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AIR-DEFENSE.NET

La defense sol-air dans l'armée de terre


Scarabé
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Il y a 7 heures, Clairon a dit :

Les seuls châssis envisageables sont Jaguar et VBCI

Clairon

Le même chassis que le cesar MK2 

Et c'est aussi prévu de monter des Murin sur Serval

https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/ministere-armees/Fiche LPM - Radar de surveillance MURIN.pdf

FVR6oxeWQAACKRe.jpg:large

 

CAESAR%20NG.png?h=c673cd1c&itok=LJ_fAwTB

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il y a 3 minutes, Scarabé a dit :

Le même chassis que le cesar MK2 

 

Ok, mais c'est moins un chassis d'engin de combat comme un Serval/VAB/VBCI/Jaguar

Et puis le MK2 avec son moteur de 460 cv doit facilement approcher le poids d'un Jaguar/VBCI (25t à la grosse louche)

Clairon

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11 minutes ago, Clairon said:

Ok, mais c'est moins un chassis d'engin de combat comme un Serval/VAB/VBCI/Jaguar

Et puis le MK2 avec son moteur de 460 cv doit facilement approcher le poids d'un Jaguar/VBCI (25t à la grosse louche)

Clairon

Exactement. Pour être efficace, un éventuel SPAAG doit pouvoir se retrouver sur la ligne de front, au milieu d'une formation de Jaguar et VBMR (ou même de Leclerc et VBCI) et ça suppose un degré de protection approprié. Le châssis du CAESAR Mk2 a beau voir sa protection renforcée, elle n'en restera au niveau OTAN 2.

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Il y a 7 heures, Clairon a dit :

le niveau de protection de la tourelle (un engin AA c'est pas de la cavalerie de combat)

Certes, mais elle l'accompagne, à minima elle devrait être du même tonneau que son porteur, à moins d'être non pénétrante et téĺéopérée (?).

À priori, l'encombrement, la hauteur, le fonctionnement et la résilience de la Rapidfire ne semble pas compatible avec les véhicules "VBMR". Une nouvelle tourelle s'impose et sur quelle base, la TA 40 habitée ou pas?

Un dérivé terrestre de la Rapidfire sur un Brutus adapté, ou autre, avec un équipage en cabine répond plus à de la deuxième ligne, voire du "C-RAM" à poste fixe... À noter que ce "mariage" n'est pas tous azimuts.

https://www.forcesoperations.com/amp/rapidfire-titus-nexter-sattaque-aux-nouvelles-menaces-aeriennes/

Logiquement l'emploi tactique doit prévoir un certain retrait par rapport aux éléments offensifs accompagnés tout en restant dans le domaine de tir. Quid de la visibilité et du champs de tir sur une attaque rasante?

 

 

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il y a 1 minute, mehari a dit :

Exactement. Pour être efficace, un éventuel SPAAG doit pouvoir se retrouver sur la ligne de front, au milieu d'une formation de Jaguar et VBMR (ou même de Leclerc et VBCI) et ça suppose un degré de protection approprié. Le châssis du CAESAR Mk2 a beau voir sa protection renforcée, elle n'en restera au niveau OTAN 2.

Amen

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Il y a 8 heures, mehari a dit :

Le faire pour neutraliser les drones chinois et c'est fournir à leur renseignement la position de tous tes véhicules

Oui, les contre-mesures électroniques, dans cet emploi, ne sont pas discrètes tout en faisant partie des solutions à exploiter. Elles se doivent d'être évolutives. La fragilité du drone commandé à distance, c'est sa liaison de données et son flux vidéo.

Face à une attaque saturante le brouillage risque d'être "large".

Un adversaire aura vite fait de trouver une parade et de profiter des signaux émis pour son ciblage. Les russes en ont fait les frais avec un gros système. Il en sera de même pour les radars des hard kill...

Attention aux drones "SEAD/DEAD"...!:laugh:

Les derniers radars AESA sont capables de concenter leurs impulsions sur une cible pour en détruire l'électronique. Bon, c'est encore expérimental et très coûteux pour abattre un drone du commerce. Un bon 12 peut suffir... :tongue:

La menace, pour info:

https://korii.slate.fr/tech/ukraine-drones-course-fpv-equipes-rpg-roquettes-sement-terreur-chars-russes-omega-kamikazes-videos

 

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Il y a 8 heures, mehari a dit :

Par ailleurs, outre ce qui a été mentionné sur les éventuelles capacités d'action autonome de drones, il y a aussi l'aspect ELINT. Brouiller à tout va pour empêcher la détonation d'IED ou neutraliser les drones d'insurgés, ça marche. Le faire pour neutraliser les drones chinois et c'est fournir à leur renseignement la position de tous tes véhicules...

La localisation d'une source radio se fait par triangulation. Des que les sources se multiplient, cela devient vite impossible.

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Il y a 9 heures, hadriel a dit :

Non, un drone avec un peu de puissance de calcul peut se passer du GPS et de la liaison de données, y'a des gens qui en bricolent déjà avec des cartes du commerce.

Je sais, j'en ai deja code ... Mais ce n'est pas disponible actuellement dans le drone de base utilise en Ukraine. Cela veut donc bien dire que ce genre de contre simple oblige l'adversaire a monter nettement en gamme dans ses drones donc en linitera fortement le nombre.

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3 hours ago, Deres said:

La localisation d'une source radio se fait par triangulation. Des que les sources se multiplient, cela devient vite impossible.

Pas forcément. La localisation tridimensionnelle demande uniquement 2 vecteurs par radiogoniométrie mais le guidage n'en a pas besoin. Pour ça, on a juste besoin d'un azimuth et d'une élévation, ce qu'on peut obtenir facilement. La plupart des missiles anti-navires de nos jours dispose d'un mode home-on-jam et utilisent la source de brouillage pour informer la trajectoire. Les missiles spécialisés anti-radiation peuvent frapper n'importe quelle source d'émission.

Certaines munitions rôdeuses sont d'ailleurs spécialement conçue avec ça en tête. La Harpy, la première munition rôdeuse, était d'ailleurs prévue pour ce rôle.

Additionnellement, les informations EM peuvent servir à guider les senseurs EO dans le bon secteur et à partir de ce moment là placer utiliser de la télémétrie laser pour obtenir la distance.

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Dans les systèmes complexes, les ECM sont contrées par des ECCM qui utilisent à leur tour des ECCCM... :rolleyes:

Sur un drone civil bricolé un bon brouilleur fera ponctuellement la différence. Par contre sur du matériel militaire sophistiqué ça sera une autre affaire... d'autant que certains effecteurs seront autonomes.

Pour le repérage des émetteurs, les scanners modernes avec un réseau d'antennes qui ne l'est pas moins peuvent donner une situation tactique précise.

Pour info:

https://theatrum-belli.com/guerre-electronique-la-guerre-quil-ne-faut-surtout-pas-perdre/

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Radiogoniométrie

Le système anti-drone Parade:

https://www.dailymotion.com/video/x8ge24e

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  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...

Le rapport de l'assemblée sur la DSA est sorti:

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/cion_def/l16b0866_rapport-information#

Pas tout lu mais en survolant 2 3 trucs intéressants:

Citation

Thales développe, avec le soutien de la DGA, un démonstrateur d’arme à énergie dirigée électromagnétique, intégrable dans PARADE (PTD Tuxedo).

Citation

Thales et Nexter ont développé une tourelle de défense contre artillerie, roquette et mortier (C-RAM) dotée d’un radar interne capable de détecter et cibler une menace aérienne en approche puis de la détruire avec un canon de 40mm

Citation

Le système sol-air basse couche a vocation à succéder aux Crotale NG actuels mais ne verra le jour qu’à l’horizon 10 ans. Le renouvellement du segment C2/détection de la DSA très courte portée, suite à l’obsolescence des NC1-30, et la modernisation des effecteurs (acquisition des tourelles MISTRAL sur châssis SERVAL) constituent le pivot vers les capacités futures.

...

Le besoin de remplacer le Crotale NG, d’assurer la pérennité du Mistral 3 et de répondre à l’évolution de la menace rend nécessaire le lancement d’un nouveau système de défense sur le segment sol-air basse couche d’ici fin 2024 à début 2025. Ce renouvellement capacitaire est une réelle priorité de l’armée de l’Air et de l’Espace et prévoit d’être un objet de débat important dans le cadre de la prochaine LPM.

Ce système aura pour caractéristiques principales sa résilience et sa capacité à engager à courte portée les menaces aériennes dans un contexte de haute intensité, en espace non ségrégué. Le principal enjeu sur l’effecteur sol-air basse couche (et sa chaîne d’engagement) sera de développer un missile à un coût adapté, doté de performances suffisantes pour contrer des cibles difficiles (faible signature, cibles durcies, attaques saturantes). Après la phase de « concept », notifiée par la DGA fin 2022, et dont l’objectif est d’augmenter la maturité des technologies clefs qui sous-tendent la solution, il sera nécessaire d’initier dès 2024 un programme de démonstration et de réduction de risque, puis de lancer en 2027 le développement du système, afin d’assurer une mise en service en 2033. Le programme sol-air basse couche participe aux exigences de souveraineté de la France. La solution industrielle discutée actuellement permet le maintien des compétences de MBDA, Thales LAS, Safran et Roxel. La recherche d’un coût maîtrisé de la munition, pour contrer les attaques saturantes, obligera à la recherche de ruptures technologiques par éventuellement l’introduction de technologies duales.

La solution VL MICA (munition et son lanceur) a été choisie par la DGA comme l’effecteur intérimaire pour remplacer le missile Crotale lors de son retrait du service en attendant l’arrivée du futur système sol-air basse couche. Ce choix en solution intérimaire fait l’objet d’un marché pour une étude de levée de risque d’un an, qui n’a pas encore été notifié. L’équilibre entre l’utilisation d’équipements qui existent - ou sont déjà en développement - et la synergie avec la feuille de route sol-air basse couche est un objectif clair, pour l’optimisation du budget de l’opération.

Le Mica VL comme SABC intérimaire c'est étonnant, à moins qu'on récupère des missiles en fin de potentiel de l'AdlA, au besoin en accélérant la commande de Mica NG.

La tourelle de 40CTA CRAM avec radar intégré ça me dit rien.

Pas de mentions de tourelleaux 25 ou 30 dans le rapport.

Pas de mention d'IFF non plus.

 

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3 hours ago, Ziggy Stardust said:

Ce plan, s'il est mené à bien, me semble excellent. J'espère qu'on aura une version mobile et sous blindage de ce système SABC afin d'accompagner les troupes au plus près et de ne pas ralentir la cavalerie 

C'est surtout beaucoup de fud ...

Thales et Nexter ont développé une tourelle de défense contre artillerie,
roquette et mortier (C-RAM) dotée d’un radar interne capable de détecter et cibler
une menace aérienne en approche puis de la détruire avec un canon de 40mm. Un
tel système monté sur un véhicule apporterait un complément utile aux forces sans
représenter de surcoût logistique important et présentant l’avantage d’être déjà
disponible. Le canon semble pouvoir représenter une solution à coût maîtrisé, avec
une cadence de tir importante et une capacité à traiter plusieurs cibles par des
munitions dédiées (dites airburst). Thales et Nexter développent conjointement le
canon RAPIDFire (S40SA) avec munition A3B, une réelle rupture technologique
qui incarne l’intérêt de l’artillerie antiaérienne avec la juste suffisance des
consommations de munition, la sécurité des engagements et la précision pour le
traitement des cibles
et objectifs dans le domaine des portées et altitudes du canon
terrestre et naval.

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On 2/28/2023 at 7:58 PM, Clairon said:

Un 40 CTA avec une culasse revolver monté sur un chassis VBCI, radar Thales  ...

Clairon

Pas besoin de la culasse revolver. Une alimentation classique pourrait suffire à doubler la cadence de tir du 40CT. Le problème, c'est qu'il faut redévelopper tout le système d'alimentation.

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