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USA - Rumeurs, controverses, polémiques & criailleries


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Il y a 8 heures, rogue0 a dit :

Attention, quand le père Trump déclenche une controverse, c'est peut-être qu'il veut détourner l'attention d'autre chose.

Selon le New York Times, Joe et Mika sont des gens que Trump aimait bien (il les a invités à déjeuner à la Maison Blanche) et il a maintenant l'impression d'être trahi : https://www.nytimes.com/2017/06/30/business/media/morning-joe-trump-twitter.html

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Et maintenant, on ressort les vieilles vidéos de catch de la WWE.

Ça commence quand même à craindre un peu. L'explication du rideau de fumée... disons que oui au début mais là, on entre de plein pied dans le domaine psychiatrique, du narcissisme exacerbé et éventuellement de délires paranoïaques.

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Le 01/07/2017 à 11:16, Wallaby a dit :

Selon le New York Times, Joe et Mika sont des gens que Trump aimait bien (il les a invités à déjeuner à la Maison Blanche) et il a maintenant l'impression d'être trahi : https://www.nytimes.com/2017/06/30/business/media/morning-joe-trump-twitter.html

(réponse préparée avant la vidéo de catch)...

Merci de l'information (utile pour cerner Trump l'homme perpétuellement unsecure)
Cependant, concernant pour Trump POTUS, sans vouloir froisser de susceptibilité, je dirais (poliment) que que tout le monde se contrefiche de "Qui c'est qui a commencé" cette dispute.

C'est peut être du niveau d'un candidat de téléréalité, mais ce n'est tout simplement pas du niveau d'un chef d'état.
Un ex-président français s'était fait vertement critiquer (à juste titre) de s'être abaissé à intervenir pour un cas de réfugié (affaire Leonarda), alors en toute justice, ça devrait  être 1000 fois pire pour ce genre d'affaire.

En étudiant les mots-clés dans les tweets de Trump (donc en excluant les discours préparés par ses conseillers politiques), on voit mieux ses préoccupations personnelles:
 

Sans commentaire...
(disclaimer, je n'ai pas contre vérifié le comptage de gars (ni la période d'étude), mais au feeling, il ne doit pas être très loin)

Y a t il un moyen de rappeler un président à faire son devoir ? (hors 25ème amendement quasi impossible à appliquer)
Mettre en oeuvre le slogan Make America Great Again ?
EDIT: comme Booster l'économie, réparer les infrastructures, réparer les fractures sociales ? Ou s'il préfère, tenter de faire du containment de la Chine, gagner la course aux IA vs les chinois, raser la Corée du nord ?

 

Modifié par rogue0
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Il y a 3 heures, rogue0 a dit :

Merci de l'information (utile pour cerner Trump l'homme perpétuellement unsecure)
Cependant, concernant pour Trump POTUS, sans vouloir froisser de susceptibilité, je dirais (poliment) que que tout le monde se contrefiche de "Qui c'est qui a commencé" cette dispute.

Mon but n'était pas ici de dire qui a commencé mais d'étayer la part de sincérité qui anime Trump dans cette scène de ménage qu'il mène contre ces animateurs de show télévisé. De façon générale, il est beaucoup plus improbable qu'une injure soit feinte qu'un compliment. Il est vrai aussi - "en même temps" - que ceci n'empêche pas cela et que tout effet de diversion est bon à prendre du point de vue de celui qui en bénéficie.

Pourquoi Trump les aime bien : parce qu'ils ont dit très tôt dans la campagne des primaires, avant tout le monde, que Trump "pouvait" gagner. Le malentendu est là : Trump a cru qu'ils "croyaient en lui", qu'ils étaient des "believers". Mais ils ont simplement joué à Monsieur météo qui dit attention il y aura du Trump qui va pleuvoir à l'élection présidentielle. C'était une prédiction pseudo-scientifique, pseudo boule de cristal qui ne les impliquait pas politiquement ou affectivement. Ou encore, c'était une façon de dire aux autres concurrents : ne sous-estimez pas Trump (Joe avait dit qu'il était pro-Jeb Bush).

https://www.franceculture.fr/emissions/lesprit-public/donald-trump

Émission d'une heure sur Trump avec Laure Mandeville.

26:29 "Le personnage va être d'autant plus incontrôlable et comme un taureau furieux qu'il a quand même le sentiment que l'opposition veut toujours sa peau et c'est le cas ! Il faut bien voir qu'aujourd'hui la classe politique qui s'oppose à lui, en particulier les démocrates, veulent la destitution de Trump. Ils n'ont toujours pas accepté l'idée que cet homme était leur président. Et donc ce système est très dangereux, très instable. On a un pays qui est dans un état de division absolue. Regardez ce qui s'est passé il y a quelques temps : nous avons eu plusieurs éléments qui montrent qu'il y a une violence potentielle dans cette société des deux côtés, d'ailleurs, qui est très préoccupante. Regardez l'histoire de cette blogueuse qui a émis l'idée en plaisantant - mais une plaisanterie quand même macabre - qu'on pouvait décapiter le président. Vous avez eu une pièce à New York qui met en scène [en guise] de Jules César un Trump étant tué en public par des femmes et des minorités, enfin quand même des choses très violentes, et puis finalement il y a eu cet incident très très grave où un homme qui se déclarait de l'extrême gauche et d'avoir été un fan de Bernie Sanders a tiré (...) sur des parlementaires républicains qui étaient en train de s'entraîner au base-ball".

Modifié par Wallaby
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edit 

Grrrrr :  ne pas lire ce mail. Le serveur a paumé 99 %  du texte

Je le retaperais plus tard

Le 01/07/2017 à 02:41, rogue0 a dit :

Par exemple de cet article d'hier du WSJ, qui reparle des efforts d'un agent républicain (Peter W Smith) pour récupérer les emails "perdus" des Clintons... 
Y compris en contactant plusieurs groupes de hackers qui pourraient les avoir "récupéré" (tombés du camion).
Il est aussi allé frapper à la porte de ... 2 groupes de hackers russes.
Ledit agent se présentait comme un proche de Flynn, l'ex-NSA de Trump.

https://www.wsj.com/amp/articles/gop-operative-sought-clinton-emails-from-hackers-implied-a-connection-to-flynn-1498770851

(Version résumé court: http://uk.businessinsider.com/russian-hackers-michael-flynn-hillary-clinton-emails-2017-6?r=UK&IR=T)

 

https://www.lawfareblog.com/time-i-got-recruited-collude-russians

https://mobile.twitter.com/pwnallthethings

Il y a 18 heures, Wallaby a dit :

Mon but n'était pas ici de dire qui a commencé mais d'étayer la part de sincérité qui anime Trump dans cette scène de ménage qu'il mène contre ces animateurs de show télévisé. De façon générale, il est beaucoup plus improbable qu'une injure soit feinte qu'un compliment.

Ok c'est noté.

 

Citation

Il est vrai aussi - "en même temps" - que ceci n'empêche pas cela et que tout effet de diversion est bon à prendre du point de vue de celui qui en bénéficie.

 

Modifié par rogue0
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Le 02/07/2017 à 17:39, Ciders a dit :

Ça commence quand même à craindre un peu. L'explication du rideau de fumée... disons que oui au début mais là, on entre de plein pied dans le domaine psychiatrique, du narcissisme exacerbé et éventuellement de délires paranoïaques.

Donald J. Trump est un président original. Avec lui, on ne s'ennuie pas.

 

Le 02/07/2017 à 18:11, rogue0 a dit :

Y a t il un moyen de rappeler un président à faire son devoir ? (hors 25ème amendement quasi impossible à appliquer)
Mettre en oeuvre le slogan Make America Great Again ?
EDIT: comme Booster l'économie, réparer les infrastructures, réparer les fractures sociales ? Ou s'il préfère, tenter de faire du containment de la Chine, gagner la course aux IA vs les chinois, raser la Corée du nord ?

Je crains bien qu'il n'y en ait aucun.

Sauf pour ses proches et généralement ceux qui ont son oreille à tenter de doucement le ramener à ce qu'il est censé faire - ce qu'il a promis de tenter - et dont il se laisse si facilement distraire à la moindre occasion.

Melania, Ivanka sont les personnes de la situation.

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52 minutes ago, Alexis said:

 

Donald J. Trump est un président original. Avec lui, on ne s'ennuie pas.

Bof, si, je trouve: à la longue, ça devient casse-pied, puis lassant.... Et toujours dans le même registre: il épuise vite son thème et le rend à mon sens chaque jour moins opérant à force d'en abuser. Ca ne choque réellement plus que la classe médiatique (si on regarde leurs audiences, on s'aperçoit qu'il s'agit d'une portion très réduite de la population) et les enragés hardcore des médias sociaux, soit l'équivalent de la proverbiale tempête dans un verre d'eau. L'immense majorité des gens se préoccupe de ce qui arrive ou manque effectivement sur la table le soir, sur la fiche de paie à la fin du mois, sur les factures et sur un nombre donné de problèmes sociétaux dont ils sentiront la réalité dans leur vie quotidienne. "l'écran de fumée" n'enfume quasiment plus que les journaleux qui, contrairement à d'autres époques (dont un passé encore récent), ne sont plus la référence en matière d'information, ou le forum virtuel où les regards et cerveaux se tournent pour suivre la "conversation" nationale (qui n'existe plus vraiment). 

Et de ce côté des politiques pratiques, Trump et le GOP n'ont pas fait grand-chose, foiré ce qu'ils ont fait, et fait l'opposé de ce qui semble souhaité par la majorité (là où quelque chose a été fait/commencé), et surtout l'opposé de ce que Trump a annoncé dans sa campagne. Ce qui tendra à rappeler à une certaine proportion de l'électorat  ayant penché Trump, alter-Trump/pas-démocrate ou abstention, que la principale caractéristique du bonhomme est d'être un arnaqueur professionnel, un bonimenteur de foire qu'on peut juger doué dans certains domaines ou sur un certain public.... Mais un baratineur n'opérant que pour son intérêt le plus égoïste quoiqu'il arrive. Il n'a RIEN à foutre de son électorat ou du pays, son compte en banque et son ego requièrent toute son attention et ses efforts. 

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il y a 6 minutes, Tancrède a dit :

la principale caractéristique du bonhomme est d'être un arnaqueur professionnel, un bonimenteur de foire qu'on peut juger doué dans certains domaines ou sur un certain public.... Mais un baratineur n'opérant que pour son intérêt le plus égoïste quoiqu'il arrive. Il n'a RIEN à foutre de son électorat ou du pays, son compte en banque et son ego requièrent toute son attention et ses efforts. 

D'où l'importance de le ruiner pour éviter les émules.

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il y a 13 minutes, Tancrède a dit :

Ca ne choque réellement plus que la classe médiatique

Avec son tweet "rigolo" ou il se met en scène frappant CNN, la relation amoureuse ne va pas s'améliorer.

Sur Europe 1(http://www.europe1.fr/international/la-chaine-cnn-repond-a-donald-trump-dans-une-video-diffusee-sur-twitter-3379517) il redonne le twit en question avant de développer l'article :

Révélation

Deux jours après le montage vidéo diffusé sur Twitter par Donald Trump dans lequel il "roue de coups CNN", la chaîne de télévision américaine répond, elle aussi, dans une vidéo partagée sur le réseau social par Mark Humphries. Une vidéo qui porte les logos de The Feed et de Viceland retweetée plus de 12.000 fois en cinq heures.

Pris à son propre jeu. Le montage de 2min20 s'ouvre sur la fameuse scène où l'on voit Donald Trump attraper un homme, dont la tête est recouverte du logo de CNN, le jeter à terre puis le rouer de coups avec ce sous-titre : "il y a de nombreux risques associés à une carrière de journaliste. Je ne savais pas que s'en prendre une par le président pouvait en être un, et pourtant."

"Donald Trump a commencé à m'accuser de fake news". Une personne portant un costume et un logo de CNN à la place de la tête apparaît alors. "Je m'appelle CNN et j'ai été agressé par le président des États-Unis." Il témoigne ensuite face caméra en reprenant les codes des émissions de confidences. "Le harcèlement a commencé il y a un moment, surtout sur Internet. Donald Trump a commencé à m'accuser de fake news". Des tweets accusateurs du président se succèdent alors à l'écran.

Le personnage liste ensuite les différents sujets sur lesquels CNN a été critiqué par Donald Trump : le certificat de naissance de Barack Obama, la taille de la foule qui a assisté à son investiture... En effet, Donald Trump s'est illustré en accusant des journalistes, notamment de CNN, de propager de fausses informations ("fake news") en diffusant des photos aériennes de la Pennsylvania Avenue lors de l'investiture de Barack Obama et celle du 45ème président des États-Unis, où la foule était bien plus clairsemée. C'est à cette occasion que son équipe de communication a évoqué des "alternative facts", une interprétation rapidement tournée en dérision par les médias.

"You are fake news". "Mais rapidement le harcèlement s'est étendu au lieu de travail", raconte encore "CNN". On découvre alors des images de Donald Trump accusant directement la chaîne de propager de fausses informations. "You are fake news", répète plusieurs fois le président.

"Mais je ne pensais pas que cela deviendrait physique." En évoquant l'agression de la vidéo originale, le personnage se met à verser des larmes. "Il a commencé à nous appeler Fraud News Network, car à ce moment-là nous travaillions sur des affaires de fraudes, à propos de Trump pour la plupart", conclut le personnage.

"Fraud News Network". Cette bataille de vidéos intervient après trois jours d'offensive visant surtout des chaînes de télévision que Donald Trump juge hostiles à son administration. Il a notamment fustigé à plusieurs reprises la chaîne CNN, une de ses cibles favorites qu'il a renommée depuis quelques jours "FNN", pour "Fake News Network" ("Réseau de fausses informations") et pense désormais à opter pour "FraudNewsCNN" ("Info d'escrocs").

http://www.lemonde.fr/international/article/2017/07/02/dans-un-tweet-donald-trump-se-met-en-scene-en-train-de-tabasser-cnn_5154510_3210.html

Révélation

Dans un tweet, Donald Trump se met en scène en train de tabasser CNN

Le président américain a franchi un palier supplémentaire dans ses critiques de la chaîne américaine, qu’il qualifie de « FNN » pour « Fraud News Network ».

Jusqu’où ira Donald Trump dans ses attaques contre les médias ? Dimanche 2 juillet, le président des Etats-Unis s’en est à nouveau pris à la chaîne d’information américaine CNN, cette fois dans un tweet d’une rare violence publié tôt dans la matinée, comme il en a l’habitude.

Dans ce message, le républicain détourne une fameuse mise en scène télévisée datant de 2007 durant laquelle il apparaît au pied d’un ring de catch. On y voit Donald Trump – qui n’est alors que magnat de l’immobilier et star de la téléréalité – prétendre (catch oblige) tabasser Vince McMahon, fondateur de la WWE (World Wrestling Entertainment, Inc).

Dans la version de 2017, c’est un personnage avec le logo de la chaîne CNN à la place de la tête que M. Trump prend par le cou et met au sol. Il lui assène ensuite plusieurs coups de poing avant de se relever et de partir. Le tweet est légendé avec les hashtags : #FraudnewsCNN et #FNN pour « Fraud News Network ».

CNN a rapidement réagi dans un communiqué, affirmant, au sujet de l’intéressé :« C’est un jour triste quand le président des Etats-Unis encourage à la violence contre des journalistes. Clairement, Sarah Huckabee [porte-parole de la Maison Blanche] mentait lorsqu’elle disait que le président ne l’avait jamais fait. Au lieu de se préparer pour ses voyages à l’étranger, pour sa première rencontre avec Vladimir Poutine, de gérer le dossier nord-coréen et de travailler sur sa loi santé, il adopte un comportement juvénile, bien en deçà de la dignité qu’impose son poste. Nous allons continuer à faire notre travail. Il devrait commencer à faire le sien. »

La semaine dernière, Sarah Huckabee avait affirmé que l’occupant du bureau Ovale n’avait jamais, d’aucune manière, « encouragé à la violence ». Dans son camp, les réactions à son tweet du jour sont partagées. Sur ABC, Thomas Bossert, conseiller à la sécurité de M. Trump estime que le locataire de la Maison Blanche a « le droit » de répondre aux attaques des chaînes d’information et, qu’avec son compte Twitter, il a créé une façon de communiquer de manière « authentique » et directe avec les Américains. En cela, M. Bossert est « fier » du chef de l’Etat. Il pense également que « personne ne perçoit [ce tweet] comme une menace ».

Également sur ABC, la chroniqueuse politique Ana Navarro, une républicaine qui a toujours été très critique envers M. Trump, estime au contraire que le message du président est « inacceptable » et « une incitation à la violence contre la presse libre » : « Il va finir par faire tuer quelqu’un dans les médias. Peut-être que ça l’arrêtera. Je suis extrêmement déçue par la réaction du conseiller à la sécurité. »

L’association de défense des journalistes, Reporters Committee for freedom of the press, a condamné dimanche l’attitude de M. Trump. Son président exécutif, Bruce Brown, l’a qualifiée de « menace de violence physique contre les journalistes », ajoutant qu’il était « indigne du statut de la présidence. Malheureusement, il n’est pas indigne de ce président ».

Le locataire de la Maison Blanche est en guerre perpétuelle contre CNN, qu’il n’a de cesse d’accuser de propager ce qu’il appelle des fausses informations sur son compte (« fake news »). Il y a quelques jours, la démission de trois journalistes de la chaîne avait ravi le président : « le faux média CNN envisage de grands changements de son encadrement, maintenant qu’ils ont été pris à publier leurs articles russes bidons », avait-il tweeté. Ces départs avaient eu lieu après le retrait d’une enquête sur l’ingérence russe dans l’élection américaine, qui n’était pas conforme aux « standards éditoriaux » de l’antenne, avait expliqué sa direction.

Un nouveau cap franchi

La diffusion de cette scène de bagarre marque aussi un nouveau cap dans l’usage débridé de Twitter par le président des Etats-Unis. La veille, celui-ci s’est également illustré en s’en prenant au réveil aux deux animateurs de « Morning Joe », l’émission matinale de la chaîne MSNBC, Joe Scarborough et Mika Brzezinski. Se moquant de leurs « mauvaises audiences » et s’indignant de leurs critiques à son égard. M. Trump s’en était alors pris une nouvelle fois à CNN, qualifiée de « fake news et de journalisme de caniveau ».

Les critiques, venant même de son propre camp, ne se sont alors pas fait attendre. « Inapproprié. Indigne. Pas présidentiel », avait tweeté l’ancien candidat à la primaire républicaine Jeb Bush. Le sénateur républicain de l’Oklahoma, James Lankford a, pour sa part, estimé que ces messages « n’aidaient pas le discours politique et ne donnaient pas un modèle positif pour notre dialogue national ». « C’est indigne d’un président et il faut que cela cesse », s’est aussi exclamée sa collègue du Maine Susan Collins.

 

Modifié par rendbo
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17 minutes ago, rendbo said:

Avec son tweet "rigolo" ou il se met en scène frappant CNN, la relation amoureuse ne va pas s'améliorer.

Sur Europe 1(http://www.europe1.fr/international/la-chaine-cnn-repond-a-donald-trump-dans-une-video-diffusee-sur-twitter-3379517) il redonne le twit en question avant de développer l'article :

  Reveal hidden contents

Deux jours après le montage vidéo diffusé sur Twitter par Donald Trump dans lequel il "roue de coups CNN", la chaîne de télévision américaine répond, elle aussi, dans une vidéo partagée sur le réseau social par Mark Humphries. Une vidéo qui porte les logos de The Feed et de Viceland retweetée plus de 12.000 fois en cinq heures.

Pris à son propre jeu. Le montage de 2min20 s'ouvre sur la fameuse scène où l'on voit Donald Trump attraper un homme, dont la tête est recouverte du logo de CNN, le jeter à terre puis le rouer de coups avec ce sous-titre : "il y a de nombreux risques associés à une carrière de journaliste. Je ne savais pas que s'en prendre une par le président pouvait en être un, et pourtant."

"Donald Trump a commencé à m'accuser de fake news". Une personne portant un costume et un logo de CNN à la place de la tête apparaît alors. "Je m'appelle CNN et j'ai été agressé par le président des États-Unis." Il témoigne ensuite face caméra en reprenant les codes des émissions de confidences. "Le harcèlement a commencé il y a un moment, surtout sur Internet. Donald Trump a commencé à m'accuser de fake news". Des tweets accusateurs du président se succèdent alors à l'écran.

Le personnage liste ensuite les différents sujets sur lesquels CNN a été critiqué par Donald Trump : le certificat de naissance de Barack Obama, la taille de la foule qui a assisté à son investiture... En effet, Donald Trump s'est illustré en accusant des journalistes, notamment de CNN, de propager de fausses informations ("fake news") en diffusant des photos aériennes de la Pennsylvania Avenue lors de l'investiture de Barack Obama et celle du 45ème président des États-Unis, où la foule était bien plus clairsemée. C'est à cette occasion que son équipe de communication a évoqué des "alternative facts", une interprétation rapidement tournée en dérision par les médias.

"You are fake news". "Mais rapidement le harcèlement s'est étendu au lieu de travail", raconte encore "CNN". On découvre alors des images de Donald Trump accusant directement la chaîne de propager de fausses informations. "You are fake news", répète plusieurs fois le président.

"Mais je ne pensais pas que cela deviendrait physique." En évoquant l'agression de la vidéo originale, le personnage se met à verser des larmes. "Il a commencé à nous appeler Fraud News Network, car à ce moment-là nous travaillions sur des affaires de fraudes, à propos de Trump pour la plupart", conclut le personnage.

"Fraud News Network". Cette bataille de vidéos intervient après trois jours d'offensive visant surtout des chaînes de télévision que Donald Trump juge hostiles à son administration. Il a notamment fustigé à plusieurs reprises la chaîne CNN, une de ses cibles favorites qu'il a renommée depuis quelques jours "FNN", pour "Fake News Network" ("Réseau de fausses informations") et pense désormais à opter pour "FraudNewsCNN" ("Info d'escrocs").

http://www.lemonde.fr/international/article/2017/07/02/dans-un-tweet-donald-trump-se-met-en-scene-en-train-de-tabasser-cnn_5154510_3210.html

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Dans un tweet, Donald Trump se met en scène en train de tabasser CNN

Le président américain a franchi un palier supplémentaire dans ses critiques de la chaîne américaine, qu’il qualifie de « FNN » pour « Fraud News Network ».

Jusqu’où ira Donald Trump dans ses attaques contre les médias ? Dimanche 2 juillet, le président des Etats-Unis s’en est à nouveau pris à la chaîne d’information américaine CNN, cette fois dans un tweet d’une rare violence publié tôt dans la matinée, comme il en a l’habitude.

Dans ce message, le républicain détourne une fameuse mise en scène télévisée datant de 2007 durant laquelle il apparaît au pied d’un ring de catch. On y voit Donald Trump – qui n’est alors que magnat de l’immobilier et star de la téléréalité – prétendre (catch oblige) tabasser Vince McMahon, fondateur de la WWE (World Wrestling Entertainment, Inc).

Dans la version de 2017, c’est un personnage avec le logo de la chaîne CNN à la place de la tête que M. Trump prend par le cou et met au sol. Il lui assène ensuite plusieurs coups de poing avant de se relever et de partir. Le tweet est légendé avec les hashtags : #FraudnewsCNN et #FNN pour « Fraud News Network ».

CNN a rapidement réagi dans un communiqué, affirmant, au sujet de l’intéressé :« C’est un jour triste quand le président des Etats-Unis encourage à la violence contre des journalistes. Clairement, Sarah Huckabee [porte-parole de la Maison Blanche] mentait lorsqu’elle disait que le président ne l’avait jamais fait. Au lieu de se préparer pour ses voyages à l’étranger, pour sa première rencontre avec Vladimir Poutine, de gérer le dossier nord-coréen et de travailler sur sa loi santé, il adopte un comportement juvénile, bien en deçà de la dignité qu’impose son poste. Nous allons continuer à faire notre travail. Il devrait commencer à faire le sien. »

La semaine dernière, Sarah Huckabee avait affirmé que l’occupant du bureau Ovale n’avait jamais, d’aucune manière, « encouragé à la violence ». Dans son camp, les réactions à son tweet du jour sont partagées. Sur ABC, Thomas Bossert, conseiller à la sécurité de M. Trump estime que le locataire de la Maison Blanche a « le droit » de répondre aux attaques des chaînes d’information et, qu’avec son compte Twitter, il a créé une façon de communiquer de manière « authentique » et directe avec les Américains. En cela, M. Bossert est « fier » du chef de l’Etat. Il pense également que « personne ne perçoit [ce tweet] comme une menace ».

Également sur ABC, la chroniqueuse politique Ana Navarro, une républicaine qui a toujours été très critique envers M. Trump, estime au contraire que le message du président est « inacceptable » et « une incitation à la violence contre la presse libre » : « Il va finir par faire tuer quelqu’un dans les médias. Peut-être que ça l’arrêtera. Je suis extrêmement déçue par la réaction du conseiller à la sécurité. »

L’association de défense des journalistes, Reporters Committee for freedom of the press, a condamné dimanche l’attitude de M. Trump. Son président exécutif, Bruce Brown, l’a qualifiée de « menace de violence physique contre les journalistes », ajoutant qu’il était « indigne du statut de la présidence. Malheureusement, il n’est pas indigne de ce président ».

Le locataire de la Maison Blanche est en guerre perpétuelle contre CNN, qu’il n’a de cesse d’accuser de propager ce qu’il appelle des fausses informations sur son compte (« fake news »). Il y a quelques jours, la démission de trois journalistes de la chaîne avait ravi le président : « le faux média CNN envisage de grands changements de son encadrement, maintenant qu’ils ont été pris à publier leurs articles russes bidons », avait-il tweeté. Ces départs avaient eu lieu après le retrait d’une enquête sur l’ingérence russe dans l’élection américaine, qui n’était pas conforme aux « standards éditoriaux » de l’antenne, avait expliqué sa direction.

Un nouveau cap franchi

La diffusion de cette scène de bagarre marque aussi un nouveau cap dans l’usage débridé de Twitter par le président des Etats-Unis. La veille, celui-ci s’est également illustré en s’en prenant au réveil aux deux animateurs de « Morning Joe », l’émission matinale de la chaîne MSNBC, Joe Scarborough et Mika Brzezinski. Se moquant de leurs « mauvaises audiences » et s’indignant de leurs critiques à son égard. M. Trump s’en était alors pris une nouvelle fois à CNN, qualifiée de « fake news et de journalisme de caniveau ».

Les critiques, venant même de son propre camp, ne se sont alors pas fait attendre. « Inapproprié. Indigne. Pas présidentiel », avait tweeté l’ancien candidat à la primaire républicaine Jeb Bush. Le sénateur républicain de l’Oklahoma, James Lankford a, pour sa part, estimé que ces messages « n’aidaient pas le discours politique et ne donnaient pas un modèle positif pour notre dialogue national ». « C’est indigne d’un président et il faut que cela cesse », s’est aussi exclamée sa collègue du Maine Susan Collins.

 

Ce qui est marrant, c'est que si on regarde la suite de la vidéo, c'est Trump (enfin, un acteur grimé en Trump, comme pour le tabassage de Vince McMahon, photoshoppé dans la vidéo qui fait scandale) qui, une fois remonté sur le ring, s'en prend plein la gueule à son tour.... M'étonne que CNN ait pas fait (par personne interposée évidemment) un meme de cette suite. 

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il y a 17 minutes, Tancrède a dit :

Ce qui est marrant, c'est que si on regarde la suite de la vidéo, c'est Trump (enfin, un acteur grimé en Trump, comme pour le tabassage de Vince McMahon, photoshoppé dans la vidéo qui fait scandale) qui, une fois remonté sur le ring, s'en prend plein la gueule à son tour.... M'étonne que CNN ait pas fait (par personne interposée évidemment) un meme de cette suite. 

C'est fait

Par le DoJ

http://www.thewrap.com/trump-gets-a-doj-smakcdown-in-photoshopped-wwe-clip/

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Anecdote drôle, mais qui en dit long sur le factionalisme des Etats Désunis.

Lors de la Fête Nationale US, la radio publique (NPR) a décidé de tweeter le texte intégral de la Déclaration d'Indépendance.

Ce faisant, ils sont tombé sur des républicains en mode "police de pensée" ... (ou gardien de la révolution ... oui je trolle)
Ils n'ont pas reconnu ce texte fondateur une fois découpé en citations de 140 caractères, et sont monté sur leurs grands chevaux, en pensant que c'étaient des critiques contre Trump.

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DD7611AXUAA56Zz.jpg

 

http://www.mediaite.com/online/trump-supporters-go-crazy-after-npr-tweets-the-declaration-of-independence/

 

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Certains soutiens de Trump sont... :blink:

Voici le pasteur évangélique Robert Jeffress parlant du président américain au rassemblement "Celebrate Freedom" le 1er juillet. Obséquiosité est un mot faible :unsure: ... (à toute fin utile, il y a des sous-titres en anglais)

Citation

(...) Le président Trump a remporté le vote évangélique avec la plus grande marge de l'histoire parce que les chrétiens ont compris que lui seul avait les talents politiques nécessaires pour inverser la spirale mortifère dans laquelle se trouvait notre nation, et depuis où que j'aille je vois que les gens sont encore plus excités au sujet du président Trump que le jour du vote

(...) Je l'ai dit, aucun président n'est jamais entré dans le bureau Ovale avec autant de dons naturels et de capacité à diriger que le président Trump

(...) Des millions d'Américains croient que l'élection du président Trump c'était Dieu nous donnant une nouvelle chance, peut-être notre dernière chance, de véritablement rendre sa grandeur à l'Amérique (...) nous rendons grâces à Dieu chaque jour qu'Il nous ait donné un dirigeant comme le président Trump

 

Soit dit en passant, j'ai trouvé cette vidéo sur un site américain conservateur, dans cet article par un chrétien s'inquiétant justement d'une tendance à "Adorer l'Amérique" - ce qui n'est pas précisément en conformité avec les enseignements du barbu, là. Preuve que tout le monde n'est pas prêt à suivre le Jeffress dans son ode au chef.

Certains traitent d'ailleurs la chose avec humour : Dozens Accept America As Lord And Savior At First Baptist Dallas Service 

Féroce... mais bien placé. :happy:

 

Pouvez-vous imaginer chez nous un évêque, pasteur, rabbin, imam ou que sais-je louant Dieu qu'Il nous ait donné "un dirigeant avec autant de dons naturels et de capacité à diriger que le président Macron" icon_mrgreen.gif :laugh: ?

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Pour les chrétiens fondamentalistes, qui ont leurs propres raisons d'être fâchés avec la science (théorie de l'évolution) c'est un bon point pour Trump qu'il rejette l'accord de Paris et la science qui va avec. Trump donne par son geste un avant-goût d'un triomphe de la religion sur la science. Et d'autre part ils n'ont pas vraiment peur de la fin du monde : ils passent leur temps à s'y préparer, avec leurs propres méthodes, réchauffement climatique ou pas.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/new-jersey-le-gouverneur-se-prelasse-sur-une-plage-qu-il-a-fermee-au-public_1923938.html (3 juillet 2017)

New Jersey: le gouverneur se prélasse sur une plage... qu'il a fermée au public.

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l'église évangélique distribue des indulgences aux plus riches qui la soutiennent .....

Voler une part de pizza parce que tu as faim c'est plus grave que de détruire la planète tout en donnant 100.000 dollars à la paroisse.

Modifié par Lezard-vert
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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

Pour les chrétiens fondamentalistes, qui ont leurs propres raisons d'être fâchés avec la science (théorie de l'évolution) c'est un bon point pour Trump qu'il rejette l'accord de Paris et la science qui va avec. Trump donne par son geste un avant-goût d'un triomphe de la religion sur la science. Et d'autre part ils n'ont pas vraiment peur de la fin du monde : ils passent leur temps à s'y préparer, avec leurs propres méthodes, réchauffement climatique ou pas.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/new-jersey-le-gouverneur-se-prelasse-sur-une-plage-qu-il-a-fermee-au-public_1923938.html (3 juillet 2017)

New Jersey: le gouverneur se prélasse sur une plage... qu'il a fermée au public.

J'avais vu passer cette info, Christie est décidément inénarrable de cynisme, d'incompétence et de mauvaise foi. Mais sa situation politique est telle qu'il est normalement cramé pour de bon après son mandat.

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10 minutes ago, SinopeMT said:

J'avais vu passer cette info, Christie est décidément inénarrable de cynisme, d'incompétence et de mauvaise foi. Mais sa situation politique est telle qu'il est normalement cramé pour de bon après son mandat.

C'est dans son "style" (il a toujours été très "in your face", et s'est même fait apprécier au début, quand ça allait avec l'illusion qu'il allait bouger les choses), mais il persiste et signe parce qu'à ce stade, il sait qu'il est fini, donc tant qu'à faire, pourquoi s'emmerder? Il est à 15% de "job approval" dans le New Jersey, il a passé l'essentiel de son mandat hors de l'Etat à s'intéresser à ce qui était encore une possible carrière nationale, voire présidentielle, il a des casseroles au cul en pagaille et un Etat qu'il a tout sauf réformé (ayant largement aggravé, notamment, l'entrisme et la corruption); à ce stade, il va pas essayer de faire illusion. 

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Il y a 2 heures, Tancrède a dit :

C'est dans son "style" (il a toujours été très "in your face", et s'est même fait apprécier au début, quand ça allait avec l'illusion qu'il allait bouger les choses), mais il persiste et signe parce qu'à ce stade, il sait qu'il est fini, donc tant qu'à faire, pourquoi s'emmerder? Il est à 15% de "job approval" dans le New Jersey, il a passé l'essentiel de son mandat hors de l'Etat à s'intéresser à ce qui était encore une possible carrière nationale, voire présidentielle, il a des casseroles au cul en pagaille et un Etat qu'il a tout sauf réformé (ayant largement aggravé, notamment, l'entrisme et la corruption); à ce stade, il va pas essayer de faire illusion. 

A propos des gouverneurs: si je comprends bien les institutions américaines, les gouverneurs sont relativement plus puissants que peuvent l'être nos présidents de région. Ils ont des budgets importants et une vrai autonomie réglementaire sur leurs territoires.

Pourtant, quand on voit la galerie de "personnage" voire carrément d'énergumènes qui ont accédé à ces postes, on peut penser que le fonctionnement politique américain ne soit pas bon: entre Christie, Schwarnezegger (qui a un bilan plutôt positif à rebours de toute logique), les Tea Party men, Lou Ferrego (un catcheur ambassadeur du Montana dans les 90's) etc... De façon plus globale, j'ai l'impression que c'est un poste particulièrement sensible à de la corruption, à la démagogie pure et l'expérimentation hors de toute mesure.

Est-ce parce que ces élections sont plus facilement manipulables, ou est-ce que les électeurs prennent plus de risques avec les gouverneurs?

Enfin dernière interrogation: La Californie qui est l'Etat le plus riche de l'Union a pourtant connu une forte instabilité gouvernatoriale (Terminator est arrivé au pouvoir suite à la destitution du précédent il me semble), quelles étaient les raisons d'une telle inefficience en Californie?

Deuxième interrogation: Vu d'ici, l'Etat de Washington et notamment Seattle ainsi que Portland dans l'Oregon semblent être les régions les plus progressistes et libérales tout en étant moins soumises aux excés du PC (Political Correctness), il semble également que les inégalités y sont moins fortes qu'ailleurs: comment expliquer ces différences avec par exemple SF et la Silicon Valley qui sont au contraire une terre de contraste phénoménale?

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22 minutes ago, SinopeMT said:

Lou Ferrego (un catcheur ambassadeur du Montana dans les 90's) etc...

Tu confonds pas avec Jesse Ventura, ex-gouverneur du Minnessota et ex-catcheur (et vétéran des Underwater Demolition Teams), et encore aujourd'hui personnage haut en couleur du débat public (semi-libertarien, semi-gauchiste, essentiellement inclassable), entre autre dernièrement pour sa prétendue altercation avec feu Chris Kyle (qui prétendait avoir cassé la gueule de Ventura)? 

Quote

A propos des gouverneurs: si je comprends bien les institutions américaines, les gouverneurs sont relativement plus puissants que peuvent l'être nos présidents de région. Ils ont des budgets importants et une vrai autonomie réglementaire sur leurs territoires.

C'est le jour et la nuit entre nos présidents de région et les gouverneurs américains, qui sont au sens presque plein des chefs d'Etats: les Etats américains sont des entités en bonne partie souveraines (sur l'exact degré, c'est l'un des débats constants de la politique US depuis 2 siècles) là où nos régions sont des subdivisions administratives. Même si tu fondais le préfet de région et le président de région en une seule entité, tu serais encore loin du compte de ce qu'est un gouverneur américain, qui est élu au suffrage universel, est le chef des armées de son Etat (Garde Nationale et State Defense Forces), n'est aucunement dépendant du président.... Le gouvernement de chaque Etat (exécutif, législatif, judiciaire) est autonome et souverain, étant donné que les USA sont, en théorie et en bonne partie en pratique, une réunion d'entités souveraines (initialement les 13 colonies), pas un Etat se subdivisant: au moment de la guerre de Sécession, le patriotisme de chacun pour son Etat était bien plus fort que celui pour les USA (moins vrai dans les nouveaux territoires récemment passés au statut d'Etat ou en instance de l'être). Une bonne partie de cet état d'esprit reste encore aujourd'hui. 

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e façon plus globale, j'ai l'impression que c'est un poste particulièrement sensible à de la corruption, à la démagogie pure et l'expérimentation hors de toute mesure.

Pas tellement plus que les autres postes politiques, même si les tarifs sont généralement moins chers que pour l'échelon fédéral, évidemment. Sauf dans les Etats très peuplés et riches. Mais faut bien se rendre comte que, une fois encore contrairement aux régions françaises, il y a une scène politique pleine et entière dans chaque Etat, où les réalités et divisions locales dominent (ce qui, vu de l'extérieur, peut parfois être "pittoresque"), où les ras le bol s'expriment aussi (selon des critères locaux et nationaux) avec des effets plus immédiats qu'à Washington, qui est beaucoup moins sensible aux changements dans le pays voire aujourd'hui en grande partie déconnecté (via la force de son propre écosystème malsain). Il y a au moins 4 grandes "régions culturelles" aux USA, qui correspondent à des univers politiques, sociétaux, différents, et à des groupes de mentalités différents, interagissant selon des logiques propres. On pourrait même accroître ce nombre en se penchant plus dans le détail: ça donne beaucoup de variété dans les scènes politiques qui en découlent dans chaque Etat. 

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Enfin dernière interrogation: La Californie qui est l'Etat le plus riche de l'Union a pourtant connu une forte instabilité gouvernatoriale (Terminator est arrivé au pouvoir suite à la destitution du précédent il me semble), quelles étaient les raisons d'une telle inefficience en Californie?

Fortes divisions chez les démocrates (dominants), mais surtout, la distorsion entre la taille et la population de l'Etat d'un côté, et l'insuffisance de ses institutions de l'autre: chaque Etat étant une entité souveraine, il a une constitution, et ces constitutions s'inspirent essentiellement de la "constitution mère" des USA, et plus encore de sa mentalité telle qu'interprétée à l'époque. Beaucoup de contre-pouvoirs, beaucoup d'autonomie de décision locale, une forte aversion au développement administratif, et, plus que tout, un agencement pensé pour une population infiniment plus réduite. Le résultat est que ce document n'est en rien adapté à la gestion d'un Etat de 36 millions d'habitants avec des réalités géographiques, culturelles et économiques très diverses, ainsi qu'une économie et des infrastructures hautement développées et complexes, qui induisent des capacités de décision centralisée nettement plus conséquente, et une plus grande aptitude à former des majorités. Jerry Brown a réussi à retrouver quelques marges de manoeuvres, mais la Californie est structurellement bordélique. Il manque des échelons de gouvernance et une mise au clair de qui doit décider quoi, ainsi sans doute qu'un changement dans les modes de scrutin (et évidemment quelque chose sur l'argent en politique). Au minimum. 

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Deuxième interrogation: Vu d'ici, l'Etat de Washington et notamment Seattle ainsi que Portland dans l'Oregon semblent être les régions les plus progressistes et libérales tout en étant moins soumises aux excés du PC (Political Correctness), il semble également que les inégalités y sont moins fortes qu'ailleurs: comment expliquer ces différences avec par exemple SF et la Silicon Valley qui sont au contraire une terre de contraste phénoménale?

Trop dur, trop long à expliquer complètement, et je doute qu'on puisse fournir un paysage complet: réalités (géographiques, sociales, sociétales, économiques, culturelles, historiques....) trop différentes pour que répondre à cette question puisse se faire simplement. Mais Seattle/Portland (qui ne reflètent pas la réalité sociale/sociétale/politique de leurs Etats, où les zones moins urbaines sont très conservatrices) ne sont pas si idylliques, loin de là: faut pas se concentrer sur les centre-villes seulement. Et, excuse-moi, mais ce sont les capitales de la PC culture avec Berkeley: encore le mois dernier, les invraisemblables événements qui ont eu lieu au Evergreen State College devraient en témoigner, tout comme l'histoire des deux nanas (blanches et on ne peut plus "liberals") qui se sont faites fermer leur petit commerce naissant de tacos/burritos parce que, selon une meute hystérique de bien-pensants, c'était de la "cultural appropriation". Portland/Seattle, c'est à fuir, de ce côté là (aussi parce qu'il y pleut 360 jours par an). 

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il y a 46 minutes, SinopeMT a dit :

Deuxième interrogation: Vu d'ici, l'Etat de Washington et notamment Seattle ainsi que Portland dans l'Oregon semblent être les régions les plus progressistes et libérales tout en étant moins soumises aux excés du PC (Political Correctness), il semble également que les inégalités y sont moins fortes qu'ailleurs: comment expliquer ces différences avec par exemple SF et la Silicon Valley qui sont au contraire une terre de contraste phénoménale?

Bonne question. Juste quelques idées :

- L'influence du Canada voisin, peut-être :happy:

- Très grande immigration récente en Californie depuis le Mexique voisin, augmentant mécaniquement les inégalités puisque le plus gros des nouveaux venus sont pauvres

Au demeurant, est-ce une différence tellement criante, ou une simple nuance ? 

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