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Technologie africaine: improvisation et innovation


Lame
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Messages recommandés

J'ouvre ce sujet pour parler de la technologie africaine du point de vue:

- des bricolages qui permettent de contourner certains problèmes

- des rattrapages technologiques

- des innovations qui inspirent ou pourraient inspirés des innovations hors d'Afrique

Sans surprise, les progrès ne sont pas toujours le fait de l'Afrique du Sud ou des pays du Maghreb
 

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High Tech : le top 10 des innovations africaines

Dans les domaines de la santé, de la téléphonie mobile, de l'agriculture ou du développement durable, le continent sait être à pointe de la modernité lui aussi. On fait le point sur dix innovations africaines.

Malgré des moyens limités, l’Afrique a commencé à se faire une place dans le monde très confidentiel de l’innovation technologique. Pragmatiques, les entrepreneurs africains ont opté pour la résolution de problèmes locaux. De nombreux projets ont vu le jour dans l’agriculture, la santé, les transports ou l’énergie, et représentent un vrai gage d’avenir pour l’économie du continent. Sans prétendre à l’exhaustivité, nous avons recensé 10 des innovations qui font bouger l’Afrique avant, peut-être, de partir à la conquête d’autres marchés.

La recharge solaire, "Mobile Kiosk Platform" (Rwanda)

La "Mobile Kiosk Platform" du Rwandais Henry Nyakarundi est une unité mobile de recharge électrique pour téléphones portables. Le procédé est simple : le jour, deux panneaux solaires (40W) chargent la batterie centrale ; la nuit ou par temps nuageux, elle peut être alimentée par le système de pédalage qui permet son déplacement. Ce kiosque mobile permet de recharger jusqu’à 16 téléphones en même temps pour un coût modeste (10 centimes de dollars).

Mlouma, la bourse agricole en ligne (Sénégal)

Avec la plateforme Mlouma, créée en 2012, le Sénégalais Aboubacar Sidy Sonko a décidé de bousculer le circuit de production agricole dans son pays. Bâtie sur le principe d’une bourse en ligne disponible via SMS, internet et call center, Mlouma offre aux producteurs la possibilité de communiquer avec des clients sur leurs produits en indiquant prix, quantités, lieux de production, etc. Ils peuvent également faire la mise à jour de leur stock en temps réel, consulter des offres et commander. des produits. À travers Mlouma, plus de 3 000 producteurs sont actuellement en relation avec des grossistes.

Saphonian, le convertisseur éolien sans pales (Tunisie)

Les innovateurs Hassine Labaied et Anis Aouini de Saphon Energy, une start-up tunisienne, ont développé une éolienne sans pales. Elle ne tourne pas sur elle-même mais utilise une technologie inspirée des voiliers pour créer une énergie rentable. Le vent est capté par un élément en forme de voile, lui imprimant un mouvement de va-et-vient en trois dimensions. La puissance du vent est d’abord convertie en énergie mécanique par des pistons, puis en énergie hydraulique et enfin en électricité. La turbine Saphonian a reçu un brevet international en mars 2013 et Saphon Energy est actuellement à la recherche d’une collaboration avec un fabricant industriel.

La décortiqueuse de fonio (Sénégal)

Sanoussi Diakite a développé une machine électro-thermique qui décortique cinq kilogrammes de fonio en seulement huit minutes. La machine, dont l’efficacité est de 99%,  ne requiert qu’une puissance de 1,5 kilowatts, ce qui permet d’accroître le rendement du processus de plus de 65 pour cent. Une belle économie.

MPedigree, l’application mobile contre les faux médicaments (Ghana)

Le Ghanéen Bright Simons a lancé l’application MPedigree en 2007. Une solution mobile qui permet d’authentifier des médicaments et qui fédère les principaux opérateurs africains de téléphonie mobile, les industries pharmaceutiques et les instances gouvernementales de santé. Les utilisateurs envoient gratuitement par SMS le code inscrit sur le médicament qu’ils veulent acheter, afin que les serveurs de MPedigree le vérifient auprès des industries pharmaceutiques. Lauréat du 4e Forum NetExplorateur 2011, l’application est actuellement en cours de déploiement dans d’autres pays, tels que le Niger, la Tanzanie, le Kenya, le Nigeria ou l’Ouganda.

Twende Twende, l’application anti-bouchons (Kenya)

Twende Twende est une application mobile qui permet d’envoyer des messages aux conducteurs afin d’éviter les embouteillages dans Nairobi. Conçue par le laboratoire d’IBM Nairobi en 2013 et disponible sur Airtel et Safaricom, elle informe les usagers sur les conditions de circulation, tout en leur recommandant une route à prendre pour éviter un embouteillage. Elle fonde ses recommandations sur un système central qui utilise des algorithmes de reconnaissance d’image à partir des caméras de la ville. Un algorithme séparé permet de prédire la circulation sur les rues qui ne sont pas couvertes par la vidéosurveillance.

Le "Faso Soap" (Burkina Faso)

Deux étudiants de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) au Burkina Faso ont mis au point un savon qui repousse les moustiques par son odeur. Grâce à l’un de ses ingrédients, il tue aussi les larves des anophèles, empêchant leur prolifération dans les eaux stagnantes. Composé de citronnelle, de souci officinal, de karité et d’autres ingrédients restés secrets, le Faso Soap est un savon conçu pour être accessible à tous, produit à partir de ressources 100 %  locales, et permettant de protéger ses utilisateurs du paludisme.

Le kit de test anti-paludisme (Afrique du Sud)

Le test "pf/PAN" (pLDH) est un kit de diagnostic médical rapide (20 minutes) qui détecte toutes les souches de paludisme présent dans un échantillon de sang prélevé à l’aide d’une lancette. Il indique également en moins de 30 minutes si le traitement fourni est efficace. Créé par Ashley Uys, ce kit est l’un des neuf à avoir été développés dans le monde entier. Mais c’est le seul test de ce type à être entièrement détenu par une société africaine.

Musber, navigation pour déficients visuels (Égypte)

Musber est un outil de navigation destiné aux personnes ayant une déficience visuelle. Le produit est une ceinture équipée d’un casque Bluetooth. Un équipement qui permet de guider les personnes non-voyantes dans leurs déplacements. Musber a été conçu en collaboration par Khaled Shadi, 22 ans, étudiant, et un groupe d’étudiants ingénieurs de l’université de Menoufia, à 75 kilomètres du Caire, en Égypte.

Cardiopad, l’examen à distance (Cameroun)

Le Cameroun ne recense que 30 cardiologues pour 20 millions d’habitants. Le cardiopad a été créé pour compenser ce manque. Il s’agit d’une tablette à écran tactile qui permet de faire des examens de type électrocardiogramme à distance, dans des zones rurales éloignées par exemple. Les résultats sont alors transférés par une connexion sans fil à un spécialiste qui les analyse. Après avoir développé le Cardiopad, Arthur Zang a reçu une aide de 30 000 dollars de la part du gouvernement. Cela a permis au jeune ingénieur de créer Himore Medical, une petite entreprise qui emploie cinq personnes et dont la mission est de concevoir des appareils médicaux.

 

Source: Jeune Afrique


 

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Afrique : les tendances 2017 dans les technologies, médias et télécommunications

En 2017, les phablettes low cost cannibalisent les tablettes en Afrique et d'ici à la fin de 2018, les modèles de consommation souples, ou "IT as a service", représenteront 35% des dépenses en informatique dans le monde...

Début 2017, le nombre d'appareils dotés d'un lecteur d'empreintes digitales atteindra pour la première fois 50 millions en Afrique... D'ici 2020, une croissance moyenne annuelle de plus de 60% du marché des services de navigation intérieure sera observée en Afrique
En 2017, les phablettes low cost cannibalisent les tablettes en Afrique et d'ici à la fin de 2018, les modèles de consommation souples, ou "IT as a service", représenteront 35% des dépenses en informatique dans le monde... 
 
Voilà donc les 8 grandes tendances TMT qui marqueront l'Afrique en 2017 selon cette étude :

La sécurité biométrique franchit le cap du milliard dans le monde et 50 millions en Afrique

Début 2017, le nombre d'appareils dotés d'un lecteur d'empreintes digitales atteindra pour la première fois le milliard dans le monde et 50 millions en Afrique. Chaque capteur actif sera utilisé en moyenne 30 fois par jour, ce qui représentera plus de 10.000 milliards d'activations à l'échelle mondiale pendant l'année. D'ici à 2020, un utilisateur aura en moyenne 200 comptes sur des applications et sites : l'enjeu sera d'assurer une authentification rapide et sûre...

L'émergence en Afrique des smartphones low-cost incluant la sécurité biométrique est un important catalyseur pour la généralisation de la technologie biométrique dans les années à venir. Plusieurs secteurs seront concernés, notamment la modernisation de l'identification nationale et l'état civil comme au Gabon et au Cameroun à l'heure actuelle.

Les phablettes "low cost" cannibalisent les tablettes

En 2017, les ventes de tablettes seront inférieures à 160 millions d'unités dans le monde, soit une baisse d'environ 10% (178 millions d'unités vendues en 2016), ce qui donne à penser que le pic de la demande a été atteint. Les chiffres varient selon les pays, mais trois appareils grand public ont actuellement une bonne longueur d'avance sur la tablette en ce qui concerne leur popularité auprès des utilisateurs : les ordinateurs, les smartphones et les téléviseurs.

En Afrique, le smartphone reste le terminal privilégié de par son accessibilité. En outre, l'émergence de phablettes " low cost " semble cannibaliser les tablettes sur le continent. 
On note toutefois le maintien de la croissance des ventes de tablettes et PC détachables destinés à l'alphabétisation numérique et l'émergence de constructeurs africains de tablettes dédiées à des usages spécifiques à l'instar du congolais VMK, de la tablette éducative Ivoirienne Qelasy, ou de la tablette Sénégalaise Weeby dédiée aux petits commerçants.

Les attaques par DDos entrent dans l'ère du térabit

De manière générale, les attaques par "déni de service distribué" (DDoS) seront plus nombreuses, plus fortes et plus difficiles à contrer en 2017. Une attaque par mois en moyenne sera avec un débit qui dépassera le terabit par seconde. Nous estimons qu'il y aura plus de 10 millions d'attaques de ce type dans le monde en 2017.

En Afrique, la cybersécurité est une préoccupation économique croissante notamment avec le développement rapide des réseaux 3G/4G et un modèle d'usage numérique basé essentiellement sur le mobile.
La cybercriminalité a coûté l'an passé au Kenya, 0,28% de son produit intérieur brut (PIB) contre 0,07% en moyenne pour les autres pays du continent. Fin 2016, une attaque DDoS sur les entreprises gérant le câble sous-marin reliant le Liberia à Internet a paralysé toute une économie.

La technologie 5G

Des avancées importantes et tangibles vers le déploiement de la cinquième génération des réseaux sans fil, la 5G, seront accomplies en 2017. Ils ne seront probablement pas proposés dans leur intégralité avant 2020. Cependant, les opérateurs déploieront sous peu les réseaux 4G améliorés, appelés LTE-Advanced (LTE-A) et LTE-A Pro, qui offriront des vitesses de téléchargement plus rapides et donneront un avant-goût du potentiel du réseau 5G.

En 2016, la 4G-LTE a été déjà déployée dans plus de 24 pays d'Afrique par divers opérateurs nationaux. Seule l'Afrique du Sud a entamé pour l'instant le déploiement de réseaux 4G améliorés, appelés LTE-Advanced (LTE-A), qui offriront des vitesses de téléchargement plus rapides et donneront un avant-goût du potentiel du réseau 5G.
 
Les priorités sur le continent africain pour les prochaines années seront de rentabiliser les investissements en connectivité récemment réalisés et de développer les usages numériques...

L'intelligence d'avant-garde : l'apprentissage machine devient mobile

En 2017, plus de 300 millions de smartphones, soit plus du 20% des téléphones qui seront vendus dans le monde, seront dotés de fonctions intégrées de "machine learning" qui permettront d'exécuter des tâches importantes, même hors ligne. Cette avancée aura d'importantes répercussions non seulement sur la confidentialité et la sécurité au quotidien pour les utilisateurs, mais surtout dans les interventions en cas de catastrophe, la cybersécurité future des objets connectés et la santé.

En Afrique, plusieurs types d'applications mobiles intelligentes basées sur le "machine learning" se développent dans les domaines de la santé et de la sécurité. En Ouganda par exemple, un groupe de développeurs d'intelligence artificielle utilise le "machine learning" et le mobile pour développer des solutions de bio-surveillance, de suivi de maladies agricoles et de diagnostic médical.

La navigation intérieure : la dernière frontière de la navigation numérique

Les fonctions de navigation numérique seront utilisées de manière croissante à l'intérieur des bâtiments, avec des indications très fines. Les balises des satellites, du Wi-Fi et de la technologie Bluetooth permettront ainsi aux smartphones d'orienter les utilisateurs dans un centre commercial ou un aéroport par exemple.

Une forte croissance du marché des services de navigation intérieure en Afrique est prévue d'ici 2020 (avec un taux de croissance annuel de plus 60%). Celle-ci constitue le segment avec la plus forte croissance du marché des " Location Based Services " en Afrique.

La société des Aéroports de l'Afrique du Sud a par exemple initié le déploiement de la cartographie intérieure de tous leurs aéroports afin qu'elle soit utilisée en intérieur à travers son application mobile.

Les solutions "IT as a service" : Le créneau de 500 milliards de dollars

D'ici fin 2018, les dépenses mondiales liées aux modèles de consommation souples, ou "IT as a service", seront supérieures à 547 milliards de dollars US dans le monde, soit 35% des dépenses en informatique. Ils représenteront plus de la moitié des dépenses mondiales d'ici 2020.

Le marché Africain est fortement demandeur de solutions "IT as service". Néanmoins le développement de ce type de solution est fortement tributaire de la qualité des infrastructures d'énergie et des télécoms...

La sécurité avant tout !

2017 marquera l'essor des systèmes de freinage automatique d'urgence... En 2022, aux Etats-Unis, ils représenteront près de 100% des nouveaux véhicules vendus. Le freinage automatique d'urgence constitue la plus grande percée en matière de sécurité automobile depuis la ceinture de sécurité.
Le système sera si répandu, abordable, prisé par les consommateurs et efficace en matière de sécurité routière qu'il pourrait ralentir l'adoption des voitures entièrement autonomes. Les véhicules à freinage automatique devraient réduire d'au moins 16% les décès causés par les accidents de la route aux Etats-Unis...

Avec un taux de mortalité le plus élevé au monde, la sécurité routière constitue un enjeu clé pour le continent africain. Les accidents de la route ont été responsables de plus de 300.000 décès en 2016. D'ici 2030, les analystes projettent le nombre de victimes à 600.000. Est-ce que le freinage automatique d'urgence, plus grande percée en matière de sécurité routière depuis la ceinture de sécurité, permettra d'atténuer le nombre d'accidents de la route en Afrique !

 

Source: Boursier.com

Annexe: Les Vagabonds sans Trêves

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L'Afrique, terre promise des drones...


 

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Drones : l'Afrique se positionne dans un marché potentiel de 84 milliards de dollars

Tribuneafrique-Malgré l'hésitation des politiques pour adopter des réglementations adéquates pour l'utilisation commerciale des drones, les entreprises et les pays se positionnent déjà sur ce marché du futur. Même s'il est difficile de "mesurer" sa taille en raison du flou qui enveloppent les possibilités d'utilisation des drones, une firme américaine estime que ce marché atteindra les 84 milliards de dollars d'ici 2025. Et tout porte à croire que l'Afrique abritera un bon morceau de ce business. Décryptage.

84,31 milliards de dollars. C'est la taille qu'atteindrait le marché des solutions d'affaires basées sur le drone d'ici l'année 2025, selon un nouveau rapport de Grand View Research, Inc. Pour le cabinet américain d'études de marché et de consulting, l'intérêt pour les drones ne se limite plus aux loisirs et a trouvé de nouveaux domaines d'utilisation. Selon le cabinet, les applications réelles des véhicules aériens sans pilote (UAV) se développent plus rapidement que jamais dans un large éventail d'industries. La raison en est que beaucoup gouvernements du monde, dont des africains, se sont montré flexibles en adoptant des réglementations qui, tout en restant rigoureuses, facilitent l'utilisation et l'investissement dans cette technologie. Le marché n'a pas tardé à réagir. De nombreuses sociétés à travers le monde créent de nouvelles possibilités d'affaires et de services basés sur les drones.

L'Afrique, leap-frog...

Mi-février 2017, le Kenya a adopté un texte de loi réglementant l'usage commercial des drones, devenant ainsi le deuxième pays après le Rwanda dans la région à anticiper « the next big thing » (le prochain grand changement, en français). Le régulateur de l'aviation civile du Kenya (KCAA) a déclaré qu'un accord de principe a été trouvé avec les principaux organes de sécurité pour lancer les projets de loi. L'annonce n'a pas manqué de stimuler l'appétit des entreprises, qui n'ont pas attendu le feu vert définitif des autorités pour commencer à importer des drones sans se soucier des implications juridiques.

Dans le monde, la Pologne a été le pionnier de la mise en œuvre d'une législation concernant l'application commerciale des drones, y compris les règles d'assurance, les règles applicables aux vols (BVLOS) et la formation nécessaire aux pilotes. Elle est suivie par Singapour et l'Afrique du Sud.

Astral Aviation, une entreprise de logistique basée au Kenya, a déjà prévu d'ouvrir un aéroport pour drone à la piste d'atterrissage de Kapese à Lokichar. Les appareils auront plusieurs fonctionnalités au service de l'exploration pétrolière dans la région. La firme a déclaré que l'installation, la première en Afrique, sera prête en février de l'année prochaine.

L'avenir : "Drones As A Service"

Ce n'est là qu'un petit exemple de l'intégration des drones dans les activités quotidiennes. Parmi les activités qui bénéficieront de façon significative de l'usage des drones, on pourra citer l'agriculture, le génie civil, la cartographie, la maintenance des infrastructures, l'inspection, la sécurité, la surveillance et les grands projets immobiliers. L'exploitation minière et l'assurance devraient également tirer profit de l'expansion potentielle de l'intégration des drones dans leurs opérations afin d'améliorer le processus en obtenant une accessibilité facile aux données de haute qualité.

Pour le moment, les entreprises cherchent à se procurer des données et des services d'information plutôt que d'investir directement dans l'équipement. Des startups explorent rapidement l'utilisation des drones dans les situations de lutte contre les incendies aériens et les situations d'urgence, ainsi que dans la conception d'infrastructures et de complexes résidentiels et commerciaux.

Même si la rentabilité de ce nouveau genre d'activité parait prometteuse, ce sont surtout les aspects législatifs et réglementaires des opérations de drone qui préoccupent les entreprises. Pour contourner le risque, les entreprises se dirigent vers un modèle où la gestion de leurs flottes de drones est déléguée à des prestataires de services. Selon le rapport, un grand nombre d'organisations contractent avec des fournisseurs de services basés sur les drones (Drone as a Service (DaaS)).

 

Source: Leral.net

 

...des Africains?


 

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William Elong, drone de Camerounais

Révolutionner l’Afrique à l’aide de drones ? C’est l’ambition de William Elong, 22ans, entrepreneur et plus jeune diplômé de l’École de guerre économique de Paris. Portrait.

Le parcours est hors-norme. Bachelier à quinze ans, titulaire d’un double-diplôme de la Haute école de commerce de Yaoundé et de l’École supérieure de commerce de la Rochelle trois ans plus tard, plus jeune diplômé en stratégie et intelligence économique de l’École de guerre économique de Paris à vingt ans et fondateur de la start-up Will&Brothers, spécialisée dans le conseil en intelligence économique et innovation technologique, William Elong a le discours déroutant d’un enfant précoce.

Cet aîné d’une fratrie de cinq enfants, né à Eboné, entre Douala et Bafoussam, au Cameroun, de parents exerçant dans le consulting et l’industrie pétrolière, a tout du surdoué. Ennuyé par les cours du collège, qu’il trouve trop léger en matière contenu, le jeune William est au centre des brimades et des moqueries de ses camarades. Passionné d’informatique et d’astrophysique notamment, il se réfugie sur le web, où il étudie au hasard des sujets « par simple curiosité ».

Une démarche encyclopédique

« Mon père me donnait beaucoup de livres d’histoire, d’encyclopédies que je dévorais avec le sourire », se souvient-il. « Je voulais étudier une science qui me permettrait d’allier la technologie, l’histoire, les affaires, l’investigation et la psychologie. Il ne me restait qu’une option : l’intelligence économique », explique encore le jeune entrepreneur.

William Elong se tourne alors vers l’étranger. Trop jeune – il n’a alors que 18 ans -, handicapé par la réputation de la formation africaine, il essuie d’abord des refus, « de l’Asie à l’Amérique ». « C’est foncièrement injuste. Les enseignants qui m’ont forgé venaient de toute l’Afrique. Je ne pense pas avoir été moins bien formé », s’indigne-t-il encore aujourd’hui. Il est toutefois accepté en France, à l’École de guerre économique, une des meilleures formations de la planète. Il s’envole un samedi soir de Yaoundé, la rentrée universitaire étant prévu le lundi suivant à Paris.

Seigneur des drones

William passera deux ans dans la capitale française. Il sort plus jeune diplômé de l’histoire de l’institution, à vingt ans. Avant de rentrer alors au pays, échaudé par l’expérience de la discrimination à l’emploi en France. Passé par Thalès à l’âge de 18 ans, puis par Oracle, il crée en France Will&Brothers, start-up orientée vers l’intelligence économique et l’innovation technologique. En parallèle, ce passionné développe également DroneAfrica, initiative visant à proposer des services associés aux drones dans le tourisme, l’agriculture, la météorologie, la défense ou encore la cartographie.

« Pour avoir des cartes de nos propres pays, nous devons aujourd’hui payer des sommes exorbitantes à des prestataires », s’indigne-t-il. « Les drones peuvent également célébrer la beauté architecturale de nos villes ou couvrir des foires, des défilés, des événements qui valoriseront la culture locale à l’internationale. Après tout, l’image d’un pays est un élément décisif de son développement économique », ajoute encore cet amoureux des jeux vidéo. « J’aimerais que l’Afrique ait des yeux dans le ciel », lance-t-il.

Cadeau du ciel

La levée de fonds de DroneAfrica lancée, avec un objectif de 300 000 dollars, William Elong espère aujourd’hui, malgré le manque d’investissement des banques camerounaises dans le secteur privé et les lacunes dans les technologies de l’information, déployer des drones à l’échelle nationale. Un usage qui pourrait aller de la surveillance du trafic routier à la lutte contre Boko Haram.

« L’Afrique a encore beaucoup de chemin à faire en matière d’intelligence économique. Nos États doivent s’en servir pour se faire une place de choix sur l’échiquier mondial », analyse le jeune Camerounais qui compte bien jouer un rôle de premier plan. Impliqué, via la communauté RASP4DEV, dans la diffusion de la technologie Raspberry, un mini-ordinateur à bas-coût, il cherche à améliorer les conditions de l’éducation en zones rurales, à l’aide des nouvelles technologies. William Elong espère ainsi « briser le complexe d’infériorité des jeunes Africains vis-à-vis de l’étranger ». Et de conclure : « La technologie à mes yeux est un cadeau du ciel qui n’appartient à personne, à nous de l’exploiter. »

 

Source: Jeune Afrique

 

Un exemple de ce que génère le Cameroun, un pays qui n'est pourtant pas dans le peloton de tête des pays d'Afrique subsaharienne en matière de développement ou, simplement, de réussite économique.

 

Pour apprécier pleinement la portée de telle initiative, il faut par exemple se pencher sur le cas de l'Afrique du Sud. Comptant parmi "les locomotives" de l'intégration africaine, ce pays fait tout son possible pour concurrencer les pays extra-africains dans les différentes domaines de la technologie moderne, notamment l'aéronautique.


 

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Le premier avion militaire 100 % africain prend son envol

Le premier avion militaire à avoir été complètement développé en Afrique a effectué son premier vol d’essai en public mercredi à Pretoria, en Afrique du Sud. Deux firmes aéronautiques sud-africaines sont à l’origine de cet appareil polyvalent.

L’appareil surprend d’abord par son design original. Le premier avion militaire 100 % africain semble associer un fuselage d’hélicoptère avec une queue double inspirée des bombardiers de la Deuxième Guerre mondiale. L’appareil reste de taille modeste – il est conçu pour deux personnes – mise à part une antenne proéminente à l’avant de l’engin, dont la forme évoque le dard d’un insecte.

L’AHRLAC - acronyme de l’anglais pour avion léger de reconnaissance à haute performance - a effectué avec succès son premier vol d’essai public, mercredi 13 août, depuis l’aéroport Wonderboom de Pretoria. Deux groupes aéronautiques sud-africains, Paramount et Aerosud, ont développé le projet.

Développer les capacités africaines

Paramount a décrit l’ARHLAC comme "le premier aéronef militaire à ailes fixes à avoir été complètement conçu, testé, et développé en Afrique". Une soixantaine d’ingénieurs africains ont travaillé près de 315,000 heures sur le premier prototype depuis le lancement du projet en 2011.

"L’émergence de l’Afrique en tant que puissance de plus en plus importante sur la scène économique signifie que le monde attend désormais que l’Afrique joue un plus grand rôle pour empêcher et contrôler les conflits sur le continent", affirme le patron de Paramount, Ivor Ichikowitz, dans un communiqué publié sur le site du groupe.

"La solution est de développer des capacités africaines pour résoudre ces défis africains", continue Ichikowitz.

À l'assaut du marché des hélicoptères de combat

Paramount ajoute que l’AHRLAC pourrait séduire des clients bien au-delà du continent africain en accomplissant des tâches qui nécessitent habituellement quatre types d’aéronefs différents, de la simple surveillance aux missions d’attaques en passant par les opérations de "guerre électronique".

Dans une interview à la revue britannique spécialisée dans les affaires militaires "IHS Janes", Ichikowitz affirme que l’AHRLAC pourrait accomplir des missions d’attaque pour un quart du coût que nécessiterait un hélicoptère de combat.

 

Source: France 24

 

Au fil du temps, l'Afrique du Sud s'appuyera de plus en plus sur les entrepreneurs africains innovants, ce qui ne peut que favoriser son "autarcie" technologique.

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Concernant l'Afrique du Sud, il convient de rappeler que l'embargo a partir des années 70 lui a fait développé une industrie autonome. C'est le seul pays d'Afrique a avoir eu son propre Arsenal nucléaire et ses conversions de Mirage III étaient plus que potable, sans compter les MRAP qu'elle exporte depuis une décennie a travers le monde.

Pour l'Afrique Noire, il y a eu dans les années 90 (plus sur) un autodidacte qui a reconstitué un réacteur de Mirage III ou IV dans son village, reconnu comme étant fonctionnel par les militaires français qui sont allés le voir :)

En Éthiopie, plus modeste, un homme est devenu en 2015 le premier a construire un avion a hélice en basant sur des plans des années 1900 :

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/04/un-ethiopien-construit-son-avion-grace-a-youtube_4824847_3212.html

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Le ‎12‎/‎03‎/‎2017 à 02:02, collectionneur a dit :

En Éthiopie, plus modeste, un homme est devenu en 2015 le premier a construire un avion a hélice en basant sur des plans des années 1900 :

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/04/un-ethiopien-construit-son-avion-grace-a-youtube_4824847_3212.html

 

Merci pour tes infos et plus particulièrement celle que j'ai quoté.

Un article sur une innovation numérique africaine qui doit être utile fut l'emploi massif qui en a été faite:

 

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Ushahidi, une technologie africaine qui a conquis la planète

La plate-forme « open source » kényane a été utilisée par plus de 60 000 projets dans le monde.

Du 4 au 25 novembre, le site kényan Ushahidi organise un sondage mondial en ligne. Son nouveau programme, V3, correspond-il bien aux attentes ? Quelles améliorations faut-il y apporter ? C’est aux internautes de répondre. Et pour cause, ce sont eux, dans le monde entier, qui se sont saisis de ce programme open source, donc en accès libre, et qui ne cessent depuis de repousser les limites de son utilisation. Comme actuellement au Burundi avec cette carte en ligne, lancée en avril à Bujumbura, la capitale, et qui tente, dans une situation extrêmement critique, de visualiser en un même lieu numérique l’ensemble des violences faites aux civils.

A sa création, en décembre 2007, Ushahidi est imaginé en urgence à Nairobi pour que des habitants de la capitale kényane puissent indiquer sur une carte numérique les rues à éviter lors des émeutes post-électorales. Un acte civique réalisable par le seul envoi d’un SMS.

Depuis cette date, tout s’est accéléré et de nouveaux usages se sont inventés. Au Nigeria, en Zambie, mais aussi en Colombie ou en Albanie, des associations ou collectifs ont utilisé la plate-forme participative pour tenter de détecter les fraudes électorales ; en Egypte et en Inde, pour dénoncer les violences sexuelles faites aux femmes. En Libye, en Syrie ou en Afghanistan, ce sont des agences internationales, telle l’Unocha (United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs), qui s’en sont servies pour un usage privatif afin de coordonner leurs actions sur le terrain.

Une créativité numérique tous azimuts

Difficile de faire une liste exhaustive de ces usages : les membres d’Ushahidi eux-mêmes n’en sont pas capables, car le programme peut se télécharger, par principe, sans aucune demande préalable. « On estime qu’il a été utilisé par plus 60 000 projets », avance Angela Oduor Lungati, directrice de l’engagement communautaire. Un document en ligne fait état des déploiements connus par l’équipe kényane. On y découvre ainsi que, cet été, une plate-forme a été ouverte en Suède pour lutter contre les discriminations homophobes, et que quatre sites ont été créés quasi simultanément au Nigeria pour surveiller le bon déroulement de l’élection présidentielle.

La multiplication de ces initiatives pose de nouvelles questions. Cette créativité numérique tous azimuts est-elle toujours efficace ? Sur quoi ces actions débouchent-elles concrètement ? « Il existe parfois un manque de continuité dans toutes ces démarches », constate l’informaticien Rory Hodgson, qui travaille actuellement avec l’organisation Stakeholder Democracy Network (SDN) au Niger et a géré, en 2011 et en 2015, deux plates-formes participatives au Nigeria utilisant le programme Ushahidi. Ce questionnement et les pistes pour que ces actions aient plus d’impact ont été au centre de la deuxième conférence Buntwani, qui s’est déroulé les 25 et 26 août à Johannesburg.

« Des actions collaboratives sociétales »

Dans une démarche volontariste, Ushahidi a lancé un nouveau projet, 100 Resilient Cities, financé par la Fondation Rockfeller, que dirige Shadrock Roberts, aux Etats-Unis. « Il s’agit de favoriser des projets où des collectifs citoyens, souvent mis de côté, deviennent partie prenante dans la gouvernance d’une ville. » Point d’angélisme pour autant chez cet ancien de l’Usaid (agence états-unienne pour le développement international), « la cartographie en ligne est une porte vers une nouvelle communication. Certaines communautés affichent des revendications politiques et utilisent la carte pour acquérir des données peu accessibles afin de faire avancer une cause. Mais ces actions collaboratives sociétales sont difficiles à mettre en place, et notamment à maintenir dans la durée. »

Le Monde a voulu en savoir plus sur ces projets, enfants inattendus d’Ushahidi. Qui sont-ils ? Quelles nouvelles questions sur la place et le rôle de la société civile font-ils surgir ? Surveillance électorale, défense des droits des femmes, aide aux migrants mais aussi participation citoyenne pour améliorer la vie en ville… Tour du monde de ces utilisations protéiformes du programme kényan en dix exemples, dix actions sur quatre continents.

 

Source: Le Monde

 

Pas étonnant que cela se soit passé au Kenya:


 

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Le Kenya, éleveur des champions numériques de demain

Le iHub est la plus ancienne et célèbre pouponnière de start-up de Nairobi. L'infrastructure est à la fois un terrain de jeu pour les hackers et un espace de travail partagé. Elle fédère officieusement toute la communauté tech du pays. Visite guidée

Et si, dans la sphère technologique, les entreprises en démarrage les plus innovantes au monde n'étaient plus américaines, mais africaines? Seedstars World, une compétition internationale de start-up réunissant 36 pays, a livré un aperçu de cette montée en puissance du plus jeune et plus dynamique continent de la planète. C'était en février dernier, à Genève. Deux acteurs de la scène digitale sub-saharienne avaient alors remporté l'un des trois prix mis au concours.

Autre indice du potentiel méridional: ce vaste marché de plus d'un milliard de consommateurs, a suivi une voie alternative au reste du monde en matière de connexion à Internet. Alors que partout ailleurs, le Web est d'abord apparu sur des ordinateurs, avant de migrer vers les smartphones et autres tablettes, il s'est répandu outre-Méditerranée directement via la téléphonie mobile, sans passer par des câbles de raccordement à la Toile.

Pour d'aucuns, ce sont là autant de signes que le nouvel eldorado du numérique se situe dorénavant en Afrique. Et notamment au Kenya, où 99% du trafic en ligne est ambulant, contre 60% au Nigeria et 10% à l'échelle globale. Reportage dans les faubourgs de Nairobi, à la recherche du berceau des applications mobiles du pays.

Un morceau de Californie et terre africaine?

Ngong Road prend sa source dans le quartier institutionnel de la capitale. L'artère court sur une bonne vingtaine de kilomètres, en direction de l'Est. C'est le long de cette voie encombrée, au détour du Bishop Magua Centre, que plusieurs incubateurs, accélérateurs et autres espaces de travail partagé ont élu domicile. On y trouve par exemple, dans un mouchoir de poche, le 88mph Garage, ainsi nommé en hommage à la DeLorean du film Retour vers le futur, qui devait atteindre cette vitesse pour voyager dans le temps. Mais aussi le m:lab East Africa, un consortium organisant des joutes pour faire émerger les jeunes pousses les plus prometteuses. Ou encore le Nailab, structure ayant permis l'éclosion de CardPlanet, l'unique fintech africaine à avoir jamais intégré le prestigieux accélérateur californien «500 start-up».

Ayo, taxi-moto indépendant, connaît ce périmètre comme sa poche. Lancé à contre-sens de la circulation, sous une pluie battante, il essore sa poignée de gaz pour nous conduire au plus vite à la Mecque de la communauté numérique du pays. Ou plus exactement au iHub, autrement surnommé l'antre des lions de la «Silicon Savannah». «Ici, ce n'est pas comme en Californie», souligne d'emblée Evans Campbell, l'une des chevilles ouvrières de ce lieu emblématique. Toutefois, nuance le représentant du premier centre névralgique de l'innovation mobile «Made in Kenya» à avoir vu le jour, si les dynamiques africaines et américaines sont distinctes, Nairobi réunit les mêmes facteurs de réussite que San Francisco.

Entrepreneurs dès 16 ans

T-shirt geek sur les épaules et pendentifs ethniques autour du cou, notre guide du jour parle vite. Avec passion. Autour de lui, les startupers ont tous le nez collé à leur écran. L'ambiance est monacale. Arsenal à disposition: plusieurs sofas, des disques durs externes éparpillés, un baby-foot et un précieux réseau de cerveaux. Cette structure, dans laquel ont investi Google, IBM, Intel, Chase Bank, ou encore Omidyar Network, le fonds lancé par le créateur d'eBay, est dotée d'une unité de recherche propre et d'un laboratoire de prototypage, dans la zone industrielle de la capitale.

L'iHub a été créé en 2010 par l'un des cofondateurs d'Ushandi, le site de sondage en accès libre (crowdmapping) ayant conquis la planète. De structure hybride, ce temple de l'entrepreneuriat sur quatre étages est à la fois un périmètre de co-working, un vecteur de financement traditionnel ou de capital-risqueurs, une pouponnière et un nid de hackers. Il revendique pour l'heure plus de 15 000 membres. Et a servi de tremplin à plus de 150 start-up.

«Nous tenons en moyenne trois à cinq événements tech par semaine, dont des «hackatons» pour adultes et enfants dès 8 ans, des formations, des «pitch elevator» devant des investisseurs, etc.», énumère notre guide du jour. Evans Campbell a 24 ans. Soit deux années de plus que la moyenne d'âge des personnes présentes au iHub. «Mais j'ai déjà vu ici des entrepreneurs de 16 ans», signale-t-il.

A la recherche de la licorne kenyane

Exemples de perles kenyanes encore en gestation: Sendy, un traqueur d’Uber-coursier ou Brck, le modem portable efficace même en pleine brousse. Mais aussi Waabeh, l’iTunes local et Kopo Kopo, un outil de financement mobile pour PME, adossé au leader mondial du paiement via smartphone, le service kenyan M-PESA. Sans oublier Weza Tele, une fintech rachetée pour 1,7 million de dollars, soit le plus gros chèque jamais signé pour l’acquisition d’une pépite africaine.

A ce titre, l'accélération de certains chiffres en Afrique est parlante. De 40 millions en 2012, les investissements dans les jeunes pousses du pays sont passés à plus de 400 millions l'an passé, pour un total injecté supérieur au milliard de dollars à l'horizon 2018. A quand la première licorne africaine? «Difficile à dire, les projets que nous accompagnons sont à des stades trop précoces, pondère Evans Campbell. Et le jeune homme de conclure: «L'objectif ici n'est pas tant de décoller pour devenir la prochaine success story du continent, mais de lever ses premiers fonds extérieurs, jusqu'à 25 000 dollars, soit une première tranche le plus difficile à obtenir.»

 

Source: Le Temps

 

Le Kenya, un des symboles de cette Afrique qui n'est pas parfaite, qui vit actuellement les difficultés que mes ancêtres celtes celles que ont dû affronter à une certaine époque mais qui remonte la pente. Une réalité dont mes concitoyens européens devront bien prendre conscience un jour. Rien d'étonnant pour moi: C'est le propre des homo sapiens.

 

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  • 1 month later...

Israël tente actuellement d'obtenir les bonnes grâces de l'Afrique à l'ONU . Comme le font déjà la Chine et d'autres pays non occidentaux, Israël effectue certains transferts de techologies pour séduire les Africains. Dernier exemple en date: la technologie Equatel.
 

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Equatel (Israël), une technologie de télémédecine pour l'Afrique.

Le Yémen, le Soudan du Sud, la Somalie et le Nigeria sont placés en état d’alerte avec plus de 20 millions de personnes souffrant de la faim.Cette situation d’urgence nécessite que les spécialistes de la santé et les industriels innovent afin d’apporter une solution durable à cette crise humanitaire qui touche les pays les plus pauvres ou souffrant du changement climatique.

C’est précisément ce qu’offre “Equatel”, une entreprise israélienne qui a développé une technologie de télémédecine et qui va installer en Inde et en Afrique des dizaines de bornes connectées en 4G à internet, dont le vice-président Gershon Gutmer, était l’invité dimanche de Julien Bahloul sur i24NEWS.

“L’idée d’un projet comme Equatel, c’est de pouvoir permettre à ces populations d’avoir un accès médical aussi facilement que vous et moi l’avez”, a résumé M. Gutmer.

Présenté sous forme de kiosque, c’est via une caméra filmant en haute définition, ainsi que des capteurs que le patient placera lui-même sur ses doigts, que des médecins pourront en quelques secondes, et depuis n’importe quel endroit du monde, établir un diagnostic complet sur la base d’analyses de sang, du rythme cardiaque, de la température corporelle, et même grâce à des échographies réalisées en Bluetooth.Gershon Gutmer, vice-président d’Equatel

Les maladies les plus graves comme la malaria ou le sida deviennent ainsi détectables instantanément, permettant à des patients privés de médecins dans leurs villages d’obtenir au plus vite une ordonnance pour recevoir les médicaments adéquats.

Les enjeux : le transfert de technologie et les partenaires locaux

“Il y a environ 20% de la population africaine qui a accès aux soins médicaux, ce qui est évidemment une part très très faible”, a rappelé M. Gutmer. Selon lui, le but principal de cette démarche est de réduire de manière durable la situation de crise.Le projet Equatel vise avant tout à “transférer les technologies” médicales afin de diminuer la dépendance des pays nécessitants de l’aide humanitaire. La partie essentielle de l’initiative est de travailler avec les partenaires locaux, a insisté M. Gutmer.“Ces partenaires locaux prennent en main la partie du déploiement des solutions et sont formés par les équipes d’Equatel”, a-t-il précisé.

“L’idée est de transférer cette technologie pour améliorer la qualité de vie. L’Afrique sera le continent le plus peuplé au monde en 2050, avec près de 2.5 milliards de personnes. Il y a la possibilité aujourd’hui de faire les choses différemment”, a-t-il encore dit.La révolution technologique israélienne passe aussi par la santé. “Nous sommes impatients de partager notre technologie dans de nombreux domaines avec nos amis africains”, avait déclaré Benyamin Netanyahou en juillet dernier au premier jour d’une tournée diplomatique de quatre jours en Afrique.

 

Source: IsraelValley

 

 

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  • 2 months later...

La Corée du Sud est, avec le Japon, l'un des champions mondial de la vulgarisation de la robotique domestique et industielle.

Dans le cadre de parteneriat avec certains pays africains, elle contribue à faire naître la prochaine génération de roboticiens africains.
 

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Les élèves tanzaniens apprennent à fabriquer des robots avec l’aide d’une organisation coréenne appelée E3-Empower Africa.

Gracious Ephraim, un élève de l‘école secondaire llboru dans la ville d’Arusha, dans le nord de la Tanzanie, a fabriqué un robot solaire qui peut marcher, tourner la tête, parler et exécuter d’autres tâches à partir d’une télécommande.

Le Rwanda est également dans l’attente de sa première série de salles de classes intelligentes d’ici la fin de cette année pour permettre aux étudiants d’acquérir des outils, de la pratique, et de nouvelles technologies.

 

Source: Africanews

Ce transfert de savoir va certainement contribue à la réalisation des (modestes) ambitions aérospatiales des Etats de  l'Union Africaine :
 

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Le rêve d'un engin spatial africain sur la lune

SCIENCE Pauvre et privée de technologie, c'est pour combattre ces idées reçues sur l'Afrique que les initiateurs du projet se sont lancés dans l'aventure...

Un groupe d'enthousiastes sud-africains a commencé à collecter des fonds pour lancer un projet ambitieux pour le continent: L'envoi sur la lune d'un engin spatial entièrement «Made in Africa», lancé par une fusée africaine.

La campagne a commencé très modestement: La Fondation pour le développement spatial, basée au Cap, a lancé une collecte de fonds par internet avec l'objectif de ramasser 150.000 dollars d'ici à la fin janvier pour lancer une étude de faisabilité. A trois semaines du but, les dons se montent à... 13.000 dollars.

«Beaucoup d'afro-pessimisme»

Les clichés sur une Afrique pauvre et privée de technologie ont la vie dure, et n'incitent pas à l'investissement. Mais c'est justement pour combattre ces idées reçues que les initiateurs du projet se sont lancés dans l'aventure. Ils promettent de continuer, quel que soit le résultat de cette première collecte de fonds.

«Nous sommes confrontés à beaucoup d'afro-pessimisme», déplore Jonathan Weltman, le patron de la Fondation à but non lucratif: «Tout ce qui est optimiste, ce qui vise à nous tirer vers les secteurs de pointe, est reçu avec scepticisme. Mais je suis convaincu que l'Afrique peut le faire, sans aucun doute».

Créée par le chef du laboratoire spatial de l'Université du Cap en 2009, Peter Martinez, la Fondation a aussi - et surtout - un projet pédagogique: Inspirer aux étudiants africains l'envie de poursuivre des études scientifiques, et stopper la fuite des cerveaux de ceux qui sont déjà formés vers les pays développés.

Le dernier succès «spatial» de l'Afrique est d'avoir obtenu en 2012 l'installation en Afrique du Sud d'une grande partie du super radiotélescope international SKA. Ses antennes iront fouiller jusqu'aux confins du Big Bang et des trous noirs avec des moyens encore jamais mis en oeuvre par l'humanité.

«Africa2Moon»

Cette décision d'implanter en Afrique le SKA «prouve qu'il y a évidemment les savoir-faire et les talents ici (en Afrique), ainsi qu'un très grand intérêt», assure l'un des responsables du projet Adrian Tiplady.

Quant au projet lunaire, baptisé «Africa2Moon», «c'est certainement faisable, nous avons l'expertise pour concevoir, développer et lancer un tel vaisseau», poursuit Adrian Tiplady. L'Afrique du Sud est l'économie la plus développée d'Afrique, et elle possédait un programme nucléaire et de fusées sous le régime d'apartheid, avant l'arrivée au pouvoir de Nelson Mandela en 1994. Mais la Fondation veut faire du projet lunaire un projet panafricain.

Le projet prévoit de lancer l'étude de faisabilité d'ici fin novembre, avant la présentation du projet lors d'une conférence internationale. La maigre somme récoltée pour l'heure est une déception pour Jonathan Weltman, qui note pourtant que «la réaction des médias et de l'industrie a été extrêmement positive et encourageante».

Pourquoi la lune?

«La réaction des donneurs a été plus lente que prévu, mais elle s'est accélérée dans les premiers jours de janvier. Nous restons optimistes quant à nos chances d'atteindre notre but. Lors de cette campagne, ou grâce à d'autres appels de fonds que nous lancerons au premier trimestre».

Et à ceux qui lui conseillent de dépenser de l'argent pour lutter contre le virus Ebola au lieu de rêver à la lune, Jonathan Weltman répond que l'éducation est le meilleur investissement possible pour aider au développement de l'Afrique.

Et d'ailleurs, pourquoi la lune? Parce que, dit l'enthousiaste scientifique, chaque enfant africain pourra sortir devant chez lui, lever les yeux au ciel et partager sa fierté avec tous les habitants du continent, qui a récemment dépassé le milliard d'êtres humains.

En attendant, Africains ou citoyens du monde connectés à internet peuvent déjà prendre connaissance du projet, et même contribuer à son financement, sur http://africa2moon.developspacesa.org/

 

Source: 20minutes

Connexités:

- Israël bien décidé à prendre rang dans la conquête de l’espace

- Le Japon veut envoyer un astronaute sur la Lune d'ici 2030

- Des Chinois sur la Lune avant 2040

- Pour explorer Mars, l’Europe et la Chine veulent créer une base lunaire

Ces deux dernières décennies, les projets aérospatiaux les plus ambitieux des Etats de l'ESA ont consisté à rechercher des opportunités d'autostop: coopération avec les USA dans le cadre du programme Orion, coopération avec la Russie pour l'organisation d'un vol martien, etc...

Qui sait? Peut-être que ce seront les Africains qui nous prendront en stop?

On peut bien sûr arguer que nous avons une immense avance technologique sur eux mais quid de la volonté? Les Etats de l'ESA ne sont-ils pas en train de rejouer la fable du Lièvre et de la Tortue...

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  • 6 months later...
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La Tanzanie introduit la reconnaissance faciale dans ses aéroports

Le Département des services d'immigration de la Tanzanie (TISD) a débuté l’utilisation du système intégré de reconnaissance faciale dans les aéroports internationaux du pays. Fournie par l’équipementier Vision-Box, la technologie va renforcer les procédures d’identification des passagers.

 Nous avons davantage besoin de cette technologie pour tous nos points d'entrée terrestres, aériens et maritimes pour lutter contre la migration irrégulière qui sévit le long de nos frontières », a commenté Samuel Magweiga, commissaire aux services d’immigration de la Tanzanie.

Le système de reconnaissance faciale a été déployé à l'aéroport international de Kilimandjaro, dans le nord du pays, qui dessert les grandes villes d'Arusha et de Moshi et à l'aéroport international Julius Nyerere à Dar es Salaam, la plus grande ville du pays.

La nouvelle technologie de reconnaissance faciale intègre également les fonctions avancées d'authentification de documents. Elle est capable d’identifier les documents de voyage frauduleux tels que les passeports, les visas et les cartes d'identité.

La solution fait correspondre les informations contenues dans le document de voyage avec la capture d'image du voyageur afin de garantir une identification fiable de celui-ci.

Pour Miguel Leitmann, PDG de Vision-Box, la Tanzanie est maintenant dans une « position renforcée en adoptant la technologie biométrique automatisée Vision-Box pour le contrôle des frontières ».

En rappel, la technologie de reconnaissance faciale du fabricant Vision-Box est également déployée dans les aéroports de Kigali au Rwanda et Luanda en Angola.

 

Source: Afrique sur 7

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Le Rwanda qui était déjà bien noté par la communauté internationale pour sa politique de lutte anti-corruption s'engage dans la formation des futurs roboticiens africains.
 

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Rwanda : premier camp de formation en robotique

C’est une première au Rwanda. Un camp de formation à la robotique a réuni quelque 40 étudiants exceptionnels de 20 écoles à Kigali, dans la capitale du Rwanda.

Le « Robotics Camp Rwanda 2018 » a duré trois semaines et a été animé par des étudiants en ingénierie de l’Institut de technologie du Massachusetts.

Ce programme s’inscrit dans le cadre d’un partenariat public-privé organisé avec le soutien du département d’ingénierie de la banque de Kigali.

L’objectif du camp, promouvoir la formation en matière de sciences et de technologies.

Inciter des jeunes étudiants à réfléchir sur la transformation industrielle en Afrique, tel est le défi que le Rwanda veut relever.

“Nous les outillons avec les bonnes compétences en termes d’utilisation d’une machine et d’un robot pour résoudre un problème. Ce que nous espérons, c’est de voir certains étudiants ici présents et ceux qui participeront aux futurs camps devenir des ingénieurs en robotique et qui peuvent concevoir des robots faits au Rwanda dans des domaines tels que l’agriculture, l’aéronautique, l’ingénierie financière où le bâtiment. Voilà ce que nous espérons accomplir” a précisé Régis Rugemanshuro le PDG de la banque de Kigali Techouse

Le camp a aidé certains élèves à se rapprocher de la réalisation de leurs rêves.

“Je rêve de devenir ingénieur informaticien. Je voudrais être ingénieur en robotique parce que je crois que la robotique est le moyen le plus facile d’apporter des solutions à divers problèmes qui nous entourent” a indiqué l‘étudiante Arlette Ineza Ngabonzima.

Tout au long de cette formation, les étudiants ont appris à fabriquer des robots de base et leurs applications dans la vie quotidienne.

La science et la technologie promettent un potentiel de développement pour l‘économie du Rwanda.

 

Source: Africanews

Cet effort est à mettre en parallèle avec l'effort de formation de dronier africain et de conception de drones autochtones.

Compte tenu des limites des infrastructures, les faiblesses du réseau routier et ferroviaire pourraient être composées par un imposant trafic de drones autonomes de transports bon marché. Le Walhalla des dirigeants d'Amazon en somme.

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  • 9 months later...
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Ghana : une firme japonaise de nanotechnologie va établir une usine de nanofibres pour l’industrie pétrolière

(Agence Ecofin) - La société japonaise M-TEchX envisage de construire au Ghana une unité de production de nanofibres qui serviront à absorber les déchets issus de la production du gaz et du pétrole. C’est ce qu’a déclaré à la presse locale Hiroyoshi Sota, le PDG de M-TEchX Inc après une rencontre jeudi à Accra, avec les responsables de Ghana Standard Authority (GSA).

La GSA est une agence chargée de la maintenance de normes acceptables pour les produits et services et de saines pratiques de gestion dans les industries et les institutions publiques dans le pays.

M-TEchX compte s’appuyer sur des partenariats avec différentes entreprises locales de gestion des déchets pour obtenir la matière première nécessaire dans la production des nanofibres : les matières plastiques. Il faut noter qu’en amont, M-TEchX et la GSA avaient signé un protocole d'entente selon lequel la production devrait commencer en mars 2019.

La société nippone qui travaille actuellement à obtenir les certifications nécessaires, veut s’appuyer sur le Ghana pour pénétrer d'autres marchés de la sous-région.

Les responsables de la GSA ont fait part de leur volonté de voir M-TEchX démarrer ses activités au Ghana et ont déclaré que la production de nanofibres aiderait le pays à lutter contre les déversements d'hydrocarbures et à maîtriser les incendies dans les stations-service. Ces dernières utilisent actuellement du sable pour maitriser les incendies.

 

Source: Ecofin

Une autre signe de l'accroissement de l'engagement de l'Asie dans l'économie africaine.

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  • 2 weeks later...
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UEMOA : une plateforme d’interopérabilité des services financiers numériques en gestation

Dakar, 27 nov (APS) – La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) travaille à la mise en place d’ici à 2020 d’une plateforme numérique de transactions financières au profit des huit pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), a appris l’APS, mardi dans la capitale sénégalaise.

La vision de la BCEAO, à travers ce projet, est de mettre une infrastructure permettant les échanges de compte à compte bancaire, mais également vers des comptes non bancaires (e-money), entre tous les acteurs du système financier et des particuliers au sein de l’Union, a expliqué mardi Gisèle Keny Ndoye.

Intervenant à un forum de haut niveau sur les innovations technologiques au service de l’inclusion financière, la responsable en charge de l’inclusion financière au sein de la BCEAO a fait savoir que ledit projet sera administré par la Banque africaine de développement.

‘’C’est une mise en relation de tous les acteurs notamment les banques, les établissements financiers de paiements, les institutions de micro finance, les établissements de monnaie électronique et les sociétés de transfert rapide d’argent’’, a- t –il souligné en rappelant la volonté de la Banque centrale de procéder à une ‘’intégration de tous les instruments et canaux utilisés au niveau du système de finance digitale’’.

De fait, ‘’une mutualisation des investissements et des efforts autour de la plateforme Groupe Interbancaire monétique (GIM-UEMOA) mis en place depuis quelques années permet aux populations d’utiliser une carte bancaire et de faire des retraits où qu’elles soient dans l’Union’’, a-t-elle fait valoir.

Ainsi, a ajouté Keny Ndoye, la GIM a été retenue par les autorités de la Banque Centrale pour héberger cette future infrastructure.

Analysant les spécificités de chaque pays en matière de transaction financière, la BCEAO s’est positionnée pour faciliter le projet au nom des acteurs de l’UEMOA afin qu’ils puissent s’en approprier, a-t-elle fait remarquer.

Des rencontres ont été tenues depuis un an avec tous les dirigeants des établissements financiers impliqués dans ce projet. Le Niger sera le dernier pays visité en décembre pour boucler les 8 pays membres et terminer les concertations avec les institutions financières mais également avec les autorités de régulation des télécommunications, a-t-on appris des initiateurs.

En effet, les sociétés de téléphonie mobile auront ‘’une bonne part à jouer dans ce projet puisque le canal principal utilisé sera les télécommunications’’.

La deuxième phase du projet consistera à la réalisation d’études et la formation des parties prenantes sur la problématique de l’interopérabilité à partir du mois de décembre 2018 dans la mesure où elles sont appelées autour de groupe thématiques à définir les spécifications techniques fonctionnelles du projet.

Une étude du marché sera également réalisée avant la mise à niveau de la plateforme à l’issue d’une concertation régionale en début 2020 pour définir le plan de déploiement, le modèle économique et la tarification de ce nouvel plateforme viable.

 

Source: Agence de presse sénégalaise

Connexe: Quand un membre de la BCE compare le bitcoin à une "émanation maléfique"

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  • 1 year later...


 

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Covid, Paludisme, Bilharziose, Tabagisme : les politiques de santé publique se renforcent au Togo

Le gouvernement togolais s’est illustré ces dernières années par d’audacieuses politiques de santé publique. Pour l’OMS, le Togo est devenu le bon élève de l’Afrique de l’Ouest, et pourrait servir de modèle à ses voisins.

Premier pays africain à avoir éradiqué la maladie du sommeil

La lutte contre les Maladies tropicales négligées (MTN) est un combat de longue haleine sur le continent africain. Elles sévissent généralement dans les milieux humides, et pauvres. Onze MTN sont considérées par l’OMS comme prioritaires au Togo. La Bilharziose, par exemple, provient de vers parasites et peut avoir de graves conséquences sur l’organisme. « Nous voulons aider le Togo à éliminer la bilharziose et bien évidemment les autres maladies tropicales négligées. La lutte est sur tous les fronts », déclarait récemment une représentante de l’OMS.

Le 22 juin dernier, le pays avait remporté une victoire en éliminant la Trypanosomiase Humaine Africaine (THA), dite maladie du sommeil. Le ministre de la Santé, le Professeur Moustafa Mijiyawa, pouvait s’enorgueillir de cette avancée majeure, confirmée par l’OMS. Côté paludisme, 93 % des cas ont été enregistrés en 2018 sur le continent africain, loin devant l’Asie du Sud-Est (3,4 %) ou la Méditerranée orientale (2,1 %), avec un nombre de morts estimés à 405 000. Le paludisme serait encore au Togo la première cause de décès. L’Afrique de l’Ouest aurait enregistré la plus forte prévalence d’insuffisance pondérale pour le nouveau-né.

Champion de la lutte antitabac

Un autre fléau menace la santé publique sur le continent : le tabagisme. Sur ce terrain-là également, l’OMS a félicité les efforts du Togo en mettant à l’honneur le Professeur Vinyo Kumako, chef du Programme antitabac du ministère de la Santé. « Ce prix est un défi pour nous galvaniser à faire encore mieux et surtout à plus nous battre pour un Togo respectueux des mesures en vigueur par rapport à la consommation et à la vente du tabac et des produits dérivés », a voulu rappeler Midoamegbe AKAKPO, représentante du ministre de la Santé.

La contrebande de produits du tabac tendant à rendre les cigarettes plus abordables et à entretenir le tabagisme notamment chez les plus jeunes ou les plus démunis, le Togo s’est doté d’un système automatisé de marquage des produits (SAM) créé par la société SICPA qui devrait entrer en vigueur en septembre. Il oblige certains produits de consommation (eau, bière, cigarette etc.) à porter des vignettes OTR (Office togolais des recettes). L’objectif pour le gouvernement est de traquer le commerce illicite par la traçabilité des produits et de rendre au budget de l’Etat des financements essentiels afin d’améliorer la vie quotidienne des Togolais, en application du Protocole de l’OMS « pour éliminer le commerce illicite de tabac ».

Impossible de faire l’impasse bien sûr sur l’épidémie du Covid-19. Aujourd’hui, le pays totalise plus de 1 300 cas confirmés, presque 920 malades guéris, un peu moins de 30 décès. Selon les derniers chiffres mis en ligne par le gouvernement, la pandémie parvient à être contenue au Togo. Selon l’OMS, le continent africain, jusqu’ici le moins touché après l’Océanie, aurait même passé son pic épidémique.

Inutile pour autant de baisser la garde et de ne plus appliquer les gestes barrières, rappelle l’organisation internationale, sans quoi le continent pourrait connaître une seconde vague. Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed rappelait par ailleurs la nécessité d’améliorer et de renforcer les infrastructures médicales en Afrique. « Le Covid-19 nous a appris qu’un système de santé robuste est une question de sécurité nationale et de survie ».

 

Source : Afrique en ligne

 

 

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Brian Gitta. Diagnostic rapide du paludisme sans prise de sang

Cette année, environ 220 millions de personnes dans le monde seront frappés par le fléau du paludisme, et près d’un demi‑million – en majorité des enfants – en mourront. Toutefois, si Brian Gitta, informaticien ougandais, parvient à développer sa nouvelle technologie, ces chiffres pourraient diminuer.

La clé pour traiter efficacement le paludisme réside dans la rapidité du diagnostic. Les tests actuels requièrent un prélèvement sanguin, un microscope et une personne compétente pour l’analyse : des impératifs qui font parfois défaut dans les pays en développement. Brian Gitta et son équipe ont donc mis au point un appareil électronique portable qui livre un diagnostic fiable en moins de deux minutes, sans prise de sang. Ce nouveau test offre un avantage significatif en termes de délais et de praticité, étant donné qu’il faut au moins 30 minutes pour réaliser une analyse au microscope et qu’il est souvent nécessaire d’envoyer les prélèvements sanguins à un laboratoire dans une ville éloignée.

Pour Brian Gitta et ses collègues, l’enjeu est personnel : chaque membre de l’équipe thinkIT a souffert de cette maladie du sang affaiblissant l’organisme transmise par les moustiques. « Étant originaires d’Afrique subsaharienne, nous avons tous connu de nombreux épisodes de paludisme. Je ne pourrais pas compter le nombre de fois où j’ai contracté la maladie depuis que je suis petit », explique Brian Gitta.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, près de 80% des cas de paludisme dans le monde sont recensés dans quinze pays d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud. Près de la moitié des cas de paludisme se déclarent dans les cinq pays suivants : Nigeria (25%), République démocratique du Congo (11%), Mozambique (5%), Inde (4%) et Ouganda (4%). À l’échelle mondiale, 61% des décès dus à cette maladie surviennent chez les enfants.

La passion de Brian Gitta pour l’informatique a commencé dès l’enfance, lorsqu’il jouait à des jeux vidéo sur ordinateur. Des années plus tard, atteint de crises de paludisme chroniques, il a eu l’idée d’utiliser ses compétences en informatique pour résoudre ce problème vital.

Après cinq générations de prototypes, il est parvenu à mettre au point un instrument innovant, baptisé « Matiscope », dans lequel le patient insère son doigt préalablement nettoyé pour obtenir un diagnostic. Au moyen d’un faisceau lumineux et d’aimants, le Matiscope détecte le parasite responsable du paludisme. Lorsqu’il évolue au sein des cellules sanguines humaines, ce parasite laisse derrière lui des cristaux d’une substance appelée hémozoïne. Ces cristaux sont magnétiques, car leur noyau contient un atome de fer. Le Matiscope utilise des aimants pour détecter la présence de ces cristaux dans le sang du patient. Dans le même temps, un faisceau lumineux éclaire le doigt pour mesurer les changements de couleur, de forme ou de concentration des hématies, signes cliniques du paludisme. Les résultats sont combinés à l’aide d’une intelligence artificielle pour fournir un diagnostic rapide, en particulier au stade précoce de la maladie, lorsqu’elle est difficile à détecter. Les résultats peuvent être instantanément envoyés aux autorités sanitaires gouvernementales, aux chercheurs et aux laboratoires pharmaceutiques, afin d’améliorer les connaissances et la surveillance de la maladie.

La version actuelle du Matiscope de Brian Gitta offre un diagnostic fiable à 80%. Pour un usage efficace sur le terrain, cette fiabilité devra atteindre au moins 90%. En parallèle, il doit convaincre les professionnels de santé, ainsi que les patients, habitués aux prélèvements sanguins, que cette technologie non invasive permet d’obtenir un diagnostic tout aussi fiable à un coût moindre et beaucoup plus rapidement.

Le Matiscope est actuellement en essais cliniques de phase II menés sur plus de 300 patients pour déterminer sa fiabilité par rapport aux meilleures techniques de diagnostic existantes. Brian Gitta et son équipe ont testé jusqu’à présent plus de 50 patients dans le cadre de l’étude et poursuivent leur travail en testant d’autres sujets. Si cet essai est concluant, le dispositif sera testé sur plus de 1000 personnes, puis sur plusieurs milliers de personnes afin d’étudier son efficacité et sa tolérance. Par la suite, Brian Gitta souhaiterait fournir le Matiscope aux hôpitaux ougandais, puis aux pays voisins tels que le Kenya. En 2019, l’équipe a commencé à piloter « yotta », une plateforme qui permet de surveiller le paludisme en temps réel. Elle a inscrit dix hôpitaux et enregistré des données sur les diagnostics de la maladie, les traitements et les résultats des tests dans plusieurs endroits couverts par l’étude au cours des six derniers mois.

« Le paludisme est une maladie dont on peut guérir, à condition d’être conscient d’en être atteint. Un diagnostic précoce permet au patient de prendre rapidement les mesures qui pourront sauver sa vie et celle des autres. C’est un bonheur de pouvoir contribuer au changement dans la lutte contre le paludisme. C’est une leçon d’humilité, mais c’est également passionnant. »

 

Source : Rolex.org

 

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NIGERIA : Ikegwuonu récompensé pour son projet de réfrigérateurs alimentés au solaire

L’entrepreneur nigérian Nnaemeka Ikegwuonu fait partie des quatre lauréats du prix Waislitz Global Citizen 2020, un concours annuel qui récompense les personnes qui œuvrent à réduire la pauvreté dans le monde. Le start-uppeur a été primé dans la catégorie « eau et assainissement » pour son projet de chambre froide modulaire alimentée à l’énergie solaire.

« ColdHubs ». C’est ainsi que l’entrepreneur nigérian Nnaemeka Ikegwuonu a baptisé son invention. Il s’agit d’une chambre froide modulaire alimentée à l’énergie solaire. L’initiative vient d’être primée dans la catégorie « eau et assainissement » du concours Waislitz Global Citizen 2020. La compétition annuelle est organisée par la Fondation Waislitz, basée à Melbourne en Australie et le Global Citizen, un mouvement qui souhaite mettre fin à l’extrême pauvreté d’ici à 2030 dans le monde. Ils ont reçu le soutien de la société de médecine régénérative Mesoblast, basée aux États-Unis et en Australie et du groupe de gestion de fonds mondiaux Paradice Investment Management Pty.

Le « grand prix » du concours Waislitz Global Citizen est décerné avec une dotation de 100 000 dollars. Il est accompagné de trois prix supplémentaires de 50 000 dollars chacun, soit un total de quatre prix dans les plusieurs catégories, dont « l’environnement », et la catégorie « eau » et « assainissement ».

Un dispositif pour réduire la pollution par les déchets domestiques

Le start-uppeur Nnaemeka Ikegwuonu a reçu une enveloppe d’une valeur de 50 000 dollars de la Fondation Waislitz et de Global Citizen pour développer son projet de chambre froide modulaire fonctionnant à l’énergie solaire au Nigeria. Son innovation permet aux utilisateurs d’améliorer la conservation des aliments. « Au Nigeria, une réduction de 35 % des pertes de tomates après récolte aurait à elle seule un impact sur la carence en vitamine A pour 1,1 million d’enfants par jour », affirme Nnaemeka Ikegwuonu. Environ 6 000 tonnes de poisson sont récoltées chaque jour dans les zones rurales du delta du Niger, mais en raison du climat tropical, à peine 2 000 tonnes de poisson frais sont vendues.

Actuellement 3 517 agriculteurs et pêcheurs du Nigeria bénéficient du ColdHubs. L’entrepreneur nigérian a déjà installé 24 Hubs dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Les équipements ont déjà permis de conserver plus de 20 000 tonnes de nourriture. « Les réfrigérateurs géants ColdHub peuvent également prolonger la durée de vie des fruits et des légumes de deux à 21 jours. Ce qui permet d’augmenter les bénéfices des vendeurs et des agriculteurs de 25 % en moyenne », souligne Nnaemeka Ikegwuonu. Au moins 48 femmes ont également été recrutées pour entretenir les réfrigérateurs géants.

Bientôt de nouvelles chambres froides modulaires au Nigeria

Le start-uppeur nigérian prévoit d’installer deux nouveaux réfrigérateurs dans deux marchés de fruits et de légumes au Nigeria, grâce aux 50 000 dollars obtenus grâce au prix Waislitz Global Citizen. D’après Nnaemeka Ikegwuonu, les nouvelles installations devraient permettre d’économiser 3 285 tonnes de nourriture de plus chaque année, d’augmenter les revenus de 200 utilisateurs et de créer quatre nouveaux emplois pour les femmes. Comme les précédentes, les nouvelles chambres froides seront conçues spécifiquement pour les zones hors réseau. Elles disposeront aussi de panneaux solaires photovoltaïques. Les systèmes solaires seront installés sur les toits pour produire suffisamment d’électricité. L’électricité produite et stockée dans des batteries de haute capacité permettra d’alimenter les unités dans toutes les conditions météorologiques, tout en fournissant une réfrigération fiable et autonome 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

L’entrepreneur nigérian Nnaemeka Ikegwuonu propose un modèle d’abonnement à la carte. Les nouveaux utilisateurs, paieront comme les anciens, un forfait journalier d’un dollar pour chaque caisse de nourriture qu’ils stockent.

 

Source : Afrik21

 

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Majik Water: à 27 ans, Beth Koigi réinvente le processus d'accès à l'eau potable au Kenya

(Agence Ecofin) - « Si vous avez de l’air, vous pouvez avoir de l’eau potable » : c’est la crédo de l’entreprise, Majik Water, qui utilise de l'énergie durable pour transformer l'air en eau. À son actif, plus de 5 prix remportés dans des compétitions entrepreneuriales, parmi lesquels EDF Pulse, MIT Water Innovation ou Oxford Innovation.

Tout a été minutieusement pensé dans l'invention de Beth Koigi. D'ailleurs, le mot Majik tire son sens du Swahili Maji (eau) et Kivuana (récolte). L'appareil utilise un système de récupération des goûtes d'eau provenant de l'atmosphère, et fonctionne grâce aux panneaux solaires. Pour développer son invention, elle se rend aux États-Unis où le projet est approuvé par l'université Singularity de la Silicon Valley. C'est alors qu'elle perfectionne son invention aux côtés de Clare Sewell et Anastasia Kaschenko, ses associées. Aujourd'hui, l'entreprise est située dans le centre climatique de Nairobi. Ses générateurs d'eau ont une capacité de filtration estimée à 10 litres d'eau par jour.

L'aventure de Beth Koigi commence en 2012, lorsqu'elle quitte le cocon familial pour aller poursuivre ses études à l'université de Chuka, à Nairobi. Sur les lieux, elle remarque la coloration marron de l'eau qui s'écoule des robinets. Inspirée par son père et ses frères qui conçoivent tous des systèmes d'approvisionnement en eau, la jeune femme décide de concevoir un filtre à eau qui va permettre aux étudiants de son campus d'avoir accès à l'eau potable. Son invention est un véritable succès. Beth Koigi distribue plus de 5000 litres d'eau. Elle a alors tout juste 21 ans.

Majik Water est avant tout, une solution à un problème d'ordre social. Au Kenya, 12 millions de personnes n'ont pas accès à l'eau potable. Mais Beth Koigi est une visionnaire; elle souhaite conquérir le monde avec son invention. En effet, la pénurie d'eau et les maladies causées par les eaux infectées touchent plus d'un demi milliard de personnes dans le monde. Pour cela, elle sait qu'elle doit adapter le prix de son appareil aux populations les plus pauvres. Un obstacle qu'elle compte bien braver.

Aujourd'hui, consciente de la valeur de son projet, Beth Koigi peut désormais tendre la main vers les investisseurs pour commercialiser son invention. Sa vision d'ici à 2 ans : implanter des stations d'approvisionnement en eau potable dans les milieux défavorisés.

 

Source : Agence Ecofin
 

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«Si vous avez de l’air, vous pouvez avoir de l’eau potable», résume souvent la Kényane de 29 ans lors des conférences ou des concours auxquels elle participe. Beth Koigi est une habituée des podiums. En France, son innovation a remporté le prix EDF Pulse Africa. En Angleterre, l’Académie royale d’ingénierie l’a placée parmi les finalistes pour l’Afrique, tandis qu’aux États-Unis, sa solution a remporté la seconde place du prix de l’innovation dans le domaine de l’eau, organisé par le prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT).

La Kényane a réussi à défier les éléments en transformant de l’air en eau potable. Son appareil futuriste, baptisé Majik Water, capte l’humidité atmosphérique à l’aide de matériaux déshydratés semblables à des éponges. Des panneaux solaires viennent ensuite chauffer la matière et former de la vapeur d’eau qui, une fois condensée, est filtrée pour se muer en eau potable.

 

Source : Heidi News

 

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AFRIQUE : Amazon rachète «Zoox» la startup dirigée par la sénégalaise Aicha Sarr : AFRICA

Amazon fait l’acquisition de Zoox, une startup qui développe des voitures autonomes. D’après les rumeurs, cette acquisition aurait coûté plus de 1 milliard de dollars. Amazon, déjà présent dans de nombreux domaines, a comme principales activités : le cloud et le e-commerce. Mais depuis quelques années, le constat est que le géant américain souhaite également faire partie des acteurs majeurs dans les véhicules autonomes. En effet, Amazon a annoncé avoir fait l’acquisition de la startup Zoox, spécialisée dans les voitures autonomes et dirigée par la Sénégalaise Aicha Sarr Evans.

Le coût de l’acquisition reste inconnue mais des sources fiables déclarent que Amazon aurait déboursé plus d’un milliard de dollars pour faire l’acquisition de cette entreprise qui totaliserait 1 000 employés.

Dans le cadre de cet accord, Zoox continuera d’opérer comme une entité indépendante, sous la direction de ses actuels dirigeants, Aicha Sarr Evans, CEO, et Jesse Levinson, co-fondateur et CTO. Les rumeurs avaient évoqué la possibilité que les véhicules autonomes de Zoox soient intégrés dans le service de livraison d’Amazon. Néanmoins, dans le communiqué de l’entreprise, c’est le service de taxis sans chauffeurs imaginé par Zoox qui est souvent évoqué.

« Cette acquisition renforce l’impact de Zoox sur l’industrie de la conduite autonome », a déclaré Aicha Sarr Evans, PDG de Zoox. « Nous avons fait de grands progrès avec notre approche spécialement conçue pour une mobilité sûre et autonome, et notre équipe exceptionnellement talentueuse travaillant chaque jour pour réaliser cette vision. Nous avons maintenant une opportunité encore plus grande de réaliser un avenir entièrement autonome. »

« Depuis la création de Zoox il y a six ans, nous nous sommes concentrés sur notre approche fondamentale de la mobilité autonome », a, quant à lui, indiqué Jesse Levinson, cofondateur de Zoox et directeur technique. « Le soutien d’Amazon accélérera considérablement notre chemin vers la fourniture de transports sûrs, propres et agréables dans le monde. »

Amazon, nouveau concurrent de Waymo ?

Ce n’est pas la première fois qu’Amazon investit dans les voitures autonomes. Comme l’indique le site The Verge, Amazon a investi dans Aurora Innovation, une société spécialisée dans ce domaine qui était dirigée par d’anciens employés de Google et de Tesla.

En tout cas, en faisant l’acquisition de Zoox, Amazon renforce sa présence dans ce domaine, et devient même un concurrent d’Alphabet qui, via sa filiale Waymo, développe des voitures autonomes ainsi qu’un service de taxis sans chauffeurs.

 

Source : Camer.be

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