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Combat en zone urbaine, passé, présent et futur


Gibbs le Cajun
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  • 1 month later...

Mouerf... 

Rien de bien nouveau... Hormis réinventer le file à couper le beurre... 

On a bien vu que la finalité était la même, il suffit de voir toute les villes en Irak et en Syrie, Tchétchènie, Marawi aux Philippines etc... pour se faire une idée... 

Au final, malgré des méthodes  différente entre russe, US, syrien, irakiens , philippins and Co la finalité a montrée que tout fini en tas de ruine bien merdique à nettoyer... 

 

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  • 1 month later...

Le combat urbain, c'est aussi de l'adaptation, je pense que le côté défensif et aménagement du terrain devrait être largement plus étudié, avec la possibilité d'avoir un terrain ou on se démerde avec les moyens du bord trouvés sur le terrain. En fait il faudrait un quartier important, optique complètement ruiné, qui laisserait l'imagination être de mise pour chaque unité de génie qui y passerait, avec une phase de présentation pour les unités d'infanterie. 

Un laboratoire du niveau cie ça le ferait bien. Je sais que le CENZUB est vachement au point, mais je ne sais pas si un truc de se genre existe. 

 

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  • 1 month later...

Un petit documentaire très bien fichu, les images collant en plus très bien sur les combats de Hué en 1968. 

On observe les techniques et moyens employés par les marines pour le combat urbain.

J'ai un livre, en anglais écrit par un US, fire in the street, Hué 1968. Pas mal d'infos tactique, adaptation au terrain, les armes qui ont étaient ressorti, vu que l'on était plus en configuration guerre en jungle ( comme quoi faut toujours garder un petit volant d'armes spécifique et de munitions). 

 

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  • 4 weeks later...

Une analyse australienne des combats urbain qui ont eu lieu dans les Philippines à Marawi ou les forces armées Philippines ont repris la ville aux groupes islamistes affilié à l'état islamique. 

 

https://www.cove.org.au/war-room/assault-breaching-generating-momentum-and-the-case-for-assault-pioneers/

 

 

Modifié par Gibbs le Cajun
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  • 3 months later...
  • 3 weeks later...

Très intéressant, une formation pour leader en combat urbain chez les marines . Avec Fallujah et d'autres villes en Irak comme Ramadi ont apporté un tas de retex qui ont ouvert un paquet de perspectives pour l'entraînement. 

Le CENZUB évolue bien aussi, et c'est tant mieux, rien n'est figé et on est vraiment dans l'optique laboratoire. 

 

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  • 6 months later...
Il y a 9 heures, Gibbs le Cajun a dit :

 

 

Le combat urbain est et reste particulier. On cherche et on doit l'éviter mais la recherche de victoires rapides, de conquêtes à l'échelle d'un pays, pousse à s'engager dedans, sans oublier le rôle de pacification contre des insurrections.

Pourtant ce problème n'est pas nouveau, les armes ont changés, les villes sont plus grandes et surtout plus peuplées, mais ça reste la même galère. Regardons le passé, nous avions généralement des villes "cités" qui se concentrait autour d'une place forte "refuge" (tel le château du seigneur local), si ce n'était des villes entières ceinturées de remparts. La situation était comme aujourd'hui, un rapport de force entre une position défensive avantageuse et complexe et une position offensive soumise à des contraintes et des objectifs. Comment se déroulait alors, naturellement, cela à tous les coins du monde, la conquête de ces places fortes? Généralement elles ne se prenaient pas d'assaut, elles tombaient à la suite de longs sièges. Si par le passé les zones à capturer étaient souvent réduites (une force militaire allait capturer une région ou une cité voisine et non un pays en quelques semaines/mois), l'aspect militaire était toujours un jeu d'échecs tactiques et stratégiques, très rarement un jeu ou l'on cherche à éliminer l'adversaire. C'est pour cela que le concept de combat urbain est perturbant, cela retire l'intelligence tactique et stratégique, cela met les forces au même niveau avec un avantage certain pour le défenseur. On cherche aujourd'hui à vouloir créer des tactiques et des pour combattre en ZUB, c'est bien, c'est nécessaire, c'est louable, mais ça ne doit pas être notre doctrine et notre stratégie globale.

 

Je pense qu'on doit distinguer 3 cas de figures principales.:

Le premier c'est lorsque nous sommes ceux qui tenons une ville et ou nous avons la population avec nous face à une agresseur. Dans ce cas il faut jouer la discrétion et laisser entrer l'ennemi pour le piquer par surprise et le piéger. On jouera de nos positions, de nos connaissances du terrain, de nos renseignements pour avoir le dessus et ne pas se retrouver dans une situation de siège (voir cas 3)

-Le second c'est celui ou on vient libérer une ville d'un occupant étranger, dans ce cas là, on passe pour un libérateur et on se mettra forcément la population de notre côté et l'ennemi sera facilement délogeable avec une mine de renseignements humains, dans ces conditions on pourra passer à l'offensive.

-Dans le deuxième cas c'est la prise d'une ville ennemie, avec des forces ennemies qui ont la population avec eux. Dans ce cas, pour moi, on doit éviter le combat sauf si on sait que l'ennemi combattant est faible. Sinon on doit effectuer un encerclement, créer un no man's land, construire des positions défensives et affaiblir globalement toute la ville. Organiser des évacuations massives des populations, exercer des pressions constantes (drones, frappes, incursions brèves) pour réduire les forces de l'ennemi (il vit de toute façon sur ses stocks, chaque balle qu'il tirera sera une balle en moins, jouons sur l'incapacité pour l'ennemi à combattre sur la durée). Ces sièges peuvent durer le temps qu'il faut. Au fur et à mesure, dans ces conflits offensifs, en particulier pour les villes, le contrôle du territoire doit être largement confié à des "locaux" qu'on recrutera massivement, qu'on armera légèrement. Ce sont des locaux qui doivent faire la police de quartier, qui doivent être au contact des habitants, nous on doit être le plus discret possible, on ne doit pas remplacer et s'imposer comme la force qui va tout faire, cela demande des quantités trop grandes de ressources militaires, cela pousse à amplifier notre rejet des populations. On doit contrôler la politique, les institutions et intégrer au maximum les locaux. Bien entendu, ce genre de conflit de "conquêtes" ne sont plus vraiment d'actualité pour nous, on reste bien plus dans le cas de l'assistance d'un autre pays et il est une folie que vouloir s'imposer "seul". On a souvent cette mauvaise habitude à vouloir croire que nous devons tout faire seul et que tout dépend que de nous alors que le facteur local est essentiel, il est même central, car une guerre n'est pas juste un coup de balai d'un jour, il y a le lendemain des combats, une pacification à mettre en place. C'est comme au Sahel actuellement, combien de fois on voit dans les commentaires en France une analyse de la situation ne tournant qu'autour de Barkhane? On ne voit que nous, c'est nous qui devons sécuriser avec 5000 hommes un territoire grand comme l'Europe, mais non, ce n'est pas notre mission que de sécuriser ces territoires, ce sont les missions des locaux, nous on est juste une aide pour combattre, tout ne dépends pas de nous et ce n'est pas parce que les locaux sont mauvais qu'il faut se dire qu'on doit faire le travail à leur place, énorme erreur.

Donc pour résumer, il faut toujours bien prendre en compte le paramètre des locaux "alliés" comme "ennemis" dans notre stratégie en zone urbaine. Toujours chercher des alliés locaux capables de tenir les villes dans la durée, capables également de faire la guerre à notre place. Ce n'est pas nouveau, généralement tout le monde recherche cela, mais certains peuvent l'oublier et la réflexion stratégique se centre alors sur la recherche d'une capacité à pouvoir et devoir gérer seul tous les aspects d'un conflit et à omettre l'investissement et l'intérêt des forces locales. Dans le cas récent de Daesh en Irak, on voyait bien souvent des critiques qui disaient qu'on avait une mauvaise tactique, que ça ne change rien à la situation, qu'il faudrait envoyer une force occidentale de XXXX milliers d'hommes pour faire le coup de balai à la place des locaux. Ces gens qui disaient cela, sont ceux qui regardent les conflits avec une montre en main et qui au lendemain du conflit ne comprennent pas qu'il y ait encore des troubles qui persistent et se plaignent d'un enlisement, d'un conflit sans fin. Non peu importe que ça dure plus longtemps, que les locaux subissent plus de pertes que nous n'en subirions, au final Mossoul et autres ont été conquises, nous ne comptons presque pas de victimes dans nos rangs, on comptait les bombes et l'argent, mais l'objectif a été accomplit. On doit toujours rechercher à accomplir l'objectif en économisant au maximum nos moyens, même si ça prend plus de temps, car derrière plus on s'implique, plus on se rend indispensable et plus l'effort local sera bas.

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@Jésus

J'adhère complètement à votre analyse. 

On doit être capable de combattre en zone urbaine mais ne pas en faire l'alpha et l'oméga , à l'instar des expériences sur des conflits tel que l'Afghanistan etc... Qui ne seront pas eux non plus l'alpha et l'oméga des possibilités de conflit type, même si on ne peut négliger les apports sur divers niveaux ( matériels, équipements, protection, armement, évolution dans la formation des basiques etc...) , en sachant que c'est plus l'effet retard à rattraper sur une évolution qui a fait aussi évoluer tout cela. 

D'où je pense l'importance d'avoir une capacité de gérer du retex en ayant je dirais un veritable outil gérant toute les infos des retex, bien organisé et permettant ainsi de mettre un cadre de connaissance offrant des axes de formation , mais qui rappelle aussi que l'on ne doit pas oublier que ceux-ci ne seront pas l'ultime but comme vous le soulignez très bien dans votre message. 

Vous avez raison sur le côté emploi de locaux qui comme vous le soulignez est aussi de mise en rase campagne. 

Merci pour votre analyse ! 

 

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  • 10 months later...

J'ai posté aussi la vidéo sur le file CENZUB

Je suis tout à fait d'accord avec tout se qui est dit dans la vidéo, et c'est très intéressant la mise en avant de l'inter-armes qui tire le meileurs de chaques pions employé, fantassins, sapeurs, chars, artilleurs etc... 

 

 

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  • 2 weeks later...

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