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Avion de combat Franco Allemand


zx
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il y a 41 minutes, TarpTent a dit :

 

Ca a au moins le mérite d’etouffer dans l’oeuf tout risque d’affrontement politique entre DA et Airbus pour obtenir le pilotage de la maîtrise d’oeuvre, avec la France et l’Allemagne en décideurs arbitraires.

Bref, que Dassault et Airbus se soient d’eux-mêmes mis autour de la table pour se répartir les rôles et l’expertise sur les différents systèmes, ça profitera à tous, politiques comme industriels.

En fait, DA vient d’adopter la même approche qu’avec le nEuron, et la nouvelle direction d’Airbus paraît ouverte à ce type d’approche.

Il faut dire que le sujet SCAF est tellement vaste que tout le monde peut y trouver son compte, si c’est géré en bonne intelligence.

Tout à fait.

J’espère qu’avant d'ouvrir à d'autre(s) que cela soit suffisamment défini.

 

Surtout qu'il y a aussi des choses dans le terrestre.

Modifié par gargouille
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Dassaut à gagner gain de cause  et il est le maitre d'oeuvre du projet, va falloir suivre avec attention Trumpignon & Merkel et la réaction américaine puisqu'on va faire un 6G, le F35 appartient au passé.

on devrait assister à la création d'une JV Dassault Airbus

Dassault et Airbus donnent le coup d'envoi au futur avion de combat franco-allemand

https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0301609217983-dassault-et-airbus-donnent-le-coup-denvoi-au-futur-avion-de-combat-franco-allemand-2171886.php

si problème d'accès

 

Les deux industriels sont parvenus à un accord pour développer le futur avion de combat européen, porté par la France et l'Allemagne.

Une fois n'est pas coutume, Dassault Aviation et Airbus Defence & Space ont grillé la politesse aux responsables politiques. Les deux groupes ont annoncé ce mercredi, la signature d'un accord qualifié d'historique pour développer le futur avion de combat européen, appelé à remplacer les Eurofighter et les Rafale vers 2035-2040. Si  la signature d'un tel accord au salon aéronautique de Berlin (ILA) était attendue , son annonce aurait dû intervenir ce jeudi, lors de la conférence de presse commune des ministres de la défense français et allemand.

Envoyer un message

Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation et Dirk Hoke, le directeur général d'Airbus Defence & Space, ont apparemment jugé que l'annonce de leur accord serait un bon message envoyé aux décideurs politiques. « C'est un accord de principe, pour dire que nous sommes prêts, a expliqué Eric Trappier. Nous disons à nos ministères de la Défense, à nos responsables politiques : nous sommes prêts, à présent allez-y ».

« Nous devons nous mettre immédiatement au travail afin d'élaborer ensemble une feuille de route commune [...] afin de répondre aux exigences et de respecter les délais qui seront fixés par les deux Etats, a indiqué pour sa part, le patron d'Airbus Defence & Space. Le lancement d'une étude initiale commune par la France et l'Allemagne dès cette année est donc d'une importante critique pour soutenir cet effort ».

Signature officielle ce jeudi

Message apparemment reçu cinq sur cinq. La ministre des armées Florence Parly et son homologue allemande Ursula von der Leyen signeront ce jeudi après-midi le document consacrant la décision de la France et de l'Allemagne de développer le « système de combat aérien du futur » (SCAF). « Il s'agit d'une première historique et d'un pas décisif pour l'Europe de la défense, affirme le ministère français des armées. La signature de ce document, quelques mois seulement après le conseil franco-allemand de défense et de sécurité de juillet 2017 qui avait initié ce projet, est une illustration de la détermination de la France et de l'Allemagne à agir rapidement pour l'Europe de la défense ».

Répartition des rôles

Reste toutefois à régler plusieurs questions sensibles, dont la répartition précise des rôles entre les industriels français et allemands, en commençant par Dassault Aviation et Airbus. « Nous allons faire des propositions de répartition de la charge de travail », explique-t-on chez Dassault, qui s'est toujours dit prêt à participer à la conception du futur avion de combat européen, à condition d'y tenir le rôle de maître d'oeuvre. « Je crois à la coopération européenne, à condition de désigner l'entreprise la plus compétente comme architecte, et je pense que c'est Dassault Aviation, la seule entreprise du continent qui sait encore construire un avion de combat de A à Z », expliquait récemment son PDG dans une interview aux « Echos ».

Dassault maître d'oeuvre

L'accord passé avec Airbus laisse penser que l'avionneur français a obtenu gain de cause auprès de son puissant partenaire. Airbus D & S et ses sous-traitants allemands devraient néanmoins récupérer une part de charge de travail à la hauteur de l'investissement de l'Allemagne, qui sera probablement le premier client du futur avion de combat franco-allemand.  L'armée de l'air allemande, dont les Tornado arrivent en fin de vie , aurait besoin de 120 à 150 appareils pour couvrir ses besoins d'ici à 2035, tandis que l'armée française, dont les Rafale peuvent être modernisés, devra seulement remplacer d'ici là, ses Mirage 2000D, au nombre d'une cinquantaine, et éventuellement ses premiers Rafale.

Commandes allemandes

A condition toutefois que l'Allemagne n'aille pas passer commande ailleurs. L'offensive de d'Airbus et Dassault intervient en effet alors que le premier cherche à obtenir le contrat de remplacement des 90 avions Tornados de la Bundeswehr. L'armée de l'air allemande, qui veut remplacer ces avions de combat à partir de 2025, a identifié quatre modèles : l'Eurofighter, co-développé par Airbus, mais aussi trois modèles américains - le F-15, le F-18 et F-35 de Lockheed Martin, présents au salon de Berlin.

« Nous avons un excellent avion, dont la production sécurise une importante compétence de construction aéronautique en Allemagne et, dans le même temps, soutient fortement la souveraineté européenne en matière de défense », a plaidé, mercredi Bernhard Brenner, directeur commercial d'Airbus Defence & Space, lors de sa présentation sur l'ILA. Pour lui, l'Eurofighter fournirait « la base technologique de la future génération d'avion de combat européen ».

Dilemme cornélien

Pour le ministère de la Défense allemand, l'industriel va un peu vite en besogne. Berlin veut en effet distinguer clairement les deux sujets et voit l'annonce d'Airbus et Dassault comme une tentative de se rendre incontournable. Au sein de la Luftwaffe, les gradés sont partagés entre l'Eurofighter européen et le F-35 américain. Un dilemme cornélien pour l'Allemagne, qui dit vouloir faire avancer sur l'Europe de la défense, mais insiste sur la relation transatlantique.

Alors qu'Angela Merkel s'envole ce jeudi vers Washington, elle se prépare à entendre les reproches récurrents de Donald Trump : le déficit commercial des Etats-Unis avec l'Allemagne et le manque de dépenses militaires consenties par l'Allemagne par rapport aux autres membres de l'OTAN. Commander des F-35 à Lockheed Martin permettrait en tout cas de faire une pierre deux coups et de flatter l'ego du président américain. Mais fâcherait les Européens.

Bruno Trévidic

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Citation

L'accord passé avec Airbus laisse penser que l'avionneur français a obtenu gain de cause auprès de son puissant partenaire. Airbus D & S et ses sous-traitants allemands devraient néanmoins récupérer une part de charge de travail à la hauteur de l'investissement de l'Allemagne.

Ah bah parfait, on revient au bon vieux principe du "juste" retour industriel géographique. On va bien rigoler.

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il y a 20 minutes, Chimera a dit :

> L'accord passé avec Airbus laisse penser que l'avionneur français a obtenu gain de cause auprès de son puissant partenaire. Airbus D & S et ses sous-traitants allemands devraient néanmoins récupérer une part de charge de travail à la hauteur de l'investissement de l'Allemagne.

Ah bah parfait, on revient au bon vieux principe du "juste" retour industriel géographique. On va bien rigoler.

Ca dépend lourdement comment est calculé l'investissement : si on comptabilise ce que la France a investi pendant des décennies alors que l'Allemagne se tournait doucement les pouces ou presque sur les technologies concernées, qu'on rajoute un petit taux d'intérêt cumulé appliqué au différentiel d'investissement durant toutes ces années, ça ne laisserait pas lourd de boulot pour l'Allemagne. :mechantc:

Plus sérieusement : beaucoup ont prédit que ça n'irait pas jusque là et qu'Airbus ne pouvait que remporter le morceau de la maîtrise d'ouvrage : ils avaient tord. Tant la définition de besoins communs que l'organisation du programme (plein de projets) se mettent en place. Les négociations continuent, même si nous n'en sommes encore qu'au début.

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Il y a 1 heure, Chimera a dit :

Ah bah parfait, on revient au bon vieux principe du "juste" retour industriel géographique. On va bien rigoler.

Beaucoup pensent que tout est investi dans l'avion alors que ce n'est pas le cas !

 

Par exemple : le satellite obligatoire, l'avion ravitailleur, sans aller de type AWAC.

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Il y a 6 heures, Boule75 a dit :

Plus sérieusement : beaucoup ont prédit que ça n'irait pas jusque là et qu'Airbus ne pouvait que remporter le morceau de la maîtrise d'ouvrage : ils avaient tord. Tant la définition de besoins communs que l'organisation du programme (plein de projets) se mettent en place. Les négociations continuent, même si nous n'en sommes encore qu'au début.

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il y a 13 minutes, mgtstrategy a dit :

Question: qu'est ce que la France gagne à faire un avion de combat avec l'allemange???

  • Coûts: Un système de combat de nouvelle génération cela va coûter un bras, surtout si l'on est un peu ambitieux. Ce sera difficilement supportable par la France seule. C'est logique de vouloir partager les coûts. Et vu que les anglais se sont tire une balle dans le ventre tout seul avec le Brexit les allemands restent un partenaire logique.
  • D'un point de vue commercial cela a du sens, cela donnera plus de poids au programme avec des chances de ventes exports beaucoup plus larges (Moyen Orient pour la France + Europe pour les Allemands)
  • On contre attaque face a hégémonie US en stoppant potentiellement l'achat de F-35 en Allemagne qui serait sûrement l'un dernier clous sur le cercueil d'une industrie européenne forte dans les avions de combats.
  • Les allemands semble vouloir se réveiller un peu en terme de défense donc c'est peut être une opportunité de faire quelque chose.

Après il y a beaucoup de problématiques a résoudre car tout le monde sait qu'une coopération de la sorte n'est pas évident et peut mener a de gros problèmes (surcoûts, retards, etc.). Ca commence bien avec la possible prise de leadership de Dassault sur la partie avion de combat (a confirmer officiellement). Mais il reste encore beaucoup de choses a faire. Comme je le comprends, on s'oriente un peut sur un modèle de coopération du Neuron. Avec un programme mis en place par l'Allemagne et la France avec des responsabilités claire. Une fois que l'organisation et les règles du programme seront fixées ce sera ouvert a d'autres partenaires européens qui ne pourront donc qu'accepter une participation encadrée par des règles définies par le couple Franco-Allemand soit ne pas participer.

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il y a 46 minutes, seb24 a dit :
  • Coûts: Un système de combat de nouvelle génération cela va coûter un bras, surtout si l'on est un peu ambitieux. Ce sera difficilement supportable par la France seule. C'est logique de vouloir partager les coûts. Et vu que les anglais se sont tire une balle dans le ventre tout seul avec le Brexit les allemands restent un partenaire logique.
  • D'un point de vue commercial cela a du sens, cela donnera plus de poids au programme avec des chances de ventes exports beaucoup plus larges (Moyen Orient pour la France + Europe pour les Allemands)
  • On contre attaque face a hégémonie US en stoppant potentiellement l'achat de F-35 en Allemagne qui serait sûrement l'un dernier clous sur le cercueil d'une industrie européenne forte dans les avions de combats.
  • Les allemands semble vouloir se réveiller un peu en terme de défense donc c'est peut être une opportunité de faire quelque chose.

 

Je suis globalement d'accord pour les point 3 et 4 (encore que le point 4 est hypothétique), mais pour les point 1 et 2 je suis en désaccord.

Niveau du coût faire à plusieurs implique des surcoûts et le seul moyen que ces surcoûts ne dépasse pas le gain réalisé en partageant les dépenses de développement est que chacun fasse ce qu'il maîtrise et la est le soucis il y a très peu de choses que les industriels allemand savent faire mieux que la team Rafale et comme l'Allemagne ne voudra jamais laisser (et c'est compréhensible) un très grande partie du taf à la France le partage ne se fera pas en terme de compétences mais probablement géographique. Même avec Dassault à la tête du projet, on risque de tomber dans les travers du typhoon e donc le gain économique risque d'être nul (voir pire).

Pour les retombées commerciales Allemagne ne changera rien au niveau européen. Les pays ayant choisi le F-35 l'ont fait soit par doctrine atlantiste (pays-bas, Norvège) soit par espoir de retomber économique (Italie et UK). Dans le premier cas peut importe la France l'Allemagne ou tout autre pays ils prennent made in US, dans le deuxième cas c'est juste une question économique et donc ils voudront les retours sur investissement sans rapport avec les compétences et on retourne au problème des surcoûts lié au travail à plusieurs avec un partage autre que selon les compétences.

Et Cerise sur le gâteau la politique de vente d'armes de l'Allemagne risque de nuire aux possibilités de vente française au Moyen-Orient (exemple l'Allemagne et l'Arabie Saoudite).

 

Bon oui c'est une vision un peu pessimiste et négative mais c'est malheureusement mon sentiment.

Modifié par emixam
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Il y a 16 heures, zx a dit :

la réaction américaine puisqu'on va faire un 6G, le F35 appartient au passé.

On ne va rien faire du tout puisque les dénominations 5G et assimilés sont des appellations commerciales de Lockheed Martin et que Dassault / Airbus ne sont pas Lockheed Martin. 

Quand à qualifier un avion qui n’est pas encore en service opérationnel d’appartenir au passé alors que "nous" n’avons même pas encore défini une feuille de route pour un éventuel système de combat aérien pour dans 20 ans... Faut pas pousser mémée dans les orties. 

Si le F-35 appartient au passé, le Rafale appartient au moyen âge et les Mirage F1 à la préhistoire...

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il y a 13 minutes, Teenytoon a dit :

On ne va rien faire du tout puisque les dénominations 5G et assimilés sont des appellations commerciales de Lockheed Martin et que Dassault / Airbus ne sont pas Lockheed Martin. 

Quand à qualifier un avion qui n’est pas encore en service opérationnel d’appartenir au passé alors que "nous" n’avons même pas encore défini une feuille de route pour un éventuel système de combat aérien pour dans 20 ans... Faut pas pousser mémée dans les orties. 

Si le F-35 appartient au passé, le Rafale appartient au moyen âge et les Mirage F1 à la préhistoire...

Moi à ta place je serai prudent, qui sait si le proto (démonstrateur) qui sortirait en 2025 ne soit pas plus aboutie que le F35 actuel ?

:biggrin:

 

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il y a 50 minutes, Teenytoon a dit :

On ne va rien faire du tout puisque les dénominations 5G et assimilés sont des appellations commerciales de Lockheed Martin et que Dassault / Airbus ne sont pas Lockheed Martin. 

Quand à qualifier un avion qui n’est pas encore en service opérationnel d’appartenir au passé alors que "nous" n’avons même pas encore défini une feuille de route pour un éventuel système de combat aérien pour dans 20 ans... Faut pas pousser mémée dans les orties. 

Si le F-35 appartient au passé, le Rafale appartient au moyen âge et les Mirage F1 à la préhistoire...

c'était une boutade,  :)  mais pour reprendre  je dirais que le F35 appartient au futur immédiat pour être remplacer d'ici 10-15 ans en 2035 par son successeur, en espérant pour lui qu'ils soit mature en  2025, le rafale  au présent,  le Mirage 2000 au moyen age,  le F1 à la préhistoire, je ne crois pas que l'écart du rafale F4 et du F35 soit si important. pour l'instant rien n'est vraiment fait tant que le projet n'est pas lancé et tant que le demonstrateur n'est pas réalisé. Pour moi, le plus important est d'assurer la conservation des compétences avec un nouveau projet et la souveraineté de nos pays pour les 40 ans à venir.

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il y a 5 minutes, zx a dit :

c'était une boutade,  :)  mais pour reprendre  je dirais que le F35 a partier au futur immédiat, le rafale  au présent,  le Mirage 2000 au moyen age,  le F1 à la préhistoire, je ne crois pas que l'écart du rafale F4 et du F35 soit si important. pour l'instant rien n'est vraiment fait tant que le projet n'est pas lancé.

Logiquement ce futur avion sera supérieur au F35.

Après .... .

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Il y a 3 heures, mgtstrategy a dit :

Question: qu'est ce que la france gagne à faire un avion de combat avec l'allemange???

parce que seule le france n'en a plus les moyens, contrairement à ce que pas mal de personnes ont et vont prétendre.

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Il y a 2 heures, emixam a dit :

Niveau du coût faire à plusieurs implique des surcoûts et le seul moyen que ces surcoûts ne dépasse pas le gain réalisé en partageant les dépenses de développement est que chacun fasse ce qu'il maîtrise et la est le soucis il y a très peu de choses que les industriels allemand savent faire mieux que la team Rafale et comme l'Allemagne ne voudra jamais laisser (et c'est compréhensible) un très grande partie du taf à la France le partage ne se fera pas en terme de compétences mais probablement géographique. Même avec Dassault à la tête du projet, on risque de tomber dans les travers du typhoon e donc le gain économique risque d'être nul (voir pire).

Je crois surtout qu'il y a une grosse exagération sur l’incapacité des allemands a participer au programme. On a tendance a monter en épingle leurs échecs et a cacher ou minimiser les nôtres. Airbus fabrique plus d'un avion par jours avec une grosse part de boulot fait par des compagnies allemandes, idem pour les hélicos ou encore dans le spatial. Ce n'est pas gagne et ça reste un sujet complexe mais je pense que c'est possible.

Il y a 2 heures, emixam a dit :

Pour les retombées commerciales Allemagne ne changera rien au niveau européen. Les pays ayant choisi le F-35 l'ont fait soit par doctrine atlantiste (pays-bas, Norvège) soit par espoir de retomber économique (Italie et UK). Dans le premier cas peut importe la France l'Allemagne ou tout autre pays ils prennent made in US, dans le deuxième cas c'est juste une question économique et donc ils voudront les retours sur investissement sans rapport avec les compétences et on retourne au problème des surcoûts lié au travail à plusieurs avec un partage autre que selon les compétences.

L’Allemagne a pas mal de poids dans pays d’Europe de l'Est, en Grèce vis a vis des pays nordiques et dans d'autres pays. Et globalement un Binome France/Allemagne (+ d'autres pays de l'UE) aura plus de poids politique et diplomatique pour pousser a la vente de matériel militaire que la France seule.

Il y a 2 heures, emixam a dit :

Bon oui c'est une vision un peu pessimiste et négative mais c'est malheureusement mon sentiment.

Je comprends qu'on puisse être pessimiste mais je pense pas qu'il faut être fataliste. :biggrin:

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Il y a 2 heures, seb24 a dit :

Après il y a beaucoup de problématiques a résoudre car tout le monde sait qu'une coopération de la sorte n'est pas évident et peut mener a de gros problèmes (surcoûts, retards, etc.). Ca commence bien avec la possible prise de leadership de Dassault sur la partie avion de combat (a confirmer officiellement). Mais il reste encore beaucoup de choses a faire. Comme je le comprends, on s'oriente un peut sur un modèle de coopération du Neuron. Avec un programme mis en place par l'Allemagne et la France avec des responsabilités claire. Une fois que l'organisation et les règles du programme seront fixées ce sera ouvert a d'autres partenaires européens qui ne pourront donc qu'accepter une participation encadrée par des règles définies par le couple Franco-Allemand soit ne pas participer.

A voir plus en détails, mais si les tâches sont assez dictinctement ditribuées entre les deux programmes (architecture générale du système et avion de combat), cela pourrait permettre d'envisager des alternatives et donc de ne pas trop dépendre des éléments du programme pour lesquels les résultats ne répondraient pas aux attentes. Exemple : la brique satellite pose problème... alors on développe cette brique par ailleurs.

il y a 1 minute, seb24 a dit :

L’Allemagne a pas mal de poids dans pays d’Europe de l'Est, en Grèce vis a vis des pays nordiques et dans d'autres pays. Et globalement un Binome France/Allemagne (+ d'autres pays de l'UE) aura plus de poids politique et diplomatique pour pousser a la vente de matériel militaire que la France seule.

Il est difficile de prévoir quelles seront les réalités économiques et géopolitiques dans 30 ans, mais pour lors il y a assez peu de ces pays à l'est qui pourront s'offrir l'avion de combat. La Pologne peut-être ? Peut-être d'autres pourront-ils s'offrir quelques briques du système.

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Il y a 13 heures, Boule75 a dit :

Plus sérieusement : beaucoup ont prédit que ça n'irait pas jusque là et qu'Airbus ne pouvait que remporter le morceau de la maîtrise d'ouvrage : ils avaient tord. Tant la définition de besoins communs que l'organisation du programme (plein de projets) se mettent en place. Les négociations continuent, même si nous n'en sommes encore qu'au début.

Si tu veux bien Je vais te reprendre sur le terme "maitrise d'ouvrage". Il ne faut pas le confondre avec maitrise d'œuvre. Dans le cas de Dassault, c'est de la maitrise d'œuvre. La maitrise d'ouvrage est de la responsabilité des états et en France c'est la DGA.

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un budget ca se prévoit à l 'avance,  si on met 500 ME par an pour renouveler dans un PA, ca fait 10 milliards au bout de 20 ans. 500 ME c'est que dalle à l'échelle d'un état. mais si on met rien de côté, c'est sur ca fait cher tout de suite.

Si disons qu'il faut 100 Milliards pour un nouvel avion et vu qu'on ne part pas de rien, à deux ca fait 50 Milliards,   sur 20 ans,  ca fait 2,5 milliard par an qu'il faut mettre de côté, si d'autres participent on réduit la facture,

et on sait que Dassault va miser sur les compétences de chacun et en fonction de ce qu'il sait faire si il dirige le projet.

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Au-delà des boutades des économies et du F35, un projet aussi ambitieux (si j'ai bien compris on ne parle pas là que d'un avion, mais de tout un eco-système alliant drones (de différents types), avion de combat, de surveillance, satellites...) qui lie les 2 têtes de l'Europe c'est aussi renforcer l'Europe. Ca devrait permettre de renforcer le couple franco-allemand et pour quoi pas permettre des accords liés directement (la chimère de l'Europe de la défense qui enfin prendrait corps?) ou moins directement liés (partenariats industriels connexes, uniformisation des lois et politiques financières).

Bien sûr tout ça à condition que le partenariat soit totalement exempt de frustration pour toutes les parties, ce qui est le challenge des négociations actuelles.

Pensée comme ça : et pour quoi nous ne commencerions pas à faire la publicité de l'allemand auprès de nos chères têtes blondes pour que nos ingénieurs de demain sachent parler allemands et que cela facilite les échanges?

Modifié par RugbyGoth
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