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La guerre économique USA vs UE / Canada / Chine


zx
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Messages recommandés

  • A la surprise générale, reprise de la guerre commerciale la semaine dernière :

Le 10 mai au matin, 200G$ d'exportations chinoises vers les USA ont été surtaxées à 25%. (avec une option sur tout le reste)
https://www.nytimes.com/2019/05/09/us/politics/china-trade-tariffs.html?action=click&module=Top Stories&pgtype=Homepage

Selon les sources US, cette décision ferait suite à des revers sur les négociations en cours avec la Chine depuis 6 mois :
Les USA se plaindraient des retours en arrière sur des concessions qu'ils pensaient acquises. (je met au conditionnel, au vu des attentes exagérées des USA pour les "négociations" avec les nord coréens).

  • La Chine a répliqué aujourd'hui, avec des mesures de rétorsion.

https://www.nytimes.com/2019/05/13/business/us-china-trade-war-retaliation.html?emc=edit_na_20190513&ref=cta&nl=breaking-news

Petite subtilité : tout comme pour les menaces de surtaxe des USA (sur les 325G$ restants), ces mesures de rétorsion n'entrent pas tout de suite en vigueur.
Les représailles chinoises ne s'activent qu'au 1er juin :
les menaces des USA sont annoncées, mais les détails prendront plusieurs mois.

  • Du coup, la semaine dernière, les bourses mondiales ont été brutalement rappelées à la réalité avec des baisses de 5 à 10% cumulées (après 5 mois d'optimisme béat).

 

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Trump à la Chine: négociez maintenant, ça sera "bien pire" après 2020

https://fr.yahoo.com/news/trump-vante-made-in-america-éviter-taxes-produits-153619861--finance.html

Washington (AFP) - Donald Trump a vivement conseillé samedi à la Chine d'arracher un accord commercial avec lui maintenant, lui promettant une situation "bien pire" si la négociation devait se poursuivre au cours de son éventuel second mandat de président des Etats-Unis.

Conséquence du conflit commercial qui oppose Washington et Pékin, plus de 250 milliards de dollars d'importations subissent des tarifs douaniers punitifs, et sont passés vendredi de 10 à 25% sur 200 milliards de dollars.

Et Donald Trump a ordonné de lancer la procédure en vue d'imposer des droits de douane sur les quelque 300 milliards d'importations chinoises restantes.

Si elle est décidée, cette nouvelle hausse ne sera probablement pas effective avant plusieurs mois, mais elle permet de resserrer l'étau sur la Chine dans les difficiles tractations commerciales en cours.

"Je crois que la Chine a senti qu'ils se faisaient rosser durant la récente négociation, au point qu'ils pourraient attendre la prochaine élection, en 2020, pour voir s'ils pourraient être chanceux et avoir une victoire démocrate -- situation dans laquelle ils continueraient à voler les Etats-Unis à hauteur de 500 milliards de dollars par an", a tweeté M. Trump.

"Le seul problème est qu'ils savent que je vais gagner (meilleurs économie et emplois créés dans l'histoire des USA, et encore plus), et l'accord deviendra bien pire pour eux (à obtenir) s'il doit être négocié durant mon deuxième mandat. Il serait sage pour eux d'agir maintenant, mais en attendant j'aime percevoir de GROS DROITS DE DOUANE!"

Dans un tweet précédent, Donald Trump avait exhorté les industriels américains à produire aux Etats-Unis plutôt qu'à importer des produits chinois, pour éviter d'être affectés par la hausse des droits de douane.

"Quelle est la manière très simple d'éviter les droits de douane? Fabriquer nos biens et nos produits dans la bonne vieille Amérique. C'est très facile!", avait-il écrit.

La dernière mesure en date ordonnée par M. Trump est censée décourager les importations en provenance du géant asiatique en rendant ses produits plus chers mais, dans les faits, elle risque d'abord de pénaliser les entreprises et les consommateurs américains.

Ces taxes sont en effet facturées par la douane non aux exportateurs chinois, mais aux importateurs américains qui répercutent ce coût supplémentaire dans leurs prix de vente.

La classe moyenne américaine risque donc de payer plus cher de nombreux biens de consommation courante.

L'organisation Trade Partnership a calculé que l'augmentation des droits de douane entrée en vigueur vendredi renchérirait les dépenses annuelles d'une famille de quatre personnes de 767 dollars.

De son côté, Pékin assure ne pas vouloir céder aux menaces. "La Chine ne capitulera pas face à la pression", a déclaré le porte-parole du ministère chinois du Commerce Gao Feng.

Une séance de négociations sino-américaines jeudi et vendredi à Washington n'a pas débouché sur un accord. Les discussions, qualifiées de "franches" et "constructives" par le président Trump, doivent se poursuivre à une date indéterminée.

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Personnellement, je ne vois pas du tout Trump taxer le reste de l'importation américaine. Sur la téléphone mobile par exemple qui représente entre 40-100 milliards ( dsl; je ne suis pas du sur du montant ), la Chine ne fait que l'assembler. L'impact sur l'économie chinoise serai très limité du fait de la très faible valeur ajouté chinoise dessus autour de 1-2% pour un iPhone tandis que la répercussion sur le consommateur américaine serai immédiate. De plus, aucun pays au monde n'est en mesure de prendre la relève de la Chine aussi rapidement.

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Pour les non germanistes :

Révélation

 

Réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles
Les Etats-Unis attaquent les plans du fonds de défense de l'UE
Entre l'UE et les Etats-Unis fermente le nouveau Zoff. Selon SPIEGEL, les Etats-Unis souhaitent modifier les règles relatives au fonds de défense de l'UE. Washington menace de sanctions si cela ne se produit pas.
Par Gerald Traufetter et Matthias Gebauer 
 

 
Thomas Peter/ REUTERS
Andrea Thompson, secrétaire d'État américain à l'armement, a fait une déclaration de guerre à l'UE.


Cette lettre, qui est arrivée début mai au Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de défense, est adressée à "Liebe Federica". Après quelques phrases, cependant, les deux auteurs abandonnent toute rhétorique diplomatique. Au contraire, les Etats-Unis sont "très préoccupés" par les projets visant à améliorer la coopération entre Européens dans le domaine de l'armement.


La lettre à Federica Mogherini n'est rien de moins qu'une nouvelle déclaration de guerre américaine contre l'UE. Les deux secrétaires d'État aux armements Ellen Lord et Andrea Thompson critiquent, sur quatre pages étroitement imprimées, deux projets centraux de l'UE : les accords pour une coopération accrue en matière de défense et le fonds d'un milliard d'euros pour le développement de projets d'armement européens.
Etats-Unis : les projets de défense de l'UE contredisent les engagements de l'UE envers l'OTAN 
Les deux cadres supérieurs du Pentagone vont droit au but. Pour eux, le projet d'accord sur les projets représente "un renversement spectaculaire" de "trois décennies d'intégration croissante du secteur transatlantique de la défense" et contredit les engagements concrets pris par l'UE envers l'OTAN. En bref, l'UE risque de travailler en partenariat avec les États-Unis.
Ces dernières années, l'UE a lancé deux projets centraux pour renforcer son industrie de défense. D'une part, elle veut développer et fabriquer elle-même des systèmes d'armes individuels afin de se rendre indépendante de l'industrie de défense américaine. Pour le développement élaboré de ces systèmes, l'UE a mis à disposition du Fonds européen de défense, d'une valeur d'environ 13 milliards d'euros, sous la forme d'un généreux montant de démarrage.
Les Américains n'aiment pas du tout l'indépendance souhaitée. Les deux Secrétaires d'Etat mettent en garde contre le fait que le projet de coopération européenne en matière de défense (PESCO) et le fonds commun ne répondraient pas "malheureusement" aux exigences d'une "coopération industrielle conjointe en matière d'armement au sein de l'UE et au-delà de l'Atlantique".
Entreprises américaines exclues des projets 
En particulier, Washington se plaint que les entreprises américaines soient exclues des projets de développement soutenus par des "pilules empoisonnées" dans les contrats correspondants. Bien que les projets soient ouverts aux pays tiers, la participation doit être décidée à l'unanimité. Sous la pression des membres individuels, l'UE n'a pas introduit ce règlement dans les traités avant la fin de 2018.
En outre, l'UE souhaite empêcher les participants non européens d'exporter ultérieurement des systèmes subventionnés dans le monde entier. Les règles correspondantes stipulent que l'UE a son mot à dire dans l'exportation ultérieure de nouveaux développements de systèmes d'armes. Dans cette lettre, les États-Unis demandent directement la suppression de la règle correspondante, étant donné que les exportations d'armes sont déjà contrôlées par les États-Unis eux-mêmes.
La lettre prévient qu'il y a lieu de s'inquiéter du "langage et des règlements restrictifs". Washington appelle ensuite à des changements concrets. "Avant que ces traités ne se développent davantage, nous vous conseillons de les réexaminer en vue de nos objectifs à long terme pour le partenariat transatlantique pour la sécurité ", écrivent les deux secrétaires d'Etat.
Washington ne se contentera pas de phrases creuses ou de déclarations orales ; le gouvernement de Donald Trump veut des changements concrets aux traités pertinents. "Les Etats-Unis sont convaincus que de petites modifications au projet de règlement du Fonds européen de défense permettront de dissiper ces inquiétudes ", peut-on lire dans la lettre.
Une lettre surprend les diplomates de l'UE 
La véhémence de la lettre a surpris de nombreux diplomates de l'UE. Certaines réserves ont été émises quant à la tentative de devenir plus indépendant dans le domaine de l'armement. Mais maintenant, Washington menace de prendre des mesures punitives si l'UE ne cède pas. "Inversement, les restrictions imposées ne seraient pas les bienvenues en Europe, et nous n'aurions pas le plaisir d'y réfléchir", peut-on lire dans la lettre.


Lors d'une réunion des ministres des affaires étrangères et de la défense aujourd'hui, mardi, l'UE discutera d'une réponse à cette lettre. La ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, qui, avec la France, a promu une coopération accrue au sein de l'UE et souligné à plusieurs reprises l'importance de l'indépendance européenne, sera également appelée à le faire.
Avant les consultations, le ministre a fait preuve de diplomatie. "Nous, Européens, faisons ce que nos amis américains nous demandent depuis de nombreuses années", a dit von der Leyen, "notre tâche est maintenant de gagner la confiance que l'OTAN bénéficiera des efforts en faveur d'une Union de défense". Les lignes montrent peu d'intérêt à démêler les traités comme demandé

 

.

Et voilà on est à la croisé des chemins. L'UE veut se méler des exportations américaines dans un juste retour des choses et évidemment Donald n'est pas d'accord. Eh bien maintenant les négociations sont ouvertes si Donald cède sur autre chose ...

Le round americano -européen commence.

Modifié par herciv
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Il y a 1 heure, herciv a dit :

Pour les non germanistes :

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Réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles
Les Etats-Unis attaquent les plans du fonds de défense de l'UE
Entre l'UE et les Etats-Unis fermente le nouveau Zoff. Selon SPIEGEL, les Etats-Unis souhaitent modifier les règles relatives au fonds de défense de l'UE. Washington menace de sanctions si cela ne se produit pas.
Par Gerald Traufetter et Matthias Gebauer 
 

 
Thomas Peter/ REUTERS
Andrea Thompson, secrétaire d'État américain à l'armement, a fait une déclaration de guerre à l'UE.


Cette lettre, qui est arrivée début mai au Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de défense, est adressée à "Liebe Federica". Après quelques phrases, cependant, les deux auteurs abandonnent toute rhétorique diplomatique. Au contraire, les Etats-Unis sont "très préoccupés" par les projets visant à améliorer la coopération entre Européens dans le domaine de l'armement.


La lettre à Federica Mogherini n'est rien de moins qu'une nouvelle déclaration de guerre américaine contre l'UE. Les deux secrétaires d'État aux armements Ellen Lord et Andrea Thompson critiquent, sur quatre pages étroitement imprimées, deux projets centraux de l'UE : les accords pour une coopération accrue en matière de défense et le fonds d'un milliard d'euros pour le développement de projets d'armement européens.
Etats-Unis : les projets de défense de l'UE contredisent les engagements de l'UE envers l'OTAN 
Les deux cadres supérieurs du Pentagone vont droit au but. Pour eux, le projet d'accord sur les projets représente "un renversement spectaculaire" de "trois décennies d'intégration croissante du secteur transatlantique de la défense" et contredit les engagements concrets pris par l'UE envers l'OTAN. En bref, l'UE risque de travailler en partenariat avec les États-Unis.
Ces dernières années, l'UE a lancé deux projets centraux pour renforcer son industrie de défense. D'une part, elle veut développer et fabriquer elle-même des systèmes d'armes individuels afin de se rendre indépendante de l'industrie de défense américaine. Pour le développement élaboré de ces systèmes, l'UE a mis à disposition du Fonds européen de défense, d'une valeur d'environ 13 milliards d'euros, sous la forme d'un généreux montant de démarrage.
Les Américains n'aiment pas du tout l'indépendance souhaitée. Les deux Secrétaires d'Etat mettent en garde contre le fait que le projet de coopération européenne en matière de défense (PESCO) et le fonds commun ne répondraient pas "malheureusement" aux exigences d'une "coopération industrielle conjointe en matière d'armement au sein de l'UE et au-delà de l'Atlantique".
Entreprises américaines exclues des projets 
En particulier, Washington se plaint que les entreprises américaines soient exclues des projets de développement soutenus par des "pilules empoisonnées" dans les contrats correspondants. Bien que les projets soient ouverts aux pays tiers, la participation doit être décidée à l'unanimité. Sous la pression des membres individuels, l'UE n'a pas introduit ce règlement dans les traités avant la fin de 2018.
En outre, l'UE souhaite empêcher les participants non européens d'exporter ultérieurement des systèmes subventionnés dans le monde entier. Les règles correspondantes stipulent que l'UE a son mot à dire dans l'exportation ultérieure de nouveaux développements de systèmes d'armes. Dans cette lettre, les États-Unis demandent directement la suppression de la règle correspondante, étant donné que les exportations d'armes sont déjà contrôlées par les États-Unis eux-mêmes.
La lettre prévient qu'il y a lieu de s'inquiéter du "langage et des règlements restrictifs". Washington appelle ensuite à des changements concrets. "Avant que ces traités ne se développent davantage, nous vous conseillons de les réexaminer en vue de nos objectifs à long terme pour le partenariat transatlantique pour la sécurité ", écrivent les deux secrétaires d'Etat.
Washington ne se contentera pas de phrases creuses ou de déclarations orales ; le gouvernement de Donald Trump veut des changements concrets aux traités pertinents. "Les Etats-Unis sont convaincus que de petites modifications au projet de règlement du Fonds européen de défense permettront de dissiper ces inquiétudes ", peut-on lire dans la lettre.
Une lettre surprend les diplomates de l'UE 
La véhémence de la lettre a surpris de nombreux diplomates de l'UE. Certaines réserves ont été émises quant à la tentative de devenir plus indépendant dans le domaine de l'armement. Mais maintenant, Washington menace de prendre des mesures punitives si l'UE ne cède pas. "Inversement, les restrictions imposées ne seraient pas les bienvenues en Europe, et nous n'aurions pas le plaisir d'y réfléchir", peut-on lire dans la lettre.


Lors d'une réunion des ministres des affaires étrangères et de la défense aujourd'hui, mardi, l'UE discutera d'une réponse à cette lettre. La ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, qui, avec la France, a promu une coopération accrue au sein de l'UE et souligné à plusieurs reprises l'importance de l'indépendance européenne, sera également appelée à le faire.
Avant les consultations, le ministre a fait preuve de diplomatie. "Nous, Européens, faisons ce que nos amis américains nous demandent depuis de nombreuses années", a dit von der Leyen, "notre tâche est maintenant de gagner la confiance que l'OTAN bénéficiera des efforts en faveur d'une Union de défense". Les lignes montrent peu d'intérêt à démêler les traités comme demandé

 

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Et voilà on est à la croisé des chemins. L'UE veut se méler des exportations américaines dans un juste retour des choses et évidemment Donald n'est pas d'accord. Eh bien maintenant les négociations sont ouvertes si Donald cède sur autre chose ...

Le round americano -européen commence.

Avant, les anglais étaient là pour dire tout ça de manière aimable et écarter tous ces projets par des manoeuvres internes

Maintenant, Washington en est réduit à devoir faire bosser ses butors sous impulsion de Dotard & Big Mustache. Ca fait tache, bien sûr...

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il y a 12 minutes, Boule75 a dit :

Avant, les anglais étaient là pour dire tout ça de manière aimable et écarter tous ces projets par des manoeuvres internes

Maintenant, Washington en est réduit à devoir faire bosser ses butors sous impulsion de Dotard & Big Mustache. Ca fait tache, bien sûr...

C'est quand même un jolie coup cette clause d'unanimité dans le PESCO concernant les exports. On sent la patte teutonique.

Elle va peut-être être supprimée au final mais au moins il y aura quelque chose à négocier côté européen.

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Est-ce une conséquence ou une cause du durcissement chinois dans les négociations avec les US ? Le décret anti huawei sur le point d'être signé. 

Quels européens suivront les US, quels européens laisseront huawei concourir ?

https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/les-etats-unis-sur-le-point-de-signer-un-decret-hostile-a-huawei-817221.html

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Un autre article de opex360 désignant les cibles de la négociation de part et d'autre de l'atlantique :

http://www.opex360.com/2019/05/15/les-etats-unis-critiquent-les-initiatives-de-lue-en-faveur-de-lindustrie-europeenne-de-la-defense/

En gros la cible pour l'Europe c'est le buy american act en matière d'armement et pour les US c'est cette fameuse clause apparue il y a quelques mois dans el PESCO.

Les good guy côté européen : les hollandais et les suédois

les bad guy : les français et les espagnols. Ces derniers sont une surprise pour moi.

Autre fait on ne sait pas où l'Allemagne se situe.

Modifié par herciv
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Ça commence vraiment à prendre une tournure un peu surréaliste, même s’il ne s’agit encore que d’un projet de loi poussé par le Sénat US :

(Note : je reprends une grande partie de l’article puisqu’il n’est qu’une simple recopie d’une dépêche Reuters)

« WASHINGTON (Reuters) - Des sénateurs américains républicains et démocrates ont présenté mardi un projet de loi visant à sanctionner les promoteurs du gazoduc Nord Stream 2, censé acheminer du gaz naturel russe vers l'Allemagne »

« Les opposants à ce gazoduc, dont le coût est estimé à 11 milliards d'euros, y voient un moyen pour la Russie d'accroître la dépendance de l'Europe à son gaz. Donald Trump a reproché par le passé à l'Allemagne d'être "captive" de Moscou en matière d'énergie et plaidé pour un arrêt du projet.

Mais le gaz qui serait acheminé par Nord Stream 2 depuis la Russie assurerait à l'Allemagne une source d'énergie moins chère que le gaz naturel liquéfié acheté aux Etats-Unis ou dans d'autres pays, tout en favorisant la diminution de la part du charbon et du nucléaire dans le "mix" énergétique de la première économie d'Europe. »

« Le projet de gazoduc est aussi critiqué parce qu'il priverait l'Ukraine d'une partie des revenus que lui assure aujourd'hui le transit du gaz russe par son territoire. »

 

pour les entreprises concernées :

 « Le projet Nord Stream 2 est emmené par le géant gazier russe Gazprom, avec des financements apportés entre autres par les allemands Uniper et Wintershall, filiale de BASF, l'anglo-néerlandais Royal Dutch Shell, l'autrichien OMV et le français Engie. »

 

https://www.challenges.fr/monde/usa-un-projet-de-loi-vise-le-gazoduc-europeen-nord-stream-2_655560

 

Là encore, je ne vais même pas commenter.

Modifié par TarpTent
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il y a 12 minutes, zx a dit :

ils ont de plus en plus peur de leur intérêt en europe, j'espère que Merkel va dire Nein.

C'est un mélange de peur, d'impérialisme, d'intérêt commerciaux de quelques entreprises US comme BOEING et LM qui voit l'OTAN comme un moyen de verrouiller le marché européen.

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Il y a 3 heures, herciv a dit :

C'est un mélange de peur, d'impérialisme, d'intérêt commerciaux de quelques entreprises US comme BOEING et LM qui voit l'OTAN comme un moyen de verrouiller le marché européen.

Et d'opportunisme politique.

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Le président américain Donald Trump a interdit mercredi aux réseaux américains de télécommunications de se fournir en équipements auprès d’entreprises jugées à risque. La mesure vise en priorité la Chine et le géant du secteur, Huawei.

https://www.france24.com/fr/20190516-etats-unis-chine-guerre-commerciale-trump-huawei-telecoms-sanctions

J'ai l'impression que les discussions commercial ne se passent pas très bien. 

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[AFP] Guerre commerciale: l'arsenal de la Chine face à Trump

https://fr.yahoo.com/news/guerre-commerciale-larsenal-chine-face-à-trump-094914858.htmli

Pékin (AFP) - Pékin a tiré une première salve de sanctions commerciales contre les Etats-Unis, en réponse aux augmentations de droits de douane de l'administration Trump. D'autres mesures pourraient suivre.

- Relever les droits -

La Chine importe presque quatre fois moins de biens qu'elle n'en exporte vers les Etats-Unis, ce qui limite sa marge de manoeuvre face aux nouvelles sanctions commerciales.

Si, à partir du 1er juin, Pékin va relever ses tarifs douaniers à 10%, 20%, voire jusqu'à 25% sur un ensemble de marchandises américaines déjà taxées --gaz naturel liquéfié, produits chimiques, fruits et légumes, fruits de mer-- il arrive désormais à court de munitions.

Aujourd'hui, la quasi totalité des marchandises américaines sont surtaxées en Chine, soit 110 milliards de dollars sur un total annuel de 120 milliards.

La nouvelle salve de mesures porte sur 5.140 produits représentant 60 milliards de dollars d'importations annuelles.

- Passer à l'étape supérieure? -

"Augmenter les droits de douane, c'est s'infliger soi-même des coups" car "on augmente le coût des importations de ses propres producteurs", estime Robert Lawrence, professeur de commerce international à l'Université Harvard.

Cependant, en pleine guerre commerciale "les considérations économiques sont secondaires", reconnaît-il, car "il s'agit beaucoup plus d'une question de posture et de politique". "La Chine peut-elle passivement accepter (un tel traitement)?"

Les automobiles et pièces détachées auto en provenance des Etats-Unis sont menacées par une hausse de 25% des droits. Annoncée par Pékin en décembre, cette mesure a été suspendue en début d'année mais peut être facilement réactivée.

Le secteur, crucial pour l'économie américaine, représente aussi une importante base électorale pour Donald Trump.

- Dévaluer le yuan? -

La banque centrale chinoise peut-elle abaisser le cours de sa monnaie, le yuan, pour soutenir les firmes exportatrices, comme Donald Trump l'en accuse régulièrement?

Cette stratégie serait "peu réaliste", selon Rajiv Biswas, du cabinet IHS Markit.

Au contraire, "depuis 2015, l'une des priorités du gouvernement chinois a été de stabiliser le taux de change" afin de "protéger les réserves" du pays, rappelle l'économiste.

"Une baisse déstabilisatrice du yuan pourrait déclencher de nouvelles sorties importantes de capitaux", selon M. Biswas.

- Pénaliser les entreprises? -

La Chine pourrait entraver le fonctionnement des entreprises américaines chez elle: exigences réglementaires, durcissement des contrôles sanitaires et fiscaux ou encore blocages en douane.

Ces mesures "bénéficieraient d'un large soutien en Chine, mais elles mineraient davantage la confiance des entreprises" étrangères, prévient Jake Parker, de la Chambre de commerce américaine.

Si Pékin optait pour cette option, cela constituerait "une escalade", analyse Jacob Funk Kirkegaard, chercheur au Peterson Institute for International Economics (PIIE). "Si on fait ça, on prend le risque que l'administration Trump décide de faire un autre ZTE et bloque l'accès (de la Chine) à certaines technologies".

L'an dernier, Washington avait interdit toutes ventes de composants électroniques à ZTE, mettant en péril l'existence même de ce géant des télécoms, accusé d'avoir violé des embargos contre l'Iran et la Corée du Nord.

Donald Trump avait finalement consenti à revenir sur cette décision.

- Appeler au boycott? -

Les Chinois pourraient être incités à ne plus acheter de produits phares américains, à l'image des iPhone.

En froid avec le Japon en 2012 ou la Corée du Sud en 2017, des campagnes de boycott orchestrées par le pouvoir avaient conduit à un effondrement de 50% des ventes pour les marques automobiles de ces deux pays en un mois.

Mais cette mesure pénaliserait aussi les millions de Chinois employés par des entreprises américaines et leurs partenaires locaux.

- Snober Boeing? -

La Chine est capitale pour Boeing, qui y vend un quart de ses avions.

Le rédacteur en chef du journal nationaliste Global Times -- contrôlé par le gouvernement chinois -- a relancé la possibilité que son pays réduise les commandes de Boeing, bien que l'avionneur se dise "confiant".

Fin mars, Pékin a pourtant finalisé une commande ferme de 300 Airbus, à l'occasion de la visite du président chinois en France.

- Vendre la dette? -

La Chine est le principal détenteur de dette américaine (environ 1.200 milliards de dollars). Mais en vendre une grosse partie serait risqué, car toute déstabilisation des marchés pourrait entamer la valeur des bons du Trésor détenus par Pékin

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il y a 23 minutes, zx a dit :

 

[AFP] Guerre commerciale: l'arsenal de la Chine face à Trump

https://fr.yahoo.com/news/guerre-commerciale-larsenal-chine-face-à-trump-094914858.htmli

 

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Pékin (AFP) - Pékin a tiré une première salve de sanctions commerciales contre les Etats-Unis, en réponse aux augmentations de droits de douane de l'administration Trump. D'autres mesures pourraient suivre.

- Relever les droits -

La Chine importe presque quatre fois moins de biens qu'elle n'en exporte vers les Etats-Unis, ce qui limite sa marge de manoeuvre face aux nouvelles sanctions commerciales.

Si, à partir du 1er juin, Pékin va relever ses tarifs douaniers à 10%, 20%, voire jusqu'à 25% sur un ensemble de marchandises américaines déjà taxées --gaz naturel liquéfié, produits chimiques, fruits et légumes, fruits de mer-- il arrive désormais à court de munitions.

Aujourd'hui, la quasi totalité des marchandises américaines sont surtaxées en Chine, soit 110 milliards de dollars sur un total annuel de 120 milliards.

La nouvelle salve de mesures porte sur 5.140 produits représentant 60 milliards de dollars d'importations annuelles.

- Passer à l'étape supérieure? -

"Augmenter les droits de douane, c'est s'infliger soi-même des coups" car "on augmente le coût des importations de ses propres producteurs", estime Robert Lawrence, professeur de commerce international à l'Université Harvard.

Cependant, en pleine guerre commerciale "les considérations économiques sont secondaires", reconnaît-il, car "il s'agit beaucoup plus d'une question de posture et de politique". "La Chine peut-elle passivement accepter (un tel traitement)?"

Les automobiles et pièces détachées auto en provenance des Etats-Unis sont menacées par une hausse de 25% des droits. Annoncée par Pékin en décembre, cette mesure a été suspendue en début d'année mais peut être facilement réactivée.

Le secteur, crucial pour l'économie américaine, représente aussi une importante base électorale pour Donald Trump.

- Dévaluer le yuan? -

La banque centrale chinoise peut-elle abaisser le cours de sa monnaie, le yuan, pour soutenir les firmes exportatrices, comme Donald Trump l'en accuse régulièrement?

Cette stratégie serait "peu réaliste", selon Rajiv Biswas, du cabinet IHS Markit.

Au contraire, "depuis 2015, l'une des priorités du gouvernement chinois a été de stabiliser le taux de change" afin de "protéger les réserves" du pays, rappelle l'économiste.

"Une baisse déstabilisatrice du yuan pourrait déclencher de nouvelles sorties importantes de capitaux", selon M. Biswas.

- Pénaliser les entreprises? -

La Chine pourrait entraver le fonctionnement des entreprises américaines chez elle: exigences réglementaires, durcissement des contrôles sanitaires et fiscaux ou encore blocages en douane.

Ces mesures "bénéficieraient d'un large soutien en Chine, mais elles mineraient davantage la confiance des entreprises" étrangères, prévient Jake Parker, de la Chambre de commerce américaine.

Si Pékin optait pour cette option, cela constituerait "une escalade", analyse Jacob Funk Kirkegaard, chercheur au Peterson Institute for International Economics (PIIE). "Si on fait ça, on prend le risque que l'administration Trump décide de faire un autre ZTE et bloque l'accès (de la Chine) à certaines technologies".

L'an dernier, Washington avait interdit toutes ventes de composants électroniques à ZTE, mettant en péril l'existence même de ce géant des télécoms, accusé d'avoir violé des embargos contre l'Iran et la Corée du Nord.

Donald Trump avait finalement consenti à revenir sur cette décision.

- Appeler au boycott? -

Les Chinois pourraient être incités à ne plus acheter de produits phares américains, à l'image des iPhone.

En froid avec le Japon en 2012 ou la Corée du Sud en 2017, des campagnes de boycott orchestrées par le pouvoir avaient conduit à un effondrement de 50% des ventes pour les marques automobiles de ces deux pays en un mois.

Mais cette mesure pénaliserait aussi les millions de Chinois employés par des entreprises américaines et leurs partenaires locaux.

- Snober Boeing? -

La Chine est capitale pour Boeing, qui y vend un quart de ses avions.

Le rédacteur en chef du journal nationaliste Global Times -- contrôlé par le gouvernement chinois -- a relancé la possibilité que son pays réduise les commandes de Boeing, bien que l'avionneur se dise "confiant".

Fin mars, Pékin a pourtant finalisé une commande ferme de 300 Airbus, à l'occasion de la visite du président chinois en France.

- Vendre la dette? -

La Chine est le principal détenteur de dette américaine (environ 1.200 milliards de dollars). Mais en vendre une grosse partie serait risqué, car toute déstabilisation des marchés pourrait entamer la valeur des bons du Trésor détenus par Pékin

 

 

C'est autant déséquilibré que la balance commerciale entre les deux, mais de fait ici très logiquement dans l'autre sens ...

Mais tout fort de la dépendance économique chinoise du fait de ce déséquilibre commercial et de l'interaction des deux économies, faudrait pas que les US sous-estiment de trop les chinois, ils doivent se creuser les méninges pour trouver le point faible, là où çà pourrait faire mal avec un minimal de collatéral. Et à bien chercher, d'une façon ou d'une autre on trouve toujours quelque chose. La question : est-ce que les chinois seraient prêts à prendre un risque calculé pour y perdre quelques plumes, en espérant en gagner ailleurs ou en espérant forcer à infléchir la volonté trumpienne ?

Cela risque de se transformer en "pocker menteur" avec de bien grosses mises, mais au profit de qui in fine ?

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il y a 2 minutes, zx a dit :

 

Huawei: Macron refuse de rejoindre Trump dans une "une guerre technologique"

https://www.bfmtv.com/economie/huawei-macron-refuse-de-rejoindre-trump-dans-une-une-guerre-technologique-1692866.html

Eh bien oui d'ailleurs il y a deux jours le président de Huawei et celui de Facebook était sur la photo avec Macron.

Je pense que Macron veut rebondir sur la scène internationale en se positionnant comme une alternative à TRUMP.

J'espère que le Chine lui renverra l'ascenseur !

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prendre les distances avec les US et se rapprocher de la Chine sur le plan économique sans contrepartie politique ?

je pense qu'on va bientôt voir Trump revenir pour menacer l'UE.

Modifié par zx
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il y a 3 minutes, zx a dit :

prendre les distances avec les US et se rapprocher de la Chine sur plan économique sans contrepartie politique ?

Il doit bien avoir certaines garanties je pense :huh:

Si non il met le paquet, sur le même site :

Citation

Emmanuel Macron appelle les Européens à s'unir contre Netflix et Disney

https://www.bfmtv.com/economie/emmanuel-macron-appelle-les-europeens-a-s-unir-contre-netflix-et-disney-1690944.html

Après, à force de tendre le bâton ... retour de manivelle. Puisque dans la logique Trump on n'existe pas sans se confronter ... Et la confrontation est pour lui la seule façon de négocier quoi que ce soit, et dans tous domaines.

Doit l'avoir mauvaise contre Macron. Çà c'est bien senti lors de son allocution concernant la libération de l'otage US par les FS françaises (qu'il aurait bien aimé ne pas avoir à faire, mais zut ces pas gentils français qui communiquent sur le fait !).

Bref, c'est pas un mal puisque de toutes façons il veut nous écrabouiller comme tous les autres. Se tenir au milieu des grands en affichant une certaine indépendance est ici une bonne option je pense.

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Les représailles chinois déja commencé.

La Chine vend 10 milliards de dollars d'emprunts d'Etat américains sur fond de guerre commerciale entre Washington et Pékin, le marché scrute l'attitude de la Chine, premier créancier des Etats-Unis, avec un stock de 1.120 milliards de dollars d'emprunts américains.

https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/la-chine-vend-10-milliards-demprunts-detat-americains-1019590

Faut dire que la Chine ne dispose pas d'une marge de manœuvre aussi conséquente que les USA dans la taxation des importations.
Les munitions chinoises sont d'autre nature :
- Les entreprises américaines opèrent beaucoup plus en Chine avec un chiffre que j'avais lu comme se rapprochant des 350 milliards de dollars contre environs 20 milliards dans l'autre sens. Mais beaucoup de ces sociétés sont des co-entreprises et cela sera très mauvais pour l'image que la Chine pourra renvoyé au société étrangère.
- limité la vente des terres rares au USA mais la encore, ce sont des mesures drastiques avec une porté incontrôlable.
- la vente d'emprunt d'état mais une vente trop faible n'est pas efficace tandis qu'une vente trop importante est incontrôlable encore une fois.

Bref, je pense que les chinois ont des cartes à jouer dans la partie mais ce sont des cartes qui ne sont pas vraiment jouable encore aujourd'hui. Ce sont des cartes de type attaque nucléaire qui ne seront utile qu'en cas de confrontation majeur.

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Je suis partagé sur cette histoire avec Nord Stream 2 . D'un coté, il serait bon que les américains s'occupent de leur merde. De l'autre, les allemands sont pour la énième fois déloyaux avec leur comportement de salope. 

 

Il y a 4 heures, koojisensei2 a dit :

Les représailles chinois déja commencé.

La Chine vend 10 milliards de dollars d'emprunts d'Etat américains sur fond de guerre commerciale entre Washington et Pékin, le marché scrute l'attitude de la Chine, premier créancier des Etats-Unis, avec un stock de 1.120 milliards de dollars d'emprunts américains.

https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/la-chine-vend-10-milliards-demprunts-detat-americains-1019590

Faut dire que la Chine ne dispose pas d'une marge de manœuvre aussi conséquente que les USA dans la taxation des importations.
Les munitions chinoises sont d'autre nature :
- Les entreprises américaines opèrent beaucoup plus en Chine avec un chiffre que j'avais lu comme se rapprochant des 350 milliards de dollars contre environs 20 milliards dans l'autre sens. Mais beaucoup de ces sociétés sont des co-entreprises et cela sera très mauvais pour l'image que la Chine pourra renvoyé au société étrangère.
- limité la vente des terres rares au USA mais la encore, ce sont des mesures drastiques avec une porté incontrôlable.
- la vente d'emprunt d'état mais une vente trop faible n'est pas efficace tandis qu'une vente trop importante est incontrôlable encore une fois.

Bref, je pense que les chinois ont des cartes à jouer dans la partie mais ce sont des cartes qui ne sont pas vraiment jouable encore aujourd'hui. Ce sont des cartes de type attaque nucléaire qui ne seront utile qu'en cas de confrontation majeur.

La posture chinoise est particulièrement pertinente.

La Chine ne pourra jamais rivaliser sur le terrain de la surenchère douanière  avec les EU.

Par contre, en parallèle des flux de marchandises qui vont vers les EU, il y a aussi un flux financier composé de l'argent qui a servi a payer lesdites marchandises et qui revient à l’envoyeur. C'est une immense machine à recyclage de l'argent des pays commercialement excédentaires, qui sert à financer l'american way of life.

L’Amérique draine quelque chose comme la moitié de l’épargne mondiale pour financer leur abyssal déficit commercial  .......C'est leur point faible

Il est donc facile pour leurs créanciers de gripper la machine en diminuant les investissements sur les marchés financier US. Agiter cette menace devrait à elle seule les ramener à de meilleur disposition vis-à-vis de leurs partenaires commerciaux.

En tout cas l'Union Européenne devrait adopter cette posture et entraver les flux d’épargne européenne vers les USA, ou au moins faire mine de le faire, en guise de moyen de pression symétrique.

.

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