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Votre avion préféré de la WW2


mirage IV
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@ FATac

C'était lui, le guide ... mais il est vrai que les cibles étaient assez peu militaires et que la précision des vagues successives était largement en dessous de ce que faisaient ces éclaireurs.

 

En fait, les cibles furent stratégiques dans le sens que les militaires donnèrent au cours de la fin seconde guerre mondiale, même si des débats avaient eu  lieu au sein de la RAF avant guerre.

Les cibles concernant l’économie mlitaire d’un pays sont multiples, usines aéronautiques, chantiers navels, usines de roulements à billes dont le bombardement engendrèrent des grosses pertes dans le vagues d’assauts tant était important cet objectif, Etc.Etc.

 

Mais le bombardement stratégique,  ne fut stratégique qu’en 1945, avec le bombardement des sites de productions de pétrole de Roumanie (Ploesti) et des usine de production d’essence synthétiques d’une part et des voies de communications ferroviaires entre autres avec les gares de triages, les dispatchings, les transformateurs électriques, les sous stations électriques, les lignes, les ouvrages d’arts comme les ponts et les viaducs, Etc.Etc.

 

C’est les 22 et 23 février 1945 sous le nom d’opération « clairon », que l’ensemble de l’aviation des alliés mobilisant prés de 10.000 appareils sur tous les fronts,   bombarda massivement les infrastructures ferroviaires Allemandes.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Clarion

 

L’effet en fut immédiat. Dans les derniers combats après les Ardennes, les batteries d’artillerie Allemandes ne pouvaient plus se déplacer par manque d’essence et lorsque les Alliés pénétrèrent en Allemagne, plusieurs mois de fabrications industrielles étaient chargés sur des wagons immobiles.

 

On le doit aux « pathfinders » Mosquito pour l’essentiel qui guidèrent avec une extrême précision les vagues assauts des grosses formations de bombardiers sur les gares de triages avec les systèmes de navigations par RADAR et par système de navigation hyperbolique Gee (Britannique), Oboe (système Britannique), Shoran (Système Américain signifiant Short Range Navigation), Etc.

 

A lire les ouvrages du général J.F.C. Fuller, grand stratège Britannique qui fut impliqué dans la conception de l’arme blindée en Grande-Bretagne.

 

> La conduite de la guerre de 1789 à nos jours

Chez Editions Payot 1963. Réédité.

 

> Les batailles décisives du monde occidental.

Chez Berger-Levrault 1980

 

Cet historien traite, entre autres,  des enseignements des guerres aériennes ainsi que des bombardements massifs sur les villes Allemandes et Japonaises qui furent un échec au sens stratégique du terme n’ayant pas amené la chute de la production industrielle voulue et la capitulation des populations par cause de terreur comme en Grande-Bretagne d’ailleurs.

 

> Stratégie Bombing Survey, Overall Report, Europeen War.

Etudes sur l’aviation de bombardement stratégique des Etats-Unis. Rapport d’ensemble sur la guerre en Europe. Publication en 1945.

 

Cordialement.

Janmary

Modifié par Janmary
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Les attaques sur les sites industriels de production d'essence synthétique commencent à apparaître en tête de liste des pontes de la Eight Air Force à partir d'avril 44. Doolitle le patron des bombardiers lourds de la Mighty 8 reçoit du général Spaatz l'ordre de répertorier les sites et de préparer les attaques. La 8 regroupe 200 000 hommes dont 21 000 navigant et plus de 2000 avions ...

 

Jusqu'à présent (printemps 44) Pointblank et Argument ont eu pour objectif d'annihiler la production aéronautique allemande pour l'obtention de la supériorité aérienne en vue du débarquement. Les bombardements qui ont eu lieu dans ce cadre (notamment Schweinfurt I/II, Ratisbonne ...) ont eu des résultats mitigés. La production est retardée et gênée mais nullement interrompue au contraire. Les allemands dispersent les sites de production et les enterrent.

En fait le cintrage de la Luftwaffe va s'opérer indirectement. La saignée commence à prendre forme avec l'apparition des escortes à long rayon d'action au côté des "grosses bagnoles" des 8 et 15 th AF (P 38, P 47 avec réservoirs additionnels et P 51) C'est Doolitle qui pousse à la roue le concept de l'escorte quand il prend la suite d'Ira Eaker. Les pertes des chasseurs du fait des escortes deviennent de plus en plus lourdes et les pilotes allemands paient un lourd tribu.

 

Toutes causes confondues en avril mai 44 la Luftwaffe perd 5000 avions ...

 

Bref les attaques sur les sites de production de carburant (outre Ploesti déjà "traité en 43) vont se développer mi-44. Ala différence des sites aéronautiques les usines en questions sont très concentrées peu "déménageables" et vont être rasées, fin 44 la capacité de production d'essence synthétique tombe à - de 30% de ce qu'elle était en avril alors que les russes mettent la main sur Ploesti ...

 

Je ne saurais trop recommander la lecture du dernier HS N°18 d' Aérojournal que l'on trouve actuellement en kiosque consacré à la 8 th Air Force, CJ EHRENGARDT a une fois de plus réalisé un boulot passionnant et très complet.

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Pour les amoureux du Mosquito voici un document sur le De Havilland Hornet (inspiré par son illustre ancètre) qui comme le Bearcat a manqué la guerre pour quelques jours:

 

 

Pour moi cet avion représente la conclusion ultime de toutes les leçons de la guerre aérienne pendant la 2nd GM sur terre comme sur mer: un véritable chef d'oeuvre.

 

PS: je garde quand même mon Catalina pour partir en vacances.

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La production est retardée et gênée mais nullement interrompue au contraire. Les allemands dispersent les sites de production et les enterrent.

 

Les allemands, Speer en tête, ont mis au point d'impressionnantes manoeuvres pour poursuivre la production à tout prix : dispersion des usines (jusqu'à assembler des avions dans des clairières, en forêt), non réparation apparente (fabrication dans des ruines !), systématisation des murs pare-souffle entre les ateliers, abris souterrains bétonnés et en nombre ...

 

Et c'est dans ce contexte que la doctrine anglaise du "dehousing" prend tout son sens stratégique et non plus terroriste.

 

Le but des grands raids nocturnes sur les villes et à la bombe incendiaire n'est pas tant d'assassiner les populations civiles que de les jeter sur les routes et de les priver de leurs abris. Sans abri ou préoccupés par leur relogement, les ouvriers sont beaucoup moins productifs ... sans compter qu'avec les populations jetées sur les routes et sur les voies ferrées, l'acheminement des productions militaires est sérieusement compromis ... sur la fin du Reich, l'industrie a beaucoup produit, mais finalement assez peu assemblé - les sites d'assemblage étaient perpétuellement en rupture d'éléments coincés dans des convois sur voies d'acheminement.

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De nombreux acteurs ayant écrit leurs mémoires en ce qui concerne les destructions des usines, tant en Allemagne (Au cœur du troisième Reich, d’Albert Speer en particulier), en Grande-Bretagne et les études de l’US Air Force et du Pentagon (*) sur ces destructions, sont unanimes à dire que les bombes employées ne convenaient pas aux destructions voulues.

 

En effet, tant en Allemagne qu’en Grande-Bretagne, la bombe « d’usage général » était la norme. L’essentiel du poids de la  bombe était consacré à la charge explosive. C’est une bombe « soufflante » avec projection de métal de l’enveloppe.

 

Il fallait d’après toutes les expertises de ces militaires et responsables, des bombes à « fragmentation » comme dans la marine pour la destruction du matériel dont l’artillerie et les superstructures. Peu chargé en explosif au profit de l’enveloppe très épaisse, les éclats endommageaient et détérioraient les machines outils des usines, les rendant inutilisables ce que ne pouvait pas faire l’autre type de bombe, dite « à usage général ».

 

Il est souvent arrivé que des usines en Grande-Bretagne et en Allemagne ressemblent à des squelettes et que les productions continuent par ce fait. Et il est vrai que la production Allemande, soumise à des bombardements assez intenses, n'à pourtant pas cessé de progresser !

 

(*) Note =

 

(*) Stratégie Bombing Survey, Overall Report, Europeen War.

Etudes sur l’aviation de bombardement stratégique des Etats-Unis. Rapport d’ensemble sur la guerre en Europe. Publication en 1945.

 

Janmary

Modifié par Janmary
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On le doit aux « pathfinders » Mosquito pour l’essentiel qui guidèrent avec une extrême précision les vagues assauts des grosses formations de bombardiers sur les gares de triages avec les systèmes de navigations par RADAR et par système de navigation hyperbolique Gee (Britannique), Oboe (système Britannique), Shoran (Système Américain signifiant Short Range Navigation), Etc.

 

 

> Le système « Oboe » de navigation et de bombardement Britannique fonctionne de la façon suivante. Une station RADAR, dite  « Chat » mesure de façon permanente la distance de la station à l’appareil considéré et veille à ce que cette distance reste constante du fait que cet l’avion suit un cercle passant par le but a atteindre. Pour cela, l’avion reçoit un signal (I).

 

Si l’avion s’écarte de ce cercle, deux autres signaux (II) et (III) avertit l’appareil qu’il est à droite ou à gauche de sa route passant par ce cercle ce qui permet à l’appareil de revenir sur sa trajectoire.

 

Quand l’appareil va atteindre son but, une seconde station RADAR, dite « Souris », l’avertit qu’il va passer à la verticale de sa cible et donc de se préparer au lancement et enfin de larguer ses bombes ou ses « chandelles » de couleur pour matérialiser le but.

 

Dans les faits, le Mosquito « pathfinder » peut – en cas d’erreur de précision – piquer à la verticale de l’objectif, l’identifier la cible en visuel et de larguer de nouveaux des « chandelles d’une autre couleur et d’aviser les bombardiers du choix  de visée pour l’efficacité.

 

C’est avec ce système qui à permis la destruction à 94 % de la ville d’Elberfeld en trente minutes par 518 bombardiers alliés.

 

 

> Le système « Shoran » de navigation et le bombardement  Américain dont la précision est de l’ordre de 15 mètres 400 kms environ. L’avion émet une impulsion reprise par deux RADAR au sol (A et A’). Les réponses s’inscrivent séparément sur une échelle circulaire sur l’écran de l’avion avec des repères se déplaçant en fonction de la position de l’avion. Les temps mis pour la réponse de ces deux impulsions reçus par l’avion sont comparés pour connaitre distance  de l’aéronef par rapport aux deux stations.

 

Le but à bombarder est l’intersection des deux cercles émis par les deux RADAR. Lorsque les deux repères coïncident, c’est que l’appareil est à la verticale du but à bombarder.

 

 

II° - Le souci de ces deux systèmes est que le nombre d’avuions ainsi guidés est limité.

 

> Aussi, les Britanniques créèrent le Système Gee qui permet – dès 1942 – la navigation des bombardements par absence de visibilité jusqu’à 400 kms. Il y à trois stations « esclaves »  synchronisés par une station « maitre ».Cet ensemble émet donc  des hyperboles radioélectriques. Avec des cartes spéciales et des couleurs différentes suivant les couples d’émetteurs, on peut naviguer avec une grande précision.

 

Apres la guerre, la firme DECCA qui avait conçu ce système créa un dérouleur de route mécanique qui transformait les coordonnées hyperboliques en coordonnée cartésienne et un stylet indiquant sur le dérouleur de navigation, la route suivie. Ce fut longtemps un mode de navigation des appareils des compagnies aériennes en Grande-Bretagne.

 

> Les Américains développèrent le système LORAN (Long Range Navigation ou navigation à grande distance) conçu par Mr Loomis, basé sur le même principe, mais avec des longueurs d’ondes différentes (basse fréquence) ce qui permis la couverture en Atlantique, au Pacifique, en Europe. Ce système fut employé sur une grande échelle à la fin de la guerre. Seul souci, il fallait lire à la réception les fréquences reçues sur un écran cathodique. Mais l’automatisation par des calculateurs mécaniques rendit la tache plus facile aux navigateurs des appareils volant dans ces zones couvertes par le LORAN LF (Low Frequency)

 

C’était une petite précision.

Cordialement.

Janmary

Modifié par Janmary
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  • 4 weeks later...

Je trouve le mosquito moche avec ces moteurs aussi avancés que son nez. On dirait un gangster avec deux gros guns au niveau de la tête.

 

J'aime bien le pe-2 russe, beaucoup plus élégant que le mosquito, que je trouve beau :

 

https://encrypted-tbn2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcT7K-L234QyfmCEE3GGeqNSnrTjHGy_8XjXC2xPgGao6ADkA05B

 

 

http://i75.servimg.com/u/f75/15/95/96/06/img_0321.jpg

Modifié par gerole
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En plus de D520, j'aimais bien le look du vg33-vg39, un chasseur léger, rapide, agile, 

qui n'a pas pu être terminer, peu d'info dessus, même sur internet. 

 

625 km/h :) si j'avais des sous j'en ferais bien une réplique.

 

 

vg33double.jpg

Modifié par zx
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Même s'il n'a pas connu la production, le P194 de Blohm & Voss est inimitable. Mais je me demande s'il aurait techniquement su voler.

 

blohm-voss-bv-p-194-revell.jpg

 

Le Heinkel HS129 avec son monstrueux canon a aussi une gueule impressionnante. Lorsque l'avion tirait il paraît que cela faisait fortement ralentir l'appareil avec le recul.

 

hs129-1.jpg

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Je trouve vraiment le VG-33 magnifique.

 

Pour le Hs 129 à ce qu'il parait il etait loin de tenir la route, trop lent trop peu maniable, pas assez stable c’était pratiquement impossible de viser une cible avec cet engin.

 

Dans le même genre on avait le Pbj 1 avec un canon de 75mm dans le nez! Aprés je ne sais pas si il a vraiment participé aux combat.50b5ae745e869.jpg

 

Ou encore le Yak 9k avec un canon de 45mm dans le nez.

Modifié par Extramusica
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En plus de D520, j'aimais bien le look du vg33-vg39, un chasseur léger, rapide, agile, 

qui n'a pas pu être terminer, peu d'info dessus, même sur internet. 

 

625 km/h :) si j'avais des sous j'en ferais bien une réplique.

 

 

vg33double.jpg

 

Vous trouverez peut-être d'autres détails ici:

http://aviadrix.blogspot.com/2012/04/comparaisons-de-chasseur-3eme-partie-le.html

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Dans le même genre on avait le Pbj 1 avec un canon de 75mm dans le nez! Aprés je ne sais pas si il a vraiment participé aux combat.50b5ae745e869.jpg

 .

Le PBJ-1 avec un canon de 75mm n'était qu'un B-25G ou H Mitchell sous sa désignation US Navy ou USMC. Il a notamment servi dans le Pacifique contre les navires japonais. Le B-25J revint à un armement de mitrailleuses, jusqu'au 18 dans la version straffer au nez métallique.

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Le A-26B Invalider en avait autant dans ses dernières évolutions , avec une disposition différente (8 dans le nez , 6 dans les ailes , 4 par paire en tourelles dorsale et ventrale). À part les ventrales , les mitrailleuses tiraient ou pouvaient tirer (dorsales) vers l'avant.

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18 calibre .50.... =) Les ricains sont quand même des gros bourrin.

 

Bonsoir,

 

bourrins peut être, mais étonnement figés sur le calibre 50, contrairement aux Allemands et au Soviétiques. A titre de comparaison, les Sturmovik emportaient moins de pièces mais du plus lourd. Arroser le sol avec une foison de calibres 50 est il plus efficace que des tirs de 20 mm ou plus ?

 

Après la guerre, cela donnera la désagréable confrontation entre les chasseurs américains restés en calibre 50 et les chasseurs soviétiques équipés de canons de 30 mm. 

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En l'occurrence les B25 faisait de l'air sol mais aussi du air-mer. Il semblerait que la concentration de mitrailleuses (le double de celle d'un chasseur d'alors) était redoutable pour nettoyer le pont d'un navire. Après il n'y a plus qu'à l'achever.

Par contre, ils avaient aussi recourt à des canons de 75 sur les B25 et ont expérimenté avec d'autre calibre (20mm, 37 aussi j'imagine) mais au final la combo 12.7+75 ou 12.7+roquettes de 127 faisait l'affaire. A noter qu'il n'avait pas besoin de faire de l'anti-tank sérieux dans le Pacific dont exit les canons à haute vélocité.

 

Pour l'efficacité du 75, il semblerait que l'efficacité était mitigé et dépendait beaucoup de l'escadron concerné. Certains escadrons étaient entraînés à les utiliser correctement mais étaient ensuite déployés sur un autre modèle de B25, d'autres au contraire étaient déployés sur les versions avec canons sans entrainement préalable et devaient apprendre sur le tas. Dans ce cas, ils étaient souvent content de se débarrasser de leur 75.

Par contre les escadron correctement formés et qui s'entraînaient régulièrement dessus étaient capable de les utiliser avec énormément d'efficacité que ce soit pour du CAS, de l'anti-navire, de l'attaque d'aérodrome etc.

 

Enfin, biens souvent ils estimaient que les armements dans le nez suffisaient en terme de puissance de feu et laissaient les mitrailleuses en pod au sol pour diminuer la traîné.

 

Un joli pdf sur toutes les versions du B25: https://www.dropbox.com/s/182k2dy8txt83hu/Squadron%20Signal%20-%20Aviation%20-%20In%20Action%20-%201034%20-%20North-American%20B25%20Mitchell.pdf

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@ jeansaisrien

bourrins peut être, mais étonnement figés sur le calibre 50, contrairement aux Allemands et au Soviétiques. A titre de comparaison, les Sturmovik emportaient moins de pièces mais du plus lourd. Arroser le sol avec une foison de calibres 50 est il plus efficace que des tirs de 20 mm ou plus ?

 

De ma petite expérience de la guerre d'Algérie, le soutien aérien ou appui-feu est plus efficace avec les canons de 20 mm qu'avec les mitrailleuses de 50 (12,7 mm).

Pour une simple raison, c'est que la balle de 50 est meurtrière par son calibre et sa vitesse d'impact mais doit toucher le combattant. L'obus de 20 mm est explosif et tue ou blesse de par les éclats, même à une certaine distance du combattant (ou rebelle) visé.

 

Le tir en passe sur zone est des plus efficace même avec les avions "Mistral" à réaction qui furent la version du de Havilland "Vampire" aux 4 canons de 20 mm. A basse altitude et une  vitesse assez élevée, les pilotes voyaient peu de choses sur le terrain, donc le straffing était géré par un avion "Broussard" (monomoteur multi-usage) qui repérait l'ennemi et larguait des fusées de couleur pour encadrer le secteur ou les avions tiraient à l'aveuglette sur la zone avec la quasi- certitude de toucher. Les roquettes avaient peu d'efficacité sur ce genre de terrain, mais les bidons spéciaux (napalm) furent horriblement efficace.

 

Conversation avec des pilotes de "Broussard" et de "Mistral" après un appui-feu.

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L'adoption et le maintien du calibre 50 sont, au delà des questions d'efficacité, surtout dûs à des questions bassement logistiques de standardisation du matériel.

 

Il y avait un numéro de Guerre et Histoire très bien fait qui en parlait et mettait en parallèle la tendance américaine à la standardisation (quand bien même le standard était peu performant) et la tendance allemande à la recherche de l'avancée technologique au détriment de l'efficiacité industrielle et logistique. Typiquement, les américains ont un char qui ne fait pas d'étincelle (sans faire du mauvais jeu de mot avec la tendance du Sherman à s'enflammer quand il était touché) pendant une bonne partie de la guerre tandis que les allemands produisent différents modèles plus performants mais qui patiront d'une fiabilité moindre et d'un MCO plus couteux.

 

Ils faisaient aussi une comparaison avec la tendance américaine actuelle au tout technologique.

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bonsoir,

 

un peu HS par rapport à la 2nde guerre mondiale, mais une page qui explique les soucis américains pour muscler l'armement des F-86 et remplacer les mitrailleuses :

 

http://sabre-pilots.org/classics/v142gun-val.htm

 

Début 1951, il n'existait aucune solution américaine pour installer des canons de 20 mm sur les Sabre.

 

C'st d'autant plus étonnant que pendant la 2nde guerre mondiale l'US Air Force avait eu à disposition d'appareils armés de canons, comme le Bell P-39 Airacobra, peu couru à l'ouest mais qui connu une carrière intense en Union Soviétique. Les autres aviations utilisaient largement les canons à la fin de la guerre.

 

Sinon, un de mes préférés de la 2nde guerre mondiale, car candidat au podium des avions avec la trogne la plus ... anglaise on va dire :

le Fairey Barracuda :

 

Barracuda-1.jpg

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des comparaisons avaient été faites entre le .50 et les 23/37 mm soviétiques et on s'était aperçu finalement en terme de cadence de tir et surtout de trajectoire plus ou moins tendue la Colt n'était pas si mal face aux productions soviétiques.

 

Si je ne m'abuse de nombreux Corsair emportaient 4x20 mm

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des comparaisons avaient été faites entre le .50 et les 23/37 mm soviétiques et on s'était aperçu finalement en terme de cadence de tir et surtout de trajectoire plus ou moins tendue la Colt n'était pas si mal face aux productions soviétiques.

 

Si je ne m'abuse de nombreux Corsair emportaient 4x20 mm

 

Bonjour,

 

En Corée, il a fallu à peine 3 semaines pour que les pilotes de Sabre remontent le gros soucis de manque de capacité de destruction de leurs F-86. Et il faudra 2 ans avant que les premiers Sabre modifiés soient testés sur le terrain.

 

A la fin de la 2nde guerre mondiale la différence de puissance des calibres .50 avec les canons de 20 mm était présent pris en compte puisque la Navy demandait que les canons de 20 mm montés sur certaines séries d'appareils bénéficient d'une poursuite de leur développement pour corriger certains des défauts rencontrés.

 

Les matériels américains en 1945 connaissaient des évolutions intéressantes que la fin du conflit et la nouvelle donne nucléaire ont stoppées.

Modifié par jeansaisrien
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