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Politique étrangère des USA


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Il y a 3 heures, Alexis a dit :

Je suis assez d'accord avec l'évaluation publiée par le site 538 c'est-à-dire que Biden a 90% de chances de gagner l'élection et Trump seulement 10%.

L'argument est simple :

- A la veille de l'élection de 2016, la différence entre Trump et Clinton dans les sondages était inférieure à un écart-type de précision des sondages. Il fallait donc évaluer la probabilité de victoire de Trump aux environs de 1 chance sur 3 - car les erreurs d'ordre de grandeur 1 écart-type sont assez probables

- A la veille de l'élection de 2020, la différence entre Trump et Biden dans les sondages est nettement supérieure, de l'ordre de 2 écarts-type. Une erreur de ce genre dans les sondages est possible - c'est déjà arrivé - mais nettement plus improbable. Ce genre d'erreur se présente environ 1 fois sur 10, qui est donc la probabilité d'une réélection de Donald Trump

Naturellement, il s'agit là de la probabilité d'une victoire légitime de Trump. On peut aussi poser la question d'une victoire à l'esbroufe et à la manip légale, mais je ne crois pas à la possibilité que ce genre de choses "tienne". Les Etats-Unis sont une démocratie, certes imparfaite - un seul tour électoral donc blocage par deux partis indéboulonnables depuis longtemps pourris sur place, influence prépondérante des oligarques sur la vie politique… - mais ils restent une démocratie. Des troubles, voire des morts, sont entièrement possibles hélas vu l'énervement de part et d'autre, mais changer le résultat de l'élection ne l'est pas.

Merci de tuer le suspense. Moi qui rêvait d'une nocturne popcorn devant la TV pour suivre les résultats,  je suis moins motivé du coup .

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il y a 21 minutes, debonneguerre a dit :

Merci de tuer le suspense. Moi qui rêvait d'une nocturne popcorn devant la TV pour suivre les résultats,  je suis moins motivé du coup .

Inutile de faire cette nocturne, de mon point de vue. Mieux vaut partir sur l'idée que Mister Joe sera le prochain POTUS.

… Quitte à se réveiller mercredi - ou un peu plus tard si le dépouillement et les disputes légales prennent six semaines - pour se trouver devant ce spectacle :smile:

Révélation

trumpgame_0.jpg

S'il revient - sera-t-il content ?

 

il y a 25 minutes, nemo a dit :

Je fais référence au 2 élections Bush fils, notamment la deuxième. Si le résultat tient de nouveau à 1 seul état dont le résultat est disputé un vol de l'élection par cour supréme interposé  est parfaitement possible. Alors la probabilité de telle circonstance est peut être pas élevé mais ça me parait loin d'être exclut. 

OK, je n'avais pas compris. Le cas de l'élection 2000 est plus que tangent en effet. En 2004, sauf erreur, la victoire de Bush fils était nettement plus "propre".

Je reconnais que si le résultat est très tangent, il y a risque de combine effectivement. Dans ce cas là seulement en revanche.

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Voici une dépêche Reuters qui détaille des dommages très tristes de… eh bien non, pas de Donald Trump à proprement parler, en tout cas pas de lui seulement loin de là. Mais plutôt d'un certain nombre d'Américains, de tous bords, qui laissent la politique - aussi importante puisse-t-elle être - prendre TROP d'importance dans leur vie

"Tu n'es plus ma mère" : comment l'élection divise les familles américaines

Lorsque Mayra Gomez, démocrate de longue date, a dit à son fils de 21 ans, il y a cinq mois, qu'elle allait voter pour Donald Trump lors de l'élection présidentielle de mardi, il l'a exclue de sa vie.

Il m'a dit spécifiquement : "Tu n'es plus ma mère, parce que tu votes pour Trump", a déclaré à Reuters Mayra Gomez, 41 ans, qui travaille dans le secteur des soins personnels à Milwaukee. Leur dernière conversation a été si amère qu'elle n'est pas sûre qu'ils puissent se réconcilier, même si Trump perd sa candidature à la réélection.

"Le mal est fait. Dans l'esprit des gens, Trump est un monstre. C'est triste. Il y a des gens qui ne me parlent plus, et je ne suis pas sûr que cela changera", a déclaré Mme Gomez, qui est un fan de la répression de Trump contre les immigrés clandestins et de sa gestion de l'économie.

Gomez n'est pas la seule à penser que les divisions amères au sein des familles et entre amis à propos de la tumultueuse présidence de Trump seront difficiles, voire impossibles, à réparer, même après qu'il aura quitté son poste - quel que soit le moment où cela se produira.

Lors d'entretiens avec dix électeurs - cinq partisans de Trump et cinq partisans du candidat démocrate Joe Biden - peu d'entre eux ont pu imaginer les relations personnelles brisées du fait du mandat de Trump se rétablir complètement, et la plupart croyaient qu'elles étaient détruites à jamais. (...)

 

Si l'on veut se faire peur, on peut se rappeler la réponse de Ramón Serrano Súñer, ministre des affaires étrangères de Franco, arrivé dans ses vieux jours, quand on lui demandait des décennies plus tard pourquoi au juste la guerre d'Espagne avait eu lieu :

Nous ne pouvions tout simplement pas nous supporter

J'espère que Biden l'emportera, car il me semble moins dangereux que Trump. Mais surtout, surtout j'espère que les Américains parviendront à continuer à se supporter les uns les autres.

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Le 02/11/2020 à 22:53, Alexis a dit :

Voici une dépêche Reuters qui détaille des dommages très tristes de… eh bien non, pas de Donald Trump à proprement parler, en tout cas pas de lui seulement loin de là. Mais plutôt d'un certain nombre d'Américains, de tous bords, qui laissent la politique - aussi importante puisse-t-elle être - prendre TROP d'importance dans leur vie

"Tu n'es plus ma mère" : comment l'élection divise les familles américaines

Lorsque Mayra Gomez, démocrate de longue date, a dit à son fils de 21 ans, il y a cinq mois, qu'elle allait voter pour Donald Trump lors de l'élection présidentielle de mardi, il l'a exclue de sa vie.

Il m'a dit spécifiquement : "Tu n'es plus ma mère, parce que tu votes pour Trump", a déclaré à Reuters Mayra Gomez, 41 ans, qui travaille dans le secteur des soins personnels à Milwaukee. Leur dernière conversation a été si amère qu'elle n'est pas sûre qu'ils puissent se réconcilier, même si Trump perd sa candidature à la réélection.

"Le mal est fait. Dans l'esprit des gens, Trump est un monstre. C'est triste. Il y a des gens qui ne me parlent plus, et je ne suis pas sûr que cela changera", a déclaré Mme Gomez, qui est un fan de la répression de Trump contre les immigrés clandestins et de sa gestion de l'économie.

Gomez n'est pas la seule à penser que les divisions amères au sein des familles et entre amis à propos de la tumultueuse présidence de Trump seront difficiles, voire impossibles, à réparer, même après qu'il aura quitté son poste - quel que soit le moment où cela se produira.

Lors d'entretiens avec dix électeurs - cinq partisans de Trump et cinq partisans du candidat démocrate Joe Biden - peu d'entre eux ont pu imaginer les relations personnelles brisées du fait du mandat de Trump se rétablir complètement, et la plupart croyaient qu'elles étaient détruites à jamais. (...)

 

Si l'on veut se faire peur, on peut se rappeler la réponse de Ramón Serrano Súñer, ministre des affaires étrangères de Franco, arrivé dans ses vieux jours, quand on lui demandait des décennies plus tard pourquoi au juste la guerre d'Espagne avait eu lieu :

Nous ne pouvions tout simplement pas nous supporter

J'espère que Biden l'emportera, car il me semble moins dangereux que Trump. Mais surtout, surtout j'espère que les Américains parviendront à continuer à se supporter les uns les autres.

Les américains manquent de savoir vivre.

Ils devraient s'inspirer de la convivialité des dîners de famille à la française.

Révélation

 

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il y a 6 minutes, Shorr kan a dit :

Les américains manquent de savoir vivre.

Ils devraient s'inspirer de la convivialité des dîners de famille à la française.

Oui… mais. Mais où est l'affaire Dreyfus des Américains ? 

Pourquoi au juste y a t il tant d'énervement et de tension voire d'hystérie dans les échanges politiques aux Etats-Unis :huh: ?

 

Je veux dire, si on regarde les choses en face, les partisans de l'aile gauche du parti Démocrate sont des marxistes-sociétaux-éveillés à ambition totalitaire, tendance révolution culturelle, bref de vrais Commies. Les partisans de Trump quant à eux sont tout bonnement des Nazis.

Oui, mais ces gens-là devraient s'entendre très bien !

Révélation

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La mariée était moustachue

 

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Le 02/11/2020 à 22:53, Alexis a dit :

Voici une dépêche Reuters qui détaille des dommages très tristes de… eh bien non, pas de Donald Trump à proprement parler, en tout cas pas de lui seulement loin de là. Mais plutôt d'un certain nombre d'Américains, de tous bords, qui laissent la politique - aussi importante puisse-t-elle être - prendre TROP d'importance dans leur vie

"Tu n'es plus ma mère" : comment l'élection divise les familles américaines

Lorsque Mayra Gomez, démocrate de longue date, a dit à son fils de 21 ans, il y a cinq mois, qu'elle allait voter pour Donald Trump lors de l'élection présidentielle de mardi, il l'a exclue de sa vie.

Il m'a dit spécifiquement : "Tu n'es plus ma mère, parce que tu votes pour Trump", a déclaré à Reuters Mayra Gomez, 41 ans, qui travaille dans le secteur des soins personnels à Milwaukee. Leur dernière conversation a été si amère qu'elle n'est pas sûre qu'ils puissent se réconcilier, même si Trump perd sa candidature à la réélection.

"Le mal est fait. Dans l'esprit des gens, Trump est un monstre. C'est triste. Il y a des gens qui ne me parlent plus, et je ne suis pas sûr que cela changera", a déclaré Mme Gomez, qui est un fan de la répression de Trump contre les immigrés clandestins et de sa gestion de l'économie.

Gomez n'est pas la seule à penser que les divisions amères au sein des familles et entre amis à propos de la tumultueuse présidence de Trump seront difficiles, voire impossibles, à réparer, même après qu'il aura quitté son poste - quel que soit le moment où cela se produira.

Lors d'entretiens avec dix électeurs - cinq partisans de Trump et cinq partisans du candidat démocrate Joe Biden - peu d'entre eux ont pu imaginer les relations personnelles brisées du fait du mandat de Trump se rétablir complètement, et la plupart croyaient qu'elles étaient détruites à jamais. (...)

C'est un bon sujet pour les romanciers et la fiction en général. En mode brexit ça donnait ça : 

Le 02/11/2019 à 13:14, Wallaby a dit :

https://www.ouest-france.fr/medias/canal/canal-years-and-years-chronique-engagee-de-l-angleterre-post-brexit-6497372 (2 septembre 2019)

Ca a l'air... exciting :

La série britannique « Years and Years » nous entraîne dans un futur pas si lointain, où l’extrême-droite a pris le pouvoir en Angleterre après le Brexit, bouleversant la vie d’une famille. Saura-t-elle résister ?

 

Le 02/11/2019 à 13:16, Wallaby a dit :

Il y a aussi un roman de Jonathan Coe, intitulé "Le coeur de l'Angleterre" :

http://www.slate.fr/story/183441/fictions-brexit-societe-britannique-years-and-years-russell-t-davies-coeur-angleterre-jonathan-coe (29 octobre 2019)

Jonathan Coe admet que si le citoyen qu'il est a été désespéré par les résultats du référendum, l'écrivain s'en est réjoui: «Le référendum, je dois bien l'avouer, est la meilleure chose qui soit arrivée au livre: ça m'a donné une histoire, un arc narratif.»

Benjamin Trotter emprunte d'ailleurs beaucoup à son créateur: se désintéresser de la politique n'empêche pas de la concevoir comme un matériau extraordinaire de fiction. Si le citoyen s'effraie du hasard, l'écrivain peut à loisir s'émerveiller des accidents qui font l'histoire.

C'est en lisant un article d'un conseiller conjugal spécialisé Brexit que l'idée du Cœur de l'Angleterre a germé; et les personnages de Sophie et Ian ont recours à une thérapie de ce genre peu de temps après le vote. La psychologue leur explique alors que si le Brexit est effectivement devenu un motif essentiel de séparation, ce ne sont jamais les choix politiques en eux-mêmes qui sont reprochés, mais les rancœurs plus personnelles qu'ils permettent de révéler –mépris, mauvaise foi... Le terrain de jeu du Brexit est peut-être plus à chercher du côté de la chambre à coucher que dans la Chambre des communes.

 

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Il y a 10 heures, Chimera a dit :

https://www.foreignaffairs.com/articles/united-states/2020-01-23/why-america-must-lead-again

  • Pas de changement de ligne avec la Chine, recherche même d'alliés proches géographiquement (ou pas) pour la contrer
  • Rapprochement avec l'Europe dans une optique de contrer la Russie et peser contre la Chine

Donc ne pas laisser à la Russie d'autre option que de se rapprocher de la Chine.

C'est quand même incroyable que la conclusion de l'article soit consacrée à Poutine et non à Xi Jinping, comme si le plus gros défi que devait affronter l'Amérique actuellement et dans les prochaines années était la Russie et non la Chine !

À aucun moment, le nom de Xi Jinping n'apparait dans l'article.

Alors que celui de Vladimir Poutine apparaît deux fois.

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il y a 3 minutes, Wallaby a dit :

Donc ne pas laisser à la Russie d'autre option que de se rapprocher de la Chine.

Pas forcément. Les Russes sont très inquiets de l'entrisme chinois en Asie centrale et du projet de la Route de la Soie (très intéressant documentaire vu la semaine dernière sur LCP/PS au passage). Il y a certainement bien mieux à faire, notamment en s'appuyant sur un point : Poutine ne restera pas au pouvoir éternellement. Sa succession risque d'être délicate.

Et quel meilleur moyen de pression que de pouvoir aider l'opposition russe et de le faire savoir au Kremlin ?

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il y a 17 minutes, Ciders a dit :

Pas forcément. Les Russes sont très inquiets de l'entrisme chinois en Asie centrale et du projet de la Route de la Soie (très intéressant documentaire vu la semaine dernière sur LCP/PS au passage). Il y a certainement bien mieux à faire, notamment en s'appuyant sur un point : Poutine ne restera pas au pouvoir éternellement. Sa succession risque d'être délicate.

Et quel meilleur moyen de pression que de pouvoir aider l'opposition russe et de le faire savoir au Kremlin ?

Si l'Amérique soutient l'opposition et la Chine la majorité, il n'y a pas photo quant à savoir qui va gagner.

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il y a 2 minutes, Wallaby a dit :

Si l'Amérique soutient l'opposition et la Chine la majorité, il n'y a pas photo quant à savoir qui va gagner.

Je ne suis pas sur que la Chine soutienne qui que ce soit en vérité, en Russie ou ailleurs.

Il faut plonger aussi dans les tripes de la dite majorité, qui est plus liée à Poutine que structurée autour d'idées communes. Si Poutine venait à disparaître brutalement, ce serait la foire aux ambitieux. Mais cela susciterait aussi l'émergence de personnalités en face, pas des idiots utiles comme Kasparov ou des morts en sursis comme Navalny mais des figures locales qui pourraient s'imposer sur la scène nationale. Il y a de telles figures potentielles en dehors de Moscou.

Modifié par Ciders
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Ne pas oublier que la Chine aura toujours en tête ses revendications territoriales à la frontière sino-russe et que lorsque ça a serieusement chauffé en 1969, les Russes sont allés voir les Américains:

Citation

Durant le conflit, les États-Unis restent neutres, n'ayant pas d'avis sur un conflit opposant « deux États communistes ». Toutefois, à la suite de ce conflit, Pékin se rapprocha de Washington. Selon Henry Kissinger, alors conseiller à la sécurité du président Nixon, en janvier 1969, le gouvernement soviétique sonda discrètement le nouveau président pour lui soumettre l'éventualité d'une frappe préventive soviétique sur les installations nucléaires chinoises. Nixon refusa, mais prévint les Chinois de la demande soviétique, puis leur proposa, quelques mois plus tard, de recevoir secrètement Kissinger...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_frontalier_sino-soviétique_de_1969

Je ne pense pas que la Russie reste indéfiniment arrimée à la Chine car celle-ci cherchera toujours l'hégémonie planétaire, sans l'appui des Russes. Et les Russes devront faire un choix, une fois Poutine enfin en retraite.

La vraie menace pour les démocraties occidentales, les USA ET la Russie, c'est l'expansionnisme chinois qui se traduira UN JOUR OU L'AUTRE par la reconquête des territoires "perdus".

 

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Il y a 9 heures, Ciders a dit :

Je ne suis pas sur que la Chine soutienne qui que ce soit en vérité, en Russie ou ailleurs.

Il faut plonger aussi dans les tripes de la dite majorité, qui est plus liée à Poutine que structurée autour d'idées communes. Si Poutine venait à disparaître brutalement, ce serait la foire aux ambitieux. Mais cela susciterait aussi l'émergence de personnalités en face, pas des idiots utiles comme Kasparov ou des morts en sursis comme Navalny mais des figures locales qui pourraient s'imposer sur la scène nationale. Il y a de telles figures potentielles en dehors de Moscou.

Raison pour laquelle Poutine a eu besoin d'un délai supplémentaire (et non pour introduire un césarisme à vie)...
Quant aux espoirs à baser sur une opposition qui rassemble aussi peu... La réalité est que, par confort intellectuel, héritage et facilité, l'occident continue à traiter la Russie comme sa plus grande menace géopolitique, ce qui la pousse effectivement à contre coeur dans les ras de Pékin et à ses conditions...

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il y a 10 minutes, gustave a dit :

Raison pour laquelle Poutine a eu besoin d'un délai supplémentaire (et non pour introduire un césarisme à vie)...
Quant aux espoirs à baser sur une opposition qui rassemble aussi peu... La réalité est que, par confort intellectuel, héritage et facilité, l'occident continue à traiter la Russie comme sa plus grande menace géopolitique, ce qui la pousse effectivement à contre coeur dans les ras de Pékin et à ses conditions...

Je ne suis pas exagérément optimiste. Mais il existe bien une opposition au niveau local, capable de prendre des grandes villes ou de peser au niveau des conseils régionaux ou des districts. Rien que ça, c'est un profond changement par rapport à la Russie du début des années 2000.

Maintenant, pour discuter il faut être deux.

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Je ne dis pas que ce serait facile et plaisant.  Ce qui est certain c'est que la Russie ne peut pas être considérée comme un peer competitor, et que la Chine est le seul pays l'étant.  En conséquence pousser la Russie à renforcer la Chine est la pire erreur possible,  la Russie amenant tout ce qu'il faut à la Chine pour accélérer son accès à la superpuissance (ressources, technologies militaires et aéronautiques,  positionnement international...).

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En tout cas c'est Macron qui doit tirer la gueule en ce moment. Il espérait surfer sur l'antagonisme de Trump pour tenter de lancer son idée d'Europe "indépendante"(lol) et convaincre ses partenaires étrangers de se détacher de plus en plus des USA.

Là il va se sentir bien seul. . .

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Il y a 6 heures, Arland a dit :

Je le vois plutôt faire partie des premiers qui vont aller se précipiter aux pieds de Biden pour avoir ses bonne grâces. :rolleyes:

Ce qui ne servira strictement à rien parce que la seule chose qu'on peut offrir c'est d'arrêter de nous prendre pour la proue de l'Europe. Donc de laisser tomber tout ce qu'on essaie de bâtir.

Ce serait un camouflet aux proportions bibliques. Le cynique en rira, les autres pas trop trop.

En clair l'Europe de Macron ne pouvait se construire que contre le "méchant trump". Il était le croquemitaine. On avait tout à gagner à ce qu'il soit réélu.
Avec le "gentil biden", c'est peine perdue. Derrière les sourires on va s'en prendre plein la poire pour être sorti du rang. Vous imaginez le "braindead" aujourd'hui?

Sous Sarkozy "the american" on a eu la campagne de Lybie qu'Obama a plus subie que souhaitée. Sous Hollande on a eu la Syrie où Obama a finalement décidé de ne pas frapper fort. Là sous Macron on a la turquie qui nous cherche des noises, et on imagine que les USA vont venir à notre secours et qu'en plus on va les empêcher de vendre leur quincaillerie aux européens?

Soyons sérieux.

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Oui, on pourrait croire que pour la France c'est une mauvaise nouvelle ou alors on peut s'autoriser à penser que ça mettrait fin à ce cirque sur "l'autonomie stratégique de l'Europe", nous permettant de nous concentrer sur des projets de défense franco-français, avec un budget plus limité. Et ça ce n'est pas pour me déplaire.

Quant à la Turquie, je vois Biden être plus agressif que Trump sur le cas turque.

Les F-35 continueront à se vendre comme des petits pains, l'Allemagne paiera pour sa pseudo protection et la France reviendra sur terre.

La Pologne jouera la bonne élève, l'Italie aussi.

 

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il y a une heure, Chimera a dit :

Les F-35 continueront à se vendre comme des petits pains, l'Allemagne paiera pour sa pseudo protection et la France reviendra sur terre.

Ce qu'il faut remarquer c'est que les US considèrent comme de vrai alliés ceux qui sont capables de fournir des divisions.

Là le Brexit est mis en accusation mais tout ce qui fera que les budgets de la défense sont mal utilisés est également en accusation.

- Que deviennent les armées scandinaves si le f-35 pompent les budgets ? Exemple non gratuit ?

- A quoi servent les armées allemandes si elles ne savent pas (peuvent pas) entretenir leur matériel ?

La France est vu comme un vrai allié parce que doctrine, moyens (y compris les emprises géographiques) et engagements sont cohérents avec les besoins US. Mais qui d'autre ?

Modifié par herciv
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Moi je crois que ce qu'il faut comprendre c'est que l'administration BIDEN ne valorisera aucun allié qui n'est que capable d'acheter des F-35. Il faudra aussi être capable de déployer overseas. Je comprend mieux la dernière sortie de AKK concernant la prise de lead allemand en ocean indien.

Je remarque également que l'OTAN n'est absolument pas mis en avant pour atténuer les effets de ce tweet. Les positions de Macron concernant l'OTAN en sortent renforcées.

Modifié par herciv
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Tiens @herciv, un article de Kupchan, cité dans le tweet, tout récent puisqu'il date d'hier, portant sur l'isolationnisme des USA, et qui dédouanne plus ou moins trump.

https://theprint.in/pageturner/excerpt/trump-didnt-make-america-isolationist-it-dates-back-to-george-washington/539512/

Trump didn’t make America isolationist. It dates back to George Washington

In ‘Isolationism’, Charles A. Kupchan traces the US history of shielding itself from the world. And it’s not a tradition that started with Trump.

CHARLES A. KUPCHAN 8 November, 2020 10:33 am IST

he United States is in the midst of a bruising debate about its role in the world. Not since the interwar era have Americans been so divided over the scope and nature of their engagement abroad. President Donald Trump’s America First approach to foreign policy certainly amplified the controversy. His isolationist, unilateralist, protectionist, and anti-immigrant proclivities marked a sharp break with the brand of internationalism that the country had embraced since World War II. But Trump’s election was a symptom as much as a cause of the nation’s rethink of its approach to the world. Decades of war in the Middle East with little to show for it, rising inequality and the hollowing out of the nation’s manufacturing sector, political paralysis over how to fix a dysfunctional immigration policy—these and other trends have been causing Americans to ask legitimate questions about whether U.S. grand strategy has been working to their benefit.

[...]

il y a 5 minutes, herciv a dit :

De l'eau dans  le gaz entre US et UK à l'avantage des français ?

Ce tweet

Se sentir "obligés" de considérer la France comme le partenaire principal en Europe à cause du Brexit qui a affaibli la posture des britanniques... C'est du même tonneau que "on peut pas prendre le F-35 à cause du NGF" des allemands. :laugh:

On devrait se sentir honorés d'être un plan B en fait. :laugh:

il y a 7 minutes, herciv a dit :

La France est vu comme un vrai allié parce que doctrine, moyens et engagement sont cohérent avec les besoins US. Mais qui d'autre ?

Ben, le reste de l'Europe en théorie, sauf les allemands qui ne s'investissent pas assez, ce qui était déjà le credo de l'administration trump!
Les autres européens font tout bien, ils achètent la quincaillerie US sans poser de questions, ils participent à l'OTAN, alors que les français n'en font qu'à leur tête à prétendre disposer d'une autonomie stratégique avec leurs moyens de maliens...

Au pire les européens augmenteront leurs contributions et en feront un peu plus pour revenir en grâce... Mais du coup, quelle différence avec la politique de trump?

Non il doit y avoir autre chose.

il y a 30 minutes, herciv a dit :

Moi je crois que ce qu'il faut comprendre c'est que l'administration BIDEN ne valorisera aucun allié qui n'est que capable d'acheter des F-35. Il faudra aussi être capable de déployer overseas.

N'est-ce pas déjà le cas à l'exception justement de l'Allemagne? Les Pays-bas, la Belgique, l'Italie, la Pologne... Il y a plein de pays en Europe qui sont prêts dans la mesure de leurs moyens, à être déployés aux côtés des USA.

il y a 30 minutes, herciv a dit :

Je comprend mieux la dernière sortie de AKK concernant la prise de lead allemand en ocean indien.

Ça ne serait que ça? Avoir senti plus fort le vent du boulet après 4 ans passés à être rabroués par trump?
Auquel cas quelle sera la réponse de l'opposition allemande? Va-t-elle se coucher devant les américains ou réclamer d'employer la bundeswehr comme elle l'entend?

il y a 30 minutes, herciv a dit :

Je remarque également que l'OTAN n'est absolument pas mis en avant pour atténuer les effets de ce tweet. Les positions de Macron concernant l'OTAN en sortent renforcées.

Dans quel cadre veux-tu que les européens déploient du matériel US (de préférence) en opérations extérieures, si ce n'est dans celui de l'OTAN?

Les USA ne vont quand même pas se rallier à l'Europe de la défense macronienne!

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https://news.yahoo.co.jp/byline/mutsujishoji/20201109-00207000/

L'internationalisme de Biden est considéré comme un moyen de combler les lacunes de la diplomatie de Trump. Il manque de panache et n'est peut-être pas à la hauteur pour ceux qui se sont habitués à regarder la diplomatie de Trump, mais la diplomatie n'est pas intrinsèquement une question de showmanship et d'audience télévisuelle.

La politique de M. Biden à l'égard de l'Afrique est encore floue à certains égards, mais il a déjà défini une politique d'augmentation de l'aide face à la pauvreté, à la croissance démographique et au terrorisme, et d'accroissement du flux de diplomates, qui avait diminué sous l'administration Trump. De plus, le fait que Yohannes Abraham, que Biden a recruté comme membre senior de son équipe de transition, soit d'origine éthiopienne, est censé avoir pour but de réparer les relations avec l'Ethiopie, qui est très présente en Afrique.

Le plus grand obstacle pour Biden dans sa tentative d'encercler la Chine avec un tel dispositif détaillé serait une opinion publique à courte vue, qui recherche des résultats immédiats contrairement à la Chine. C'est pourquoi Biden devra également s'efforcer de calmer l'opinion publique autant que possible afin d'éviter d'être poignardé dans le dos, pour ainsi dire.

https://www.egypttoday.com/Article/1/89169/Who’s-the-Ethiopian-in-Biden’s-potential-administration (1er juillet 2020)

Outre Abraham, Avril Haines, ancienne conseillère adjointe à la sécurité nationale et directrice adjointe de la CIA, gérera le dossier de la sécurité nationale et de la politique étrangère de l'équipe de transition.

De nombreux observateurs considèrent la nomination d'Avril Haines comme un signe de la domination de l'ère Obama sur le Bureau ovale. Les groupes pro-israéliens considèrent sa nomination comme une approche contre l'État hébreu dans l'administration Biden, car Haines a déjà signé avec d'autres hauts fonctionnaires de l'administration Obama une lettre de J Street se plaignant de l'absence de droits des Palestiniens lors d'une précédente conférence du Comité national démocrate.

Selon les rapports de presse, Haines gérait le programme Columbia World Projects, et comprend l'expertise de l'administration Obama précédente, financée par divers donateurs, dont un homme d'affaires saoudien, un milliardaire libanais, le frère d'un ancien premier ministre, et la fille d'un des principaux propriétaires d'institutions médiatiques en Turquie, un homme d'affaires de l'État du Chili, et un milliardaire de l'immobilier de Hong Kong, ce qui a rendu l'institution sujette à des critiques, comme la Fondation Clinton, et soulève de sérieuses questions sur les conflits d'intérêts après que Haines a assumé un rôle important dans l'administration transitoire de Biden.

https://www.lemonde.fr/international/article/2020/10/23/etats-unis-les-cerveaux-du-blob-planchent-sur-la-politique-etrangere-de-joe-biden_6057119_3210.html

Le scénario d’un retour aux affaires internationales des Etats-Unis est défendu par une partie du « blob », selon la formule dédaigneuse utilisée par l’un des conseillers de Barack Obama, Ben Rhodes. Ce dernier avait eu recours à ce terme désignant une substance informe et visqueuse pour qualifier le microcosme qui rassemble, à Washington, les membres des cercles de réflexion qui peuplent les administrations selon leur couleur. Ce « blob » espère prendre sa revanche après la présidence Trump.

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Il y a 1 heure, herciv a dit :

Ce qu'il faut remarquer c'est que les US considèrent comme de vrai alliés ceux qui sont capables de fournir des divisions.

(...) La France est vu comme un vrai allié parce que doctrine, moyens (y compris les emprises géographiques) et engagements sont cohérents avec les besoins US. Mais qui d'autre ?

Tout cela est logique s'agissant d'un pays qui sur le fond est en train de prendre conscience de ses limites.

Les Etats-Unis resteront pendant longtemps, peut-être très longtemps, le pays militairement le plus puissant au monde, mais leur puissance n'est pas illimitée. Après les folies des années 2000, invasion de l'Irak et projets de remodeler le Moyen-Orient, après l'ivresse du moment unipolaire, est venue mezzo voce à partir d'Obama la prise de conscience, que Trump a amplifiée et étendue au parti républicain en tonnant lors de la campagne de 2016 contre les gaspillages en hommes et en argent dans des guerres inutiles et futiles.

L'hyperpuissance, ou du moins la classe politique dirigeante d'un pays qui se considérait tel, pouvait se permettre de négliger presque entièrement les capacités réelles d'alliés dont on attendait au fond avant tout une approbation et une "couverture" politique.

La très grande puissance d'aujourd'hui a bien intérêt à tenir compte de ce qu'un allié peut lui apporter en termes de capacités réelles.

La France de ce point de vue n'est pas idéale - parfois, elle est réticente à suivre le panache blanc du locataire de la Maison blanche - et elle est en fait assez petite, peut-être 10% des forces terrestres américaines (US Army + US Marines + US National Guard), un seul porte-avions comparé à 11, etc.

Mais elle a quelque chose de concret à contribuer.

 

il y a 23 minutes, Patrick a dit :

Se sentir "obligés" de considérer la France comme le partenaire principal en Europe à cause du Brexit qui a affaibli la posture des britanniques... C'est du même tonneau que "on peut pas prendre le F-35 à cause du NGF" des allemands. :laugh:

On devrait se sentir honorés d'être un plan B en fait. :laugh:

C'est pas si mal d'être "plan B" - surtout quand on l'est du point de vue de plusieurs puissances différentes :smile:

Bon cela dit, si nous sommes le "plan B" des Américains en Europe pour ce qui est du militaire - et aussi le "plan B" pour l'économie, sachant que le plan "A" c'est l'Allemagne - je ne pense pas que nous soyons le "plan B" des Allemands pour ce qui est de la défense.

Nous serions plutôt le "plan Z" :happy:

- "A" c'est on se repose sur les Etats-Unis, gut gut alles gut alles super gut

- "B" c'est on supplie les Etats-Unis nous laissez pas seuls !

- "C" on se met à genoux

- "D" je n'en parle pas parce qu'y a des enfants qui peuvent lire :tongue:

(...)

- "Z" Scheisse ça marche pas ! Bon, on va s'organiser avec Français, Britanniques et les autres pour être stratégiquement autonomes ? Profitons-en pour demander le contrôle joint sur leurs armes nucléaires, plus mise en commun de leur siège au conseil de sécurité, plus... tiens, c'est quoi cette fumée qui sort des oreilles du président français :unsure: ?

Je pense personnellement que si c'est le peuple allemand qui en décidait directement nous serions bien le "plan B", et des arrangements mutuellement convenables pourraient être trouvés. Mais bon les élites politiques allemandes c'est autre chose, je dirais même c'est quelque chose :rolleyes:

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il y a 58 minutes, Alexis a dit :

Mais elle a quelque chose de concret à contribuer.

Je trouve quand même étonnant dans ce tweet de prendre l'attitude Française en référence.

 

Il y a 2 heures, Patrick a dit :

Au pire les européens augmenteront leurs contributions et en feront un peu plus pour revenir en grâce...

Je crains que l'attitude de Biden et de son cabinet soit plus simple. Il fait un audit de ses forces réelles et de ses alliés réels sur le plan militaire. Qui peut l'accompagner là tout de suite dans une aventure contre la Chine ?

Combien de divisions ? combien de portes-avions ? combien de bombardiers ? Et est-ce que tout ce beau monde est en mesure de se déployer de l'autre côté du monde et de durer là-bas. Là tout de suite il restait il y a pas si longtemps la France et l'Allemagne peut-être l'Italie et l'Espagne mais dans ces quatre là combien ont vraiment une habitude de déploiement longue durée dans une environnement contesté comme la mer de Chine ? Il reste La France et Les UK. Combien seront en mesure d'envoyer une force cohérente et fonctionnelle dans un an  ? La France uniquement.

Je me rappel avoir vu il n'y a pas longtemps un post montrant comment la France s'était vu reprocher par les Allemands de titiller les Chinois.

Pour info afin de bien cerner l'urgence et le caractère concret de l'audit de Biden :

http://www.opex360.com/2020/11/09/le-chef-detat-major-britannique-craint-letincelle-susceptible-de-declencher-une-guerre-mondiale/

Il y a 2 heures, Patrick a dit :

Les Pays-bas, la Belgique, l'Italie, la Pologne... Il y a plein de pays en Europe qui sont prêts dans la mesure de leurs moyens, à être déployés aux côtés des USA.

Non aucun ne peut déployer sur le long terme à part de la chair à canon. Aucun n'a déployé de réseaux logistiques capables de supporter par exemple une flotte ou de soutenir un aéroport.

Modifié par herciv
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