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FCAS SCAF et connexes (NGWS, drone FCAS - DP etc.)


prof.566
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il y a 14 minutes, Conan le Barbare a dit :

L'argument du "1€ investi en rapporte 1,2/1,4" me gonfle...

C'est sans doute parce que ce n'est pas la bonne formulation. Le ratio concerne l'effet sur l'économie, c'est à dire le PIB, et ça fait consensus dans les milieux économiques.

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il y a 37 minutes, Conan le Barbare a dit :

L'argument du "1€ investi en rapporte 1,2/1,4" me gonfle... Avec cette logique l'URSS aurait été le bloc le plus riche et personne ne s'empresserait de couper dans le budget de la Défense ! D'ailleurs pour info le CNC tien exactement le même discour ! "1€ investi dans le cinéma français en rapporte 1,5€!"

Avec tout ce que l'on subventionne en France on devrais être le pays le plus riche du monde ! Bravo les gars vous avez trouvé le mouvement perpétuel ! L'energie/argent infini ! 

C’est une nouvelle fois confondre le programme industriel et le programme militaire. 
la partie industriel du rafale rapporte, la partie operation coute tres cher. Rien de remplir 6 a 8 tonnes de carbu pour un rafale ...
c’est bien le probleme du ngf, on partage ce qui rapporte mais ce qui coute le plus restera pour notre pomme sauf a reduire encore la taille de l’aae. 
c’est aussi pour ca que les drones et autre robots sont si prometteurs ! C’est beaucoup plus rentable !
l’urss faisait du militaire comme on faisait de l’aménagement du territoire ... entre 20 et 40% du pib dans le militaire et 2%, je suis pas sur que la comparaison soit raison ...

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il y a 7 minutes, g4lly a dit :

C'est Dassault qui vote le budget de la défense?

Ils ont l'expérience acquise dans le passé de ces 30 dernières années ce valse hésitation budgétaire et savent plusieurs choses:

-les marchés portent sur des nombres d'avions et de systèmes qui se réduisent

-la survie financière de la société n'est pas compatible avec la lourdeur envisageable de ce genre de programme de nouvelle génération quand on voit ce qui c'est passé pour le Rafale (dont certaines phases du programme furent, rappelons le financées en partie sur fonds propres) on peut envisager ce qui se passera sur un programme futur

-la viabilité d'un tel programme passera obligatoirement par les marchés extérieurs, soit ont vise l'export pur et dur (on voit ce qu'il en est depuis la génération Mirage III) soit on vise des marchés "captifs" avec des partenaires

-derrière le programme il y a les partenariats industriels à nouer, un leadership à affirmer, le SCAF/Tempest c'est aussi savoir qui sera leader européen demain en matière de conception de cellule mais aussi en tant qu'agrégateur de ce que Trappier appelle un "écosystème" d'équipementiers et de partenaires ...

Dassault sait bien que si on joue seuls dans notre coin ils prendront un risque énorme ne ne pas produire assez de systèmes pour rentabiliser l'affaire ...

Maintenant si l'état garantit aujourd'hui le financement sur 40 ans d'environ 70/80 milliards du coût évalué (aujourd'hui et sans présager du volume des ventes) du programme global (Rafale pour le moment c'est à la louche  45 en attendant les futurs développements) pourquoi pas ? Mais la Commission de défense de l'AN a déjà évalué que le coût du développement sera au moins 2x > à celui du Rafale.

à part ça pour répondre à ta question: non ...

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Le 17/11/2020 à 09:27, seal33 a dit :
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« La crise dans la coopération industrielle franco-allemande pourrait devenir une crise de l’intégration européenne »

La chancelière allemande Angela Merkel à Berlin et le président français Emmanuel Macron en visio le 10 novembre lors d’une conférence de presse conjointe sur la réponse européenne à apporter à la menace terroriste. MARKUS SCHREIBER / AFP

Tribune. La coopération d’armement franco-allemande frôle l’échec. Ceci paraît d’autant plus surprenant que les ministres de la défense français et allemand louent régulièrement leur coopération en la matière. Mais les discussions sur les détails bloquent.

En 2017, c’est avec enthousiasme que Berlin et Paris ont lancé huit projets, du char au système de combat aérien du futur (SCAF). Mais dès le début, les problèmes se sont accumulés avec, au centre, un manque de confiance mutuel. Celui-ci s’est traduit par une obsession des deux partenaires qui veillent scrupuleusement à ce que l’autre n’obtienne aucun avantage en termes de parts économiques et d’exploitation des nouvelles technologies développées dans ce projet.

Lire aussi Paris et Berlin envoient un signal fort pour l’Europe de la défense

Car ce sont les questions-clés : il ne faut pas seulement négocier qui produit quelle partie de l’avion ou du char. Il faut aussi savoir qui va être chargé de développer telle ou telle technologie. Avec, en toile de fond, la perspective de pouvoir ensuite utiliser ces précieuses connaissances, les intellectual property rights (IPR, « droits de propriété intellectuelle »), pour créer d’autres produits.

Le conflit s’enflamme notamment autour du plus grand projet, le SCAF, qui vise à développer la prochaine génération d’un système aérien de combat. Aucun projet d’armement n’implique davantage de développements technologiques innovants – ce qui augmente le potentiel de conflit entre les partenaires.

Un projet plus grand

S’y ajoutent les différences nationales : là où, en France, la direction générale de l’armement gère le projet, en Allemagne, les ministères de l’économie, de la défense et la chancellerie fédérale doivent se coordonner avec le Parlement – le Bundestag – et une industrie privée : c’est difficile.

Le rôle décisif du Bundestag irrite particulièrement Paris. En effet, ce dernier ne peut pas débloquer les fonds de développement versés par l’Allemagne pour le SCAF sans la preuve que le projet avance. Le Bundestag a donc décidé d’autoriser tranche par tranche le versement de ces fonds, et ceci après la réalisation de conditions définies par les députés. En France, cette procédure est souvent perçue comme un manque de confiance, comme si Berlin cherchait à contrôler le partenaire français.

De plus, bien que le projet soit souhaité par la chancellerie, la défense n’y est pas une priorité. Il en va tout autrement à Paris, où l’Europe, la défense et la géopolitique sont des priorités poussées par l’Elysée.

Lire aussi La France devient le troisième exportateur mondial d’armement

En France, l’Etat joue un rôle considérable dans l’industrie d’armement, qui reste importante sur le plan économique. Elle est considérée comme un élément-clé pour préserver la souveraineté nationale, et digne de protection. Côté allemand, cette industrie est largement privée, et économiquement insignifiante. De plus, elle souffre d’une réputation ambivalente, pour ne pas dire négative, et les milieux politiques préfèrent garder leurs distances.

Agir maintenant

Paris et Berlin connaissent parfaitement ces différences. Elles ont consciemment décidé de coopérer car elles visaient un projet plus grand : l’avenir de l’Europe politique. En 2017, Paris et Berlin voulaient envoyer un signal fort à l’Europe, mais surtout aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne. Il était question de montrer que la souveraineté européenne est possible, et que Paris et Berlin sont porteurs de cette ambition. Ce qui signifie aussi que si ce projet-phare échoue, le plus grand dommage sera politique, et non économique.

Mais pourquoi parler d’échec maintenant ? Il n’y a pas d’événement choc. Le défi est en effet de maîtriser un développement prétracé par les échéances imposées par le Bundestag. Au printemps 2021, celui-ci devra autoriser la prochaine tranche de financement. Cette autorisation est liée à plusieurs conditions, dont un accord sur les IPR – qui n’est pas en vue. Repousser cette décision n’aidera pas : en automne 2021, des élections auront lieu en Allemagne et la campagne électorale compliquera le débat. Puis le partenaire français sera absorbé par l’élection présidentielle de 2022. Il faut donc agir maintenant.

« Ensemble, la France et l’Allemagne peuvent changer les structures de l’industrie de la défense en Europe »

Pour le président français, un échec serait une défaite cuisante pour la voie européenne qu’il a prônée depuis son élection. Ses adversaires politiques pourraient essayer de dépeindre l’échec d’un projet (le SCAF) comme symbole de l’échec de ses idées européennes, et comme une défaite face à l’Allemagne. Cela les éperonnerait, ce qui devrait inquiéter le partenaire allemand en vue de l’élection présidentielle de 2022. Pour Berlin aussi, un tel échec mettrait en question ses ambitions européennes. Et les deux pays manqueraient des systèmes d’armes centraux pour équiper leurs armées.

Dernière chance peut-être

Pourtant, le potentiel bilatéral est énorme puisque l’Allemagne et la France représentent environ 40 % de l’industrie de la défense en Europe. Ensemble, elles peuvent en changer les structures ; seule, chacune est trop insignifiante. Le SCAF est peut-être la dernière chance pour avancer vers un secteur de la défense véritablement européen. Et c’est la condition nécessaire pour confronter la concurrence de l’Asie mais surtout des Etats-Unis, et réduire la dépendance vis-à-vis de Washington. Donc sans SCAF, exit l’ambition d’une autonomie stratégique européenne dans le secteur industriel, car il faudrait des décennies à la politique et à l’industrie pour s’en remettre.

Mais les ondes de choc iront bien au-delà. Plus que tout autre domaine, la coopération d’armement nécessite le soutien constant des gouvernements – Paris et Berlin chercheraient d’autres partenaires. La crise dans la coopération industrielle pourrait devenir une crise de l’intégration européenne.

Lire aussi Défense : Paris et Berlin mettent en scène leur coopération

Dans le passé, Paris et Berlin ont réussi à faire avancer la coopération européenne car ils ont forgé des compromis acceptables pour les autres Européens – et pas parce qu’ils partageaient une vision du monde. Aujourd’hui, c’est l’absence de volonté de compromis qui pourrait conduire l’Europe à rater une occasion. Berlin, Paris et l’Europe en souffriraient. Mais il y aurait aussi des gagnants : les concurrents et les ennemis de l’Europe.

Claudia Major dirige le groupe de recherche « Sécurité internationale » au sein du think tank allemand SWP (Institut allemand pour la politique internationale et de sécurité). 
Christian Mölling est directeur de recherche du think tank allemand DGAP (Société allemande pour la politique extérieure).

Claudia Major(Chercheuse) et  Christian Mölling(Chercheur)

 

Pour info, article du Monde. les auteurs sont allemands. 

Möllig publie en France et en Allemagne pour demander que le SCAF avance. Mais le fond de son article est pour constater que les freins sont côté Allemand en particulier le bundestag. Quelque soit les choix allemand de poursuivre ou de partir sur autre chose ce bundestag restera un frein dans toute coopération qui demande des investissements longs.

En fait la coopération en soit est compliqué mais comme toute coopération. Mais faire dépendre L'avancé d'un programme stratégique de  la versatilité d'un parlement voir d'autres organismes de contrôle allemand est un frein majeure à toute coopération avec ce pays. Möllig oubli un point important si les allemands échouent dans cette coopération, çà fait d'eux des vilains petits canards pour toute coopération quelque soit le partenaire.

Pourtant il y a un modèle de coopération qui fonctionne vaille que vaille depuis longtemps l'ESA sur laquelle les structures étatiques nationales ont moins de poids. Pourquoi ne pas avoir  retenu un modèle équivalent ?

Quoiqu'il en soit la position allemande est loin d'être facile :

- savoir-faire en retard et partiel pas vraiment de briques technos indispensables pour le SCAF ni de centres d'excellences ayant une avance sur un sujet majeur

- besoin de plus en plus urgent de remplacement et donc recherche d'une alternative avec les mains de plus en plus liées

- freins politiques multiples et majeures sur la seule variable vraiment intéressante venant d'eux : le budget.

En fait l'impression que ça laisse c'est que ces négo sont tellement déséquilibrées que si les allemands ne saisissent pas la main qu'on leur tend alors ils ne seront plus un partenaire crédible.

Reste les espagnols que je crois beaucoup plus pragmatiques comme peuvent l'être les Italiens avec le TEMPEST.

- Ils ont moins de sous à engager que les allemands mais ne les verrouillent pas du tout

- Ils ont quelques expertises intéressantes comme justement dans les systèmes de systèmes

- Ils sont prêt à une relation déséquilibrées pour peu qu'ils récupèrent un peu de savoir-faire et de travails.

De notre côté je pense aussi que le partenaire Indien est à regarder de très prêt. Finalement l'AMCA pourrait très bien être sauté comme étapes et que les indiens passent en coopérations directement à la 6eme génération.

Modifié par herciv
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Il y a 11 heures, pascal a dit :

oui mais son opinion a le mérite de refléter l'actuelle réalité ... Faut être réaliste

Plus ou moins. Sur le constat d'une incapacité de l'Europe a se défendre par elle-même, elle a bien évidemment raison. Mais elle semble plus en faire un projet pour l'avenir plus qu'un simple constat. Par ailleurs, AKK met les Allemands et leurs élus - et c'est sans doute plus ou moins voulu dans le sens où elle ne veut pas passer pour celle qui aura fait échouer les grands projets - face à leurs contradictions. Parce qu'il y a tout de même pas mal d'Allemands, dans le domaine de la défense ou non, qui ne sont pas particulièrement séduits par la déclaration de la ministre. L'idée de se ranger sous la protection américaine, alors que le pays a subi pas mal d'affronts de la part de Uncle Sam ces dernières années et ce déjà même sous Obama, ne réjouit pas la majorité des Allemands. Et le discours assez dur de Macron vis à vis d'AKK semble avoir été plutôt bien reçu par mal d'Allemands. Alors, certes, on entend les voix qui considèrent que Macron tente d'imposer l'agenda français à travers son idée d'autonomie européenne. Mais beaucoup considèrent également que Macron a fondamentalement raison. Bref, la posture d'AKK n'est pas majoritaire. En revanche, a chaque fois qu'AKK a demandé des fonds au Bundestag pour financer ces grands projets qui pourraient constituer une première brique dans le sens d'un peu plus d'autonomie stratégique au niveau européen, le Bundestag a renvoyé cela aux calendes grecques... Une référence qui parle aux Allemands.

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il y a 58 minutes, herciv a dit :
Citation

 

Finalement l'AMCA pourrait très bien être sauté comme étapes et que les indiens passent en coopérations directement à la 6eme génération.

 

 

Mais à part la presse qui a dit que le NGF était de 6ème génération? On va quand même pas être aussi nul que L.M.

il y a 49 minutes, Skw a dit :

Plus ou moins. Sur le constat d'une incapacité de l'Europe a se défendre par elle-même, elle a bien évidemment raison. Mais elle semble plus en faire un projet pour l'avenir plus qu'un simple constat. Par ailleurs, AKK met les Allemands et leurs élus - et c'est sans doute plus ou moins voulu dans le sens où elle ne veut pas passer pour celle qui aura fait échouer les grands projets - face à leurs contradictions. Parce qu'il y a tout de même pas mal d'Allemands, dans le domaine de la défense ou non, qui ne sont pas particulièrement séduits par la déclaration de la ministre. L'idée de se ranger sous la protection américaine, alors que le pays a subi pas mal d'affronts de la part de Uncle Sam ces dernières années et ce déjà même sous Obama, ne réjouit pas la majorité des Allemands. Et le discours assez dur de Macron vis à vis d'AKK semble avoir été plutôt bien reçu par mal d'Allemands. Alors, certes, on entend les voix qui considèrent que Macron tente d'imposer l'agenda français à travers son idée d'autonomie européenne. Mais beaucoup considèrent également que Macron a fondamentalement raison. Bref, la posture d'AKK n'est pas majoritaire. En revanche, a chaque fois qu'AKK a demandé des fonds au Bundestag pour financer ces grands projets qui pourraient constituer une première brique dans le sens d'un peu plus d'autonomie stratégique au niveau européen, le Bundestag a renvoyé cela aux calendes grecques... Une référence qui parle aux Allemands.

Chaque fois qu'AKK parle elle présente un projet con et ensuite c'est la même qui demande des budgets au Bundestag pour les financer... ça aide pas.

Modifié par Picdelamirand-oil
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il y a 50 minutes, herciv a dit :

les freins sont côté Allemand en particulier le bundestag.

Moi-même et nombre  d'entre nous râlent fort sur cette caractéristique de la constitution allemande ... Moi-même et  d'autres oublions que si la constitution allemande est ce qu'elle est, c'est parce que le peuple s'est laissé embarqué dans de sacrées aventures  collectives passées et qu'ils veulent absolument "ne pas recommencer" collectivement 

( Par exemple, au delà du Parlement, mais décidé par lui fin années 60s, il n'y avait pas d'écoles maternelles institutionnalisées en Allemagne ! Pourquoi ? Parce que les allemands se souvenaient de ce qu'avait été un certain embrigadement précoce ) 

Sans doute cela va trop loin ici  HS >> FCAS ... Mais peut-être que des connaisseurs, comme  @Wallaby , de l'Allemagne pourraient nous dire pourquoi  la capacité de blocage du Bundestag s'étend à tous les domaines   ?  ( ou pas, alors liste ? ) 

>>  Fil ALLEMAGNE de Politique Etrangère où je recopie ce post 

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il y a 6 minutes, Bechar06 a dit :

Moi-même et nombre  d'entre nous râlent fort sur cette caractéristique de la constitution allemande ... Moi-même et  d'autres oublions que si la constitution allemande est ce qu'elle est, c'est parce que le peuple s'est laissé embarqué dans de sacrées aventures  collectives passées et qu'ils veulent absolument "ne pas recommencer" collectivement 

( Par exemple, au delà du Parlement, mais décidé par lui fin années 60s, il n'y avait pas d'écoles maternelles institutionnalisées en Allemagne ! Pourquoi ? Parce que les allemands se souvenaient de ce qu'avait été un certain embrigadement précoce ) 

Sans doute cela va trop loin ici  HS >> FCAS ... Mais peut-être que des connaisseurs, comme  @Wallaby , de l'Allemagne pourraient nous dire pourquoi  la capacité de blocage du Bundestag s'étend à tous les domaines   ?  ( ou pas, alors liste ? ) 

>>  Fil ALLEMAGNE de Politique Etrangère où je recopie ce post 

Et moi je dis donc que ce problème n'est pas nouveau et qu'il a déjà été traité via des agences par exemple comme l'ESA. C'est pas l'idéal dutout mais au moins la versatilité du bundestag est atténuée.

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Je ne comprends pas pourquoi tellement vouloir un avion multi rôle alors qu'ils seraient  plus facile de faire trois appareils dédiés : supériorité aérienne, cas et un multi rôle. 

Comme cela, il n'y a pas de concurrence entre pays européens contrairement aux autres.

Et de plus, cela ouvre la gestion des armées de l'air à une échelle européenne.

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Le 19/11/2020 à 09:51, Picdelamirand-oil a dit :

Chaque fois qu'AKK parle elle présente un projet con et ensuite c'est la même qui demande des budgets au Bundestag pour les financer... ça aide pas.

Cela aurait été une autre personne qu'AKK, il en aurait été de même. Le Bundestag n'a jusqu'à présent pas su fournir d'enveloppes permettant de financer les projets jugés nécessaires, sans même parler de gros projets tels que le FCAS, à un tel point que l'équipement des fantassins pose problème. Le vrai problème est, me semble-t-il, que les derniers Ministres de la Défense n'ont pas su rationaliser les procédures et coûts au sein de la Bundeswehr. C'est hallucinant le peu de moyens opérationnels que cette armée peut avoir au regard des sommes englouties. Car si l'Allemagne ne fait pas un effort particulièrement important en matière budgétaire, le niveau de son PIB devrait tout de même permettre d'avoir un certain niveau d'équipements. A noter d'ailleurs que l'Allemagne n'était jusqu'à présent pas en mesure de tenir l'objectif des 2% de PIB (quand bien même avec le dopage des chiffres à travers la magie covid, mais avouons que l'Allemagne était jusqu'à présent loin d'être la seule à ne pas tenir cet objectif, bien qu'elle fût effectivement une mauvaise élève), mais elle n'était pas plus en mesure de tenir l'effort demandé en matière d'acquisition d'équipements majeurs (et là, elle fait aussi clairement moins bien que beaucoup d'autres).

20201021_NATO-Quote_Geraet_2020.jpg

Source : https://www.nato.int/nato_static_fl2014/assets/pdf/2020/10/pdf/pr-2020-104-en.pdf (repris icihttps://augengeradeaus.net/2020/10/deutschland-steigerte-2020-verteidigungsausgaben-nato-quote-bei-157-prozent/)

Modifié par Skw
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il y a 3 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Oui mais je n'aime pas AKK.

Moi non plus :laugh: Mais disons que je pense que l'un des principaux aspects limitant à la construction d'une Europe de la Défense ambitieuse réside en fait dans l'absence de réforme de la Bundeswehr. Et sur ce point, je ne crois pas que l'action d'AKK sera particulièrement louée. En tout cas, pour lors, elle ne l'est pas. Cela semble même sur certains aspects être pire. Dans ces conditions, je serais député allemand, j'hésiterais à accorder davantage de moyens et conditionnerait mon soutien à un budget plus généreux à des réformes en profondeur.

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Il n'y aura pas de SCAF avec le gouvenement de zozos qu'on à ce moment ils sont bien incapable de soutenir ce programme comme il faut, et maintenant avec Biden l'Allemagne va retourner dans les petits souliers des USA et les gogos seront encore la France qui va se retrouver sans aucune possibilité pour un futur chasseur. Il faut mettre au pouvoir des gens qui on qq chose dans le pantalon pas une bande de bobos start- upper. Il nous faudrait un général De villier comme président pour que la France retrouve un peut sa superbe et pèse plus face à l'Allemagne.

Modifié par dark sidius
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Le 19/11/2020 à 09:09, Skw a dit :

Plus ou moins. Sur le constat d'une incapacité de l'Europe a se défendre par elle-même, elle a bien évidemment raison. Mais elle semble plus en faire un projet pour l'avenir plus qu'un simple constat.

Je ne suis pas tout à fait d'accord, ce qui manque n'est pas la capacité mais la volonté.

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Il y a 14 heures, Locke a dit :

un avion multi rôle alors qu'ils seraient  plus facile de faire trois appareils dédiés : supériorité aérienne, cas et un multi rôle. 

tu arrives a te contredire dans la meme phrase... et tu réponds par la meme à la question. 
Pour le reste tu as entièrement raison mais plutôt que d'avoir des spécialisations, je pense plutôt lourd - moyen et moyen-léger (bref rafale et gripen).
Si en plus les anglais reviennent pour faire des STOLV alors là on a le triptyque parfait.

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il y a 31 minutes, wagdoox a dit :

tu arrives a te contredire dans la meme phrase... et tu réponds par la meme à la question. 
Pour le reste tu as entièrement raison mais plutôt que d'avoir des spécialisations, je pense plutôt lourd - moyen et moyen-léger (bref rafale et gripen).
Si en plus les anglais reviennent pour faire des STOLV alors là on a le triptyque parfait.

Le principe du SCAF et des remote carrier c'est justement d'avoir plusieurs plateformes qui se complètent. Mais vu le cout d'un chasseur, en avoir des pas multi-rôles c'est devoir se battre avec un seule partie de ses forces dans pas mal de scénarios: si tu dois imposer la supériorité aérienne, tes muds ne servent à rien, une fois que tu l'as les chasseurs de supériorité ne servent à rien, etc... Bref avec de petites flottes c'est pas gagnant.

Modifié par hadriel
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