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USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques


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il y a 5 minutes, Tancrède a dit :

Marrant... Mais on avait pas déjà d'autres exemples, notamment, rien que dans ce coin, le site (encore occupé) de Jéricho? Et, plus loin, en Turquie, cette incroyable agglomération en dur dont je suis incapable de retenir le nom (voire de le prononcer) qui pourrait avoir plus de 10 000 ans. 

Çatal Höyük ?   Sinon, il y aussi le temple de Göbekli Tepe, toujours en Turquie, qui reste franchement surprenant.

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Il y a 10 heures, prof.566 a dit :

Moi je peux aisément tout réconcilier : l'évolution de l'homme a environ 15-20 millions d'années. Celle de la lignée Trump relève du miracle et a environ 7000 ans, avec les résultats que l'on connaît....

En somme, Trump n'appartiendrait pas à l'espèce humaine... j'imagine que l'étape suivante c'est d'imaginer que c'est un lézard géant :dry: ?

Moi je dis non. C'est une théorie du complot et rien de plus !

Tout le monde le sait : en réalité, seuls les politiciens démocrates sont des lézards géants :tongue:

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10 hours ago, Alexis said:

En somme, Trump n'appartiendrait pas à l'espèce humaine... j'imagine que l'étape suivante c'est d'imaginer que c'est un lézard géant :dry: ?

Moi je dis non. C'est une théorie du complot et rien de plus !

Tout le monde le sait : en réalité, seuls les politiciens démocrates sont des lézards géants :tongue:

Et as-tu pensé à ça? 

HpWFoSV.jpg

Mais c'est de toute façon bien plus compliqué: les hommes (et femmes et non binaires?)-lézards ont des alliés, les pédophiles et satanistes:

a0goyxtok1ey.jpgueaewKW.png

 

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Vrai ou faux peu importe au fond ... Mais ... Dans ce sac de crabes ... Uh uh uh ... :laugh:

Citation

Trump viré pour "démence" par Mike Pence? Cette folle théorie y croit...

Selon nos confrères du HuffPost américain, le vice-président des États-Unis n'aurait pas rechigné à destituer le milliardaire pour prendre sa place.

https://m.huffingtonpost.fr/entry/trump-destitution-demence-mike-pence_fr_5dc41dcee4b03ddc02f028b8

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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Donald Trump, « un enfant de 12 ans dans une tour de contrôle »

Écrit par un « haut fonctionnaire de l'administration Trump » resté anonyme, « A Warning » est un nouveau brûlot contre le président américain.

https://www.lepoint.fr/monde/donald-trump-un-enfant-de-12-ans-dans-une-tour-de-controle-09-11-2019-2346264_24.php

Citation


« Un enfant de 12 ans dans une tour de contrôle, qui appuie sur tous les boutons de manière erratique. » Voilà l'une des descriptions faites de Donald Trump dans le livre A Warning, Un avertissement en français, qui sera publié le 19 novembre aux États-Unis. L'auteur du brûlot, déjà numéro un des ventes sur Amazon, est anonyme, uniquement présenté comme un « haut fonctionnaire de l'administration Trump. » Son récit est une plongée dans l'univers ahurissant de la Maison-Blanche sous Donald Trump, rapporte Le Monde. Les premières feuilles, parues dans plusieurs médias américains, dont le MSNBC et le New York Times, dressent un portrait peu flatteur et même terrifiant du président américain.

Des accents hispaniques

L'auteur n'en est pas à son coup d'essai. C'est lui qui avait signé une tribune en 2018 dans le New York Times, journal honni par Donald Trump et ses partisans. Il décrivait alors comment il essayait de contrôler les « pires penchants » du président. À un an des élections américaines, il souhaite avec son livre convaincre les électeurs hésitants. Il n'y aurait, selon lui, plus de place à l'erreur. La seule condition pour « restaurer l'âme du système politique » serait faire échec à Trump, candidat à sa réélection.

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Lire aussi Kamel Daoud – Trump, le maître des clics

L'auteur décrit la terreur dans laquelle vivraient certains membres de l'administration qui, chaque matin, espèrent intercepter à temps le président avant qu'il ne tweete n'importe quoi. Le livre s'attarde également sur les comportements gênants et racistes de Donald Trump. Ainsi, lorsqu'il est question de l'immigration mexicaine, le président s'exprimerait avec un accent hispanique. Lui qui avait choqué avec sa phrase sur les femmes qu'il faudrait « attraper par la chatte », ne se serait pas assagi de ce côté-là non plus. À coups de remarques sur le maquillage, les tenues ou encore le poids, son sexisme s'affirmerait toujours au grand jour.

Lire aussi 2020 : Trump, un « loseur » magnifique ?

« Il bafouille, insulte, s'embrouille »

Le « haut fonctionnaire » décrit ainsi le quotidien à la Maison-Blanche et la personnalité du président, sans revenir sur des affaires précises comme c'était le cas dans Fire and Fury: Inside the Trump White House, écrit par le journaliste Michael Wolf. « Je ne suis pas qualifié pour diagnostiquer les facultés mentales du président. Tout ce que je peux vous dire, c'est que les gens normaux qui passent du temps avec Donald Trump sont mal à l'aise face à ce qu'ils voient. Il bafouille, insulte, s'embrouille, s'irrite facilement et a du mal à synthétiser des informations. Cela n'arrive pas de manière occasionnelle, mais régulièrement. Ceux qui prétendent le contraire se mentent à eux-mêmes ou au pays », détaille l'écrivain anonyme.

Lire aussi BHL – La vérité du trumpisme ?

Donald Trump aux commandes se comporterait comme un despote non éclairé. Incapable de lire des notes, il demanderait des PowerPoint en guise de briefing, qui ne doivent pas excéder plus de « trois points principaux ». Las, les conseillers se seraient résignés. Pour informer leur chef d'État, ils viendraient avec « une seule idée » qu'ils répètent en boucle, « jusqu'à ce qu'il comprenne ». Si d'aventure quelqu'un tente de lui remettre des notes écrites, le président Trump entre en crise et jette les papiers, poursuit l'auteur.

Lire aussi Donald Trump : Monsieur Sans-Gêne

Un auteur républicain ?

Le « haut fonctionnaire » reconnaît avoir voté pour Donald Trump, à une époque où il estimait qu'il était nécessaire de « secouer l'establishment ». Une décision qu'il semble regretter amèrement. « Personne ne cherche plus à contrôler [le président], à l'orienter dans la bonne direction », explique encore l'anonyme. Selon lui, à l'intérieur même de la Maison-Blanche, certains avaient envisagé une action radicale : démissionner en groupe pour alerter le grand public. Finalement, par peur de créer plus de chaos qu'autre chose, ils avaient renoncé.

Lire aussi Nicolas Baverez – Donald Trump, casseur en série

Jeudi, la Maison-Blanche a qualifié l'ouvrage de « mensonges » et d'« œuvre de fiction », selon les mots de la porte-parole du président Stephanie Grisham. Le président américain est par ailleurs sous le coup d'une enquête de la Chambre des représentants, en vue d'une possible destitution.

 

 

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Le 09/11/2019 à 19:00, zx a dit :

Donald Trump, « un enfant de 12 ans dans une tour de contrôle »

Écrit par un « haut fonctionnaire de l'administration Trump » resté anonyme, « A Warning » est un nouveau brûlot contre le président américain.

C'est quand même ahurissant. Imagine t on la même chose en France :huh: ?

Un "haut fonctionnaire" anonyme qui écrirait contre le président français un brûlot contenant un tissu d'allégations extraordinaires sans preuve reprenant systématisant et portant à leur paroxysme tous les pires clichés et représentations d'Emmanuel Macron... et serait publié et discuté dans le Monde, le Figaro, sur BFM TV, dans Libération et sur France 2 et CNews et tous les autres ?

L'auteur du brûlot, déjà numéro un des ventes sur Amazon, est anonyme, uniquement présenté comme un « haut fonctionnaire de l'administration Trump. » Son récit est une plongée dans l'univers ahurissant de la Maison-Blanche sous Donald Trump, rapporte Le Monde. Les premières feuilles, parues dans plusieurs médias américains, dont le MSNBC et le New York Times, dressent un portrait peu flatteur et même terrifiant du président américain.

L'un des problèmes lorsque la grande majorité des médias d'un pays s'éloignent tant de la simple objectivité et abandonnent tout esprit critique et la simple prudence face à un tissu d'allégations, c'est évidemment que leur crédibilité descend au 36ème dessous. Les Américains ne sont pas plus bêtes que n'importe qui : ils ont bien remarqué que leurs principaux médias ont perdu toute objectivité sur le sujet du président américain actuel.

Du coup, Donald Trump échappe probablement à pas mal de critiques dévastatrices qui pourraient lui être adressées... si l'essentiel des médias était encore capable de faire croire qu'il reste un quelconque soupçon d'objectivité.

Avec des grands médias depuis longtemps transformés en officines de propagande - et Fox en est le pendant en version contre les démocrates - comment pourrait-il y avoir un débat politique rée ? On ne s'entend même pas sur les faits !

Le socle imperturbable de +/- 40% de soutiens mordicus de Donald Trump en est de ce fait renforcé. Mis à l'abri de toute remise en cause, qui ne serait possible que si Trump avait des opposants intelligents dans un pays dont les médias ne seraient pas de simples propagandistes.

Et sa réélection, qui serait très difficile à imaginer si son bilan était mis en face de ses objectifs affichés pendant la campagne de 2016, est une possibilité tout à fait concrète.

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@Alexis Dans l’absolu, je comprends parfaitement la remarque.


( Même si dans le cas présent, d’autres personnes non-anonymes ont déclaré la même chose avant (Woodward n’est pas n’importe qui dans le genre) et ont apporté des preuves. Plus tout ce qui est tweeté et diffusé par le Président lui-même (on reparle de la lettre de Trump envoyée à Erdogan ?), ainsi que tout ce qui gravite autour (Kuschner et Ivanka, entre autres) et ce qui est sorti notamment durant l’enquête de Mueller, qui rend le tout très crédible : cela cumulé suffit à donner crédit à un anonyme.)

 

 

Bon par contre, as-tu conscience qu’en écrivant un tel post, tu viens de nous attirer encore un pavé de 500 lignes de Tancrède, qui va nous rebalayer tout le paysage américain des Démocrates malsains et des Républicains perfides (mais moins malsains dans leur perfidie que les autres malsains parce que eux, ce sont les victimes des malsains d’en face) en multipliant les formules absconses et les dénonciations tarabiscotées ?

 

La prochaine fois, mets-ça dans la partie Détente, on pourra échapper ainsi à la réponse :biggrin:

Modifié par TarpTent
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il y a une heure, TarpTent a dit :

Bon par contre, as-tu conscience qu’en écrivant un tel post, tu viens de nous attirer encore un pavé de 500 lignes de Tancrède, qui va nous rebalayer tout le paysage américain des Démocrates malsains et des Républicains perfides (mais moins malsains dans leur perfidie que les autres malsains parce que eux, ce sont les victimes des malsains d’en face) en multipliant les formules absconses et les dénonciations tarabiscotées ?

La prochaine fois, mets-ça dans la partie Détente, on pourra échapper ainsi à la réponse :biggrin:

Keep-Calm.jpg

Bon je fais quand même gaffe à ne pas inclure un @Tancrède, de peur qu'il ne rapplique :unsure: ...

Et m.... :dry: !

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Sa candidature n’étant pas encore officielle, je mets cet article ici :

«  Présidentielle américaine : voici à quoi s’attendre avec Mike Bloomberg

Le milliardaire a pris position sur plusieurs questions importantes relatives aux entreprises »

https://www.lopinion.fr/edition/wsj/presidentielle-americaine-voici-a-quoi-s-attendre-mike-bloomberg-202963

 

Tout l’article vaut le détour, je ne vais pas en ressortir d’extraits.

 

Révélation

C’est maintenant au tour de Michael Bloomberg, le chef d’entreprise dont la candidature était la plus attendue, de (presque) se lancer dans la bataille de la primaire démocrate. Reste à savoir si l’homme d’affaires milliardaire, devenu homme politique, arrive trop tard et si les électeurs de la primaire du parti s’intéressent à ses idées.

Celui qui a été élu trois fois maire de New York — deux fois sous l’étiquette républicaine et une fois en tant qu’indépendant — et a construit l’empire de données et d’actualités financières éponyme, avait déclaré en mai qu’il ne se présenterait pas. Il n’a toujours pas formellement déclaré sa candidature, se contentant d’enregistrer des documents lui permettant de se présenter dans les Etats où les dates limites d’inscription interviennent précocement.

Une candidature Bloomberg offrirait sans doute aux électeurs démocrates une alternative — avec une forte visibilité — favorable aux affaires, pour concurrencer ce que de nombreux chefs d’entreprise considèrent comme être une diabolisation à leur égard de la part des sénateurs Elizabeth Warren et Bernie Sanders, ainsi que de l’aile la plus progressiste du Parti démocrate.

Au fil des ans, M. Bloomberg a, tout à la fois, adopté des positions susceptibles de déplaire à l’électorat démocrate et aux milieux d’affaires qui, sinon, auraient pu être ses alliés naturels. Voici les positionnements de M. Bloomberg — basés sur ses déclarations antérieures — sur des questions très médiatisées et d’importance pour les entreprises :

 

Commerce international

M. Bloomberg veut favoriser les échanges internationaux et a demandé aux dirigeants d’entreprise de faire pression pour mettre en place une coordination à l’échelle mondiale. « Bien que les chefs d’entreprise ne soient pas des diplomates, ils peuvent être des porte-voix de la coopération », écrivait-il dans une chronique en septembre 2017. Il a également exhorté les constructeurs automobiles à améliorer d’eux-mêmes la sécurité des véhicules sur les marchés en développement — et aux gouvernements de l’exiger. Interrogé sur la rivalité avec la Chine, il a déclaré à CBS News en 2017 : « Il n’y a aucune raison de se laisser distancer, sauf si nous arrêtons de tendre la main au reste du monde. »

 

Fiscalité

Il a qualifié la réforme fiscale de 2017 de « bévue à 1 000 milliards de dollars » soutenue par des « projections économiques défiant la réalité ». Il a annoncé que les abattements concernant les impôts fédéraux et locaux allaient nuire au financement de l’éducation et des infrastructures, tout comme l’augmentation des déficits fédéraux. « Le projet de loi fiscale est une erreur économiquement indéfendable qui sera préjudiciable pour notre avenir », a-t-il alors ajouté. Cependant, il a également critiqué « l’impôt sur la fortune » proposé par Mme Warren comme étant probablement inconstitutionnel car n’étant pas techniquement un impôt sur le revenu. Il a assimilé ce dispositif à du socialisme et l’a comparé à la destruction de la richesse intervenue au Venezuela. MarketWatch estime, que si le projet de Mme Warren était appliqué, M. Bloomberg paierait, l’an prochain, 3 milliards de dollars au titre de l’impôt sur la fortune.

 

Climat

M. Bloomberg est en faveur du passage des Etats-Unis à une énergie 100 % propre, avec notamment la suppression progressive des centrales à charbon, qu’il juge dépassées. Mais dans une chronique publiée de mars, il a taillé en pièces le Green New Deal de la représentante Alexandria Ocasio-Cortez. Pour lui, il n’a aucune chance d’être voté au Capitole car le Sénat ne l’adoptera pas. Exhortant au compromis, il écrivait : « Mère Nature ne peut pas se caler sur notre calendrier politique, et nous non plus. »

 

Technologie

M. Bloomberg a critiqué les grandes entreprises de la tech au sujet de leur réticence, observée dans plusieurs situations, à coopérer avec le gouvernement. Cette prise de position va à l’encontre de celle de nombreux démocrates, très portés sur les libertés individuelles. Dans une tribune datée de juin 2018, où il qualifiait la décision de Google — après les protestations de certains de ses employés — d’abandonner un contrat fédéral avec ministère de la Défense d’« erreur grave », M. Bloomberg critiquait également Apple pour avoir refusé d’aider les enquêteurs fédéraux à déverrouiller l’iPhone des suspects de la fusillade de San Bernardino, en Californie.

 

Education

En tant que maire, M. Bloomberg s’est opposé publiquement au syndicat des enseignants de New York, ce qui pourrait lui être préjudiciable dans les secteurs où ces organisations sont bien implantées. Il a plaidé en faveur d’écoles privées sous contrat, d’une plus grande liberté d’embauche par les directeurs d’école et d’outils plus performants permettant de se séparer des enseignants en échec. Mais en avril 2018, il a écrit une tribune avec Randi Weingarten, qui avait mené la bataille des négociations et qui dirige aujourd’hui l’American Federation of Teachers. En plus des réformes relatives au recrutement, ils y vantaient le doublement du budget de l’éducation de la ville et l’augmentation de 43 % de la rémunération des enseignants. « Les enseignants jouent un rôle essentiel, et leurs salaires et avantages sociaux doivent le refléter », écrivaient-ils.

 

Soins médicaux

M. Bloomberg a appelé les démocrates à remanier la loi sur les soins abordables sans avoir peur d’appeler à son remplacement, et a demandé aux républicains d’y travailler avec eux. Il a également qualifié d’erreur le projet républicain de loi fiscale de 2017 prévoyant de supprimer la règle obligeant les particuliers à avoir une assurance-maladie, affirmant que les coûts pour les souscripteurs restants augmenteraient à mesure que les jeunes et les personnes en bonne santé cesseraient de s’assurer. « Cela ne représente rien d’autre qu’une augmentation détournée des taxes sur les soins médicaux pour des millions de familles de la classe moyenne », disait-il en décembre 2017.

 

Peut-il gagner les primaires démocrates ?

Les analystes politiques de la banque Raymond James écrivent que M. Bloomberg ne dispose pas d’« une voie sans obstacle » vers la désignation comme candidat démocrate. M. Bloomberg a également pris position sur des questions hors business qui pourraient lui poser problème : il a, par exemple, supervisé la mise en place de la méthode controversée du « stop-and-frisk » (« interpellation et fouille ») par la police de New York, et son soutien très médiatisé au contrôle des armes à feu pourrait lui nuire dans les Etats du Midwest et du Sud.

Pour les démocrates pro-business, le risque est que la candidature de M. Bloomberg, au lieu de siphonner les votes de Mme Warren et de M. Sanders, divise le vote démocrate centriste qui se porte aussi sur l’ancien vice-président Joe Biden et sur Pete Buttigieg, le maire de South Bend dans l’Indiana.

De plus, dans le passé, les « chevaliers blancs » favorables au milieu d’affaires ont trébuché après s’être lancés tardivement. On peut notamment citer les cas du général à la retraite Wesley Clark lors de la primaire démocrate en 2004, ainsi que Fred Thomson et Rick Perry, en 2008, du côté républicain. « Tous étaient partis plus tôt que M. Bloomberg », ont écrit la semaine dernière Brian Gardner et Michael Michaud, analystes chez Keefe Bruyette & Woods, « et aucun n’a réussi ».

 

John Stoll a contribué à cet article

Theo Francis 

14 novembre 2019 à 17h45

 

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Il y a 2 heures, TarpTent a dit :

Sa candidature n’étant pas encore officielle, je mets cet article ici :

«  Présidentielle américaine : voici à quoi s’attendre avec Mike Bloomberg

Le milliardaire a pris position sur plusieurs questions importantes relatives aux entreprises »

https://www.lopinion.fr/edition/wsj/presidentielle-americaine-voici-a-quoi-s-attendre-mike-bloomberg-202963

Pas encore officiel, mais si j'ai bien suivi le critère de Bloomberg pour confirmer est l'éventuel effacement de Biden.

Ce qui confirme que Michael Bloomberg est essentiellement le Joe Biden de secours.

Pourquoi en faut-il un ? Pour s'assurer que quoi qu'il arrive il y ait un candidat-"système" à l'élection.

Qu'est-ce qu'un candidat-système ? Eh bien, depuis bien longtemps déjà les deux partis américains républicains et démocrates étaient en fait d'accord sur un certain nombre de sujets, faisant l'objet d'un "consensus". Il faut entendre qu'un certain corpus idéologique ne pouvait être remis en question par voie démocratique, parce que verrouillé par des accords entre factions même qui s'opposent sur le reste - et bien entendu reverrouillé par les groupes d'intérêt et lobbys concernés, avec leur puissance financière agissant sur les parlementaires et politiciens.

Ce corpus inclut notamment les propositions suivantes :
1. Les Etats-Unis doivent promouvoir le libre-échange qui est toujours fondamentalement bénéfique ===> Libre-échange
2. Les Etats-Unis doivent maintenir sous protection militaire Europe de l'ouest, Extrême-Orient et Golfe persique ===> Empire
3. Les Etats-Unis doivent promouvoir toujours davantage le marché comme solution économique indépassable dans tout domaine ===> Néo-libéralisme

Des nuances quant à l'application de chacune de ces propositions sont possibles. Par exemple sur l'opportunité de signer tel traité commercial, de commencer telle guerre, de privatiser telle fonction publique ou de baisser tel impôt. Mais il ne peut s'agir que de nuances, ne remettant pas en cause l'une de ces propositions.

Un candidat qui ne respecte pas ces paramètres fondamentaux n'est pas un candidat-système. Il dérange de très nombreuses situations établies, conforts idéologiques et bénéfices colossaux. Il ne peut que s'attendre à voir les groupes d'intérêt qu'il menace tenter de se protéger en l'écartant.

Or :
- Pour la première fois depuis des lustres, l'élection de 2016 n'opposait pas deux candidats-système. Seul l'un des deux l'était, et c'est le candidat hors-système qui l'a emporté. Sans doute, il n'a pas su mettre en oeuvre la totalité de son programme... mais il a tout de même fait quelques dégâts déjà, et ce n'est pas nécessairement fini
- Si l'effacement de Biden se confirme, l'élection de 2020 promet d'opposer deux candidats hors-système. Un véritable cauchemar pour les intérêts derrière le corpus idéologique système !

En effet, avec toutes leurs différences, Donald Trump, Bernie Sanders et Elizabeth Warren ont ceci en commun de n'être pas des candidats-système
- Trump est en contravention avec Libre-échange comme avec Empire
- Sanders comme Warren sont en contravention avec Néo-libéralisme et potentiellement avec Empire

L'objectif de Bloomberg est clairement de restaurer une présidence-système, y compris si Biden s'efface.

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Il y a 7 heures, TarpTent a dit :

Bon par contre, as-tu conscience qu’en écrivant un tel post, tu viens de nous attirer encore un pavé de 500 lignes de Tancrède, qui va nous rebalayer tout le paysage américain des Démocrates malsains et des Républicains perfides (mais moins malsains dans leur perfidie que les autres malsains parce que eux, ce sont les victimes des malsains d’en face) en multipliant les formules absconses et les dénonciations tarabiscotées ?

La prochaine fois, mets-ça dans la partie Détente, on pourra échapper ainsi à la réponse :biggrin:

Hééé, j'aime bien les pavés de @Tancrède, j'en ai plus appris sur les sociétés américaines avec ses posts que n'importe où ailleurs.

Et puis, ça permet de rééquilibrer les choses face aux "pavés" de Kotai.

Modifié par Yankev
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En Ohio, une firme d'avocats a porté devant le Parlement un projet de loi, voté à l'unanimité par les républicains (en majorité évidemment) et donc faisant son chemin vers le sénat (à majorité républicaine) disant en essence :

Un étudiant donnant des réponses scientifiquement fausses mais justifiées par un raisonnement religieux cohérent ne peut peut être considéré dans l'erreur et devra donc être diplômé avec la mention "reçu en essence et pertinence "

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il y a 21 minutes, TarpTent a dit :

En Ohio, une firme d'avocats a porté devant le Parlement un projet de loi, voté à l'unanimité par les républicains (en majorité évidemment) et donc faisant son chemin vers le sénat (à majorité républicaine) disant en essence :

Un étudiant donnant des réponses scientifiquement fausses mais justifiées par un raisonnement religieux cohérent ne peut peut être considéré dans l'erreur et devra donc être diplômé avec la mention "reçu en essence et pertinence "

:blink: Tu peux nous filer la source stp?

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« The Ohio Student Religious Liberties Act of 2019, which passed the state House 61-31 on Wednesday, generally seeks to protect public school students’ right to express their faith on school grounds. But one controversial aspect of the proposed legislation is receiving scrutiny for dictating that schools can’t “penalize or reward a student based on the religious content of a student’s work.”

The bill states that Ohio public schools must allow students to engage in religious expression while completing homework, artwork and other assignments. It also says that student’s grades for these assignments will be calculated “using ordinary academic standards of substance and relevance, including any legitimate pedagogical concerns.” »

[...] “As the bill is currently written, it requires teachers to accept answers that could be scientifically inaccurate so long as religious doctrine says they are true,” Sykes told HuffPost in a statement. »

 

Soit, traduit :

 « 

La loi de 2019 sur les libertés religieuses des élèves de l'Ohio, qui a adopté la Chambre de l'État 61-31 mercredi, vise généralement à protéger le droit des élèves des écoles publiques d'exprimer leur foi sur les terrains scolaires. Mais l'un des aspects controversés du projet de loi est l'examen minutieux du fait que les écoles ne peuvent " pénaliser ou récompenser un élève en fonction du contenu religieux de son travail ".

Le projet de loi stipule que les écoles publiques de l'Ohio doivent permettre aux élèves de s'exprimer religieusement tout en faisant leurs devoirs, dessins et autres travaux. Il est également précisé que les notes de l'étudiant pour ces travaux seront calculées " sur la base des normes académiques ordinaires de substance et de pertinence, y compris toute préoccupation pédagogique légitime ".

[...] "La loi, tel qu'elle est actuellement rédigée, exige des enseignants qu'ils acceptent des réponses qui pourraient être scientifiquement inexactes tant que la doctrine religieuse dit qu'elles sont vraies ", a déclaré Sykes à HuffPost dans un communiqué.»

 

https://www.google.fr/amp/s/m.huffpost.com/us/entry/us_5dcef150e4b0d2e79f8c694f/amp

 

 

Bref, sur la dimension « pas de discrimination sur base religieuse », c’était sans doute une bonne idée. Mais le diable se cache toujours dans les détails.

Modifié par TarpTent
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Je trouve qu'on a deux choses très différentes

il y a 59 minutes, TarpTent a dit :

« The Ohio Student Religious Liberties Act of 2019, which passed the state House 61-31 on Wednesday, generally seeks to protect public school students’ right to express their faith on school grounds. But one controversial aspect of the proposed legislation is receiving scrutiny for dictating that schools can’t “penalize or reward a student based on the religious content of a student’s work.”

The bill states that Ohio public schools must allow students to engage in religious expression while completing homework, artwork and other assignments. It also says that student’s grades for these assignments will be calculated “using ordinary academic standards of substance and relevance, including any legitimate pedagogical concerns.” »

[...] “As the bill is currently written, it requires teachers to accept answers that could be scientifically inaccurate so long as religious doctrine says they are true,” Sykes told HuffPost in a statement. »

D'une part, on a l'interprétation d'une personne (leader de l'opposition soit dit en passant).

Et d'autre part la loi elle-même, qui, tout en disant que les autorités ne peuvent pas pénaliser ou favoriser un élève en fonction du contenu religieux de son travail, dit aussi que les élèves doivent être notés en utilisant les "normes académiques ordinaires de fond et de pertinence, y compris tout intérêt pédagogique légitime".

L'élève qui te sort la génèse en cours de théorie de l'évolution, il soulève quand même un problème légitime de pertinence académique...

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il y a 27 minutes, kalligator a dit :

La terre est plate, a été crée en 6 jours et mois je suis adorateur de l'oignon... La porte ouverte au grand n'importe quoi


Je te trouve réducteur : il existe tant d’autres mouvements religieux (certes, pas tous officiellement reconnus) qui pourraient divertir les enseignants et démontrer leur impressionnante ouverture d’esprit et capacité de gymnastique intellectuelle qu’il serait dommage de se limiter à ceux-là : moi, j'encourage les adeptes du pastafarisme, du jediisme ou du culte de la licorne rose invisible* à se précipiter en Ohio pour mener leurs études en s’épanouissant dans leur Foi. 

 

* et je n’exagère même pas : https://fr.wikipedia.org/wiki/Licorne_rose_invisible
d’accord, c’est une parodie, mais je rappelle que le pastafarisme l'était aussi, à ses débuts. Et quand dans 100 ans les hommes augmentés qui auront les capacités des Jedi des films actuels décideront d’en faire un véritable mouvement religieux officiel, alors je rirai par avance de la tête des chercheurs en histoire des religions qui dans 1500 ans d’ici se pencheront vraiment sur les origines de cette dernière. :laugh:
 

 

il y a 15 minutes, Rob1 a dit :

L'élève qui te sort la génèse en cours de théorie de l'évolution, il soulève quand même un problème légitime de pertinence académique...

 

Ni plus ni moins que ceux qui ressortiraient le Dessein Intelligent des créationnistes... c’est bien le fond du problème aux USA, la « pertinence académique basée sur les (vraies) sciences » a cédé depuis un moment le pas. Ceci n’en est qu’un nouvel avatar.
 

Et au pays où les croyances, « libertés » et avocats sont rois, la plaisanterie est très loin d’être finie.

Modifié par TarpTent
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il y a 14 minutes, TarpTent a dit :

Ni plus ni moins que ceux qui ressortiraient le Dessein Intelligent des créationnistes... 

Et pour le moment, la jurisprudence est que l'intelligence design s'est fait retoquer comme théorie scientifique enseignable à l'école.

Tiens d'ailleurs, je n'ai pas entendu d'activisme sur ce front-là profitant des remaniements des juges par Trump... contrairement à l'avortement par exemple. Cause perdue ?

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