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USA - Rumeurs, controverses, polémiques & criailleries


Messages recommandés

7 minutes ago, Alexis said:

Bonne question. Juste quelques idées :

- L'influence du Canada voisin, peut-être :happy:

- Très grande immigration récente en Californie depuis le Mexique voisin, augmentant mécaniquement les inégalités puisque le plus gros des nouveaux venus sont pauvres

Au demeurant, est-ce une différence tellement criante, ou une simple nuance ? 

Ce sont des réalités différentes: la Californie, c'est un pays vaste et peuplé en soi, avec donc des réalités beaucoup plus nombreuses et contrastées, moins de moyens proportionnellement par habitant, des contraintes géographiques plus importantes (une bonne partie de l'Etat est aride ou désertique, les zones urbaines sont gigantesques....), des continuités historiques différentes (n'oublions pas par exemple que la richesse à un moment donné dépend en partie de l'accumulation sur des générations).... Les réalités qu'on observe dans les deux Etats au nord de la Californie sont celles de zones infiniment moins peuplées, et très particulières si on se concentre seulement sur les villes de Seattle et Portland qui, comme San Francisco, ont tendance à être CSP++, à concentrer toute leur attention sur les couches favorisées, surtout dans les "professional class" et "creative class" et pour les étudiants, à reléguer en grande banlieue ou en zone rurale leurs couches plus modestes (et celles qui restent en ville subissent beaucoup de contraintes).... Bref, ce qu'on observe dans un tas d'autres coins (notamment le corridor technologique autour de Boston, ou ce qu'on voit à Dallas et Austin au Texas....). C'est la politique "liberal"/democrat version Clinton (et Tony Blair), qui voit la réalité économique, sociale, culturelle et politique s'implanter de façon très contrastée dans la géographie humaine, concentrant l'élite en centre-ville (coexistant plus ou moins avec une portion de prolos et déclassés qui subissent des coûts de vie très élevés mais doivent rester là pour le taf ou l'espoir -souvent vain- d'un futur) et dégageant le reste hors des murs (avec une partie de l'élite, surtout conservatrice, qui continue à préférer la banlieue pavillonnaire, tout aussi exclusive). 

 

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il y a 43 minutes, Tancrède a dit :

mais ce sont les capitales de la PC culture avec Berkeley:

Merci pour la réponse. J'étais totalement à côté de la plaque.

 

il y a 44 minutes, Tancrède a dit :

Il y a au moins 4 grandes "régions culturelles" aux USA

Quelles sont les ressources qui me permettrait d'avoir les connaissances de bases dans ce domaine?

 

il y a 44 minutes, Tancrède a dit :

les invraisemblables événements qui ont eu lieu au Evergreen State College devraient en témoigner, tout comme l'histoire des deux nanas (blanches et on ne peut plus "liberals") qui se sont faites fermer leur petit commerce naissant de tacos/burritos parce que, selon une meute hystérique de bien-pensants, c'était de la "cultural appropriation"

Autant en matière de "cultural appropriation", j'étais au fait via notamment une agression d'un blanc à dreadlocks par une Afro-américaine, autant Evergreen State College est ahurissant.

Ce qui n'est pas rassurant et que ces mouvements ensuite influencent l'Europe, et dans ces cas-là, c'est une engeance. Cela va-t-il entraîner le déclin de l'éducation américaine et de la puissance américaine pour de bon (je sais que d'après toi elle est déjà bien engagée mais la double pensée du sommet de la pyramide permet de donner le change)?

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18 minutes ago, SinopeMT said:

 

Autant en matière de "cultural appropriation", j'étais au fait via notamment une agression d'un blanc à dreadlocks par une Afro-américaine, autant Evergreen State College est ahurissant.

Ce qui n'est pas rassurant et que ces mouvements ensuite influencent l'Europe, et dans ces cas-là, c'est une engeance. Cela va-t-il entraîner le déclin de l'éducation américaine et de la puissance américaine pour de bon (je sais que d'après toi elle est déjà bien engagée mais la double pensée du sommet de la pyramide permet de donner le change)?

A mon sens, en terre anglo-saxonne, ce déclin va aller plus vite, ou se voir plus vite, en raison du modèle économique de l'enseignement supérieur, très coûteux, produisant de faibles retours sur investissement, voire des retours négatifs, pour une majorité toujours plus grande d'étudiants qui se retrouvent avec un monceau de dette le plus souvent impayable ou handicapant pendant des périodes de temps toujours plus longues (c'est aussi vrai au Canada et au Royaume-Uni, en passant), aux âges où on est censé risquer, entreprendre, faire des erreurs, commencer à accumuler du capital.... Le tout dans un contexte économique qui ne laisse de telles opportunités qu'à une part infiniment plus réduite de la population qu'auparavant. Les pays scandinaves, où c'est souvent encore plus catastrophique dans ce registre de ce qui est enseigné (et l'Allemagne, mais je ne connais pas le modèle économique de ses facs), sont moins sensibles à ce phénomène vu que les études supérieures y sont gratuites ou au pire peu chères. Les universités américaines, sauf pour l'archi top du top d'entre elles (et encore: ça dépend du diplôme, des relations formées, et de ce qu'on en a tiré), sont un sésame nécessaire pour la forme (un tampon social) déconnecté de la valeur de ce qui y est enseigné (hors filières "techniques"), et surtout ne valant pas le coût consenti. Faut le dire clairement: tout ce qu'on met dans le registre des "Humanités", et une bonne partie des sciences sociales, ne valent rien depuis 2-3 décennies aux USA, au Canada, au RU, en Allemagne et dans les pays Scandinaves (et par chez nous, c'est pas mieux, mais c'est pas cher): idéologisé au maximum, abêtissant, cela ne forme plus des esprits, des citoyens,  des structures mentales, des cadres de pensée ou des vrais chercheurs. 

Quote

Quelles sont les ressources qui me permettrait d'avoir les connaissances de bases dans ce domaine?

Pour la base "historique": comment les grandes tendances culturelles américaines (en partie traduites dans la géographie, mais aussi présentes un peu partout, de manière plus diluée, selon les groupes étudiés) ont commencé à se constituer à partir des diverses composantes des premières migrations européennes:

https://en.wikipedia.org/wiki/White_Americans#Culture

Un aperçu traditionnel et générique des aires concernées, selon diverses visions:

american-culture-map.png

tumblr_nas4iyEyCD1s6c1p2o1_500.jpg

b1898e5d9c4c95f6802358fd6a8ca512.png

Une analyse qui en vaut une autre:

http://uk.businessinsider.com/the-11-nations-of-the-united-states-2015-7?r=US&IR=T

11-nations.jpg

Modifié par Tancrède
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A propos de la dernière proposition de "réforme" (disons clairement coupures) du système de santé US, voici un florilège des derniers arguments des républicains (GOP) pour tenter de la défendre.

Attention aux âmes sensibles, préparez le pot pour vomir :mechantc:

 

  • En gros, "les 22 millions d'Américains ne "perdraient" leur couverture santé, ils "choisiraient" seulement la liberté de "s'en passer"."
  • "Il faut choisir entre un nouvel iPhone et l'assurance santé" ... rappel , le prix moyen c'est 700$ vs 10345$

  • "c'est pas grave de perdre l'assurance santé, on va tous mourir de toute façon" (sic)

C'est un effort désespéré...
Les frères Koch ont un tel pouvoir de chantage sur les élus Républicains ?
Autant se tirer une balle, ça sera plus rapide et moins douloureux que de défendre un torchon pareil...

Source:

https://thinkprogress.org/cornyn-trumpcare-choosing-not-losing-24ad96f6ef8c

 

Citation

In response to a tweet from Mic’s Emily Singer accusing Cornyn of viewing “22 million people losing health care as a fair trade for maybe 250K jobs,” Cornyn said “losing” is the wrong word to use, adding in a subsequent tweet that “people will buy what they value.”

 

Citation

In other words, under Trumpcare, millions of people would fall victim to Medicaid cuts or would be priced out of the insurance market altogether. But according to Trumpcare supporter Sen. John Cornyn (R-TX), losing access to affordable health insurance is simply a byproduct of freedom.

Citation

Chaffetz suggested low-income people forego new iPhones and purchase coverage instead.

“And you know what? Americans have choices, and they’ve gotta make a choice,” Chaffetz said. “And so maybe rather than getting that new iPhone that they just love and they want to go spend hundreds of dollars on that, maybe they should invest in their own health care. They’ve gotta make those decisions themselves.”

The cost of a new iPhone 7 without a contract is roughly $700. By comparison, the per-capita cost of health care in the U.S. last year was $10,345.

Citation

Other approaches have included accusing liberals of “hysteria” for pointing out the well-understood connection between people losing health insurance and mortality rates, and arguing that losing coverage is no big deal since “we’re all going to die” anyway.

 

 

 

Modifié par rogue0
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12 minutes ago, rogue0 said:

 

C'est un effort désespéré...
Les frères Koch ont un tel pouvoir de chantage sur les élus Républicains ?
 

 

Eux et un tas d'autres: un méga donneur républicain texan bien connu a dit la semaine dernière, au nom de ses pairs, lors d'un de ces vastes sommets où les élus viennent voir leurs maîtres, que l'accès à la tire-lire ("piggy bank", dans le texte) serait fermé tant que les dits donneurs ne verraient pas "d'action". ca résume beaucoup non seulement les rapports de force réels et les préoccupations des politiques, mais aussi le degré d'impunité que ces gens ressentent, s'ils ne s'embarrassent même plus de déguiser de telles paroles. 

Quote

 

Chaffetz suggested low-income people forego new iPhones and purchase coverage instead.

“And you know what? Americans have choices, and they’ve gotta make a choice,” Chaffetz said. “And so maybe rather than getting that new iPhone that they just love and they want to go spend hundreds of dollars on that, maybe they should invest in their own health care. They’ve gotta make those decisions themselves.”

The cost of a new iPhone 7 without a contract is roughly $700. By comparison, the per-capita cost of health care in the U.S. last year was $10,345.

 


 

Ca fait un bail qu'il l'a sortie, celle-là.... Lui qui geignait ces deux dernières semaines pour un supplément de 30 000$ par an pour les élus (sur un revenu de 178 000 dollars/an), pour qu'ils puissent s'offrir un logement à Washington. 

5 minutes ago, collectionneur said:

Mais qui gagne ces fameux frères Koch dans l'affaire ?

Moins d'impôts, moins de règles pour leurs businesses, moins de risques juridiques (eux qui polluent beaucoup), moins de contre-pouvoirs des consommateurs/locaux/contribuables normaux, plus de contrôle sur les gouvernants et une satisfaction idéologique (ils sont très versés sur la politique, dans leur petite bulle depuis 40 ans, se disant "libertariens", quand ça les arrange). 

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Le contrôleur de l'éthique a la maison blanche a (finalement) démissionné de son poste.

C'était l'un des rares a affronter publiquement les conflits d'intérêts de l'administration.

Cela suit la démission d'une autre responsable éthique (pour les entreprises ou les consommateurs je ne me souviens plus, annoncé a posteriori sur linkedin)

https://www.washingtonpost.com/amphtml/politics/federal-ethics-chief-who-clashed-with-white-house-announces-he-will-step-down/2017/07/06/4732c308-624c-11e7-a4f7-af34fc1d9d39_story.html

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Il y a 3 heures, SinopeMT a dit :

Deuxième interrogation: Vu d'ici, l'Etat de Washington et notamment Seattle ainsi que Portland dans l'Oregon semblent être les régions les plus progressistes et libérales tout en étant moins soumises aux excés du PC (Political Correctness), il semble également que les inégalités y sont moins fortes qu'ailleurs: comment expliquer ces différences avec par exemple SF et la Silicon Valley qui sont au contraire une terre de contraste phénoménale?

Pour entrer dans le détail, je m'étais intéressé à Seattle il y a quelques temps :

Le 7/6/2015 à 12:35, Wallaby a dit :

http://www.seattle.gov/council/issues/PreschoolforAll/default.html (15 mai 2015)

Un des grands projets du maire de Seattle, le programme "école maternelle pour tous" qui vise à en généraliser l'accès aux enfants de 3 et 4 ans.

http://blog.seattlepi.com/seattlepolitics/2015/01/30/a-bold-proposal-break-up-seattle-school-district/ (30 janvier 2015) et http://rainiervalleypost.com/separate-but-equal-lawmakers-propose-splitting-seattle-schools-into-two-districts/ (7 février 2015)

Alors que les résultats scolaires laissent à désirer, deux députés proposent pour y remédier, de couper en deux le district scolaire de Seattle qui est le plus grand de l'État et qui contient à peu près deux fois plus d'élèves que le suivant. L'idée est de rapprocher l'administration du terrain pour la rendre plus efficace.

Les critiques répondent que cela risque de multiplier par deux certaines dépenses, et que cela créera une ségrégation encore plus forte entre le sud et le nord.

Les données de 2010 montrent qu'il n'existe aucune école classée "4" ou "5" dans le sud, sur une échelle de 1 à 5 par ordre croissant des résultats scolaires.

Dans l'ensemble de la ville, 40% des enfants noirs contre 4% des enfants blancs sont dans une école classée 1.

 

Le 5/6/2015 à 13:06, Wallaby a dit :

http://grist.org/cities/seattles-smart-plan-to-remake-its-streets/ (5 juin 2015)

La ville de Seattle atteint une limite de congestion routière, c'est à dire que le moindre incident génère des bouchons, une situation aggravée par le fait que la ville est un chapelet d'îles reliées par des ponts qui sont autant de goulots d'étranglement. Donc un nouveau plan de transport est lancé, qui mettra l'accent surtout sur la fréquence et les couloirs de bus. Cela ne peut être qu'une phase de transition en attendant la création d'un véritable réseau ferré régional pour relier le centre avec les banlieues, qui pour l'instant tarde à s'organiser, car le parlement du Washington, qui devrait être mis à contribution est très pingre.

Il y a aussi un volet cycliste et piéton. Sur ce dernier aspect voir l'article suivant.

http://seattlegreenways.org/blog/2015/06/04/underfunded-equity-priority-safe-routes-school/ (4 juin 2015)

Seattle Greenways est une association qui milite pour les piétons. L'article rappelle que les écoles de la ville accueillent les enfants des classes sociales les plus modestes : 38% ont une allocation de cantine scolaire et 14% sont sous le seuil de pauvreté.

Les enfants pauvres vont à l'école à pied, d'où l'importance de sécuriser les itinéraires. D'autre part il est suggéré qu'en supprimant la barrière de l'insécurité piétonne, on pourrait augmenter le nombre d'enfants piétons et prévenir l'obésité.

Il faudrait donc investir dans la répression des excès de vitesse, les trottoirs, les passages piétons, les ralentisseurs, la signalisation, etc.

D'autre part on pouvait remarquer sur la carte fournie par Tancrède l'autre jour que l'Etat de Washington était classé en bleu foncé : c'est à dire que le prix du logement y est en moyenne cher.

Le 17/6/2017 à 17:31, Tancrède a dit :
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29 minutes ago, Wallaby said:

D'autre part on pouvait remarquer sur la carte fournie par Tancrède l'autre jour que l'Etat de Washington était classé en bleu foncé : c'est à dire que le prix du logement y est en moyenne cher.

Et encore plus parce que, étant une grande ville en vue, et une bonne partie de sa périphérie pavillonnaire y étant associée, toutes deux sont l'objet d'une forte spéculation qui implique ainsi une proportion conséquente de "ghost buildings" et "ghost neighbourhoods",  achetés par des fonds anonymes et de l'argent d'un peu partout, qui font monter les prix au point qu'ils en deviennent sans rapport (de très loin) avec la réalité socio-économique de la région, impactent la qualité de vie pour des portions croissantes de population, impactent les petits commerces.... La confrontation directe entre l'économie mondialisée et l'économie locale/nationale se voit ainsi fortement dans les villes (pour peu qu'on veuille bien regarder ces indicateurs au lieu des habituels) qui deviennent ainsi très duales, entre l'élite "mondialisée"/"modernes" (concepts abstraits, aussi sociaux et économiques qu'esthétiques et psychologiques) et le reste. Ce contraste, quand on compare les villes actives à leur hinterland, est encore plus grand, et si on regarde celui entre ces zones urbaines et les zones rurales, c'est le jour et la nuit. 

C'est là où l'on voit aussi les grandes limites de la gauche institutionnelle et des "liberals" des grandes villes: ces gens des villes "hip", modernes, mondialisées.... Qui votent Hillary et ne considèreraient jamais voter conservateur, qui sont plus ou moins à fond dans l'idéologie "social justice", surtout dans ses aspects cosmétiques ("racial issues", "gender issues", mariage gay, LGBTQ....), ne se préoccupent guère des questions économiques, en tout cas pas au point de risquer quoique ce soit, et surtout pas de parler trop fort de l'argent en politique, de la place du big business... J'ai lu récemment une série d'articles datant de 2013 qui décrivaient très bien cette évolution dans ce qui est considéré le coeur historique de la gauche aux USA, la région de Boston, son corridor technologique, sa surconcentration d'institutions de recherche et d'enseignement.... Même évolution, avec un maire qui se dit progressiste depuis toujours: gentrification accélérée, explosion des coûts de vie, tapis rouge aux investisseurs à qui on autorise tout, PC culture surdéveloppée, moule de plus en plus unique pour les habitants (jeunes, éduqués, aisés, jobs top niveau) et.... Fermez-la les prolos et dégagez le paysage! 

 

 

EDIT: ces derniers posts (la page présente, et en fait une partie de la page précédente) informatifs sont un peu sérieux pour le topic, et en fait assez factuels.... Les modos devraient-ils les déplacer sur le fil "USA"? 

 

 

 

Modifié par Tancrède
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Il y a 20 heures, Tancrède a dit :

Un aperçu traditionnel et générique des aires concernées, selon diverses visions:

Merci. J'aime les cartes.

 

Il y a 19 heures, g4lly a dit :

Il faut croire que le billet vert est une drogue dure.

Et ça ne date pas d'hier, puisque le billet vert ne fait que prendre le relais de l'or.

Comme disait Alphonse (non, @Boule75 je ne parle pas de toi :tongue:)

Citation

La soif de l'or - auri sacra fames - est devenue tellement impérieuse au jour d'aujourd'hui, que beaucoup de gens n'hésitent pas, pour se procurer des sommes, à employer le meurtre, la félonie, parfois même l'indélicatesse.

 

Il y a 18 heures, Tancrède a dit :

Eux et un tas d'autres: un méga donneur républicain texan bien connu a dit la semaine dernière, au nom de ses pairs, lors d'un de ces vastes sommets où les élus viennent voir leurs maîtres, que l'accès à la tire-lire ("piggy bank", dans le texte) serait fermé tant que les dits donneurs ne verraient pas "d'action". ca résume beaucoup non seulement les rapports de force réels et les préoccupations des politiques, mais aussi le degré d'impunité que ces gens ressentent, s'ils ne s'embarrassent même plus de déguiser de telles paroles. 

Moi je suis toujours intéressé par l'aspect technique des choses. Et puis la modernisation technologique menant à de meilleures performances, j'y crois. Surtout quand le modèle de base est une invention bien de chez nous.

Tu crois qu'avec une lame au carbone :huh: ?

guillotine-france.jpg

 

Il y a 17 heures, Tancrède a dit :

EDIT: ces derniers posts (la page présente, et en fait une partie de la page précédente) informatifs sont un peu sérieux pour le topic, et en fait assez factuels.... Les modos devraient-ils les déplacer sur le fil "USA"? 

Je vote Pour. :smile:

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Il y a 2 heures, Alexis a dit :

Merci. J'aime les cartes.

Merci

Moi j'aime leurs Dessous.

(dérapage assumé, ne me décevez pas :biggrin:
une pensée à feu Jean-Christophe Victor)

<mode coming out ON>

Blague à part, je prend toujours mon pied à démonter les cartes (et surtout la légende, et les échelles de couleur) , pour m'assurer qu'il n'y ait pas (trop) de manipulation...
C'est grave docteur ?

</coming>

 

Il y a 21 heures, Tancrède a dit :

Eux et un tas d'autres: un méga donneur républicain texan bien connu a dit la semaine dernière, au nom de ses pairs, lors d'un de ces vastes sommets où les élus viennent voir leurs maîtres, que l'accès à la tire-lire ("piggy bank", dans le texte) serait fermé tant que les dits donneurs ne verraient pas "d'action". ca résume beaucoup non seulement les rapports de force réels et les préoccupations des politiques, mais aussi le degré d'impunité que ces gens ressentent, s'ils ne s'embarrassent même plus de déguiser de telles paroles. 

Pour relancer un peu de polémique sur ce fil (qui ressemble au fil USA tiens :tongue:), à mon avis, le système politique américain sous sa forme actuelle est condamné : je vois 2 voies politiques pour les années à venir:

  • Poursuite de la tendance actuelle.
    Mainmise totale du corporate sur la vie politique (amplification de : Citizen United +++, achat direct de vote du Congrès, manipulation ciblée des électeurs via le big data).
    A ce rythme, ce ne sera plus seulement les Disunited States, ça sera les Corporate States of America
    https://theintercept.com/2015/07/30/politicians-admitting-obvious-fact-money-affects-vote/
    http://www.motherjones.com/politics/2010/10/congress-corporate-sponsors/
     
  • Révolte des électeurs.

    Cependant, si j'ai bien compris les institutions US, elle n'a aucune chance d'aboutir avec la Constitution actuelle, et l'équilibre du pouvoir actuel ?
    Comment renverser la décision Citizens United (déplafonnement des donations d'argent par les entreprises, via les super PAC, avec la blague que ce n'est pas censé supporter un candidat particulier) avec cette Cour Suprême ?
    (qui devrait être d'ici 2020 totalement verrouillée par des juges corporate et archi-conservateurs ? Et nommés à vie pour 20-30 ans...)
    Alors que la corruption des hommes politique est un rare sujets bipartisan ? https://www.nytimes.com/interactive/2015/06/02/us/politics/money-in-politics-poll.html?_r=0

    On leur envoie Jean Luc M. pour les aider dans leur regime change / pour libérer les USA de leur "oppresseurs" ? 
    Le 250ème anniversaire de l'intervention de Rochambeau / Lafayette n'est plus très loin après tout :tongue:
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il y a 4 minutes, rogue0 a dit :

Moi j'aime leurs Dessous.

(dérapage assumé, ne me décevez pas :biggrin:
une pensée à feu Jean-Christophe Victor)

Allez, puisque tu aimes les dessous :happy: je vais poster pour toi quelques images de... 

... Hmmm réflexion faite, non. Sais pas pourquoi, mais je le sens moyen moyen avec la Modération. :unsure:

 

il y a 4 minutes, rogue0 a dit :

Pour relancer un peu de polémique sur ce fil (qui ressemble au fil USA tiens :tongue:), à mon avis, le système politique américain sous sa forme actuelle est condamné : je vois 2 voies politiques pour les années à venir:

Mon pari personnel serait que ça continue comme ça, jusqu'au moment où ça cessera.

-n-4955-timbre-jacques-ii-de-chabannes-s

Cesser comment ? Difficile à prévoir. Y a l'option Bernie ou Bernie-like à la Trump Sanders House, l'option désordre persistant voire continuellement aggravé menant à telle perte de confiance que la première option en est facilitée...

Vous dites ? Dans ce sens - il est vrai limité - le début de la fin pourrait avoir déjà commencé ? Eh bien... peut-être.

 

il y a 4 minutes, rogue0 a dit :

On leur envoie Jean Luc M. pour les aider dans leur regime change / pour libérer les USA de leur "oppresseurs" ? 
Le 250ème anniversaire de l'intervention de Rochambeau / Lafayette n'est plus très loin après tout :tongue:

Oui, mais... avec ou sans cravate ?

 

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26 minutes ago, Alexis said:

 

Oui, mais... avec ou sans cravate ?

 

Pour être sûr, faut l'envoyer un vendredi: on sait de manière certaine que c'est "casual friday", donc pas de cravatte, et personne ne s'offusquera. L'art de la stratégie inclue l'attention aux détails.... 

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Le portrait de la petite chaîne TV qui monte, qui monte ... chez les conservateurs : alias One America News

Alors que Fox News se présente juste comme biaisé (cad qu'il peut mentionner en passant les camps opposés aux (archi)conservateurs, ne serait ce que pour les ridiculiser), One America News tombe directement dans la case propagande : cad qu'il ne mentionne même plus l'existence de points de vue alternatifs (ironie inside) aux archiconservateurs:

http://www.msn.com/en-us/news/us/an-inside-look-at-one-america-news-the-insurgent-tv-network-taking-‘pro-trump’-to-new-heights/ar-BBDObJd?li=AA4ZnC&ocid=spartanntp

(je n'ai pas mis le lien wapo, car paywall :/
Quelqu'un a un abonnement à partager avec AD.net ? :tongue:)

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Le 06/07/2017 à 17:40, Tancrède a dit :

A mon sens, en terre anglo-saxonne, ce déclin va aller plus vite, ou se voir plus vite, en raison du modèle économique de l'enseignement supérieur, très coûteux, produisant de faibles retours sur investissement, voire des retours négatifs, pour une majorité toujours plus grande d'étudiants qui se retrouvent avec un monceau de dette le plus souvent impayable ou handicapant pendant des périodes de temps toujours plus longues (c'est aussi vrai au Canada et au Royaume-Uni, en passant), aux âges où on est censé risquer, entreprendre, faire des erreurs, commencer à accumuler du capital.... Le tout dans un contexte économique qui ne laisse de telles opportunités qu'à une part infiniment plus réduite de la population qu'auparavant. Les pays scandinaves, où c'est souvent encore plus catastrophique dans ce registre de ce qui est enseigné (et l'Allemagne, mais je ne connais pas le modèle économique de ses facs), sont moins sensibles à ce phénomène vu que les études supérieures y sont gratuites ou au pire peu chères. Les universités américaines, sauf pour l'archi top du top d'entre elles (et encore: ça dépend du diplôme, des relations formées, et de ce qu'on en a tiré), sont un sésame nécessaire pour la forme (un tampon social) déconnecté de la valeur de ce qui y est enseigné (hors filières "techniques"), et surtout ne valant pas le coût consenti. Faut le dire clairement: tout ce qu'on met dans le registre des "Humanités", et une bonne partie des sciences sociales, ne valent rien depuis 2-3 décennies aux USA, au Canada, au RU, en Allemagne et dans les pays Scandinaves (et par chez nous, c'est pas mieux, mais c'est pas cher): idéologisé au maximum, abêtissant, cela ne forme plus des esprits, des citoyens,  des structures mentales, des cadres de pensée ou des vrais chercheurs.

 

 

Aurais-tu des informations plus précises et détaillées sur la Scandinavie ? Ta déclaration semble sans appel alors que les universités scandinaves ont au contraire une assez bonne réputation en termes de qualité de la formation.

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23 hours ago, Chronos said:

 

Aurais-tu des informations plus précises et détaillées sur la Scandinavie ? Ta déclaration semble sans appel alors que les universités scandinaves ont au contraire une assez bonne réputation en termes de qualité de la formation.

Je parle des Humanités en particulier, pas de "'l'enseignement" en général, avant toute chose: les disciplines techniques, moins perméables à diverses formes de discours idéologique/interprétatif, se portent très bien, quoique -et ce serait plus vrai aux USA pour diverses raisons (dont le modèle économique qui encourage les facs à prolonger les études très payantes), mais je cherche sur ce sujet- je lis ici et là pas mal de trucs sur le fait qu'on aurait tendu, ces dernières décennies, à faire en 4 ou 5 ans ce qui était jadis fait en 3. Ensuite, je ne l'ai peut-être pas exprimé assez clairement, mon autre caveat est que j'envisage ici les études supérieures en relation à leur coût, soit la rentabilité de l'investissement: le jugement sur le bénéfice des études est donc porté en ce sens, si bien qu'il est par exemple devenu d'usage en terre anglo-saxonne (là où les études tendent à être payantes et très chères, impliquant un niveau souvent significatif d'endettement) de pointer du doigt les diplômés (et surtout les diplômées, vu que les femmes sont démographiquement très majoritaires dans ces filières) de "gender studies", sociologie, psycho, littérature qui se retrouvent avec un monceau de dette et aucun job permettant de les payer. 

Voilà pour le cadre: pour le contenu des disciplines pointées, je me réfère en fait à un certain nombre d'enseignants plus ou moins connus qui s'élèvent depuis longtemps pour certains, mais surtout depuis une petite dizaine d'années, contre l'évolution non seulement des universités (surtout nord américaines), mais aussi des filières et matières elles-mêmes, de l'approche autant que de la méthode, des contenus choisis et omis autant que de "l'esprit" qui présiderait à cette définition des programmes et à la façon de les enseigner, que beaucoup croient très liés au militantisme très idéologique constaté dans le monde universitaire et à une forme de "zeitgeist" chez leurs anciens, qui teinte fortement le débat actuel sur certaines questions (race, sexe, religion, capitalisme....) souvent résumées/résumables sous l'expression ombrelle de "Social Justice". Très loin même des pires soixante-huitards, sauf peut-être les plus idéologiques, "diplômés" sont ainsi pointés du doigt par les enseignants que je mentionne comme étant peu aptes au dialogue, peu ouverts à d'autres opinions, extrêmement braqués sur le très étroit faisceaux d'opinions qui leur ont été enfoncés dans le crâne, et, plus grave que tout, assez ignorants en général de tout ce qui ne cadre pas exactement avec ce que ces profs qualifient de "dogme". J'ai essayé de couvrir un assez vaste panel de profs, des plus militants de longue date (années 70) aux plus récents (dont certains pourraient être vus comme appartenant à cette nouvelle "église", jusqu'à ce qu'ils disent le mot de trop), afin d'éviter autant que faire se peut de me laisser trop convaincre par des aigris, les habituels tenants par principe du "c'était mieux avant"... Et j'ai pas mal samplé les formes de discours qu'on entend chez les étudiants actuels (évidemment surtout les militants, qui s'expriment plus) et leurs meneurs dans le corps enseignant. 

Si ces choses semblent plus relever de la réalité nord américaine, et anglaise, c'est important parce que leur influence sur les universités scandinaves est apparemment énorme. Un professeur d'économie (migrant kurde) suédois décrit ainsi à quel point étudiants et profs dans un certain nombre de disciplines importent directement les points et méthodes de discours des facs américaines (à tel point que la question raciale à l'américaine est devenu intégralement part de leur discours et de leur formation). Plus largement, tous ces critiques tendent à pointer du doigt un degré ou un autre d'idéologisation de l'enseignement, de négation de grands principes de bases de l'enseignement (et de pans entiers et fondamentaux du savoir censément nécessaire), de partialité extrême et souvent politisée des profs, d'absence totale de diversité d'opinions (et les méthodes pour empêcher qu'il y en ait), de multiplications des cursus et diplômes un peu douteux, de politisation univoque de l'administration des universités (et de leurs autorités de tutelle).... Bref, des choses qu'on a toujours pointé, d'autres plus nouvelles, mais à un degré sans cesse croissant et franchement inquiétant, assez souvent. Pour illustrer: je lisais hier une interview de la nouvelle secrétaire d'Etat "à la condition féminine" -ou un truc du genre- et il n'y avait pas une seule de ses réponses qui n'était pas infectée de certitudes, de mots et formules issus de la quasi novlangue de cette "philosophie", qui est exactement la même en terre scandinave (même si tout y a été poussé dix crans plus loins), aux USA, au Canada, en Angleterre.... Le côté inquiétant dans la chose, plus encore que le fait qu'une idéologie émerge (ce que les lieux d'enseignement produisent toujours) ou qu'elle prenne à grande échelle, c'est l'univocité et l'intolérance du mouvement, qui a graduellement empêché toute voix dissonnante de se maintenir. Et c'est là que le bât blesse le plus selon les professeurs "résistants" (dont certains commencent à être entendus, notamment via les nouveaux médias), parce qu'outre les divers moyens (institutionnalisés ou non) d'empêcher l'autre de parler, la chose a été poussée au point d'empêcher la variété dans l'enseignement des matières elles-mêmes. J'ai ainsi quelques descriptions d'étudiants en Histoire (matière qui a "résisté" plus longtemps que d'autres) qui n'apprennent pas l'Histoire, n'ont pas de vision structurée (ou si possible plusieurs) de l'histoire humaine, mais juste des collections de chapitres sur-traités (et pas de façon neutre ou variée), du genre des choses qu'on pointe en France sur les manuels d'histoire qui se déchaînent sur l'esclavage, la colonisation, le méchant capitalisme ou la condition féminine, plus des trucs sur quelques autres civilisations choisies, et omettent toute continuité dans l'histoire de France, dégagent ou minimisent beaucoup de figures, sujets et périodes fondamentales.... 

Au final, les milieux universitaires, surtout dans le monde occidental, sont de très petits cercles (assez fermés, en plus) de "gens qui se comprennent" au sein d'une même matière ou de champs voisins; et dans certaines matières, ces cercles tendent avec le temps à produire un groupe dominant. Ce que je lis tend à pointer l'absolue dominance d'un certain groupe ces dernières décennies. Alors dans l'analyse de la chose par ces professeurs critiques et/ou révoltés (qui couvrent un assez large horizon sur le plan phislosophique/politique), on pourra trouver beaucoup d'allusion au "post marxisme"/à la "postmodernité", au féminisme idéologique et aux "gender studies" (voire la polémique qu'on s'est payée en France sur la "théorie du genre"), à la "critical theory", à "l'intersectionnalité", au déconstructionnisme.... Et ils pointeront du doigt le rôle important de certains individus dans l'histoire de cette idéologisation de l'université (Foucault et Derrida en prennent souvent plein la gueule.... Certainement pas toujours à tort). Mais dans l'ensemble, la critique est assez justifiée, et pointe les mêmes phénomènes, allant dans le sens de bilans comparables, notamment sur la valeur des diplômes dans les Humanités et une partie des sciences dites sociales, ou encore la facilité de la notation dans certains cursus (et une discrimination idéologique via ce biais pour favoriser des "bons élèves" -et des "bons profs"- choisis sur des critères autres que le mérite), la méthode d'enseignement (favorisant la répétition, la conformité et l'obéissance plus que la performance: un exemple typique est l'emphase extrême sur le contrôle continu et l'assiduité au détriment de l'examen.interro). Et les pays scandinaves sont fréquemment pointés du doigt comme étant l'un des endroits où le phénomène est le plus abouti (multiculturalisme béat/abêtissant, "PC culture"....). 

C'est évidemment en partie de l'opinion (raison pour laquelle je multiplie le nombre de commentateurs lus -et non connectés entre eux- autant que possible), cela parle d'un phénomène diffus, avec divers degrés de développement, mais aussi de comportements et fonctionnements bien concrets, et, surtout de différents niveaux d'influence politique et médiatique (deux arènes où le débat est tenu/muselé/encadré par cette mentalité) qui en découlent. Au Canada, récemment, ce sont tout un tas de débats qui ont explosé sur la liberté d'expression. En Suède, l'importance croissante de la question migratoire a mis en évidence la façon dont le sujet est débattu (et souvent empêché/contraint), à la grande colère de beaucoup qui pointent justement la "mentalité unique" chez les "élites" dirigeantes et "parlantes" qui semblent plus que jamais à côté de la plaque et déconnectés du réel tel que vécu côté sol. Et cette mentalité se forme quelque part. 

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http://www.levif.be/actualite/international/g20-la-maison-blanche-confond-chine-et-taiwan-dans-une-declaration/article-normal-690601.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=social_vif&utm_source=Facebook#link_time=1499588120

Incompétence ordinaire, rien de bien méchant. On en a vu de pires ailleurs.

On me signale qu'Henri K. est en train de siroter un whisky, un QBZ-05 dans chaque main... :laugh:

Modifié par Ciders
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Je n'avais pas réalisé à quel point HR McMaster, le conseiller à la sécurité nationale, était exclu des grands sommets internationaux (complètement à l'inverse de Rice pour Obama).
Preuve par l'image (cliquer sur le fil Twitter).
Je soupçonne que Mathis (censé être l'autre "adulte" de l'équipe sécurité Trump) est dans le même bateau (à part qu'il fait quelques voyages officiels en solo)

 

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Bon, idée déjà enterré, des sénateurs Républicains n'ont pas mâché leurs mots :

http://mobile.lemonde.fr/ameriques/article/2017/07/10/trump-renonce-a-son-unite-de-cybersecurite-avec-poutine_5158236_3222.html

Les sénateurs républicains Lindsey Graham, qui siège à la commission des forces armées du Sénat, et Marco Rubio ont ainsi stigmatisé cette proposition. « Ce n’est pas l’idée la plus stupide que j’ai entendue mais ça n’en est pas loin », a dit Lindsey Graham à la chaîne NBC.

Quant à Marco Rubio, sénateur de Floride, il a écrit sur Twitte r: « Si la réalité et le pragmatisme nécessitent de parler avec Vladimir Poutine, il ne sera jamais un allié fiable, pas plus qu’un partenaire constructif digne de confiance ».

« Être partenaire avec Poutine sur une unité de cybersécurité, c’est comme coopérer avec (le président syrien Bachar al-Assad sur une ’unité armes chimiques’ », a-t-il continué.

Modifié par collectionneur
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Il y a 8 heures, collectionneur a dit :

Bon, idée déjà enterré, des sénateurs Républicains n'ont pas mâché leurs mots :

http://mobile.lemonde.fr/ameriques/article/2017/07/10/trump-renonce-a-son-unite-de-cybersecurite-avec-poutine_5158236_3222.html

C'est dommage, on avait déjà un candidat déclaré pour cette agence de cyberprotection anti hacking Usa - Russie ...

Un certain Julian Assange de Wikileaks :rolleyes:
(j'espère que c'est un troll de sa part, sinon  un ego pareil ça relève de la psychiatrie...)

https://mobile.twitter.com/wikileaks/status/884029003472003072

 

Modifié par rogue0
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EDIT :  brouillon terminé, vous pouvez lire le post finalisé.

J'en profite pour placer une alerte mauvaise foi / biais Wikileaks, de classe AA. (*)

La semaine dernière, il y a eu le vote d'une résolution de l'ONU sur une interdiction complète des armes nucléaires.
C'était le rêve d'Obama, AMHA déjà utopique à la base, et vu les circonstances actuelles, il me semble maintenant un mirage chimérique.

Wikileaks cloue au pilori les USA, la France, et les UK pour avoir voté contre cette résolution.
C'est leur droit : c'est une opinion comme une autre, et une telle interdiction est soutenue par des pacifistes et des scientifiques de renom.
Soit.

Extraits de la charge:

https://mobile.twitter.com/wikileaks/status/883484794142830592
https://mobile.twitter.com/wikileaks/status/883488534610550784

Où est la mauvaise foi ?
Sur leur dizaine de tweet, et de milliers de réponses, ils ne mentionnent presque** nulle part que la Russie a aussi voté contre (ainsi que la Chine, Israël, l'Inde, et de facto toutes les puissances nucléaires)
EDIT2: mea culpa, j'ai oublié le Pakistan et la Corée du Nord, pitié, pas de Topol :blush:).

Presque, car ils se sont quand même couvert les fesses contre l'accusation de mensonge direct (par omission).
Littéralement, le dernier tweet du fil (noyé dans les milliers de réponses) mentionne, en passant, la Russie parmi les votes contre.
https://mobile.twitter.com/wikileaks/status/883505418600951808

1) C'est un exemple flagrant dans leur biais de reporting : ou comment induire en erreur juste par la présentation (sans écrire directement de mensonge).
2) Accessoirement, ce qui me sidère, c'est que personne n'ait remarqué cette omission dans le fil principal (ou tellement rares qu'ils sont noyés dans la masse). 
ça en dit long sur le type de follower de Wikileaks.

(* je ne fais pas comme le NYT ou le Washington Post, je ne cite pas les petits incidents quotidiens où il peut y avoir des excuses : dans le cas présent, je n'en vois aucune.)

Modifié par rogue0
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