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FCAS SCAF et connexes (NGWS, drone FCAS - DP etc.)


prof.566
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Messages recommandés

Il y a 5 heures, Henri K. a dit :

On aplatit un peu et c'est bon...

Plaisanterie à part, certains choix sont les mêmes.

Lk2MjKF.jpg

Henri K.

Le gros point commun ce sont les entrée d'air. Le reste me semble assez différent.

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5 minutes ago, seb24 said:

Le gros point commun ce sont les entrée d'air. Le reste me semble assez différent.

Et ils y en aura de moins en moins si le design évolue, prof a parlé du retour de souris mobiles si j'ai bien compris.

Modifié par P4
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Un petit jeu:

Où Sont Les Femmes

Patrick Juvet

Elles portent un blouson noir
Elles fument le cigare
Font parfois un enfant
Par hasard
Et dès que vient le soir
Elles courent dans le néant
Vers des plaisirs provisoires

Où sont les femmes?
Avec leurs gestes pleins de charme
Dites-moi où sont les femmes, femmes, femmes, femmes, femmes
Où sont les femmes?
Qui ont des rires pleins de larmes
Auraient-elles perdu leur flamme, flamme, flamme, flamme, flamme
Où sont les femmes?

Elles ne parlent plus d'amour
Elles portent les cheveux courts
Et préfèrent les motos aux oiseaux
Elles ont dans le regard
Quelque chose d'un robot
Qui étonne même les miroirs

Où sont les femmes?
Qu'on embrasse et puis qui se pâment
Dites-moi, où sont les femmes, femmes, femmes, femmes, femmes
Où sont les femmes?
Qui ont…

Où sont les femmes?
Qui vivent au bout des télégrammes
Dites-moi, où sont les femmes, femmes, femmes, femmes, femmes
Où sont les femmes?
À la fois si belles et si pâles
Aux yeux qui traînent et qui flânent, flânent, flânent, flânent, flânent
Où sont les femmes?

Avec leurs gestes pleins de charme
Dites-moi où sont les femmes, femmes, femmes, femmes, femmes
Où sont les femmes?
Qui ont des rires pleins de larmes
Auraient-elles perdu leur flamme, flamme, flamme, flamme, flamme
Où sont les femmes?
Où sont les femmes?
Où sont les femmes?
Où sont les femmes?
Où sont les femmes?
Où sont les femmes?
Où sont les femmes?
Où sont les femmes?
Où sont les femmes?
Où sont les femmes?
Où sont les femmes?
Où sont les femmes?
Où sont les femmes?
Où sont les femmes?
Où sont les femmes?
Où sont les femmes?
Où sont les femmes?

 

regardez la video et changez un deux mots dans la chanson.

 

 

Modifié par P4
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J'ai liké mais je n'ai pas très bien compris la blague avec Patrick Juvet :smile:

Dsl... :happy:

Sinon ils ne se donnent même plus la peine d'appeler les drones accompagnement "drone", ce sont maintenant de "remote carrier". Ca confirme bien qu'ils ont sauté l'étape "tous les armements en soute" qui donnait des avions obèses avec des compromis aérodynamiques pas top (F35, Tempest, chinois). lls sont passé direct à la "soute déportée" appelée donc: "remote carrier".
Bon: bien sûr qu'il y a une soute. Mais ça sera probablement surtout pour les armement AA en priorité et elle est limitée. Tant mieux pour les lignes de l'avion et ses caractéristiques de vol.

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29 minutes ago, c seven said:

J'ai liké mais je n'ai pas très bien compris la blague avec Patrick Juvet :smile:

Dsl... :happy:

tu substitues elle par il et femme par Allemand mais t'es pas dans le rythme, il y a b... mais c'est pas politiquement correct, t'es dans le rythme mais ne rime pas, par chez moi on dit aussi Schpountz(meme si c'est un film qui n'a rien à voir avec l'Allemagne), c'est dans le rythme mais ça ne rime toujour pas, c'est dur.

Enfin t'as compris l'idée, la personne en charge du SCAF chez Airbus n'est pas un Allemand.

ça m'a fait rire comme association.:blush:

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il y a une heure, c seven a dit :

Sinon ils ne se donnent même plus la peine d'appeler les drones accompagnement "drone", ce sont maintenant de "remote carrier". Ca confirme bien qu'ils ont sauté l'étape "tous les armements en soute" qui donnait des avions obèses avec des compromis aérodynamiques pas top (F35, Tempest, chinois). lls sont passé direct à la "soute déportée" appelée donc: "remote carrier".

Je ne suis pas sûr de mon interprétation, mais

  • un drone pour moi est plus un engin téléopéré (depuis le sol ou en place "sac à viande"),
  • alors que le remote carrier serait plus une mule, un bidule géré par une IA qui serait un ailier à intelligence limitée, et qui se contenterait de porter ton bardas et à larguer ce que tu demandes sur ce que tu demandes...
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Je pense qu'il faut se méfier fortement du terme remote carrier qui prête à confusion. 

Si on regarde les exemples qui trône à côté de la maquette du salon, on voit bien que ce ne sont ni des mules porteuse ni des drones et que pour un au moins il ne transporte que lui même.

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Ca pose des questions.

Si le remote carrier accompagne l'avion sur toute la mission en étant en quelque sorte "la soute à bombe déportée", plusieurs questions et plusieurs possibilités plus ou moins farfelues imaginables

- le remote carrier a une capacité de ravitaillement en vol autonome

- en même temps ils ont bien souvent des ailes déployables sur les maquettes. Ils seraient alors plutôt emmenés sous les ailes et largués une fois arrivé sur zone? (on n'imagine pas emporter des engins pareil en soute! Même en ventral ça semble compliqué - soute, train...)

Mais dans ce cas, même si c'est de la croisière, la trainée va être loin d'être négligeable car les engins ne sont pas petits. On peut alors imaginer:

- que le remote carrier emporte le carburant correspondant à sa trainée induite au moins. Il tiendrait alors le rôle de réservoir supplémentaire pendant la croisière en plus de soute à bombe pendant la mission. Par contre arrivé sur zone il faudra qu'il lui reste suffisamment de carburant, voir un plein complet (voir dernier point). Mais bon: que ça limite le nombre de ravitaillement grace à une bonne capacité en carburant, ça serait déjà un plus.

- on peut même imaginer que le remote participe à la propulsion pendant la croisière car il est motorisé. Pourquoi pas même un propulseur bien optimisé pour le subsonique sur le remote; et des propulseurs bien optimisés pour le supersonique sur l'avion?

C'est juste pour être complet sur ce qu'on peu imaginer.

- la question c'est qu'est-ce qu'il se passe après la mission. Voir alors la capacité de ravitaillement en vol autonome pour le retour à la maison. Ils en parlent de cette capacité de ravitaillement autonome?

 

Modifié par c seven
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il y a 27 minutes, c seven a dit :

Ca pose des questions.

Si le remote carrier accompagne l'avion sur toute la mission en étant en quelque sorte "la soute à bombe déportée", plusieurs questions et plusieurs possibilités plus ou moins farfelues imaginables

- le remote carrier a une capacité de ravitaillement en vol autonome

- en même temps ils ont bien souvent des ailes déployables sur les maquettes. Ils seraient alors plutôt emmenés sous les ailes et largués une fois arrivé sur zone? (on n'imagine pas emporter des engins pareil en soute! Même en ventral ça semble compliqué - soute, train...)

Mais dans ce cas, même si c'est de la croisière, la trainée va être loin d'être négligeable car les engins ne sont pas petits. On peut alors imaginer:

- que le remote carrier emporte le carburant correspondant à sa trainée induite au moins. Il tiendrait alors le rôle de réservoir supplémentaire pendant la croisière en plus de soute à bombe pendant la mission. Par contre arrivé sur zone il faudra qu'il lui reste suffisamment de carburant, voir un plein complet (voir dernier point). Mais bon: que ça limite le nombre de ravitaillement grace à une bonne capacité en carburant, ça serait déjà un plus.

- on peut même imaginer que le remote participe à la propulsion pendant la croisière car il est motorisé. Pourquoi pas même un propulseur bien optimisé pour le subsonique sur le remote; et des propulseurs bien optimisés pour le supersonique sur l'avion?

C'est juste pour être complet sur ce qu'on peu imaginer.

- la question c'est qu'est-ce qu'il se passe après la mission. Voir alors la capacité de ravitaillement en vol autonome pour le retour à la maison. Ils en parlent de cette capacité de ravitaillement autonome?

 

 

Il y aurait d’autres hypothèses formulables, « pour être complet ».

Par exemple, si l’on se ressitue dans le cadre de la mission menée conjointement en Syrie avec les américains, les Rafale étant parti de France :

- Un Rafale supplémentaire avec 1 Remote Carrier sous chaque aile accompagne les Rafale en charge de la mission d’attaque jusqu’au dernier point de ravitaillement, largué les remote carriers et fait demi-tour.

- les remote carriers sont transportés par l’avion-ravitailleur lui-même

- Les remote carriers peuvent se voir adjoindre un module de décollage et de carburant d’appoint

 

Etc.

Je pars de l’hypothèse qu’ils sont pour le moment « jetables », sans ravitaillement ni retour autonome mais avec leur propre propulsion pour voler en formation avec l’appareil d’attaque. Sinon ils deviennent les avions non-pilotés, et plus des remote carriers. Outre le coût des appareils, ils deviendraient extrêmement complexes.

De même qu’on en dit rien sur les principes d’auto-defense desdits remote carriers pour le moment.

On devra imaginer des remote carriers « simplifiés » si l’on ne veut pas que ça devienne vite ingérable, en budgets d’acquisition comme d’exploitation.

 

 

il y a une heure, Castor a dit :

Je pense qu'il faut se méfier fortement du terme remote carrier qui prête à confusion. 

Si on regarde les exemples qui trône à côté de la maquette du salon, on voit bien que ce ne sont ni des mules porteuse ni des drones et que pour un au moins il ne transporte que lui même.

Peut-être que ce sont de « simples » soutes conformes largables pouvant contenir plusieurs munitions, elles-mêmes autonomes en phase terminale*.

 

Prof semble avoir vu ce qu'en dit Mbda dans son film, mais ne semble pas disposé à en parler (Parce que... ?). Bref, si tu vois la présentation, fais-nous en un retour.

 

* dit comme ça, on serait à la frontière des systèmes à sous-munitions, non ? Bon, c’est une élucubration de ma part, ceci dit.

Modifié par TarpTent
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Il y a 2 heures, Castor a dit :

Je pense qu'il faut se méfier fortement du terme remote carrier qui prête à confusion. 

Ca décrit essentiellement un concept assez vaste et ça concerne n'importe quel matériel apte à délivrer ou capturer quelque chose sans s'exposer soi-même. Ca peut être un drone, un missile à sous-munitions, voire un simple missile tactique. 

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Il y a 1 heure, c seven a dit :

Ca pose des questions.

Si le remote carrier accompagne l'avion sur toute la mission en étant en quelque sorte "la soute à bombe déportée", plusieurs questions et plusieurs possibilités plus ou moins farfelues imaginables

- le remote carrier a une capacité de ravitaillement en vol autonome

- en même temps ils ont bien souvent des ailes déployables sur les maquettes. Ils seraient alors plutôt emmenés sous les ailes et largués une fois arrivé sur zone? (on n'imagine pas emporter des engins pareil en soute! Même en ventral ça semble compliqué - soute, train...)

Mais dans ce cas, même si c'est de la croisière, la trainée va être loin d'être négligeable car les engins ne sont pas petits. On peut alors imaginer:

- que le remote carrier emporte le carburant correspondant à sa trainée induite au moins. Il tiendrait alors le rôle de réservoir supplémentaire pendant la croisière en plus de soute à bombe pendant la mission. Par contre arrivé sur zone il faudra qu'il lui reste suffisamment de carburant, voir un plein complet (voir dernier point). Mais bon: que ça limite le nombre de ravitaillement grace à une bonne capacité en carburant, ça serait déjà un plus.

- on peut même imaginer que le remote participe à la propulsion pendant la croisière car il est motorisé. Pourquoi pas même un propulseur bien optimisé pour le subsonique sur le remote; et des propulseurs bien optimisés pour le supersonique sur l'avion?

C'est juste pour être complet sur ce qu'on peu imaginer.

- la question c'est qu'est-ce qu'il se passe après la mission. Voir alors la capacité de ravitaillement en vol autonome pour le retour à la maison. Ils en parlent de cette capacité de ravitaillement autonome?

 

À mon avis on est surtout sur un concept hyper modulable, qui peut regrouper pleins de configuration différentes en fonction des besoins de la mission  ! 

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Il y a 2 heures, Banzinou a dit :

À mon avis on est surtout sur un concept hyper modulable, qui peut regrouper pleins de configuration différentes en fonction des besoins de la mission  ! 

à moins que ce ne soit un concept commercial, qu'on définira plus tard, un peu comme LM et ses générations...

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Un commentaire intéressant trouve sur opex :

Citation

Il est bon de rappeler que la domination aérienne ne passe pas seulement par les avions, mais aussi les munitions qu’utilisent ces avions.
C’est évident qu’à l’avenir il faudra compter sur des munitions intelligentes capables de saturer et neutraliser des systèmes de défense sol-air adverse en ayant pris le plus de distance possible avec le maximum de précaution.
La furtivité joue son rôle pour passer le plus longtemps inaperçue aux yeux des radars ennemis et pour pouvoir faire demi-tour après avoir balancé les bombes/missiles (qui deviendront le principal problème contre lequel la défense adverse devra se défendre).
Contexte:
Des missiles supersoniques en première phase pour traiter les gros radars pour lesquels dépendent les missiles annexes des batteries sol-air, suivis de missiles de croisière furtif pour finir le job et pour neutraliser les sous-système moins performants avant de voir venir quelques chasseurs (furtifs dans l’avenir) avec des bombes en paquet (un rafale pouvant emporter 16 smartglider) pour venir foutre en l’air les différents véhicules porteurs de missiles à l’aide notamment des remote-carriers qui superviseront tout cela et pourront détecter une pièce sol-air faisant feu contre laquelle ils pourront se faire exploser.
Les avions disposant au cas ou de quelques missiles anti-missiles à même de venir neutraliser les gros missiles adverses, car dans les chasseurs, ne l’oublions, on a des radars pouvant jouer ce rôle.

On voit quand même que le concept et les idées sont bonnes et permettent d’agir. On remarque que pour des pays qui comme la Russie ont conçus des systèmes sol-air très coûteux (donc pas si nombreux en réalité) ayant pour objectif de détruire de grosses cibles aériennes non furtives, la réalité qu’ils affronteront dans un futur proche sera différente, ce sera celle ou les cibles ne seront plus de gros avions, mais des munitions, en nombre saturant et difficilement détectables.
Un S400 détecte un avion à 400km, oui mais un avion type B-52 et non pas un chasseur pour lequel la bonne détection est deux fois moindre et on fait abstraction de la contrainte de la furtivité qui réduit encore plus cette détection.
Détruire un avion seul est une chose facile pour un tel système, faire face à plusieurs avions reste également jouable même si ça va commencer par tirer beaucoup plus de missiles et par rendre la situation un peu plus confuse. Mais déjà aujourd’hui un 50 ou 100 missiles de croisière bien moins facile à traiter par ces « gros radars » pour longue distance complexifie grandement la chose et ça peut largement passer, surtout s’il n’y a pas d’autres systèmes plus petits et plus à même de pouvoir traiter des petites cibles plutôt que des grosses.

Je pense aussi qu’il est bon de créer du drone low cost a forte signature radar et infrarouge pour faire diversion, pour qu’en face ça dévoile des positions et que ça vide les stocks de missiles coûteux. Ces drones on doit en avoir un paquet et ils doivent être des « sacrifiés » dès leur décollage (ne pensons pas à mettre des moyens optiques coûteux dedans et j’en passe), il faut que l’ennemi voit en permanence des points sur ses radars, qu’ils tirent en permanence, qu’ils s’habituent même à cela et qu’il fasse voler ses propres aéronefs. On doit éviter d’arriver dans un ciel clair ou l’ennemi attends le premier écho pour balancer ses missiles, il faut qu’il perd son temps à savoir ce que c’est, il faut qu’il s’interroge de savoir si ce n’est pas un de ses avions, qu’il s’interroge si c’est encore un vieux drone de merde pour lesquels il faut préserver les défenses lourdes et précieuses.
D’ailleurs je pense qu’il serait également bon d’intégrer dans ces drones leurres une capacité de largage de paillettes pour perturber les radars en face.

 

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Air et Cosmos papier du 21 06 2019, n°2646 dit qu'il y aura en 2021 le point de départ pour 5  volets de démonstrateurs:

- 1- NGF

- 2 - Les drones Remote Carriers

- 3 - l' ACC  Air Combat Cloud   ( le sigle ACC, car le concept est sous-entendu fortement  dans le SCAF lui-même )

- 4 - 4-ème pilier: Cohérence techno et programmatique des 3 premier, notamment avec Un laboratoire de simulation pour valider tous les concepts développés

- 5 - Le moteur du NGF

2 d'entre eux, surlignés par moi, étaient peu évoqués jusqu'à présent...

Modifié par Bechar06
Sigle ACC peu évoqué...
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Il y a 6 heures, Bechar06 a dit :

Air et Cosmos papier du 21 06 2019, n°2646 dit qu'il y aura en 2021 le point de départ pour 5  volets de démonstrateurs:

- 1- NGF

- 2 - Les drones Remote Carriers

- 3 - l' ACC  Air Combat Cloud

- 4 - 4-ème pilier: Cohérence techno et programmatique des 3 premier, notamment avec Un laboratoire de simulation pour valider tous les concepts développés

- 5 - Le moteur du NGF

2 d'entre eux, surlignés par moi, étaient peu évoqués jusqu'à présent...

Je ne pense pas que l'ACC est été peu évoqué, en tout cas pas ici.

Pour le "laboratoire de simulation", à mon avis il va devenir pérenne et crucial. Surtout si on développe l'IA, il faut bien une plateforme pour la tester. C'est également nécessaire pour la formation.

 

J'ai toujours un peu de mal avec les "remote carriers". Le problème est de les amener sur zone. Actuellement on a vu qu'il était envisagé d'utiliser l'A400M. Pourquoi pas. Mais si un "remote carrier" a une faible autonomie (c'est pas vraiment fait pour planer), on ne pourra pas aller loin en profondeur (l'A400M est une cible trop facile et il serait catastrophique d'en perdre un).

Autre problème, le NGF est le haut de gamme. Il me semble trop dédié frappe en profondeur au détriment de la polyvalence. Il faut un complément pour faire "camion à bombe". Le Rafale peut être ce complément (de luxe), mais après ? Bref, je trouve qu'un drone de combat manque. Drone qu'on aura en nombre, au moins autant que de NGF, et qui pourra amener des "remote carriers". Peut-être qu'un seul à la fois, mais si on a plusieurs drones, ça ira. Drone qui pourra supporter plusieurs configs : renseignement, camion à bombe, transport de "remote carriers". Le NGF assurant la supériorité aérienne sera peut-être alimenté des renseignements du drone bien plus furtif et donc plus en profondeur chez ennemi. Le NGF me semble un bon remplaçant du Typhoon, mais du Tornado ? Pour remplacer le couple Typhoon et Tornado, un couple NGF + drone de combat me semble pertinent. La France aura dans un premier temps NGF + Rafale puis NGF + drone.

En tout cas, ça doit phosphorer sévère actuellement.

Article intéressant :

https://defense.info/featured-story/2019/06/the-combat-cloud-at-the-heart-of-the-future-combat-air-system/
Apparemment l'option drone, j'imagine type drone de combat, n'est pas écarté.

Citation

The first part of the demonstrator project will run from 2019 to mid-2021 and study  four areas: the new generation fighter, the engine, the system of systems, and the remote carriers – or drones. There will also be study on simulators for working out operational scenarios.

 

On peut penser que le NGF ne sera pas vraiment un remplaçant du Typhoon ou Rafale.

Citation

The demonstrator fighter will be “very different from a Eurofighter and Rafale,” he (Trappier) said, adding that the plans for the fighter to fly “into denied areas, designed with stealth and manoeuvrability.”

Version 2 places prévue.

Citation

There will be single seat and two-seat versions, with the latter for  complexity of missions, particularly strike missions, rather than solely for training.

Faut que la France et l'Allemagne s'entendent vite sur l'exportation sinon le projet peut être abandonné :

Citation

 

Hoke, asked about the German minister calling for a European set of export rules, said, “We favor agreeing first French-German rules. If that serves as a model for Europe, then that is fine.

“It is important to have the rules right from the beginning,” he said. “We need to speed up, but if we agree rules by the mid-2020s, that could be resolved. If we don’t get a bilateral agreement, there will be problems entering the demonstrator phase. We need clarity in exports.”

 

Manifestement Trappier ne veut pas que le R-U soit un acteur majeur, en tout cas dans la conception.

Citation

Asked whether Britain might one day join FCAS, Trappier said, “It is a little bit too early to say. Maybe one day. I don’t know, it’s not yet decided. We need really to start the work.” The priority was to have the demonstrator fly in 2026, he added.

Pour Airbus c'est prématuré d'y penser à cause du Brexit.

Citation

Hoke said, “It depends of course largely on how Brexit develops. So it would be premature to discuss this at this stage.”

(hors sujet, Tempest) Le R-U pourrait baisser ses commandes de F35 pour financer le Tempest. Perso j'y crois pas.

Citation

The UK government is investing £2 billion in the fighter project, with industry is putting in around £1.5 billion, he said. That government funding might be found by cutting the order for the F-35 joint strike fighter to 48 units from 136, saving some £8 billion.

Les études préliminaires seront longues pour s'assurer du succès final. C'est approuvé par les gouvernements. Personnellement j'approuve aussi. Les erreurs à la conception sont d'un coût monstreux en temps et pognon (et pas seulement).

Citation

“There will be a feasibility study. It will, in theory, take more time but ultimately it will be faster, cost less because there is less risk, easier to fix than to launch full series production and then solve problems,” he said. Industry asked for more room and flexibility, which the governments have granted.

 

L'article, très long, aborde aussi le NFTS (Network For The Sky) et ACC (Air Combat Command).

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Le nuage de combat au cœur du futur système aérien de combat
19/06/2019 Par Pierre Tran


Traduit avec www.DeepL.com/Translator

Paris - Une cérémonie de signature ministérielle lors de l'ouverture du salon aéronautique de Paris, le 17 juin, a marqué l'adhésion de l'Espagne au projet de futur système de combat aérien entre la France et l'Allemagne, les partenaires industriels ayant proposé une étude pour les démonstrateurs d'un nouvel avion de combat furtif, de drones et d'un réseau évolué de systèmes.

Le président Emmanuel Macron, en costume et cravate bleu foncé, s'est tenu juste derrière les ministres français, allemand et espagnol lors de la signature du pacte des trois nations, point culminant de l'ouverture officielle du salon aéronautique de Paris à l'aéroport du Bourget.

Le journal officiel de Macron montrait que le chef de l'Etat était l'hôte au bureau présidentiel des Elysées pour un dîner avec de hauts responsables de l'industrie, à la veille de l'émission, qui vise à présenter l'industrie aéronautique et spatiale mondiale.

Airbus et Dassault Aviation ont soumis une proposition conjointe d'études pour la première phase de démonstration, prévoyant de signer un contrat avec les bureaux d'achat français et allemand au quatrième trimestre 2019, ont indiqué les deux sociétés dans un communiqué.

"Nous avons soumis ce matin une proposition aux acheteurs français et allemands... pour l'étude d'un démonstrateur de technologie", a déclaré Eric Trappier, directeur général de Dassault, lors d'une conférence de presse avec Dirk Hoke, directeur général de Airbus Defence & Space. Le briefing s'est tenu en plein air à côté d'une maquette grandeur nature du futur chasseur.

L'étude de la première phase de démonstration, d'une valeur d'environ 100 millions d'euros (112 millions de dollars) et d'une durée de 18 mois, a déclaré M. Trappier, qui a refusé de donner un chiffre pour le budget total du programme FCAS.

Les négociations peuvent commencer sur l'étude, avec l'objectif de piloter un avion de démonstration en 2026.

L'étude de démonstration examinera la meilleure façon de concevoir et de construire le chasseur de nouvelle génération, les drones appelés porte-avions télécommandés, et un système de systèmes. Ces aéronefs habités et non habités seront interconnectés, éléments clés d'un réseau cybersécurisé appelé nuage de combat. L'avion sera également relié aux commandants au sol.


La photo en vedette : Emmanuel Macron, président de la République, Florence Parly, ministre des armÈes francaises, Ursula von der Leyen, ministre de la dÈfense de l'AllemAgne, Mararita Robles, ministre de la dÈfense espagnole, Eric Trappier, Président du GIFAS, PDG de Dassault Aviation, signature d'un accord cadre pour la construction d'un système complet d'avions de combat et de drones, revelation de la maquette en taille reelle du SCAF, futur avion de combat europeen

53ème Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace

Les partenaires industriels présentent le FCAS comme un moyen de préserver la souveraineté et l'autonomie de l'Europe, ce qui nécessite le soutien du gouvernement et le partage des risques avec l'industrie.

Airbus et Dassault souhaitent que le projet de démonstrateur démarre rapidement et espèrent que la France et l'Allemagne s'entendront sur des règles communes d'exportation pour permettre les ventes à l'étranger.

La France et l'Allemagne ont accueilli l'Espagne dans le projet FCAS, les trois ministres de la défense ayant signé un accord-cadre.

Cette cérémonie de signature, ensoleillée, a eu lieu juste à côté d'une maquette grandeur nature du chasseur, qui venait d'être dévoilée devant les ministres et Macron, et d'une foule patiente de spectateurs et de journalistes.

"Cette signature marque dans le marbre une étape clé dans la construction de la défense européenne, alliant excellence technologique, volonté politique et coopération industrielle ", a déclaré dans un communiqué le ministère français des forces armées. Florence Parly, Ursula von der Leyen et Margarita Robles ont respectivement signé pour la France, l'Allemagne et l'Espagne.

Le modèle devait montrer à quoi pourrait ressembler le chasseur, en fonction du démonstrateur, qui explorera la furtivité, la manœuvrabilité et d'autres facteurs clés.

"Ce n'est pas la forme définitive, mais elle ressemblera à quelque chose comme ça ", dit Trappier.

Des modèles de deux armes conceptuelles ont été exposés à côté de l'avion de chasse, l'une d'Airbus et l'autre de MBDA.

"Le ministre vient de reconfirmer il y a cinq minutes qu'un manifestant devrait voler en 2026,"

Hoke a dit. "C'est le but des études."

La première partie du projet de démonstrateur se déroulera de 2019 à mi-2021 et étudiera quatre domaines : le chasseur de nouvelle génération, le moteur, le système des systèmes, et les porteurs distants - ou drones. Il y aura également une étude sur les simulateurs pour l'élaboration de scénarios opérationnels.

Des accords d'association ont été conclus avec des sociétés telles que Thales, société d'électronique, et MBDA, fabricant de missiles, qui a travaillé sur des concepts de drones.

Le motoriste français Safran et son partenaire allemand MTU ont signé pour la construction d'un nouveau moteur qui équipera à terme le futur avion de combat européen.

Le démonstrateur volera d'abord avec un moteur déjà en service, qui pourrait être une version du M88 ou similaire, a dit M. Trappier.

Le chasseur démonstrateur sera " très différent d'un Eurofighter et d'un Rafale ", a-t-il dit, ajoutant que les plans du chasseur pour voler " dans des zones interdites, conçues avec discrétion et manœuvrabilité ".

Hoke a dit : "Il est important que nous commencions (sur) différents modules aussi, ce que nous appelons le nuage de combat pour définir le système de connectivité et aussi le niveau de communication".

En plus des fonctions furtives permettant d'échapper aux systèmes de défense aérienne, l'avion de combat s'appuiera sur des porte-avions télécommandés qui voleront en avant, cherchant à brouiller les défenses, détecter et relayer les informations aux pilotes et aux commandants au sol, a expliqué M. Trappier.

Le chasseur sera plus grand et plus furtif que le Rafale ou l'Eurofighter, avec une couverture radar de 360°, une travée d'armes interne et la " capacité de faire partie du nuage de combat ", a-t-il ajouté.

Il y aura à bord une intelligence artificielle pour traiter des données importantes, informer et présenter des options au pilote.

"La furtivité est l'un des concepts clés, pas le seul, mais l'un des plus importants, a-t-il dit. Il y aura des versions monoplace et biplace, cette dernière pour la complexité des missions, en particulier les missions d'attaque, plutôt que pour la seule formation.

La version française de l'avion de combat pourra transporter un missile à pointe nucléaire, le successeur de l'actuel ASMP/A, et opérer également à partir d'un porte-avions.

On s'attendait à ce que l'avion de chasse soit vendu à d'autres pays européens une fois qu'il aurait volé, car il serait " préférable d'avoir cet avion que les avions qui volent actuellement ", a dit M. Trappier. La France lancerait l'avion vers l'Égypte et le Qatar à un moment donné.

Ces deux pays ont commandé le Rafale, ainsi que l'Inde.

"L'exportation est un élément fondamental de la détermination des deux entreprises et des deux nations à accroître leur production ", a-t-il dit. "Nous n'avons pas un marché intérieur aussi grand que les Etats-Unis, même s'il y a plusieurs pays en Europe."

Hoke, interrogé au sujet de l'appel lancé par le ministre allemand en faveur d'un ensemble européen de règles d'exportation, a déclaré : "Nous sommes favorables à un accord sur les premières règles franco-allemandes. Si cela sert de modèle pour l'Europe, c'est très bien.

"Il est important d'avoir les règles dès le début, dit-il. "Nous devons accélérer les choses, mais si nous convenons de règles d'ici le milieu des années 20, cela pourrait être résolu. Si nous n'obtenons pas d'accord bilatéral, il y aura des problèmes pour entrer dans la phase de démonstration. Nous avons besoin de clarté dans les exportations."

Trappier a déclaré : "Nous essaierons d'être exempts d'ITAR, de ne pas être dépendants d'un pays tiers. Nous avons besoin d'une certaine autonomie."

Il s'agissait d'une référence à la réglementation américaine sur le trafic international d'armes, qui exige l'autorisation de Washington pour la vente de matériel à des pays étrangers.

"C'est aussi une question de souveraineté, a dit M. Hoke. L'Europe a le droit de savoir quel système elle utilise, où elle l'utilise."

L'absence de règles communes en matière d'exportation s'applique également au KNDS, l'entreprise commune entre Nexter et Krauss-Maffei Wegmann, qui construira un nouveau char, baptisé système de combat terrestre principal, qui remplacera le Leclerc et le Leopard 2.

A la question de savoir si la Grande-Bretagne pourrait un jour rejoindre le FCAS, M. Trappier a déclaré : "Il est un peu trop tôt pour le dire. Peut-être un jour. Je ne sais pas, ce n'est pas encore décidé. Il faut vraiment qu'on commence à travailler." La priorité était de faire voler le manifestant en 2026, a-t-il ajouté.

Hoke a dit : "Cela dépend bien sûr largement de la façon dont Brexit se développe. Il serait donc prématuré d'en discuter à ce stade."

Le Royaume-Uni poursuit son programme Tempest pour un futur chasseur, dans lequel la Suède montre un vif intérêt en remplacement de son modèle Gripens précédent, a déclaré Sash Tusa, analyste chez Agency Partners, un bureau de recherche financière.

Le gouvernement britannique investit 2 milliards de livres sterling dans le projet de chasseur, et l'industrie investit environ 1,5 milliard de livres sterling, a-t-il dit. Ce financement public pourrait être obtenu en réduisant la commande de l'avion d'attaque interarmées F-35 de 136 à 48 unités, ce qui permettrait d'économiser quelque 8 milliards de livres sterling.

"La Tempest est une alternative pour maintenir la souveraineté nationale du Royaume-Uni en matière d'avions de combat ", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il était raisonnable de soutenir deux avions de combat européens.

Pour Richard Aboulafia, analyste au groupe Teal, la perspective de deux nouveaux chasseurs européens rappelait le début des années 1980, avec le Tornado et le Mirage, tandis que le F-16 venait des Etats-Unis. À l'époque, il n'y avait aucune pression de la part de Brexit. Aujourd'hui, il y a l'arrivée du F-35, deux nouveaux chasseurs européens prévus et " une pression du temps comprimée ", a-t-il dit.

Les 20 années de développement du FCAS suscitent quelques inquiétudes, car il s'agit en fait de cinq années de coûts supplémentaires par rapport à Tempest, ce qui alourdit le fardeau budgétaire, a dit M. Tusa.

Les 20 années de développement du FCAS suscitent quelques inquiétudes, car il s'agit en fait de 20 années de coûts, ce qui alourdit le fardeau budgétaire, a dit M. Tusa.

M. Trappier a déclaré que les partenaires industriels ont proposé des paquets technologiques, avec des responsabilités clairement définies pour montrer ce qui est possible.

"Nous serons ambitieux, nous éliminerons les risques. Les manifestants seront un moyen de réduire les risques ", a-t-il dit.

"Il y aura une étude de faisabilité. En théorie, cela prendra plus de temps, mais en fin de compte, ce sera plus rapide, moins coûteux parce qu'il y a moins de risques, plus facile à réparer qu'à lancer une production en série complète et à résoudre les problèmes ", a-t-il dit. L'industrie a demandé plus d'espace et de flexibilité, ce que les gouvernements lui ont accordé.

"L'industrie assumera une partie du risque ", a-t-il ajouté.

Airbus et Dassault ont signé en janvier, en tant que maîtres d'œuvre conjoints, une étude conceptuelle conjointe de deux ans d'une valeur de 65 millions d'euros pour FCAS. En France, Thales, Safran et MBDA ont signé l'étude, tandis qu'en Allemagne, Hensoldt, ESG, Diehl Aero, MBDA et Rohde & Schwarz et MTU ont signé.

Note de la rédaction : Ce n'est pas souvent qu'on est au lancement d'un concept, mais je l'ai fait en ce qui concerne le nuage de combat. 

Lors d'une visite en 2014 avec le chef du Commandement du combat aérien de l'époque, le général Otage et le lieutenant-général (retraité) Deptula ont lancé un concept dans notre discussion : le nuage de combat. Pour le commandant de l'ACC, c'était sa façon de discuter de l'impact des avions de cinquième génération sur l'USAF et de l'avenir de l'intégration des 4e et 5e générations.

Aujourd'hui, le lancement du FCAS s'articule autour de ce concept, l'accent étant mis sur la connectivité, comme l'a souligné ce récent communiqué de presse d'Airbus.

Airbus teste son réseau pour le ciel sur un avion MRTT

13 juin 2019 - Airbus a réalisé avec succès une démonstration en vol d'un scénario d'espace de combat aéroporté connecté, centré sur un avion MRTT. Ce test a été réalisé dans le cadre du développement du programme Network for the Sky (NFTS) d'Airbus. Cette initiative fait suite à la démonstration au Canada, en août dernier, de communications mobiles sécurisées utilisant un ballon stratosphérique pour simuler un HAPS (High Altitude Pseudo Satellite), comme le drone Zephyr (UAV) d'Airbus (Unmanned Aerial Vehicle).

Le NFTS combine diverses technologies - communications par satellite et au sol, liaisons tactiques air-sol, sol-air et air-air, communications mobiles 5G et connexions laser - dans un réseau résilient, unifié, sécurisé, hautement interopérable et maillé. Les aéronefs, les drones et les hélicoptères utilisent actuellement des réseaux dont la largeur de bande et l'interopérabilité sont limitées et souvent peu résilients. Le NFTS leur permettra de faire partie intégrante des réseaux militaires à grande vitesse.

"Cette démonstration unique est une étape importante dans la réalisation de notre vision d'une connectivité sécurisée, qui permettra à l'avenir d'utiliser le nuage de combat aérien et d'améliorer l'exécution en temps réel des missions militaires ", a déclaré Evert Dudok, responsable des communications, du renseignement et de la sécurité chez Airbus Défense et Espace.

Le scénario de démonstration simule l'établissement de liaisons de communication multi-Mbit/s à large bande entre des agents des forces terrestres, un avion de chasse, un MRTT et un centre des opérations aériennes combinées (CAOC) au sol. Les agents et l'avion de chasse à réaction ont dû envoyer des vidéos en temps réel pour améliorer leur connaissance de la situation en temps réel et recevoir des instructions du CAOC en retour.

L'agent basé à Getafe (Espagne) était équipé d'une radio portative standard pour les forces de l'OTAN (ROVER). L'avion de chasse a été déployé pour obtenir des images de la zone d'intérêt et servir de nœud de communication entre l'agent et le MRTT volant à 30 000 pieds dans un rayon de 150 km dans un espace aérien sécurisé.

Les communications ont donc été relayées entre l'avion de chasse et le MRTT, via une liaison de données LOS (ligne de visée) à large bande. Le MRTT a ensuite acheminé la vidéo ainsi que ses propres communications via une liaison satellite à large bande vers un téléport spatial près de Washington, D.C. Le flux de communications a ensuite été renvoyé en Europe via une liaison terrestre vers le CAOC.

Ce scénario complexe démontre le fonctionnement en temps réel de communications sécurisées de bout en bout sur différents réseaux et technologies : liaison tactique sol-air, liaison air-air large bande entre deux avions, relais air-satellite et réseaux terrestres.

Ce type de configuration, appelé " réseau hybride ", représente l'avenir des communications militaires et répond aux besoins des forces armées de pouvoir utiliser une large gamme de réseaux tout en permettant une gestion dynamique et transparente de ceux-ci.

Les solutions développées par Airbus permettent ainsi d'établir des communications IP (Internet Protocol) sécurisées, de reconfigurer les liaisons en temps réel et d'affecter la bande passante disponible aux liaisons de données en fonction des priorités opérationnelles.

Pour cette démonstration, un avion MRTT a été équipé de Janus, la nouvelle antenne satellite tri-bande (Ku-Ka-MilKa) d'Airbus, ainsi que de la dernière version du modem satellite Proteus, très résistant aux interférences et brouillages, et du système ALIMS (Airbus aircraft links integration management system).

Cet exercice ouvre la voie au développement de la capacité de base de la connectivité SMART MRTT, qui permettra au MRTT d'agir comme un noeud de communication haut de gamme. Network for the Sky (NFTS) jette les bases de l'espace de combat aéroporté connecté, avec l'objectif d'offrir une capacité opérationnelle complète d'ici 2020. Le programme NFTS s'inscrit dans le cadre du projet Airbus Future Air Power d'Airbus et s'inscrit pleinement dans le développement du système européen FCAS (European Future Combat Air System).

Lors d'une visite à l'ACC en 2014 à la base aérienne de Langley, le concept des nuages de combat a été au centre de la discussion.

Dans un article publié le 23 février 2014, j'ai discuté de la visite et j'ai fait un suivi avec le lieutenant-général Deptula au sujet de sa réflexion sur ce concept.

Aucun combat de plates-formes seul. La technologie joue de plus en plus un rôle de forçage pour une intégration beaucoup plus grande entre les éléments de combat dans l'élaboration des capacités de combat de base.

L'activation numérique des principales plates-formes de combat - défense antimissile, défense aérienne de combat, systèmes sans pilote, connectivité des forces terrestres par liaison de données - fournit une fonction de forçage pour la prochaine phase de l'évolution des systèmes du XXIe siècle.

Pour que le potentiel technologique soit exploité, il est nécessaire de modifier les approches en matière d'organisation, d'approvisionnement et de concepts d'opération (CONOP). La décennie à venir verra une pression technologique importante sur les approches traditionnelles et, en même temps, ouvrira la voie à d'importantes innovations en matière d'organisation, d'approvisionnement et de CONOP.

Une façon de comprendre la dynamique du changement est d'examiner l'émergence et l'évolution de ce que l'on pourrait appeler le nuage de combat aérien ou aérospatial. Dans ce domaine, divers moyens aérospatiaux peuvent travailler plus efficacement ensemble pour façonner les capacités de combat dans, à travers et à travers tous les domaines. Il s'agit d'habiliter les concepts d'opérations terrestres, aériennes et maritimes, ciblés et interarmées.

Les plates-formes clés sont des avions de cinquième génération qui peuvent accélérer le changement en créant le nuage de combat aérospatial.

Lors d'une entrevue avec le Commandant du Commandement du Combat aérien, le Général Otage, l'interaction entre les avions de cinquième génération (en tant que flottes) et l'opportunité de changer les concepts d'opérations a été soulignée.

L'image centrale que le général a mise sur la table de la transition est la capacité de façonner un "nuage de combat" en tant qu'élément clé de l'espace de combat dans lequel les divers aéronefs déployés interagissent pour façonner la domination aérienne et atteindre les objectifs conjoints des forces. 

Ce nuage de combat serait rendu possible par les avions de cinquième génération et comprendrait le déploiement de F-22, un nombre important de F-35 et la possibilité de se relier aux anciens avions. Cette capacité définirait ensuite l'approche de tout système ajouté par la suite, comme le RSI ou l'avion de combat à long rayon d'action.

Selon Otage : l'avion de cinquième génération va permettre le nuage de combat aérien et me permettre d'utiliser différemment mes biens hérités. 

Bon nombre de mes chasseurs de quatrième génération peuvent être utilisés pour étendre le réseau de systèmes reliés entre eux et fournir des renforts contre les incendies, et je peux me concentrer sur les ressources de cinquième génération en tant que nœuds centraux qui façonnent les capacités communes distribuées.

Et lorsqu'il s'agit de l'évolution des systèmes de la "prochaine" génération, le facteur de forme pourrait rester assez similaire à mesure que nous faisons évoluer les capacités au sein des avions ou la façon dont les systèmes volants peuvent interagir et fonctionner ensemble.

Plutôt que de penser aux avions de 6e génération en termes de facteur de forme, nous pouvons exploiter le nouveau nuage de combat aérien et en tirer parti à l'avenir.

Pour explorer plus à fond le concept et les éléments constitutifs d'une capacité de combat aérospatiale dans les nuages, j'ai discuté avec l'un des innovateurs qui ont mis au point un tel concept, le Lt Général (retraité) Dave Deptula.

Deptula est doyen du Mitchell Institute for Airpower Studies de l'Air Force Association. L'Institut commence à examiner les efforts interservices pour façonner cette nouvelle approche de la puissance aérienne au cours de la prochaine décennie.

Dans cette entrevue, Deptula discute de certains des éléments clés de l'approche.

Deptula : Une façon d'y penser est de passer de l'ère industrielle de la guerre à l'ère de l'information. La technologie a un rôle à jouer, l'organisation a un rôle à jouer et les concepts opérationnels ont un rôle encore plus important à jouer dans l'évolution de la capacité de combat dans les nuages.

L'armée américaine est maintenant à un point où la vitesse de l'information, les progrès de la furtivité et de la précision des frappes, les capteurs de la prochaine génération et d'autres technologies lui permettront d'aller au-delà d'une guerre d'armement combinée d'opérations terrestres, aériennes et maritimes séparées.

Ce changement ne sera pas facile, car de nombreux militaires américains ont été inculqués à l'approche des armes combinées et, dans certains cas, continuent d'adhérer à la croyance anachronique selon laquelle la puissance aérienne ne devrait être utilisée que comme une arme de soutien des opérations terrestres et maritimes.

Au lieu de s'en tenir à des approches opérationnelles linéaires de l'ère industrielle qui amènent les forces à mener des guerres d'usure, le DoD pourrait créer un nouveau concept opérationnel interarmées pour la guerre à effets combinés qui intègre les fonctions d'EIS, de frappe de précision, de manœuvre et de soutien pour obtenir les effets souhaités dans tous les domaines opérationnels.

Ce concept commun devrait expliquer comment l'armée américaine pourrait relier les systèmes aérospatiaux de l'ère de l'information aux systèmes d'armes maritimes et terrestres de manière à améliorer leur efficacité combinée et à compenser les vulnérabilités de chacun.

Un complexe d'EIS, de frappe, de manœuvre et de maintien en puissance pourrait être décrit comme un " nuage de combat " qui utilise les technologies de l'ère de l'information pour mener des opérations hautement interconnectées et réparties.

Le concept du nuage de combat est quelque peu analogue à celui du " cloud computing ", qui consiste à utiliser un réseau (p. ex. Internet) pour partager rapidement de l'information dans un système de systèmes hautement distribués.

Cependant, au lieu de combiner la puissance de calcul de plusieurs serveurs, un nuage de combat tirerait parti des réseaux C4ISR pour échanger rapidement des données à travers une architecture de capteurs et de tireurs de tous domaines afin d'accroître leur efficacité et de réaliser des économies d'échelle.

S'il est activé par une connectivité sécurisée et à l'épreuve des brouillages et des intrusions, un nuage de combat peut être capable d'utiliser moins de systèmes de combat modernes pour atteindre des niveaux d'efficacité plus élevés dans des zones d'influence plus vastes que les concepts opérationnels traditionnels.

Par exemple, au lieu de s'appuyer sur des approches traditionnelles selon lesquelles les chasseurs de masse, les bombardiers et les avions d'appui à l'attaque d'objectifs particuliers, un nuage de combat pourrait intégrer des capacités complémentaires dans un " système d'armes " unique et combiné pour mener des opérations désagrégées et réparties sur une zone opérationnelle fluide.

Un nuage de combat distribué dans tous les domaines qui est difficile à attaquer efficacement et qui, s'il est attaqué, est presque auto-guérissant, compliquerait également la planification de l'ennemi et l'obligerait à consacrer plus de ressources à sa défense.

Question : Lorsque nous avons rencontré le général Otage, il a souligné l'importance des avions de cinquième génération pour la prochaine phase de la puissance aérienne, du point de vue de la puissance aérienne, et comment pourriez-vous souligner leur impact ?

Deptula : Bien que les F-22 et les F-35 soient des "F" ou des combattants, ils ne sont pas des "combattants" classiques comme nous les appelions à l'ère industrielle. Ce sont des nœuds de capteurs volants qui ont aussi la capacité d'utiliser des armes, soit air-air ou air-sol.

Ils ont la capacité de pénétrer et d'opérer dans l'espace aérien contesté et refusé et, dans de nombreux cas, nous les apprécierons probablement davantage pour leur capacité d'opérer dans l'espace aérien contesté, de recueillir des informations et de les transmettre aux autres éléments de combat qui peuvent ensuite utiliser ces informations pour élaborer leurs réponses opérationnelles.

Ces systèmes nous amènent à une époque où nous pouvons créer un complexe de combat cohérent, non seulement pour les opérations aériennes, mais aussi pour les domaines maritimes et terrestres.

Question : La technologie facilite cette capacité, mais la restructuration organisationnelle est cruciale. Pourriez-vous nous en dire plus ?

Deptula : Les services ne sont actuellement pas alignés pour former un nuage de combat aérospatial commun. L'alignement pour atteindre cette capacité est crucial à ce stade de l'évolution de la puissance aérienne. Nous devons réaligner nos approches de recherche et de développement sur le nuage, plutôt que de continuer à suivre les approches ségréguées et cloisonnées qui ont caractérisé l'organisation militaire depuis l'époque de Clausewitz.

Nous devons penser au-delà d'une approche traditionnelle très étroite, " fondée sur les exigences ", et nous concentrer sur l'alignement des contributions à un complexe de manœuvre de grève ou à un " nuage de combat " de la RSI.

Nous devons également mettre un terme à la séparation des capacités cinétiques et non cinétiques alors que nous repensons l'avenir de la mise au point d'armes grâce au nuage de combat aérospatial.

Question : Évidemment, ce dont vous parlez, c'est de repenser à la fois les perspectives conjointes et celles de la coalition. Et cela peut englober des changements importants dans la façon dont nous envisageons l'effet de levier des actifs achetés en tant que coalition. Quel est votre point de vue sur les possibilités de coalition ?

Deptula : Par exemple, si nous adoptons une approche de consortium pour la stratégie de sécurité, nous devrions envisager l'application intégrée des capacités des pays partenaires. Nous serons peut-être en mesure d'obtenir des résultats beaucoup plus performants que ce que nous obtiendrions autrement en poursuivant l'acquisition de systèmes d'armes traditionnels.

Question : Cela nous amènera également à réfléchir à différents concepts d'opérations pour atteindre les objectifs de la mission. Que pensez-vous de ce défi ?

Deptula : Nous n'avons pas seulement besoin de nouvelles constructions conceptuelles ; nous devons adopter des constructions organisationnelles véritablement conjointes qui actualiseront l'architecture des nuages de combat. Il doit y avoir une convergence des capacités qui se traduira par la conception, le développement et l'actualisation d'un nuage de combat par les différentes composantes du service. 

De même, nous devons anticiper les menaces au-delà de celles que posent les armes combinées, car nos adversaires utilisent tous les moyens à leur disposition. Une liste restreinte comprendrait les cyberattaques, l'approvisionnement en foules et le commandement et le contrôle en ligne distribués.

Les effets souhaités devraient déterminer nos méthodes d'engagement, et l'application de la force n'est qu'une option parmi toute une série d'autres. En fait, une approche fondée sur les effets est un tremplin pour mieux relier les instruments de pouvoir militaires, économiques, d'information et diplomatiques afin de mener une stratégie de sécurité en profondeur.

Si nous nous concentrons sur la guerre à effets combinés - la fin de la stratégie, plutôt que la force contre la force - les moyens traditionnels d'y parvenir, ce que nous avons pris l'habitude d'appeler la guerre à effets combinés - nous pouvons envisager des moyens plus efficaces pour atteindre le même objectif plus rapidement que par le passé, avec moins de ressources et, surtout, avec moins de pertes.

Ce concept commun devrait expliquer comment l'armée américaine pourrait relier les systèmes aérospatiaux de l'ère de l'information aux systèmes d'armes maritimes et terrestres de manière à améliorer leur efficacité combinée et à compenser les vulnérabilités de chacun.

Un complexe d'EIS, de frappe, de manœuvre et de maintien en puissance pourrait être décrit comme un " nuage de combat " qui utilise les technologies de l'ère de l'information pour mener des opérations hautement interconnectées et réparties. Le concept du nuage de combat est quelque peu analogue à celui du " cloud computing ", qui consiste à utiliser un réseau (p. ex. Internet) pour partager rapidement de l'information dans un système de systèmes hautement distribués.

Cependant, au lieu de combiner la puissance de calcul de plusieurs serveurs, un nuage de combat tirerait parti des réseaux C4ISR pour échanger rapidement des données à travers une architecture de capteurs et de tireurs de tous domaines afin d'accroître leur efficacité et de réaliser des économies d'échelle.

S'il est activé par une connectivité sécurisée et à l'épreuve des brouillages et des intrusions, un nuage de combat peut être capable d'utiliser moins de systèmes de combat modernes pour atteindre des niveaux d'efficacité plus élevés dans des zones d'influence plus vastes que les concepts opérationnels traditionnels.

Par exemple, au lieu de s'appuyer sur des approches traditionnelles selon lesquelles les chasseurs de masse, les bombardiers et les avions d'appui à l'attaque d'objectifs particuliers, un nuage de combat pourrait intégrer des capacités complémentaires dans un " système d'armes " unique et combiné pour mener des opérations désagrégées et réparties sur une zone opérationnelle fluide.

Un nuage de combat distribué dans tous les domaines qui est difficile à attaquer efficacement et qui, s'il est attaqué, est presque auto-guérissant, compliquerait également la planification de l'ennemi et l'obligerait à consacrer plus de ressources à sa défense.

Le "nuage de combat aérien" nécessite de traiter et d'équiper chaque plate-forme comme un capteur ainsi qu'un "tireur" (défini comme une capacité à obtenir un effet souhaité).

Il nécessitera un paradigme de commandement et de contrôle (C2) qui permet une liaison automatique comme le fait aujourd'hui la technologie des téléphones cellulaires (le passage d'une zone cellulaire à une autre est transparent), et le transfert de données de façon transparente, et sans interaction humaine à l'intérieur et/ou entre les nœuds des nuages de combat aérien, et il doit être fiable, sécurisé et anti-obscur.

Nous devons réaliser et exploiter les avantages de l'aérospatiale moderne et de la technologie de l'information pour élaborer de nouveaux concepts d'exploitation rentables. Cependant, l'un de nos défis est que les gens ont encore tendance à considérer le coût en termes de coût unitaire individuel, par opposition au coût par effet désiré qui reflète mieux la valeur réelle - et c'est là que nous devons déplacer la discussion et l'espace de décision.

Nous devons réaliser et exploiter les avantages de l'aérospatiale moderne et de la technologie de l'information pour élaborer de nouveaux concepts d'exploitation rentables. Cependant, l'un de nos défis est que les gens ont encore tendance à considérer le coût en termes de coût unitaire individuel, par opposition au coût par effet désiré qui reflète mieux la valeur réelle - et c'est là que nous devons déplacer la discussion et l'espace de décision.

Nous devons penser au-delà des contraintes que la culture militaire traditionnelle impose aux nouvelles technologies. Par exemple, les avions de 5e génération comme le F-35 sont appelés " chasseurs ", mais technologiquement, ce ne sont pas seulement des " chasseurs " - ils sont des F-, A-, B-, B-, E-, EA, RC, AWACS-35s. Ils pilotent des " attaqueurs de capteurs " qui nous permettront de mener une guerre de l'ère de l'information à l'intérieur d'un espace de combat contesté quand nous le désirons - si nous exploitons pleinement leurs capacités " non traditionnelles " jusqu'à ce que ces capacités soient acceptées comme les nouvelles " traditionnelles ".

Cela nécessitera des capacités de réseau à la fine pointe de la technologie et des approches différentes pour résoudre nos problèmes de largeur de bande de données. Par exemple, pour résoudre l'explosion de la croissance des données provenant de nouveaux capteurs, au lieu de construire de plus gros tuyaux pour transmettre toutes les données recueillies, nous devrions traiter les données à bord et ne transmettre que ce qui présente un intérêt pour les utilisateurs. Cette approche inverse la façon dont nous traitons aujourd'hui le renseignement, la surveillance et la reconnaissance - et elle a le potentiel de le faire plus rapidement, mieux et à moindre coût.

Pour tirer pleinement parti de ces capacités, il faudra une nouvelle façon de concevoir notre force. Nous devons également comprendre que l'innovation peut s'appliquer aussi bien à l'organisation qu'à la technologie. Nous devons penser en dehors des constructions organisationnelles que l'histoire a gravées dans notre psychisme collectif. Les opérations réseau-centrées, interdépendantes et fonctionnellement intégrées sont les clés du succès militaire futur.

La puissance aérienne nous permet de le faire. Elle peut être entrelacée avec tous les éléments du pouvoir - diplomatiques, informationnels, militaires, économiques et sociaux - et y contribuer. Mais elle exige une perspective plus large que celle qui s'applique traditionnellement à la puissance aérienne dans le passé - au-delà d'un bras de soutien dans l'équation des armes combinées. Nous devons chercher à intégrer les forces aérospatiales à chacun de ces éléments d'une manière interdépendante.

Nous devons relier les capacités de l'aérospatiale et de l'ère de l'information aux moyens maritimes et terrestres pour créer un complexe de défense omniprésent qui s'auto-forme et, s'il est attaqué, s'auto-guérit. Ce genre de complexe serait si difficile à perturber qu'il aurait un effet dissuasif conventionnel qui se stabiliserait dans n'importe quelle région où il serait déployé.

L'idée centrale est la synergie interdomaines. Le vice complémentaire ne fait qu'ajouter à l'emploi des capacités dans différents domaines, de sorte que chacun améliore l'efficacité des autres et compense les vulnérabilités de l'autre.

Cette approche des effets combinés consiste à intégrer les capacités aérospatiales actuelles et futures dans un cadre opérationnel agile guidé par la compréhension humaine. C'est une construction intellectuelle avec une infrastructure technologique.

 

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