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Un sous-marin argentin porté disparu


Gibbs le Cajun
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il y a 10 minutes, ARPA a dit :

C'est anecdotique, mais j'ai entendu dire que c'était la première mission avec un équipage mixte (un officier féminin) dans un sous-marin argentin. Vous savez si c'est exact? 

Effectivement, un officier féminin dans l'équipage, officiers d'armes selon j'ai entendu à la télé espagnole. C'est la première femme officier soum, sais pas si c'était sa première mission.

A la télé espagnole ils viennent de dire que  probablement le soum est donné comme perdu. Leur reporter sur place parle des familles en pleurs, etc..;

Modifié par Fusilier
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il y a 31 minutes, ARPA a dit :

C'est anecdotique, mais j'ai entendu dire que c'était la première mission avec un équipage mixte (un officier féminin) dans un sous-marin argentin. Vous savez si c'est exact? 

Entre los 44 tripulantes del submarino argentino ARA San Juan se halla la TN Eliana Krawczyk, cumpliendo su sueño de ser submarinista. Es pionera en la rama submarina de la Armada Argentina y en Latinoamérica.
Dios les proteja, les dé fuerza para aguantar, y los devuelva con sus seres queridos.

 

Modifié par aubais30
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Que repose en paix ces 44 marins .

Que descansen en paz .

il y a 12 minutes, Ciders a dit :

Et une fois encore, la gestion de la crise par les autorités a été en dessous de tout. Nul doute qu'ils le savaient depuis le début.

Je pense que cette analyse du Marquis de Seignelay sur la gestion de cette crise est plutôt juste :

Citation

C'est avec une très grande tristesse que nous apprenons la confirmation du naufrage de l'ARA (Armada de la República Argentina) San Juan (Type 209-1700), l'un des trois sous-marins de la marine argentine. Ils étaient 44  sous-mariniers (cf. infra) - dont la première sous-marinière sud-américaine (Teniente de navío Eliana María Krawczyk) -, en mission de routine comme beaucoup d'autres sous-marins de par le monde. Eu égard à l'ensemble des déclarations données, une hypothèse voudrait que le sous-marin ait été perdu corps et biens le 15 novembre. Sa position reste à déterminer et, en fonction de celle-ci, la visite de l'épave sera très probablement à la portée d'un très faible nombre de nations. 

 

L'ARA San Juan communique pour la dernière fois mercredi 15 novembre à 7 h 30 (heure locale - 11 h 30 à Paris). Le signal est mauvais et sa localisation s'annonce très compliquée, augmentant d'autant la zone de recherche qui sera, paraît-il, de 500 000 km² soit pratiquement la superficie de la France métropolitaine. La procédure voudrait qu'en cas de perte des moyens de communication le bateau fasse surface, en temps de paix. Par ailleurs, l'ARA San Juan avait signalé lors de cette dernière communication une avarie de batterie. L'un des pires dangers pour un sous-marin. Il naviguait à proximité d’Ushuaïa alors qu'il prenait la route de son son port d’attache de Mar del Plata. La commandant espérait y parvenir le 19 ou le 20 novembre. L'ARA annonce dès le 15 novembre que la communication avec le bateau est perdue. Le 18, sept appels satellitaires vers des bases navales argentines sont interprétés comme une tentative de communication du sous-marin qui pourrait, alors, avoir fait surface. Par la suite, et alors que ces appels ne sont pas reconnus comment pouvant avoir été émis par l'équipage du San Juan, des bruits sont enregistrés et annoncés le 20. L'espoir est relancé mais aussitôt démenti le jour-même. Les réserves d'oxygènes et les capacités de décontamination de l'air sont annoncés pour avoir un effet utile pendant sept jours.

 

Alors que beaucoup imagine un sous-marin entre deux eaux ou posé sur le fonds dans une atmosphère devenant petit à petit toxique, le sort funeste du sous-marin se fait connaître. Aux environs du 22 novembre, il est officiellement annoncé qu'un "bruit" avait été enregistré trois heures après la perte de contact du 15 novembre, soit vers 10h30 (heure locale, 14h30 à Paris). Qu'un sous-marin militaire ait 30 ou 5 ans, il est conçu dans l'optique de produire le moins possible de bruits rayonnés depuis les équipements internes jusqu'aux pales de l'hélice. C'est pourquoi le triptyque pour chasser un tel bateau est le couple frégate-hélicoptères appuyé, éventuellement, par un avion de patrouille maritime avec sonars remorqué, trempé et de coque à l'appui. En l'espèce, le bruit enregistré l'a été par une station acoustique de la Comprehensive Nuclear-Test-Ban Treaty Organization. Quand un réseau de senseurs de veille servant à la détection d'essais nucléaires parvient à entendre un sous-marin c'est, presque toujours, car sa coque a implosé. C'est un sismographe qui avait enregistré le bruit des implosions des coques des Eurydice et Minerveen France. Au 23 novembre 2017, l'ARA viendrait de confirmer que le "bruit" du 15 novembre était en réalité une explosion et que le sous-marin est perdu corps et biens avec l'ensemble de son équipage.

 

Une des hypothèses voudrait que la marine argentine avait conscience de la perte du sous-marin comme figure très probable des informations dont elle disposait au 15 novembre quand la routine des rapports du San Juan, deux émissions par jour, s'est interrompue. Il s'agit de bien comprendre qu'il n'est pas possible, en particulier sur le plan humain, d'annoncer à toute une marine, tous les équipages, et derrière, à tout un pays, qu'un bateau est perdu, sans qu'il soit localisé et sans n'avoir rien tenté. Il est alors parfaitement logique que toute la marine soit mobilisée dans des efforts de recherche titanesques, faisant appel, selon les possibilités, à l'aide internationale, afin que tout soit mis au service du moindre espoir. L'annonce de la perte du San Juan intervient une journée entière après l'extinction théorique de la moindre réserve d'oxygène. Il n'était pas concevable de ne pas avoir mis en branle tout ce qu'il était possible de faire et laisser planer le doute qu'une mince occasion ait pu être abandonnée. 

 

La localisation de l'épave s'annonce être l'un des enjeux. Deux cas se présentent : ou bien le bateau repose sur le plateau continental, ou bien sur le plancher océanique. Il y aurait près de 6000 mètres de différence entre les hypothèses. Dans la première, une capacité de sauvetage de sous-marins tel le NSRS de l'OTAN est capable de plonger jusqu'à 600 mètres, environ, tandis que dans le deuxième il y a relativement peu de nations au monde capable de plonger jusqu'à 6000 mètres et peut-être même plus, c'est-à-dire les États-Unis, la Russie, la Chine, le Japon et la France. 

 

Qu'a-t-il bien pu se passer ? Le seul élément versé au dossier public est une avarie sur la batterie : il peut tout aussi bien s'agir d'un problème de charge qu'un incendie, dernier cas pouvant conduire, parfois, à une explosion. Il est surprenant que le San Juan n'ait pu faire surface. La consultation de la dernière communication permettra d'apprécier si un incendie était en cours, ou non, et si l'avarie, ou les avaries, peuvent expliquer pourquoi le bateau n'a pu rejoindre la surface alors que les ballasts peuvent être actionnés manuellement. Selon les éléments précités, il ne se déroulerait que trois heures entre une communication de mauvaise qualité et l'explosion enregistrée. Plutôt que l'âge du bateau, il s'agirait alors de questionner l'âge et l'état de la batterie.

 

L'ARA San Juan rejoint la trop longue liste de sous-marins disparus en temps de paix depuis 1945.

 

Équipage de l'ARA San Juan :

 

Capitán de fragata Pedro Martín Fernández

 

Teniente de navío Eliana María Krawczyk

Cabo segundo Fabricio Alejandro Alcaraz

Teniente de navío Fernando Ariel Mendoza

Suboficial primero Hernán Ramón Rodríguez

Cabo principal Mario Armando Toconás

Suboficial segundo Víctor Marcelo Enríquez

 

Cabo principal Jorge Eduardo Valdez

Cabo principal Hugo Dante César Aramayo

Cabo principal Luis Esteban García

Cabo primero Luis Carlos Nolasco

Cabo primero David Adolfo Melián

 

Suboficial segundo Cayetano Hipólito Vargas

Teniente de navío Diego Manuel Wagner

Suboficial segundo Roberto Daniel Medina

Suboficial segundo Ricardo Gabriel Alfaro Rodríguez Ramiro Arjona

 

Cabo principal Jorge Ariel Monzón 

Suboficial principal Javier Alejandro Gallardo

Cabo principal Humberto René Vilte

Capitán de corbeta Jorge Ignacio Bergallo

 

Teniente de navío Fernando Vicente Villarreal

Teniente de fragata Adrián Zunda Meoqui

Teniente de fragata Juan Gabriel Viana

 

Suboficial primero Alberto Cipriano Sánchez

Suboficial primero Walter Germán Real 

Suboficial segundo Ramiro Adalberto Pérez

Suboficial segundo Celso Oscar Vallejos

Suboficial segundo Hugo Arnaldo Herrera 

Suboficial segundo Cesar Alberto Figueroa

Suboficial segundo Daniel Adrián Fernández

Cabo principal Cristian David Ibáñez

Cabo principal Franco Javier Espinoza

Cabo principal Jorge Isabelino Ortiz

Cabo primero Germán Oscar Suárez

Cabo primero Daniel Alejandro Polo

Cabo primero Juan del Corazón de Jesús Zuluaga

Cabo primero Leandro Fabián Cisneros

Cabo segundo Anibal Tolaba

 

Le marquis de Seignelay à 19:25:00

 

 

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4 hours ago, FoxZz° said:

Du coup il semble que le sous-marin argentin ai implosé ...

C'est bizarre il naviguait par petit fond ... C'est pas plutôt une "explosion"?

La piste c'est toujours une explosion des batteries suite a un probleme de rupture d'isolation...

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https://www.infobae.com/sociedad/2017/11/23/exclusivo-detalles-del-informe-que-recibio-el-gobierno-sobre-la-explosion-en-el-submarino-ara-san-juan/

Exclusif: les détails du rapport que le gouvernement a reçu à propos de l'explosion dans le sous-marin ARA San Juan

Citation

 

Ce sont eux qui ont confirmé le soupçon que depuis ce mercredi existait dans l'exécutif et qui a été nommé pour l'opinion publique comme "anomalie hydroacoustique", qui a fini par correspondre à une explosion au même endroit d'où le sous-marin pouvait communiquer pour la dernière fois. ARA San Juan il y a huit jours, le 15 novembre. "Le dernier contact de l'équipage était vers 7h30 du matin et l'explosion a été enregistrée trois heures plus tard au même endroit", selon la documentation qui a été envoyée au gouvernement.

 

 

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Il y a 6 heures, g4lly a dit :

C'est bizarre il naviguait par petit fond ... C'est pas plutôt une "explosion"?

La piste c'est toujours une explosion des batteries suite a un probleme de rupture d'isolation...

Visiblement, il transitait proche de la fosse, donc si l'avarie a entrainé un dérive et une plongée, il aurait pu dépasser sa profondeur de destruction.

Surtout qu'il semble qu'une implosion fasse vraiment beaucoup de bruit donc ça semble correspondre.

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il y a 13 minutes, FoxZz° a dit :

Visiblement, il transitait proche de la fosse, donc si l'avarie a entrainé un dérive et une plongée, il aurait pu dépasser sa profondeur de destruction.

Surtout qu'il semble qu'une implosion fasse vraiment beaucoup de bruit donc ça semble correspondre.

Oui, si l'incident signalé par l'équipage au niveau électrique / batteries (court-circuit il semble d'après les articles de ces derniers jours) fait craindre en premier lieu une explosion (génération de gaz explosifs et toutes autres possibilités induites au problème), le cas d'une implosion par compression n'était pas plus à exclure tant le navire naviguait proche (à ce qu'on en savait) des limites abyssales du plateau continental ... 

Bref ...

Tant de personnes de valeur disparues, les familles ... C'est terrible. Grosse tristesse, pensées et empathie. RIP.

Cette bien trop triste histoire risque de brasser pas mal l'opinion en Argentine, et faire quelques remous dans l'opinion ...

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ça nous rappelle que Sous Mariniers c'est un métier de braves.

Que le risque même s'il est mieux maitrisé de nos jours, n'est jamais très loin...

 

Question peut être idiote, mais un sous marin avec des engins de dissuasion nucléaire (peut importe la nationalité), on a une petite idée des conséquences en cas d'implosion ?

 

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16 hours ago, loupa said:

SI on est sur les grands fonds : explosion/Implosion peut être les deux ? mystère.  Seule l'examen de l'épave permettra d'en savoir un peu plus... 

L'implosion par immersion profonde c'est assez laborieux ... le sous marin meme lesté de flotte ne descend pas à 600m en un instant ... à priori du temps pour libérer une bouée radio d'appel de détresse.

Ici pas de bouée radio repérée il me semble ... donc plutôt un événement peu prévisible et violent. D’où les suppositions concernant un dégagement non contrôlé et probablement assez rapide de hydrogène des batteries, genre "cours circuit". Certain suppose une entrée d'eau dans le compartiment batterie qui les auraient cours circuité... j'ai pas compris si c'était une allusion a un quasi-accident déjà arrivé ou si c'était des supposition venant du fait que le sous marin pour transmettre le message d'avarie devait etre a profondeur periscopique et donc peut etre au schnorchel ... schnorchel qui pourrait amener de la flotte dans le compartiment moteur.

Recharger les batterie au Schnorchel avec cette météo c'est jouable? Du moins en toute sécurité? Parce qu'on peu supposer qu'avec cette météo pourri le sous marin "préférerait" transiter un peu dans les profondeurs pour ne pas ressentir la houle et ne pas risquer de mauvaise rencontre - genre taper un conteneur - quitte a aller tout doucement - pour conserver la barre un peu réactive -.

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Un audit a détecté des irrégularités dans l'achat de batteries sous-marines  http://desarrolloydefensa.blogspot.fr/2017/11/una-auditoria-detecto-irregularidades.html

Sous-marin argentin disparu : l’état-major de la marine argentine aurait caché les problèmes du San Juan https://www.corlobe.tk/article44232.html

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il y a 4 minutes, vno a dit :

Ces bateaux ont une faible réserve de flottabilité avec leur 4 Diesel-dynamos et leur batterie importante. Le coefficient de sécurité est plus probablement de 1.5 que 2 pour gagner du poids. Donc flambage de la coque à partir de 300 mètres et écrasement vers 450 mètres. Le temps entre les deux implosions et les chocs des débris sur le fond sont susceptibles de donner une profondeur d'impact à 500-550 mètres.

Je ne connais pas trop grande chose sur tous qui flottent (ou plongent) mais s'il y a explosion, simple coque ou double coque ça ne change pas foncièrement les choses, si ?

Henri K.

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J'avoue que je ne comprend pas comment l'assiette du bateau peut influer sur la poussée d'archimede...la meme poussée doit s'appliquer quelque soit la position du bateau, si il est entierement immergé, non? si il remonte à l'horizontale, il devrai donc remonter quelque soit sa position, sur le toit, ou l'helice en l'air...qu'est ce que je rate?

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Il y a 5 heures, Ben a dit :

J'avoue que je ne comprend pas comment l'assiette du bateau peut influer sur la poussée d'archimede...la meme poussée doit s'appliquer quelque soit la position du bateau, si il est entierement immergé, non? si il remonte à l'horizontale, il devrai donc remonter quelque soit sa position, sur le toit, ou l'helice en l'air...qu'est ce que je rate?

Dans ce cas là je dirais que c'est surtout que la pointe du SM va offrir moins de frottement avec le liquide que le ventre. Du coup la somme de forces (Archimède + frottement) qui s'oppose à la gravité sera moins forte, d'où une accélération plus forte.

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Il y a 18 heures, vno a dit :

La distance entre le message radio et l'explosion 3 heures plus tard est de 60 km d'après les infos données, soit une vitesse d'environ 10 nœuds, compatible avec un transit surface par gros temps ou un transit à l'immersion périscopique qui est vite épuisant dans ces conditions de mer. En surface, pontage de ou des accus défaillants si c'est la batterie quasi impossible sans accidents de personne.

Ces bateaux ont une faible réserve de flottabilité avec leur 4 Diesel-dynamos et leur batterie importante. Le coefficient de sécurité est plus probablement de 1.5 que 2 pour gagner du poids. Donc flambage de la coque à partir de 300 mètres et écrasement vers 450 mètres. Le temps entre les deux implosions et les chocs des débris sur le fond sont susceptibles de donner une profondeur d'impact à 500-550 mètres.

Un sous-marin qui fait route à l'immersion périscopique par gros temps est "pesé" lourd. Une alerte technique qui entraîne l'arrêt des 4 diesels sans pouvoir reprendre immédiatement aux électriques ( maintenance lourde dans la batterie )va voir descendre le sous-marin en perdant l'assiette et l'efficacité des barres de plongée le temps de reprendre sur les moyens de secours. L'affaire n'est pas évidente suivant l'entrainement et la fatigue sur un équipage réduit. le sous-marin va descendre lentement mais uniquement si l'assiette zéro a été reprise. Il est soumis à la poussée d’Archimède, mais s'il prend beaucoup de pointe, cette poussé diminue et le bateau part vers le fond en accélérant rapidement. Si le maître de central très occupé prend dur retard pour annoncer le problème et que l'officier de quart ne réagit pas immédiatement en donnant l'ordre de chasser pour compenser la pointe, la chasse sera alors inefficace, et le largage des plombs de sécurité ne va pas améliorer le problème de pointe qui risque de se transformer en remontée en "feuille morte" qui se termine en descente rapide avec une assiette de 90 degrés. Au delà d'environ 50 degrés d'assiette ou gite, la batterie verse et les accorages lâchent. court-circuit assuré. Si le barreur a récupéré ses barres, la désorientation spatiale, la prise éventuelle d'aire en arrière, le stress et les blessures par chute de tout ce qui n'est pas arrimé (matériel et hommes) ne saura plus quoi faire. Sans entrée d'eau, le bateau à alors toutes les chances de dépasser l'immersion de sécurité.

Le faible temps passé entre les deux implosions peut correspondre à l'écrasement en deux temps du bateau avec une pointe très importante si l'étanchéité hors poste de combat n'est constitué que par une seule porte étanche fermé entre l'avant et l'arrière du sous-marin.

A la suite d'une marche arrière, un de nos sous-marins c'est retrouvé accroché à son hélice en marche arrière, avec une pointe négative qui a dépassé 70 degrés, les turbines ont déclenchés et seule l'action immédiate d'un mécano qui a repris les turbines à la volée a permis d'éviter le drame si la ligne d'arbre avait stoppée.

ça fait froid dans le dos de s'imaginer à l’intérieur de l'engin lors de ce genre de scenarios....

 

 

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Il y a 12 heures, Ben a dit :

J'avoue que je ne comprend pas comment l'assiette du bateau peut influer sur la poussée d'archimede...la meme poussée doit s'appliquer quelque soit la position du bateau, si il est entierement immergé, non? si il remonte à l'horizontale, il devrai donc remonter quelque soit sa position, sur le toit, ou l'helice en l'air...qu'est ce que je rate?

Les ballasts que tu viens de remplir d'air à la pression d'immersion se vident et tes bouteilles d'air comprimé sont presque vides, ne te permettant pas de chasser une seconde fois avec efficacité. Les soutes à gazole en communication avec le mer se vident et se remplissent d'eau. Malgré le largage des plombs, le bateau retrouve une flottabilité négative; l'équipage n'est plus en état de réagir, ils sont au mieux grièvement blessé.

Modifié par vno
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Il y a 21 heures, Henri K. a dit :

Je ne connais pas trop grande chose sur tous qui flottent (ou plongent) mais s'il y a explosion, simple coque ou double coque ça ne change pas foncièrement les choses, si ?

Henri K.

Les russes ont généralement une double coque. comme les anciens submersibles. En plongée, c'est rempli d'eau et de gaz-oil à la pression d'immersion. Parfois des puits à mines ou des tubes résistants à missile. Des ballasts plus volumineux à gonfler demande des installations d'air comprimée plus lourdes et pour finir des installations de propulsion plus lourdes. (c'est un peu plus compliqué bien sur, mais les russes doivent faire des choix techniques palliant leurs "retards" technologiques et leur situation géographique, le titane pas cher ne fait pas tout). Implosion ou explosion la coque épaisse d'un bâtiment à double coque ne résistera pas mieux à l'accident.

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Le 24/11/2017 à 11:45, loupa a dit :

Sur le type TR 1700 la batterie représente quasiment un cinquième du poids du sous marin ce qui est énorme

Oui les cellules batteries prennent de la place et d’autant plus en fonction du taux d’indiscrétion contractuel ratio  entre temps  de charge ( schnorkel) et temps plongée . La puissance des diesels , nombre de cellules , soutage GO et  autonomie   découlent de tout ceci ;puissance propulsive schnorkel , puissance propulsive plongée  le tout  mixé avec le coeff  d’indiscrétion et le rendement  des accus.

En conception comme tous locaux avec risque d’émanation de gaz dangereux , les locaux batteries sont en principe ventilés en dépression , pour éviter tous risques de contamination vers autres locaux , température de réfrigération, dépression du local , taux d’hydrogène…..etc  sont surveillés , monitorés .

https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=7&ved=0ahUKEwjDzMPept7XAhXQ_qQKHXF7DjsQFgg9MAY&url=https%3A%2F%2Fpulsar.kiev.ua%2FPDF%2FLead%20Acid%20Battery%2FSubmarine%2FEverExceed%20Submarine.pdf&usg=AOvVaw3Dcu6OgML_KhudgJdxm-c9

https://www.naval-technology.com/contractors/electrical/exide-technologies-naval/

Une idée des volumes impartis sur les TR1700 et les 800 tonnes Daphné

868021soumbattery1.png

Gestion calculée  des volumes

715298soumbattery.png

S’il a implosé/collapsé , il a dépassé son immersion de destruction supérieure à l’immersion max de service d’un coefficient prenant en compte les incertitudes de calculs et la fatigue ( cyclage poutre –corrosion  qui évoluent dans le temps ) . Ce soum  avait 30 ans de service , aussi la surveillance de la coque avait dû   faire l’objet d’un « marquage au pied » lors de  son refit 2014 avait aide de l’autorité de conception , si  demandée.

http://www.ndt.net/article/cofrend2008/papers/070.pdf

Simulation de mode de ruine coque en flamblement  ou  gondolement

https://www.youtube.com/watch?v=gan_wTXRoPc&app=desktop

http://www.engineering.nottingham.ac.uk/icccbe/proceedings/pdf/pf247.pdf

En restant dans le domaine des suppositions , l’explosion/incendie  batterie dans la partie avant  aurait elle pu affecter gravement le PCNO rendant inopérante toute tentative de conduite d’urgence ?  voir aussi proximité compartiment torpilles avec déclenchement pyrotechnique  en chaine (cas Sindhurakshak et koursk ), déchirure coque ( EP d’un SSK se situe entre 30 et 40 mm dans l’’HLES qui va bien 80 ou 100 voire en titane ) et voie d’eau suivi alourdissement et çà va très vite ; rien qu’une petite une brèche circulaire  de 10 cm  de diamètre à 200 m c’est plus de 400 l/s  soit 1500 m3 /h en débit d’envahissement .

Ceci dit , on ne sait pas ce qu’il c’est passé …….

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Très intéressant ton plan, il me rappelle une douche de l'armoire tète de batterie avec quelques dizaines de litres d'eau (sans conséquence) suite à un problème de mise en oeuvre de l'antenne filaire dans le sas passerelle avec le panneau étanche pont1/pont2 ouvert pour les relèves et le panneau inférieur du sas ouvert également. Heureusement, le panneau batterie, lui était étanche et aucun électricien n'a ouvert pour sortir. Me souviens plus pourquoi l'escalier et la coursive officier étaient consignée sur cet équipage. Pas de retex à ma connaissance ni d'analyse de l'incident. Comme l'officier en second au cours de cette marée avait autorisé une piscine contenant 500 litres d'eau douce à la cafétaria pour les festivités du passage de la ligne ( juste au dessus de la batterie, confectionné avec du vinyl pour la décontamination et des tabourets ) et que cela n'inquiétait que quelques EMPRO et électriciens rabat joie dont j'étais, nous avons fait avec.

J'entend encore cet officier me dire " vous êtes un trouillard, on voit que vous n'avez pas fait les classiques ". Moi, je voyais surtout qu'il ne comprenait pas tout. Il a changé de canot, je suis en vie, lui et malheureusement neuf autres personnes...

Cet accident argentin me ramène des souvenirs désagréables.

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