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[Rafale]


g4lly
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Le 15/01/2019 à 16:17, Dac O Dac a dit :

dans le package rafale F4, il y a l'AASM 1000kg.

Je suis surpris que ce soit tant demandé par les forces.

Quel usage récent l'AdlA a fait d'une bombe de 1000kg?  OK celle ci aura une allonge qu'une BGL classique de 1000Kg n'a pas, mais quand même.

Mais il me semble qu'on est plus en recherche d'une arme plus légère, pas chère, flexible.   la BAT120 est de ce point de vue en très "low end".

Une AASM 250 avec réduction de la puissance explosive c'est bien, mais c'est quand même 250Kg et plus si propulseur.

Je pensais plus à une AASM125 ou un Brimstone like.

Disons que pour l'instant, quand l'ADA a besoin d'une munition "anti-bunkers" elle utilise soit la BLU-54 américaine (adaptée sous Mirage-2000D qui en emporte une seule sous le ventre ; je suis pas sûr qu'elle aie été intégrée au Rafale), soit le SCALP-EG (qui coûte très cher). 

Avec l'AASM 1000kg, elle disposera d'une munition nationale anti-bunker très précise, d'une allonge de plus de 30km (lorsque larguée en altitude), et bien moins chère que le SCALP-EG. Je me réjouis de cette décision (inattendue) de doter les Rafale F4 de la capacité à tirer cette munition.    

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Ce qui sembl(ait)e devoir être intégré récemment sous 2000 RMV (je crois) c'est un corps de bombe de 2000 livres (Mk 84) assorti d'un kit Enhanced-Paveway II (INS-GPS laser) la GBU-50

C'est la grande soeur de la GBU-49 (corps de bombe M 82) "bien connu de nos services" et utilisée en opérations.

La GBU-24 PW III en dotation actuellement n'est pas réputée pour sa précision ni pour la largeur de son enveloppe de tir (çà fait quand même 907 kg tout nu cet engin ...)

 

L'annonce de l'AASM 1000 kg donc vraisemblablement autour du corps de bombe Mk 84 est une nouveauté a priori

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Il y a 12 heures, Teenytoon a dit :

Record battu. 

http://lemamouth.blogspot.com/2019/01/nouveau-record-de-vol-de-2-rafale.html?m=1

Très trivialement. Pour les envies pressantes liquides, ils ont des couches ? Pour ce qui est plus important et moins liquide, c’est couche aussi ? :huh:

Je crois avoir lu qu'ils ont des sac a pipi (une poche avec une sorte d'éponge a l'intérieur pour absorber des liquides). Pour le reste une alimentation adaptée pendant quelques jours permet d'éviter les soucis. 

Modifié par emixam
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Il y a 3 heures, emixam a dit :

Je crois avoir lu qu'ils sont des sac a pipi (une poche avec une sorte d'éponge a l'intérieur pour absorber des liquides). Pour le reste une alimentation adaptée pendant quelques jours permet d'éviter les soucis. 

R'assures moi, le pilote et le NOSA ne ressemblent pas deux sacs (combinaison) remplis de pipi qui déborde ?

:tongue:

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Il y a 11 heures, Teenytoon a dit :

Record battu. 

http://lemamouth.blogspot.com/2019/01/nouveau-record-de-vol-de-2-rafale.html?m=1

Très trivialement. Pour les envies pressantes liquides, ils ont des couches ? Pour ce qui est plus important et moins liquide, c’est couche aussi ? :huh:

Il faut savoir que la qualité des couche-culottes de nos bébés doit beaucoup à la conquête spatiale.

Oui, on se fait dessus dans l'espace, d'où le port de couches. Je présume que nos aviateurs font de même et portent la couche haut et fier!

Après tout, Neil Amstrong, le pilote de chasse le plus connu au monde, la fait.

Cela évite de marcher sur les traces d'une autre légende de l'aviation, Charles Lindbergh.

Il parait qu'il avait une odeur particulièrement repoussante lors de son atterrissage à Paris, après son vol de 33 heures ( c'était la minute historique).

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Il me semble que pour Apollo, il a avait eu au départ de petits soucis avec les "poches à pipi" des futurs astronautes. Ça fuité souvent.

Après de multiples réunions tout est rentré dans l'ordre.

Ils ont étudié de nouvelles tailles, ils sont passé de : petit, normal et grand, à : très grand, très-très grand et extrême très grand ! *

 

*Pas sur de retracer tout à fait la vérité, mais il y a bien eu un problème d'égo, choisir la taille petite...., d'où un changement de références. :wink:

Modifié par gargouille
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8000 km en vol direct pour la Chine

7000 km en vol direct pour L'Inde.

On voit bien qui sont les cibles du message politique envoyé.

Attention pour aller là-bas les phenix sont indispensables et eux ne sont pas furtifs. Il faudra donc faire des détours. Autant aller en Inde semble faisable, autant balancer une prune nuc à la Chine ne me parait pas concevable sans le soutien d'au minimum l'Inde.

Modifié par herciv
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il y a 4 minutes, francois a dit :

Dans cet article on parle bien d évolution sur des modes air sol du rbe-2 et pas d évolution genre passage au GAN... A mon avis ce sera pas pour le f4.

Air cosmos

C'est aussi le genre d'évolution sur laquelle on n'a pas besoin de se précipiter. On sait qu'on sait faire, le soft est probablement déjà prêt pour prendre en compte cette techno. Donc si ça se justifie on passera commande en fonction des besoins.

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Il y a 6 heures, gargouille a dit :

Il me semble que pour Apollo, il a avait eu au départ de petits soucis avec les "poches à pipi" des futurs astronautes. Ça fuité souvent.

Après de multiples réunions tout est rentré dans l'ordre.

Ils ont étudié de nouvelles tailles, ils sont passé de : petit, normal et grand, à : très grand, très-très grand et extrême très grand ! *

 

*Pas sur de retracer tout à fait la vérité, mais il y a bien eu un problème d'égo, choisir la taille petite...., d'où un changement de références. :wink:

Un bouquin sur le blackbird parle de ces détails, de l'utilisation d'une couche pour le solide, et d'une poche reliée à un étui penien pour le liquide (enfin tant que chaque corps sort par le conduit prévu).

L'aménagement intérieur du Rafale, notamment pour ces longues missions, commence à faire l'objet de demandes de la part des utilisateurs, car c'est beaucoup de débrouille. 

Il y a 4 heures, Dac O Dac a dit :

combien ont été tiré?   et combien de bombes de 250kg?

La question n'est pas pertinente, combien de 1000kg emporte un Rafale dans les conf actuelles, et combien de 250kg ? Donc il y a un compromis à faire sur les emports, mais les utilisateurs aimeraient bien utiliser plus souvent la 1000kg.

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Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Si tu veux balancer une arme nucléaire sur la Chine, tu as intérêt à utiliser des M51 ....

Portée annoncée du m-51 à 9000 km.

Distance milieu de l'atlantique jusqu'à Pékin au alentour de 12 000 - 14 000 km.

Même avec 50% de rab pour estimer la portée réelle du M-51, on est vraiment à la limite de portée.

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il y a 38 minutes, herciv a dit :

Portée annoncée du m-51 à 9000 km.

Distance milieu de l'atlantique jusqu'à Pékin au alentour de 12 000 - 14 000 km.

Même avec 50% de rab pour estimer la portée réelle du M-51, on est vraiment à la limite de portée.

Oui mais si on veut bombarder Pékin à base de M-51 on est pas obligé de d'envoyer un sous-marins au milieu de l'Atlantique. Paris-Pekin c'est 8000km donc si on balance depuis le large de la Bretagne ça suffit.

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il y a 28 minutes, emixam a dit :

Oui mais si on veut bombarder Pékin à base de M-51 on est pas obligé de d'envoyer un sous-marins au milieu de l'Atlantique. Paris-Pekin c'est 8000km donc si on balance depuis le large de la Bretagne ça suffit.

Sauf que ça fonctionne pas comme ça. 

Pour balancer ses nuc le soum doit être en position … d'invisibilité, donc surtout pas au large de la bretagne avec des fonds pas très profond (plateau continental).

Le soum pour ne pas se faire repérer et bien il ne se fait pas remarquer et va se planquer en plein milieu de nul part donc au milieu de l'atlantique.

il y a 38 minutes, Bon Plan a dit :

Il serait quand même etonnant qu'il y ait une marge de 50%.  10 ou 20% peut être.  non?

Ben oui mais là c'est @Picdelamirand-oil mon interlocuteur donc je prend une marge de sécurité plus importante pour étayer mon propos.

Il y a 1 heure, Ponto Combo a dit :

Les armées françaises face aux menaces anti-aériennes de nouvelle génération

Étude de l'IFRI, avec des références aux exercices MACE en Slovaquie...Ça concerne les 3 armes en fait

 

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Les limites du modèle français de SEAD

Tout comme les Livres Blancs sur la Défense et la sécurité nationale de 2008 et de 2013, la Revue Stratégique de 2017 a réaffirmé l’ambition française d’avoir la capacité à « entrer en premier», c’est-à dire à «pénétrer ces espaces contestés et à réduire le niveau de menace pour y conduire des opérations militaires».

Pour y parvenir, il est impératif de revaloriser les capacités en matière de réduction, neutralisation ou destruction des défenses aériennes ennemies (SEAD), un champ qui a été largement désinvesti par la France et ses partenaires européens depuis la fin de la guerre froide, engendrant d’importantes lacunes capacitaires. Avec le retrait du service de l’AS-37Martel en 1999, la France n’a plus aujourd’hui de moyens dédiés à la SEAD.

Cette perte de moyens dédiés ne signifie pas que les forces aériennes françaises sont aujourd’hui inaptes à réaliser de telles missions. Un modèle relativement original reposant sur une combinaison de survivabilité, de frappes de précision et de manœuvres tactiques a permis aux forces françaises d’assurer jusqu’à présent une forme de «SEAD du pauvre» parfois innovante mais qui dont il est permis de douter de la soutenabilité face à l’évolution de l’environnement.

L’absence de moyens antiradar et de brouillage offensif ne laisse pas le pilote entièrement démuni face à une défense sol-air. Les vols à basse altitude, sous le seuil minimum du radar d’engagement et l’exploitation des masques de terrain sont des méthodes habituelles qui permettent de réaliser des missions dans l’enveloppe théorique d’une défense sol-air qui serait dépourvue d’appareils de guet aérien. De même, des tactiques de diversion existent pour réduire la prédictibilité de la trajectoire des raids.

Enfin, le renseignement d’origine électromagnétique permet de nuancer la menace en indiquant l’inactivité d’un système sol-air. Lors de l’opération en Libye, les forces françaises (avions de combat et hélicoptères) ont ainsi parfois décidé d’opérer à proximité de systèmes sol-air adverses considérés comme inactifs au regard de l’Ordre de bataille électronique (OdBE), un risque qu’auraient refusé de prendre leurs homologues américains. Cette prise de risque atteint cependant rapidement ses limites face à des systèmes intégrés et multicouches qui rendent les manœuvres évasives extrêmement risquées. Le cas récent de la destruction d’un F-16I israélien est une illustration: pris en chasse par 27 missiles sol-air tirés par la défense aérienne syrienne (SA-3, SA-5, SA-17), l’équipage a fait le choix de poursuivre sa mission, jugeant à tort pouvoir éviter la menace.

La propension du modèle français à la prise de risque est en partie renforcée par l’attention portée à la survivabilité. Cette dernière repose aujourd’hui surles mesures avancées du Système de Protection et d'Évitement des Conduites de Tir du Rafale (SPECTRA). La suite électronique développée par Thalès et MBDA fonctionne sur l’association de détecteurs multispectraux (radar, laser et infrarouge) et de contre-mesures (brouilleurs défensifs à antenne active large, lance-leurres et lance-paillettes Spirale intelligents). La capacité de SPECTRA à assurer la survivabilité du Rafale face à une menace sol-air avancée a fait l’objet de débat. En effet, si les échos des exercices MACEXIII (2012) et MACE XIX (2018), qui se sont déroulés en Slovaquie et à l’occasion desquelles les escadrons de chasse et d’expérimentation (ECE) et de programmation et d’instruction de guerre électronique (EPIGE) ont pu se frotter à un S-300P (SA-10), semblent révéler la bonne performance du Rafale, il convient de rester prudent. Tout d’abord le SA-10 slovaque correspond à une version assez ancienne qui ne saurait équivaloir à un SA-20 ou SA-21 tels que ceux déployés par la Russie en Syrie ou en Crimée. Il convient par ailleurs de garder à l’esprit que lors d’exercices interalliés les participants sont souvent réticents à montrer les pleines performances de leurs systèmes. Quoi qu’il en soit, il demeure évident que malgré ses qualités SPECTRA n’a pas vocation à être un instrument de pénétration d’une enveloppe de SDAI sophistiqué et ne saurait offrir de solution pérenne en matière de SEAD.

En sus de l’autoprotection, le modèle français dispose de moyens de frappe de précision qui permettent, à défaut de SEAD, de pratiquer la destruction de sites de défense aérienne (DEAD). Pour ce faire le moyen leplus indiqué, compte tenu de son rayon, d’action est le missile de croisière SCALP-EG et sa version navalisée, le MdCN. L’un comme l’autre souffrent cependant de stocks extrêmement réduits qui ne permettent pas d’envisager une «entrée en premier» en toute autonomie. En effet, sur les 500 SCALP-EG commandés dans les années 2000 seuls 250 sont concernés par la rénovation à mi-vie, laissant présager à l’horizon 2025 un stock de munitions extrêmement limité au regard de l’emploi qui peut enêtre fait face à un SDAI (typiquement les quelques 200 Tomahawk tirés par les Américains dans les 24 premières heures de l’opération Odyssey Dawn en Libye). Cette faiblesse serait en partie compensée sur le planqualitatif par une précision supérieure du SCALP-EG permettant de tirer un nombre plus réduit de missiles par cibles que le Tomahawk. Enfin, la non-rénovation de la moitié du stock de SCALP-EG devrait être en partie compensée par l’arrivée progressive des 200 MdCN qui sont enfin venus équiper les FREMM (avec un baptême du feu en avril 2018 au large de la Syrie) et devraient prochainement rejoindre les SNA de la classe Suffren.

Enfin, il convient de rappeler que les missiles de croisière ne sont pas les seuls moyens de frappe de précision à la disposition des forces françaises pour faire face à la menace sol-air. L’expérience libyenne a notamment démontré l’efficacité de l’armement air-sol modulaire (AASM) face à des systèmes relativement anciens (SA-3 et SA-8). Ce dernier est particulièrement performant lorsqu’il est associé à SPECTRA qui détecte, triangule et affine les coordonnées de la menace avant de les transmettre à l’optronique secteur frontal(OSF), lequel peut guider la frappe en toute discrétion sans allumer le radar RBE2. Là encore cependant, il faut se garder d’en conclure à la faisabilité de ce mode d’action face à des SDAI performants. L’allonge de l’AASM est ainsi de 70km en haute altitude et jusqu’à 20km en basse altitude, ce qui impliquerait, suivant les profils de vol, d’entrer dans l’enveloppe de SAM–même face à des systèmes courte ou moyenne portée si l’on considère les modèles les plus récents (SA-17,SA-22, HQ-16, etc.).

Ce bref tableau des capacités françaises à faire face à des défenses surface- air adverses démontre que nos armées sont loin de disposer d’une gamme de moyens leur garantissant une autonomie stratégique pour des opérations d’entrée en premier, même face à un adversaire de «second rang», mais possédant un SDAI relativement solide. Les conséquences de cette lacune capacitaire sont une dépendance accrue aux moyens américains, qui pourrait un jour se révéler problématique alors que les désaccords transatlantiques se multiplient et que la menace sol-air se diffuse à des théâtres où la France avait l’habitude d’agir en autonomie.

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Un autre axe à explorer pour les forces aériennes concerne les moyens d’attaque électronique. Si des PEA ont été lancés à plusieurs reprises par le passé en vue de développer une nacelle de brouillage offensif sur Rafale, aucun n’a débouché sur des programmes d’équipement. Compte tenu du savoir-faire des industriels français en la matière, et en capitalisant sur les résultats encourageants de SPECTRA en matière d’autoprotection ainsi que des potentialités du RBE2 AESA, il semble pertinent de se pencher sur unetelle opportunité éventuellement en commun avec des partenaires européens.

https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/noel_paglia_tenenbaum_armees_menaces_2018.pdf

Vraiment top comme lien.

Tu mets donc un gros doute sur les capacités SEAD du rafale face à des systemes en réseau de défense anti-aérienne. L'article donne deux solutions remplacer le martel ou développer les moyens de guerre élec du rafale. Quelqu'un a des info. DEDIRA ?

A lire vraiment.

Modifié par herciv
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