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La guerre économique USA vs UE / Canada / Chine


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Le 10/12/2020 à 12:25, rogue0 a dit :
  • Un petit décret de Trump a finalement des grosses conséquences financières :

Les indices boursier US vont exclure une dizaine de grosses société chinoises (Hikvision, SMIC, etc) de leur univers investissable.
La prétexte raison étant selon les USA, qu'elles ne seraient pas conformes aux pratiques d'audit US.

https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/s-p-dji-retire-a-son-tour-des-societes-chinoises-de-ses-indices-1938927.php

Suite :

Pendant que les USA s'écharpent autour de Trump, son administration continue la guerre économique larvée US - Chine  (qui elle fait consensus, et sera probablement poursuivie par Biden ... mais j'espère avec moins de mauvais foi)

https://www.lepoint.fr/monde/washington-songe-a-bannir-les-groupes-chinois-alibaba-tencent-de-la-cote-presse-07-01-2021-2408568_24.php

Après plusieurs cafouillages, le gouvernement US ordonne le délisting des bourses US, de 3 gros opérateurs télécom chinois, et songe à bannir la totalité des groupes et applis Alibaba et Tencent (et leurs filiales : ça peut tuer pas mal de studios de jeux vidéos tiens).

  • Les prétextes invoqués importent peu ... et sont d'une mauvaise foi très trumpienne.
    Pour information, les 3 opérateurs chinois n'ont aucun abonné aux USA, et aucune implantation locale (bloqué par le gouvernement US), c'est purement du listing boursier ... et ils arrivent encore à les accuser de risque d'espionnage contre les USA.
    Je préfèrerais encore qu'ils annoncent cash que c'est une sanction financière pour tenter de freiner l'ascension de la Chine, ça serait plus honnête (et ça peut se comprendre).
     
  • La sanction ne prendrait effet qu'après l'inauguration de Biden...
    Ce qui serait un autre cadeau empoisonné pour Biden (l'annulation de cette sanction l'exposerait à être accusé d'être "faible" envers la Chine)
     
  • EDIT: Sale temps pour Alibaba, qui se fait matraquer simultanément par le gouvernement chinois ET US.
    Pauvre Jack Ma, ils auraient pu lui faire une exemption pour l'inciter à devenir dissident et transfuge ... (pas taper, c'est une blague :-))
Modifié par rogue0
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Le 10/12/2020 à 12:25, rogue0 a dit :

La guerre larvée US - Chine continue (sur le front Lawfare financier).

Révélation


  • Si jamais ils tombent dans l'entity list US, ils seraient bloqués dans l'immédiat... mais au pire, même si Biden maintient ces sanctions, j'estime que les chinois pourront s'en remettre d'ici 2 ans, voire 5 ans maximum (architecture alternative open source RISC-V par exemple)...
    Et ils seront alors totalement indépendants aux sanctions US (et probablement des gros concurrents à l'avenir)
     
  • Un petit décret de Trump a finalement des grosses conséquences financières :

Les indices boursier US vont exclure une dizaine de grosses société chinoises (Hikvision, SMIC, etc) de leur univers investissable.
La prétexte raison étant selon les USA, qu'elles ne seraient pas conformes aux pratiques d'audit US.

https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/s-p-dji-retire-a-son-tour-des-societes-chinoises-de-ses-indices-1938927.php

Conséquence:
Ces indices (S&P, Russel, etc) étant suivis par des milliers de fonds OPCVM, il y aura mécaniquement une vente massive de ces actions, avec des grosses baisses en Bourse (et des difficultés à se financer sur les marchés internationaux).
Ce ne sera pas critique, le marché intérieur chinois est assez important pour les soutenir (+ le soutien du gouvernement chinois).

(Compaq) A suivre

 

 

L'administration Trump profite de ses (derniers?) jours pour laisser sa marque ... et des cadeaux empoisonnés pour d'administration Biden.

Rebelotte,  9 sociétés chinoises ont été ajoutées à une liste de sanction US (pas l'entity list comme Huawei, qui aurait été un arrêt de mort).

Dont Xiaomi (n°3 mondial des smartphones, spécialistes du moyen de gamme "flagship killer" ) , Tiktok, Alipay, CNOOC, etc

https://www.frandroid.com/marques/xiaomi/829423_xiaomi-place-sur-liste-noire-par-trump-mais-cest-moins-grave-que-huawei

https://www.01net.com/actualites/avant-de-partir-trump-bannit-wechat-pay-alipay-et-d-autres-applications-chinoises-2027070.html

Analyse personnelle:

Je barre le prétexte avancé car totalement ridicule (au moins pour Xiaomi) : elles sont accusées d'être des entreprises militaires communistes.
MOUUAAAAAAAAAAARFFFFFFFFF!

Il n'y a pas de conséquence immédiate pour Xiaomi :
les sanctions rentreraient en vigueur le 11 novembre 2021 (sauf annulation par Biden), et interdiraient simplement les américains à posséder toute action Xiaomi.

Bref, ces sanctions ont un faible intérêt réel pour les USA.
(alors que bloquer l'ascension de Huawei, ou SMIC, la fabrication de puces avancées, a un effet stratégique, ce qui justifie la campagne de bashing).

L'intérêt me semble plutôt politique :

  • Empoisonner les relations US avec la Chine , ce qui va compliquer toute réconciliation éventuelle de la présidence Biden
    (réconciliation peu probable, contrer la Chine fait consensus aux USA)
     
  • C'est un piège à retardement pour Biden, et des munitions pour le GOP.
    S'il lève ces sanctions, le GOP pourra relancer l'argument électoral que "Biden est un vendu à la Chine et un traître à son pays" (argument déjà avancé pendant la campagne)

 

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Le 15/01/2021 à 19:19, rogue0 a dit :


L'intérêt me semble plutôt politique :

  • Empoisonner les relations US avec la Chine , ce qui va compliquer toute réconciliation éventuelle de la présidence Biden
    (réconciliation peu probable, contrer la Chine fait consensus aux USA)
     
  • C'est un piège à retardement pour Biden, et des munitions pour le GOP.
    S'il lève ces sanctions, le GOP pourra relancer l'argument électoral que "Biden est un vendu à la Chine et un traître à son pays" (argument déjà avancé pendant la campagne)

 

Je suis réservé sur cette analyse, il n'a jamais été prédit que Biden jouerait la réconciliation avec les chinois, à minima l'apaisement et une diplomatie qui sur la forme écorchera moins les yeux et les oreilles du grand public.

Sur le fond la guerre froide a bien débuté et je ne vois pas les démocrates battre en retraite.

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  • 5 weeks later...

Déplacé du fil F-35,

Pour moi, cette nouvelle a plus sa place dans les guerres commerciale, voire politique étrangère de la Chine.

Il y a 2 heures, herciv a dit :

Ouverture d'un nouveau front contre le f-35 depuis la Chine. Celle-ci envisage de contrôler l'exportation des terres rares nécessaires à la fabrication du f-35. Article du financial times

"https://www.ft.com/content/d3ed83f4-19bc-4d16-b510-415749c032c1
 

Révélation

China is exploring limiting the export of rare earth minerals that are crucial for the manufacture of American F-35 fighter jets and other sophisticated weaponry, according to people involved in a government consultation. The Ministry of Industry and Information Technology last month proposed draft controls on the production and export of 17 rare earth minerals in China, which controls about 80 per cent of global supply. Industry executives said government officials had asked them how badly companies in the US and Europe, including defence contractors, would be affected if China restricted rare earth exports during a bilateral dispute. “The government wants to know if the US may have trouble making F-35 fighter jets if China imposes an export ban,” said a Chinese government adviser who asked not to be identified. Industry executives added that Beijing wanted to better understand how quickly the US could secure alternative sources of rare earths and increase its own production capacity. China’s own rare earth security isn’t guaranteed. It can disappear when the US-China relationship deteriorates or Myanmar’s generals decide to shut the border David Zhang, Sublime China Information Fighter jets such as the F-35, a Lockheed Martin aircraft, rely heavily on rare earths for critical components such as electrical power systems and magnets. A Congressional Research Service report said that each F-35 required 417kg of rare-earth materials


The Chinese move follows deteriorating Sino-US relations and an emerging technology war between the two countries. The Trump administration tried to make it harder for Chinese companies to import sensitive US technology, such as high-end semiconductors. The Biden administration has signalled that it would also restrict certain exports but would work more closely with allies. Beijing’s control of rare earths threatens to become a new source of friction with Washington but some warn any aggressive moves by China could backfire by prompting rivals to develop their own production capacity. In a November report, Zhang Rui, an analyst at Antaike, a government-backed consultancy in Beijing, said that US weapons makers could be among the first companies targeted by any export restriction. China’s foreign ministry said last year it would sanction Lockheed Martin, Boeing and Raytheon for selling arms to Taiwan, the self-ruled island that Beijing claims as its sovereign territory. The proposed guidelines would require rare earth producers to follow export control laws that regulate shipments of materials that “help safeguard state security”. China’s State Council and Central Military Commission will have the final say on whether the list should include rare earths.

Révélation

Rare earth minerals are also central to the manufacture of products including smartphones, electric vehicles and wind turbines. The F-35 relies on rare earths for critical components such as electrical power systems © George Frey/Bloomberg Some executives and officials are, however, questioning the wisdom of formally including rare earths in the export control regime. They argue that it would motivate Beijing’s rivals to accelerate their own production capacities and undermine China’s dominance of the industry. “Export controls are a doubled-edged sword that should be applied very carefully,” said Zhang of Antaike. The Pentagon has become increasingly concerned about the US reliance on China for rare earths that are used in everything from precision-guided missiles to drones. Ellen Lord, the top defence official for acquisitions until last year, told Congress in October that the US needed to create stockpiles of certain rare earths and re-establish domestic processing. She said the US had a “real vulnerability” because China floods the market to destroy any competition any time nations are about to start mining or producing. In recent months, the Pentagon has signed contracts with American and Australian miners to boost their onshore refining capacity and reduce their reliance on Chinese refiners. The US National Security Council did not respond to a request for comment.

Why China's control of rare earths matters Chinese rare earth miners themselves are worried about the enhanced power the regulations would give MIIT to control their output. China began setting rare earth production limits in 2007 to keep prices high and reduce pollution but the policy is not legally binding and many miners regularly exceed their output quota. The latest regulations would allow the government to impose steep fines for unapproved sales. “The new rule is not going to make China stronger in the global supply chain when local mines can’t operate at full capacity and an export ban is easier said than done,” said an executive, who asked not to be identified, at Guangdong Rare Earth Group, one of the nation’s largest rare earth groups. In a statement, MIIT said the new law would help “protect national interest and ensure the security of strategic resources”. According to government statistics, China’s demand for rare earths is so high that it has consistently exceeded domestic supply over the past five years, prompting a surge of Chinese imports from miners in the US and Myanmar. Recommended News in-depthThe Big Read US-China: Washington revives plans for its rare earths industry A wide range of industries are driving demand for the strategic resource, including China’s electric vehicle and wind power generation sectors. “China’s economic planners have failed to predict the surge in rare earth consumption,” said an executive at Gold Dragon Rare Earth Co in south-eastern Fujian Province. “China’s own rare earth security isn’t guaranteed,” said David Zhang, an analyst at Sublime China Information, a consultancy. “It can disappear when the US-China relationship deteriorates or Myanmar’s generals decide to shut the border.” While China’s dominance in rare earth mining is under threat, it maintains a near monopoly in the refining process that turns ores into materials ready for manufacturers. The country controls about four-fifths of global rare earth refining capacity. Ores mined in the US must be sent to China as the US has no refining capacity of its own yet. Industry executives, however, said China’s strength in refining had more to do with its higher tolerance for pollution than any technological edge.

"

https://www.ft.com/content/d3ed83f4-19bc-4d16-b510-415749c032c1

Merci, mais le titre est réducteur
 

La Chine envisage des quotas d'export sur les terres rares, visant en priorité les industriels de défense US, particulièrement ceux liés aux vente d'arme à Taiwan.
Le JSF sera impacté, mais ce n'est pas la cible principale visée.
Il est possible que les autres pays occidentaux aient des "restrictions" officieuses, pour diverses raisons (genre représailles contre l'Australie, ou contre les pays bannissant la 5G Huawei)

Et ça peut aussi être interprété comme une réplique à l'embargo US sur les semi-conducteurs de pointe

En gros, toutes les puces, machines et logiciels servant à la conception et fabrication de puces électroniques avancées de finesse <14nm sont interdites d'export vers la Chine y compris celles les industriels européens type ASML ou ST Microelectronics:
C'est un embargo mondial US,  une des rares mesures de Trump efficaces contre la Chine... (EDIT du moins à court terme) c'est juste qu'elle est totalement arbitraire (ce qui ouvre la porte à des représailles aussi arbitraires)

Modifié par rogue0
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il y a 2 minutes, rogue0 a dit :

Déplacé du fil F-35,

Pour moi, cette nouvelle a plus sa place dans les guerres commerciale, voire politique étrangère de la Chine.

OK je prend.

Reste la communication autour de cette mesure. Pourquoi viser spécifiquement le f-35 ? Pour lui donner du relief ? Parce que c'est le chouchou du pentagone et de nobreux allié des US ??

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  • 1 month later...
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Pénurie d’acier : exit les quotas, la Chine dans la bergerie UE ?

Alors que de nouvelles pénuries d’éléments rentrant dans la fabrication automobile se font de nouveau sentir, le manque d’acier conduit désormais certains à vouloir remettre en question les quotas mis en œuvre pour freiner les importations chinoises. Ce qui est loin de plaire à la filière, pointant du doigt la qualité des produits issus de l’Empire du Milieu et la sévère concurrence que cela pourrait entrainer à terme. Ou quand la Covid pourrait faire rentrer le loup chinois dans la bergerie européenne …

Acier : prix et délais de livraison très tendus

En parallèle de la pénurie de semi-conducteurs qui touche tout le secteur automobile mondial, une nouvelle crise d’approvisionnements pourrait voir le jour …. Qui pourrait se doubler avec une crise politique, voire économique à long terme …

Les délais de livraisons d’acier s’allongent dangereusement en France, tandis que les prix s’envolent.

Les aciéries – qui ont vu leurs activités interrompues durant la crise sanitaire – sont actuellement en phase de redémarrage. Opération qui est loin de se faire d’un claquement de doigts  … de ce fait, les fournisseurs peinent à satisfaire la demande. Un contexte propice à la flambée des cours … D’autant plus que les acheteurs se bousculent au niveau mondial … et que les conteneurs ne sont pas multipliables à l’infini. Rajoutez là-dessus le blocage du canal de Suez … et vous aboutissez à un cocktail de difficultés peu digeste …

Les utilisateurs d’acier demandent l’abandon des quotas

Pour garantir leur approvisionnement en acier … et éviter ainsi des arrêts de chaînes de production, les industriels dont l’activité  nécessite de l’acier réclament l’abandon des quotas d’importation instaurés par la Communauté européenne en 2018.

Ces mesures avaient été mises en place pour éviter que suite à la taxation de l’acier chinois par les Etats-Unis, l’Empire du Milieu n’inonde le marché européen.

Hasard de calendrier : ces quotas arrivent à expiration en juillet 2021. La Commission européenne doit désormais statuer sur leur éventuelle prolongation.

Les aciéristes opposés à un abandon des quotas

Mais les aciéristes sont vent debout face à une perspective d’abandon des quotas.
« Ce serait se tirer une balle dans le pied, en ouvrant l’Europe à des productions moins respectueuses de l’environnement », explique Bruno Jacquemin, délégué général de l’organisation professionnelle A3M (Alliance Minerais, Minéraux et Métaux).

Notre avis, par leblogauto.com

Le monde semble découvrir peu à peu que économie et secteurs industriels sont imbriqués … et qu’un arrêt mondial des activités de production a des incidences majeures. Retour à la réalité dans un monde ou tout semblait un peu trop virtuel …

Reste que certains pays comme la Chine et désormais les Etats-Unis l’ont bien compris : les premiers à être libérés de la crise sanitaire …. seront les premiers à reprendre du poil de la bête sur les marchés … et dans un contexte de pénuries, ils seront les premiers sur la liste des acheteurs … à les premiers à être servis …

L’Europe quant à elle s’avère à la traîne …. Et risque d’être pénalisée à plus d‘un titre par sa politique sanitaire … : pénurie, flambée des prix, et pertes de marchés … le loup chinois toujours à l’affût pour profiter d’une brèche pour s’introduire dans la bergerie européenne.

 

https://www.leblogauto.com/2021/04/penurie-acier-abandon-des-quotas-la-chine-dans-la-bergerie-ue.html

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  • 2 months later...
  • 4 months later...
Le 22/10/2021 à 18:42, Non inultus premor a dit :

Publication d'une étude de l'Ecole de Guerre Economique :

« Comment les Etats-Unis contribuent-ils à affaiblir l’économie française », MSIE36, octobre 2021

https://www.ege.fr/sites/ege.fr/files/media_files/rapport_alerte_usa_2021.pdf

Lecture intéressante, ils auraient pû se relire un peu plus (quelques faux-sens comme "veine" au lieu de "vaine" ou "assainir" au lieu de "asséner", le sous-entendu que l'Irlande est dans le Commonwealth...) Les habitués du forum n'apprendront pas grand chose, mais ça a le mérite de représenter un synthèse assez complète.

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  • 3 months later...

Intel ne paiera pas d’amende au gendarme européen de la concurrence

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La Cour de justice européenne a donné raison au géant américain des puces contre la Commission européenne, annulant la somme de 1,06 milliard d’euros qu’il devait depuis 2009 pour abus de position dominante.

https://www.courrierinternational.com/article/le-chiffre-du-jour-intel-ne-paiera-pas-damende-au-gendarme-europeen-de-la-concurrence

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  • 1 year later...

Présentation du plan de réponse européens à L'IRA

https://www.zonebourse.com/cours/action/TECHNOLOGIES-INC-148356473/actualite/La-Commission-europeenne-presente-son-plan-sur-les-technologies-vertes-42868394/

La Commission européenne présente son plan sur les technologies vertes

01/02/2023 | 15:29

(Actualisé avec réaction de Bruno Le Maire §§15-16)

BRUXELLES, 1er février (Reuters) - La Commission européenne (CE) a présenté mercredi un plan visant à soutenir la transition écologique de l'industrie européenne pour lui permettre de rivaliser avec celle des Etats-Unis dans le domaine des technologies vertes, tout en réduisant sa dépendance vis-à-vis de la Chine.

La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a proposé un assouplissement des règles de l'UE en matière d'aides publiques, des réaffectations de financements depuis des fonds existants et une autorisation plus rapide des projets "verts".

Elle a également présenté des mesures visant à renforcer les compétences et à conclure des accords commerciaux pour garantir l'approvisionnement de l'Union européenne en matières premières essentielles.

"L'Europe est déterminée à jouer un rôle moteur dans la révolution des technologies propres", a déclaré Ursula von der Leyen.

"Grâce à un encadrement simplifié, il sera plus facile pour nos entreprises de transformer les compétences en emplois de qualité, et l'innovation technologique en production à grande échelle. Un meilleur accès au financement aidera les acteurs européens des technologies propres à se développer plus rapidement."

Le projet présenté mercredi a notamment été développé en réaction au plan de soutien aux technologies vertes présenté par les Etats-Unis (Inflation Reduction Act, IRA), qui favorise les entreprises implantées sur le sol américain.

"Les grandes économies augmentent à juste titre leurs investissements dans les industries décarbonées", a déclaré Ursula von der Leyen pendant une conférence de presse. "Nous voulons une concurrence équitable au niveau mondial."

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime que la valeur du marché de l'énergie "propre" va être multipliée par trois d'ici à 2030, pour atteindre 650 milliards de dollars par an, et que le nombre d'emplois concernés va doubler pendant la même période.

L'UE ne veut pas rester sur le bord de la route et pour rivaliser avec les Etats-Unis et la Chine, l'exécutif européen a proposé mercredi d'assouplir temporairement - jusqu'en 2025 - les règles en matière d'aides publiques aux investissements dans les énergies renouvelables ou la décarbonation de l'industrie, tout en reconnaissant que tous les pays européens ne pourront pas se montrer aussi actifs en la matière que l'Allemagne ou la France.

UTILISER LES FONDS DISPONIBLES

Pour couvrir les besoins de financement à court terme, Ursula von der Leyen a suggéré que les Vingt-Sept puisent dans les 225 milliards d'euros de crédits encore disponibles du plan de relance adopté en 2020 pour faire face au choc de la pandémie de COVID-19.

Elle a aussi annoncé que l'UE allait réorienter 250 milliards d'euros de son plan REPowerEU visant à réduire rapidement sa dépendance envers l'énergie russe et à accélérer la transition écologique.

"Nous nous sommes complètement libérés de notre dépendance à l'égard des combustibles fossiles russes. C'est arrivé beaucoup plus rapidement que nous l'espérions", s'est félicitée Ursula von der Leyen. "Nous avons donc la possibilité de rediriger ou réorienter" les fonds prévus à cet effet.

La Commission espère obtenir l'accord des 27 chefs d'Etat et de gouvernement lors du sommet européen des 9-10 février, même si le plan devrait donner lieu à des débats animés.

Plusieurs pays ont déjà émis des réserves, notamment sur la question de l'assouplissement des aides publiques qui bénéficierait aux plus grosses économies, comme la France ou l'Allemagne, dont le ministre de l'Economie, Robert Habeck, a à l'inverse salué de "très bonnes" propositions.

Son homologue français Bruno Le Maire, qui a promis début janvier un

projet de loi

sur l'"industrie verte" en France, a lui aussi "salu(é) les propositions fortes de la Commission européenne".

"Face à l'IRA, l'Europe doit se mettre en ordre de bataille et défendre son industrie. La France est totalement déterminée à protéger et développer son outil productif", a-t-il dit.

A plus long terme, la Commission pourrait proposer la création d'un Fonds de souveraineté européen destiné aux investissements dans les nouvelles technologies.

Elle présentera dans les prochains mois son "Net-Zero Industry Act", un plan visant à rationaliser les processus d'autorisation et à harmoniser les normes, ainsi qu'une loi sur les matières premières essentielles pour en promouvoir l'extraction, le traitement et le recyclage au niveau local.

L'UE est fortement tributaire de la Chine pour les terres rares et le lithium, des matériaux essentiels à la transition écologique.

L'exécutif européen souhaite également conclure davantage d'accords de libre-échange et de partenariats afin de rendre les chaînes d'approvisionnement plus résistantes et d'ouvrir les marchés aux produits dits "verts". (Reportage Philip Blenkinsop, avec Marine Strauss et Charlotte Van Campenhout à Bruxelles et Leigh Thomas à Paris; version française Camille Raynaud et Tangi Salaün, édité par Blandine Hénault)

par Philip Blenkinsop

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  • 1 month later...

Je recopie :

à l’instant, Wallaby a dit :

https://www.aspi.org.au/report/critical-technology-tracker (2 mars 2023)

Les démocraties occidentales sont en train de perdre la compétition technologique mondiale, y compris la course aux percées scientifiques et à la recherche, et la capacité à retenir les talents mondiaux - des ingrédients cruciaux qui sous-tendent le développement et le contrôle des technologies les plus importantes du monde, y compris celles qui n'existent pas encore.

Nos recherches révèlent que la Chine a jeté les bases qui lui permettront de se positionner comme la première superpuissance scientifique et technologique du monde, en prenant une avance parfois stupéfiante dans la recherche à fort impact dans la majorité des domaines technologiques critiques et émergents.

L'avance mondiale de la Chine s'étend à 37 des 44 technologies actuellement suivies par l'ASPI, couvrant une série de domaines technologiques cruciaux tels que la défense, l'espace, la robotique, l'énergie, l'environnement, la biotechnologie, l'intelligence artificielle (IA), les matériaux avancés et les domaines clés de la technologie quantique.1 Le Critical Technology Tracker montre que, pour certaines technologies, les 10 principales institutions de recherche du monde sont toutes basées en Chine et produisent collectivement neuf fois plus d'articles de recherche à fort impact que le pays classé en deuxième position (le plus souvent les États-Unis). Il est à noter que l'Académie chinoise des sciences occupe un rang élevé (et souvent la première ou la deuxième place) dans plusieurs des 44 technologies incluses dans le Critical Technology Tracker. Nous constatons également que les efforts de la Chine sont soutenus par l'importation de talents et de connaissances : un cinquième de ses articles à fort impact sont rédigés par des chercheurs ayant suivi une formation de troisième cycle dans un pays des Cinq Yeux. L'avance de la Chine est le fruit d'une conception délibérée et d'une planification politique à long terme, comme l'ont souligné à maintes reprises Xi Jinping et ses prédécesseurs.

Un domaine clé dans lequel la Chine excelle est celui des technologies liées à la défense et à l'espace. Les avancées de la Chine en matière de missiles hypersoniques à capacité nucléaire auraient pris les services de renseignement américains par surprise en août 2021.

La course pour devenir la troisième grande puissance technologique est serrée entre le Royaume-Uni et l'Inde, qui se classent tous deux parmi les cinq premiers pays dans 29 des 44 technologies. La Corée du Sud et l'Allemagne suivent de près, apparaissant dans les cinq premiers pays pour respectivement 20 et 17 technologies. L'Australie figure parmi les cinq premiers pays pour neuf technologies, suivie de près par l'Italie (sept technologies), l'Iran (six), le Japon (quatre) et le Canada (quatre). La Russie, Singapour, l'Arabie saoudite, la France, la Malaisie et les Pays-Bas figurent parmi les cinq premiers pays pour une ou deux technologies [seulement !]. Un certain nombre d'autres pays, dont l'Espagne et la Turquie, figurent régulièrement parmi les dix premiers pays, mais pas dans les cinq premiers.

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  • 2 months later...
Citation

Le G7 est particulièrement préoccupé par sa vulnérabilité dans des secteurs stratégiques tels que les minerais essentiels, les semi-conducteurs et les batteries électriques. Ses dirigeants veulent renforcer les chaînes d’approvisionnement pour éviter leur perturbation et faire en sorte que les technologies ayant des applications en matière de sécurité nationale soient « contrôlées de manière appropriée ».

La Chine a fait part, samedi, de son « vif mécontentement ». « Le G7 s’obstine à manipuler les questions liées à la Chine, à discréditer et attaquer la Chine », a déploré un porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, exprimant la « ferme opposition » de Pékin.

"Le G7 affirme que toute coercition économique « aura des conséquences », visant la Chine sans la nommer"

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/05/20/le-g7-affirme-que-toute-coercition-economique-aura-des-consequences-visant-la-chine-sans-la-nommer_6174125_3210.html

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https://www.bbc.com/news/business-65667746 (22 mai 2023)

La Chine interdit au grand fabricant de puces Micron de participer à des projets d'infrastructure clés.

Dans un communiqué, l'Administration chinoise du cyberespace (CAC) a déclaré : "L'examen a révélé que les produits de Micron présentent de graves risques pour la sécurité du réseau, ce qui pose des risques importants pour la sécurité de la chaîne d'approvisionnement de l'infrastructure d'information critique de la Chine et affecte la sécurité nationale de la Chine".

https://www.bbc.com/news/world-asia-pacific-64143602 (13 janvier 2023)

À la mi-2022, Samsung a été la première entreprise à commencer à produire en masse des puces à trois nanomètres. Plus tard dans l'année, Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) - le plus grand fabricant de puces au monde et l'un des principaux fournisseurs d'Apple - lui a emboîté le pas.

La plupart des puces du monde sont actuellement fabriquées à Taïwan, ce qui permet à l'île autonome de bénéficier de ce que son président appelle un "bouclier de silicium", c'est-à-dire une protection contre la Chine, qui revendique le territoire.

Selon M. Bao, l'expérience de Huawei est un bon exemple de ce qui risque de se passer. Le géant de la communication est passé du statut de deuxième fabricant mondial de smartphones, après Samsung, à celui de "pratiquement mort", selon M. Bao.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Huawei

Au second trimestre 2020, Huawei détrône Samsung et devient le 1er vendeur mondial de smartphones.

Au premier semestre 2021, Huawei voit son chiffre d'affaires baisser de 29,4 %, et celui de sa branche mobile de 47 %, à la suite des sanctions américaines. D'après le cabinet d’études Canalys, Huawei ne figure plus parmi les cinq premiers mondiaux du secteur des smartphones. Le cabinet Counterpoint, au premier trimestre de 2021 ne lui accorde plus que 4% de part de marché, contre 20 % au deuxième trimestre de 2020.

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https://asiatimes.com/2023/05/chinas-chip-sector-needs-change-after-oppo-setback/ (24 mai 2023)

Le 11 mai au soir, les membres du personnel de Zeku, une entreprise de fabrication de puces sans usine lancée en 2019 par OPPO, le troisième fabricant chinois de smartphones, ont été informés qu'ils devraient travailler à domicile le lendemain.

Le lendemain matin, alors que le personnel était consciencieusement absent des locaux, le mystère a été dissipé lorsque Liu Jun, directeur général d'OPPO, a annoncé la fermeture de Zeku.

Selon Statista, Qualcomm détenait 55,7 % du marché des puces BP, suivi par MediaTek (27,6 %), Samsung (7,4 %) et d'autres (9,3 %) en 2021. HiSilicon Technologies de Huawei a pendant un temps obtenu une part de 16 à 18 % avec ses puces BP 5G, mais elle a commencé à s'effacer du marché lorsque TSMC a reçu l'ordre de Washington d'arrêter la production de puces pour Huawei en septembre 2020.

Bien que l'on ne sache pas exactement quelle a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, certains observateurs ont déclaré que Xiaomi Corp, un fabricant de smartphones basé à Pékin, pourrait être le prochain à fermer sa division de conception de puces, car ses ventes ont chuté de 22 % en glissement annuel au cours du premier trimestre de cette année. Mais Xiaomi a déclaré le 18 mai qu'elle continuerait à fabriquer ses propres puces.

 

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Huawei, le retour

Chine, leader mondial de l'automobile

Inefficacité des sanctions américaines

https://nationalinterest.org/blog/techland/why-america-losing-tech-war-china-206664 (23 juillet 2023)

Des usines, des mines, des ports et des entrepôts entièrement automatisés sont déjà en service, et le premier service commercial de taxis autonomes démarre à Pékin. Les responsables de Huawei affirment que l'entreprise a conclu 10 000 contrats pour des réseaux 5G privés en Chine, dont 6 000 dans des usines. La division cloud de Huawei vient de lancer une plateforme logicielle conçue pour aider les entreprises chinoises à construire des systèmes d'IA propriétaires en utilisant leurs propres données.

Rien n'indique que les restrictions imposées par l'administration Biden sur les puces haut de gamme, les logiciels et les machines qui les fabriquent aient ralenti la volonté de la Chine de dominer ce que l'on appelle la quatrième révolution industrielle, c'est-à-dire l'application de l'intelligence artificielle à la fabrication, à l'exploitation minière, à l'agriculture et à la logistique.

Les puces plus anciennes, seules ou en parallèle, peuvent gérer la plupart des applications d'intelligence artificielle des entreprises. Plus que la vitesse brute de la puce, c'est la disponibilité des bonnes données, la capacité à les transmettre rapidement et commodément et l'architecture globale du système qui sont importantes.

Le nombre de stations de base 5G en Chine a doublé en 2021 pour atteindre 1,43 million, et est passé à 2,31 millions en 2022, sur un total mondial de 3 millions. Huawei a simplement construit les stations de base 5G avec des puces matures (avec une largeur de grille de 28 nanomètres au lieu des puces de 7 nanomètres interdites par Washington).

Il semble désormais que Huawei puisse concevoir ses propres puces haut de gamme et les fabriquer en Chine. Des cabinets d'études chinois indiquent que Huawei reviendra sur le marché des combinés 5G au cours du second semestre 2023.

Bien que "les GPU V100 et A100 de Nvidia restent les GPU les plus populaires pour l'entraînement des modèles chinois à grande échelle", une étude récente note que "Huawei a utilisé ses propres processeurs Ascend 910" pour entraîner le modèle Pangu. Deuxièmement, la Chine semble capable de produire des puces d'IA propriétaires comme Ascend, bien que les sanctions américaines l'empêchent toujours de fabriquer sa puce de smartphone Kirin à Taïwan.

À ma connaissance, les seules entreprises manufacturières américaines qui ont installé des réseaux 5G privés pour soutenir l'automatisation des usines sont General Motors (qui a fabriqué 2,3 millions de voitures en Chine en 2022), Ford (qui a fabriqué 500 000 voitures en Chine en 2022) et John Deere (qui a fait rouler son 70 000e tracteur fabriqué en Chine en février). Ces entreprises ont des coentreprises avec des fabricants chinois et peuvent être considérées comme des auxiliaires de l'industrie chinoise.

La réduction des dépenses liées à l'infrastructure 5G a entraîné une perte pour Ericsson au cours du deuxième trimestre 2023.

ZTE est un indicateur approximatif de Huawei. Le cours de son action a doublé au cours des cinq dernières années, alors que les deuxième et troisième entreprises mondiales, Ericsson et Nokia, ont perdu environ 30 % de leur valeur marchande.

La Chine dispose donc d'un avantage certain dans le domaine du haut débit 5G, un élément essentiel pour l'automatisation des entreprises.

L'attribution des fréquences aux États-Unis favorise le wifi au détriment du haut débit mobile. Autrement dit, les politiques américaines continuent de favoriser les "Big Tech" orientées vers le consommateur au détriment des applications industrielles.

Grâce à tous ces efforts, la Chine est devenue en 2023 le leader mondial de la plus grande industrie manufacturière, l'automobile, avec des ventes mondiales de 3 milliards de dollars.

Pour plusieurs raisons, les sanctions américaines sont inefficaces pour limiter le développement de l'IA en Chine.

Tout d'abord, comme nous l'avons vu, les modèles nationaux chinois sont compétitifs dans les applications industrielles, qui nécessitent généralement moins de puissance de calcul que les grands modèles de langage (LLM) et peuvent déjà offrir des performances équivalentes aux offres de Nvidia et d'AMD.

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  • 1 month later...

https://www.scmp.com/news/china/science/article/3232116/revolutionising-semiconductor-industry-chinese-scientists-unveil-12-inch-wafer-groundbreaking-2d (28 août 2023)

Des chercheurs de l'université de Pékin ont produit des tranches de silicium (wafer) strictement bidimensionnelles, avec un seul atome d'épaisseur, avec un procédé, selon eux industrialisable à la quantité et la qualité requises.

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  • 2 weeks later...
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L’écart de PIB est désormais de 80 % entre l’Europe et les Etats-Unis

L’Europe décroche depuis le Covid-19, comme elle le fait après chaque crise, rapporte, dans sa chronique, Arnaud Leparmentier, correspondant du « Monde » à New York.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/05/l-ecart-de-pib-est-desormais-de-80-entre-l-europe-et-les-etats-unis_6187928_3232.html#xtor=AL-32280270-[default]-[android]

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  • 3 weeks later...

https://edition.cnn.com/2023/09/07/tech/china-smic-us-sanctions-huawei-intl-hnk/index.html

Les actions de SMIC, le plus grand fabricant chinois de puces sous contrat, ont plongé jeudi, après que deux membres du Congrès américain ont demandé à la Maison Blanche de restreindre davantage les ventes à l'exportation de l'entreprise.

Ces commentaires sont intervenus après que Huawei Technologies a présenté le Mate 60 Pro, un smartphone chinois équipé d'une puce avancée qui aurait été fabriquée par SMIC.

Le lancement de la semaine dernière a choqué les experts de l'industrie qui ne comprenaient pas comment SMIC, dont le siège est à Shanghai, aurait pu fabriquer une telle puce à la suite des efforts considérables déployés par les États-Unis pour restreindre l'accès de la Chine aux technologies étrangères en matière de puces.

TechInsights, un organisme de recherche basé au Canada et spécialisé dans les semi-conducteurs, a révélé peu après le lancement que le smartphone contenait un nouveau processeur 5G Kirin 9000s développé spécifiquement pour Huawei par SMIC.

Il s'agit d'une "grande avancée technologique pour la Chine", ont déclaré mardi les analystes de Jefferies dans une note de recherche.

Selon Reuters, le représentant américain Mike Gallagher, président de la commission de la Chambre des représentants sur la Chine, a demandé mercredi au ministère américain du commerce de mettre fin à toutes les exportations de technologies vers Huawei et SMIC.

M. Gallagher aurait déclaré que SMIC pourrait avoir violé les sanctions américaines, car cette puce ne pourrait probablement pas être produite sans la technologie américaine.

"Le moment est venu de mettre fin à toutes les exportations de technologies américaines vers Huawei et SMIC, afin d'indiquer clairement que toute entreprise qui bafoue la législation américaine et porte atteinte à notre sécurité nationale sera privée de notre technologie", a déclaré M. Gallagher.

Les médias d'État chinois ont présenté ce développement comme un signe que le pays avait réussi à "briser les sanctions américaines" et à "atteindre l'indépendance technologique" dans la fabrication de puces de pointe.

 

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Les USA aident les Indiens pour financer le développement d'un terminal portuaire de containers au Sri Lanka......

https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/les-etats-unis-investissent-dans-un-terminal-conteneur-indien-au-sri-lanka-49514

Sur le site "Le Marin", il faut être patient quand on clique sur un lien avant que le texte apparaisse.

 

Plus au Sud de l'Inde et du Sri Lanka, dans l'archipel des Chagos dépendant des BIOT (British Indian Ocean Territory) la base aéronavale des USA de Diego Garcia.

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  • 1 month later...

PAN prends-toi çà !

La Chine interdit l'exportation de technologies de traitement des terres rares

 reuters.com  |  21/12/2023, 12:52  |  148  mots

PEKIN (Reuters) - La Chine a interdit jeudi les exportations de technologies d'extraction et de séparation des terres rares, dans le cadre d'une mesure visant en partie à protéger la sécurité nationale.

En décembre dernier, le ministère du Commerce a sollicité l'avis du public sur la possibilité d'ajouter cette technologie à son "Catalogue des technologies interdites et restreintes à l'exportation".

Cette mesure intervient alors que l'Europe et les États-Unis s'efforcent de se passer des terres rares produites par la Chine, qui génère 90% de la production raffinée mondiale.

Les terres rares sont un ensemble de 17 éléments utilisés dans des produits allant des lasers et équipements militaires aux aimants que l'on trouve dans les véhicules électriques, les turbines éoliennes et l'électronique grand public.

(Reportage Siyi Liu, Dominique Patton et la Rédaction de Pékin; version française Stéphanie Hamel)

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Il y a 2 heures, collectionneur a dit :

@herciv Quels technologies à la Chine que n'avaient pas le reste du monde avant que l'on ne ferme les mines en occident dans les années 90 ?

Peut-être des fabricants de matériel spécialisé, tout simplement : rien d'irremplaçable, mais pas mal d'investissements et de temps pour se remettre à les produire, avec une quasi-certitude d'investissement à perte, puisque dès qu'ils seraient à nouveau produits en occident, la Chine recommencerait le commerce et ruinerait la concurrence avec ses tactiques habituelles et son agilité inaccessible aux lents mécanismes juridiques européens notamment (du moins quand on reste dans le standard). Il faudrait décréter un embargo et une obligation d'achat local (induisant un renchérissement des approvisionnements souverains) qui n'est pas trop dans l'habitude de l'Union (mais ça devrait venir).

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