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FCAS SCAF et connexes (NGWS, drone FCAS - DP etc.)


prof.566
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Le 14/11/2020 à 01:59, rogue0 a dit :

<mode pinaillage ON>

Les camarades Poutine et Xi Ping dénonce cette fake news impérialiste.

Ils tiennent à rappeler qu'au total, ils ont 3 fois plus de PA que la France.
(même si le Kutsnetsov a tendance à avoir la scoumoune :biggrin: sur les docks, et les avions embarqués )

Les camarades Putin et Xi devraient revoir la définition de porte-avions et porte-aéronefs. 

L’un peut mettre en œuvre des avions chargés jusque ras la gueule grâce au concept CATOBAR, l’autre met en œuvre des capacités diminuées avec le concept STOBAR ou VTOL

Il y a 5 heures, Patrick a dit :

Et le fameux épisode de Chirac en 1991, tendant la main pour toucher le F-117, et un militaire US qui lui prend fermement la main et lui demande de ne pas le toucher...
Faut pas trop prendre les ricains pour des idiots non plus... :laugh:

Genre Chirac voulait récolter des poussières de revêtement RAM sous ses ongles pour les transmettre à Dassault ?

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Il y a 6 heures, Patrick a dit :

Et le fameux épisode de Chirac en 1991, tendant la main pour toucher le F-117, et un militaire US qui lui prend fermement la main et lui demande de ne pas le toucher...
Faut pas trop prendre les ricains pour des idiots non plus...

Après le "grand-père" ( De Gaulle ), "le grand-frère" ( Chirac ) qui n'en était pas à une "connerie" près, mais on les lui pardonnait  ( dixit Bernard Guetta )... J'aime bien ce que tu rapportes là, Patrick. Il aimait caresser c'est ça ? 

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il y a 44 minutes, Teenytoon a dit :

Genre Chirac voulait récolter des poussières de revêtement RAM sous ses ongles pour les transmettre à Dassault ?

il y a 26 minutes, Bechar06 a dit :

J'aime bien ce que tu rapportes là, Patrick. Il aimait caresser c'est ça ?

Si je devais envisager un mode opératoire intéressant pour recourir à ce genre de prélèvements, je dirais qu'il faudrait utiliser un gant hyper-réaliste en latex doté sur les zones allant être en contact avec le revêtement, de microscopiques dards (donc creux ou dotés de spicules) fabriqués en matériau extradur, du genre carbure de silicium, de la taille d'un dard de moustique, cachés à l'intérieur de pores situés à différents endroits du gant, de préférence aux extrémités des doigts, parce que non seulement on a plus de force à ces endroits là, mais en plus on est pas obligé de perforer l'épiderme des gens auxquels on serrerait opportunément la main avant ou après l'opération, histoire de ne pas éveiller les soupçons en donnant l'impression d'avoir un cactus à la place des paluches...
Idéalement de minuscules tubes reliés à ces dards et activant une minuscule pompe à vide faciliteraient la récolte de matériau en profondeur (un à 2mm au très grand maximum).

J'ose espérer que c'était le mode opératoire retenu si le geste de Chirac était bel et bien destiné à effectuer ce genre de prélèvements. Ce qui n'est pas prouvé, certes, mais alors comment expliquer le geste du garde américain sinon par peur d'une action de cet ordre?

James-Bondesque et farfelu? Pas si on considère les tours de singe des espions de l'époque de la guerre froide, et le fait qu'à ce moment ils étaient au sommet de leur art dans tous les domaines. L'informatique et le ROEM n'avait pas encore pris le dessus sur l'HUMINT pour la collecte de renseignement.

Et à la DGSE ils ont toujours eu une section dédiée à ce genre de choses. :wink:

En tout état de cause les revêtements furtifs des avions américains et la furtivité nous intéressaient beaucoup.
Nous affichions même volontairement une forme de mimétisme. Le Rafale C01 n'était-il pas entièrement peint en noir? Tout comme le démonstrateur de l'hélicoptère Tigre le fut quelques années plus tard? Quant à la frégate Lafayette, ce n'est jamais que le premier navire de guerre aux caractéristiques furtives a avoir été déclaré opérationnel dans une marine.

Modifié par Patrick
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il y a 9 minutes, seal33 a dit :
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« La crise dans la coopération industrielle franco-allemande pourrait devenir une crise de l’intégration européenne »

La chancelière allemande Angela Merkel à Berlin et le président français Emmanuel Macron en visio le 10 novembre lors d’une conférence de presse conjointe sur la réponse européenne à apporter à la menace terroriste. MARKUS SCHREIBER / AFP

Tribune. La coopération d’armement franco-allemande frôle l’échec. Ceci paraît d’autant plus surprenant que les ministres de la défense français et allemand louent régulièrement leur coopération en la matière. Mais les discussions sur les détails bloquent.

En 2017, c’est avec enthousiasme que Berlin et Paris ont lancé huit projets, du char au système de combat aérien du futur (SCAF). Mais dès le début, les problèmes se sont accumulés avec, au centre, un manque de confiance mutuel. Celui-ci s’est traduit par une obsession des deux partenaires qui veillent scrupuleusement à ce que l’autre n’obtienne aucun avantage en termes de parts économiques et d’exploitation des nouvelles technologies développées dans ce projet.

Lire aussi Paris et Berlin envoient un signal fort pour l’Europe de la défense

Car ce sont les questions-clés : il ne faut pas seulement négocier qui produit quelle partie de l’avion ou du char. Il faut aussi savoir qui va être chargé de développer telle ou telle technologie. Avec, en toile de fond, la perspective de pouvoir ensuite utiliser ces précieuses connaissances, les intellectual property rights (IPR, « droits de propriété intellectuelle »), pour créer d’autres produits.

Le conflit s’enflamme notamment autour du plus grand projet, le SCAF, qui vise à développer la prochaine génération d’un système aérien de combat. Aucun projet d’armement n’implique davantage de développements technologiques innovants – ce qui augmente le potentiel de conflit entre les partenaires.

Un projet plus grand

S’y ajoutent les différences nationales : là où, en France, la direction générale de l’armement gère le projet, en Allemagne, les ministères de l’économie, de la défense et la chancellerie fédérale doivent se coordonner avec le Parlement – le Bundestag – et une industrie privée : c’est difficile.

Le rôle décisif du Bundestag irrite particulièrement Paris. En effet, ce dernier ne peut pas débloquer les fonds de développement versés par l’Allemagne pour le SCAF sans la preuve que le projet avance. Le Bundestag a donc décidé d’autoriser tranche par tranche le versement de ces fonds, et ceci après la réalisation de conditions définies par les députés. En France, cette procédure est souvent perçue comme un manque de confiance, comme si Berlin cherchait à contrôler le partenaire français.

De plus, bien que le projet soit souhaité par la chancellerie, la défense n’y est pas une priorité. Il en va tout autrement à Paris, où l’Europe, la défense et la géopolitique sont des priorités poussées par l’Elysée.

Lire aussi La France devient le troisième exportateur mondial d’armement

En France, l’Etat joue un rôle considérable dans l’industrie d’armement, qui reste importante sur le plan économique. Elle est considérée comme un élément-clé pour préserver la souveraineté nationale, et digne de protection. Côté allemand, cette industrie est largement privée, et économiquement insignifiante. De plus, elle souffre d’une réputation ambivalente, pour ne pas dire négative, et les milieux politiques préfèrent garder leurs distances.

Agir maintenant

Paris et Berlin connaissent parfaitement ces différences. Elles ont consciemment décidé de coopérer car elles visaient un projet plus grand : l’avenir de l’Europe politique. En 2017, Paris et Berlin voulaient envoyer un signal fort à l’Europe, mais surtout aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne. Il était question de montrer que la souveraineté européenne est possible, et que Paris et Berlin sont porteurs de cette ambition. Ce qui signifie aussi que si ce projet-phare échoue, le plus grand dommage sera politique, et non économique.

Mais pourquoi parler d’échec maintenant ? Il n’y a pas d’événement choc. Le défi est en effet de maîtriser un développement prétracé par les échéances imposées par le Bundestag. Au printemps 2021, celui-ci devra autoriser la prochaine tranche de financement. Cette autorisation est liée à plusieurs conditions, dont un accord sur les IPR – qui n’est pas en vue. Repousser cette décision n’aidera pas : en automne 2021, des élections auront lieu en Allemagne et la campagne électorale compliquera le débat. Puis le partenaire français sera absorbé par l’élection présidentielle de 2022. Il faut donc agir maintenant.

« Ensemble, la France et l’Allemagne peuvent changer les structures de l’industrie de la défense en Europe »

Pour le président français, un échec serait une défaite cuisante pour la voie européenne qu’il a prônée depuis son élection. Ses adversaires politiques pourraient essayer de dépeindre l’échec d’un projet (le SCAF) comme symbole de l’échec de ses idées européennes, et comme une défaite face à l’Allemagne. Cela les éperonnerait, ce qui devrait inquiéter le partenaire allemand en vue de l’élection présidentielle de 2022. Pour Berlin aussi, un tel échec mettrait en question ses ambitions européennes. Et les deux pays manqueraient des systèmes d’armes centraux pour équiper leurs armées.

Dernière chance peut-être

Pourtant, le potentiel bilatéral est énorme puisque l’Allemagne et la France représentent environ 40 % de l’industrie de la défense en Europe. Ensemble, elles peuvent en changer les structures ; seule, chacune est trop insignifiante. Le SCAF est peut-être la dernière chance pour avancer vers un secteur de la défense véritablement européen. Et c’est la condition nécessaire pour confronter la concurrence de l’Asie mais surtout des Etats-Unis, et réduire la dépendance vis-à-vis de Washington. Donc sans SCAF, exit l’ambition d’une autonomie stratégique européenne dans le secteur industriel, car il faudrait des décennies à la politique et à l’industrie pour s’en remettre.

Mais les ondes de choc iront bien au-delà. Plus que tout autre domaine, la coopération d’armement nécessite le soutien constant des gouvernements – Paris et Berlin chercheraient d’autres partenaires. La crise dans la coopération industrielle pourrait devenir une crise de l’intégration européenne.

Lire aussi Défense : Paris et Berlin mettent en scène leur coopération

Dans le passé, Paris et Berlin ont réussi à faire avancer la coopération européenne car ils ont forgé des compromis acceptables pour les autres Européens – et pas parce qu’ils partageaient une vision du monde. Aujourd’hui, c’est l’absence de volonté de compromis qui pourrait conduire l’Europe à rater une occasion. Berlin, Paris et l’Europe en souffriraient. Mais il y aurait aussi des gagnants : les concurrents et les ennemis de l’Europe.

Claudia Major dirige le groupe de recherche « Sécurité internationale » au sein du think tank allemand SWP (Institut allemand pour la politique internationale et de sécurité). 
Christian Mölling est directeur de recherche du think tank allemand DGAP (Société allemande pour la politique extérieure).

Claudia Major(Chercheuse) et  Christian Mölling(Chercheur)

 

Pour info, article du Monde. les auteurs sont allemands. 

Ca sent le rafale XL plutôt que le SCAF cette affaire...

FMJ

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Citation

Mais pourquoi parler d’échec maintenant ? Il n’y a pas d’événement choc.

Si. Un changement d'administration aux USA.
trump était un superbe argument pour l'Europe de la défense. Et puis il y a eu la lettre d'AKK. :laugh:

 

Citation

Dans le passé, Paris et Berlin ont réussi à faire avancer la coopération européenne car ils ont forgé des compromis acceptables pour les autres Européens – et pas parce qu’ils partageaient une vision du monde. Aujourd’hui, c’est l’absence de volonté de compromis qui pourrait conduire l’Europe à rater une occasion. Berlin, Paris et l’Europe en souffriraient. Mais il y aurait aussi des gagnants : les concurrents et les ennemis de l’Europe.

Et le "compromis" c'est donc de se jeter dans les bras des américains, qui sont justement les premiers ennemis de l'Europe de la défense!

:bloblaugh:

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il y a 7 minutes, Patrick a dit :

qui sont justement les premiers ennemis de l'Europe de la défense

C'est faux ! les premiers ennemis de l'Europe de La Défense c'est les européens car pour europe de le défense c'est défense française et donc une domination politique. 
Ils n'en veulent surtout pas, les américains ils ont l'habitude alors ca va. C'est le grand quiproquo européen qui ne veut pas du tout dire la meme chose d'un pays à l'autre (et notamment en France), un projet basé sur un quiproquo fini rarement bien.
Le SCAF ne sera pas remis clairement en cause par les allemands, ils le rendront inacceptable, la France sortira et l'Allemagne pourra dire qu'elle reste le pays le plus pro européen contrairement aux méchants français. Ou pire on acceptera l'inacceptable.

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il y a 59 minutes, wagdoox a dit :

Le SCAF ne sera pas remis clairement en cause par les allemands, ils le rendront inacceptable, la France sortira et l'Allemagne pourra dire qu'elle reste le pays le plus pro européen contrairement aux méchants français.

C'est aussi ma crainte.
Mais il y a une possibilité d'en sortir par le haut: dire que comme le Bundestag refuse les financements, on finance notre propre démonstrateur dans un coin. Comme du temps de l'ACX, du Bae P.110, du TFK90... Pourtant ça aurait dû être le même avion! :biggrin:

Deux avantages: on fait tourner le BE de Dassault qui en a besoin, et on force les allemands à abattre leurs cartes, voire à redistribuer les responsabilités autour du programme. Au pire on annule en restants grands seigneurs puisque nous au moins on aura produit quelque chose.

Là ils vont faire quoi les allemands? Réclamer un droit de regard? Ah mais que nenni! Ça ne sera ni leur argent, ni leur industrie, ni une coopération! Ont-ils un droit de regard sur les développements du Rafale? Non plus. :laugh:

De plus vu le grand volume de rien, de vent, et de vide, que l'on est en train de produire en ce moment, ça n'impactera personne industriellement.
Enfin, après tout, le SCAF n'est-il pas supposé devenir un "système de systèmes"? :rolleyes:
Et ce ne sont pas les allemands qui jouent la concurrence frontale avec les programmes européens par exemple dans le spatial, qui seront crédibles pour remettre en cause le fait que la France avance seule.

Ne restera qu'à enfoncer le clou suite aux inévitables RFI pour des F-35 (déjà survenues rappelons-nous) qui pointeront le bout de leur nez, un avion vachement européen pour rappel, ben oui tous les européens en achètent, si ça c'est pas une preuve :bloblaugh: et la propagande politique allemande pourra être balayée d'un revers de main sans douleur ni effort.

 

il y a 59 minutes, wagdoox a dit :

Ou pire on acceptera l'inacceptable.

Qui serait un achat de F-35 allemand plus une mise sous tutelle du programme SCAF par eux, avec les américains derrière qui nous forceraient à racheter les F-35C dont l'US Navy ne veut pas pour armer le PANG? :laugh:

Ça je n'y crois pas. Macron et le clan européïste ont reculé sur bien moins que ça.

Mais une fois de plus, ça serait plus crédible avec un Dassault volontaire produisant un prototype à hautes performances sur fonds propres, quitte à se contenter d'un avion pas au niveau en termes de furtivité, ou de propulsion, pour diminuer les coûts.

On a surtout besoin d'une cellule avec quelques éléments prouvant qu'on maîtrise trois briques technos essentielles:

  • l'intégration des antennes et des outils de mesure dédiés à la gestion du vol
  • la viabilité aérodynamique d'une cellule furtive de formes
  • la capacité à opérer des soutes à armement ou des cocons furtifs en vitesses hautement supersoniques

Pour le reste on pourrait aussi bien mettre tout ce qu'on trouve dans un Rafale dans une cellule pareille, on aurait déjà un avion de "5.5 gen" les doigts dans le nez.
...Enfin non, pas les doigts dans le nez, il faut faire attention au COVID. :laugh:

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il y a 56 minutes, Patrick a dit :

Pour le reste on pourrait aussi bien mettre tout ce qu'on trouve dans un Rafale dans une cellule pareille, on aurait déjà un avion de "5.5 gen" les doigts dans le nez.

Tu as raison.

Le systeme d'arme du Rafale F4 ou F5 dans une cellule de Rafale XL avec des soutes ferait largement le travail.

En tant que collègue de travail de @Bon Plan, j'avais pu échanger avec lui sur son idée d'un Rafale agrandi, porteur de soutes internes QUE pour son armement air air (celui qui est possiblement toujours embarqué quelque soit la mission et qui vieillit + ou - mal soumis aux éléments) et équipé de cocons furtifs pour l'armement air sol des premiers jours de bataille. J'y souscris totalement.

Modifié par Full Metal Jacket
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il y a 16 minutes, hadriel a dit :

AKK en rajoute une couche dans son discours d'aujourd'hui:

 

Einigkeit und Recht und Freiheit
Union et droit et liberté
Sind des Glückes Unterpfand.
Sont un gage de bonheur
Blüh'im Glanze dieses Glückes,
Rayonne dans la splendeur de ce bonheur,
Blühe, deutsches Vaterland !
Rayonne, patrie allemande !

avec elle c'est mal partie, quelle honte !

qu'est ce qui la motive à faire le toutou de la sorte ?

 

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il y a 16 minutes, Lezard-vert a dit :

qu'est ce qui la motive à faire le toutou de la sorte ?

Elle a pas complètement tort, les pays de l'UE ne peuvent pas tenir tête à la Russie sans avoir chacun une dissuasion nucléaire capable de faire de la seconde frappe. Mais bon faut pas le crier sur tous les toits, ça met les US dans une position de force pour négocier après.

Je pense qu'elle veut convaincre les US de revenir sur la décision de Trump et de maintenir leur forces en Allemagne au niveau actuel.

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il y a 15 minutes, hadriel a dit :

Elle a pas complètement tort, les pays de l'UE ne peuvent pas tenir tête à la Russie sans avoir chacun une dissuasion nucléaire capable de faire de la seconde frappe. Mais bon faut pas le crier sur tous les toits, ça met les US dans une position de force pour négocier après.

Je pense qu'elle veut convaincre les US de revenir sur la décision de Trump et de maintenir leur forces en Allemagne au niveau actuel.

Il va falloir acheter beaucoup de F-35 pour ça... C'est que les temps sont durs ma petite dame, le covid, tout ça tout ça.

Bon par contre pas sûr qu'ils volent, comme pour les "Euro Hawk". :laugh::bloblaugh:

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Il y a 4 heures, Patrick a dit :

Ça je n'y crois pas. Macron et le clan européïste ont reculé sur bien moins que ça.

J’aimerai un exemple de reculade que tu mentionnes 

Il y a 4 heures, Patrick a dit :

Mais il y a une possibilité d'en sortir par le haut: dire que comme le Bundestag refuse les financements, on finance notre propre démonstrateur dans un coin.

Et encore plus par le haut 

 

je vois surtout de grands seigneurs qui à nom de leur idéologie et de leur morale supérieure vendent et donnent, de l’argent qui ne leur appartient pas, sacrifient des pants entier de notre économie. Autre fois chaque génération ajoutait à l’héritage reçue aujourd’hui on vend pour dépenser dans les trucs les plus à la mode est donc forcément les inutiles. La réalité c’est que j’attends surtout la sortie du duo Merkel Macron. Et surtout Macron, quand Merkel parvient à avoir une réduction de la participation allemande à l’UE, Macron lui donne encore et toujours plus sans aucun retour, Merkel est beaucoup plus machiavélique dans son approche de l’UE et beaucoup plus réaliste. Ça rassure beaucoup de pays quand l’approche française inquiète (par une approche de remise en cause du statuquo et une naïveté qui terrifie même nos adversaires (qui se demande si c’est pas un piège)).  

Même un Europeiste comme Chirac, Villepin et Bayrou ne serait pas allé aussi loin dans contre parti. Ça me rappel énormément fdr qui donnait beaucoup à Staline en se disant qu’ensuite la courtoisie le forcerait a lui rendre la pareille...

Pour le scaf, l’année et quelque qui arrive va voir passer des élections majeures dans les deux pays, la crise du cov, toutes les autres engendrées par la première vont largement rabattre les cartes politiques industrielles et militaires. Sans vouloir jouer les madames soleils, historiquement dans ce type de période d’instabilité, c’est le rattachement au statuquo qui prévaut donc un retour dans les jupons des usa pour l’Allemagne et l’indépendance a toute les sauces en France. La dernière a déjà commencée même si vendu au niveau européen, ça reste aussi illusoire que la mondialisation heureuse mais il manque la démonstration du réel (comme on l’a eu avec les masques et ceux alors que les états européens se volaient des masques entre eux ...). 

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10 hours ago, seal33 said:

 

En France, l’Etat joue un rôle considérable dans l’industrie d’armement, qui reste importante sur le plan économique. Elle est considérée comme un élément-clé pour préserver la souveraineté nationale, et digne de protection. Côté allemand, cette industrie est largement privée, et économiquement insignifiante. De plus, elle souffre d’une réputation ambivalente, pour ne pas dire négative, et les milieux politiques préfèrent garder leurs distances.

 

10 hours ago, seal33 said:

 

Pourtant, le potentiel bilatéral est énorme puisque l’Allemagne et la France représentent environ 40 % de l’industrie de la défense en Europe

 

10 hours ago, seal33 said:

 

Claudia Major(Chercheuse) et  Christian Mölling(Chercheur)

 

Ha la la, je n'en peux plus de lire ces fadaises......

Chers chercheurs,, dites nous quelle part l'industrie de défense Allemande représente dans ces 40% pour juger de l'insignifiance de celle-ci.

Avec de telle publication Le journal le Monde reste dans la veine "Rafale is a failure".:angry:

 

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il y a 24 minutes, wagdoox a dit :

J’aimerai un exemple de reculade que tu mentionnes

Tous les petits programmes de cohérence nationaux lancés et achevés très rapidement par rapport à d'autres, et qui font vivres nos industriels tout en permettant de remplacer des matériels en fin de vie. Dois-je rappeler qu'il n'y a pas si longtemps l'idée en Europe c'était "tel pays fait tel matériel, tel pays tel autre, et on achète ensemble?:rolleyes: C'était sous Sarkozy.
On en est revenus.

Assez d'accord sur le reste.

 

il y a 3 minutes, P4 a dit :

Avec de telle publication Le journal le Monde reste dans la veine "Rafale is a failure".:angry:

Voilà un bon exemple tiens! Avant Hollande il était de bon ton de cracher sur cet avion. Depuis, c'est devenu le meilleur du monde. Étonnant non?
Et bien il faut simplement refaire la même. Faire péter les records dans tous les domaines et montrer qu'on a le meilleur produit, les meilleurs industriels, qu'on aurait pu travailler avec d'autres européens mais qu'ils ont pas voulu.
C'est largement à la portée du GIE et d'un décideur politique les soutenant un minimum. :laugh:

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Mais pourquoi parler d’échec maintenant ? Il n’y a pas d’événement choc. Le défi est en effet de maîtriser un développement prétracé par les échéances imposées par le Bundestag. Au printemps 2021, celui-ci devra autoriser la prochaine tranche de financement. Cette autorisation est liée à plusieurs conditions, dont un accord sur les IPR – qui n’est pas en vue. Repousser cette décision n’aidera pas : en automne 2021, des élections auront lieu en Allemagne et la campagne électorale compliquera le débat. Puis le partenaire français sera absorbé par l’élection présidentielle de 2022. Il faut donc agir maintenant.

C'est bien ça le probleme, pas d'electro-choc, une organisation dantesque coté allemand, pas de DGA, un parlement vendu aux industriels.

Je pense qu'on est tous arrivés à la même conclusion maintenant.

AKK parle pour Merkel sur des sujets de défense qu'elle ne considère pas comme prioritaires ou stratégiques.

Donc FR et GER ne trouveront pas de terrain d'entente sur le SCAF et je m'en réjouis. C'est une bonne nouvelle pour notre Rafalou+ furtif XXL.

Reste plus qu'à prier pour que Macron soigne son européïte aiguë rapidement et qu'il se pose la question que tout le monde se pose dans les grand moments:

Citation

A ta place, qu'est ce qu'aurait fait le Général de Gaulle?

Je pense que vous avez tous la réponse.

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Il y a 13 heures, seal33 a dit :
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« La crise dans la coopération industrielle franco-allemande pourrait devenir une crise de l’intégration européenne »

La chancelière allemande Angela Merkel à Berlin et le président français Emmanuel Macron en visio le 10 novembre lors d’une conférence de presse conjointe sur la réponse européenne à apporter à la menace terroriste. MARKUS SCHREIBER / AFP

Tribune. La coopération d’armement franco-allemande frôle l’échec. Ceci paraît d’autant plus surprenant que les ministres de la défense français et allemand louent régulièrement leur coopération en la matière. Mais les discussions sur les détails bloquent.

En 2017, c’est avec enthousiasme que Berlin et Paris ont lancé huit projets, du char au système de combat aérien du futur (SCAF). Mais dès le début, les problèmes se sont accumulés avec, au centre, un manque de confiance mutuel. Celui-ci s’est traduit par une obsession des deux partenaires qui veillent scrupuleusement à ce que l’autre n’obtienne aucun avantage en termes de parts économiques et d’exploitation des nouvelles technologies développées dans ce projet.

Lire aussi Paris et Berlin envoient un signal fort pour l’Europe de la défense

Car ce sont les questions-clés : il ne faut pas seulement négocier qui produit quelle partie de l’avion ou du char. Il faut aussi savoir qui va être chargé de développer telle ou telle technologie. Avec, en toile de fond, la perspective de pouvoir ensuite utiliser ces précieuses connaissances, les intellectual property rights (IPR, « droits de propriété intellectuelle »), pour créer d’autres produits.

Le conflit s’enflamme notamment autour du plus grand projet, le SCAF, qui vise à développer la prochaine génération d’un système aérien de combat. Aucun projet d’armement n’implique davantage de développements technologiques innovants – ce qui augmente le potentiel de conflit entre les partenaires.

Un projet plus grand

S’y ajoutent les différences nationales : là où, en France, la direction générale de l’armement gère le projet, en Allemagne, les ministères de l’économie, de la défense et la chancellerie fédérale doivent se coordonner avec le Parlement – le Bundestag – et une industrie privée : c’est difficile.

Le rôle décisif du Bundestag irrite particulièrement Paris. En effet, ce dernier ne peut pas débloquer les fonds de développement versés par l’Allemagne pour le SCAF sans la preuve que le projet avance. Le Bundestag a donc décidé d’autoriser tranche par tranche le versement de ces fonds, et ceci après la réalisation de conditions définies par les députés. En France, cette procédure est souvent perçue comme un manque de confiance, comme si Berlin cherchait à contrôler le partenaire français.

De plus, bien que le projet soit souhaité par la chancellerie, la défense n’y est pas une priorité. Il en va tout autrement à Paris, où l’Europe, la défense et la géopolitique sont des priorités poussées par l’Elysée.

Lire aussi La France devient le troisième exportateur mondial d’armement

En France, l’Etat joue un rôle considérable dans l’industrie d’armement, qui reste importante sur le plan économique. Elle est considérée comme un élément-clé pour préserver la souveraineté nationale, et digne de protection. Côté allemand, cette industrie est largement privée, et économiquement insignifiante. De plus, elle souffre d’une réputation ambivalente, pour ne pas dire négative, et les milieux politiques préfèrent garder leurs distances.

Agir maintenant

Paris et Berlin connaissent parfaitement ces différences. Elles ont consciemment décidé de coopérer car elles visaient un projet plus grand : l’avenir de l’Europe politique. En 2017, Paris et Berlin voulaient envoyer un signal fort à l’Europe, mais surtout aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne. Il était question de montrer que la souveraineté européenne est possible, et que Paris et Berlin sont porteurs de cette ambition. Ce qui signifie aussi que si ce projet-phare échoue, le plus grand dommage sera politique, et non économique.

Mais pourquoi parler d’échec maintenant ? Il n’y a pas d’événement choc. Le défi est en effet de maîtriser un développement prétracé par les échéances imposées par le Bundestag. Au printemps 2021, celui-ci devra autoriser la prochaine tranche de financement. Cette autorisation est liée à plusieurs conditions, dont un accord sur les IPR – qui n’est pas en vue. Repousser cette décision n’aidera pas : en automne 2021, des élections auront lieu en Allemagne et la campagne électorale compliquera le débat. Puis le partenaire français sera absorbé par l’élection présidentielle de 2022. Il faut donc agir maintenant.

« Ensemble, la France et l’Allemagne peuvent changer les structures de l’industrie de la défense en Europe »

Pour le président français, un échec serait une défaite cuisante pour la voie européenne qu’il a prônée depuis son élection. Ses adversaires politiques pourraient essayer de dépeindre l’échec d’un projet (le SCAF) comme symbole de l’échec de ses idées européennes, et comme une défaite face à l’Allemagne. Cela les éperonnerait, ce qui devrait inquiéter le partenaire allemand en vue de l’élection présidentielle de 2022. Pour Berlin aussi, un tel échec mettrait en question ses ambitions européennes. Et les deux pays manqueraient des systèmes d’armes centraux pour équiper leurs armées.

Dernière chance peut-être

Pourtant, le potentiel bilatéral est énorme puisque l’Allemagne et la France représentent environ 40 % de l’industrie de la défense en Europe. Ensemble, elles peuvent en changer les structures ; seule, chacune est trop insignifiante. Le SCAF est peut-être la dernière chance pour avancer vers un secteur de la défense véritablement européen. Et c’est la condition nécessaire pour confronter la concurrence de l’Asie mais surtout des Etats-Unis, et réduire la dépendance vis-à-vis de Washington. Donc sans SCAF, exit l’ambition d’une autonomie stratégique européenne dans le secteur industriel, car il faudrait des décennies à la politique et à l’industrie pour s’en remettre.

Mais les ondes de choc iront bien au-delà. Plus que tout autre domaine, la coopération d’armement nécessite le soutien constant des gouvernements – Paris et Berlin chercheraient d’autres partenaires. La crise dans la coopération industrielle pourrait devenir une crise de l’intégration européenne.

Lire aussi Défense : Paris et Berlin mettent en scène leur coopération

Dans le passé, Paris et Berlin ont réussi à faire avancer la coopération européenne car ils ont forgé des compromis acceptables pour les autres Européens – et pas parce qu’ils partageaient une vision du monde. Aujourd’hui, c’est l’absence de volonté de compromis qui pourrait conduire l’Europe à rater une occasion. Berlin, Paris et l’Europe en souffriraient. Mais il y aurait aussi des gagnants : les concurrents et les ennemis de l’Europe.

Claudia Major dirige le groupe de recherche « Sécurité internationale » au sein du think tank allemand SWP (Institut allemand pour la politique internationale et de sécurité). 
Christian Mölling est directeur de recherche du think tank allemand DGAP (Société allemande pour la politique extérieure).

Claudia Major(Chercheuse) et  Christian Mölling(Chercheur)

 

Pour info, article du Monde. les auteurs sont allemands. 

Ce n'est pas la première fois que Mölling fait parler de lui dans ce topic : 

Après un article dans le journal dit "de référence" allemand, rebelote dans le journal dit "de référence" en France.

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