, des tendons connectés à un appareil breveté dissimulé dans un bloc situé au niveau du poignet.

Un bloc qui intègre également une batterie, bien entendu.

Grâce à ce système, le gant développé par Filipe est capable de décupler la force de son porteur, lui permettant ainsi de porter des objets de 40 kg sans le moindre effort.

Sur le modèle final, le gant intégrera aussi une montre connectée pourvue d’un écran capable d’afficher différentes informations comme la force de traction ou même le rythme cardiaque de l’utilisateur.

Pour la petite histoire, il faut savoir que Filipe a appelé son entreprise Nuada en hommage au roi des dieux dans la mythologie celtique. Suite à une bataille, ce dernier avait perdu une de ses mains et il avait alors été contraint d’abdiquer. Fort heureusement, le dieu de la guérison lui avait fait don d’une prothèse se présentant sous la forme d’une main en argent.

 

Source: fredzone

 

Sujet connexe: Exosquelettes et support robotique aux fantassins

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  • 5 months later...
  • 1 month later...

Ce ne sont pas des robots mous au fait.

Sinon, un interressant projet de cobot mou:
 

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Un exosquelette souple et intelligent pour aider les handicapés à marcher

Des chercheurs de la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW) vont développer avec des partenaires européens un exosquelette mou pour aider les personnes handicapées à marcher.

Il existe certes déjà des structures de soutien aidant à marcher, mais elles sont pour la plupart lourdes et peu souples, a indiqué mercredi la Haute école zurichoise des sciences appliquées.

Le projet "XoSoft", lancé en février, prévoit un exosquelette "soft" et intelligent qui s'adapte aux mouvements du porteur. Des capteurs analyseront les mouvements des jambes et des pieds et détermineront sur la base d'algorithmes quand soutenir et quand lâcher.

Adaptable à chaque patient

L'engin sera capable de s'adapter aux suites de mouvements propres à chaque patient. La fonction de soutien sera assurée par le tissu, dont la rigidité sera déterminée par des champs électriques.

L'appareillage ressemblera ainsi à des leggings et devra être suffisamment fin pour être porté sous les vêtements, de même que discret et confortable. En cours de développement, le prototype sera testé à la ZHAW par des ingénieurs, des physiothérapeutes et des spécialistes du mouvement.

 

Source: RTS

Modifié par Lame
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  • 2 months later...

Un article sur les muscles cobotiques, précurseurs des exosquelettes mous auquel j'avais fait référence plus haut.
 

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Robotique molle : des muscles artificiels inspirés de l'origami

S'inspirant de l'origami, des muscles artificiels peuvent ajouter de la force à des robots mous d'après des chercheurs.

Avec pour source d'inspiration la nature et le biomimétisme, le domaine de la robotique molle est encore balbutiant et semble surtout prometteur dans le secteur de la santé. Plutôt que de matériaux rigides, il s'agit d'exploiter des matériaux mous.

On se souviendra notamment de l'Octobot conçu l'année dernière et faisant office de preuve de concept pour un robot entièrement mou et surtout autonome. Dans la robotique molle, la question de l'énergie demeure un défi.

En s'inspirant de l'art du pliage du papier japonais origami, des chercheurs de l'université Harvard et du MIT ont créé des muscles artificiels qui doivent ajouter de la force à des robots mous, et leur permettre de soulever des objets de jusqu'à mille fois leur propre poids.

Ces muscles utilisent seulement la pression de l'eau ou de l'air pour entrer en action. L'université Harvard explique que chaque muscle artificiel est constitué d'un squelette interne avec des matériaux comme une bobine métallique ou une feuille de plastique avec un pliage particulier, et entouré de fluide ou d'air dans un sac servant de peau.

" Un vide appliqué à l'intérieur du sac déclenche le mouvement du muscle en provoquant l'affaissement de la peau sur le squelette, créant ainsi une tension qui entraîne le mouvement. Aucune autre source d'énergie ni aucun apport humain n'est nécessaire pour diriger le mouvement du muscle. Il est entièrement déterminé par la forme et la composition du squelette. "

Selon les chercheurs, un muscle de 2,6 g peut soulever un objet de 3 kg, et peut être fabriqué en dix minutes en utilisant des matériaux coûtant moins de 1 $. Les applications possibles touchent également des appareils chirurgicaux, des exosquelettes portables ou encore l'exploration spatiale.

 

Source: GNT

 

La création des premiers exosquelettes généralistes mous sera probablement la percée technologique qui fera décoller le marché naissant des exosquelettes civils. Ce secteur émergent est sûrement promis à un grand avenire mais reste handicapé par la logique de  son développement: c'est encore un dérivé (pour ne pas dire un recyclage) du marché avorté des exosquelettes militaires rigides. Sans surprise, ce sont justement les exosquelettes civils japonais qui restent les plus perfectionnés, ce pays ayant opté d'entrée de jeu pour le développement d'exosquelettes civils sur base de son savoir-faire en matière de robotique civile.
 

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Les habits neufs des exosquelettes

Les combinaisons robotisées vont arriver sur le marché. Destinées à la santé ou à l'industrie, elles seront bien différentes de celles imaginées par la science-fiction : plus légères, moins polyvalentes, elles sont aussi moins effrayantes.

Très présents dans les films de science-fiction, les exosquelettes arrivent enfin dans la vraie vie. Ils sont toutefois bien différents des machines popularisées par « Avatar », « Iron Man » ou « Robocop ». Plus légers, plus modestes et surtout moins effrayants pour les utilisateurs. Avec deux secteurs privilégiés : d'abord l'industrie, pour assister les travailleurs lors de travaux pénibles et répétitifs ; ensuite, la santé, pour venir en aide à des patients handicapés ou âgés.

« Après des années de balbutiements, les progrès technologiques sur les batteries, la puissance de calcul ou la miniaturisation des moteurs mettent le secteur des exosquelettes en ébullition. Les technologies deviennent suffisamment matures pour que certains patients les utilisent bientôt à domicile », observe Jean-Yves Hogrel, directeur du Laboratoire de physiologie et d'évaluation neuromusculaire qui dépend de l'Institut de myologie créé par AFM-Téléthon.

Un pantalon de 4 kilos

L'an prochain le laboratoire va tester l'exosquelette de la start-up suisse MyoSwiss, issue du laboratoire de robotique de l'ETH, l'école polytechnique de Zurich. Destiné aux personnes âgées ou aux personnes souffrant d'une pathologie musculaire, il pèse à peine plus de 4 kilogrammes et s'enfile comme un pantalon. Il aide à s'asseoir, à se lever, à monter un escalier ou, tout simplement, à marcher. Sur chaque jambe, un moteur relié à des câbles donne un peu plus de force à l'utilisateur pour mouvoir ses membres.

« Suffisamment léger pour être porté de façon permanente, il faut vérifier que notre solution est bien tolérée par les patients, ne pose pas de problème en termes de sécurité et apporte un réel bénéfice », explique Jaime Duarte, cofondateur de l'entreprise. L'Institut de myologie devrait aussi tester le  Keeogo, de la société canadienne B-Temia. Au printemps dernier, un patient souffrant d'une maladie neurodégénérative, équipé de ce « dermosquelette » très léger, a pu courir une course de 10 kilomètres à Ottawa.

Des modèles sans moteur

Le marché tout juste naissant était estimé l'an dernier à 25 millions de dollars aux Etats-Unis par le cabinet Grand View Research. Sous l'effet du vieillissement de la population et des besoins de l'industrie, il pourrait atteindre 1,5 milliard de dollars en 2025. « L'ère de la cobotique s'ouvre, et le marché de l'assistance à l'effort sera énorme, prédit Marc Maranzana. Dans nos sociétés urbanisées, les jeunes ne sont plus préparés et ne veulent plus de métiers physiques. Pour nos entreprises, l'enjeu est stratégique puisqu'il s'agit de préserver la santé de nos salariés mais aussi de savoir attirer de nouveaux talents. »

Si bien que, à très court terme, on devrait d'abord voir se répandre les exosquelettes passifs, n'utilisant pas de moteur et permettant de  soulager le corps pour des activités réalisées en hauteur . Ou encore de permettre à l'ouvrier de  rester en position fléchie sans fatigue . Ford va ainsi tester l'EksoVest de la société Ekso Bionics, destinée à réduire les efforts des ouvriers lorsqu'ils effectuent des travaux en hauteur. « L'enjeu, ce n'est pas l'homme augmenté, mais l'homme préservé. Avec des prix de 2.000 à 3.000 euros par appareil, ce qui ne représente pas grand-chose par rapport au coût des TMS », insiste Benoît Sagot-Duvauroux, directeur de Gobio Robot, un spécialiste du secteur.

Aller plus loin suppose toutefois encore de gros progrès. « Le partage du contrôle et le respect des intentions motrices de l'utilisateur restent un verrou technologique. Si bien que si l'on commence à savoir aider un paraplégique à se déplacer, aider une personne âgée semble encore hors de portée », estime Nathanaël Jarrassé, chargé de recherche CNRS à l'Institut des systèmes intelligents et de robotique de l'université Pierre-et-Marie-Curie. Et les exosquelettes seront peut-être aussi disponibles pour tout un chacun. « Je pense que d'ici une dizaine d'années, vous pourrez louer, en même temps que le camion de déménagement, un exosquelette pour transporter vos cartons sans risque pour votre dos », prévoit Yann Perrot.

Trois spécialistes français

CEA LIST. Le laboratoire d'intégration de systèmes et des technologies du CEA est le pionnier du secteur en France grâce à ses recherches sur la robotique collaborative et le développement de bras robotisés pour la manipulation de substances radioactives. Il fut ensuite à l'origine de l'exosquelette Hercule, développé pour la DGA. « Nous avons mis au point des technologies les plus génériques possible avec pour objectif de trouver des applications dans différents secteurs. Hercule a été conçu dès le départ avec une approche duale : militaire et civile », insiste Philippe Watteau, directeur du LIST.

RB3D. Créée en 2001 par Serge Grygorowicz, cette entreprise est sans doute la plus ancienne start-up du secteur. Et fut également le partenaire privilégié du LIST, avec lequel elle a mis au point Hercule pour la DGA, puis Exopush pour Colas. La PME, basée à Auxerre, développe aussi des cobots manipulateurs comme celui destiné aux pièces lourdes à l'Atelier industriel de l'aéronautique de Bordeaux, qui répare les moteurs des avions de l'armée de l'air.

Wandercraft. C'est la plus célèbre des jeunes pousses françaises depuis sa levée de fonds record de 15 millions d'euros. La somme va lui permettre de continuer à développer Atalante, son exosquelette destiné à aider les paraplégiques à se déplacer debout et même à recommencer à marcher. Un secteur sur lequel il est en compétition avec d'autres acteurs, comme la start-up israélienne ReWalk Robotics.

 

Source: Les Echos

Connexe: Honda commence le leasing de ses exosquelettes

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  • 2 years later...
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Le sous-vêtement robotique de Seismic veut augmenter votre force au quotidien

La société spécialiste des vêtements intelligents Seismic (ex  Superflex) a dévoilé sa collection de printemps Powered Clothing, comprenant une nouvelle pièce de sous-vêtements robotisée – un exosquelette – destinée à aider les gens dans leurs activités quotidiennes, y compris porter et soulever des objets, faire de la randonnée, se lever, se tenir debout, s’asseoir, marcher et plus encore.

La combinaison comprend une couche de base composée d’une combinaison de tricots et de tissus. Elle peut se porter seule comme un sous-vêtement ordinaire ou la combiner à des patchs robotisés sur la jambe, les hanches et le bas du dos.

Ces «muscles» artificiels (alimentés par des batteries lithium-ion) se contractent et se détendent pour renforcer la puissance de vos muscles lorsque vous bougez, et pour soutenir votre cœur et vos hanches lorsque vous êtes assis ou debout. Les capteurs suivent le mouvement de votre corps et surveillent la force exercée par chaque muscle.

La technologie a été initialement développée par SRI International pour un programme financé par la DARPA visant à réduire le risque de blessure et à améliorer l’endurance du soldat. La société prévoit de commencer à vendre ses costumes au public l’année prochaine. Chacun sera adapté à l’anatomie de l’utilisateur et programmé pour soutenir son style de vie.

 

Source: Mode Textile

A défaut d'avoir réussi à concevoir son armure énergétique Talos, le DARPA a contribué au développement de la lingerie augmentique. Il serait intéressant de suivre le développement des liquid armors en parallèle. En 2040, on aura les CPS Suits de Continuum? En attendant, les gants bioniques/robogloves continuent leur essor:

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Un gant bionique destiné aux compagnons

Eiffage et Bioservo ont conçu un équipement individuel robotisé qui réduit les troubles musculosquelettiques. Il est disponible à la location à travers le réseau Loxam.

Depuis 2017, le groupe Eiffage travaille main dans la main, c'est le cas de le dire, avec l'entreprise suédoise Bioservo à la conception d'un équipement un peu spécial. La finalité : aider les opérateurs de chantier dans leurs tâches quotidiennes et prévenir les troubles musculosquelettiques (TMS). 

L'aboutissement du projet a donné naissance à l'Ironhand. Il s'agit d'un gant (pour droitiers, mais une version pour gauchers existe) de 60 grammes équipé de six capteurs (situés au niveau de la dernière phalange de chaque doigt et sur la paume) qui déclenchent des tendons synthétiques intégrés dans le tissu du gant. Ces mécanismes, en liaison avec une unité motrice, peuvent développer une force de l'ordre de 4 kg par doigt. Le petit moteur et sa batterie d'une autonomie de 7 heures sont placés dans un sac à dos pesant 2 kg porté par le compagnon. Le volume d'aide robotisée est réglable via un boîtier placé sur l'une des bretelles.

Une importante réduction des efforts

Polyvalent dans son utilisation, l'Ironhand trouve sa raison d'être quel que soit le poste de travail, dès lors qu'il nécessite des manipulations manuelles plus ou moins fréquentes : saisir, serrer, empoigner, pincer, couper, cintrer, souder… L'analyse des données enregistrées par le microprocesseur de l'équipement démontre que la réduction d'efforts fournis est systématique. Avec une intensité de compensation qui varie, selon le travail effectué, de 25 à 86 %.

Surtout, l'analyse statistique des postes étudiés montre une disparition intégrale du risque élevé de TMS. "Une optimisation des réglages permet de supprimer les derniers cas répertoriés de risque modéré", affirme même Martin Ewaldsson, responsable de produit de Bioservo. En attendant un exosquelette du bras sur lequel travaillent Eiffage et Bioservo, l'Ironhand est d'ores et déjà proposé à la location par Loxam, partenaire exclusif pour la distribution.

Source: Le Moniteur matériels

Connexe: Le SEM Glove sur le plan technique

 

 

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