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Corne de l'Afrique ( Djibouti, Éthiopie, Somalie) le laboratoire des confrontations modernes 


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https://www.letemps.ch/monde/rebelles-entrent-capitale-tigre-ethiopie

https://www.letemps.ch/monde/apres-victoire-rebelles-tigreens-lethiopie-vacille (l'article est payant) ces revers au Tigré représentent un grand danger pour la stabilité de l'Ethiopie qui connaît de l'instabilité dans d'autres régions comme la région d’Oromia, la plus grande et plus peuplée d'Ethiopie, qui est en proie à une rébellion autonomiste. Il manquerait plus que le pays parte en co******. Je me demande comment réagirait la Chine qui a des intérêts financiers et économiques dans ce pays. @Henri K. est-ce que la situation en Ethiopie est commentée dans les médias Chinois ?

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https://africanarguments.org/2021/06/ethiopia-abiy-ahmeds-two-options-after-the-election/ (21 juin 2021)

Le cœur du défi auquel Abiy est confronté n'est pas de son fait. Le problème de la diversité ethnique et la question d'un partage équitable du pouvoir et des ressources sont aussi vieux que l'Éthiopie médiévale.

C'est un défi qui a donné lieu à une série de remèdes erronés au fil des décennies, voire des siècles. L'ancien paradigme politique - de la dynastie des Salomon au régime marxiste de Mengistu Hailemariam - a opté pour un unionisme généralisé. Ils n'ont pas suffisamment exprimé les griefs de ceux qui se sentaient en marge et n'ont pas proposé de solution fondée sur le dialogue.

Le régime qui a suivi - le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF), ethnofédéraliste et dirigé par le TPLF - est allé à l'extrême opposé. Il a accordé le droit à l'autonomie, y compris le droit à la cessation, à ceux qu'il a décrits comme des "nations, nationalités et groupes de personnes". Au lieu de résoudre le problème, cet arrangement est devenu un terrain propice aux entrepreneurs de conflits.

Malgré leurs nettes différences, le même principe opérait derrière ces deux approches : la domination ethnique.

Abiy est arrivé au pouvoir à une époque où certaines couches de la société étaient profondément désenchantées par le système ethno-nationaliste. D'autres, en revanche, réclamaient des États fédéraux encore plus renforcés, dans lesquels les communautés ethniques forment des partis politiques qui portent leur nom et défendent leurs intérêts.

Abiy, cependant, est resté une énigme. Par moments, il a incarné l'unionisme rhétorique. À d'autres moments, il a épousé l'ethno-fédéralisme pratique. Alors que le TPLF et d'autres groupes ethno-nationalistes estiment qu'Abiy va défaire le système qu'ils ont mis en place au cours des trois dernières décennies, les groupes unionistes sont mal à l'aise parce qu'il ne va pas assez vite pour démanteler le système ethno-fédéraliste. Cela a fourni d'autres dynamiques sous-jacentes au conflit du Tigré.

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https://www.jeuneafrique.com/1195563/politique/ethiopie-la-reprise-de-mekele-montre-quabiy-ahmed-ne-maitrise-pas-grand-chose-dans-ce-conflit/ (30 juin 2021)

Roland Marchal :

Comme la saison des pluies a commencé, le gouvernement éthiopien peut très bien en profiter pour gagner du temps, réorganiser ses forces et repartir à l’assaut au moment d’une accalmie des pluies, d’ici quelques semaines.

Ce cessez-le-feu répond plutôt à une réalité militaire sur le terrain. C’est la saison des pluies et le lancement des offensives est plus difficile. Mais nous aurons peut-être la merveilleuse surprise de le voir aboutir à des négociations ou des pourparlers, sans doute secrets dans un premier temps, avec les forces tigréennes.

Ce retournement de situation peut-il être qualifié de surprenant au regard de l’évolution du conflit ? 

Ce n’est pas forcément une surprise. Le TPLF a toujours eu en tête que le contrôle qu’il exerçait à Addis-Abeba ne serait pas éternel et qu’il lui fallait donc prendre un certain nombre de précautions. Cela s’est traduit pendant ses années au pouvoir par des allocations budgétaires extrêmement généreuses à destination de la région, même si, hélas, les populations tigréennes n’en ont pas toujours tiré bénéfice. Certains responsables du TPLF sont aujourd’hui très riches.

Le TPLF a profité de ses années au pouvoir pour constituer des arsenaux, notamment lorsqu’a émergé la perspective de nommer un nouveau Premier ministre qui serait Oromo. Enfin, il faut aussi se rappeler que les hostilités ont commencé à la suite d’une attaque contre le Commandement Nord, une base militaire qui regroupait une importante partie du matériel destiné à prévenir une offensive du voisin érythréen.

Peut-on imaginer que la reprise de Mekele ouvre la porte à des négociations entre les TDF et Addis-Abeba ? 

Cela semble un peu irréaliste dans ce climat très polarisé, mais cela serait un moyen de faire baisser la tension. Pour autant, la volonté de parvenir à un compromis est très faible du côté du TPLF comme d’Abiy Ahmed. Depuis le début du conflit, on a plutôt tendance à aller vers les solutions extrêmes plutôt que de chercher l’apaisement. C’est vrai dans un camp comme dans l’autre. Le coût de ce conflit l’illustre bien.

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210701-éthiopie-comment-les-rebelles-ont-repris-l-avantage-au-tigré

Mais pour Kjetil Tronvoll, chercheur à l’université norvégienne de Bjørknes, l’État central a commis une erreur dès le début du conflit. « Quand la guerre a commencé, le Premier ministre Abiy Ahmed a emprisonné 17 000 officiers tigréens de l’armée et ils sont toujours en détention. Il a complètement détruit la chaîne de commandement. Donc il a fortement affaibli l’armée fédérale dès le départ. »

En plus de cela, « la société tigréenne est une communauté combattante, rappelle le chercheur. Ils sont habitués à se battre. D’autres groupes le sont également en Éthiopie, mais c’est particulièrement marqué chez les Tigréens. Les anciens combattants du TPLF, qui se sont battus dans les années 1970, 80 et 90, ont apporté une connaissance collective qui compte, surtout dans le passage d’une guerre d’abord conventionnelle en novembre à une guérilla à partir de fin novembre. »  

William Davison, spécialiste de l’Éthiopie à l’International Crisis Group, explique (...) « Le TPLF a perdu ses armes les plus lourdes, mais il est parvenu à reprendre beaucoup de matériel sur le champ de bataille. On n’a pas de preuve qu’il existe un approvisionnement en armes venant de l’extérieur ».

Une autre erreur commise par le pouvoir fédéral a été de sous-estimer le soutien du TPLF au sein de la population. Or l’ancien pouvoir a pu largement s’appuyer sur l’aide des Tigréens eux-mêmes. Les habitants ont caché, protégé les combattants. Ils leur ont fourni de la nourriture, servi d’éclaireurs, apporté un soutien logistique. Mais s’ajoute à cela les exactions commises par les ENDF (Ethiopian National Defense Force) et les soldats érythréens. De multiples crimes ont été documentés, des meurtres, des exécutions, des viols de masse, des destructions, des pillages partout au Tigré. Aujourd’hui, beaucoup de Tigréens pensent qu’il s’agit d’un génocide.

Pour Terrence Lyons, spécialiste de l’Éthiopie à l’université George Mason, cette menace existentielle s’est retournée contre Addis-Abeba. « Certaines figures du TPLF au pouvoir depuis très longtemps étaient controversées. Certains étaient vus comme corrompus, pas assez réactifs aux besoins de la population. Ils étaient accusés de s’être enrichis, en dirigeant des banques, des sociétés importantes dans la construction par exemple, etc. Mais je pense qu’avec la gravité et le nombre de crimes commis, les Tigréens ont ressenti une menace existentielle. La population s’est tournée vers le TPLF qui a pu s’en servir pour mobiliser. C’est un argument extrêmement puissant. »

D’ailleurs, ce n’est peut-être pas un hasard si l’opération de reconquête, lancée par les rebelles il y a presqu’une semaine, a débuté quelques jours à peine après le bombardement du marché de Togoga, qui a fait des dizaines de morts. Pour Terrence Lyons, ce type de tragédie a une résonnance très forte dans la psychologie des Tigréens car « cela rappelle l’histoire de la guerre de libération menée par le TPLF contre la dictature du DERG ». Le chercheur rappelle que « le régime bombardait les marchés à l’époque. C’était un argument repris sans arrêt par ceux qui menaient la lutte armée. Le fait que cela se soit répété a rappelé ces souvenirs du passé qui sont extrêmement puissants ». 

Pour William Davison, de l’International Crisis Group, « le gouvernement doit montrer sa volonté d’appliquer le cessez-le-feu humanitaire, de travailler avec le TPLF et la communauté internationale et humanitaire pour régler la crise humanitaire. S’il ne le fait pas, ça ne fera qu’exacerber les tensions entre Addis-Abeba et les autres. Il doit aussi régler le problème des forces Amhara qui ont pris le contrôle de l’ouest et du sud du Tigré. C’est un obstacle majeur à la réconciliation. Les exigences du TPLF relatives à l’autonomie doivent être entendues. Je ne pense pas que le TPLF va vouloir s’intégrer à une fédération où il est à la merci du pouvoir central, surtout si celui-ci est mené par Abiy Ahmed. Un autre obstacle majeur est la classification du TPLF en organisation terroriste. Il faut changer cela pour avoir une paix. »

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https://africanarguments.org/2021/07/tigrayans-in-ethiopia-fear-becoming-the-next-rwanda/ (12 juillet 2021)

Dawit affirme que les Tigréens ont été détenus pendant environ trois jours, puis transférés à Awash Arba, un camp militaire situé à environ 221 km d'Addis-Abeba. Yared dit avoir entendu dire que son frère avait également été transféré là-bas. Selon Dawit, les Tigréens détenus dans l'enceinte de la station de Semit reçoivent un morceau de pain pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner et n'ont pas accès à l'eau. Ils sont obligés de dormir sur le sol froid.

Dawit a été libéré au bout d'une dizaine d'heures après avoir payé 10 000 birr (228 dollars) ; l'un de ses amis non tigréens avait des relations avec le commissaire de police. Dawit, qui est né à Addis-Abeba, possède un bar dans cette ville, qui a également été fermé par les autorités éthiopiennes.

Selon Dawit, il y a des points de contrôle à Addis-Abeba tous les deux ou trois kilomètres où la police vérifie les identités. "Si quelqu'un est Tigréen, la police prend son téléphone, lui dit d'ouvrir ses médias sociaux et ses messages. S'il y a ne serait-ce qu'un drapeau du Tigré ou quelque chose en rapport avec le Tigré, ils seront arrêtés", dit-il.

Fraîchement sorti de prison, Dawit dit qu'il partira pour le Tigré dans trois jours. Malgré le siège, les Tigréens trouvent le moyen d'accéder au Tigré en passant par la région Afar, qui le borde à l'est, afin d'y trouver refuge.

"J'ai été élevé comme un Éthiopien", a déclaré Dawit à African Arguments. "Mais maintenant, je veux aller au Tigré et je vais rejoindre la résistance et me battre pour la liberté. C'est la seule option que nous avons maintenant. Aujourd'hui, ils nous arrêtent et demain ils nous tueront. Il vaut mieux partir et se battre que de mourir ici à Addis".

Tous les interlocuteurs d'African Arguments ont désigné le récent discours d'Abiy après l'avancée du TPLF comme étant la source de l'escalade du ciblage et des discours de haine à l'encontre des Tigréens. Dans ses premières remarques depuis qu'il a retiré les troupes fédérales de Mekelle, Abiy, lauréat du prix Nobel de la paix, a nié que son armée ait été vaincue par le TPLF et a poursuivi en alléguant que des civils tigréens avaient attaqué l'armée éthiopienne et aidé le TPLF.

Selon Tekle, chercheur à Amnesty, il ne s'agit pas encore de "personnes attaquant des personnes". "C'est la machine gouvernementale qui les prend pour cible", dit-il. "Nous n'avons pas vu d'actions de civils contre des Tigréens, du moins à Addis." Dimanche, cependant, des informations ont fait état d'au moins trois civils tigréens qui auraient été tués par une foule dans la ville de Wereta, dans la région d'Amhara.

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Ethiopie : retour sur les forces en présence dans le conflit du Tigré

Les rebelles du Tigré ont affirmé le 18 juillet avoir mené des opérations visant des forces gouvernementales dans la région Afar, ouvrant un nouveau front dans leur lutte contre les autorités éthiopiennes.

Le conflit dans la région éthiopienne du Tigré se poursuit. Les rebelles du Front de libération des Peuples du Tigré (TPLF), qui ont repris au gouvernement fédéral le contrôle d'une grande partie de cette région, ont annoncé le 18 juillet avoir ouvert un nouveau front dans la région Afar. En riposte, l'autorité centrale d'Addis-Abeba a procédé au déploiement de troupes fédérales, appuyées par des forces régionales, dans plusieurs zones du pays. Des centaines de personnes ont également été arrêtées et des entreprises fermées dans la capitale éthiopienne, car suspectées, selon le pouvoir central, de soutenir la rébellion au Nord. La guerre dans le Tigré a déjà fait plusieurs milliers de morts et, selon l'ONU, poussé 400 000 personnes dans la famine. Face aux violences, Washington, "qui accuse les responsables éthiopiens (et érythréens) de ne pas prendre de mesures significatives pour mettre fin aux hostilités dans la région du Tigré", a coupé son aide économique à l'Ethiopie. Voici un aperçu des principales forces en présence dans ce conflit qui ravage depuis plus de huit mois cette région du nord du pays.

Lire la suite ici https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/erythree/ethiopie-retour-sur-les-forces-en-presence-dans-le-conflit-du-tigre_4708131.html

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https://information.tv5monde.com/afrique/ethiopie-l-amhara-appelle-ses-habitants-combattre-les-rebelles-du-tigre-418207 (25 juillet 2021)

La région éthiopienne de l'Amhara a appelé dimanche tous ses citoyens armés à se mobiliser contre les rebelles du Tigré voisin, où la guerre fait rage, évoquant une "campagne de survie" pour la province.

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Disons surtout que ça sent aussi le retour de bâton. Les milices et l'armée régulière (et les Erythréens...) ont été ignobles au Tigré ces derniers mois. Les trucs habituels : destruction des villages, rançonnage des civils, viols massifs (avec les ajouts ordinaires comme au Congo), pillages, etc. Sauf que là, le vent a tourné. Et que l'Amhara est déjà envahi en certains points.

 

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Des nouvelles glanées sur Acig.org via l'excellent Nadew.

Les forces du Tigré attaquent dans trois directions et les Éthiopiens reculent :

Révélation


The operation code named 'Tigrayan Mothers' was launched on three directions
1. Eastern front - Afar direction from Awra to Chifra
2. Southern front - Korem, Alamata, Bala to Kobo, Gobye and Alwuha
3. Western front - Emba Madre, Mai-Tsebri to Adi-Arkay and Chew-Ber

Les pertes éthiopiennes en matériel sont toujours élevées :

Révélation

Equipment captured
- 19 tanks
- 11 APCs
- 11 Zu-23
- 1 BM-21
- 3 130mm artillery
- 36 120mm artillery
- 4 107mm rocket launchers (truck mounted)
- 3 120mm mortars
- 178 various types of vehicles
- Hundreds of Dshk
- Huge cache of ammunition and logistical equipment

Equipment Destroyed
- 1 APC
- 7 Zu-23
- 2 130mm artillery
- 7 122m artillery
- 2 107mm rocket launchers (truck mounted)
- 53 various types of vehicles

Surtout :

  • l’Érythrée envoie des renforts pour empêcher le Tigré de devenir trop virulent contre lui (je n'ai pas compris où, dans l'ouest du pays visiblement)
  • l’Éthiopie a retiré des forces de la zone du barrage Renaissance pour les envoyer au front
  • à Khartoum, des représentants de l'opposition érythréenne se seraient rassemblés pour évoquer la suite du régime érythréen... Nadew ne précise pas si des officiels soudanais étaient présents
Révélation

Other developments
- It is being reported Abiy Ahmed has now started moving forces from the GERD site operational zone to the war front, the first time this has happened.

- The flow of Eritrean forces to the western zone continues. According to Eritrean opposition, an elite commando brigade has been moved, in addition to other forces sent this week. It is becoming very obvious the deployment of forces is in reaction to the recent setbacks suffered by Abiy Ahmed and allied forces.

- It was reported today Eritrean opposition groups are holding a major meeting in Khartoum to plan for post-Issayas Eritrea. That probably may be the reason why the Eritreans are worried about recent developments and want to make sure Western Tigray doesn't become a base for the opposition to threaten them.

 

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Il y a 7 heures, Ciders a dit :

Des nouvelles glanées sur Acig.org via l'excellent Nadew.

Les forces du Tigré attaquent dans trois directions et les Éthiopiens reculent :

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The operation code named 'Tigrayan Mothers' was launched on three directions
1. Eastern front - Afar direction from Awra to Chifra
2. Southern front - Korem, Alamata, Bala to Kobo, Gobye and Alwuha
3. Western front - Emba Madre, Mai-Tsebri to Adi-Arkay and Chew-Ber

Les pertes éthiopiennes en matériel sont toujours élevées :

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Equipment captured
- 19 tanks
- 11 APCs
- 11 Zu-23
- 1 BM-21
- 3 130mm artillery
- 36 120mm artillery
- 4 107mm rocket launchers (truck mounted)
- 3 120mm mortars
- 178 various types of vehicles
- Hundreds of Dshk
- Huge cache of ammunition and logistical equipment

Equipment Destroyed
- 1 APC
- 7 Zu-23
- 2 130mm artillery
- 7 122m artillery
- 2 107mm rocket launchers (truck mounted)
- 53 various types of vehicles

Surtout :

  • l’Érythrée envoie des renforts pour empêcher le Tigré de devenir trop virulent contre lui (je n'ai pas compris où, dans l'ouest du pays visiblement)
  • l’Éthiopie a retiré des forces de la zone du barrage Renaissance pour les envoyer au front
  • à Khartoum, des représentants de l'opposition érythréenne se seraient rassemblés pour évoquer la suite du régime érythréen... Nadew ne précise pas si des officiels soudanais étaient présents
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Other developments
- It is being reported Abiy Ahmed has now started moving forces from the GERD site operational zone to the war front, the first time this has happened.

- The flow of Eritrean forces to the western zone continues. According to Eritrean opposition, an elite commando brigade has been moved, in addition to other forces sent this week. It is becoming very obvious the deployment of forces is in reaction to the recent setbacks suffered by Abiy Ahmed and allied forces.

- It was reported today Eritrean opposition groups are holding a major meeting in Khartoum to plan for post-Issayas Eritrea. That probably may be the reason why the Eritreans are worried about recent developments and want to make sure Western Tigray doesn't become a base for the opposition to threaten them.

 

Peut-on imaginer la possibilité que les tigreens sois très aidés par les Egyptiens et les Soudanais ?!?!

Rapport au Nil et au barrage ?

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il y a 1 minute, Snapcoke a dit :

Peut-on imaginer la possibilité que les tigreens sois très aidés par les Egyptiens et les Soudanais ?!?!

Rapport au Nil et au barrage ?

Disons que dans l'hypothèse où l'Ethiopie aurait voulu présumer de sa puissance contre les deux autres pays, il est envisageable de penser que peut-être les Tigréens aient pu recevoir un message d'encouragement ou deux.

...

Mais concrètement, je n'ai rien là-dessus et il est tout aussi plausible que Khartoum et Le Caire se contentent de regarder ce merdier en souriant sans y intervenir, sachant qu'ils ont chacun d'autres gros chats à fouetter.

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il y a 11 minutes, Ciders a dit :

Disons que dans l'hypothèse où l'Ethiopie aurait voulu présumer de sa puissance contre les deux autres pays, il est envisageable de penser que peut-être les Tigréens aient pu recevoir un message d'encouragement ou deux.

...

Mais concrètement, je n'ai rien là-dessus et il est tout aussi plausible que Khartoum et Le Caire se contentent de regarder ce merdier en souriant sans y intervenir, sachant qu'ils ont chacun d'autres gros chats à fouetter.

J'ai toujours eu du mal à voir l'Éthiopie comme une puissance en sois...

 

Mais bon je me trompe peut être...

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il y a 5 minutes, Snapcoke a dit :

J'ai toujours eu du mal à voir l'Éthiopie comme une puissance en sois...

 

Mais bon je me trompe peut être...

Il y avait du potentiel. Mais ils ont gâché beaucoup de choses :

  • ils ont massacré leur agriculture en surinvestissant dans la rose (avec les conséquences hydriques et environnementales qui suivent)
  • le développement agricole et industriel (textile et investissements chinois) n'a pas permis de fournir assez d'emplois
  • le désenclavement n'a pas été suffisant et/ou rapide

Après, les tensions ethniques, je ne sais pas à qui jeter la faute. Parce que concrètement, depuis la guerre de Badmé, ça tenait pas mal, surtout en comparaison du reste du secteur. Mais il semble clair que leur PM actuel... s'est vu trop beau, trop fort, trop en mesure de court-circuiter les règles démocratiques pour imposer son pouvoir. Et aujourd'hui, il le paie de plus en plus cher.

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https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/07/30/en-ethiopie-la-jeunesse-est-appelee-a-prendre-les-armes-pour-freiner-l-avancee-des-rebelles-du-tigre_6090076_3212.html

Henok Ashenafi se dit prêt à tout sacrifier. Ce jeune homme de 27 ans, légèrement bedonnant, vient d’abandonner l’épicerie qu’il tient à Addis-Abeba, la capitale de l’Ethiopie, et laisse sa femme derrière lui. Lui qui n’a jamais manipulé un fusil de sa vie part aujourd’hui à la guerre. « Un entraînement rapide me suffira pour être en forme et capable de combattre le Front de libération du peuple du Tigré [FLPT] », claironne-t-il, quelques heures avant son départ.

Je ne sais pas si c'est de la propagande ou si les volontaires sont sérieux, mais dans ce dernier cas ça sent la chair à canon et la débandade programmée face à des forces du Tigrées bien aguerries.

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il y a 21 minutes, Paschi a dit :

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/07/30/en-ethiopie-la-jeunesse-est-appelee-a-prendre-les-armes-pour-freiner-l-avancee-des-rebelles-du-tigre_6090076_3212.html

Henok Ashenafi se dit prêt à tout sacrifier. Ce jeune homme de 27 ans, légèrement bedonnant, vient d’abandonner l’épicerie qu’il tient à Addis-Abeba, la capitale de l’Ethiopie, et laisse sa femme derrière lui. Lui qui n’a jamais manipulé un fusil de sa vie part aujourd’hui à la guerre. « Un entraînement rapide me suffira pour être en forme et capable de combattre le Front de libération du peuple du Tigré [FLPT] », claironne-t-il, quelques heures avant son départ.

Je ne sais pas si c'est de la propagande ou si les volontaires sont sérieux, mais dans ce dernier cas ça sent la chair à canon et la débandade programmée face à des forces du Tigrées bien aguerries.

Bas ... Ils sont 100 millions, majoritairement des jeunes, il peuvent bien en perdre un petit millions...

On l'a bien fait nous en 1914 !!!

  • Confus 1
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il y a 28 minutes, Paschi a dit :

 « Un entraînement rapide me suffira pour être en forme et capable de combattre le Front de libération du peuple du Tigré [FLPT] », claironne-t-il

ouais ouais, ce genre de déclaration présomptueuse, on sait comment ça finit, un exemple historique :

 

 

Modifié par Gallium
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Il y a 7 heures, Snapcoke a dit :

Bas ... Ils sont 100 millions, majoritairement des jeunes, il peuvent bien en perdre un petit millions...

On l'a bien fait nous en 1914 !!!

L'article du Monde parle de 3000 hommes, des volontaires. On est loin du million et d'une conscription.

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Il y a 9 heures, Wallaby a dit :

L'article du Monde parle de 3000 hommes, des volontaires. On est loin du million et d'une conscription.

C'était pour donné un ordre de grandeur, pretendre qu'ils vont envoyer des gars a la boucherie, par centaines de milliers nous renvoie à notre propre histoire 

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Un site historique Éthiopien prit sans combat par les Tigréens :

https://www.france24.com/fr/afrique/20210805-ethiopie-au-tigré-les-rebelles-prennent-le-contrôle-de-lalibela-classé-au-patrimoine-mondial

Cette cité monastique est a plus de 50 km des frontières du Tigré :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lalibela

Modifié par collectionneur
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Ça continue de mal aller pour le gouvernement, avec la chute probable dans les jours à venir de la ville de Weldia.

Sinon, le Soudan rappelle son ambassadeur à Addis-Abeba. Apparemment, le rejet de sa proposition de médiation par Abiy Ahmed est mal passé à Khartoum.

https://www.reuters.com/world/africa/sudan-recalls-ambassador-ethiopia-after-mediation-offer-rejected-2021-08-08/

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il y a 1 minute, Ciders a dit :

Ça continue de mal aller pour le gouvernement, avec la chute probable dans les jours à venir de la ville de Weldia.

Sinon, le Soudan rappelle son ambassadeur à Addis-Abeba. Apparemment, le rejet de sa proposition de médiation par Abiy Ahmed est mal passé à Khartoum.

https://www.reuters.com/world/africa/sudan-recalls-ambassador-ethiopia-after-mediation-offer-rejected-2021-08-08/

Quelqu'un avait dit ici :

les tigreens c'était les militaires de l'ancien régime, alors bon...

pourrait bien être les dirigeants du prochain régime !!!

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