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Politique étrangère des USA


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Par certains côté, ca me fait penser un peu à galileo,  au début, les US avaient tout fait pour empêcher son développement, maintenant n'importe quel pays peut lancer sa constellation, recemement la nasa se plaignait de la foule de missions d'autres pays sur la lune et sur mars, du genre poussez vous c'est à moi, vous avez pas demandé la permission.  d'ailleurs dès qu'il y a une nouvelle société privé qui commence à naitre dans le domaine des lanceur, la nasa arrive en courant pour racoler, ce n'est pas innocent.

Les moyens pour contourner leur loi extraterritoriale devient de plus en plus nombreux, il y a quelque chose qui manque dans la liste, dans le monde financier on oubli dans le tas  l'influence de VISA et MC qui deviennent des armes éconmique en bloquant les cartes de crédits et ou paiement.  Ce qui me fait penser qu'il faut absolument que l'europe développe son système de carte bancaire. la France peut utiliser son réseau CB au détriment de VISA/MC, ca reste au niveau France, si VISA ou MC se plante, on peut toujours faire des paiements par carte en France. l'euro doit devenir une monnaie à part egal avec le dollar et être une alternative. d'ailleur le lobbying pour dissuader l'UE de faire son propre système de paiement à été efficace. pourtant ce n'est pas gigantestque à faire.

On voit aussi la volonté de faire des alternative à l'itar qui sont utilisés pour bloquer les ventes.

Modifié par zx
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il y a 23 minutes, zx a dit :

Ce qui me fait penser qu'il faut absolument que l'europe développe son système de carte bancaire. la France peut utiliser son réseau CB au détriment de VISA/MC, ca reste au niveau France, si VISA ou MC se plante, on peut toujours faire des paiements. l'euro doit devenir une monnaie à part egal avec le dollar et être une alternative.

 

L’une des solutions prônées par l’Europe et qui fait l’objet d’une démarche commune est le paiement instantané (accords de banques commerciales, en s’appuyant sur l’infrastructure bancaire de la BCE), mais aussi le développement d’une solution commune de règlement via smartphones.

Le système existe déja en Norvège par exemple (VIPPS, pour la plus connue dans mon coin), qui est en fait une application sur téléphone portable permettant de régler des factures, payer instantanément les courses ou le restaurant et envoyer de l’argent entre particuliers. Seule obligation, avoir un n° de téléphone norvégien en plus d’un compte bancaire norvégien. Les 200 banques norvégiennes se sont mises d’accord en groupement pour faciliter et pérenniser ces solutions afin à terme de se passer totalement d’argent liquide (et il est vrai que les norvégiens utilisent déjà très peu le cash, globalement, dans leurs transactions au quotidien, 86% des paiements sont réalisés au format électronique).

 

Après, les « bienfaits » d’une virtualisation complète de la monnaie, c’est un tout autre débat... :dry:

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le problème du paiement mobile, cela se développe assez peu en France à cause de la facilité de la carte CB et le paiement sans contact se démocratise, de plus les gens sont méfiants de quelque chose dont ils n'ont pas le contrôle, une carte  en plastique c'est quelque chose dont il maitrise physiquement l'usage, le mobile c'est risque virus, hacking, etc, l'usage en est plus obscure.. les allemands c'est pire, ils aiment le cash avec des gros billet de 500E ou les virements, ca a mis très longtemps à venir pour les paiements CB.

Modifié par zx
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il y a 34 minutes, TarpTent a dit :

 

L’une des solutions prônées par l’Europe et qui fait l’objet d’une démarche commune est le paiement instantané (accords de banques commerciales, en s’appuyant sur l’infrastructure bancaire de la BCE), mais aussi le développement d’une solution commune de règlement via smartphones. 

Le système existe déja en Norvège par exemple (VIPPS, pour la plus connue dans mon coin), qui est en fait une application sur téléphone portable permettant de régler des factures, payer instantanément les courses ou le restaurant et envoyer de l’argent entre particuliers. Seule obligation, avoir un n° de téléphone norvégien en plus d’un compte bancaire norvégien. Les 200 banques norvégiennes se sont mises d’accord en groupement pour faciliter et pérenniser ces solutions afin à terme de se passer totalement d’argent liquide (et il est vrai que les norvégiens utilisent déjà très peu le cash, globalement, dans leurs transactions au quotidien, 86% des paiements sont réalisés au format électronique).

 

Après, les « bienfaits » d’une virtualisation complète de la monnaie, c’est un tout autre débat... :dry:

Tu as Revolut qui fonctionne dans toute l'Europe il me semble, mais je sais pas si ils supportent toutes ces fonctionnalités.

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il y a une heure, zx a dit :

Par certains côté, ca me fait penser un peu à galileo ...

Ça a été aussi l'un des actes fondateur d'Ariane. Si mes souvenir sont bon les US avaient autorisé le lancement d'un satellite de télécommunication Franco-allemand mais interdit son usage commercial.

C'est globalement  quelque chose qui parait inévitable: Une entreprise, organisation, pays prend une place hégémonique sur un secteur. Au début on pourrait dire qu'ils vont avoir un comportement relativement bienveillant (tirant profit de la situation tout en laissant un peu d'espace pour ceux qui y sont soumis) puis cela va se transformer en un système de plus en plus abusif. Ceux qui sont soumis vont commencer a râler essayer de se rebeller, ils vont se faire taper sur les doigts ce qui va apporter une victoire a court terme pour la puissance en question mais ne va faire qu'amplifier le mécontentement des soumis. Et plus le mécontentement va augmenter plus la puissance va devoir abuser de son pouvoir pour maintenir sa position amplifiant le mouvement de dégradation jusqu’à ce que cela se transforme en une perte pure et simple.

Il y a des centaines d'histoires comme cela.

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  • 2 weeks later...

Bolton quitte Ankara sans avoir été reçu par Erdogan

https://fr.yahoo.com/news/usa-turquie-bolton-quitte-ankara-sans-avoir-été-133241800.html

ANKARA (Reuters) - Contrairement à ce qui était attendu, John Bolton, conseiller de Donald Trump à la sécurité nationale, a quitté mardi la Turquie sans avoir été reçu par Recep Tayyip Erdogan.

Le président turc reproche au responsable américain d'avoir plaidé en faveur des miliciens kurdes alliés de Washington dans le nord de la Syrie et qu'Ankara considère comme des terroristes.

Pour Erdogan, John Bolton "a commis une lourde erreur" en demandant à son homologue turc Ibrahim Kalin, qui est également porte-parole de la présidence, des garanties pour la protection des miliciens kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) après le retrait des 2.000 soldats américains de Syrie.

La Turquie fera face à ces miliciens comme elle fait face aux djihadistes de l'Etat islamique (EI), a assuré le président turc. "Quand on a affaire à des terroristes, d'où qu'ils viennent, on prend les mesures qui s'imposent", a-t-il dit devant les députés de l'AKP, son parti.

"Bolton a commis une lourde erreur (...) Il n'est pas possible pour nous de faire des compromis sur cette question", a-t-il ajouté.

Il a souligné que la Turquie était parvenue à un accord tout à fait clair avec le président Donald Trump sur le retrait des forces américaines de Syrie mais que "des voix discordantes" s'étaient depuis élevées au sein du gouvernement américain.

Selon un responsable américain, les Turcs ont assuré à John Bolton qu'ils ne lanceraient pas d'offensive contre les Kurdes de Syrie tant que les soldats américains seront dans ce pays.

"ÉNORME MENSONGE"

Bolton était accompagné en Turquie par le chef d'état-major interarmes, le général Joseph Dunford, et par l'émissaire spécial pour la Syrie, James Jeffrey.

Recep Tayyip Erdogan a par ailleurs affirmé que le combat des Kurdes de Syrie contre l'EI était "un énorme mensonge".

Les YPG ont été le fer de lance des Forces démocratiques syriennes (FDS) qui ont mené avec le soutien de la coalition internationale sous commandement américain la lutte contre l'EI en Syrie, dont la reconquête de Rakka.

"C'est un immense mensonge", a tempêté Erdogan devant les élus de son parti au Parlement.

Le président turc a réitéré la menace qu'il brandit depuis des mois de lancer une offensive militaire contre les YPG pour les chasser de la zone qu'ils contrôlent dans le nord de la Syrie, le long de la frontière turque.

Les YPG et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui lutte pour l'autonomie des Kurdes de Turquie ne forment "qu'une seule et même organisation" a-t-il poursuivi.

La Maison blanche a démenti lundi tout revirement sur le retrait des quelque 2.000 soldats américains déployés en Syrie de la part du président américain, qui avait laissé entendre la veille que le processus pourrait prendre plus de temps que prévu.

Donald Trump et son homologue français Emmanuel Macron se sont aussi entretenus au téléphone à ce sujet lundi soir et ont dit s'être entendus sur "un retrait réfléchi et coordonné des troupes américaines".

Ibrahim Kalin a souligné mardi que la vingtaine de bases américaines en Syrie devaient, après le retrait, être abandonnées ou remises à des "éléments locaux".

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Le 02/01/2019 à 13:19, TarpTent a dit :

Après, les « bienfaits » d’une virtualisation complète de la monnaie, c’est un tout autre débat... :dry:

Voici un rébus en image 

bitte-d-amarrage-7965051532-5575.jpg

006885-Coing-Le-Bourgeaut-GT_1x800.jpg

 

Le premier qui trouve la solution gagne 100 satoshis :tongue:

 

Le 10/01/2019 à 16:31, zx a dit :

https://fr.yahoo.com/news/usa-turquie-bolton-quitte-ankara-sans-avoir-été-133241800.html

La Turquie fera face (aux miliciens kurdes des YPG) comme elle fait face aux djihadistes de l'Etat islamique (EI), a assuré le président turc. 

C'est une excellente nouvelle pour les Kurdes de Syrie : Erdogan vient d'annoncer qu'il établirait un commerce de pétrole avec eux, comme autrefois avec l'EI !

 

Je suis plus là :ph34r: ! ==========> [   ]

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France culture ... à écouter ou réécouter.

https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/la-justice-dans-larene-politique-24-des-etats-unis-au-japon-le-droit-comme-arme-economique

Quote

La justice dans l’arène politique (2/4)

Des Etats-Unis au Japon, le droit comme arme économique

Le mois dernier, New-York émet un mandat d'arrêt contre la directrice financière d'Huawei. Alors que la bataille commerciale fait rage entre les USA et la Chine, difficile de ne pas voir dans cette affaire un nouveau round du match. La justice américain est-elle le bras armé du pouvoir économique ?

 

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2 articles payants sur l'affaire Alstom :

https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/01/15/zones-d-ombre-sur-la-vente-de-la-branche-energie-d-alstom-a-ge-temoignage-d-un-ancien-cadre-emprisonne-deux-ans-aux-etats-unis_5409271_3234.html (15 janvier 2019)

Dans « Le Piège américain », Frédéric Pierucci, qui a passé deux ans en prison aux Etats-Unis, revient sur la vente, en 2014, de la branche énergie de l’entreprise française à General Electric.

https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/01/15/lobbying-corruption-pressions-americaines-les-zones-d-ombre-de-l-affaire-alstom_5409260_3234.html (15 janvier 2019)

A le lire, son histoire personnelle illustrerait la guerre économique que les Etats-Unis livrent à l’Europe pour s’emparer de ses pépites industrielles « en détournant le droit et la morale ».

https://www.bfmtv.com/economie/un-ex-dirigeant-d-alstom-denonce-le-racket-de-la-justice-americaine-1612272.html (15 janvier 2019)

article gratuit

"Depuis près de vingt ans, l'Europe s'est laissée rançonner", dénonce Frédéric Pierucci

"Ce racket -car c'est bien de cela dont il s'agit- est inédit par son ampleur", affirme-t-il, rappelant que les entreprises françaises "ont déjà été ponctionnées de plus de 13 milliards de dollars" par les amendes infligées par la justice américaine.

Modifié par Wallaby
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https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/0600129460904-corruption-vers-un-reflux-de-lextraterritorialite-de-la-loi-americaine-2221003.php (12 novembre 2018)

La jurisprudence Hoskins :

Dans cette décision dénommée « United States v. Hoskins », la Cour a décidé que l'autorité de poursuite américaine ne peut pas « étendre la portée extraterritoriale du FCPA [loi américaine contre la corruption internationale] en s'appuyant sur les principes de bande organisée et complicité ».

M. Hoskins était poursuivi par les autorités américaines en vertu d'une notion de « bande organisée » (conspiracy) ce qui, pour les autorités, était un moyen de contourner l'obstacle résultant du fait que M. Hoskins ne résidait pas aux Etats-Unis et n'avait pas participé aux actes de corruption en question lorsqu'il se trouvait sur le territoire des Etats-Unis.

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Eclairez-moi : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/01/16/97001-20190116FILWWW00247-les-etats-unis-rendront-impossible-toute-resurgence-de-l-ei-pence.php

Citation

"Grâce aux qualités de leader de notre commandant en chef et au courage et à l'esprit de sacrifice de nos alliés de la coalition, nous sommes désormais en mesure de transmettre la mission de combat contre l'Etat islamique à nos partenaires de la coalition et de rapatrier nos troupes à la maison", a dit Mike Pence.

Il veut dire quoi par là ?

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il y a 36 minutes, Ciders a dit :

Vu qu’il a déclaré ça juste avant : « "Nous resterons dans la région et nous poursuivrons la lutte pour assurer que le groupe Etat islamique ne montre plus sa face immonde", a déclaré M. Pence », je traduirais par :

« On se casse de ce pot de pus manu militari, et on va laisser les turcs, les kurdes et les saoudiens régler ça à leur manière, et même les russes avec les syriens s’ils le veulent. Quant aux français et autres alliés engagés, chacun pour soi, ce n’est plus notre problème. Mais on vous soutient pleinement, les gars, en laissant peut-être même quelques drones sur place. Merci à Notre Président d’avoir su prendre cette décision courageuse ! »

 

(Avec sans aucun doute une pointe de mauvaise foi de ma part, mais il y a tellement de possibilités d’interprétation dans ces déclarations que celle-ci en vaudra bien une autre.)

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  • 2 weeks later...

Le renseignement américain contredit Trump sur sa politique étrangère

https://fr.yahoo.com/news/renseignement-américain-contredit-trump-politique-étrangère-185815284.html

Washington (AFP) - En dressant son tableau annuel des grandes menaces mondiales, le renseignement américain a contredit mardi Donald Trump sur des axes majeurs de sa politique étrangère, de la Corée du Nord à l'Iran en passant par le retrait de Syrie.

La diplomatie souvent impulsive du milliardaire républicain a déjà ébranlé de nombreux alliés des Etats-Unis depuis son arrivée à la Maison Blanche il y a deux ans. Auditionnés par le Sénat, les chefs des grandes agences du renseignement ont apporté mardi de l'eau au moulin des ses détracteurs.

Le décalage est net au sujet des négociations avec la Corée du Nord, présentées par le président américain comme un des grands succès diplomatiques de la première moitié de son mandat.

"Nos évaluations continuent de montrer qu'il est peu probable que la Corée du Nord abandonne toutes ses armes nucléaires", ses missiles et "ses capacités de production", écrit le directeur du renseignement Dan Coats dans un rapport transmis au Congrès américain.

Malgré la suspension des essais nucléaires et balistiques "depuis plus d'un an" et "le démantèlement réversible de certaines parties des infrastructures", "nous continuons à observer des activités non compatibles avec une dénucléarisation totale", ajoute-t-il.

Une analyse à des années-lumière de l'autosatisfecit du président juste après son sommet historique du 12 juin à Singapour avec Kim Jong Un. "Il n'y a plus de menace nucléaire de la part de la Corée du Nord", avait-il claironné.

Cette conclusion hâtive avait déjà été relativisée par son administration, mais celle-ci continue d'affirmer que le dirigeant nord-coréen s'est engagé en faveur d'une "dénucléarisation définitive et entièrement vérifiée" de son pays.

Or Dan Coats relève qu'à Singapour, le numéro un de Pyongyang n'a évoqué noir sur blanc qu'une "dénucléarisation complète de la péninsule coréenne", une formulation incluant l'exigence que les Etats-Unis mettent fin à leurs déploiements et exercices militaires dans la région.

- L'EI reste une "menace" -

Depuis, les négociations se sont enlisées. Selon le chef du renseignement américain, le régime juge toujours les armes nucléaires "indispensables" à sa "survie", et n'est donc prêt qu'à des "mesures de dénucléarisation partielle" en échange de "concessions-clés", notamment la levée des sanctions.

Les mises en garde du renseignement arrivent à un moment crucial: Donald Trump et Kim Jong Un doivent se retrouver vers la fin février, probablement au Vietnam, pour un deuxième sommet déterminant pour la suite du processus.

"D'ordinaire, un président confronté à des analyses du renseignement qui contredisent la politique de la Maison Blanche aurait été inquiet, ou alors satisfait de connaître d'autres opinions", a commenté sur Twitter l'ex-diplomate Aaron David Miller.

"Aujourd'hui, cela risque de provoquer une guerre avec la communauté du renseignement ou des accusations de déloyauté", a-t-il ajouté, rappelant de précédents différends au sujet des ingérences russes dans l'élection de 2016 aux Etats-Unis, minimisées par Donald Trump malgré les conclusions de ses agences.

Une autre crise nucléaire fait l'objet d'une analyse gênante pour la diplomatie américaine: selon la directrice de la CIA Gina Haspel, l'Iran respecte toujours "techniquement" l'accord conclu en 2015 pour l'empêcher de se doter de la bombe atomique, dont les Etats-Unis se sont pourtant retirés l'an dernier.

Et si "les Iraniens envisagent" dernièrement de "prendre leurs distances" avec ce texte, a-t-elle noté, c'est en raison de l'absence de retombées économiques, Washington ayant rétabli des sanctions draconiennes contre Téhéran après son retrait, qui avait suscité la colère des alliés européens des Etats-Unis.

L'annonce impromptue du retrait des soldats américains de Syrie, en décembre, a également semé un certain désarroi chez les alliés européens et kurdes des Etats-Unis, ainsi que dans les rangs républicains du président. Motif invoqué par Donald Trump: les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont été vaincus.

Là aussi, l'analyse du renseignement diffère largement.

L'EI "contrôle encore des milliers de combattants en Irak et en Syrie", a estimé Dan Coats. "Si on a éliminé le "caliphat"" mis en place par l'organisation jihadiste, "à l'exception de quelques petits villages, nous ne devons pas sous-estimer les capacités des groupes terroristes, notamment l'EI", a-t-il insisté.

Selon lui, "l'EI continuera à représenter une menace pour les Etats-Unis" -- une mise en garde lourde de sens pour un président qui a fait de la "protection des Américains" le maître-mot de sa politique étrangère.

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Il y a 1 heure, zx a dit :

On se dirige assez clairement vers une sortie des Etats-Unis de l'accord. Le délai de 180 jours qu'a défini Donald Trump ne représente pas une fenêtre de négociation convaincante, étant donné que ce qui est exigé est la destruction de tous les exemplaires du missile 9M729. S'il est vraiment de portée très supérieure à 500 km comme le prétendent les Etats-Unis, la Russie n'acceptera pas de le reconnaître et le détruire constituerait une telle reconnaissance. Et s'il est de portée limitée à 500 km comme la Russie le prétend, elle refusera tout autant de le détruire. La question principale est ce qui se passe ensuite.

De nouvelles négociations pour-la-forme, qui n'avancent pas... mais tout le monde qui se tient à carreau dans l'intervalle ?

Ou bien le déploiement de nouveaux missiles ?

Le ministre des Affaires étrangères allemand Heiko Maas a déjà annoncé fin décembre que l'Allemagne s'oppose au déploiement en Europe de nouveaux missiles nucléaires à moyenne portée

Citation

"L'Europe ne doit en aucun cas devenir le théâtre d'un débat sur les armes ", a déclaré M. Maas. "Un déploiement de nouveaux missiles à moyenne portée rencontrerait une large résistance en Allemagne."

(...) "L'armement nucléaire n'est certainement pas la bonne réponse, a dit M. Maas. 

Ceci dit, l'Allemagne peut décider pour elle-même, mais pas pour les autres pays européens. Washington trouverait-il une oreille plus attentive ailleurs ? En Pologne, qui sait ? Ou encore dans un pays comme Pays-Bas ou pourquoi pas Royaume-Uni ? On ne peut l'exclure.

En sens inverse... il y a toujours le Venezuela. La distance de Caracas à Miami n'est que de 2 200 km après tout :tongue:  

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Pour le moment le traité est complètement bancal puisque les parties ne sont pas d'accord sur l'équilibre des forces qui doit régner en Europe ...

Les russes considere la pléthore de drone MALE et les défense ABM comme enfraignant l'équilibre en question ... de leur coté les USA considère la missilerie Russe comme déséquilibrante ...

Le souci c'est que pour le moment il y a un flou délicatement entretenu sur les capacité des différents engin ... charge ... portée etc.

J'ai un peu de mal a voir ce que le USA gagnerait a une escalade en Europe centrale ... a part clivé encore un peu plus les Européen exposer et les autres.

A priori pour eux la menace est avant tout en Asie ... le risque Europe est pour ainsi dire réduit. La Russie n'a pas intérêt a massivement déstabiliser l'Europe centrale. Autant modérer l'évolution de l'Union vers une entité fédérale et militaire permet a la Russie de garder le lead régional ... autant foutre le bordel chez ses clients ... c'est pas forcément une riche idée.

Les US n'ont pas des moyen infini ... pousser a une ré-escalade en Europe centrale même si ça les remet au centre du jeu ... ça risque de poser un gros probleme de gestion de la ressource militaire.

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Le 02/02/2019 à 01:24, g4lly a dit :

Pour le moment le traité est complètement bancal puisque les parties ne sont pas d'accord sur l'équilibre des forces qui doit régner en Europe ...

Les russes considere la pléthore de drone MALE et les défense ABM comme enfraignant l'équilibre en question ... de leur coté les USA considère la missilerie Russe comme déséquilibrante ...

Le souci c'est que pour le moment il y a un flou délicatement entretenu sur les capacité des différents engin ... charge ... portée etc.

J'ai un peu de mal a voir ce que le USA gagnerait a une escalade en Europe centrale ... a part clivé encore un peu plus les Européen exposer et les autres.

A priori pour eux la menace est avant tout en Asie ... le risque Europe est pour ainsi dire réduit. La Russie n'a pas intérêt a massivement déstabiliser l'Europe centrale. Autant modérer l'évolution de l'Union vers une entité fédérale et militaire permet a la Russie de garder le lead régional ... autant foutre le bordel chez ses clients ... c'est pas forcément une riche idée.

Les US n'ont pas des moyen infini ... pousser a une ré-escalade en Europe centrale même si ça les remet au centre du jeu ... ça risque de poser un gros probleme de gestion de la ressource militaire.

Au contraire c'est très malin : entretenir l'antagonisme entre européens et russes c'est obérer toutes possibilité de collaboration entre les deux qui aurait pour contrecoup d'amoindrir l'influence américaine sur le Continent. En foutant la merde entre les deux, un rapprochement nuisible pour Washington est conjuré. 

Et c'est pas très risqué en plus puisque, à part pour l'Ukraine et éventuellement les pays Baltes, la Russie ne représente pas une vraie menace militaire.

Et cerise sur le gâteau, ça ne leur coûte pas plus, si ça ne leur rapporte pas carrément de l'argent avec des pays européens qui psychotent au point de renforcer leur effort de défense ; donc en achetant du matériel américain...

C'est le principe du "remettre une pièce dans la machine et elle tourne toute seule".

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  • 2 weeks later...

Arf! ils vont devoir se dépêcher, mise en service 2019, ca risque de coûter très très cher aux américains.

Les Etats-Unis veulent coûte que coûte arrêter le gazoduc entre la Russie et l'Allemagne

Lors de sa tournée en Europe centrale, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a affirmé la volonté des Etats-Unis de s'opposer à la construction du gazoduc Nord Stream 2 pour "protéger  la sécurité énergétique de l'Europe".

https://www.bfmtv.com/economie/les-etats-unis-veulent-coute-que-coute-arreter-le-gazoduc-entre-la-russie-et-l-allemagne-1631300.html#xtor=AL-68

Modifié par zx
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il y a 19 minutes, zx a dit :

Arf! ils vont devoir se dépêcher, mise en service 2019, ca risque de coûter très très cher aux américains.

Les Etats-Unis veulent coûte que coûte arrêter le gazoduc entre la Russie et l'Allemagne

Les Allemands vont bien finir par comprendre le message, mince ! C'est du gaz américain qu'il faut acheter, le russe il est tout pas bô, tout rouge et communiste et dangereux et diabolique comme Poutine et beaucoup moins cher mais chut

Buy-American-Made-in-China.jpg

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Il y a 9 heures, Alexis a dit :

Les Allemands vont bien finir par comprendre le message, mince ! C'est du gaz américain qu'il faut acheter, le russe il est tout pas bô, tout rouge et communiste et dangereux et diabolique comme Poutine et beaucoup moins cher mais chut

Buy-American-Made-in-China.jpg

Le pauvre Pompeo est tout mari : Merkel-la-Fourbe lui avait dit "on prend du gaz russe, ça nous fait faire des économies, et du coup vous achète 2 F-35, OK ? Et la piscine" ; et puis elle prend du russe, mais aussi ces bouses de Typhoon et - Annus Horribilis - du français-qui-vole. Pas même un F-18 ! Ca va finir par causer aux Finlandais et aux Polonais...

Réponse de Trump : "Anus what ?"

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