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[Rafale]


g4lly
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Il y a 2 heures, PolluxDeltaSeven a dit :

ça dépend de quoi on parle.

Si on parle d'une intégration à l'arrière des pylônes MICA de bout de voilure qui, de toute manière sont systématiquement embarqués, je ne vois pas le souci.

Les pylônes ça bouge non? Flutter etc. Pas forcément top pour des capteurs, même si certains avionneurs y collent des brouilleurs EM dédiés entre autres à la génération de bruit. Maintenant, personne ne fera jamais de l'interférométrie avec.

Il y a 2 heures, PolluxDeltaSeven a dit :

Idem si on parle d'une intégration "conforme" à l'emplacement de l'entrée d'air droite par exemple: autant profiter des réserves de câblage et d'accroche à cet endroit, d'autant plus qu'on sait de par l'exploitation du Damocles que cet emplacement offre un champ de vision dégagé.

Une telle configuration dissymétrique à un endroit si important pour les écoulements n'est peut-être pas la meilleure idée non?

Il y a 2 heures, PolluxDeltaSeven a dit :

Personnellement, je serais assez fan d'un "équipement modulaire d'autoprotection" (EMAP, soyons fous) installé en point 3.

Pourquoi pas, typiquement un combo entre un conteneur pour un leurre tracté ou largué, et une série de chaffs/flares, pourrait être intéressant. Le point 3 a de toutes manières vocation à être assez modulaire puisque TDA a proposé d'y intégrer le Telson 12JF pour roquettes de 68mm, possiblement à guidage laser, tandis que MBDA est allé jusqu'à marketter l'intégration du Meteor sous ce même point, et qu'on y trouve désormais le X-guard israélien pour les indiens, ainsi que les caméras haute vitesse qui servent aux essais à la DGA. L'inutilisation de ce point est un anachronisme heureusement bientôt dépassé avec F4.

Cependant je ne suis toujours pas certain que si on parle d'un DAS il faille opter pour un équipement optionnellement installé. Ce genre de trucs ça doit être à demeure.

Il y a 2 heures, PolluxDeltaSeven a dit :

Quand on voit les images du carénage pour les leurres remarqués indiens, et ce qui se fait sur les pylônes de F-16, on ce dit qu'on pourrait sans trop de difficulté y adjoindre des capteurs modulaires, un rail lance-MICA, des lance-leurres actifs, ce genre de fioritures.

Comme ce qui se fait sur Gripen, oui. Mais une fois encore, on s'éloigne du concept originel du Rafale sur lequel un paquet de capteurs sont quand même intégrés à la cellule, même si pas aussi proprement que sur F-35 qui a d'autres contraintes à respecter.

Il y a 2 heures, PolluxDeltaSeven a dit :

Pour les besoins français, on pourrait avoir un pylône de MICA élargi à sa base afin de pouvoir intégrer des capteurs secteurs arrière, et/ou des lance-leurres LEA, un truc dans ce genre. Et sans avoir à faire de trous dans la cellule de l'appareil !

En fait, sur ce point, tout dépendra à mon avis de la possibilité de recâbler partiellement les avions français pour les doter des mêmes capteurs que les Rafale indiens. Si c'est possible, alors l'absence d'une provision pour installer une optique à cet endroit de la cellule serait difficile à comprendre.

Ou alors il reste une autre option: que ce ne soit cette fois pas les DDM qui évoluent, mais les DAL sur les côtés du nez de l'avion, eux aussi vers une solution "oeil de chat" capable de faire bien plus de choses que de l'alerte laser. Géométriquement ça aurait beaucoup de sens: les deux DDM NG en sommet de dérive ne peuvent pas couvrir une partie du champ de vision sous l'avion et risquent de subir des perturbations en regardant au travers de l'échappement des M88 ce qui pourrait compliquer la défense contre les MANPADS notamment. Tandis que les DAL ne voient pas au travers de l'APEX, des ailes, et des emports sous voilure, mais peuvent voir derrière sous l'avion et aussi vers le bas à la quasi-verticale, ce que les DDM NG ne peuvent pas faire. Avec l'OSF à l'avant et un vrai capteur à l'arrière intégré à SPECTRA comme les autres, on retomberait sur les "6 caméras" qui composent un "Distributed Aperture System" classique.

Pour remédier au "problème" de la couverture angulaire, il y a donc en solutions le placement d'une partie de la tranche OSF vers le bas plutôt que le haut (par exemple la boule IR) mais ça interagirait avec une antenne dont j'ai oublié le nom qui est notamment mise à profit pour le suivi de terrain si je ne me trompe pas. Cette nouvelle voie verrait vers l'avant comme l'autre, mais aussi vers le bas et  un peu vers l'arrière quoique les emports ventraux notamment limiteraient son champ de vision.

Ou alors il y aurait cette solution d'installer des sortes de mini-DDM à l'avant faisant aussi de l'alerte laser, si et seulement si c'est possible sans que ces optiques soient endommagées par les lasers très énergétiques qui vont désormais se multiplier sur le champ de bataille dans les décennies à venir. Étant une quiche en optique je raconte probablement n'importe quoi mais si ça pouvait se faire alors on aurait pas besoin d'ouvrir un nouveau chemin de câble dans la cellule pour disposer d'un capteur capable de voir sous l'avion.

À noter: ce qui est possible avec des optiques ne l'est pas avec des antennes EM qui, elles, doivent disposer d'un champ de vision dégagé et sans obstacles. D'où le placement des antennes SPECTRA. La seule intruse étant la nouvelle antenne indienne de couleur noire à l'avant du "cigare" en sommet de dérive que l'on soupçonne être un brouilleur bande basse sans savoir quel champ de vision il possède (je doute cependant qu'il illumine l'arrière de la tête des pilotes)...

 

Il y a 3 heures, Kovy a dit :

A l'arrière, c'est un détecteur laser

Est-il possible d'en faire une "vraie" optique ou bien ça n'aurait aucun intérêt vu l'ouverture angulaire importante des DDMNG grâce à l'effet "oeil de chat"?

Et question subsidiaire: si un Rafale est illuminé sur son extrados pendant un break par exemple, quel DAL détectera l'illumination?

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Je ne suis pas expert en laser, mais il me semble qu’ils fonctionnent sur des longueurs d’onde proches du visible. Or les DDM travaillent dans l’IR, pas facile de faire du deux en un: pas les mêmes détecteurs, pas les mêmes matériaux optiques…

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Il y a 9 heures, Patrick a dit :

Les pylônes ça bouge non? Flutter etc. Pas forcément top pour des capteurs, même si certains avionneurs y collent des brouilleurs EM dédiés entre autres à la génération de bruit. Maintenant, personne ne fera jamais de l'interférométrie avec.

Un sommet de dérive aussi j'imagine ?
Après ça dépend de ce qu'on veut y mettre. Perso, en point 3, j'y voyais plus une solution anti-missile de défense rapprochée (capteurs UV/IR couplés aux futurs LEA, s'ils existent un jour).
 

En gros, quand j'ai vu les leurres remorqués des Indiens en point 3, je me suis tout de suite dit: "sympa, mais ça n'exploite pas pleinement le potentiel du point d'emport". Sur F-16, ils ont réussi à caler 2 leurres remarqués ALE-50 sous un pylône de Sidewinder, sans sacrifier ce dernier. Après, la configuration des surfaces mobiles du Rafale ne le permettent pas, d'autant que le X-Guard est plus volumineux que l'ALE-50. Mais, comme tu le dis toi-même, je me suis dis qu'il y avait la place pour mettre quelques lanceurs paillettes ou flares supplémentaires (après, je suis peut-être mauvaise langue et c'est déjà le cas, le peu de photos circulant ne permettant pas de se faire une idée précise).

Par contre, vu que j'ai pas spécialement l'impression que nous on ai besoin de leurres remorqués, j'aurais bien vu un pylône de MICA en point 3 qui intègre sur l'arrière des capteurs anti-missiles dédiés (si c'est pertinent) et/ou des leurres LEA, histoire de ne pas avoir à sacrifier leurres électromagnétiques actuels pour les emportés.
Après, je dis ça alors que ce n'est pas forcément pertinent. Peut-être que les futurs leurres actifs offriront effectivement une solution équivalente voire plus efficace que le combo paillettes + leurres remorqués des Rafale indiens par exemple. Sais pas !

 

Par contre, pour les solutions d'autoprotection de plus longue portée, entre les emplacements en sommet de dérive, le point latéral gauche et le nouveau spot exploité à l'arrière du fuselage par les Indiens, j'ai l'impression qu'on est déjà pas mal, sans avoir besoin de recâbler et faire des trous partout.

 

Il y a 9 heures, Patrick a dit :

Une telle configuration dissymétrique à un endroit si important pour les écoulements n'est peut-être pas la meilleure idée non?

Si on y met un pod Damocles, je vois pas où serait le soucis ? Après ça dépend de quoi on parle, c'est toujours pareil.

De fait, si on veut mettre des capteurs sur la cellule de l'avion sans qu'il n'y ai aucun masques pour ces derniers, il n'y a pas beaucoup de choix. Pour un "DAS-like", il faudrait sans doute remplacer les DDM pour les secteurs latéraux et arrière, et placer un équipement sous le nez de l'avion pour surveiller sous et devant l'avion (l'emplacement sous les réacteurs ne me semble pas idéal pour voir dans les IR/UV).

En voyant les excellents angles de vue du Damocles et des antennes SPECTRA juste au-dessus, je me dis que l'emplacement latéral gauche pourrait être une bonne solution, soit avec une solution semi-conforme (plus de stabilité), soit avec une solution légère sous pylône.
Si on part sur un système léger, pas comme le Legion, je verrais bien une solution pylône + capteurs dans un format similaire au pylône du Damocels seul, sans la nacelle. Mais en vrai, si l'idée est juste de compléter des hypothétiques "DDM-NG-NG+Mk3", alors il suffirait de caler un petit "DDM-NG-NG+Mk3" à cet emplacement, et ça permettrait de couvrir le dessous-avant de l'avion.
Sachant que les DDM actuels arrivent déjà à voir derrière l'avion et les secteur dessous-derrière, y'a vraiment que l'angle mort situé sous les ailes et le fuselage qui reste à combler.

Il y a 9 heures, Patrick a dit :

Ou alors il reste une autre option: que ce ne soit cette fois pas les DDM qui évoluent, mais les DAL sur les côtés du nez de l'avion, eux aussi vers une solution "oeil de chat" capable de faire bien plus de choses que de l'alerte laser. Géométriquement ça aurait beaucoup de sens: les deux DDM NG en sommet de dérive ne peuvent pas couvrir une partie du champ de vision sous l'avion et risquent de subir des perturbations en regardant au travers de l'échappement des M88 ce qui pourrait compliquer la défense contre les MANPADS notamment. Tandis que les DAL ne voient pas au travers de l'APEX, des ailes, et des emports sous voilure, mais peuvent voir derrière sous l'avion et aussi vers le bas à la quasi-verticale, ce que les DDM NG ne peuvent pas faire. Avec l'OSF à l'avant et un vrai capteur à l'arrière intégré à SPECTRA comme les autres, on retomberait sur les "6 caméras" qui composent un "Distributed Aperture System" classique.

Intéressant, effectivement !

Je suis une brêle en optique également, donc je serais bien incapable de dire si une fonction DAL pourrait être intégrée dans un capteur type "fish eye".

Par contre, l'idée de fusionner toutes les données des capteurs optroniques divers et variés (et dans ce cas, autant intégrer aussi l'OSF dedans) pour former une image synthétique globale de l'environnement me semble intéressante.

En fait, c'est déjà plus ou moins ce qu'on fait dans le spectre électromagnétique. Il s'agirait là d'y adjoindre les données IR/UV/visibles, en profitant des avancées en matière de résolution, fusion, affichage, etc.
J'aime bien. Après, ça risque de pas être pour tout de suite, mais je ne serais pas étonné que ce soit dans les tuyaux déjà. @prof.566, tu as une idée là-dessus ?

Il y a 9 heures, Patrick a dit :

Pour remédier au "problème" de la couverture angulaire, il y a donc en solutions le placement d'une partie de la tranche OSF vers le bas plutôt que le haut (par exemple la boule IR) mais ça interagirait avec une antenne dont j'ai oublié le nom qui est notamment mise à profit pour le suivi de terrain si je ne me trompe pas. Cette nouvelle voie verrait vers l'avant comme l'autre, mais aussi vers le bas et  un peu vers l'arrière quoique les emports ventraux notamment limiteraient son champ de vision.

ça par contre, ça me semble beaucoup plus compliqué.

Ce n'est pas "juste" décaler la voie optique à la place de l'antenne altimètre (il me semble que c'est un truc comme ça). L'OSF, c'est un énorme boitier qui trouve sa place dans l'énorme Tetris qu'est l'avant du Rafale. Déplacer la boule IR, c'est modifier toutes les cases équipements, déplacer l'avionique, redessiner le radar... Bref, un énorme bordel.

Comme tout le reste, la question essentielle est: est-ce que toutes ces idées coûteuses valent le coût ? Autrement dit: à quoi sert le DAS ? Qu'apporte-t-il par rapport à ce que le Rafale peut faire nativement (ou pourrait faire avec une mise à jour complète des systèmes actuels) ? Et est-ce que ça vaut le coût d'investir lourdement pour se doter d'une telle capacité ?

Si une mise à jour des DDM et DAL permet de faire 95% du boulot d'un DAS, pour 40 ou 50% du prix d'un DAS, on ira pas s'emmerder à déplacer la boule IR de l'OSF. Genre, jamais.

 

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Il y a 11 heures, Patrick a dit :

Pour remédier au "problème" de la couverture angulaire, il y a donc en solutions le placement d'une partie de la tranche OSF vers le bas plutôt que le haut (par exemple la boule IR) mais ça interagirait avec une antenne dont j'ai oublié le nom qui est notamment mise à profit pour le suivi de terrain si je ne me trompe pas.

Pourquoi pas un DDM en dessous ? Ils ne sont pas bien gros, vu qu'ils tiennent dans l'épaisseur de la dérive, ça aurait donc peut-être la place de tenir.

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Au début du programme Rafale, toute fin des années 80, j’ai souvenir que des configs à 3 DDM (2 latéraux et un central) avaient été étudiées. Je ne sais plus pour quelle raison on était resté à 2 (cout? poids ou encombrement ? efficacité ?)…

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il y a une heure, Kelkin a dit :

Pourquoi pas un DDM en dessous ? Ils ne sont pas bien gros, vu qu'ils tiennent dans l'épaisseur de la dérive, ça aurait donc peut-être la place de tenir.

Clairement, pour le monsieur en question, les Rafale volent en patrouille entre autres choses pour veiller l'un sur l'autre... (bien-entendu).

Modifié par TMor
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Il y a 2 heures, PolluxDeltaSeven a dit :

Je suis une brêle en optique également, donc je serais bien incapable de dire si une fonction DAL pourrait être intégrée dans un capteur type "fish eye".

C'est surtout que ce ne sont pas les mêmes bandes spectrales donc pas les mêmes détecteurs. De plus un fish eye c'est une très courte focale d’où une quasi impossibilité d'inclure une lame séparatrice dans la combinaison. C'est plus sain de séparer les fonctions.

Il y a 12 heures, Patrick a dit :

Pour remédier au "problème" de la couverture angulaire, il y a donc en solutions le placement d'une partie de la tranche OSF vers le bas plutôt que le haut (par exemple la boule IR

Faudra convaincre DA. Ils sont très sourcilleux pour tout ce qui pourrait perturber les entrées d'air.

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Il y a 1 heure, tipi a dit :

Au début du programme Rafale, toute fin des années 80, j’ai souvenir que des configs à 3 DDM (2 latéraux et un central) avaient été étudiées. Je ne sais plus pour quelle raison on était resté à 2 (cout? poids ou encombrement ? efficacité ?)…

Peut être ce qu'on appelait VMAO Veille Missile Avion Omnidirectionnelle mais c'était deux capteurs. Un en haut du cigare de dérive un peu en avant de la position actuelle et un sous l'avion

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il y a 18 minutes, Ponto Combo a dit :

Peut être ce qu'on appelait VMAO Veille Missile Avion Omnidirectionnelle mais c'était deux capteurs. Un en haut du cigare de dérive un peu en avant de la position actuelle et un sous l'avion

Non, VMAO c'était avec d'autres capteurs que les DDM, si je ne me trompe pas. Je me rappelle de schémas d'implantation à 3 DDM, un de chaque coté de la dérive et un central. Sur ce dernier, il me semble qu'il était dorsal et avait pour but de mieux protéger  l'avion lors des évasives après attaque. Peut être un souhait de l'indus pour placer plus d'équipements ? En tout cas ça avait été discuté, puis rejeté. C'est vieux tout ça :rolleyes:

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Il y a 5 heures, PolluxDeltaSeven a dit :

Un sommet de dérive aussi j'imagine ?

Oui mais en vol horizontal il ne subit pas de flutter dû aux interactions extrados-intrados contrairements aux saumons d'aile qui au sol pointent vers le bas pour cette raison.

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Il y a 5 heures, PolluxDeltaSeven a dit :

Après ça dépend de ce qu'on veut y mettre. Perso, en point 3, j'y voyais plus une solution anti-missile de défense rapprochée (capteurs UV/IR couplés aux futurs LEA, s'ils existent un jour).

Ce qui serait ric-rac avec les leurres tractés X-guard en effet. Mais une fois de plus ce sera probablement gréable à l'envi, et LEA était pour le moment plutôt destiné à prendre la place des lance-paillettes si j'ai bien suivi.

Il y a 5 heures, PolluxDeltaSeven a dit :

En gros, quand j'ai vu les leurres remorqués des Indiens en point 3, je me suis tout de suite dit: "sympa, mais ça n'exploite pas pleinement le potentiel du point d'emport". Sur F-16, ils ont réussi à caler 2 leurres remarqués ALE-50 sous un pylône de Sidewinder, sans sacrifier ce dernier.

C'est vrai. Quel bilan aérodynamique ceci-dit?

abj.jpg?m=1371926602

Il y a 5 heures, PolluxDeltaSeven a dit :

Après, la configuration des surfaces mobiles du Rafale ne le permettent pas, d'autant que le X-Guard est plus volumineux que l'ALE-50. Mais, comme tu le dis toi-même, je me suis dis qu'il y avait la place pour mettre quelques lanceurs paillettes ou flares supplémentaires (après, je suis peut-être mauvaise langue et c'est déjà le cas, le peu de photos circulant ne permettant pas de se faire une idée précise).

Et l'Eurofighter le fait bien, lui...

DASS.jpg

21.jpg&f=1&nofb=1

 

On pourrait même envisager que le carénage des servocommandes (ou actuateurs?) d'aileron (sur la photo entre les AASM en point 2 et le MICA en point 3) soit modifié en ce sens, à condition d'éjecter les leurres vers l'arrière légèrement en direction du fuselage de l'avion pour éviter tout problème, ce qui est tout aussi casse-gueule en soi comme configuration. De plus il n'y aurait pas beaucoup de leurres...

Rafale-AASM-1024x576.jpg

Mais ça compenserait la perte de chaffs causée par l'arrivée de LEA. Sauf que justement LEA étant réputé plus efficace que des chaffs, remettre des chaffs en plus ne se justifierait pas beaucoup in fine. Sauf à admettre qu'il faut plus de leurres, et là une solution type Eclair-M de MBDA déjà vue sous Mirage 2000 pourrait suffire.

mirage_2000_sirpa_air-1680x640.jpg

 

Il y a 5 heures, PolluxDeltaSeven a dit :

Par contre, vu que j'ai pas spécialement l'impression que nous on ai besoin de leurres remorqués, j'aurais bien vu un pylône de MICA en point 3 qui intègre sur l'arrière des capteurs anti-missiles dédiés (si c'est pertinent) et/ou des leurres LEA, histoire de ne pas avoir à sacrifier leurres électromagnétiques actuels pour les emportés.

Même problème que précédemment: et les ailerons?

Il y a 5 heures, PolluxDeltaSeven a dit :

Après, je dis ça alors que ce n'est pas forcément pertinent. Peut-être que les futurs leurres actifs offriront effectivement une solution équivalente voire plus efficace que le combo paillettes + leurres remorqués des Rafale indiens par exemple. Sais pas !

C'est à mon avis ce que laisse supposer le fait que LEA se retrouve dans les lance-paillettes plutôt qu'ailleurs, mais nous verrons bien.

Il y a 5 heures, PolluxDeltaSeven a dit :

Par contre, pour les solutions d'autoprotection de plus longue portée, entre les emplacements en sommet de dérive, le point latéral gauche et le nouveau spot exploité à l'arrière du fuselage par les Indiens, j'ai l'impression qu'on est déjà pas mal, sans avoir besoin de recâbler et faire des trous partout.

Recâbler... les avions français ou étrangers non-indiens! Pour les avions indiens c'est évident qu'on est déjà plutôt pas mal.

 

 

Il y a 4 heures, Kelkin a dit :

Pourquoi pas un DDM en dessous ? Ils ne sont pas bien gros, vu qu'ils tiennent dans l'épaisseur de la dérive, ça aurait donc peut-être la place de tenir.

Oui! C'est aussi une bonne idée, mais son champ de vision serait limité par les emports. Au pifomètre, s'il était à l'arrière sous le fuselage, il verrait vers l'arrière, sur les côtés, et sur l'avant, sur un cône exploitable en permanence de moins de 110° quelle que soit la configuration.

Ceci-dit, il pourrait ainsi partiellement remplacer une nacelle à condition d'avoir une définition suffisante. Mais ça n'enlèverait rien au "gap" qu'il y aurait toujours entre le champ de vision de l'OSF masqué par le nez, et celui du DDM ventral arrière masqué par les emports. Une solution peut-être un peu bancale pour faire autre chose qu'un DAS, du coup. Même si c'est aux ingénieurs et aux opérationnels d'en juger.

 

 

Il y a 4 heures, tipi a dit :

Au début du programme Rafale, toute fin des années 80, j’ai souvenir que des configs à 3 DDM (2 latéraux et un central) avaient été étudiées. Je ne sais plus pour quelle raison on était resté à 2 (cout? poids ou encombrement ? efficacité ?)…

Intéressant! Où était placé ce DDM central? Sous le nez ou à l'arrière?

 

 

Il y a 2 heures, Ponto Combo a dit :

C'est surtout que ce ne sont pas les mêmes bandes spectrales donc pas les mêmes détecteurs. De plus un fish eye c'est une très courte focale d’où une quasi impossibilité d'inclure une lame séparatrice dans la combinaison. C'est plus sain de séparer les fonctions.

Merci pour les précisions. Oui donc idée idiote à oublier.

Il y a 2 heures, Ponto Combo a dit :

Faudra convaincre DA. Ils sont très sourcilleux pour tout ce qui pourrait perturber les entrées d'air.

Oui et c'est normal puisque là pour le coup ce seraient les capteurs d'incidence qui seraient perturbés! Les 4 petits "canards" ou lames triangulaires sous le nez et sur les côtés. Ici sur un Rafale B et un rafale M.

La tranche OSF est juste en avant. Forcément y mettre une optique protubérante façon EOTS serait donc hors de propos puisque ruinant les écoulements qui deviendraient aberrants entre basse et haute vitesse... Resterait une vitre émulant la forme du nez mais là c'est le champ de vision qui ne serait pas folichon surtout comparé à une nacelle.

Comparaison-Rafale-MARINE-et-Rafale-AIR.

 

Aaaaaah! Tout ça est passionnant! :laugh::bloblaugh:

PS: NON je n'essaie pas de transformer le Rafale en F-35!!! :chirolp_iei:

Modifié par Patrick
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il y a 3 minutes, Patrick a dit :

Oui mais en vol horizontal il ne subit pas de flutter dû aux interactions extrados-intrados contrairements aux saumons d'aile qui au sol pointent vers le bas pour cette raison.

C'est ce que je croyais aussi, initialement.

Depuis, j'ai reçu la lumière. :happy:

Les saumons d'aile pointent vers le bas parce que l'aile est vrillée ainsi pour en améliorer les qualités de vol et la stabilité notamment.

S'il peut y avoir du battement parce que l'aile a une certaine souplesse (toute relative, quand même, ça reste un delta). Mais pour autant, le vrillage ne se dévrille pas.

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il y a 20 minutes, FATac a dit :

C'est ce que je croyais aussi, initialement.

Depuis, j'ai reçu la lumière. :happy:

Les saumons d'aile pointent vers le bas parce que l'aile est vrillée ainsi pour en améliorer les qualités de vol et la stabilité notamment.

S'il peut y avoir du battement parce que l'aile a une certaine souplesse (toute relative, quand même, ça reste un delta). Mais pour autant, le vrillage ne se dévrille pas.

Même en vol à haute vitesse avec un MICA accroché? :blink: J'ai beaucoup de mal à le croire quand même.

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il y a 4 minutes, Patrick a dit :

Même en vol à haute vitesse avec un MICA accroché? :blink: J'ai beaucoup de mal à le croire quand même.

Ben oui. Pas de dévrillage significatif, même sous fort chargement aérodynamique.

Rassure-toi, j'ai eu du mal aussi. Mais le delta du Rafale n'a pas la souplesse de l'aile du B787. :wink:

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il y a 18 minutes, FATac a dit :

Ben oui. Pas de dévrillage significatif, même sous fort chargement aérodynamique.

Rassure-toi, j'ai eu du mal aussi. Mais le delta du Rafale n'a pas la souplesse de l'aile du B787. :wink:

En tout cas voilà qui est singulier. On parle tellement des emports "en biais" du F-18SH sous ses ailes qui comprometteraient son rayon d'action en générant trop de traînée...

 

il y a 1 minute, Le Géant Vert a dit :

Il n'y a pas de dispositif plus discret?  C'est surement efficace, mais pas spécialement furtif il me semble.

Non et c'est en effet potentiellement assez mauvais pour la SER frontale. Mais pas au point de la compromettre plus que de raison quand même.
En vol toutefois, ils ne bougent pas dans tous les sens, ce qui leur assure une certaine discrétion.

En tout cas l'intégration des capteurs est un des sujets majeurs de la furtivité de formes. Ce qui a été très bien réussi avec Neuron qui volait lui aussi à ses débuts avec une énorme perche anémométrique, qui disparaîtra par la suite.

Révélation

neuron-drone-europeo-v4-25684.jpg

wecy32eanun21.jpg

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il y a 11 minutes, Patrick a dit :

En tout cas voilà qui est singulier. On parle tellement des emports "en biais" du F-18SH sous ses ailes qui comprometteraient son rayon d'action en générant trop de traînée...

En biais, mais globalement dans le lit des lignes de courants, écartées de l'avion par la forme singulière du fuselage et des entrées d'air. Les pylônes restent parallèles aux parois du fuselage, sous l'aile, minimisant partiellement leur trainée.

En les mettant "droits", ou plus ou moins en éventail inversé (car l'écoulement est plus "droit" en bout d'aile qu'à l'emplanture de l'aile du super-bug), il y avait de meilleures performances, mais des phénomènes vibratoires potentiellement destructeurs (parce que cela crée des zones de survitesse ou de dépression à l'intrados, là où l'écoulement s'évaserait entre les parois et/ou les pylônes, du côté du bord de fuite).

 

Pour le vrillage de l'aile, c'est autre chose : cela permet d'adapter la vitesse tout au long de la flèche du bord d'attaque et d'en maîtriser le décrochage éventuel.

 

il y a 11 minutes, Patrick a dit :

Non et c'est en effet potentiellement assez mauvais pour la SER frontale. Mais pas au point de la compromettre plus que de raison quand même.
En vol toutefois, ils ne bougent pas dans tous les sens, ce qui leur assure une certaine discrétion.

En tout cas l'intégration des capteurs est un des sujets majeurs de la furtivité de formes. Ce qui a été très bien réussi avec Neuron qui volait lui aussi à ses débuts avec une énorme perche anémométrique, qui disparaîtra par la suite.

  Masquer le contenu

neuron-drone-europeo-v4-25684.jpg

wecy32eanun21.jpg

Sur le NeuroN, la perche était une perche d'essais, destinée aux mesures lors des premiers vols, comme cela arrive avec de très nombreux prototypes YF-15A.jpg.webp.

Pour autant, on voit bien sur le NeuroN équipé de la perche, l'anémométrie pariétale est bien présente (les quatre disque, deux à deux à tribord et bâbord, ainsi que les petits pitots en arrière de l'entrée d'air).

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2 hours ago, FATac said:

C'est ce que je croyais aussi, initialement.

Depuis, j'ai reçu la lumière. :happy:

Les saumons d'aile pointent vers le bas parce que l'aile est vrillée ainsi pour en améliorer les qualités de vol et la stabilité notamment.

S'il peut y avoir du battement parce que l'aile a une certaine souplesse (toute relative, quand même, ça reste un delta). Mais pour autant, le vrillage ne se dévrille pas.

T'en a fallu du temps pour remplacer une ampoule... 

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il y a 20 minutes, prof.566 a dit :

T'en a fallu du temps pour remplacer une ampoule... 

Pour tout dire, c'est ici même que mon préjugé (de 30 ans à l'époque) a été battu en brèche.

Quatre posts plus haut, il y a la dernière connerie que j'ai sortie dans ce domaine. :blush:

Ébranlé, j'ai travaillé mon sujet, depuis... :wink:

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Il y a 2 heures, FATac a dit :

C'est ce que je croyais aussi, initialement.

Depuis, j'ai reçu la lumière. :happy:

Les saumons d'aile pointent vers le bas parce que l'aile est vrillée ainsi pour en améliorer les qualités de vol et la stabilité notamment.

S'il peut y avoir du battement parce que l'aile a une certaine souplesse (toute relative, quand même, ça reste un delta). Mais pour autant, le vrillage ne se dévrille pas.

L'aile est vrillée en négatif au saumon pour éviter que le décrochage ne se déclenche d'abord en extrémité de l'aile mais plutôt à l'emplanture de celle-ci. C'est dans un but d'optimisation aéro aux basse vitesses ou dans certaines configurations de vol. Pour qu'une aile (quelle que soit-elle) décroche sainement, il faut qu'elle décroche d'abord à l'emplanture, puis à l'extrémité, aux saumons. Cela rend le décrochage beaucoup plus contrôlable. Cela limite le risque de décrochages sur l'aile sans préavis. Çà aide l'avion à décrocher en s'enfonçant (normalement !) les ailes à plat, avec un petit préavis qui permet le tout conjugué, de gérer la manœuvre.

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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il y a une heure, FATac a dit :

Sur le NeuroN, la perche était une perche d'essais, destinée aux mesures lors des premiers vols, comme cela arrive avec de très nombreux prototypes

Il ne l'a pas gardée que pour les essais en vol mais aussi par exemple pour préparer la fameuse vidéo de vol en formation avec un Falcon et un Rafale, c'est ce qui me laisse penser qu'elle avait aussi un rôle de mise en sécurité en fournissant des données plus précises.

Révélation

neuron_dassault.jpg

144777047894.jpg&f=1&nofb=1

 

il y a une heure, FATac a dit :

Pour autant, on voit bien sur le NeuroN équipé de la perche, l'anémométrie pariétale est bien présente (les quatre disque, deux à deux à tribord et bâbord, ainsi que les petits pitots en arrière de l'entrée d'air).

C'est vrai. Et si je ne m'abuse, sur Rafale, les sondes Pitot sont d'ailleurs intégrées aux capteurs d'incidence.

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Il y a 1 heure, Patrick a dit :

Ce qui serait ric-rac avec les leurres tractés X-guard en effet. Mais une fois de plus ce sera probablement gréable à l'envi, et LEA était pour le moment plutôt destiné à prendre la place des lance-paillettes si j'ai bien suivi.

C'est ça ! 
Pour la France, je voyais effectivement plutôt un combo leurres + LEA, et pas forcément des leurres tractés.

Alors oui, effectivement, pour l'instant on prévoit de mettre les LEA à la place des paillettes actuelles. Après, y'a beaucoup de RETEX un peu partout dans le monde (ce qui implique, bien évidemment, qu'ils ne sont pas pris en compte chez nous pour l'instant hein, on connait la musique) qui estiment que les quantités de leurres embarqués dans les chasseurs modernes sont largement insuffisantes pour contrer les nouvelles menaces.

Du coup, c'était plutôt une proposition de ma part pour booster l'auto-défense du Rafale en exploitant le Point 3 et en proposant, selon le choix du client, le X-Guard ou des lance-leurres (IR, EM passifs ou EM actifs, peutimporte)

Il y a 1 heure, Patrick a dit :

Eclair-M de MBDA déjà vue sous Mirage 2000 pourrait suffire.

J'aime ce que tu dis ! Haha ! :biggrin:

il y a 21 minutes, FATac a dit :

En biais, mais globalement dans le lit des lignes de courants, écartées de l'avion par la forme singulière du fuselage et des entrées d'air. Les pylônes restent parallèles aux parois du fuselage, sous l'aile, minimisant partiellement leur trainée.

Alors, on va pas revenir là-dessus (en plus c'est HS), mais c'est trèèèèèès partiellement hein ! C'est surtout vrai aux très basses vitesses, mais le reste du temps c'est quand même une énorme brique le SH. Boeing avait d'ailleurs recalculé les problèmes de séparation des charges (c'était le souci principal, pas vraiment les vibrations) en comparant au Legacy Hornet et proposé de remettre les pylônes dans l'axe, globalement. Mais ça revenait à changer toutes les ailes, et la Navy a dit non pour des questions budgétaires (la règle d'or sur le programme Super Hornet c'était: "On reste dans le budget et au diable les performances")

 

 

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