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USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques


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il y a une heure, Rufus Shinra a dit :

Ah, j'oubliais. 'Ils' contrôlent toute la société, les médias leurs sont inféodés, ils sont organisés, structurés et tout. Outre les autres choses auxquelles ça le fait penser, je crois que tu n'as jamais de ta vie vu ce qui se passent quand une dizaine de personnes de la gauche radicale se mettent ensemble pour essayer de s'organiser, en particulier la branche 'woke'. Le concept de peloton d'exécution circulaire y prend tout son sens de façon absolument épique et hilarante, comme j'ai pu le voir à quelques reprises de mon côté : l'obsession de la pureté idéologique les sabote mutuellement bien plus que leurs équivalents autoritaires et conservateurs pour qui l'obéissance est une vertu.

Que veux tu dire Rufus?

"Qu'ils" sont là? Dans nos villes? Dans nos campagnes?

:ph34r:

 

il y a une heure, Tancrède a dit :

Les fachos à chemise brune ou ceux à drapeaux rouges/capuche noire, franchement, dans le principe, c'est chou vert et vert chou. Mais les premiers sont un microphénomène sans grande audience, les seconds ont le vent en poupe. 

On peut quand même rétorquer qu'il y a deux zozos qui ont réussi deux tueries de masse. L'extrême gauche, dans le même laps de temps, ce sont peut-être plus d'actions isolées, mais un résultat moins effrayant.

Je ne lancerai pas dans un débat sur l'équivalence des intentions, des tentatives, des actes manqués, et des actes réussis, parce que ce serait assez spécieux, mais les faits sont têtus...

Après, ça, c'est ce qu'il se passe aujourd'hui. Nul ne sait de quoi demain sera fait... Et les menaces à peine voilées voire désormais assumées par les "woke people" à l'encontre de leurs némésis condamnées par contumace parce qu'elles n'existent tout simplement pas, sont effectivement de nature à provoquer des réactions. Après tout, les mots ont un sens.

Modifié par Patrick
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19 minutes ago, Kelkin said:

 

Le problème est que le simple fait de parler d'eux correspond pour toi à se focaliser sur eux.

C'est pas comme si mon commentaire de départ était tendre envers la gauche américaine non plus, mais voilà, j'ai osé dire que les nazis existent encore, et c'est inadmissible, il est temps de rappeler que les vrais ennemis du peuple ce sont les tout-puissants lobbies LGBT et les féminazis.

Peut-être parce que je pars du simple principe que, dans des sociétés de dizaines/centaines de millions d'individus, TOUTES les idéologies possibles et imaginables existeront toujours à une échelle ou une autre, et ne disparaîtront pour ainsi dire jamais, le point étant que tant que c'est à l'état groupusculaire et sans traction aucune dans la société, les utiliser dans une argumentation relève un peu de l'exagération, voire (assez fréquemment) de l'instrumentalisation. Suis-je chatouilleux sur le procédé? C'est très possible, sans doute en partie en raison précisément d'un fort abus de la chose pour justifier tout et son contraire, notamment la condamnation de plus en plus unilatérale (et rarement contredites par les "personnes sérieuses") sur les grandes plates-formes médiatiques de tout ce qui s'apparente de près ou de loin à des choses comme la patrie/la nation et, essentiellement, ce qui tient encore tant bien que mal les Etats-nations occidentaux ensemble (en plus de l'inertie). 

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il y a 8 minutes, Patrick a dit :

Que veux tu dire Rufus?

"Qu'ils" sont là? Dans nos villes? Dans nos campagnes?

Et oui, monsieur Vincent, aussi près des routes de campagnes, raccourcis que jamais vous ne trouverez.

On notera d'ailleurs avec amusement que l'on peut remplacer woke par patriarchie sans presque rien changer aux discours. Les médias leur appartiennent, ils oppriment notre minorité, ils vont nous détruire nous et notre avenir, mais nous, contrairement à eux, on a raison, parce qu'ils sont les méchants et nous les gentils. Sérieusement, j'ai entendu les SJW déblatérer, et c'est à peine différent.

 

Pour aller au point Godwin, je me rappelle l'histoire du rabbin qui était abonné au journal du NSDAP pour se remonter le moral en lisant tous les jours à quel point il était puissant et contrôlait tout en Allemagne.

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23 minutes ago, Patrick said:

 

On peut quand même rétorquer qu'il y a deux zozos qui ont réussi deux tueries de masse. L'extrême gauche, dans le même laps de temps, ce sont peut-être plus d'actions isolées, mais un résultat moins effrayant.

 

Très vrai, et je l'ai mentionné. Il y a aussi eu des zozos de gauche radicale qui ont fait ou essayé la même chose, dans un grand silence médiatique (des parlementaires US pendant qu'ils jouaient au base ball, ou encore cette année un massacre en Ohio, tous les deux faits par des pro-Bernie -il n'a évidemment rien à voir avec ça- de gauche militante): dès que les journaleux voient qu'une tuerie ne rentre pas dans la trame narrative voulue, elle est aussitôt évacuée de l'antenne, s'il n'y a vraiment aucun moyen de la triturer pour pointer le doigt à des hordes imaginaires de nazis.... Et rebattre la chose pendant des jours. 

Essentiellement, je pointe la particularité du phénomène wokiste/gauchiste actuel parce que c'est une force politique réelle de notre temps, susceptible d'influer lourdement beaucoup de décisions et d'élections, de lois et réglementations, de peser sur la zeitgeist et, ce qui m'intéresse réellement au premier chef, la conversation nationale dans une démocratie. C'est surtout ce dernier point qui me préoccupe parce que c'est véritablement LA condition vitale du fonctionnement démocratique: une conversation aussi libre, ouverte et sans jugement qu'il soit possible de la rendre. Et c'est pas ce qu'un passe vu ce qu'une domination, par des idéologies/religions ou apparenté aide à créer, les dogmes tendant à être régressifs, absolutistes et fondés sur une conception exclusive (de toute autre forme, pensée, groupe ou individu) de la définition du "bien" et du "mal", soit la négation de la légitimité d'autrui. 

Les tueries, aussi monstrueuses qu'elles soient, arrivent partout; c'est pas qu'elles soient pas préoccupantes, mais tant qu'elles sont le fait d'individus isolés et que leur fréquence est sporadique au plus, c'est moins un problème que si elles commencent à se faire de manière plus systématique, organisées, pensées/stratégisées par des groupes ayant une vision de plus long terme (raison pour laquelle on se préoccupe plus du terrorisme islamiste que du fait que Billy Bob, raciste de l'Alabama, pète une durite et flingue des gens dans son épicerie). Une tragédie est une tragédie, mais si on se concentre sur des phénomènes d'ampleur politique, il y a une priorisation à faire, tant pour les événements que pour la façon dont ils sont présentés et discutés dans une société. Un standard plus ou moins unique de jugement dans les médias serait dans ce contexte un objectif vers lequel tendre à nouveau ne serait pas du luxe, aujourd'hui. 

 

Modifié par Tancrède
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Il y a 1 heure, Tancrède a dit :

Désolé si je n'y vois pas une menace d'un ordre quelconque, au-delà de l'occasionel taré qui pète un câble avec un flingue (ou, dans le cas de Charlottesville, une voiture). Les milliers de cas recensés de militants gauchos blessant des gens (plus aussi quelques pétages de câbles avec armes), détruisant des réputations, pressurant des commerçants, empêchant des conférences/discours/publications (et des films, pièces de théâtres....), qui sont doublés ou triplés, en version plus soft, par du militantisme à prétention plus "modérée" (la méthode est juste plus soft), dans toutes les strates de la société (entreprises, médias, institutions), le tout avec une fréquente complicité des médias qui les ignorent sciemment ou les encouragent plus ou moins, ça, ça me semble un tantinet plus révélateur comme phénomène social.

Les fachos à chemise brune ou ceux à drapeaux rouges/capuche noire, franchement, dans le principe, c'est chou vert et vert chou. Mais les premiers sont un microphénomène sans grande audience, les seconds ont le vent en poupe. 

Tout à fait d'accord quant au dimensionnement des nazillons rassemblés à Charlottesville, et plus généralement des nazillons des autres pays.

S'agissant du dimensionnement des intolérants d'en face, je resterais quand même un peu réservé, du moins s'agissant de la France. Qu'ils soient incomparablement plus influents que les nazillons, oui certes, qu'ils aient dans une certaine mesure du vent dans leurs voiles, oui. Mais bon... ça reste quand même un phénomène assez limité, même s'il est notable et reste à surveiller.

Je veux dire, on pourra citer des cas par exemple de représentation théâtrale annulée à cause d'un groupe d'imbéciles s'imaginant que se maquiller le visage pour une pièce classique est une offense raciste envers les Noirs. Et quelques autres du même genre. Mais bon... ce sont des cas relativement isolés, et dénoncés par pas mal de gens.

Quant aux appels à interdire certains types de discours qui seraient inacceptables - évidemment dangereux pour la liberté de parole, indépendamment de ce qu'on pense de ces discours et même si on n'est pas d'accord - je citerai l'exemple d'un certain Eric Z, au discours remarqué, qui a été cible de nombreux appels à l'empêcher de parler enfin, à ne pas lui donner la parole dans les médias voyons... et qui continue à y être invité, imperturbablement :happy: Donc la liberté de parole ne m'a pas l'air en si grand danger en France :smile:

Même si certes Monsieur Z peut aimer dire et répéter que "on ne peut plus rien dire !" :laugh:

 

il y a 55 minutes, Kelkin a dit :

Oui, toute forme de communautarisme qui se voit comme étant nécessairement supérieur et distinct des autres communautés, et qui perçoit donc ces autres communautés comme des ennemis potentiels, au mieux comme des alliés de circonstance contre une autre communauté, est fascisante.

Tout à fait. Voir par exemple la France de la Révolution, communauté nationale se percevant comme messagère de la liberté et de l'égalité et percevant les communautés obéissant à des rois comme des ennemis. Exemple évident de fascisme :tongue: !

Sérieusement maintenant : quand on utilise une définition si large et si imprécise, on ne se donne pas les moyens de comprendre quoi que ce soit. On en arrive nécessairement au "tout est dans tout et réciproquement". Le fascisme est, ou plus exactement était une chose précise. De même que le communisme, l'islamisme, le républicanisme...

 

il y a 40 minutes, Patrick a dit :

On peut quand même rétorquer qu'il y a deux zozos qui ont réussi deux tueries de masse. L'extrême gauche, dans le même laps de temps, ce sont peut-être plus d'actions isolées, mais un résultat moins effrayant.

C'est très vrai. Je ne discerne pas vraiment la raison de cette différence, mais elle est bien là.

 

il y a 27 minutes, Rufus Shinra a dit :

On notera d'ailleurs avec amusement que l'on peut remplacer woke par patriarchie sans presque rien changer aux discours. Les médias leur appartiennent, ils oppriment notre minorité, ils vont nous détruire nous et notre avenir, mais nous, contrairement à eux, on a raison, parce qu'ils sont les méchants et nous les gentils. Sérieusement, j'ai entendu les SJW déblatérer, et c'est à peine différent.

Notons quand même un point d'accord entre ces deux types de discours, penser que leur lutte est absolument fondamentale et que l'avenir du monde s'y joue.

On ne peut d'ailleurs que leur donner raison. Ce n'est pas comme si nous avions sur les bras un effondrement écologique, un réchauffement catastrophique du climat, un épuisement des ressources non renouvelables nécessaires à notre civilisation industrielle, un système financier bloqué depuis dix ans dans un mode pernicieux et dangereux, une dérive générale des relations internationales vers l'affrontement, et autres menaces.

 

il y a 27 minutes, Rufus Shinra a dit :

Pour aller au point Godwin, je me rappelle l'histoire du rabbin qui était abonné au journal du NSDAP pour se remonter le moral en lisant tous les jours à quel point il était puissant et contrôlait tout en Allemagne.

Ce rabbin était un optimiste. Son confrère pessimiste quant à lui observait la situation depuis l'étranger, de préférence loin de l'Allemagne.

Malheureusement, seul le pessimiste a survécu pour témoigner.

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10 minutes ago, Alexis said:

Tout à fait d'accord quant au dimensionnement des nazillons rassemblés à Charlottesville, et plus généralement des nazillons des autres pays.

S'agissant du dimensionnement des intolérants d'en face, je resterais quand même un peu réservé, du moins s'agissant de la France. Qu'ils soient incomparablement plus influents que les nazillons, oui certes, qu'ils aient dans une certaine mesure du vent dans leurs voiles, oui. Mais bon... ça reste quand même un phénomène assez limité, même s'il est notable et reste à surveiller.

Je veux dire, on pourra citer des cas par exemple de représentation théâtrale annulée à cause d'un groupe d'imbéciles s'imaginant que se maquiller le visage pour une pièce classique est une offense raciste envers les Noirs. Et quelques autres du même genre. Mais bon... ce sont des cas relativement isolés, et dénoncés par pas mal de gens.

Quant aux appels à interdire certains types de discours qui seraient inacceptables - évidemment dangereux pour la liberté de parole, indépendamment de ce qu'on pense de ces discours et même si on n'est pas d'accord - je citerai l'exemple d'un certain Eric Z, au discours remarqué, qui a été cible de nombreux appels à l'empêcher de parler enfin, à ne pas lui donner la parole dans les médias voyons... et qui continue à y être invité, imperturbablement :happy: Donc la liberté de parole ne m'a pas l'air en si grand danger en France :smile:

Même si certes Monsieur Z peut aimer dire et répéter que "on ne peut plus rien dire !" :laugh:

Sur Eric Z, deux choses:

- il est quand même fréquemment attaqué en justice sous le chef généralement foireux "d'incitation à la haine raciale" ou quelque chose d'assimilé, soit du "soft language" juridique à qui on peut faire dire tout et son contraire, soit un moyen de guérilla juridico-culturello-médiatique fait pour être abusé et créer ce climat néfaste à la discussion que je cible précisément, qui censure de fait ce qui ne convient pas à la doxa et devient par la même un outil pour assimiler opinions et arguments qu'on veut au racisme. Il suffit d'avoir les organisations financées et bien en cour pour mener cette guérilla. 

- contrairement à d'autres, il a le niveau de notoriété critique qui lui permet d'échapper dans une certaine mesure à la censure: sa présence dans le discours booste l'audience parce que médias et médias sociaux n'aiment rien tant que la polémique qui attire les paires d'yeux et d'oreilles (il y a aussi celle qui dégoutte et les fait fuir, donc juger laquelle est laquelle est un exercice de pros). Si les plats-formes de la conversation peuvent avoir quelques figures de ce genre, en nombre limité, qui boostent le niveau d'attention, c'est un blanc seing conditionnel. Mais pour le vulgum pecus et ceux qui n'ont pas franchi ce seuil critique de notoriété, c'est silence au mieux, et anathème/ostracisme le reste du temps. Et c'est précisément là qu'est l'os, si on veut une conversation nationale représentative. 

D'ailleurs Zemmour sait de quel côté sa tartine est beurrée et il a embrassé le rôle avec délectation, si bien qu'il y a pas mal de chances qu'il fasse ce qu'il fait sans nécessaire conviction (en tout cas pas à tous les coups), et ait entamé un certain crescendo juste pour maintenir/développer son business via le ragebait. C'est son gimmick, au final. C'est pas comme si le système médiatique reposait sur l'authenticité et la recherche de la raison. 

 

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Il y a 4 heures, Rufus Shinra a dit :

Ah, j'oubliais. 'Ils' contrôlent toute la société, les médias leurs sont inféodés, ils sont organisés, structurés et tout. Outre les autres choses auxquelles ça le fait penser, je crois que tu n'as jamais de ta vie vu ce qui se passent quand une dizaine de personnes de la gauche radicale se mettent ensemble pour essayer de s'organiser, en particulier la branche 'woke'. Le concept de peloton d'exécution circulaire y prend tout son sens de façon absolument épique et hilarante, comme j'ai pu le voir à quelques reprises de mon côté : l'obsession de la pureté idéologique les sabote mutuellement bien plus que leurs équivalents autoritaires et conservateurs pour qui l'obéissance est une vertu.

Guevara, notre matou maitre: https://twitter.com/guevara_tolbiac?lang=fr

C'est vrai que toutes les grèves d'universités, de Nanterre à Jean Jaurès à Toulouse sont assez exemplaires de ces arguties, des purges et du ratiocinement qui les rends particulièrement risibles. Pour autant, dans leur petit monde leur capacité de nuisance est grave avec des universités en manque criant de moyens et des réputations dégradées.

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Il y a 2 heures, Alexis a dit :

Tout à fait. Voir par exemple la France de la Révolution, communauté nationale se percevant comme messagère de la liberté et de l'égalité et percevant les communautés obéissant à des rois comme des ennemis. Exemple évident de fascisme :tongue: !

La Terreur aurait sans doute été qualifiée de régime fasciste si la notion existait à l'époque.

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Pour revenir sur le sujet, voici un Américain véritablement outragé par la situation politique du pays

Révélation

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... et, surtout, par le fait que tout ça arrive à sa petite personne

Bon, calme-toi Donald quand même... respire un bon coup, tu vas te faire du mal :unsure:

 

Sinon, quelques arguments bien sentis pour défendre ou attaquer la décision du Parlement de mettre en accusation le président

Attention, ça décoiffe !

"Madame la Présidente, il y a trois jours, je me suis joint à une délégation bipartite de nos collègues pour célébrer le 75ème anniversaire de la bataille des Ardennes, a déclaré le député démocrate James Clyburn. "Nous avons déposé des couronnes aux monuments commémoratifs des généraux George Patton et Anthony McCullough. Nous avons visité des tranchées occupées par de braves soldats qui ont combattu dans des conditions hivernales parmi les pires jamais vues sur un champ de bataille, et nous avons visité le cimetière américain du Luxembourg, lieu de repos final de milliers d'entre eux, et le général George Patton. Ils n'étaient pas des soldats de pacotille dans leurs efforts il y a 75 ans pour préserver la République et nous ne devons pas être des patriotes du dimanche aujourd'hui dans nos efforts pour protéger la Constitution sur laquelle repose cette grande République. Bien que notre combat ne se déroule pas dans les tranchées des champs de bataille mais dans les salles sacrées de ce Congrès, notre devoir n'en est pas moins patriotique.

(...) La présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, a poursuivi sur ce thème : "Quand les livres d'histoire sont écrits sur cette époque tumultueuse, je veux qu'ils montrent que j'étais parmi ceux qui, à la Chambre des Représentants, ont résisté à l'anarchie et à la tyrannie.

(...) Le député Mike Kelly : "Le 7 décembre 1941, un acte horrible s'est produit aux États-Unis. Le président Roosevelt a dit : "Cette date sera infamante." Aujourd'hui, le 18 décembre 2019, est une autre date qui vivra dans l'infamie."

(...) " Certains soutiennent cyniquement que la destitution de ce président divisera davantage une union déjà fracturée, mais il y a une différence entre division et clarification ", a déclaré M. Jeffries. " L'esclavage a autrefois divisé la nation, mais les émancipateurs se sont levés pour affirmer que tous les hommes sont créés égaux. L'esclavage a autrefois divisé la nation, mais les femmes se sont levées pour préciser que toutes les voix doivent être entendues dans notre démocratie. Jim Crow a divisé la nation, mais les défenseurs des droits civiques se sont levés pour préciser que tous ont droit à une protection égale en vertu de la loi. Il y a une différence entre la division et la clarification."

(...) Le député Barry Loudermilk était tellement furieux de la procédure de mise en accusation des démocrates qu'il a fait une référence favorable à Ponce Pilate.

"Quand Jésus a été faussement accusé de trahison, Ponce Pilate a donné à Jésus l'occasion de faire face à ses accusateurs", a dit Loudermilk sur le plancher. "Pendant ce simulacre de procès, Ponce Pilate a accordé plus de droits à Jésus que les démocrates n'en ont accordé à ce président et à ce processus."

Est-ce que Trump risque la crucifixion s'il est destitué ? Non, mais ne laissez pas cela entraver la rhétorique trop poussée. Selon les républicains de la Chambre, Jésus a eu un procès plus équitable que Trump.

Faisons le compte : nous avons là bataille des Ardennes, attaque sur Pearl Harbor, lutte contre l'esclavage, lutte pour les droits civiques, et last but not least le procès truqué de Jésus.

Controverses ? Criailleries ? Piailleries ? Spectacle de cirque ? Exposition de monstres et curiosités diverses ?

Vous n'y êtes pas : il s'agit du Congrès des Etats-Unis d'Amérique :blink: !

 

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il y a 57 minutes, Kelkin a dit :

La Terreur aurait sans doute été qualifiée de régime fasciste si la notion existait à l'époque.

Pas vraiment d'exaltation du chef et les mesures autoritaires sont perçu comme temporaire comme devant répondre à l'état d'urgence et non comme une organisation permanente de la société. Tout ça non pour défendre la brutalité du régime de la terreur mais pour montrer que le fascisme et la révolution ne forme pas du tout le même projet.

Je voulais répondre mais le post d'Alexis plus haut dit mieux que je n'aurais su le faire presque exactement ce que j'avais à dire sur le sujet.

Modifié par nemo
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Citation

"Madame la Présidente, il y a trois jours, je me suis joint à une délégation bipartite de nos collègues pour célébrer le 75ème anniversaire de la bataille des Ardennes, a déclaré le député démocrate James Clyburn. "Nous avons déposé des couronnes aux monuments commémoratifs des généraux George Patton et Anthony McCullough

Donc ce brave American Conservative ne sait pas orthographier correctement Anthony McAuliffe, l'homme qui a dit Nuts! :rolleyes:

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Il y a 13 heures, Rochambeau a dit :

L'antisémitisme et le racisme ont toujours été présent dans d'autre courant aussi bien la droite et la gauche, cela n'est absolument pas propre au fascisme.

Pour définir un mouvement fascisme les chercheurs préfèrent parler du mélange populisme, nationalisme et totalitarisme.

J'ai souvent vu mentionner également l'alliance avec l'oligarchie en place pour, à la faveur d'un régime autoritaire où les patrons alliés du pouvoir auraient tout loisir de faire marcher tout le monde au pas, produire une bonne relance keynésienne à coup de contrats juteux : grands travaux et, assez vite, réarmement (puisque l'ennemi est là qui guette notre faiblesse, bien sûr, et qu'on est les plus forts).

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Il y a 10 heures, Rufus Shinra a dit :

Oui, je trouve ça amusant aussi. Le whataboutism permanent. Mais bon, je suppose que les grandes marches à Charlottesville avec des torches et des gars qui gueulent 'Jews will not replace us' ou qui partagent de façon joyeuse un live de tuerie de masse, c'est juste de la franche rigolade.

J'ai étrangement de plus en plus de mal à accepter qu'on doive ignorer des comportements continus, cohérents et persistants avec la simple excuse de 'lol, c'est une blague'. Mais bon, je dois sûrement être un vieux con gaucho et un mâle beta ou quelque chose du genre.

 

EDIT : après, c'est vrai que je ne comprends pas l'humour, comme je ne comprends pas l'hilarité de causer de façon délibérée des crises d'épilepsie chez des personnes dont on n'apprécie pas les opinions politiques, comme certaines personnes de ce forum le comprennent. Moi, je trouve pas ce genre de truc marrant, mais plutôt un machin de gros cons. Après, les goûts et les couleurs, hein.

La question c'est :

combien de personnes représente l'extrême droite ? En effectifs ?

tres peu finalement.

je rejoins Tancrède, le problème est ailleurs...

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il y a 54 minutes, Snapcoke a dit :

La question c'est :

combien de personnes représente l'extrême droite ? En effectifs ?

tres peu finalement.

je rejoins Tancrède, le problème est ailleurs...

Ca dépend ce qu'on met dans l'extrème droite aussi. Le racisme violent est probablement bien minoritaire, mais il y a des formes plus douces produisant des effets bien durs.

Et indépendamment de cet axe "raciste", on a quand même tout un tas de gens défendant leur droits inaliénables à polluer sans limite ou à se former en milices armées en se cherchant des adversaires, et prêts à gober n'importe quelle billevesée ; pas trop rassurants à mon sens. Ce n'est pas un monopole de droite, je vous l'accorde, mais quelle audience, quand même !  Anecdotique ou pas ? Certainement pas du point de vue du marché des flingues, peut être plus côté milices, mais je n'en jurerais pas.

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31 minutes ago, Boule75 said:

Ca dépend ce qu'on met dans l'extrème droite aussi. Le racisme violent est probablement bien minoritaire, mais il y a des formes plus douces produisant des effets bien durs.

Et indépendamment de cet axe "raciste", on a quand même tout un tas de gens défendant leur droits inaliénables à polluer sans limite ou à se former en milices armées en se cherchant des adversaires, et prêts à gober n'importe quelle billevesée ; pas trop rassurants à mon sens. Ce n'est pas un monopole de droite, je vous l'accorde, mais quelle audience, quand même !  Anecdotique ou pas ? Certainement pas du point de vue du marché des flingues, peut être plus côté milices, mais je n'en jurerais pas.

Le marché des flingues est intéressant à cet égard: comme beaucoup de marchés, et encore plus ceux de produits plus chargés passionnellement/symboliquement, liés à une dépendance ou un vice, ou encore de produits "vitaux mais non nécessaires", la distribution en est extrêmement déséquilibrée, genre Paretto sous amphètes. Les flingues aux USA, si je me souviens bien, c'est moins de 10% des propriétaires d'armes qui possèdent quelque chose comme 50 à 60% du stock national (aujourd'hui évalué à plus si loin de 400 millions d'armes à feu LEGALES.... Dieu sait combien d'illégales). Là-dessus, si on enlève les collectionneurs et les professionnels (sociétés spécialisées genre gardiennage, SMP, sécurité en tous genres, mais aussi centres d'entraînement, clubs de tirs....), ça laisse du monde. Mais faut pas non plus se faire de grands trips sur les "milices", souvent érigées en croquemitaines par les médias: la plupart sont des groupes locaux qui prennent leur "devoir de milice" sérieusement en théorie, et en pratique voient la chose comme un club social, ce qui est fréquent en milieu rural et dans les petites villes. Les milices de "citoyens souverains", diverses formes de sectes plus ou moins d'aspiration civique ou religieuses, et les groupes plus politisés (genre certains sur la frontière mexicaine, où il est dur de faire la distinction entre des groupes d'autodéfense légitimes -narcos et migrations induisent une insécurité bien réelle- et des gens voulant chasser du migrant), sont une très petite nébuleuse, même si évidemment inquiétante. 

Pour les formes plus "douces" de racisme, j'en vois bien peu qui aient des conséquences concrètes, et par là j'entends en termes de lois, de règlements ou de pratiques, au-delà d'anecdotes parfois très visibles dans les forces de police de certains endroits, même si, au-delà des trames narratives préétablies des médias, il est souvent difficile de faire la part des choses entre des comportements ciblant réellement les minorités ethniques par racisme, et ceux, beaucoup plus répandus, qui ciblent les quartiers difficiles (avec toutes les méthodes policières habituelles, fondées sur les statistiques mais dont on n'aime pas la gueule des résultats: profilage...) et les populations vulnérables (les médias le mentionnent peu, mais par exemple, les blancs, asiatiques et autres qui vivent dans les quartiers pourris de Chicago ou St Louis se retrouvent aussi souvent que les noirs à être contrôlés, fouillés, mis la tête contre le capot de la bagnole ou au sol....). Les populations modestes ont le double problème d'être celles où l'on trouve statistiquement le plus de crime, la plus haute probabilité de crime, et ce sont celles qui ont par ailleurs le moins de moyens de se défendre (moins d'accès à la justice, moindre connaissance de leurs droits et possibilités....): les flics s'y lâchent plus et prennent moins de précaution, tout en ayant un plus grand sentiment d'urgence, et un plus haut facteur de risque. C'est une très mauvaise combinaison, même avec des unités de police 100% clean. Et si on y ajoute la subjectivité et le pourrissement actuel du débat et de ses acteurs, l'histoire, la rapidité des médias sociaux pour déformer/amplifier, on peut se demander s'il y a même une chance pour que la spirale descendante ne continue pas, bien plus par impossibilité des deux "mondes" à communiquer qu'en raison de comportements racistes à une échelle réellement importante. Je me demande surtout si on ne va pas voir les flics s'en tenir strictement à l'avenir à leurs obligations légales pures et simples, cad "compter les points" (venir après les faits, prendre acte et entamer les procédures bureaucratiques, répondre aux appels mais en ne se pressant pas) et n'avoir aucun comportement proactif, d'anticipation/prévention (qui ne sont pas des obligations légales), avec pour résultat une augmentation des crimes et délits dont ils décideront qu'il est trop risqué de faire autre chose que de les constater et nettoyer après. 

Pour les comportements de "racisme soft", j'attends de voir autre chose que des événements et comportements ponctuels, parce que le décalage entre ce qui se dit dans les médias et ce qui s'observe et se mesure dans les statistiques est aujourd'hui vraiment énorme. 

 

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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

J'ai souvent vu mentionner également l'alliance avec l'oligarchie en place pour, à la faveur d'un régime autoritaire où les patrons alliés du pouvoir auraient tout loisir de faire marcher tout le monde au pas, produire une bonne relance keynésienne à coup de contrats juteux : grands travaux et, assez vite, réarmement (puisque l'ennemi est là qui guette notre faiblesse, bien sûr, et qu'on est les plus forts).

Oui, c'était ce qu'on appelait le capitalisme corporatiste, mélange de nationalisme, de capitalisme de copinage, de paternalisme et d'anti-syndicalisme.  

Théorisé en réponse aux errements du libéralisme qui a débouché sur la crise de 29 et comme une alternative à l'étatisme soviétique.

Une alternative qui se voulait "organique" en créant une entité économique intégrée, au service de l'état et sa puissance, tout en créant un lien transversal et transcendant entre toute les couches de société qui devenaient solidaires de la base au sommet.Une sorte de solution miracle devant mettre fin définitivement à la lutte des classes et à la domination de la finance. 

Bref, c'était idéologiquement très chargé comme concept. 

Modifié par Shorr kan
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il y a 25 minutes, Shorr kan a dit :

Oui, c'était ce qu'on appelait le capitalisme corporatiste, mélange de nationalisme, de capitalisme de copinage, de paternalisme et d'anti-syndicalisme.  

On en retrouve de bons gros éléments de l'Italie à l'Allemagne dans les années 30, non ?

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il y a 20 minutes, Boule75 a dit :

On en retrouve de bons gros éléments de l'Italie à l'Allemagne dans les années 30, non ?

Ouep !

L'idée a eu du succès aussi en France sans être appliqué, et dans l'Espagne post guerre civile ainsi que le Portugal de Salazar.

J'oubliais une particularité propre au corporatisme des années 30, et c'est le désir d'autarcie.

Modifié par Shorr kan
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