Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

FCAS SCAF et connexes (NGWS, drone FCAS - DP etc.)


prof.566
 Share

Messages recommandés

il y a une heure, kotai a dit :

Et pourtant les USA achètent français comme les mortiers.

Ils sont pas restés longtemps en parc et ont déjà été décommissionnés, les mortiers de 120 qu'on leur a vendu. C'était une idée des Marines pour avoir de l'artillerie légère projetable par des hélicos, depuis ils en sont revenus.

Les US ne nous achètent vraiment pas grand-chose, non. Sauf en optronique un petit peu. Pourquoi ce serait le cas d'ailleurs?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, Patrick a dit :

Ils sont pas restés longtemps en parc et ont déjà été décommissionnés, les mortiers de 120 qu'on leur a vendu. C'était une idée des Marines pour avoir de l'artillerie légère projetable par des hélicos, depuis ils en sont revenus.

Les US ne nous achètent vraiment pas grand-chose, non. Sauf en optronique un petit peu. Pourquoi ce serait le cas d'ailleurs?

Parce qu'ils peuvent être pragmatique parfois 

Comme pour les hélicoptères ou les sonars 

Modifié par clem200
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 37 minutes, Jarod a dit :

Pardon ? DA qui fabrique des pièces pour le F-35 ? Ça sort d’où ça ?!

De l'esprit de Kotai.

Personne n'a jamais dit ça. Il confond avec le fait que DELMIA, la suite logicielle de Dassault Systèmes, est utilisé par Lockheed Martin pour gérer les robots chargés d'appliquer la peinture sur le F-35, laquelle est cruciale pour la SER de l'avion.

L'intérêt de cette solution Dassault Système était de pouvoir modifier à la volée le comportement des robots même si des pièces de l'avion était modifiées sur la chaîne, sans avoir à tout réécrire.

article du site de Dassault Systèmes du 24 février 2011:
https://www.3ds.com/press-releases/single/lockheed-martin-expands-use-of-dassault-systemes-solutions-upgrades-delmia-robotics-implementation/

autre article du 7 mars 2011 sur la question, avec une toute petite image d'un F-35 dans l'environnement graphique de CATIA/DELMIA:
https://news.thomasnet.com/companystory/lockheed-martin-expands-use-of-dassault-syst-mes-solutions-upgrades-delmia-robotics-implementation-843530

843530.jpg

 

Précédemment LM et la NASA avaient déjà utilisé DELMIA dans leur travail sur la maquette numérique de la capsule Orion de la NASA.

https://www.3ds.com/fr/communiques-de-presse/detail-des-communiques-de-presse/lockheed-martin-renforce-ses-liens-avec-la-nasa-en-utilisant-delmia-de-dassault-systemes-afin-da/

  • Merci (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, emixam a dit :

Sachant que Airbus et Boeing utilisent CATIA en fait pour tous les avions de chasse occidentaux bon ou mauvais c'est Dassault qui est derrière ...

(edit1: à la réflexion le sujet du Product Life Management du SCAF/FCAS devrait presque être un sujet à lui seul)
(EDIT2: je me range à l'avis de @Wallaby sur les blocs de citations. Vu qu'on ne peut pas citer des citations sur le forum, ceux-ci disparaissent et rendent parfois les posts illisibles, j'ai donc désormais décidé d'utiliser la même méthode que lui: retrait de lignes, italique, et couleur de texte différente.)

Non. Il y a de la place pour tout le monde, la numérisation ce n'est pas que la CAO/DAO (termes un peu surannés d'ailleurs désormais vu l'évolution du milieu, d'autres en parleront mieux que moi).

Eurofighter utilise aussi les produits de PTC (Parametric Technology Corporation), en premier lieu CADDS.
Ils ont donc dû développer des solutions pour que tout le monde fonctionne ensemble. Ce qui se faisait chez Airbus d'ailleurs.
Un .pdf à ce sujet:
http://proceedings.ndia.org/3af6/howard_mason_2.pdf

Une image de ce .pdf que je trouve parlante:

qjRlsT0.jpg

CADDS c'est le même logiciel qui (a priori vu les développements qu'il y a eu ensuite) a causé des soucis sur l'A380 à cause d'une sombre histoire de sous-traitant polonais, de difficulté de traduction de fichers vers ou depuis (?) CATIA, et de longueur câblage, une plaisanterie à 2 milliards d'Euros qui a fait tomber quelques têtes. Notons que Airbus France et UK utilisaient CADDS, c'était les allemands qui utilisaient CATIA. Comme quoi nul n'est prophète en son pays...

 

Alors à l'époque les gens disaient "ouiiiii, mais noooon, faut pas dire çaaaaaa, vous comprenez paaaaas, c'est la faute de persooooonne".

 

Il est vrai qu'en 2006 on pouvait lire ce genre d'articles (en français) faisant l'éloge de PTC:

https://www.industrie-techno.com/article/ptc-au-meilleur-de-sa-forme.5672

Concernant la concurrence: « La reprise de MatrixOne par Dassault Systèmes a eu un effet bénéfique sur nos ventes de Windchill. En effet, beaucoup de clients de MatrixOne utilisaient de multiples outils de CAO. Les premières discussions qu'ils ont eues avec Dassault Systèmes depuis le rachat leur ont fait comprendre qu'ils allaient subir une forte pression pour unifier leur parc autour de Catia V5. Du coup, ils se retournent vers Windchill qui a fait ses preuves dans la gestion de configurations "multiCad". De plus, les difficultés d'Agile Software nous apportent aussi de nombreux comptes dans le domaine de l'électronique ».
 

...Depuis Airbus a connu une crise de foi, et il s'est passé ça en 2012:

https://bfmbusiness.bfmtv.com/01-business-forum/airbus-unifie-son-plm-au-niveau-europeen-563952.html

En 2006, EADS lance Phenix, grand programme d’harmonisation des solutions de CAO et de PLM au sein des Divisions du groupe EADS dont Airbus est l’une de des divisions. Catia V5 devient l’outil de CAO standard de l’ensemble des sites et Airbus choisit Windchill PDMLink 6, de l’éditeur américain PTC , comme colonne vertébrale de son PLM. Pour son programme suivant, l’avion de transport militaire A400M, Airbus installera quatre instances de Windchill PDMLink 6, une dans chaque pays participant à la conception de l’appareil. Ces instances étant répliquées entres elles. Une solution qui ne va pas sans poser quelques problèmes : « Nous avions un problème : la bande passante dont nous disposions était trop faible, car nous n'avions pas encore de réseau à 600Mbit/s. Les gens utilisaient les même outils et travaillaient avec les mêmes processus, mais pas en temps réel. Cela impliquait le besoin de vérifier, donc des boucles. Nous perdions trop de temps. »

Le nouvel appareil conçu par Airbus bénéficiera le premier de l’architecture cible du PLM telle qu’imaginée par les équipes d’Airbus. Pour créer ce long courrier, tous les ingénieurs utilisent désormais Catia V5R18, dans une version dopée par quelques développements « maison ». Enfin, tous travaillent sur une seule et même plate-forme PLM : PDMLink version 8 de l’éditeur PTC (Parametric Technology Corp) pour la cohérence des données, et VPM de l’éditeur DASSAULT Systèmes pour la construction de la DMU (maquette numérique) proprement dite. Plus aucune synchronisation entre pays : tous les ingénieurs attaquent la même base de données, au même moment. « Nous avons atteint le concept de maquette numérique centralisée. » Un avantage sur Boeing, le concurrent de toujours d'Airbus, qui travaille encore avec une plate-forme PLM répartie sur plusieurs instances.

Voilà déjà quelques cailloux lancés dans le jardin de PTC...

 

Et puis, en 2019, il se passe ça:

https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/airbus-sengage-dans-un-partenariat-strategique-avec-dassault-systemes-962404

"Le groupe d'aéronautique va généraliser l'utilisation des logiciels de Dassault Systèmes pour moderniser la conception, la fabrication et la maintenance de tous ses avions civils et militaires."

Nul n'est prophète en son pays. Pour preuve, le partenariat stratégique annoncé ce mercredi entre  Dassault Systèmes et Airbus. Un an et demi après Boeing, le groupe européen d'aéronautique a finalement choisi, à son tour, la plate-forme numérique 3DExperience de l'éditeur français de logiciels industriels, pour accompagner la modernisation de ses processus industriels.

Le déploiement de cette plate-forme collaborative concernera tous les aspects des produits civils et militaires d'Airbus, de la conception à l'exploitation. La capacité de l'avionneur à rester compétitif face à la concurrence américaine et chinoise dépendra en partie de la réussite de ce chantier.

De la conception à l'exploitation

« Notre plate-forme 3DExperience permet de concevoir les produits, de simuler leur fonctionnement, d'organiser leur production et de gérer leur maintenance, tout cela de façon collaborative », explique Bernard Charlès, le vice-président et directeur général de Dassault Systèmes. Elle permettra aux différentes divisions d'Airbus, ainsi qu'à leurs principaux sous-traitants, de travailler conjointement sur une plate-forme numérique commune, de manière plus efficace, plus rapide, plus précise et finalement moins coûteuse. Le montant du contrat n'a pas été dévoilé.

Des coûts réduits de 20 %

« Sur un nouveau programme, l'utilisation de notre plate-forme permettrait de réduire de 20 % les coûts de développement et de production », assure le patron de Dassault Systèmes. L'avionneur Airbus vise, pour sa part,  une réduction de 25 % à 50 % du cycle de développement de ses avions d'ici à 2030.

Un enjeu énorme dans un secteur où le coût de développement d'un nouvel avion représente une quinzaine de milliards de dollars. En réduisant le temps de développement et de production des nouveaux modèles, la numérisation devrait aussi permettre à Airbus de réagir plus rapidement aux évolutions du marché ou aux initiatives de la concurrence.

Efficacité démontrée

Les logiciels de Dassault Systèmes ont déjà prouvé leur efficacité. Son « best-seller », le logiciel de conception assistée tridimensionnelle Catia, a déjà remplacé la planche à dessin pour tous les grands programmes aéronautiques des dernières années : Boeing 777 et 787, Airbus A350, Falcon 7X, 5X, 6X, Bombardier Cseries, Embraer E2…

C'est notamment grâce à eux que l'A350 - premier Airbus entièrement conçu sur la base d'une maquette numérique - a respecté son calendrier. Le contre-exemple étant son prédécesseur, l'A380, dont le catastrophique dérapage industriel en 2006 était la conséquence de l'utilisation par les sites allemands et français de logiciels de conception différents. Résultat : les câbles électriques montés à Hambourg se sont révélés trop courts lors de l'assemblage des premiers A380 à Toulouse. Les premières livraisons d'A380 ont pris deux ans de retard, ce qui a probablement fait la différence entre le succès et l'échec pour le très gros porteur d'Airbus.

Dassault Systèmes domine l'aéronautique

Et si le protocole d'accord d'une durée de cinq ans passé avec Airbus n'a pas encore la même ampleur que celui passé avec Boeing en 2017 (pour une durée de dix ans, d'une valeur totale de 1 milliard de dollars), il permet à Dassault Systèmes de parachever sa domination sur l'aéronautique mondiale. En devenant la seule solution numérique intégrée d'Airbus, après celle de Boeing, sa plate-forme 3DExperience devient le point de passage obligé pour les milliers de sous-traitants des deux grands avionneurs.

Plus fort que Palantir

Reste toutefois un domaine dans lequel le champion français des logiciels estime ne pas avoir la reconnaissance qu'il mérite : celui du traitement des données - le Big Data - dont il est pourtant un acteur majeur. « Nous faisons pourtant déjà plus de Big Data que (l'américain) Palantir, y compris dans l'aéronautique », assure Bernard Charlès. Pour gérer ses données, Boeing a fait appel à nous », ajoute-t-il. En revanche,  Airbus a choisi Palantir , ce qui avait d'ailleurs suscité une polémique, en raison des liens historiques entre Palantir et la CIA. « C'est anecdotique et temporaire », assure le patron de Dassault Systèmes, qui semble ne pas vouloir en rester là.

 

...Étonnant non?

Ça doit être parce que Dassault Systèmes sont trop arrogants qu'ils gagnent des parts de marché... :rolleyes:

Aujourd'hui l'action PTC est à 67,75$ (61,14€) celle de Dassault Systèmes à 148,64$ (134,14€)

Voilà voilà...

 

***

 

Citation

J'ai une vision de Trappier sur son fauteuil avec un chat persan :

Dasssault Systèmes c'est pas Dassault Aviation. Ce serait plutôt Bernard Charlès et Charles Edelstenne qui devraient être dans ta vision.

Les voilà aux côtés de Serge Dassault. J'aime bien cette photo.

cover-r4x3w1000-5d31d508da91a-597-portra

Modifié par Patrick
  • J'aime (+1) 1
  • Haha (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci @TarpTent.

En gros la 6th gen va se faire grâce à 3Dexperience de Dassault Systèmes.

Lockheed Martin a decidé de déployer la plateforme 3DExperience de Dassault Systèmes pour soutenir ses initiatives d'ingénierie numérique.

Dassault Systèmes vient d'accrocher un nouveau client pour sa plateforme 3DExperience et pas n'importe lequel. Il s'agit de Lockheed Martin qui a pour objectif de "créer une continuité numérique qui s’étend de la conception à la fabrication d’avions et d’hélicoptères de nouvelle génération". "Lockheed Martin utilise plusieurs industry solution experiences basées sur la plateforme 3DExperience au sein d’un ensemble d’outils d’ingénierie numérique plus large. Ses entités Aeronautics et Rotary & Mission Systems (RMS) utilisent la plateforme 3DExperience et ses solutions de conception logicielle 3D, de maquette numérique 3D et de gestion du cycle de vie des produits (PLM) dans un environnement numérique unifié, avec l’objectif d’améliorer la collaboration, l’agilité et la rapidité d’exécution", souligne Dassault Systèmes. « La plateforme aidera Lockheed Martin à atteindre ses objectifs d’ingénierie numérique et à optimiser l’ingénierie de ses produits en s’appuyant sur une approche plateforme intégrée », souligne David Ziegler, vice-président, Industrie aéronautique et défense de Dassault Systèmes.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, casoucasou a dit :

Je me suis toujours demandé dans quelle mesure un acteur en situation de quasi-monopole pouvait organiser la collecte des données sensibles de ses clients.

 

En claire : DS peut-il être un outil d'espionnage industriel ?

A peu près aucune chance avec juste l'aspect logiciel, surtout pour ce type de clients.

  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, casoucasou a dit :

En claire : DS peut-il être un outil d'espionnage industriel ?

Je n'y crois pas.

D'une si on se faisait choper on passerait pour des peintres, se rappeler de "Babar" à ce sujet. D'autre part DS gère déjà plus de métadonnées que Palantir! Et ça n'émeut personne. Mais croire que les US n'ont pas la main sur une partie de ces données serait une faute d'appréciation.

Si les US qui sont les champions de l'espionnage électronique ont laissé DS vendre 3Dexperience, c'est qu'ils ont vérifié de façon approfondie que ça n'allait pas poser de soucis de confidentialité. Surtout dans la mesure où les français sont accusés d'être "l'empire du mal de l'espionnage" d'après quelques vieux américains néo-cons qui n'ont pas digéré notre refus de les suivre en Irak en 2003.

Ils ont du démonter le code source dans tous les sens et exiger un niveau de sécurité ahurissant pour que ça passe. Boeing pareil. Bien que je me demande dans quelle mesure certains de leurs problèmes sont dûs à un passage mal géré vers CATIA en plus de leur politique infâme qui a détruit le contrôle qualité.

N'oublions pas que DS s'est construit sur des acquisitions, dont beaucoup aux USA, pour étoffer son porte-feuilles. Tout n'est clairement pas que français parmi la suite logicielle intégrée!

Enfin, dans le cas extrême où il existerait un backdoor super bien planqué, ce serait un fusil à un coup à n'utiliser qu'en cas de guerre. Auquel cas nous aurions effectivement un accès privilégié voire une monnaie d'échange. Mais la question serait plutôt: "qu'est-ce qu'on apprendrait qu'on ne sait pas déjà?"

  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 24/10/2019 à 21:02, Patrick a dit :

Je ne crois pas. Le couple franco-allemand est une relation abusive dans laquelle la France reste parce qu'elle est amoureuse. Mais l'amour doit céder la place à la raison arrivé à un moment. En clair les européïstes ne sont pas rationnels, et même si ça gueule en France sur les projets du SCAF que les allemands mettent déjà à la poubelle alors qu'ils étaient demandeurs de partenariats, je pense que le gouvernement Macron ne renoncera pas à ce grand projet au risque de perdre de la crédibilité. C'est idiot mais c'est comme ça.

....

 

Mais que fait Marlène Schiappa bon sang ?! 

# j'aihontedemoimaisj'aipaspum'enempêcher  :combatc:

  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 26/10/2019 à 21:59, clem200 a dit :

Parce qu'ils peuvent être pragmatique parfois 

Comme pour les hélicoptères ou les sonars 

Y a eu les BAP100 ou Duranda aussi....

Et on oublie un truc énorme : ils nous ont pris le système RITA, après une lutte au couteau contre les anglais (et des coups tordus à l'anglaise).

Le 27/10/2019 à 02:19, Patrick a dit :

 

cover-r4x3w1000-5d31d508da91a-597-portra

3 multi millionnaires.  voir plus.

C'est beau.   A part le comptable à moustache, les deux autres sont des modèles d'entrepreneurs.

  • J'aime (+1) 1
  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 42 minutes, mgtstrategy a dit :

t'es ouff, c'est charles destenne, il est à la clé du succès de DA, de DS et autres. 

De Dassault Aviation, non je ne crois pas.  Il a tenu la baraque un temps mais il a été incapable de vendre le Rafale, se brouillant avec les émiratis.... (bravo !)

De DS?   il a mis ses sous, mais c'est Charlès a qui revient tout le mérite entrepreneurial.

C'est juste mon petit avis.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'accord sur le contrôle des exportations d'armes a été mis en vigueur par Berlin et Paris

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/l-accord-sur-le-controle-des-exportations-d-armes-a-ete-mis-en-vigueur-par-berlin-et-paris-831859.html

Citation


Les programmes SCAF et MGCS a priori protégés

En principe, la France et l'Allemagne ne peuvent s'opposer à une vente à l'international du partenaire. "Sauf de façon exceptionnelle" lorsque cette exportation "porte atteinte à ses intérêts directs ou à sa sécurité nationale". "Et si l'une des deux parties s'y oppose, elle doit en informer l'autre dans un délai maximal de deux mois à compter du moment elle est informée du projet d'exportation", selon l'accord. Cette disposition concerne tous les programmes intergouvernementaux, y compris les futurs projets SCAF (système de combat aérien du futur) et MGCS (char du futur), et leurs sous-systèmes ainsi que que les programmes issus de la coopération industrielle.

"On verra à l'usage comment l'Allemagne se sert de ce principe", commente-t-on dans l'entourage de la ministre des Armées. Mais la partie française reste très satisfaite d'avoir obtenu un tel accord. En tout cas, si l'une des parties souhaite sortir de cet accord, il doit envoyer "un préavis écrit de six mois" adressé à l'autre partie.

 

 

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 4 heures, kotai a dit :

C'est assez ambiguë la notion de "porte atteinte à ses intérêts directs ou à sa sécurité nationale"...Suffit d'une ambassade ou de n'importe quoi d'autre comme un navire et la messe est dite.

T'inquiètes, les Allemands n'oseront pas, car cela relèverait d'une arrogance qu'ils n'ont pas, n'étant pas Français !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • g4lly locked this sujet
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Share

  • Statistiques des membres

    5 967
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Stevendes
    Membre le plus récent
    Stevendes
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...