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USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques


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J'aime bien le Général Mattis au vu de sa carrière chez les Marines. 

Ça m'a l'air intéressant, mais j'ai du faire une mauvaise manip... J'ai pas put lire l'article en entier... Et apparemment c'est du one shot en possibilité d'accessibilité a l'article... J'en été au 3 quart de l'article ou il parlé de Marjah, la bataille. 

J'ai du cliquer ou il fallait pas pendant que je lisais. 

Bon ben vous me direz se que vous en pensez. 

Merci d'avance. 

 

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Il y a 15 heures, Gibbs le Cajun a dit :

Ça m'a l'air intéressant, mais j'ai du faire une mauvaise manip... J'ai pas put lire l'article en entier... Et apparemment c'est du one shot en possibilité d'accessibilité a l'article... J'en été au 3 quart de l'article ou il parlé de Marjah, la bataille. 

J'ai du cliquer ou il fallait pas pendant que je lisais.

:ph34r:

Révélation

Le général Mattis a été secrétaire à la Défense sous l’administration Trump et a servi dans le Corps des Marines des Etats-Unis pendant plus de quatre décennies. Ce texte est adapté de son prochain livre Call Sign Chaos : Learning to Lead, rédigé en collaboration avec Bing West, qui sera publié le 3 septembre par Random House.

« A la fin novembre 2016, j’étais en train de fêter Thanksgiving dans ma ville natale sur le fleuve Columbia, dans l’Etat de Washington, lorsque j’ai reçu un appel inattendu du vice-président élu, Mike Pence. Voudrais-je rencontrer le président élu Donald Trump pour discuter du poste de secrétaire à la Défense ?

Je n’avais jamais pris part à la campagne électorale et je n’avais jamais rencontré M. Trump ni parlé avec lui, et dire que j’étais surpris est un euphémisme. De plus, je savais qu’en l’absence d’une dérogation du Congrès, la loi fédérale interdisait à un ancien officier militaire d’exercer les fonctions de secrétaire à la Défense dans les sept années suivant son départ du service militaire. Etant donné qu’aucune dérogation n’avait été autorisée depuis que le général George Marshall avait été nommé secrétaire en 1950, et que je n’avais quitté l’armée que depuis trois ans et demi, j’avais des doutes quant à la viabilité de ma candidature. Néanmoins, j’ai estimé qu’il fallait me rendre à Bedminster, dans le New Jersey, pour l’entrevue.

J’ai eu le temps de réfléchir à la façon de résumer mon point de vue sur le rôle de l’Amérique dans le monde à bord de l’avion. Sur mon vol en partance de Denver, le briefing de sécurité standard de l’hôtesse de l’air a attiré mon attention : « En cas de perte de pression dans la cabine, les masques tomberont… Mettez d’abord votre propre masque, puis aidez les autres autour de vous ». A ce moment-là, ces mots familiers semblaient être une métaphore : pour préserver notre rôle de leader, nous devions d’abord nous réunir à l’intérieur de notre propre pays, surtout si nous voulions aider les autres.

Le lendemain, on m’a conduit au Trump National Golf Club. Après être entré par une porte latérale, j’ai attendu environ vingt minutes avant d’être accompagné jusqu’à une modeste salle de conférences. J’ai été alors présenté au président élu, au vice-président élu, au nouveau chef de cabinet de la Maison Blanche et à une poignée d’autres personnes. Nous avons parlé de l’état de nos forces armées, de nos points d’accords et de désaccords. M. Trump a mené une discussion générale de quarante minutes et le ton était aimable.

Par la suite, le président élu m’a escorté jusqu’à l’entrée du chalet à colonnades, où la presse était rassemblée. J’ai supposé que je retournerais à la Hoover Institution de l’Université Stanford, où j’avais passé les dernières années à faire de la recherche. Je pensais que mon ferme soutien à l’OTAN et mon rejet de l’utilisation de la torture sur les prisonniers inciteraient le président élu à chercher un autre candidat.

Debout à ses côtés sur les marches de l’escalier alors que les photographes s’éloignaient, j’ai été surpris pour la deuxième fois cette semaine-là quand il m’a qualifié de « choix sérieux » aux yeux des journalistes. Quelques jours plus tard, j’ai été officiellement nommé.

Au cours de l’entrevue, M. Trump m’avait demandé si je pouvais faire le travail. J’ai répondu que je pouvais. Je n’avais jamais aspiré à être secrétaire à la Défense et j’en ai profité pour suggérer plusieurs autres candidats que je croyais très compétents. Pourtant, ayant été élevé par la Greatest Generation [NDLR : personnes nées entre 1910 et 1925], par deux parents qui avaient servi pendant la Seconde Guerre mondiale, et ayant été façonné par quatre décennies dans le Corps des Marines, je considérais le service public à la fois comme un honneur et un devoir. Quand le Président vous demande de faire quelque chose, vous ne jouez pas Hamlet en vous tordant les mains. Pour reprendre le slogan d’une grande entreprise américaine, « just do it ». Dans la mesure où vous êtes prêt, vous dites oui.

Lorsqu’il s’agit de défendre notre expérience de la démocratie et notre mode de vie, l’idéologie ne devrait pas interférer. Qu’un démocrate ou un républicain vous demande de servir, vous servez. « La politique s’arrête à la surface de l’eau » : cette philosophie m’a façonnée et définie, et je n’allais pas la trahir, peu importe à quel point j’appréciais ma vie à l’ouest des Rocheuses et le temps passé avec une famille que j’avais négligée pendant mes quarante ans et plus chez les Marines.

Quand j’ai dit que je pouvais faire le travail, cela sous-entendait que je me sentais préparé. Je connaissais étroitement le métier. A la fin des années 1990, j’avais été secrétaire exécutif de deux ministres de la Défense, William Perry et William Cohen. De près, j’avais pris conscience de l’immensité et de la gravité des responsabilités d’un « secdef » [NDLR : secrétaire à la Défense]. Le travail est difficile : notre premier secrétaire à la Défense, James Forrestal, s’est suicidé, et peu d’entre eux en sont sortis indemnes, que ce soit sur le plan juridique ou politique.

Nous étions alors en guerre, au milieu du plus long conflit armé de l’histoire de notre pays. J’avais signé suffisammment de lettres à mes proches sur la mort d’un être cher pour comprendre les conséquences de diriger un ministère sur le pied de guerre alors que le reste du pays ne l’était pas. Les millions de soldats et de civils dévoués du département de la Défense répartis dans le monde entier ont accompli leur mission avec un budget supérieur au PIB de tous les pays, moins une vingtaine.

Personnellement, je n’avais pas très envie de retourner à Washington. Je n’ai pas puisé d’énergie dans l’agitation et la politique qui animent notre capitale. Pourtant, je ne me suis pas sentie submergé par l’immensité du travail. J’étais également confiant de pouvoir obtenir un soutien biparti pour le département de la Défense, malgré la politique fratricide pratiquée à Washington.

Ma carrière dans les Marines m’a préparé à ce moment et à dire oui à un travail de cette ampleur. Ce Corps vous apprend avant tout à vous adapter, à improviser et à vaincre. Mais les Marines s’attendent à ce que vous ayez fait vos devoirs, que vous ayez maîtrisé votre métier. La performance amateur relève de l’anathème.

Les Marines sont très critiques à l’égard d’un investissement insuffisant, et ne se satisfont pas de seulement 100 % d’effort et de détermination. Pourtant, au cours de ma carrière, chaque fois que j’ai fait une erreur – et j’en ai fait beaucoup – ils m’ont encouragé. Ils ont considéré que ces erreurs faisaient partie du cursus et constituaient un pont nécessaire pour apprendre à bien faire les choses. Année après année, les Marines m’ont formé aux compétences dont j’avais besoin, tout en m’éduquant à faire face à l’imprévu.

Sous son apparence prussienne de coupes de cheveux courtes, d’uniformes impeccables et de normes exigeantes, le Corps a élevé certains des francs-tireurs les plus étranges et des penseurs les plus originaux que j’ai rencontrés au cours de mon aventure à travers de multiples commandements et des dizaines de pays. L’excellence militaire des Marines n’étouffe pas la liberté intellectuelle et ne remplace pas les solutions imaginatives par des dogmes régimentaires. Ils connaissent leur doctrine, souvent tirée des leçons apprises au combat et écrite en lettres de sang, mais ils refusent que cela se transforme en dogme.

Malheur à celui qui n’a pas d’imagination et qui se réfugie dans la doctrine dans les comptes rendus de fin d’exercice. Les critiques sur le terrain, en classe ou à l’happy hour sont brutales pour de bonnes raisons. Les état d’âme personnels sont inappropriés. Aucun effort n’est fait pour vous aider à traverser votre crise de la quarantaine lorsque vos pairs, vos aînés ou vos subalternes vous offrent des options plus astucieuses ou qui ont fait leurs preuves dans le passé, même si elles sont à contre-courant de la doctrine.

Dans toute organisation, le plus important est de choisir la bonne équipe. Les deux qualités que l’on m’a enseigné à apprécier le plus étaient l’initiative et la combativité. Les institutions obtiennent les comportements qu’elles récompensent.

Au cours du mois que j’ai passé à préparer mes audiences de confirmation au Sénat, j’ai lu de nombreux et excellents documents d’information. J’ai été frappé de constater à quel point notre avantage militaire concurrentiel s’érodait, y compris notre supériorité technologique. Nous devrions nous concentrer sur le fait de regagner l’avantage.

J’avais combattu le terrorisme au Moyen-Orient au cours de ma dernière décennie de service militaire. Lors de cette période, et pendant les trois années qui se sont écoulées depuis que j’ai quitté le service actif, le financement désordonné a considérablement aggravé la situation, faisant plus de tort à notre état de préparation militaire actuel et futur que tout autre ennemi sur le terrain.

J’ai pu constater qu’il faudrait adapter la formation qui m’a été inculquée en tant que Marine à mon rôle de secrétaire civil. Il m’est à ce moment-là apparu encore plus clairement pourquoi les Marines confient une liste de lecture élargie à tous ceux qui ont été promus à un nouveau grade : celle-ci donne une profondeur historique qui éclaire le chemin à suivre. Des livres comme Personal Memoirs of Ulysses S. Grant, Sherman de B.H. Liddell Hart et Defeat Into Victory du feld-maréchal William Slim montrent que nous pouvons toujours élaborer des solutions, quelle que soit la situation. Lentement mais sûrement, nous avons appris qu’il n’y avait rien de nouveau sous le soleil : bien renseignés, nous n’étions pas des victimes, nous pouvions toujours trouver des options.

Le destin, la providence ou les affectations fortuites d’une carrière militaire m’ont rendu aussi prêt que je pouvais l’être lorsqu’on m’a tapé sur l’épaule. Sans arrogance ni ignorance, je pouvais répondre oui quand on m’a demandé de servir une nouvelle fois.

Lorsque j’ai occupé le poste de Commandant suprême allié Transformation, un nouveau poste créé en 2002 pour aider à rationaliser et réformer la structure de commandement de l’OTAN, j’ai servi avec un brillant amiral d’un pays européen. Il ressemblait et agissait comme un chef énergique. Trop énergique. Il criait, passait des savons aux officiers devant les autres et se moquait publiquement des rapports qu’il considérait comme superficiels au lieu de clarifier ce qu’il voulait. Il était dur et inconsidéré, ses subordonnés avaient peur.

J’ai appelé l’amiral et j’ai soigneusement expliqué pourquoi je désapprouvais son leadership. « Votre personnel vous en veut, lui ai-je dit. Vous êtes déçu de leur contribution. OK. Mais vos critiques ne font qu’empirer les choses, pas les améliorer. Vous allez dans la mauvaise direction. Vous ne pouvez pas laisser votre passion pour l’excellence détruire votre compassion pour eux en tant qu’êtres humains. » C’était un point que j’avais toujours fait comprendre à mes subordonnés.

« Changez votre style de leadership, ai-je poursuivi. Entraînez et encouragez ; ne fustigez pas, encore moins en public. »

Mais il est vite revenu rabaisser ses subordonnés. Je n’aurais pas dû être surpris. Quand on a été récompensé et promu pendant des décennies, il est difficile de briser les habitudes que l’on a acquises, peu importe comment elles ont pu fonctionner dans un autre contexte. En fin de compte, je lui ai dit de rentrer chez lui.

Une mise en garde souvent prononcée dans les Marines est la suivante : quand tu montes au feu, amène tous tes amis armés. Ayant combattu à maintes reprises au sein de coalitions, je crois que nous avons besoin de tous les alliés que nous pouvons rallier à ce combat. Qu’il s’agisse de solutions militaires imaginatives ou du vote de leur pays à l’ONU, plus il y a d’alliés, mieux c’est. Je n’ai jamais été sur un champ de bataille encombré, et il y a toujours de la place pour ceux qui veulent être à nos côtés.

Un dirigeant clairvoyant doit faire face à la réalité et dire ce qu’il a l’intention de faire et quel niveau d’engagement il est prêt à investir pour atteindre cet objectif. Il doit ensuite faire confiance à ses subordonnés pour qu’ils sachent comment s’y prendre. Un leadership avisé exige la collaboration, sinon, il mènera à l’échec.

Les nations qui ont des alliés prospèrent et celles qui n’en ont pas dépérissent. Seule, l’Amérique ne peut pas protéger notre peuple et notre économie. En ce moment, nous pouvons voir des nuages orageux s’accumuler. Le rôle d’un polémiste n’est pas suffisant pour un leader. Un dirigeant doit faire preuve d’une vision stratégique qui intègre le respect pour les nations qui nous ont soutenus lorsque des problèmes se profilaient à l’horizon. En revenant à une orientation stratégique qui inclut les intérêts du plus grand nombre possible de nations avec lesquelles nous pouvons faire cause commune, nous pouvons mieux faire face à ce monde imparfait que nous occupons ensemble. Sans cela, nous occuperons une position de plus en plus solitaire, une position qui nous expose à un risque croissant sur la planète.

Il ne m’est jamais venu à l’esprit que j’occuperais à nouveau un poste au gouvernement après avoir pris ma retraite du service actif. Mais l’appel téléphonique est arrivé, et un samedi matin à la fin de 2017, je suis entré dans le bureau du secrétaire de la Défense, que j’avais d’abord connu, dans le personnel, comme colonel vingt ans plus tôt. En utilisant toutes les compétences que j’avais acquises au cours de mes décennies en tant que Marine, j’ai fait de mon mieux aussi longtemps que j’ai pu. Lorsque mes solutions concrètes et mes conseils stratégiques, en particulier ma fidélité à nos alliés, n’ont plus porté, il était temps de démissionner, malgré la joie sans bornes que j’éprouvais à servir aux côtés de nos troupes pour défendre notre Constitution.

Contrairement au passé, où nous étions unis et avons fait appel à des alliés, nos propres biens communs semblent actuellement se désagréger. Ce qui me préoccupe le plus en tant que militaire, ce ne sont pas nos adversaires extérieurs ; c’est notre division interne. Nous nous divisons en tribus hostiles qui se dressent les unes contre les autres, alimentées par l’émotion et le mépris mutuel qui compromettent notre avenir, au lieu de redécouvrir notre terrain commun et de trouver des solutions.

Tous les Américains doivent reconnaître que notre démocratie est une expérience – et qu’elle peut être renversée. Nous savons tous que nous valons mieux que notre politique actuelle. Le tribalisme ne doit pas détruire notre expérience.

Vers la fin de la bataille de Marjah, en Afghanistan, en 2010, j’ai rencontré un Marine et un soldat de la Navy, tous deux trempés, qui venaient de se rafraîchir en se relaxant dans le fossé d’irrigation adjacent. Je leur ai lancé mon habituel : « Comment ça va, les jeunes ? »

« En train de vivre le rêve, monsieur ! », cria le Marine. « Pas de Maserati, pas de problème », ajouta le soldat de la Navy en souriant.

Leur nonchalance et leur bonne humeur, alors même qu’ils vivaient leur quotidien dans des conditions d’austérité, m’ont rappelé à quel point beaucoup des choses qui, chez nous, peuvent nous diviser si nous les laissons faire, sont sans importance.

Sur chacune de nos pièces de monnaie est inscrite l’emblème de facto de l’Amérique, « E Pluribus Unum » – faire un à partir de plusieurs. Pour que notre expérience de la démocratie survive, nous devons vivre cette devise. »

Pour ce qu'il me semble, le passage sur Marjah est le début de la conclusion.

L'article, en résumé, c'est : l'union fait la force, il faut que chacun fasse de son mieux et encourage les autres à aussi faire de leur mieux, sans pour autant les rabrouer quand ils font des erreurs.

Une sagesse apprise chez les Marines, mais aussi chez les instituteurs de maternelle.

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Dans le doute, je pose ça ici (mais si c'est confirmé, ça passerait bien sur la politique étrangère des USA ...).

A prendre avec les pincettes d'usage (je n'ai aucune opinion dessus)

Parution d'un livre brûlot "Comment l’Amérique veut changer de pape"
(français par Nicolas Senèze, journaliste à la Croix ) qui affirme que :

  • des mouvements catho conservateurs US s'opposeraient en coulisses au pape François,
    et tenteraient de le faire changer ("renverser" ?)
    Bon, c'est le problème des catholiques : quel intérêt pour ce forum ?
     
  • Le hic : ces mouvements seraient sous l'influence de riches donateurs US, qui instrumentaliseraient l'Eglise, pour pousser leur idéologie.
    En très gros, les riches donateurs ultra libéraux, libertariens (indice c'est pas Soros :dry:), comme ceux qui ont financé le Tea Party, le Freedom Caucus, et autres joyeux drilles...
    Et qui verraient du mauvais regard l'orientation sociale du pape actuel.
    <re- A prendre avec les pincettes d'usage.>

Le pape a reçu le livre, et a réagit avec humour "C'est un honneur pour moi que les américains m'attaquent"
(réplique dont RT/Sputnik s'est emparé goulument...)

https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/09/04/pape-francois-c-est-un-honneur-pour-moi-que-les-americains-m-attaquent_5506510_3224.html
https://www.la-croix.com/Culture/Livres-et-idees/Le-pape-face-conservateurs-americains-2019-09-05-1201045378

revue de presse

https://news.google.com/stories/CAAqOQgKIjNDQklTSURvSmMzUnZjbmt0TXpZd1NoTUtFUWpod2N5bGs0QU1FUUVFQ29MaFVBaUFLQUFQAQ?hl=fr&gl=FR&ceid=FR%3Afr

Un des donateurs cité, article US catho conservateur de juin 2019
https://www.ncronline.org/news/accountability/tim-busch-conservative-activist-philanthropist-rejects-anti-francis-label

Modifié par rogue0
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il y a une heure, Gibbs le Cajun a dit :

Il est en forme Mattis. 

https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2019/10/james-mattis-trump/596665/

Citation

“When you go out on book tour,” I said, “people are going to want you to say things you don’t want to say.” I mentioned a scene from the book, one that concerned an ultimately successful effort to untangle a traffic jam of armored vehicles in Iraq. I noted that while this story is an edifying case study in effective leadership, it is not necessarily the sort of story that people want from him right now.

“Yeah,” he said.

“You’re prepared for that? For people wanting you to talk about Trump?”

He paused.

“Do you know the French concept of devoir de réserve?” he asked.

I did not, I said.

“The duty of silence. If you leave an administration, you owe some silence. When you leave an administration over clear policy differences, you need to give the people who are still there as much opportunity as possible to defend the country. They still have the responsibility of protecting this great big experiment of ours. I know the malevolence some people feel for this country, and we have to give the people who are protecting us some time to carry out their duties without me adding my criticism to the cacophony that is right now so poisonous.”

“But duty manifests in other ways,” I argued. “You have a First Amendment guarantee to speak your mind—”

“Absolutely.”

“And don’t you have a duty to warn the country if it is endangered by its leader?”

“I didn’t cook up a convenient tradition here,” he said. “You don’t endanger the country by attacking the elected commander in chief. I may not like a commander in chief one fricking bit, but our system puts the commander in chief there, and to further weaken him when we’re up against real threats—I mean, we could be at war on the Korean peninsula, every time they start launching something.”

The subject of North Korea represented my best chance to wrench a direct answer from Mattis. I had collected some of Trump’s more repellent tweets, and read aloud the one that I thought might overwhelm his defenses. It is a tweet almost without peer in the canon:

Citation

North Korea fired off some small weapons, which disturbed some of my people, and others, but not me. I have confidence that Chairman Kim will keep his promise to me, & also smiled when he called Swampman Joe Biden a low IQ individual, & worse. Perhaps that’s sending me a signal?

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) May 26, 2019

Mattis looked at his hands. Finally he said, “Any Marine general or any other senior servant of the people of the United States would find that, to use a mild euphemism, counterproductive and beneath the dignity of the presidency.”

He went on, “Let me put it this way. I’ve written an entire book built on the principles of respecting your troops, respecting each other, respecting your allies. Isn’t it pretty obvious how I would feel about something like that?”

It is. When Call Sign Chaos is refracted through the prism of our hallucinatory political moment, it becomes something more than a primer for middle managers. The book is many things, apart from a meditation on leadership. It is the autobiography of a war fighter, and also an extended argument for a forceful, confident, alliance-centered U.S. foreign policy. Read another way, though, it is mainly a 100,000-word subtweet.

 

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il y a une heure, zx a dit :

entendu Radio,   franceinfo

 

Bolton est viré par Trump, trop de désaccords.

LOL

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/trump-limoge-john-bolton-son-conseiller-a-la-securite-nationale-20190910

Une retombée de l'invitation aux Talibans la veille du 11 septembre ?
Ou la "méthode" de pression maximale qui n'a pas eu les résultats escomptés ?

C'était prévisible, l'alliance était trop contre-nature :
Entre un hyper-belliciste et un POTUS qui refuse souvent de bombarder* (ou se dégonfle souvent avant )
-> * ce qui dans l'absolu, est l'une des rares bons points avec POTUS45 (... s'il ne tentait pas de rejeter la responsabilité via tweeter ...)

Pour une fois, je dirais bon débarras, sans réserve.

Modifié par rogue0
fôte d'ortografe
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2 minutes ago, rogue0 said:

LOL

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/trump-limoge-john-bolton-son-conseiller-a-la-securite-nationale-20190910

Une retombée de l'invitation aux Talibans la veille du 11 septembre ?
Ou la "méthode" de pression maximale qui n'a pas eu les résultats escomptés ?

C'était prévisible, l'alliance était trop contre-nature :
Entre un hyper-belliciste et un POTUS qui refuse souvent de bombarder* (ou se dégonfle souvent avant )
-> * ce qui dans l'absolu, est l'une des rares bons points avec POTUS45 (... s'il ne tentait pas de se rejeter la responsabilité via tweeter ...)

Pour une fois, je dirais bon débarras, sans réserve.

La vraie raison est la même pour laquelle Trump ne l'avait pas pris dans son premier cabinet: la moustache. Avec un tel truc accroché à ses narines, il ne pouvait pas durer longtemps. 

tenor.gif?itemid=11545154

Modifié par Tancrède
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il y a 24 minutes, rogue0 a dit :

C'était prévisible, l'alliance était trop contre-nature :
Entre un hyper-belliciste et un POTUS qui refuse souvent de bombarder* (ou se dégonfle souvent avant )
-> * ce qui dans l'absolu, est l'une des rares bons points avec POTUS45 (... s'il ne tentait pas de se rejeter la responsabilité via tweeter ...)

Pour une fois, je dirais bon débarras, sans réserve.

Hmmm... Tu dis :huh: ?

Ah. Oui.

Nan, excuse, j'étais juste en train d'écouter un peu de musique qui convienne aux circonstances.

Révélation

 

 

 

 

Modifié par Alexis
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il y a une heure, rogue0 a dit :

Une retombée de l'invitation aux Talibans la veille du 11 septembre ?

- Il y a eu l'affaire du Vénézuela : Bolton a fait croire à Trump que le Vénézuela allait tomber comme un fruit mur, et le fruit mur n'est pas tombé : "Mais M. Trump s'est dit préoccupé par le fait que M. Bolton l'ait enfermé dans une impasse et qu'il soit allé au-delà de sa zone de confort, a déclaré un responsable américain qui connaît bien la politique des États-Unis à l'égard des États-Unis et du Venezuela" (8 mai 2019) : http://www.air-defense.net/forum/topic/673-venezuela/page/65/?tab=comments#comment-1215328

- Il y a eu la "philippique" de Tucker Carlson sur Bolton et l'Iran (20 juin 2019) : http://www.air-defense.net/forum/topic/20791-politique-étrangère-des-usa/page/12/?tab=comments#comment-1227010

- dernièrement Bolton était persona non grata sur les affaires de Corée du Nord (3 juillet 2019), envoyé par Trump en Mongolie, pour voir si j'y suis : http://www.air-defense.net/forum/topic/20791-politique-étrangère-des-usa/?do=findComment&comment=1241662

- et sur les affaires d'Afghanistan, où Bolton était "désinvité" d'une importante réunion du gouvernement américain au golf de Trump dans le New Jersey (30 août 2019) : http://www.air-defense.net/forum/topic/20791-politique-étrangère-des-usa/?do=findComment&comment=1242978

 

Modifié par Wallaby
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https://www.telerama.fr/livre/bret-easton-ellis-il-ny-a-plus-de-conversation-possible,-plus-que-des-invectives-et-des-cris,n6254041.php (14 mai 2019)

“White”, livre de non-fiction, fait polémique aux Etats-Unis depuis sa sortie le 16 avril. Le récit navigue entre l’autobiographie et le pamphlet contre une société américaine qui serait devenue hystérique. Rencontre avec un écrivain maître dans l’art de la provocation.

La dimension politique du livre consiste en une critique acide, voire provocatrice, de ce que vous appelez «  le conformisme menaçant de la pensée progressiste », que vous accusez de terrorisme intellectuel et moral. Souhaitiez-vous susciter la controverse ?

Honnêtement, lors de ce séjour à Paris, je parle pour la première fois du livre en dehors du monde anglo-saxon, et je dois dire que j’y prends plus de plaisir qu’à répondre aux controverses qui ont surgi là-bas. Aux Etats-Unis aujourd’hui, toute opinion discordante suscite l’indignation. Les gens se sentent offensés par tout et n’importe quoi. Personnellement, je me sens assez rarement offensé par les opinions des autres. Je ne suis pas politisé, je ne vote pas, la vie politique m’inspire principalement de l’ironie. Mais surtout, ainsi que je le rappelle dans le livre, j’estime que les opinions ne sont pas des faits et ne sont pas des crimes. Si j’avais su à l’avance l’ampleur de la polémique que ce livre allait provoquer, j’en aurais rajouté : j’aurais été encore plus critique sur la pensée de gauche et les progressistes, leur perpétuel état d’indignation et ses manifestations hystériques. Les réactions négatives que j’ai entendues me donnent plutôt raison : il n’y a plus de conversation possible, il n’y a plus de débat, de discussion posée, il n’y a plus que des invectives et des cris d’orfraie. Lorsque deux personnes sont en désaccord, pourquoi ne peuvent-elles plus se parler, confronter leurs points de vue et leurs arguments ? La défense de la liberté d’expression, à laquelle je tiens fermement, est à l’origine de mon agacement.

https://www.telerama.fr/livre/bret-easton-ellis-passe-a-la-moulinette-du-new-yorker,n6217420.php (17 avril 2019)

Selon lui, la gauche, bouffie par sa propre « supériorité morale », s’est perdue dans le « politiquement correct » (comprendre : le combat contre le racisme et pour la défense des minorités), devenant « autoritaire » et « intolérante ».

Les démocrates passeraient ainsi trop de temps à réagir aux propos de Donald Trump (ce qui n’est pas faux), et pour de mauvaises raisons : un culte insensé voué aux « likes » des réseaux sociaux et une passion pour la « victimisation ». Surnommés « génération chochotte », les moins de 30 ans en seraient les principaux responsables et auraient déjà fait de nombreuses victimes, à l’image de la comédienne Roseanne Barr (virée de sa série après des propos racistes) ou du chanteur Kanye West (moqué pour ses discours incohérents et sa proximité avec le président américain).

Bref, l’ancien auteur libertaire des Lois de l’attraction et de Moins que zéro, tout en se défendant d’être un supporteur de Trump, embrasse les arguments déclinistes les plus éculés – une attitude parfaitement résumée par le site Observer (qui n’a pas aimé le livre) : « White part du principe que le présent craint – tout le monde est à cran, sur la défensive et étroit d’esprit – alors que le passé était tout simplement formidable. »

Pour le journaliste du New Yorker Isaac Chotiner, l’obsession de l’écrivain interroge. « Pourquoi le fait que des gens de gauche reviennent sur les remarques de Trump quand il dit que les immigrés mexicains sont des violeurs vous dérange autant ? » demande-t-il tout d’abord.

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il y a une heure, Wallaby a dit :

Pour le journaliste du New Yorker Isaac Chotiner, l’obsession de l’écrivain interroge. « Pourquoi le fait que des gens de gauche reviennent sur les remarques de Trump quand il dit que les immigrés mexicains sont des violeurs vous dérange autant ? » demande-t-il tout d’abord.

Elle est magnifique celle là :biggrin: !

« Dites, vous vous préoccupez trop de X, vous en parlez tout le temps, on dirait une obsession »

« Vous êtes obsédé par mes actes, c'est très étrange. Pourquoi est ce que ça vous dérange tant que je parle tout le temps de X... HEIN, POURQUOI ? »

Il est en mode auto-caricature, ma parole :tongue: !

Modifié par Alexis
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Le 25/08/2019 à 12:00, Surjoueur a dit :

Puis surtout la danse est depuis longtemps une activité de nobles. Les béotiens ne peuvent pas comprendre la beauté de cet art.

Capture-d%C3%A9cran-2015-11-09-16.48.15.

Et, soit dit en passant, c'est un des rares domaines où la langue française résiste : le monde anglo-saxon du ballet utilise un vocabulaire technique qui est à 99% français, comme on peut le voir sur cette page : https://en.wikipedia.org/wiki/Glossary_of_ballet

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C'est bizarre que personne n'en ait parlé (Trump fatigue ?)

Malgré mon boulot de fou (tm), je me sens obligé de mentionner ça.

Version courte:

Revue de presse
https://news.google.com/stories/CAAqOQgKIjNDQklTSURvSmMzUnZjbmt0TXpZd1NoTUtFUWlRejZDMWs0QU1FY184M0xnTTNXdG1LQUFQAQ?hl=fr&gl=FR&ceid=FR%3Afr
    

          
    La base démocrate commence à se rebeller contre ses chefs, et à EXIGER une procédure de destitution, qui n'a aucune chance d'aboutir (en ce moment)...
    Et qui souderait le GOP autour de Trump.
    Mais si les faits étaient confirmés, la destitution qui serait totalement méritée ici (abus de pouvoir, pour intérêts personnels).

Le GOP reste pour l'instant globalement soudé autour de Trump (leur meilleure chance de garder le pouvoir)


    -> avis perso:
    c'est tellement énorme et bizarre ... que je n'en ai pas pour l'instant (mais de nombreux indices étaient déjà sortis les mois précédents)
    L'équipe Trump a déjà esquivé 1 menace de destitution (ingérence russe, enquête Mueller tuée dans l'oeuf par Barr).
    
    Soit ils veulent avoir une procédure de destitution...
ou alors ils poussent l'avantage à fond, en comptant sur la destruction des contre-pouvoirs, et la nullité des démocrates.

    

 

    
    
    
   

Modifié par rogue0
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Il y a 12 heures, rogue0 a dit :

C'est bizarre que personne n'en ait parlé (Trump fatigue ?)

Malgré mon boulot de fou (tm), je me sens obligé de mentionner ça.

Version courte:

 

La procédure de destitution n’est plus le sujet depuis plus d’1 an déjà, et ce quel que soit ce qu’a fait, est en train de faire ou fera Trump Les délais nécessaires pour mener la procédure déjà à l'époque l’auraient amené au-delà des dates de la prochaine élection, et l’absence de majorité démocrate au Sénat rend quasiment impossible la validation finale.

Donc c’est du temps, de l'énergie et beaucoup d’argent perdus en pure perte.

 

La seule chose qu’ils peuvent tenter (Démocrates comme Republicans opposés à Trump en secret) est de l'empêcher à l’aide d’un gros scandale qu’il se représente.

 

Mais vu tout ce qui lui a été passé, des affaires de mœurs aux scandales politiques, des ingérences dans toutes les directions aux mélanges réguliers entre intérêts de l’État et intérêts personnels, ce n’est pas ce nouveau « scandale » qui fera changer sa fan-base de cheval.

 

Il n’aurait jamais dû devenir le représentant des Républicains, il n’aurait jamais dû devenir Président, il n’aurait jamais dû passer la 1ère année, et pourtant il est toujours là.

Cessons d’être sidérés et acceptons le fait que la médiocrité a été mise au pouvoir est y est maintenue aussi bien par des électeurs au diapason que par des élus accrochés à leur fauteuil, sans aucune gêne et encore moins de décence.

 

On en a aussi un superbe exemple, bien qu’un peu différent, avec la démocratie britannique actuelle. C’est ainsi.

 

 

Modifié par TarpTent
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