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USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques


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41 minutes ago, rogue0 said:

C'est étonnant que le secret ait tenu aussi longtemps.

Un petit article gênant pour la défense de Trump sur l'affaire russe (tout ça, c'est la faute du Deep State et de Clinton).

L'enquête du FBI n'a pas été déclenchée via le "dossier Steele".

Non, l'enquête à été ouverte suite aux confidences alcoolisés de ... Papadopoulos (assistant de Trump qui a noué des contacts russes à Londres).

Le jeune blanc-bec s'était vanté (en mai 2016) d'avoir mis la main sur du "russian dirt" sur des emails piratés de Clinton.
Parmi les témoins de la beuverie, il y avait ... L'ambassadeur australien à Londres, qui a fini par rédiger un rapport (malgré son incrédulité).
Après vérifications avec les SR des Five Eyes, l'alerte a été transmise directement aux Directeurs des agences de renseignements US.
 

https://www.nytimes.com/2017/12/30/us/politics/how-fbi-russia-investigation-began-george-papadopoulos.html
Confirmation via source australienne
http://www.smh.com.au/federal-politics/political-news/joe-hockey-discussed-downers-russia-revelations-with-fbi-20180101-h0c58c.html

Le secret a tenu 1 an 1/2 ... Y en a qui prennent encore au sérieux la protection des sources. :tongue:
Seule consolation pour les australiens, les porte paroles US ne voient pas pourquoi il y aurait de représailles suite à ces révélations.
 

J'avais oublié, mais le rôle des autres SR alliés avait déjà été révélé l'année dernière (avril 2017).
Les écoutes des anglais du GCHQ, de la DGSE, des hollandais, allemands et estoniens avaient déjà alerté le FBI / CIA de conversations louches chez les agents et affiliés russes.
https://www.theguardian.com/uk-news/2017/apr/13/british-spies-first-to-spot-trump-team-links-russia?CMP=share_btn_tw

Le Trumpignon avait d'ailleurs pété un câble et accusé le GCHQ de l'avoir mis sur écoute (au profit de la CIA). :rolleyes:

Décidément, ces quelques centaines de millions (dont une bonne partie dans des systèmes et organisations en "dur", qui peuvent resservir) investis par les Russes dans leur appareillage d'agit-prop 2.0 continuent de payer en semant bordel et zizanie permanents aux USA (aiguillant et accélérant  de façon dramatique une polarisation/radicalisation politique qui pourrait vraiment devenir un problème géopolitique grave dans un avenir vraiment proche): de ce qu'on sait, il ne s'agissait nullement d'une stratégie pensée longtemps à l'avance, mais d'une improvisation "on the fly" après quelques initiatives éparses par différents services. Et le trollage a marché. Au point de devenir une réalité politique permanente et un "objet" politique que certains manient jusqu'à plus soif. 

Les ricains répliqueront-ils de façon relativement organisée ou consensuelle? Même si les camps se détestent de plus en plus, c'est au fond toujours une histoire personnelle; quand le pire de l'orage est passé, on se rappelle quand même qu'il n'est pas apprécié qu'un étranger au clan s'invite à l'engueulade familiale. Et à ce jour, les dits ricains ont des moyens de rétorsion dramatiquement puissants contre les Russes, dont certains ont déjà été employés de manière ponctuelle pour "envoyer des messages", comme par exemple la coupure du système de paiements bancaires en Russie (qui n'a pas de système national en propre, et essaie d'en bâtir un en ce moment.... Ce qui n'est pas évident, n'a pas de résultat garanti et prend longtemps). Beaucoup au Congrès, à droite comme à gauche, poussent en ce sens. 

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En attendant, Trump est de nouveau en roue libre. Après le "c'est moi que j'ai le plus gros bouton !", voici le "si les avions ne tombent plus, c'est grâce à moi !"...

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/01/03/97001-20180103FILWWW00011-trump-s-attribue-le-merite-de-la-securite-aerienne.php

On tombe de plus en plus bas. Y'a des gens qui y croient encore ?

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Big boom.

Déclaration de guerre de Bannon au clan Trump.

En résumé, dans un livre imminent, il déclare avoir ses mains propres sur les influences russes...
Et charge le clan Trump de stupidité, blanchiment d'argent et accessoirement de trahison
Bref ce que tout le monde pensait très fort (hors contre-feux alt-right et russes).

Je me demande ce que Breitbart et les réseaux alt right vont en dire ...

Fil twitter à dérouler chez Corentin Sellin:

source

https://www.theguardian.com/us-news/2018/jan/03/donald-trump-russia-steve-bannon-michael-wolff

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Bannon est en train de découvrir son impopularité, sa faible reconnaissance, et sa très faible influence: Breitbart est un épouvantail commode pour la gauche américaine, mais c'est juste un croquemitaine.... Beaucoup de gueule, peu de dents, et rien derrière, surtout pas une audience large et réellement convaincue. Il peut peut-être faire un peu mal à Trump (suffisamment pour désunir une partie de son électorat de base?), mais au final, le trumpisme, c'est avant tout lié à Trump et à sa personnalité: ça ne marche pas avec d'autres candidats, ça ne marche pas avec de vraies plates-formes politiques, c'est juste un truc de ce vendeur de voitures d'occasion en particulier. 

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Il y a 4 heures, rogue0 a dit :

Big boom.

Déclaration de guerre de Bannon au clan Trump.

En résumé, dans un livre imminent,

Voici un autre extrait du livre à venir ("Fire and Fury", à qui je prédit un carton dans les librairies).

ça sera moins cité, mais fascinant quand même.

Cela raconte les derniers jours de la campagne Trump où ils avaient tout préparé pour ... perdre l'élection ** (ce que chacun voulait, surtout Melania), et remporter le lot de consolation.
http://nymag.com/daily/intelligencer/2018/01/michael-wolff-fire-and-fury-book-donald-trump.html?utm_campaign=nym&utm_source=tw&utm_medium=s1
Et quand la victoire est tombée, l'article raconte le désordre indescriptible qui s'ensuivit (et les guéguerres internes).

Source de l'auteur ?
 

Révélation

Apparemment, l'auteur a passé 18 mois "embedded" dans l'équipe Trump, et a profité des conflits internes pour s'inscruster dedans (personne ne lui a interdit, ou autorisé sa présence ... et du coup ne lui a même imposé les règles en "OFF"... Et se considère libre de tout déballer
(Gnni, DJT redoute de se faire empoisonner, donc préfère le MacDo et les plats préparés? les services secrets vont adorer cette info ... ).

A prendre avec quelques pincettes quand même, puisque l'équipe Trump a des menteurs vantards plus pathologiques que la moyenne.
Genre Bannon qui assure savoir que Junior est passé voir le Donald juste après la réunion avec l'avocate russe (alors qu'il n'est arrivé que le mois d'après)...
Bref méfiance.

 


** EDIT: cette partie-là était connue de longue date.
 

Révélation

 

Notre @Tancrède l'avait dit dans les derniers jours.
Et de nombreuses autres actions et sources concordent sur ce point:


 

 

Modifié par rogue0
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Il y a 3 heures, Tancrède a dit :

Bannon est en train de découvrir son impopularité, sa faible reconnaissance, et sa très faible influence: Breitbart est un épouvantail commode pour la gauche américaine, mais c'est juste un croquemitaine.... Beaucoup de gueule, peu de dents, et rien derrière, surtout pas une audience large et réellement convaincue. Il peut peut-être faire un peu mal à Trump (suffisamment pour désunir une partie de son électorat de base?), mais au final, le trumpisme, c'est avant tout lié à Trump et à sa personnalité: ça ne marche pas avec d'autres candidats, ça ne marche pas avec de vraies plates-formes politiques, c'est juste un truc de ce vendeur de voitures d'occasion en particulier. 

Tu serais presque d'accord avec Trump sur le sujet :bloblaugh: :

Citation

“Steve Bannon has nothing to do with me or my Presidency,” the statement said. “When he was fired, he not only lost his job, he lost his mind. Steve was a staffer who worked for me after I had already won the nomination by defeating seventeen candidates, often described as the most talented field ever assembled in the Republican party.”

Trump continued: “Now that he is on his own, Steve is learning that winning isn’t as easy as I make it look. Steve had very little to do with our historic victory, which was delivered by the forgotten men and women of this country. Yet Steve had everything to do with the loss of a Senate seat in Alabama held for more than thirty years by Republicans. Steve doesn’t represent my base — he’s only in it for himself.”

 

Question pour les experts : dans la vidéo en tête de l'article ci-dessus, serait-ce Hope Hicks, la longue dame brune en bleu qui se déplace habilement derrière les embrassades pour rester dans le champ de la caméra (et dans le champ de vision du Trumpignon) ?

Modifié par Boule75
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53 minutes ago, Boule75 said:

 

Question pour les experts : dans la vidéo en tête de l'article ci-dessus, serait-ce Hope Hicks, la longue dame brune en bleu qui se déplace habilement derrière les embrassades pour rester dans le champ de la caméra (et dans le champ de vision du Trumpignon) ?

J'ai pu voir la vidéo que 3 secondes, le temps que le paywall s'active, mais la femme en bleu dessus est bien Hope Hicks, la néophyte (embauchée par la campagne Trump à ses débuts: c'était quasiment son premier job). 

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Il y a 22 heures, Tancrède a dit :

Et à ce jour, les dits ricains ont des moyens de rétorsion dramatiquement puissants contre les Russes, dont certains ont déjà été employés de manière ponctuelle pour "envoyer des messages", comme par exemple la coupure du système de paiements bancaires en Russie (qui n'a pas de système national en propre, et essaie d'en bâtir un en ce moment.... Ce qui n'est pas évident, n'a pas de résultat garanti et prend longtemps). Beaucoup au Congrès, à droite comme à gauche, poussent en ce sens. 

Je comprends que tu fais allusion au système SWIFT. Si c'est bien ça, je pense qu'il ne faut pas surestimer le degré de contrôle des Etats-Unis sur ce système - ni d'ailleurs d'autres gouvernements par exemple européens, sachant que SWIFT est implanté dans l'UE. Quand je dis "ne pas surestimer"... c'est une litote :smile:

En 2014, le Royaume-Uni a tenté de faire pression sur l'UE pour qu'elle bloque l'accès de la Russie à SWIFT, pendant que le Parlement européen demandait à l'UE "d'envisager l'exclusion de la Russie de la coopération nucléaire civile et du système Swift". Ils se virent opposer une fin de non-recevoir :

Citation

"SWIFT regrets the pressure, as well as the surrounding media speculation, both of which risk undermining the systemic character of the services that SWIFT provides its customers around the world"

Le seul exemple de "débranchement" de banques d'un certain pays du système SWIFT concerne l'Iran en 2012, mais ce n'était que pour appliquer l'embargo contre l'Iran décidé par l'UE, en pratique pour punir les banques qui ne l'appliquaient pas. Bref, c'était pour appliquer la législation européenne appliquant un embargo. Pas pour faire plaisir à Washington, même si le locataire de la Maison Blanche de l'époque était mieux "en cour" chez les Européens que son locataire actuel.

Or il n'y aura pas d'embargo de l'UE sur les achats de pétrole et de gaz à la Russie, tout simplement parce qu'il est impossible sans provoquer une crise économique majeure :

- En Europe évidemment, du moins dans la partie qui tire une grande voire très grande partie de son gaz d'achats à la Russie - l'Allemagne par exemple

- Et à vrai dire dans le monde, si ledit embargo était étendu - soyons fous - au monde entier. Rappelons que la Russie assure environ 12% de la production mondiale de pétrole, ainsi qu'environ 12% des exportations. Une telle chute de la quantité de pétrole disponible, ce serait récession mondiale assurée

En dehors d'un tel embargo, l'exclusion de la Russie du système SWIFT si même elle était par extraordinaire décidée n'aurait aucun sens. En effet, il serait plutôt difficile de régler des achats en gaz ou pétrole à la Russie sans pouvoir lui faire des virements bancaires ! L'embargo serait donc une conséquence assurée de l'exclusion de Moscou du système interbancaire, l'un ne se conçoit pas sans l'autre... à moins qu'on prévoie de régler ces achats en envoyant de l'or physique en échange :happy: ?

Donc le Congrès américain il peut bien "pousser" dans ce sens, il peut pousser tant qu'il veut. Mais comme c'est d'une affaire sérieuse qu'il s'agit, pas des criailleries habituelles sur l'affaire trumpo-russe, le statut de Jérusalem ou la taille de la b... pardon du bouton nucléaire du président des Etats-Unis, ce sont des gens sérieux qui s'en occupent, pas des parlementaires américains mrgreen-161d.gif

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SWIFT securise et permet les échanges interbancaire internationaux,  mais les russes sont en train de mettre en place leur propre systeme avec d'autres pays,  les BRICS doivent pouvoir fournir cette  alternative. donc la gêne sera limitée.

 

Modifié par zx
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54 minutes ago, Alexis said:

Je comprends que tu fais allusion au système SWIFT. Si c'est bien ça, je pense qu'il ne faut pas surestimer le degré de contrôle des Etats-Unis sur ce système - ni d'ailleurs d'autres gouvernements par exemple européens, sachant que SWIFT est implanté dans l'UE. Quand je dis "ne pas surestimer"... c'est une litote :smile:

En 2014, le Royaume-Uni a tenté de faire pression sur l'UE pour qu'elle bloque l'accès de la Russie à SWIFT, pendant que le Parlement européen demandait à l'UE "d'envisager l'exclusion de la Russie de la coopération nucléaire civile et du système Swift". Ils se virent opposer une fin de non-recevoir :

Le seul exemple de "débranchement" de banques d'un certain pays du système SWIFT concerne l'Iran en 2012, mais ce n'était que pour appliquer l'embargo contre l'Iran décidé par l'UE, en pratique pour punir les banques qui ne l'appliquaient pas. Bref, c'était pour appliquer la législation européenne appliquant un embargo. Pas pour faire plaisir à Washington, même si le locataire de la Maison Blanche de l'époque était mieux "en cour" chez les Européens que son locataire actuel.

Or il n'y aura pas d'embargo de l'UE sur les achats de pétrole et de gaz à la Russie, tout simplement parce qu'il est impossible sans provoquer une crise économique majeure :

- En Europe évidemment, du moins dans la partie qui tire une grande voire très grande partie de son gaz d'achats à la Russie - l'Allemagne par exemple

- Et à vrai dire dans le monde, si ledit embargo était étendu - soyons fous - au monde entier. Rappelons que la Russie assure environ 12% de la production mondiale de pétrole, ainsi qu'environ 12% des exportations. Une telle chute de la quantité de pétrole disponible, ce serait récession mondiale assurée

En dehors d'un tel embargo, l'exclusion de la Russie du système SWIFT si même elle était par extraordinaire décidée n'aurait aucun sens. En effet, il serait plutôt difficile de régler des achats en gaz ou pétrole à la Russie sans pouvoir lui faire des virements bancaires ! L'embargo serait donc une conséquence assurée de l'exclusion de Moscou du système interbancaire, l'un ne se conçoit pas sans l'autre... à moins qu'on prévoie de régler ces achats en envoyant de l'or physique en échange :happy: ?

Donc le Congrès américain il peut bien "pousser" dans ce sens, il peut pousser tant qu'il veut. Mais comme c'est d'une affaire sérieuse qu'il s'agit, pas des criailleries habituelles sur l'affaire trumpo-russe, le statut de Jérusalem ou la taille de la b... pardon du bouton nucléaire du président des Etats-Unis, ce sont des gens sérieux qui s'en occupent, pas des parlementaires américains mrgreen-161d.gif

En l'occurrence, je ne parlais pas du paiement interbancaire, mais bien des systèmes de paiement et retraits eux-mêmes, soient, pour faire vite, VISA et MasterCard, qui ont la part du lion du marché dans une Russie où l'infrastructure bancaire reste sous-développée dans de tels domaines. En 2014, pour les mêmes raisons que les tentatives sur SWIFT, il y a eu quelques coups de semonce qui n'ont pas fait les premières pages, mais ont envoyé un message clair et net à Moscou, via la coupure de service temporaire par ces compagnies. J'imagine que les Russes ont, depuis, essayé de trouver des alternatives, mais pour ce type de services financiers, c'est pas un système unique qu'on met en place, c'est une expertise (et une infrastructure) complexe et immense qui doit être soutenue par une/des entreprise(s) solide(s) (et on voit mal l'Etat russe avoir les moyens financiers, humains et techniques pour fournir une alternative). Ils essaient sûrement de passer par des équivalents chinois et/ou indiens, mais le faire tout en évitant de se trouver dans la même dépendance par rapport aux nouveaux fournisseurs est compliqué. C'est, au final, un petit marché, et qu'on le veuille ou non, il est hautement politisé et directement dans la main des Etats d'origine pour ce qui concerne des sanctions: SWIFT est plus vital et un peu plus apte à jongler entre les Etats (quoique le changement avec la réforme des data centers -notamment la création d'un 3ème- et la séparation des données ricaines et européennes a du correspondre aussi à une volonté de limiter les tentations, coups de force et empiètements divers), mais les systèmes de paiement de l'économie "réelle", eux, sont nettement plus "proches du sol" et manipulables.... Avec des impacts économiques bien réels, et en fait plus directs sur la population, tout en étant macro-économiquement moins immédiatement dangereux (mais tout autant passé un certain temps). 

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Il y a 5 heures, prof.566 a dit :

MON BOUTON NUCLEAIRE EST BEAUCOUP PLUS GROS QUE LE TIEN! NA!

Révélation


 

S'il parle de bouton nuke, c'est factuel.
Si c'est un glissement sémantique sur une comparaison de matraque heu... je pense qu'il se fait des idées (alias fake news) :tongue:

 

Plus sérieusement, le wapo s'était condamné à vérifier chaque discours de POTUS45 pour des déclarations trompeuses ou fausses (quelle bande de masochistes :rolleyes:).
Sans surprise, ils en sont arrivés à 1950 en moins d'un an.
(faudrait faire l'exercice avec un politicien normal tiens, et voire la magnitude de la tromperie) : 2 pinocchios c'est normal, 4 c'est ... Trump)

https://www.washingtonpost.com/amphtml/news/fact-checker/wp/2018/01/02/president-trump-has-made-1949-false-or-misleading-claims-over-347-days/?__twitter_impression=true

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il y a 24 minutes, Tancrède a dit :

En l'occurrence, je ne parlais pas du paiement interbancaire, mais bien des systèmes de paiement et retraits eux-mêmes, soient, pour faire vite, VISA et MasterCard, qui ont la part du lion du marché dans une Russie où l'infrastructure bancaire reste sous-développée dans de tels domaines. En 2014, pour les mêmes raisons que les tentatives sur SWIFT, il y a eu quelques coups de semonce qui n'ont pas fait les premières pages, mais ont envoyé un message clair et net à Moscou, via la coupure de service temporaire par ces compagnies. J'imagine que les Russes ont, depuis, essayé de trouver des alternatives, mais pour ce type de services financiers, c'est pas un système unique qu'on met en place, c'est une expertise (et une infrastructure) complexe et immense qui doit être soutenue par une/des entreprise(s) solide(s) (et on voit mal l'Etat russe avoir les moyens financiers, humains et techniques pour fournir une alternative). Ils essaient sûrement de passer par des équivalents chinois et/ou indiens, mais le faire tout en évitant de se trouver dans la même dépendance par rapport aux nouveaux fournisseurs est compliqué. C'est, au final, un petit marché, et qu'on le veuille ou non, il est hautement politisé et directement dans la main des Etats d'origine pour ce qui concerne des sanctions: SWIFT est plus vital et un peu plus apte à jongler entre les Etats (quoique le changement avec la réforme des data centers -notamment la création d'un 3ème- et la séparation des données ricaines et européennes a du correspondre aussi à une volonté de limiter les tentations, coups de force et empiètements divers), mais les systèmes de paiement de l'économie "réelle", eux, sont nettement plus "proches du sol" et manipulables.... Avec des impacts économiques bien réels, et en fait plus directs sur la population, tout en étant macro-économiquement moins immédiatement dangereux (mais tout autant passé un certain temps). 

Hmoui enfin je ne vois rien de vraiment compliqué à un système de paiement du type Visa. De l'organisation, des investissements certes, mais rien d'insurmontable. Et du point de vue technique ce n'est quand même pas sorcier. Si la Russie ne l'a pas fait, c'est surtout parce qu'ils n'en ont pas eu besoin.

J'ai retrouvé trace de l'événement que tu évoquais en 2014. Où il ressort que dès que Visa et Mastercard ont commencé à bouger contre plusieurs banques russes, Moscou a immédiatement réagi en leur imposant des amendes et cautions lourdes s'ils voulaient continuer à opérer dans le pays, ce qui a été suivi d'une réunion dont les représentants des deux firmes sont sortis en exprimant leur satisfaction que les problèmes que eux rencontraient puissent être levés. L'enjeu était en centaines de millions, on peut comprendre leur réaction.

Tout ça ne m'évoque pas une position très très très forte pour Visa et Mastercard quand ils s'essaient à jouer des jeux politiques...

Et de fait, utiliser des alternatives comme l'indien ou le chinois serait aussi une possibilité pour Moscou si Visa et Mastercard insistaient vraiment pour perdre leur marché. Ce qui me paraît douteux.

Quant à déranger vraiment le gouvernement dans la phase intermédiaire, tout problème de transition serait très aisé pour Moscou à attribuer au téléguidage des opérateurs par le gouvernement américain... ne serait-ce que parce que ce serait vrai :smile: 

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3 minutes ago, Alexis said:

Hmoui enfin je ne vois rien de vraiment compliqué à un système de paiement du type Visa. De l'organisation, des investissements certes, mais rien d'insurmontable. Et du point de vue technique ce n'est quand même pas sorcier. Si la Russie ne l'a pas fait, c'est surtout parce qu'ils n'en ont pas eu besoin.

J'ai retrouvé trace de l'événement que tu évoquais en 2014. Où il ressort que dès que Visa et Mastercard ont commencé à bouger contre plusieurs banques russes, Moscou a immédiatement réagi en leur imposant des amendes et cautions lourdes s'ils voulaient continuer à opérer dans le pays, ce qui a été suivi d'une réunion dont les représentants des deux firmes sont sortis en exprimant leur satisfaction que les problèmes que eux rencontraient puissent être levés. L'enjeu était en centaines de millions, on peut comprendre leur réaction.

Tout ça ne m'évoque pas une position très très très forte pour Visa et Mastercard quand ils s'essaient à jouer des jeux politiques...

Et de fait, utiliser des alternatives comme l'indien ou le chinois serait aussi une possibilité pour Moscou si Visa et Mastercard insistaient vraiment pour perdre leur marché. Ce qui me paraît douteux.

Quant à déranger vraiment le gouvernement dans la phase intermédiaire, tout problème de transition serait très aisé pour Moscou à attribuer au téléguidage des opérateurs par le gouvernement américain... ne serait-ce que parce que ce serait vrai :smile: 

Mais cela ne change pas le fait -et là était le point- que c'est un marché avec très peu d'opérateurs, tous sous influence de leur Etat d'origine (quand, comme en Chine, ils n'en sont pas une forme d'émanation), qui mettent tout pays utilisateur sous influence, et, qui plus est, qui ne sont pas tous égaux devant la tâche: c'est tout sauf une petite opération, de mettre en place un tel système et d'en garantir la fiabilité à prix acceptable (c'est pas pour rien qu'il y a si peu d'intervenants). La Russie n'a pas la main si libre que tu le suggères, et si c'était le cas, Visa/Mastercard n'opèreraient plus dans le pays depuis 2014 si c'était si facile. Le système indien est encore limité (essentiellement à l'Inde) et prendra beaucoup de temps avant de pouvoir être un compétiteur international, surtout s'il s'agit de peser d'un poids décisif dans une économie (surtout une de la taille de la Russie) au point de pouvoir offrir un contrepoids aux géants américains: les Chinois sont plus avancés, mais eux aussi ont du chemin à faire, et j'imagine que Vladimir n'a pas très envie de se retrouver dépendants de Pékin dans un secteur aussi intime, à un moment où son pays tend à devenir toujours un peu plus dépendant de ce voisin au fort appétit. Et la Russie ne peut visiblement développer son propre système.... Donc c'est pas si simple, et le coup de semonce de 2014 (certainement pas à l'initiative des dirigeants des deux compagnies) a bien porté, la suite ayant plus été due au comportement "lead from behind" de la politique extérieure d'Obama, toujours un pas en avant et un en arrière. 

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Fire and Fury, le livre du journaliste indépendant Michael Wolff, qui a "bénéficié d'un accès extraordinaire à la Maison-Blanche, passant beaucoup de temps dans la West Wing avec l'aval du locataire du Bureau ovale", ne contient peut-être pas que du sûr, du vérifié et du tout bétonné. :smile:

Mais il semble être en lui-même un événement, vu la crédibilité de la source (qui découle de l'accès dont Wolff a pu bénéficier)... et aussi l'intérêt des informations croustillantes qu'il contient, dont voici quelques éléments :

Citation

Il n'a jamais voulu devenir président. Il n'a qu'un but : revenir à sa vie dorée d'avant et à son cher golf. De plus, il a promis à sa femme Melania qu'il ne serait pas président. La campagne a dopé sa réputation, sa marque, et cela va lui ouvrir des tas d'opportunités. « Ça va bien plus loin que tout ce dont j'ai rêvé », dit-il à Roger Ailes, le patron de Fox News. « Je ne pense pas à la défaite, parce que ce n'est pas perdre. On a complètement gagné. » Le soir des élections, quand il réalise qu'il est en train de s'imposer, son fils, « Don Jr, dira à un ami que son père – ou DJT, comme il l'appelle – avait la mine de quelqu'un qui a vu un spectre. Melania était en pleurs, et pas de joie »

(...)

Il est d'une ignorance crasse et ne fait aucun effort pour apprendre. Pendant la campagne, Sam Nunberg, un de ses conseillers, est envoyé pour lui apprendre la Constitution. Il réussit à aller jusqu'au 4e amendement avant que Trump, qui trouve la leçon terriblement rébarbative, ne l'arrête.

Et encore ceci, qui est tout simplement... trop, quand on pense au soutien de certains responsables évangélistes à Trump.

https://pbs.twimg.com/media/DSpgpeyVMAAMcS1.jpg

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1 hour ago, Alexis said:

Fire and Fury, le livre du journaliste indépendant Michael Wolff, qui a "bénéficié d'un accès extraordinaire à la Maison-Blanche, passant beaucoup de temps dans la West Wing avec l'aval du locataire du Bureau ovale", ne contient peut-être pas que du sûr, du vérifié et du tout bétonné. :smile:

Mais il semble être en lui-même un événement, vu la crédibilité de la source (qui découle de l'accès dont Wolff a pu bénéficier)... et aussi l'intérêt des informations croustillantes qu'il contient, dont voici quelques éléments :

Et encore ceci, qui est tout simplement... trop, quand on pense au soutien de certains responsables évangélistes à Trump.

https://pbs.twimg.com/media/DSpgpeyVMAAMcS1.jpg

D'un autre côté, il dit dans ce livre qu'Ivanka est en fait mesquine et conne comme ses pieds..... Beaucoup d'auto-astiqueurs de joncs vont s'insurger. 

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17 hours ago, prof.566 said:

MON BOUTON NUCLEAIRE EST BEAUCOUP PLUS GROS QUE LE TIEN! NA!

Ce moment gênant où les 3 premiers sujets du journal sur Euronews sont les implications de 3 Tweets de Trump...

À savoir, le retrait d'aide au développement aux Palestiniens, les déclarations sur le Pakistan et le Gros Bouton.

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il y a 6 minutes, mehari a dit :

Ce moment gênant où les 3 premiers sujets du journal sur Euronews sont les implications de 3 Tweets de Trump...

À savoir, le retrait d'aide au développement aux Palestiniens, les déclarations sur le Pakistan et le Gros Bouton.

Ah, que feraient-ils sans lui :happy: ?

Eh, Emmanuel ! Tu veux faire les titres des médias européens voire mondiaux ? Laisse-moi te parler d'un super logiciel à la mode, ça s'appelle Tes-huit-heures...

 

il y a 29 minutes, Tancrède a dit :

D'un autre côté, il dit dans ce livre qu'Ivanka est en fait mesquine et conne comme ses pieds..... Beaucoup d'auto-astiqueurs de joncs vont s'insurger. 

L'auto-astiquage serait moins efficace si la dame n'avait d'autre talent que celui sur lequel elle s'assoit et les deux qui la précèdent :huh: ?

Le désir de la plupart des hommes serait émoustillé avant tout par celles qui un gros Q... I ?

suffisant-detre-belle-L-YYAV4Q.png

Cette idée rend perplexe l'ingénue, là...

Modifié par Alexis
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26 minutes ago, Alexis said:

 

L'auto-astiquage serait moins efficace si la dame n'avait d'autre talent que celui sur lequel elle s'assoit et les deux qui la précèdent :huh: ?

Le désir de la plupart des hommes serait émoustillé avant tout par celles qui un gros Q... I ?

 

C'est qu'à force "d'honorer" la donzelle, ils s'attachent, et gare à qui l'insulte. 

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En tout cas, pour autant qu'une partie de ce bouquin puisse être prise au sérieux (Michael Wolff, l'auteur, soudain encensé par les médias parce qu'il dit ce qu'ils veulent entendre, a souvent été repris pour sa tendance à broder, voire inventer), cela confirme mon analyse d'il y a longtemps sur Trump quand il s'agit de le comparer à des empereurs/dirigeants romains antiques: ce n'est même pas un Marc Antoine, mais bien un Héliogabale. 

 

Modifié par Tancrède
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Il y a 3 heures, Alexis a dit :

Fire and Fury, le livre du journaliste indépendant Michael Wolff, qui a "bénéficié d'un accès extraordinaire à la Maison-Blanche, passant beaucoup de temps dans la West Wing avec l'aval du locataire du Bureau ovale", ne contient peut-être pas que du sûr, du vérifié et du tout bétonné:smile:

 

il y a 7 minutes, Tancrède a dit :

En tout cas, pour autant qu'une partie de ce bouquin puisse être prise au sérieux (Michael Wolff, l'auteur, soudain encensé par les médias parce qu'il dit ce qu'ils veulent entendre, a souvent été repris pour sa tendance à broder, voire inventer), cela confirme mon analyse d'il y a longtemps sur Trump quand il s'agit de le comparer à des empereurs/dirigeants romains antiques: ce n'est même pas un Marc Antoine, mais bien un Héliogabale. 

Pas par tous les médias.

Un éditorialiste du WaPo met un rappel salutaire sur la crédibilité de cet auteur, concernant ses livres précédents.
ça a l'accent de la vérité (et ça concorde avec d'autres récits recoupés de journalistes sérieux) ... mais il n'a jamais hésité à broder ou inventer de toute pièce.

Bref, il a aussi l'air d'être un auteur "post-vérité", qui a tout a fait sa place dans l'équipe Trump.

https://www.washingtonpost.com/lifestyle/style/michael-wolff-tells-a-juicy-tale-in-his-new-trump-book-but-should-we-believe-it/2018/01/03/d46f31c6-f0b2-11e7-97bf-bba379b809ab_story.html?tid=ss_tw&utm_term=.495b7f34595b

 

Il y a 3 heures, Alexis a dit :

Et encore ceci, qui est tout simplement... trop, quand on pense au soutien de certains responsables évangélistes à Trump.

https://pbs.twimg.com/media/DSpgpeyVMAAMcS1.jpg

 

Vous n'y êtes pas.
Tant qu'il fait le travail du Seigneur sur Terre, tous ses péchés seront pardonnés.
Après tout, ses voies sont impénétrables...

Zut, mauvaise métaphore.
Et je ne parlais pas d'Ivanka hein :tongue:

 

 

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28 minutes ago, rogue0 said:


Et je ne parlais pas d'Ivanka hein :tongue:

 

 

Tu suggères qu'Ivanka est "la voie" (sauf pour Trump, parce que ce serait sale)? Tu deviendrais religieux? Tu vois la "vierge" :rolleyes:

 

Un fait potentiellement intéressant dans les extraits publiés de ce bouquin, ceci dit, et que j'aimerais pouvoir discuter sur le fil "sérieux", si il vient à être confirmé: l'une des raisons pour lesquelles il y a si peu de positions dépendant directement ou indirectement de la Maison Blanche (plus de 4000 jobs à pourvoir directement, environs 24 000 indirectement: à ce jour, une très faible proportion a un occupant) qui soient occupées, ou qui aient même un candidat, est que l'équipe Trump ferait passer de ridicules "tests de pureté", cad, dans le langage politique US, des batteries de tests et filtres en tous genres pour évaluer une adhésion à une idéologie/un parti/un ensemble de convictions, ou, comme cela semble plus le cas ici, à un personnage. Comme on avait pu le voir avec l'exigence d'un "serment de fidélité" personnel demandé à Comey et d'autres, par un Trump obsédé par la loyauté à sa personne (rarement réciproque) ou en tout cas l'apparence de la loyauté. Ce genre de choses étant impossibles à attester, le recrutement, lent et exécuté par des gens essentiellement peu compétents et sans un large carnet d'adresses washingtonien, est un processus ridicule et inutile cherchant des critères absurdes et passant les plus importants (la compétence notamment, ou même les qualifications ne serait-ce que formelles). Et il se fait au compte-goutte, avec en plus trop peu de paires d'yeux pouvant trouver du monde, le bassin de recrutement devenant de ce fait réduit (qu'on le veuille ou non, la majorité des gens qualifiés pour ces jobs se trouvent du côté des "insiders" de Washington, et de leurs réseaux).... Et ce d'autant plus que beaucoup des candidats les plus aptes fuient cette Maison Blanche comme la peste, pour éviter de risquer leur réputation, leur CV.... 

Et au sommet, il semble qu'il y ait ainsi beaucoup de bras cassés. Au global, on a quand même l'impression d'un Trump qui pouvait faire illusion comme PDG de sa petite boîte familiale non cotée, quand il y avait peu d'attention sur lui (et juste là où et quand il le voulait), mais que là, c'est un poisson hors de son bocal: le gamin pourri gâté à qui tout a été offert et à qui personne n'a jamais dit non, qui a toujours été sauvé in extremis de toutes ses conneries par son père ou une figure paternelle (Wilbur Ross et Carl Icahn), et qui ne connaissait en fait pas grand monde dans le "grand jeu" de la politique et des affaires (tout en ayant prétendu le contraire pendant sa campagne), se trouve soudain a devoir jouer dans la cour des grands, sans aucun outil pour le faire. Et aucun copain (parce qu'il n'en a pas vraiment). Et une famille de pieds nickelés (il semble que Kushner en soit aussi un). 

Personnellement, dans ce bouquin, je suis au moins d'accord avec la prémisse, connue (même si sous forme de rumeur persistante avec multiples sources) depuis longtemps, selon laquelle Trump n'avait pas prévu de gagner: tout, dans le déroulement des événements post 8 novembre, semble le confirmer, de l'impréparation totale de l'équipe à celle de la famille, des arrangements bouclés en catastrophe (et souvent catastrophiques; cf la circulation à NY autour de la Trump Tower) aux conflits d'intérêts non anticipés et par trop évidents. Trump n'a jamais fait ça pour gagner, juste pour se faire de la pub et utiliser le succès tant qu'il y en avait pour dire "nananananère" aux establishments divers et variés. La "Trump TV" avec son gendre était déjà prévue, pour capitaliser sur l'audience (et ne peut être pour l'instant qu'un vlog internet peu suivi), et toutes sortes de dispositifs commerciaux prenaient forme pour exploiter au maximum ce gigantesques coup de pub, voire se tailler une influence politique via cette clientèle. Mais oups, il a gagné.

Et une chose est sûre: ni les médias établis ni les partis politiques ne tiendront compte de la leçon principale, à savoir qu'ils ont perdu et eu tort sur tout face à un faux candidat qui ne voulait pas gagner et ne s'en était pas donné les moyens (et ne l'aurait pas fait même s'il en avait été capable). Ils ont perdu parce que personne ne peut les blairer, personne ne croit en eux, tout le monde déteste leur entrisme, leur novlangue, leurs dénis, leur hypocrisie, leur corruption et le système générique qu'ils protègent et alimentent. Hillary Clinton a infiniment plus perdu cette élection que Trump ne l'a gagnée, et sa posture médiatique comme son livre démontrent qu'elle nie toute responsabilité, alors qu'elle n'aurait jamais du se retrouver même avec moins de 10 ou 15% d'avance sur Trump. La classe politique et médiatique fait de même: tout foutre sur le dos de Trump et ne surtout rien remettre en question. 

Modifié par Tancrède
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il y a une heure, Tancrède a dit :

Personnellement, dans ce bouquin, je suis au moins d'accord avec la prémisse, connue (même si sous forme de rumeur persistante avec multiples sources) depuis longtemps, selon laquelle Trump n'avait pas prévu de gagner: tout, dans le déroulement des événements post 8 novembre, semble le confirmer, de l'impréparation totale de l'équipe à celle de la famille, des arrangements bouclés en catastrophe (et souvent catastrophiques; cf la circulation à NY autour de la Trump Tower) aux conflits d'intérêts non anticipés et par trop évidents. Trump n'a jamais fait ça pour gagner, juste pour se faire de la pub et utiliser le succès tant qu'il y en avait pour dire "nananananère" aux establishments divers et variés. La "Trump TV" avec son gendre était déjà prévue, pour capitaliser sur l'audience (et ne peut être pour l'instant qu'un vlog internet peu suivi), et toutes sortes de dispositifs commerciaux prenaient forme pour exploiter au maximum ce gigantesques coup de pub, voire se tailler une influence politique via cette clientèle. Mais oups, il a gagné.

C'est clair qu'il avait prévu de perdre, et il se rejouissait de perdre avec un petit écart pour foutre le bazar dès l'annonce des résultats et profiter un max pendant 4 ans de l'impopularité ultraprobable de "Crooked Hillary". Il faut bien admettre que c'était un excellent plan pour lui et ses copains.

Mais mais vu la personnalité et la stupidité de Donaldo, il ne faut pas exclure qu'il rêvait quand même de gagner l'élection  vu qu'il n'avait pas la moindre d'idée  de ce que ça  impliquait réellement ensuite. Un truc du genre, " si je perd l'élection, je gagne un max, et si jamais je gagne, je devient le freaking président des USA ! donc je gagne à tout les coups".

Le "Trump" de south park était moins con : lui au moins a fait tout ce qu'il a pu pour perdre quand il a réalisé qu'il risquait de gagner :biggrin:

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